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| Je t'aime, moi non plus [Arnhild] | |
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Harnyll de Hetalia
Humain
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| Sujet: Je t'aime, moi non plus [Arnhild] Dim 29 Aoû 2010 - 8:21 | |
| La belle amazone disparut dans la foule sur ces paroles pleines de promesses. La dernière chambre située dans l’aile réservée au Dames ? Ok, je baron savait comment y accéder discrètement et sans devoir passer devant toutes les autres chambres. Après tout, il était chez lui, et les petits passages utilisés par les gardes ou les serviteurs afin de ne pas déranger les puissants n’avaient pas de secret pour lui. Alors qu’il s’arrêtait au buffet, une réflexion se fit jour en lui, preuve que le cerveau (celui de la tête, je précise), recommençait à fonctionner. Devait-il aller demander qui était cette mystérieuse inconnue ? L’aurait-il fait qu’Harnyll se serait vu répondre qu’il s’agissait d’une cousine de sa femme portant le nom d‘Adamantine, et dont la baronne se portait garante. Evidemment, face à une exigence de Lucrèce, personne ne disait rien, surtout ces temps ci au vu de son humeur. Mais le destin, ou Arcamenel, je ne sais pas, avait décidé que le jeu devait se poursuivre jusqu’au bout, et le baron ne fit pas l’effort d’aller se renseigner sur la tentatrice au loup blanc. Le bal se poursuivrait bien sans lui, et déjà quelques couples s’étaient éclipsés discrètement. Pas de doute, le but qu’avait voulu atteindre sa femme en organisant un bal costumé, à savoir faire tomber les barrières entre les invités, était atteint. Sa femme… sa femme qu’il se préparait en toute connaissance de cause à tromper. Lors du tournoi, Tarja et lui s’était donné l’un à l’autre pour oublier la douleur que chacun ressentaient du fait d’un amour perdu. Mais là il n’avait pas de telles excuses. Oh et puis après tout, il n’avait pas besoin d’excuses. Qui a dit que les nobles étaient des maris fidèles ? Leurs femmes doivent l’être, bien entendu, le moule à moutard restant inviolé sauf par leurs époux. Mais son épouse l’avait trahi, humilié, et désormais le battait froid, alors par les Cinq, pourquoi se raccrocher encore à l’espoir d’un mariage heureux et fidèle ? A deux reprises il y avait cru, et à deux reprises Lucrèce l’avait amèrement déçu. A Diantra d’abord, et depuis son retour d’Odélian ensuite. Alors tant pis pour elle, on ne récolte que ce que l’on a semé… et la moisson de la baronne d’Ysari serait un époux qui délaissait le lit conjugal. Une fois en paix avec sa conscience, le baron sortit de la salle du bal et se rendit dans l’aile réservée aux Dames. Au lieu de traverser toute l’aile et de risquer de croiser un autre invité, il ouvrit une petite porte dérobée près des cuisines et s’engouffra dans un long corridor éclairé de loin en loin par des torches crachotantes. L’usure des pierres sous ses pieds indiquait que ce couloir était fréquemment utilisé, mais ce soir là il n’y croisa personne. Remonta par un escalier en colimaçon, il déboucha juste à côté de la chambre indiquée par sa cavalière. Un garde en faction s’approcha lorsqu’il posa la main sur la poignée, mais le baron releva un instant son masque pour se faire reconnaitre et entra. Les appartements d’Arnhild était simples mais confortables. Une petite entrée, un salon et une chambre. Cela rassura en partie Harnyll, car si elle avait été de la haute noblesse, elle aurait eu droit à des appartements plus luxueux. Mais comment réagirait-elle en le reconnaissant ? La présence du maître des lieux pouvait briser le délicieux fil qui se tissait entre eux. Elle pouvait se refuser à un homme marié, ou bien l’être elle-même et ne pas désirer qu’on le sache. Les masques avaient créé une douce ambiance, il fallait la maintenir. Mais il ne pourrait pas le garder toute la nuit non plus, déjà qu’il commençait à gratter un peu le visage du baron ce fichu truc… Ôtant son masque, Harnyll le posa sur une table puis vint moucher tous les chandeliers. Les appartements d’Arnhild sombrèrent dans une obscurité complice seulement éclairée par la lumière de la lune qui filtrait légèrement sous les rideaux. Les formes se devinaient encore, mais ou même un chat n’aurait pas pu reconnaitre les traits d’un visage. Seul dans le noir, le baron s’assit dans un fauteuil et attendit…
Dernière édition par Harnyll de Hetalia le Ven 24 Sep 2010 - 11:45, édité 1 fois |
| | | Arnhild Níðhöggr
Humain
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| Sujet: Re: Je t'aime, moi non plus [Arnhild] Dim 29 Aoû 2010 - 8:57 | |
| Le bal se poursuivait avec la nuit continuant sa course. Le dernier cavalier de Arnhild semblait s'être éclipsé, la laissant seule après qu'elle lui eu révélé l'emplacement de ses appartements. Etait il à la recherche d'une autre femme à courtiser ? cela en serait dommage après la danse pleine de promesses qu'ils avaient faite. Peut être était il parti se changer ou alors il comptait lui rendre visite après le bal. Arnhild en profita pour patienter un peu parmi les invités, cherchant Lucrèce des yeux. Mais ses recherches restèrent vaines, la vicomtesse ne portait aucun signe distinctif qui aurait pu l'identifier. La mercenaire cessa donc ses observations des danseurs. Elle pouvait toujours rencontrer celle qu'elle recherchait le lendemain, jour où les masques ne seraient pas portés. Et la pression de ses prétendants, maintenant que Harnyll n'était plus présent, se reforma autour d'elle, cherchant à l'inviter à nouveau pour danser. La Sauvageonne décida donc qu'elle en avait terminée pour ce soir et quitta la salle de bal, se rendant vers l'aile des Dames et ses appartements.
Dans le couloir qui menait aux appartements, la belle retira son masque, soufflant un peu une fois le calme retrouvé. Elle n'aurait jamais cru qu'un bal était aussi fatiguant à jouer tout le temps la comédie et à se faire passer pour une noble. Et il en restait deux autres les prochains jours, la journée de demain serait rude elle se montrerait avec son vrai visage mais également avec un nom d'emprunt. Parvenue devant sa porte, elle en ouvrit l'accès, jetant au passage un regard intrigué sur le garde qui semblait soit être amusé soit choqué. La figure du garde était tellement indéfinissable alors qu'il la dévisageait qu'elle se demanda ce qui lui arrivait, encore un homme qui succombait à ses charmes ? N'y prenant pas plus attention, elle entra dans ses appartements. L'ambiance noire régnant dans la chambre la mit aussitôt en alerte, elle était certaine d'avoir laissé allumées les chandeliers avant son départ. Et ses sens de guerrière lui indiquèrent la présence de quelqu'un dans le salon.
Qui est là ?
La méfiance avait gagné la mercenaire qui regrettait à ce moment d'avoir laissé ses armes cachées en dessous de son lit. Si un inconnu se trouvait en ce moment même dans la pénombre elle était sans défenses. Posant son masque sur un meuble, elle observa les ténèbres autour d'elle, prête à réagir au besoin. Mais la pénombre n'était pas totale et elle put distinguer une forme assise dans un fauteuil. Le visage était dissimulée par les ombres mais elle reconnut l'habit de bal ainsi que la silhouette de son précédent cavalier. Visiblement il n'avait pas pu attendre et l'avait devancé dans ses appartements, amusant. Mais était ce vraiment lui ? elle le reconnaitrait probablement à la voix.
Messire .. Votre visite est plus avancée que je ne l'avais prévue. C'est une vraie surprise. |
| | | Harnyll de Hetalia
Humain
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| Sujet: Re: Je t'aime, moi non plus [Arnhild] Dim 29 Aoû 2010 - 15:59 | |
| Tranquillement assis dans son fauteuil, Harnyll ne bougea pas lorsqu’Arnhild entra, mais la mercenaire ne mit pas bien longtemps à le repérer. Soit elle disposait d’une vision nocturne bien au-delà de la norme, soit elle savait se baser sur ses autre sens pour déceler les présences potentiellement inamicales autour d‘elle. Même si là en l’occurrence la présence était plus qu’amicale. Se levant, il s’approcha d’elle à pas lents et répondit d’un ton contrit : Je vous supplie de me pardonner cette intrusion, mais comme je vous l’ai dit belle dame, vous résister est au-delà de mes forces. Peut être lui devait-il une explication sur l’obscurité, non ? Vous trouvez aussi hein ? Il faut admettre, vous rentrez chez vous et quelqu’un vous y attend dans le noir, cela aurait pu affoler plus d’une damoiselle. Un peu surprenant que cela n’ait pas été le cas, mais en véritable amazone elle semblait bien contrôler ses nerfs. Vous m’excuserez d’avoir éteint les chandeliers mais la délicieuse ignorance de nos identités serait brisée. Sous-entendu : nous risquons de nous connaitre et de ne plus désirer faire la bête à deux dos ensuite. De fait, il faut admettre que si ils savaient qui était en face d’eux… pas sur qu’ils seraient de très bonne humeur et ca se finirait à l’épée au lieu du goupillon. Quoi ? Vous me trouvez trop cru et direct ? Non mais oh, vous vous croyiez ou ? A votre avis, Harnyll a quoi en tête ? Faire une partie de colin-maillard peut être ? La main du baron effleura le visage de la mercenaire, sur le nez, frôlant les lèvres, dessinant le contour du menton. Semblable à une petite bête exploratrice, sa main continua son trajet, glissant sur la gorge et caressant un court instant le tissu qui couvrait les seins de la belle avant de s’éloigner brusquement, comme échaudée par son audace. Ma main me dit que les courbes de votre visage et de votre corps sont parfaites, que vous êtes une ode vivante à la beauté. Prenant la main de sa compagne, le baron vint la poser contre son visage et demanda d’une voix légèrement amusée : Et vous, que vous dises vos doigts ? |
| | | Arnhild Níðhöggr
Humain
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| Sujet: Re: Je t'aime, moi non plus [Arnhild] Lun 30 Aoû 2010 - 7:54 | |
| La voix d'homme résonnant dans le noir confirma l'identité du soupirant. Cela mit fin à l'état d'alerte de la mercenaire, l'homme n'avait pas eu la force d'attendre et avait décidé de l'attendre dans les propres appartements de la Sauvageonne. Décidément il était porté sur l'audace, on ne s'introduisait pas comme cela dans la chambre d'une dame en son absence pour l'attendre. Elle aurait pensé qu'il aurait mené une visite nocturne alors qu'elle serait déjà couchée et endormie mais les choses allaient se conclure plus tôt que prévu. Une conclusion qui donnerait lieu à rebondissements plus tard mais restons dans le présent pour le moment.
L'absence de lumière trouva son coupable lorsque la baron avoua qu'il avait éteints les chandeliers, ceci afin de préserver l'anonymat qui accompagnait le thème de la soirée. Cela ne dérangea aucunement la jeune femme, ce petit jeu l'amusait même, ils allaient restés inconnus l'un pour l'autre jusqu'au lendemain. Et, au vu de la situation et de ce qui allait suivre, cela devenait même plus excitant à faire, l'absence de vue stimulant les autres sens. Bon la pénombre n'était pas totale et on pouvait deviner les corps et leurs formes, surtout qu'ils étaient à peine à quelques dizaines de centimètre l'un de l'autre et que la lumière du soir filtrait au travers des rideaux, mais seule l'absence de visage comptait pour continuer ce jeu.
La pénombre ne me dérange aucunement messire. Et de la lumière détruirait effectivement certains mystères.
Elle ne dit plus rien lorsqu'elle sentie la main de l'inconnu se poser sur sa joue et commençait à explorer doucement son visage. Les doigts de son compagnon glissèrent sur ses traits, ses lèvres, son menton, il découvrait de manière tactile ce qui se dissimulait auparavant sous le masque. Les sensations de Arnhild se firent plus électriques lorsqu'il osa explorer le tissu qui recouvrait l'un de ses seins. Mais il recula quelques secondes plus tard, comme s'il ne comptait pas aller plus loin. Elle aurait préférée qu'il s'attarda encore un peu plus ou qu'il s'enhardisse un peu au lieu de se contenter d'un toucher tactile fin et légèrement appuyé. Mais il avait décidé de jouer à un autre jeu : celui de la découverte de l'autre par le toucher. Visiblement une autre forme de romance devait avoir lieu avant de passer à autre chose.
Il souhaitait qu'elle fasse de même, découvrir de ses doigts le visage qui était dissimulé sous le masque auparavant. La main de la Nisétienne se posa sur sur la joue du Baron, commençant aussitôt une exploration par le biais de caresses. Mais, la jeune femme avait décidé de faire ca de manière plus proche et appuyée, c'est pourquoi ce furent les deux mains de la mercenaire qui se lancèrent dans cette exploration douce et sensuelle. Les traits de Harnyll étaient assez fins et prononcés mais les mains exploratrices quittèrent rapidement le visage pour mieux se concentrer sur les épaules, et surtout sur le torse qu'elle devinait au travers des vêtements. Elle s'arrêta là, laissant ses mains plaquées contre le corps de Harnyll, il souhaitait avoir sa réponse et elle la lui donna.
Mes mains me décrivent un corps langui mais agréable. Des traits fins qui n'attendent que de se rapprocher des miens. Et un coeur qui bat de désir ce soir et qui fait écho au mien, messire. |
| | | Harnyll de Hetalia
Humain
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| Sujet: Re: Je t'aime, moi non plus [Arnhild] Mar 31 Aoû 2010 - 12:50 | |
| Hmm, mais cette délicieuse inconnue est aussi gourmande que le baron dites moi. Les mains sont baladeuses, et profitent de la finesse de la tunique prévue pour une salle bondée et surchauffée un soir d’été. Comment va-t-il réagir notre baron préféré ? Pardon ? Vous dites…. ? Qu’il la déshabille et la prenne sauvagement ? Oui mais minute, oh, comme vous y allez ! Vous voulez ôter tout le romantisme à la scène, c’est ca ? Le plus beau vêtement d’une femme est celui que son amant s’apprête à lui enlever. Les militaires comme les amants vous le diront : le plaisir est dans la conquête. Que ce soit de pilonner un bastion à portée duquel vous venez de placer votre artillerie dans un cas, de caresser et de baiser les parcelles de peau que vous venez de dénuder dans l’autre. Alors patience j’ai dit ! Bon, donc on parlait de la réaction d’Harnyll là. Il avait bien le gourdin, le colosse était réveillé, la poutre apparente, la torpille armée. Bref Arnhild lui avait mis le service trois pièces à bonne température et le bigoudi chauffant n’attendait plus que de se faire tirer la sève à la canadienne (du sirop d’érable quoi…). Mais de la délicatesse et de la tendresse voyons ! La sulfateuse à moustaches peut bien patienter encore quelques posts j’espère ? Non ? Ben c’est le même prix, c’est moi qui rédige de toute façon ! Croisant ses bras autour de la taille fine de la mercenaire, le baron l’attira contre lui. Leur souffles se mêlèrent tandis que leurs visages s’approchaient l’un de l’autre, pareils à deux armées venant au contact sur un champ de bataille. Lentement, leurs lèvres se joignirent…
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| | | Arnhild Níðhöggr
Humain
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| Sujet: Re: Je t'aime, moi non plus [Arnhild] Mar 31 Aoû 2010 - 16:17 | |
| Arnhild sentait sur la paume de ses mains le torse du baron qui se soulevait de plus en plus fort, signe qu'il était de plus en plus impatient. Elle même l'était mais elle préféra jouer encore avec les impressions du baron, glissant ses doigts sur la fine couche de vêtements qui la séparait de la peau du Baron et appuyant ses gestes par moment. Elle le sentait frémir sous ses gestes et il ne fallut pas longtemps après ses paroles pour que son cavalier masqué ne la prenne par les hanches pour l'attirer à lui. les choses sérieuses allaient commencer et ce n'était pas pour lui déplaire. Collée à lui, elle sentait une douce chaleur s'échapper du corps du baron et le contact de son bassin sur celui de son amant lui fit comprendre qu'il était vraiment à bout. Mais ce dernier voulait y aller en douceur malgré son excitation et cela lui plut, après tout ils n'avaient pas terminés de se découvrir avant de passer à la vitesse supérieure.
Doucement collée contre le corps de son inconnu, la sauvageonne l'enlaça de ses bras, lui offrant le contact de ses formes alors que le désir continuait à monter entre eux. Dans un souffle entremêlé, les lèvres des deux amants d'un soir s'unirent dans un doux baiser qui lança aussitôt les hostilités. De douce, leur étreinte se fit plus passionnée et les caresses reprirent, plus fortes et amples cette fois. Pour Arnhild c'était un délice après ce petit jeu de séduction et elle posa ses mains contre le corps du baron, explorant les zones qu'elle n'avait pas découverte quelques secondes auparavant. Cherchant pour un contact de peau, elle trouva son bonheur au travers d'une ouverture sur la tunique de son amant, la poussant à s'abandonner un peu plus aux caresses tandis que l'une des bretelles de sa robe tombait le long de son bras pour offrir à son amant une parcelle de peau et une partie de sa poitrine qu'il attaqua aussitôt de ses gestes audacieux. Les respirations se firent encore plus lourdes mais ils n'en étaient encore qu'au début, autant ne pas sauter les étapes, ils avaient toute la nuit devant eux. |
| | | Harnyll de Hetalia
Humain
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| Sujet: Re: Je t'aime, moi non plus [Arnhild] Mer 1 Sep 2010 - 7:43 | |
| Le délicieux ballet des doigts qui se caressent… les lèvres qui se cherchent… les respirations qui s’accélèrent… un bouton de la tunique du baron qui s’ouvrait, une bretelle de la robe de la sauvageonne qui glissait lentement, dénudant une épaule et un sein… l’obscurité complice qui leur permettait à tous deux d’être vraiment eux-mêmes, de se livrer sans retenue le temps d’une nuit… la douce chaleur du corps satiné de la mercenaire… Oui, Harnyll pouvait de nouveau confirmer que sa compagne d’un soir n’avait rien à voir avec sa femme. Plus audacieuse, plus sensuelle, plus… sauvage. Rien à voir vraiment, on pouvait se damner pour passer une nuit dans les bras d’une telle déesse. Il n’est pas impossible d’ailleurs que le baron d’Ysari aurait considéré comme une damnation de tomber en extase devant celle qui avait la cause indirecte de son humiliation à Diantra. Mais ni l’un ni l’autre ne pouvait le moins du monde se douter de la vérité. Ni l’un ni l’autre ne pouvait comprendre à quel point la situation aurait été savoureuse pour un observateur extérieur. La belle continuait à défaire les boutons de la tunique du baron, petites citadelles qui se faisaient un plaisir de tomber les unes après les autres dans les mains de la conquérante, tandis que le baron jouait du bout du doigt avec la deuxième bretelle qui retenait encore la robe de l’amazone. Il savourait pleinement l’instant, car aucune femme n’est plus belle qu’à l’instant où son amant la dévêt. L’amour dans le noir. La chiche lueur dispensée par la clarté de la lune filtrant sous les rideaux ne permettait pas de distinguer plus que des ombres, des formes. Mais cela ne faisait qu’exacerber les autres sens des deux amants. Chaque petite caresse se retrouvait démultipliée, chaque petit murmure ou halètement emplissait l’espace, la douce fragrance des parfums et de l’excitation en devenait entêtante. La deuxième bretelle retenant la robe de l’amazone glissa à son tour…
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| | | Arnhild Níðhöggr
Humain
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| Sujet: Re: Je t'aime, moi non plus [Arnhild] Mer 1 Sep 2010 - 16:22 | |
| Alors les choses évoluaient entre les deux amants, Arnhild continuait de conquérir l'esprit du Baron qui ne se privait pas de s'abandonner sous ses gestes. Les derniers boutons de la tunique cédèrent sous les assauts des mains de la belle, libérant le passage aux gestes de la Sauvageonne qui ne tarda pas à faire glisser le vêtement sur la sol. Durant ce temps, les caresses continuait et elle frémissait en sentant dans le noir le contact sur sa peau des caresses de son amant. La pénombre avait de quoi démultiplier les sens et cela lui plaisait, en étaient témoins les gestes plus affirmés et ses soupirs plus lourds. Leurs lèvres s'ouvraient et bougeaient au rythme de leur désir, se mordillant au passage mais incapables de refouler leurs envies qui étaient trahies par leur respiration.
Il était rare qu'elle tomba dans le jeu amoureux alors que cela ne figurait pas parmi ses objectifs à la base. Elle n'avait pas prévue de ramener un homme dans sa chambre ce soir malgré le fait que sa robe provocante avait le don d'attirer les désirs du sexe opposé. Mais bon, elle n'allait pas s'en plaindre et sentir la peau du torse de son amant mystérieux sous ses mains lui firent dire qu'elle y gouterait bien jusqu'au bout. Le désir s'était allumé en elle et autant ne pas se soucier des conséquences, cela n'aurait pas d'impact sur ses objectifs, du moins le croyait-elle. Et pourtant chacun d'entre eux était en train de réaliser ce qui était sûrement la plus grosse erreur de leur vie, coucher sans le savoir entre ennemis.
Mais laissons les visions ironiques d'un improbable voyeur extérieur et revenons aux deux insouciants qui ne pouvaient plus se refuser l'un à l'autre dans les ténèbres de cette chambre. En réponse aux caresses audacieuses et passionnées de son amante, les gestes du baron y répondirent et la belle sauvageonne sentie glisser sur son épaule encore vêtue la seconde bretelle de sa robe. Sous le poids du tissu le haut de la robe se baissa, dévoilant en totalité l'agréable silhouette de sa poitrine gorgée d'excitation au regard du Baron. Mais les bretelles n'étaient pas les seules à maintenir en place la robe provocante de la Nisétienne, conçue pour épouser les formes de son corps. La chute de la robe se stoppa au niveau du bassin, ce qui offrait néanmoins à Harnyll une vision imparable du corps dénudé de son amante. Se sentir dans cet état et deviner le ressentir de son amant fit sourire Arnhild mais elle ne comptait pas en terminer là. Emprisonnant les mains du baron dans les siennes, elle les fit se poser le long de ses hanches et les guida pour les faire se baisser dans un lent mouvement. Les mains de Harnyll glissèrent le long des hanches et se prirent au passage dans la robe qui stagnait sur le bassin de la belle. Le maintien du bassin sur la robe céda alors et le vêtement glissa le long des jambes qui finalement chuter au sol, dévoilant au Baron l'intégralité du corps de son amante dans la lumière tamisée du soir.
Mais la Nisétienne ne laissa pas au Baron l'occasion de trop se rincer l'oeil sur le corps nu de son amante. Elle se rapprocha aussitôt du torse de son amant, collant ses formes exquises contre lui et lui promettant monts et merveilles par des mouvements sensuels et excitants, alors que leurs lèvres s'unissaient à nouveau dans un baiser passionné. Elle pouvait sentir contre son ventre le pantalon du baron qui était depuis longtemps devenu trop petit pour contenir son désir. Un dernier geste expert fit sauter le dernier fort qui les séparaient du dernier acte. Derrière eux s'ouvrait la porte de la chambre, comme une invitation silencieuse à continuer la nuit ailleurs. |
| | | Harnyll de Hetalia
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| Sujet: Re: Je t'aime, moi non plus [Arnhild] Jeu 2 Sep 2010 - 7:31 | |
| Le bouton de son pantalon sauta, laissa glisser au sol le dernier vêtement qui couvrait le baron. Le fauve était libéré ! Enfin nus, enfin offerts à la convoitise de l’autre, les deux amants restèrent un court instant figés, la main d’Harnyll caressant un sein de sa partenaire et la main d’Arnhild sur… sur… sur le « colosse de Rhodes » dirons nous. Après tout, c’est bien connu, les suderons sont fortement membrés ! Prenant son amante d’un soir dans ses bras, Harnyll la porta jusqu’au lit qui les appelait, l’y allongea et… Et… Et ? Et beh ? « Pourquoi tu ne continues pas ? » me hurlent aux oreilles mes lecteurs vicelards qui se réjouissaient déjà en attendant la suite. Ben non… désolé de vous décevoir… il est certains moments où le narrateur se doit de laisser son personnage continuer seul le combat. Ainsi donc, nous jetterons un voile pudique sur les événements de la nuit, qui sortirons toutefois en DVD et Blu-Ray dans la mythique collections des Hots d’or de Mira, contenu interdit aux moins de 18 ans pour éviter les poursuites judiciaires. Ainsi donc, laissons Harnyll et Arnhild jouir l’un de l’autre sans que la présence de mon œil indiscret, et portons nous directement au lendemain matin. Le soleil levant vint percer sous les lourds rideaux orientés plein est, éclairant quelque peu la scène. Désormais, il devenait possible de reconnaître les traits d’une personne, ce qui allait donner du piquant à la suite. Fini les masques, finie l’obscurité complice qui donnait tout son charme à cette relation. L’heure d’assumer ses choix et de se rendre compte de l’ironie de la situation avait sonnée. Le destin, Arcamenel ou tout autre plaisantin non humain qui suivait cette histoire se frottait déjà les mains en ricanant. Mais pour le moment, les deux amants, tendrement enlacés dans les bras l’un de l’autre, dormaient paisiblement, épuisés par leur délicieuse nuit de débauche. Un petit frémissement parcouru le corps de la mercenaire, signe qu’Arnhild commençait à se réveiller. Mais le baron, lui, dormait encore d’un profond sommeil.
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| | | Arnhild Níðhöggr
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| Sujet: Re: Je t'aime, moi non plus [Arnhild] Jeu 2 Sep 2010 - 19:38 | |
| Il ne fallut pas longtemps pour que les deux amants rejoignirent l'endroit qui n'attendait qu'eux. Le voile de la nuit tomba sur eux alors qu'ils débutaient leur union mais dont elle ne pourra pas être relatée dans ces lignes. Au milieux des draps et dans la douceur de la nuit les deux meilleurs ennemis s'offrirent l'un à l'autre durant un long moment, rendant la scène extrêmement croustillante à imaginer. Mais les événements de la nuit se terminèrent avec l'arrivée tranquille du soleil, annonçant une journée qui allait être rebondissante. Les rayons de l'astre du jour filtrèrent au travers des rideaux, éclairant doucement les deux amants de la nuit à peine recouverts par les draps froissés et totalement nus dans les bras dans de l'autre. Arnhild était allongée contre le corps du baron, sa tête reposant sur son torse et son corps recouvrant celui de Harnyll à moitié. Pour le moment l'atmosphère était paisible et chacun dormait d'un doux sommeil qui faisait suite aux délices qu'ils avaient partagés durant la nuit.
Ce fut la belle Sauvageonne qui commença à se réveiller en premier, sentant la chaleur des rayons du soleil sur sa peau. A vrai dire elle n'avait pas vraiment envie de se lever et se mit à sourire alors qu'elle émergeait doucement de son sommeil. La nuit avait été très bonne pour elle et elle ne le regrettait aucunement, du moins pas encore. Sa tête reposait contre le torse de Harnyll, elle ne voyait donc pas encore le visage de celui qui avait été son amant d'un soir. Mais le contact de son corps nu contre le sien la mettait d très bonne humeur et il ne fallut pas longtemps pour que sa main ne caressa à nouveau doucement le torse du baron, comme si elle souhaitait revivre encore un peu les événements de la nuit. Mais le jour s'&levait déjà complétement dans le ciel et il n'allait pas falloir s'éterniser sinon son amant aurait toutes les chances de s faire surprendre lorsqu'il quitterait sa chambre. Après tout il était peut être marié et il serait préjudiciable pour lui de rencontrer soit son épouse ou sa fiancée dans l'aile réservée aux Dames alors qu'il était supposé se trouver ailleurs en ce moment même. La Nisétienne laissa encore sa main flâner sur le corps du baron avant de se décider à se redresser les yeux mis-clos, souhaitant gratifier son amant d'un dernier baiser alors qu'il était encore endormi.
Les lèvres de Arnhild ne mirent pas longtemps à rejoindre celles de Harnyll, faisant émerger à son tour ce dernier de son sommeil. Ce ne fut qu'après qu'elle se redressa au dessus du corps du baron pour observer son réveil.
Ah ..
Le temps se figea soudainement alors que Arnhild observait le visage de l'endormi. Stoppée dans son geste on aurait dis qu'elle venait de se prendre un violent coup dans l'estomac. Ce visage .. non c'était .. CE N'ETAIT PAS POSSIBLE !! Poussant un cri d'effroi, le regard estomaqué, elle se rejeta en arrière sans réfléchir pour s'éloigner le plus vite possible de Harnyll qui lui aussi venait de découvrir comme première image à son réveil le vrai visage de son amante de la nuit. Elle tomba à la renverse sur le lit, cherchant à s'éloigner à reculons, prise d'effroi et de surprise. La vue de son corps nu jaillissant des draps et dans une position qui permettait à l'autre d'avoir une vue imprenable sur ses atouts féminins aurait pu émerveiller quelqu'un mais, sur le coup, aucun des deux ne réagit sur ce détail, semblant ne pas en croire leurs yeux.
Les yeux écarquillés, la mercenaire ne quittait pas Harnyll des yeux, ne parvenant pas à comprendre. Mais, le temps la rattrapa et elle prit soudainement conscience de ce qu'elle avait fait. Sa main se posa par réflexe sur son ventre. Oh elle avait .. et avec .. L'étonnement laissa place à l'horreur dans le regard de Arnhild, un immense contre-coup s'installant désormais en elle. Son regard se reporta sur Harnyll, craintive de sa réaction lorsque la surprise aura terminée son effet sur le baron. Mais non, elle cherchait toujours à se convaincre que tout ceci n'avait pas eu lieu ... et pourtant c'était arrivé. |
| | | Harnyll de Hetalia
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| Sujet: Re: Je t'aime, moi non plus [Arnhild] Ven 3 Sep 2010 - 7:31 | |
| Être réveillé par les doux baisers d’une amante est une façon agréable de commencer la journée. Tout du moins Harnyll l’aurait juré la veille encore, mais après ce jour il veillera à toujours mettre un bémol à une telle affirmation. Doucement donc, le baron d’Ysari ouvrit les yeux, point trop rapidement pour permettre à son amante de continuer ses tendres baisers. Serait-elle partante pour un nouveau round ? L’idée de remettre le couvert ne déplaisait pas à Harnyll, bien au contraire. La lumière du matin lui permit enfin de distinguer les traits de celle qui s’était révélée une amante plus délicieuse que tout ce qu’il aurait pu imaginer. Bonjour chér…. par les couilles d’Arcam ! Et vlan ! Ca c’est du choc, et l’incrédulité se lisait sur les traits de nos deux héros. Non, non. Pas… pas elle ! Je n’ai pas… elle ? Mais pourtant… impossible… que fait-elle à Ysari ? Les pensées du baron se remirent à leurs places plus rapidement que celle de sa compagne, vraisemblablement car l’horreur que ressentait Arnhild était plus forte que celle ressentit par son amant d’une nuit. En effet, pour Harnyll, la mercenaire avait du jouer un rôle trouble lors du tournoi de Diantra, mais il ignorait qu’elle était le fameux chevalier d’Adamantine, Lucrèce ne lui ayant jamais révélé ce lourd secret. Seule la belle connaissait vraiment le dessous des cartes… Se levant précipitamment, le baron s’habilla en hâte, mettant d’ailleurs son froc à l’envers et boutonnant de travers sa chemise. Je... je crois que nous serons d’accord pour ne plus jamais évoquer cette nuit. Il ne s’est rien passé entre nous… c’était deux inconnus… oui… deux inconnus. Sans attendre de réponse, réponse qu’il ne désirait d’ailleurs pas connaître, le baron s’apprêta à sortir des appartements d’Arnhild. Un sourire triste aux lèvres, la main déjà sur la poignée, Harnyll se retourna pour contempler une dernière fois le corps nu de la belle sauvageonne. Un lueur de regret passa dans son regard… dommage les tours que vous joue le destin parfois. Oh, à propos… vos talents ne sont pas que militaires… vous êtes très douées au lit aussi. La porte se referma rapidement sur le baron avant que la mercenaire n’ait pu réagir.
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