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| Armand de Sacrepon [Spadassin][Aetius] | |
| | Auteur | Message |
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Armand de Sacrepon
Humain
Nombre de messages : 15 Âge : 424 Date d'inscription : 29/07/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 47 ans (Y a longtemps) Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Armand de Sacrepon [Spadassin][Aetius] Jeu 29 Juil 2010 - 16:36 | |
| Nom/Prénom : Armand de Sacrepon Âge : 51 Sexe : Masculin Race : Humain Particularité : On le dit meilleur bretteur de la péninsule, rien de moins. Alignement : Neutre Métier :Capitaine du roi Classe d'arme : Corps à corps Équipement : Une rapière de goût sûr, un chapeau fort seyant, une demi-armure toujours impeccablement lustrée et une bouffarde en ivoire. La clé de voûte de sa mise consiste en un chapeau -son préféré- rouge, à crevées jaunes et surmonté d'une demi-douzaine de plumes de cygne. Description physique :Armand a sur le visage le hâle des laboureurs et la barbe judicieusement taillée de la noblesse. Son nez est pour le moins proéminent, et obombre une profuse moustache aux plus belles heures du jour. De multiples ridules à l'entour des yeux et sur l'altier front laissent échapper une impression imposant respect et crainte. La vie dissolue et champêtre du bon Armand a eu depuis longtemps raison de sa charpente de jeune homme. Musculeux, il arbore une carrure impressionnante qui, dit-on, plonge dans l'ombre tout entiers ses adversaires. Ses pattes d'ours calleuses et velues sont comme de sinistres avertissements jetés à la face du monde, et ses yeux d'un bleu acier une menace silencieuse. On peut dire qu'Armand en impose par sa redoutable complexion, qu'il aime à emballer dans des vêtements commodes et d'aspect agréable et par-dessus tout surmonter de capels complexes et harmonieux, chatoyants et plumetés qui, s'ils pépiaient, ressembleraient à s'y méprendre à de colorés oisillons exotiques ! Description mentale : Le caractère du gaillard est à n'en point douter bien trempé. Peu disposé par la création à composer, il sème souvent dans son sillage frustrations, honneurs tâchés et fables fantaisistes sur son habileté à l'épée. Gascon, brutal et querelleur, il aime à torcher les impudents qui se dressent sur sa route au mépris des lois auxquelles se soumettent les gens du commun. Quoique, par sa naissance, raisonnablement éduqué, il s'avère bien grossier et le plus souvent peu soucieux des manières du monde ; de même il préfèrera les estaminets rances aux salons. Armand -joueur invétéré et buveur remarquable- est un aigle farouche et sauvage qui traverse ce siècle avec mépris. Pour compléter ce portrait peu exhaustif, on pourra dire qu'Armand a force vils détracteurs (souvent proches de feues ses victimes) qui lui prêtent quelque dilection douteuse pour la chair d'orphelin braisée, qui lui valut, dans les riches propriétés du sud, le sobriquet de « Cannibalesque Sacrepon ». Par miracle, seuls les crédules croient à ces fariboles, et la réputation de Sacrepon n'en est gère entachée. Histoire : La vie d'Armand n'est qu'une sinistre farce dont nous allons tenter de vous présenter la teneur ci-dessous, farce dont il ne sortit vivant que par son goût de l'aventure et de l'escrime et, sans nul doute, par la force d'un charme surnaturel. L'historiette commence parmi les frimas impitoyables du nord, non loin d'une forteresse branlante et noire qui de toute sa stature racornie domine le pays de Sacrepon. Le baronnet y est sans gloire mais d'un solide caractère, les gueux miséreux et si affamés qu'ils en mangent les enfants mort-nés, les sols aussi chauves que le crâne d'une vieille maquerelle de Berdes. Un char de malheureux abord sillonne les basse-terres, faisant fi des harangues des paysans vendant leur progéniture pour un peu de pain noir. Car il est pour les occupants de la carriole un soucis autrement plus grand : un bambin solide et vigoureux à mener sans heurt au château. Deuxième fils légitime du baronnet, Armand pose pour la première fois ses yeux sur la misère nordique. C'est dans cet écrin pouacre qu'icelui se vit administrer une éducation de chevalier (loin de lui les diableries libérales !), fort et juste, droit et fier, parangon de vertu et défenseur des plus mal nantis. Son frère étant, de droit, investi des prérogatives seigneuriales, Armand se résolut à faire carrière au sein de l'armée baroniale, dont on savait la gendarmerie crainte et respectée. En la science des armes, il n'est guère meilleure école que les plus sanglantes conflagrations du temps. Sous les bannières breneuses et déchirées des seigneurs féodaux du septentrion, Armand tua, pilla, broya sans vergogne. C'est là aussi qu'il fut instruit des plus fameux jurons de la péninsule et des jeux à boire les plus rudes par un capiston rare par la qualité, et dont les exploits valeureux enchantent toutes les oreilles : Von Simmel. Après dix ans à occire le coupe-jarret et soudards de divers bords, il s'avéra qu'Armand était toujours un homme de troupe parmi d'autres. La faute à son caractère peu accommodant – de « butor de mescheance nottable » - et à ses frasques multiples, qui le faisaient passer pour barrique et sodomite. Toutefois, on reconnaissait ses humeurs aventureuses et la prestesse de son épée, et on lui confia moult périlleuses missions, dont ni les fous ni les reîtres les plus vénaux ne voulaient. Sacrepon en sortit toujours glorieux, et une fois même délesté du poids d'un doigt. Ladite blessure lui valut un retour bien mérité parmi ses chaleureuses pénates. Non sans joie il retrouva son frère, Hildebert, et avec une allégresse plus certaine il put apprécier les charmes plantureux de sa jeune épouse. Incorrigible et mutin, le bel Armand crut alors bon de culeter sa belle-sœur et de donner quelque infect bâtard à Hildebert. Ce-dernier, qui avait dans le sang l'honneur et la fougue des Sacrepon, fut amené à provoquer Armand en duel qui, pour sa part, avec dans le bras la hardiesse des hommes de guerre. Pourtant, beau seigneur, le puîné répugna à occire son frère et se contenta de le faire manchot. L'épouse, de désespoir, alla mourir dans les bois glacés et, l'époux, humilié devant ses homme-liges et dès lors dépourvu de toutes ses capacités résolut de se donner la mort convenablement. La maison s'était éteinte, et Hildebert n'avait plus comme vie que celle des routards et autres gais écorcheurs. Là naît la légende du malebretteur du nord, véritable machine à tuer aux bottes foudroyantes qui avait su ôter à la bastide sacrepon l'entiereté de sa garnison à la seule pointe du glaive. Avec pareille réputation, Armand n'eut aucun mal à joindre les compagnies les moins fréquentables de la Péninsule, parmi lesquelles il s'illustrait fort et provoquait moult grand fuison de pâmoisons parmi ses admirateurs. Sous la bannière terne des « Joyeulx Compaings », Armand brilla d'autant plus que l'oriflamme était fade lors de la bataille d'Alonna et des multiples escarmouches qui la suivirent. On dit qu'un jour il abattit cent têtes mulâtres, tant son estoc était sûr. L'aventurier démon bivouaqua quelques semaines en la noire Oësgardie, et commit là la plus grave de ses erreurs : le bougre eut l'outrecuidance de se mêler aux frondeurs pour quelques pistoles (qui s'avérèrent factices) On le distingua lors du sac de Diantra, mais aussi lorsqu'il se retira précipitamment de la cité, sachant ses employeurs morts et sa solde éminemment compromise. De là il écuma les champs de bataille qui émaillèrent le déroulement chaotique de la guerre civile, baguenaudant heureusement parmi les épieux et les épées brisées, mouchetant le poil des foutriquets ayant l'impudence de croiser son regard. En l'espace d'à peine quelques mois, on lui prête quelques mille duels singuliers et autant de victoire, sans jamais y perdre une once de viande. Il trouvait quelque subsistance dans ces joutes, en plus du pillage, qui excitaient les joueurs de tous poils et les paris les plus audacieux. A présent, voilà que notre bel oiseau volette dans le sud, où les riches propriétaires terriens aiment à la couvrir d'or pour de menus services. MAJ ellipse S'illustrant dans le sud par quelques hauts faits d'armes, empreints d'une truculence dont Armand a le secret, notre reître fougueux sut s'attirer les bonnes grâces du maître de Scylla et devenir son maître d'armes. Aetius était en effet remarquable par bien des côtés, et on chantait son habileté à la politique et à la séduction, mais souffrait de graves et impardonnables lacunes en matière de rixe. Maître patient et rigoureux, Armand sut faire du médiocre disciple un fauve tout à fait présentable, certes pâle imitation du malebretteur mais suffisant pour ces grands affrontements sans panache aucun qui déchiraient la péninsule. Pour le plus, une amitié virile naquit de ce rude apprentissage martial, si bien que les deux hommes le soir venu - fourbus - s'en allaient écumer les tripots de la ville des excès ou barboter avec les légendaires sirènes de la rade en de fantastiques et sensuelles épopées nocturnes. On ne compte pas les bruits qui courent sur leur panache et leur ardeur lors de ces aventures. Pourtant vint le moment inéluctable où, dans la vie des hommes d'actions, surgit le spectre vorace de la guerre. Aspirant les âmes et les forces vives dans des conflagrations vides de sens. Nos deux compères s'en allèrent ainsi guerroyer contre les lâches ydrilotes qui, par des circonstances obscures et honteuses, faisaient de l'ombre à la quiétude de la péninsule. Preux défenseurs des choses bonne du monde, tous deux s'illustrèrent à la bataille des Deux-Aigles - si bien d'ailleurs que le bruit populaire confond les deux aigles avec ces parangons. Au siège de Marcalm, ce fut à Armand de briller. Audacieux, celui-ci s'empara d'une porte à la tête d'un parti réduit de vaillants ladres et la cité put ainsi tomber entre les mains des justes. Ce fut aussi Armand qui exécuta le maudit enfançon de Systolie, et préleva sur icelui quelques phalanges dont il se fit un macabre collier. Par la suite, le sème-la-mort du nord, loin d'être las de distribuer ses sinistres bouquets de cadavres, suivit le bon Aetius à Diantra alors en ébullition. Des purotins de tout poil et quelques agitateurs peu recommandables tenaient la ville entre leurs serres avides. La fable -non dénuée de vérité- veut que solennellement, le comte de Scylla ait demandé à Armand en ces termes " mon bel ami, va au devant des portes et fais-toi connaître. Si nulle reddition n'est faite, entre et rends-moi les clés de cette cité". Ce que fit Armand. L'on relate cet épisode comme le second sac de Diantra, bien qu'il fut le premier en termes d'intensité et de colère. Connu et reconnu pour son impétuosité et son habileté, Armand n'eut aucun mal à devenir capitaine de compagnie royale quand les circonstances le permirent. La cinquantaine passée et au sommet de sa gloire, nul doute que ce bretteur d'exception, ce meneur d'hommes non-pareil, saura défendre les intérêts de la couronne contre tous les cataclysmes. ~~~~~ Comment trouves-tu le forum ? : marron Comment as-tu connu le forum ? : le destin Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : a pas
Dernière édition par Armand de Sacrepon le Jeu 31 Mai 2012 - 12:17, édité 5 fois |
| | | Le Vaisseau de la Voilée
Ancien
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| Sujet: Re: Armand de Sacrepon [Spadassin][Aetius] Mer 4 Aoû 2010 - 11:52 | |
| L'équipement est trop court, c'est deux lignes pleines ^^ Bon, surement un petit délire avec la pulpe des bébés, maiiiiiis - Citation :
- Pour compléter ce portrait peu exhaustif, on pourra dire qu'Armand a quelque dilection douteuse pour la chair d'orphelin braisée, qui lui valut, dans les riches propriétés du sud, le sobriquet de « Cannibalesque Sacrepon ».
Le cannibalisme n'étant pas réellement toléré dans la Péninsule, ça m'étonnerait qu'on fasse que le surnommé. Du genre l'emprisonner, toussa, aussi. Sinon, dans l'ensemble, personnellement, ça me va (même si on nuancera ses exploits en disant qu'ils ont très certainement été romancés par les bardes prolifiques et hyperboliques du nord) Le seul truc qui me chagrine, à priori, c'est le domaine de Sacrepon... Tu le dis dans le Nord, en Oêsgard ? J'aurais une préférence pour Alonna, qui est moins défini, parce que je crois que les villes d'Oësgard ont déjà des noms et tout. |
| | | Armand de Sacrepon
Humain
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| Sujet: Re: Armand de Sacrepon [Spadassin][Aetius] Mer 4 Aoû 2010 - 13:41 | |
| J'ai opéré quelques changements au sujet de son supposé cannibalisme, et aussi de son équipement !
Pour ce qui est du domaine, disons qu'ils fut à cheval entre Alonna et Oësgard. Quoiqu'il en soit, la lignée est éteinte depuis une vingtaine d'années, et le domaine disparu avec, donc je pensais que.. é_è |
| | | Aerandir
En attente de validation.. Nombre de messages : 789 Âge : 40 Date d'inscription : 28/04/2008 Personnage:.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Religieux | Sujet: Re: Armand de Sacrepon [Spadassin][Aetius] Dim 15 Aoû 2010 - 23:26 | |
| Hop ! Tu connais le chemin, fais attention a la marche admin |
| | | Aetius d'Ivrey
Ancien
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| Sujet: Re: Armand de Sacrepon [Spadassin][Aetius] Jeu 31 Mai 2012 - 11:29 | |
| - Spoiler:
Nom/Prénom : Armand de Sacrepon Âge : 47 Sexe : Masculin Race : Humain Particularité : On le dit meilleur bretteur de la péninsule, rien de moins.
Alignement : Neutre Métier : Spadassin Classe d'arme : Corps à corps
Équipement : Une rapière de goût sûr, un chapeau fort seyant, une demi-armure toujours impeccablement lustrée et une bouffarde en ivoire. La clé de voûte de sa mise consiste en un chapeau -son préféré- rouge, à crevées jaunes et surmonté d'une demi-douzaine de plumes de cygne.
Description physique :
Armand a sur le visage le hâle des laboureurs et la barbe judicieusement taillée de la noblesse. Son nez est pour le moins proéminent, et obombre une profuse moustache aux plus belles heures du jour. De multiples ridules à l'entour des yeux et sur l'altier front laissent échapper une impression imposant respect et crainte.
La vie dissolue et champêtre du bon Armand a eu depuis longtemps raison de sa charpente de jeune homme. Musculeux, il arbore une carrure impressionnante qui, dit-on, plonge dans l'ombre tout entiers ses adversaires. Ses pattes d'ours calleuses et velues sont comme de sinistres avertissements jetés à la face du monde, et ses yeux d'un bleu acier une menace silencieuse. On peut dire qu'Armand en impose par sa redoutable complexion, qu'il aime à emballer dans des vêtements commodes et d'aspect agréable et par-dessus tout surmonter de capels complexes et harmonieux, chatoyants et plumetés qui, s'ils pépiaient, ressembleraient à s'y méprendre à de colorés oisillons exotiques !
Description mentale : Le caractère du gaillard est à n'en point douter bien trempé. Peu disposé par la création à composer, il sème souvent dans son sillage frustrations, honneurs tâchés et fables fantaisistes sur son habileté à l'épée. Gascon, brutal et querelleur, il aime à torcher les impudents qui se dressent sur sa route au mépris des lois auxquelles se soumettent les gens du commun. Quoique, par sa naissance, raisonnablement éduqué, il s'avère bien grossier et le plus souvent peu soucieux des manières du monde ; de même il préfèrera les estaminets rances aux salons. Armand -joueur invétéré et buveur remarquable- est un aigle farouche et sauvage qui traverse ce siècle avec mépris. Pour compléter ce portrait peu exhaustif, on pourra dire qu'Armand a force vils détracteurs (souvent proches de feues ses victimes) qui lui prêtent quelque dilection douteuse pour la chair d'orphelin braisée, qui lui valut, dans les riches propriétés du sud, le sobriquet de « Cannibalesque Sacrepon ». Par miracle, seuls les crédules croient à ces fariboles, et la réputation de Sacrepon n'en est gère entachée.
Histoire : La vie d'Armand n'est qu'une sinistre farce dont nous allons tenter de vous présenter la teneur ci-dessous, farce dont il ne sortit vivant que par son goût de l'aventure et de l'escrime et, sans nul doute, par la force d'un charme surnaturel.
L'historiette commence parmi les frimas impitoyables du nord, non loin d'une forteresse branlante et noire qui de toute sa stature racornie domine le pays de Sacrepon. Le baronnet y est sans gloire mais d'un solide caractère, les gueux miséreux et si affamés qu'ils en mangent les enfants mort-nés, les sols aussi chauves que le crâne d'une vieille maquerelle de Berdes. Un char de malheureux abord sillonne les basse-terres, faisant fi des harangues des paysans vendant leur progéniture pour un peu de pain noir. Car il est pour les occupants de la carriole un soucis autrement plus grand : un bambin solide et vigoureux à mener sans heurt au château. Deuxième fils légitime du baronnet, Armand pose pour la première fois ses yeux sur la misère nordique.
C'est dans cet écrin pouacre qu'icelui se vit administrer une éducation de chevalier (loin de lui les diableries libérales !), fort et juste, droit et fier, parangon de vertu et défenseur des plus mal nantis. Son frère étant, de droit, investi des prérogatives seigneuriales, Armand se résolut à faire carrière au sein de l'armée baroniale, dont on savait la gendarmerie crainte et respectée. En la science des armes, il n'est guère meilleure école que les plus sanglantes conflagrations du temps. Sous les bannières breneuses et déchirées des seigneurs féodaux du septentrion, Armand tua, pilla, broya sans vergogne. C'est là aussi qu'il fut instruit des plus fameux jurons de la péninsule et des jeux à boire les plus rudes par un capiston rare par la qualité, et dont les exploits valeureux enchantent toutes les oreilles : Von Simmel.
Après dix ans à occire le coupe-jarret et soudards de divers bords, il s'avéra qu'Armand était toujours un homme de troupe parmi d'autres. La faute à son caractère peu accommodant – de « butor de mescheance nottable » - et à ses frasques multiples, qui le faisaient passer pour barrique et sodomite. Toutefois, on reconnaissait ses humeurs aventureuses et la prestesse de son épée, et on lui confia moult périlleuses missions, dont ni les fous ni les reîtres les plus vénaux ne voulaient. Sacrepon en sortit toujours glorieux, et une fois même délesté du poids d'un doigt.
Ladite blessure lui valut un retour bien mérité parmi ses chaleureuses pénates. Non sans joie il retrouva son frère, Hildebert, et avec une allégresse plus certaine il put apprécier les charmes plantureux de sa jeune épouse. Incorrigible et mutin, le bel Armand crut alors bon de culeter sa belle-sœur et de donner quelque infect bâtard à Hildebert. Ce-dernier, qui avait dans le sang l'honneur et la fougue des Sacrepon, fut amené à provoquer Armand en duel qui, pour sa part, avec dans le bras la hardiesse des hommes de guerre. Pourtant, beau seigneur, le puîné répugna à occire son frère et se contenta de le faire manchot. L'épouse, de désespoir, alla mourir dans les bois glacés et, l'époux, humilié devant ses homme-liges et dès lors dépourvu de toutes ses capacités résolut de se donner la mort convenablement. La maison s'était éteinte, et Hildebert n'avait plus comme vie que celle des routards et autres gais écorcheurs.
Là naît la légende du malebretteur du nord, véritable machine à tuer aux bottes foudroyantes qui avait su ôter à la bastide sacrepon l'entiereté de sa garnison à la seule pointe du glaive. Avec pareille réputation, Armand n'eut aucun mal à joindre les compagnies les moins fréquentables de la Péninsule, parmi lesquelles il s'illustrait fort et provoquait moult grand fuison de pâmoisons parmi ses admirateurs. Sous la bannière terne des « Joyeulx Compaings », Armand brilla d'autant plus que l'oriflamme était fade lors de la bataille d'Alonna et des multiples escarmouches qui la suivirent. On dit qu'un jour il abattit cent têtes mulâtres, tant son estoc était sûr. L'aventurier démon bivouaqua quelques semaines en la noire Oësgardie, et commit là la plus grave de ses erreurs : le bougre eut l'outrecuidance de se mêler aux frondeurs pour quelques pistoles (qui s'avérèrent factices)
On le distingua lors du sac de Diantra, mais aussi lorsqu'il se retira précipitamment de la cité, sachant ses employeurs morts et sa solde éminemment compromise. De là il écuma les champs de bataille qui émaillèrent le déroulement chaotique de la guerre civile, baguenaudant heureusement parmi les épieux et les épées brisées, mouchetant le poil des foutriquets ayant l'impudence de croiser son regard. En l'espace d'à peine quelques mois, on lui prête quelques mille duels singuliers et autant de victoire, sans jamais y perdre une once de viande. Il trouvait quelque subsistance dans ces joutes, en plus du pillage, qui excitaient les joueurs de tous poils et les paris les plus audacieux.
A présent, voilà que notre bel oiseau volette dans le sud, où les riches propriétaires terriens aiment à la couvrir d'or pour de menus services.
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| | | Armand de Sacrepon
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| Sujet: Re: Armand de Sacrepon [Spadassin][Aetius] Jeu 31 Mai 2012 - 12:10 | |
| MAJ ellipse S'illustrant dans le sud par quelques hauts faits d'armes, empreints d'une truculence dont Armand a le secret, notre reître fougueux sut s'attirer les bonnes grâces du maître de Scylla et devenir son maître d'armes. Aetius était en effet remarquable par bien des côtés, et on chantait son habileté à la politique et à la séduction, mais souffrait de graves et impardonnables lacunes en matière de rixe. Maître patient et rigoureux, Armand sut faire du médiocre disciple un fauve tout à fait présentable, certes pâle imitation du malebretteur mais suffisant pour ces grands affrontements sans panache aucun qui déchiraient la péninsule. Pour le plus, une amitié virile naquit de ce rude apprentissage martial, si bien que les deux hommes le soir venu - fourbus - s'en allaient écumer les tripots de la ville des excès ou barboter avec les légendaires sirènes de la rade en de fantastiques et sensuelles épopées nocturnes. On ne compte pas les bruits qui courent sur leur panache et leur ardeur lors de ces aventures. Pourtant vint le moment inéluctable où, dans la vie des hommes d'actions, surgit le spectre vorace de la guerre. Aspirant les âmes et les forces vives dans des conflagrations vides de sens. Nos deux compères s'en allèrent ainsi guerroyer contre les lâches ydrilotes qui, par des circonstances obscures et honteuses, faisaient de l'ombre à la quiétude de la péninsule. Preux défenseurs des choses bonne du monde, tous deux s'illustrèrent à la bataille des Deux-Aigles - si bien d'ailleurs que le bruit populaire confond les deux aigles avec ces parangons. Au siège de Marcalm, ce fut à Armand de briller. Audacieux, celui-ci s'empara d'une porte à la tête d'un parti réduit de vaillants ladres et la cité put ainsi tomber entre les mains des justes. Ce fut aussi Armand qui exécuta le maudit enfançon de Systolie, et préleva sur icelui quelques phalanges dont il se fit un macabre collier. Par la suite, le sème-la-mort du nord, loin d'être las de distribuer ses sinistres bouquets de cadavres, suivit le bon Aetius à Diantra alors en ébullition. Des purotins de tout poil et quelques agitateurs peu recommandables tenaient la ville entre leurs serres avides. La fable -non dénuée de vérité- veut que solennellement, le comte de Scylla ait demandé à Armand en ces termes " mon bel ami, va au devant des portes et fais-toi connaître. Si nulle reddition n'est faite, entre et rends-moi les clés de cette cité". Ce que fit Armand. L'on relate cet épisode comme le second sac de Diantra, bien qu'il fut le premier en termes d'intensité et de colère. Connu et reconnu pour son impétuosité et son habileté, Armand n'eut aucun mal à devenir capitaine de compagnie royale quand les circonstances le permirent. La cinquantaine passée et au sommet de sa gloire, nul doute que ce bretteur d'exception, ce meneur d'hommes non-pareil, saura défendre les intérêts de la couronne contre tous les cataclysmes. |
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| Sujet: Re: Armand de Sacrepon [Spadassin][Aetius] Jeu 31 Mai 2012 - 12:19 | |
| Comme vu, tout est bon, je tamponne, hihi. ^^ - Code:
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