Cela m'apprendra à ne pas rentrer tôt... [Mono - RP - NON LIBRE]

PNJ ~ Anàrion
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Cela faisait maintenant quelques temps qu'Eléonor ne parlait plus à Azrayen, elle l'avait trop chamboulé et elle le regrettait à présent. Elle regrettait si bien qu'elle se demandait si elle allait rentrer aujourd'hui. L'humaine devait aller au marché, elle partit le plutôt possible et allait surement revenir tard. Cela allait peut-être enrager son maître mais elle avait besoin de réfléchir à tous cela.

C'est donc avec un air déprimé qu'elle partit en direction de la ville. D'un pas lent, la tête baissée, on aurait dit une gamine qui venait de perdre son ourson en peluche, c'était pêne à voir. Arrivée au marché, Eléonor commençait ses courses lorsque quelqu'un la bouscula assez violemment.

"Mais vous savez pas faire attention non ! "

S'exclama-t-elle en se retournant vers celui ou celle qui l'avait bousculé.

M'élançant à toute vitesse, je voulais fuir le marchand qui me poursuivait. Pourquoi me poursuivait-il? Je ne lui ai tout simplement pas donné le montant exacte de ce que je lui devais. C'est ainsi que je bouscula une jeune femme. Nul en était mon intention de lui faire autant mal, je n'ai juste pas regardé au bon endroit. Celle-ci s'exclama, ce qui était toute à fait normale au début... Je ne pouvait donc m'empêcher de me retourner, de la regarder et de lui dire.

"Veillez m'excusez gente Dame, je ne vous avait point vu. "

Avant de filer autre part.

Il était vraiment borné ce type! Forte heureusement, il s'était tout de même excusez! Tout d'un coup Eléonor se rendit compte d'une chose... Sa bourse! Sa bourse d'argent, enfin l'argent de son maître! Il lui avait surement prise lorsqu'il l'avait bousculé! C'est pas vrai... Elle va se faire tuer. Il faut le rattraper! C'est ainsi, la peur au ventre qu'elle commença à courir, essayant de voir par où il était partit.

"Non... non... "

Des larmes commencèrent à couler... Pourquoi cela devait arriver à elle pourquoi? Si elle rentrait, elle serait sûrement punie... et pas qu'un peu. Si elle ne rentrait pas, le maître allait pensé que c'était elle qui avait utilisé tout l'argent et il la tuerait surement. Il fallait qu'elle le retrouve.

Je ricanais dans mon coin,j'avais réussit mon coup, non seulement j'avais à mangé pour deux fois rien et en plus de cela j'avais une bourse assez bien remplie. Il fallait maintenant que j'aille dépenser tout cela et je savais où je pouvais aller... Une rue plus loin, on pouvait voir plusieurs famille qui n'avait quasiment rien à manger. Je fis donc bonne usage de ce que j'avais acheté à très bas prix et tout le monde se régala, ce qui m'enchanta énormément.

Cela faisait maintenant quelques heures qu'Eléonor cherchait après cet homme. Comment pourrait-elle le retrouver dans cette ville? Non elle ne pourrait retourner à la grotte sans cette bourse... il était surement trop tard, il avait surement déjà tous dépenser, mais elle voulait quand même y croire. C'est par hasard, dans une ruelle qu'elle ne connaissait pas qu'elle le retrouva. Elle pourrait le reconnaitre entre mille. C'est à une assez grande vitesse qu'elle s'élança vers lui, la rage sur le visage, elle était si contente de le revoir qu'elle s'arrêta net devant lui, ne sachant n'y hurler n'y même parler.

Je m'amusais bien jusqu'à ce qu'on commence à esclaffer, je me demandais pourquoi, et je me retourna enfin, il y avait cette fille, la fille de tout à l'heure planté là devant moi, son regard dans le mien. Un blanc se fit en moi puis je revins à mes esprits.

"Veillez m'excusez pour votre bourse, c'était malsain de ma part, j'en suis contient, tenez la voici. "

Je lui rendit sa bourse, heureusement je n'avais encore rien dépensé, son regard m'avait bien fait comprendre qu'elle était dans un embarras pas possible sans elle.

Il lui rendit sa bourse comme ça... comme si en réalité il ne l'avait pas volé, mais qui étais-ce? Qui pouvait avoir un esprit aussi malsain et en même temps être aussi généreux? Eléonor ne comprenait vraiment pas, mais elle ne refusait pas le retour de sa bourse qui forte heureusement, n'avait pas été entamée.

" Merci à vous "

Dit-elle en s'en allant d'un pas pressée vers la grotte.

PNJ ~ Anàrion
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Voilà, elle avait récupérer ce qu'elle voulait, maintenant, elle devait absolument terminé ces courses et puis rentrer en vitesse. Il fallait qu'elle se dépêche pour ne pas arrivé en retard au marché. Malheureusement c'était le cas, tout le monde avait déjà remballé, elle ne pouvait donc plus rien acheté. Qu'allait bien pouvoir dire son maître? Allait il croire son histoire? Comment pouvait il le croire? Un homme qui vous vole et puis qui vous rend votre argent comme ça en s'excusant... Non cela ne tiendrait pas debout, pourtant c'est ce qui venait de se passer.

Je ne sais pas ce qui m'a prit en rendant cette bourse, elle aurait pu nous nourrir au moins pendant un mois, alors pourquoi l'avoir rendue? Son regard, son regard peut-être? Son regard, surement ça, je n'avais jamais vu d'aussi beaux yeux de toute ma vie, et j'avais fais du mal à cette jeune femme, je m'en voulais, je m'en voulais... Il fallait que je la revois, que je lui explique, correctement, que j'invente une excuse, je ne voulais pas paraitre pour un voler, pas devant d'aussi beaux yeux en tout cas. Je fila donc la retrouver, je la voyait courir, elle voulait surement retourner au marché, malheureusement c'était trop tard.

Je m'avançai vers elle, d'un pas décidé et m'arrêta net à plus d'un mètre cette fois-ci.

" Je tiens à m'excusez une fois de plus, à cause de moi vous n'avez pas pu faire vos emplettes. "

Voilà, j'étais là devant elle, je venais de remarquer à quel point elle avait un beau visage.

Mais qu'est ce qu'il faisait encore là lui? pourquoi tenait il tant à s'excuser des milliers de fois? Me harcelait-il? Je n'en savait strictement rien... Il fallait qu'il s'en aille maintenant, Si Azrayen voyait un autre homme lui parler il serait sûrement mort, et vu l'heure qu'il est, il était surement déjà à sa recherche, enfin c'est ce qu'Eléonor espérait d'un côté.

" Ne vous excusez plus, vous me l'avez rendu, c'est le principale, maintenant laissez moi tranquille "

Se retournant un peu Eléonor ne s'attendait pas à ce qui allait suivre.

Je comprends tout à fait qu'elle soit aussi désagréable, mais cela lui allait assez bien. La laissez tranquille ? Se serrait une solution, mais je ne voulais pas la voir partir maintenant.

" M'accorderez vous encore une heure de votre temps que je puisse vous offrir de quoi vous sustenter? "

Oui il fallait que je le lui demande, je ne voulais vraiment pas qu'elle parte.

Une proposition? un proposition pour aller manger quelque chose? Il est vrai qu'il ne savait pas qu'elle était attendu quelque part, et attendue par un maître en plus, mais pourtant Eléonor avait envie d'accepter.

" Une heure... pas plus. "

Dit elle pour finir.

PNJ ~ Anàrion
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Bien qu'elle devait rentrer au plus vite, Eléonor hésitait vraiment, elle n'avait aucune course et était partie depuis plusieurs heures déjà, certes on était qu'en fin d'après midi, mais elle savait que son maître serait fou de rage, alors pourquoi rentrer? Pourquoi devrait elle se risquer à subir tout ce qu'il a déjà fait subir? Pourtant, au fond d'elle même, son maître lui manquait, son odeur, sa façon de marcher, sa voix, tout ça lui manquait, mais d'un autre côté cette homme l'intriguait, c'était la première fois qu'un homme, disons plutôt charment s'intéressait à elle. Allait il encore l'arnaquer? Était-il en réalité dangereux? Elle n'en savait rien, mais elle voulait tenter le coup. Eléonor marcha donc tranquillement à ses côtés jusqu'à une petite auberge pas encore fréquenté, elle le sera d'ici peu, lorsque le soleil sera couché, d'ici là elle sera déjà partie depuis bien longtemps.

Je ne savais pas ce qui m'avais poussé à l'invité, peut-être pour me faire pardonner complètement, au fond je ne pense pas être quelqu'un de méchant, et le fait qu'elle aie accepté de boire un verre montre qu'elle ne se méfie plus de moi. Faut que je lui montre que je n'ai pas un si mauvais fond. On marchait l'un à côté de l'autre à une distance respectable lorsque quelqu'un sorti de l'ombre et fonça sur la jeune demoiselle. Par un geste simple et rapide je l'envoya balader trois mètres plus loin et il n'encourra mais ce fut déjà trop tard, je voyais la jeune femme, par terre, déjà en train de chercher après quelque chose qu'elle n'avais plus.

"Non... mon collier! "

L'homme était déjà loin, c'était peine perdue pour le retrouver, j'aidai donc la jeune femme à se relever, et je lui présenta mes plus plates excuses. Cela se voyait qu'elle tenait à ce collier et cela me désolait de ne pas avoir pu empêcher se brigand de le lui voler. J'allais donc essayé de me rattraper.

On arriva enfin à l'auberge, j'avais pas une bonne mine, ce délinquant venait de lui voler son bien le plus précieux comment pouvait-elle donc passez une bonne soirée? Ils entrèrent, et la si seulement Eléonor avait su, elle ne serait jamais entrée...

Azrayen lisait tranquillement dans la bibliothèque de son repère.

Enfin tranquillement. Façon de parler. Il ne se souciait en réalité pas une seule seconde de l'ouvrage qu'il parcourait. Pas plus qu'il ne se souciait de quoi que se soit qui ne se rapporte pas à Eléonor. L'absence de son esclave l'inquiétait au plus haut point. Qu'est-ce qui avais bien pu lui arriver? Elle n'était pas du genre à partir comme cela pour ne pas revenir. Si cela avait été le cas, elle ne serait jamais restée au service du demi-drow.

Soudain, n'y tenant plus, il bondit sur ses pieds et fila vers l'armoire où il rangeait son équipement. Abandonnant rapidement sa très longue chemise sombre qu'il laissa choir au sol sans plus s'en préoccuper, il s'empara de son armure de cuir.

Il était arrivé quelque chose à Eléonor. Il ne voyait pas d'autres possibilités. Elle n'était pas du genre à disparaître ainsi dans prévenir.

D'un pas rapide, il atteignit le dessus de sa cheminée où était accrochée son cimeterre dont il s'empara rapidement.

Presque en courant, le demi-drow quitta son repère pour filler à Méca dans un état dans lequel personne ne l'aurait reconnu. Qu'avait donc encore put inventer Eléonor?

* * *

Se fut par un total hasard que le demi drow retrouva la trace de son esclave. Il tomba simplement sur un type qui était en train de tenter de fourguer un collier qu'il put reconnaître au premier coup d'oeil. Celui de son esclave.

Prenant amicalement le type par l'épaule, Azrayen fit comme s'ils se connaissaient depuis longtemps et qu'il avait un petit coup dans le nez.

« Allez viens Dack. Viens, on vas boire un coup... mais viens allez. Roooh. Bon d'accord, c'est moi qui invite. »

Le type oublia le revendeur pour se concentrer sur Azrayen. Il ne s'appelait pas Dack et n'aimait pas les demi drow. Mais on ne refuse pas un vers gratuit que vous offre une bonne pomme.

Intérieurement, Azrayen avait à nouveau dressé ses défenses. Pas pour se protéger de se que ce minable pourrait lui faire. Mais pour se protéger de se qu'il s'apprêtait lui même à faire.

* * *

Pendant un temps, les cris étouffé par un bâillon qu'avait poussé le voleur avaient résonné dans une ruelle sordide de Méca.

Il n'y avait plus à présent qu'un silence lourd et pesant.

Azrayen essuya méthodiquement son long poignard à lame courbe tâché de sang avant de se passer un peu d'eau sur le visage.

Le voleur avait eu tord.

Il avait refusé de lui révéler comment il était entré en possession du collier. Il avait tenté de se battre, tenté de tuer le demi-drow.

Maintenant, son corps brisé par la torture et presque méconnaissable gisait dans la boue.

N'y prêtant plus la moindre attention, Azrayen filla vers l'auberge où la crapule lui avait dit qu'Eléonor était entrée. Il n'avait pas de doute sur son emplacement. Il y a des limites à se qu'une personne peu supporter. Passez cette limite et elle vous dira tout se que vous voulez savoir.

Le mercenaire piqua un sprint, le collier d'Eléonor autour de son propre cou.

PNJ ~ Anàrion
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Enfin dans un coin chaud... il y avait un feu de bois qui réchauffait toute la pièce, ce qu'appréciait Eléonor. Une petite moue pendait toujours à ses lèvres. Celle-ci ne s'en ira pas avant longtemps. S'installant tous deux à une table plutôt qu'au bar, le jeune homme lui demanda ce qu'elle voulait boire, il n'y avait pas grand chose en faite... de l'eau ou de la bière. Eléonor ne savait pas ce que c'était de la bière, mais elle opta donc pour une eau, car ça elle savait ce que c'était. Bizarrement, celui qui l'avait invité prenait également un verre d'eau. Elle ne savait pas pourquoi, mais Eléonor trouvait ça bizarre. Peut-être parce que tous les autres hommes présent avait prit de la bière sauf lui. Bref, il fallait entamer une conversation car cela m'était Eléonor horriblement mal à l'aise. Elle commença donc à lui parler, pour une fois c'est elle qui ouvrit la bouche, son maître avait vraiment eu un effet bénéfique sur elle.

" Comment vous appelez vous? Si cela n'est point trop indiscret. "

Dit-elle en essayant un langage plutôt sérieux pour lui montrer qu'elle était une fille comme les autres et non une esclave.

On entra dans l'auberge, et comme je l'avais soupçonne, il était déjà bien remplit d'ivrognes, était-ce réellement une bonne idée d'emmener cette femme sublime dan un tel endroit? Je commence à douter bizarrement, mais il fallait que je passe encore un peu de temps avec elle, j'appréciais son visage, j'adorai le regarder, et j'aimerais le regarder encore un instant avant qu'elle ne s'en aille. Je choisi une table plutôt éloignée des autres, pour ne pas être trop dérangé par le bruit des autres soulard. On commande tous deux une eau, je ne voulais absolument pas ressembler à ces gens là, je commanda donc la même chose qu'elle ce qui l'étonna un peu et ce qui me fit sourire.

Elle me posa tous d'un coup une question, surement pour entamer une discutions ce qui était plutôt pas mal.

" Je me nomme Anàrionn puis-je savoir le vôtre, si vous me permettez de vous connaître d'avantage. "

Dis-je en lui adressant un léger sourire ce qui l'a mis assez mal à l'aise.

Il appelait donc Anàrion, très joli prénom déjà. Il demanda après le sien, oui elle devait s'en douter que lui aussi demanderait son nom. Devait-elle répondre? Devait elle mentir? Elle se sentait disons... bien avec lui, même si il lui avait volée sa bourse, il le lui avait tout de même rendu.

" Je m'appelle Eléonor. Vivez vous à Meca depuis longtemps? "

La discutions ne pouvait continuer, de drôles de personnes rentrèrent dans l'auberge, Anàrion se glaça immédiatement. L'argent qu'il voulait était en réalité pour cette " bande ". Mais vu qu'il le lui avait rendu, il avait donc pas donné son quota journalier. Ils s'approchèrent, et Anàrion se leva.

"Écoutez les gars, la journée n'est pas encore finie, je vous rapporterais le reste dans la soirée. "
" Tu te prend pour qui minus? On t'avais dit 5 heures, il est exactement 5h et une minute, OU EST MON BLÉ? "

L'homme assez imposant commençait à crier, ce qui mis Eléonor mal à l'aise directement. Il empoigna alors Anàrion ce qui fit immédiatement réagir Eléonor. Elle se leva et lui tendit sa bourse. Alors qu'Anàrion lui disait non, elle voulait éviter les problème. L'homme prit la bourse assez bien remplie et lâcha le demi elfe pour cette fois-ci se concentrer sur Eléonor.

"Alors ma mignonne? Tu me donne tout ton argent pour sauver ton petit copain... Que c'est mignon "

Le gros pleins de soupe s'approcha, et s'approcha, jusqu'à être tout prêt de l'esclave. Il lui caressa tout doucement le vissage et lui dit.

" Tu sais que tu es mignonne toi... BEREND ! UNE CHAMBRE ! TOUT DE SUITE ! "

Hurla-t-il à l'intention de l'aubergiste qui en deux trois mouvement sortit la clef de la chambre la plus isolé. En quelques minutes à peine elle s'y retrouva avec ce répugnant personnage. Ils avait également prit Anàrion, surement pour qu'il voit de ses propres yeux ce qu'il avait engendrer. La porte claqua et cela commença tout de suite... Le gros arracha ses vêtement et vit sa cicatrice.

"Une esclave ! "

Anàrion entendit cela, et était quasi sous le choc.

" Oui une esclave, et attendez que mon maître me retrouve ! "
" Ton maître? HAHA encore un érudit ne sachant pas utiliser un simple petit couteau, viens là ma belle, viens que je puisse m'amuser. "

Il l'a prit et la violenta un peu pour qu'elle comprenne qu'elle devait obéir. Elle cria, cria encore.

" Non! Lâchez moi ! Lâchez moi ! "

Même en se retenant un maximum des larmes commencèrent à couler.

" Voyez vous ça, des larmes... mais il ne faut pas voyons ! "
" Lâchez là ! C'est entre vous et moi, elle n'a rien à voir là dedans! " Cria Anàrion.
" Tuez le " Répondit le briguant.
" Non ! " protesta Eléonor.

Ils le ruèrent de coup, mais heureusement pas de coup de couteau, il s'effondra donc dans un coin de la pièce, mais Eléonor s'inquiétait quand même. Voilà que le méchant recommençait, il la prit par les cheveux et cette fois-ci arracha le reste de ses vêtements. Elle se retrouvait là, nue devant une dizaine d'yeux qui la regardait. Mais un seul la toucha, et celui-ci la toucha bien.

" Maître... " Soupira-t-elle en pensant à Azrayen.
" Tu m'appelle maître? C'est très gentille de ta part, tu va donc devoir obéir à mes ordres dorénavant. "
" C'est Azrayen mon maître, pas vous " et elle lui cracha au visage, sans se douter que son maître était quasi à sa portée.

Se fut un Azrayen furibond qui débarqua dans la gargote. Eléonor avait réussi. Elle l'avait énervé. Parfait. Tant pis pour elle. L'esclave en assumerait les conséquences. Silhouette sinistre, les cheveux blancs du demi drow gorgé d'eau lui collait au visage. Les longues mèches soudées pas la pluie étaient de véritables rigoles dans lesquels l'eau s'écoulait.

Le visage crispé, le sinistre personnage darda ses yeux bleus sur chacun des clients, cherchant cette pauvre idiote d'Eléonor. Qu'est-ce qu'elle allait encore avoir inventer celle là? Se déplaçant rapidement entre les tables, il fonça droit sur l'aubergiste qui, connaissant la sinistre réputation d'un bâtard drow aux yeux bleu résident à Méca sembla soudain moins sur de lui.

Azrayen se planta devant lui et commença à lui parler comme s'il était un ahurit.

« Fille, humaine, la vingtaine, un peu plus petite que moi, robe rapiécée, cheveux châtains joli visage, yeux vert. Vous l'avez vu? »

L'aubergiste haussa les épaules.

« La description est vague. Il y a beaucoup de gens qui viennent à Méca et dans mon établissement. Alors les filles qui jouent les étoiles de mer moi, tant qu'elles payent leur chambre, je n'en ai rien à faire. »

Azrayen continua à fixer l'homme. Il cachait quelque chose. Après être plus que largement passé maître dans ''l'art des interrogatoires'', le demi drow savait reconnaître quant on lui mentait ou qu'on lui dissimulait quelque chose. Et là, le détecteur anti-gros menteur du demi commençait tout doucement à émettre un léger ''bip''.

« On m'a dit qu'elle était ici. »

« Pfeuh. Et moi je suis Trystan de Diantra. Si vous croyez tout se qu'on vous dit, vous êtes pas sortit de l'auberge. »

De l'humour.

''bip'' ''bip'' ''bip''

« Vous ne vous rappelez pas du tout de quelqu'un qui corresponde à la description? »

« Vous me faite perdre mon temps. »

*Il tente de se débarasser de moi. Cet homme est nerveux*

''bip'' ''bip'' ''bip'' ''bip'' ''bip'' ''bip''

« Vraiment rien? »

« Ecoutez. Votre copide, j'en ai rien à fiche. Qu'elle aille au diable avec l'autre espèce de saleté de demi elfe. Elle a que se qu'elle mérite. »

Le regard d'Azrayen s'étrécit.

''BIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIP''

« Je n'ai jamais parlé d'un demi elfe. »

L'aubergiste pâlit et Azrayen sortit l'un de ses poignards dont il commença à tâter le tranchant.

« Soit vous me dite tout de suite où elle est, et on en reste là, soit je vous torture, je vais la chercher, puis je vous tue. »

*Attention, quelqu'un vas faire quelque chose de stupide.*

En effet, un homme très certainement employé par le patron pour garantir la sécutité de l'établissement se présipita sur Azrayen, arme au poing. Le demi drow eu un léger ricanement interieur, analysant en une seconde la situation avec l'efficacitée que seul confère une grande habitude.

*Homme, jeune, vingt deux ans maximum, épée courte, une dague à la ceinture, légère claudication, jambe gauche certainement cassée petit, mal ressoudée, garde à mi hauteur, coup pour blesser sérieusement ou tuer, aucun autre soutient. Dommage pour lui*

Comme s'il était en train de danser, le mercenaire pivota sur son pied droit, évitant l'attaque un peu maladroite. Trois pas en avant, un coup de poignard au passage. Le jeune homme s'effondre, du sang coulant abondamment d'une importante entaille à la base du cou.

Cela fait, Azrayen reporta son attention sur l'aubergiste. Celui-ci tenta veinement de trouver un quelconque soutient auprès des clients qui furent soudain plus que captivé par le fond de leur chopine.

« Où? »

Ça ne valais pas la peine de mourir pour ça. Qu'il fasse se qu'il veulent les autres. L'aubergiste n'avais pas la moindre envie d'y rester. Pas pour une simple catin.

« A l'étage, la chambre isolée tout au fond. »

Le demi drow partit en courant pour foncer droit sur cette fameuse chambre.

Tendant l'oreille, il essaya d'entendre se qui se passait à l'intérieur.

" C'est Azrayen mon maître, pas vous "

Il y eu un bruit un peu étrange après ça. Puis, un cris de rage.

« Maintenez moi cette garce. On vas voir comment elle se tortille. »

Une autre voix retentit.

« Putain dommage que son maître ait dut déjà lui passer dessus. »

Bon.

Soyons clair.

Autant comme détecteur de menssonge, Azrayen était très fort, autant c'était tout le contraire lorsqu'il s'agissait de jouer les sérrurier. Quoi se sa méthode pour ouvrir la porte marcha à merveille.

Un simple coup de pied qui fit voler la serrure en morceau.

Azrayen entra ventre à terre dans la chambre, cimeterre au poing.

Une seconde pour embrasser la situation du regard, puis la boucherie commença.

Cinq contre un.

Azrayen aurait eu peu de chance de s'en sortir normalement. Oui, mais là, se n'était pas normalement. Deux d'entre eux tentaient de maintenir une Eléonor nue et peu coopérative sur le lit. Un troisième retirait déjà son ceinturon, un quatrième regardait faire ses comparses et le dernier l'imitait, jetant quelques coups d'œils à un pauvre type allongé par terre.

Un coup de cimeterre. Une tête qui roula au sol.

Le massacre.

Les lames d'acier d'Azrayen poursuivirent leur œuvre de mort, traçant dans l'air de subtiles et envoutantes arabesques écarlates, ouvrant des fontaines sanglantes dans les corps des hommes.

Le carnage achevé, le mercenaire regarda autour de lui. Eléonor était toujours étendue sur le lit dans un état quasi catatonique, essayant tant bien que mal de cacher sa nudité. Les cadavres gisaient dans des positions plus ou moins étranges sur le sol. L'autre aux oreilles pointues végétait toujours dans son coin. Il n'avait pas bouger un pouce.

Quant à Azrayen... ses cheveux étaient à présent plus rouges que blanc. Le demi-drow soupira. Ça allait être un véritable calvaire pour les nettoyer.

Retirant sa cape, Azrayen se dirigea vers Eléonor pour l'en couvrir.

« Pauvre idiote, grommela-t-il en la couvrant. »

Enfin, il était plus heureux de la revoir qu'il n'était en colère pour se qu'elle avait fait. Malgré son air sévère, ses gestes étaient doux et attentionnés.

« Comment est-ce que tu t'es retrouver dans une situation pareille? Tu as une idée de la peur que tu m'as fait? »

Eléonor était sur le point de se faire violer lorsque son maître déboula dans la chambre. Sur le moment Eléonor approuva un soulagement mais lorsqu'elle vit qu'il commença à égorger tous le monde, la soulagement se transforma en peur. Elle espérait que son maître ne touche pas à Anarion.
Tous se passa très vite. Au final Eléonor resta là, immobile très vite recouverte pour cacher sa nudité. Son maître fut en colère. Assez pour faire peur à Eléonor. C'est à ce moment là qu'elle réalisait tous ce qui c'était passé. Tous ce qu'elle voulait à présent c'était rester avec son maître et ne plus le quitter d'une semelle.

Pauvre Idiote. Comment est-ce que tu t'es retrouver dans une situation pareille? Tu as une idée de la peur que tu m'as fait?

Eléonor resta planté là et le regarda sans broncher. Il avait eu peur pour elle! Cela veut dire qu'elle vaut bien plus qu'une simple esclave. On ne pouvait même pas dire qu'il la gardait pour son prix vu qu'il l'avait eu gratuitement. Eléonor était vraiment bouleversée. Comment devait elle prendre cette révélation?

Je suis vraiment navrée maître, ce fut un enchaînements que je n'ai pu contrôler. Je vous avoue que j'ai hésité à rentrer attirée par un joli garçon...

Eléonor baissa la tête à la limite de la crise de larmes.

Punissez moi Maître, torturer moi, je le mérite. Je ferais ce que vous voudrez, je subirez votre châtiment.

Le regard d'Eléonor se posa ensuite sur Anàrion qui était encore dans les vapes. heureusement il était indemne, elle ne le reverrais surement pas. Eléonor resta non loin de son maître. Ses vêtements en lambeaux, elle ne savait pas comment se rhabiller pour partir, à moins que son maître décide de la laisser là.

La jeune femme ne répondit rien, restant plantée comme une potiche au milieu de la pièce. Elle le regardait sans broncher ni dire un mot, comme s'il était en train de s'adresser à une autre personne. Azrayen dut se faire violence pour ne pas lui mettre tout de suite une bonne gifle qui lui aurait remis les idées en place. Une bonne gifle après tout, ça fait du bien. Ça réveil et ça fait circuler le sang. Elle risquait de s'en prendre une ou deux d'ailleurs.

« Je suis vraiment navrée maître, ce fut un enchaînements que je n'ai pu contrôler. Je vous avoue que j'ai hésité à rentrer attirée par un joli garçon... »

Ah enfin elle réagissait. C'était pas trop tôt. Il avait crut qu'elle avait perdu le peu de cervelle qui lui restait en le voyant débarquer comme ça. Non mais sans blague. Pourquoi est-ce qu'elle pensait qu'il lui avait ordonné de rentrer avant le soir? Pour l'enquiquiner?

Eléonor baissa la tête à la limite de la crise de larmes.

« Punissez moi Maître, torturer moi, je le mérite. Je ferais ce que vous voudrez, je subirez votre châtiment. »

Oh par Uriz, il ne manquait plus que ça. Une poussée de sadomasochisme et une petite crise de larme. Sans faire attention au regard que l'esclave jetait à l'autre gus qui comatait tranquillement dans son coin, Azrayen couvrit Eléonor de sa cape et l'entraina hors de la chambre.

« On rentre, décida-t-il sèchement. Et fait moi confiance, ta petite escapade vas te couter cher. »

Elle avait fait tout ça pour un garçon. Un demi elfe en plus. Non mais elle se fichait du monde ou quoi? Ça elle pouvait en être certaine, Azrayen ne laisserait pas passer comme ça. Elle lui avait demandé le fouet et pour être honnête, il y avait de bonnes chances qu'elle y ait droit. Il ne savait pas encore vraiment se qu'il allait faire, mais elle ne l'emporterait pas au paradis. Il allait lui passer l'envie de recommencer.

Azrayen ne voulait pas se l'avouer, mais il fallait bien dire les choses comme elles étaient. Il s'était attaché à cette jeune femme.

Qui aime bien châtie bien.

Eléonor allait amèrement regretter son escapade.

[Désolée de l'énorme retard. Je corrigerais les fautes plus tard]

Eléonor baissa la tête, honteuse de son comportement, honteuse de croire qu'un autre homme plus doux et plus attirant pouvait s'intéresser à elle. Elle savait ce qu'elle subirait et elle décida de le subir avec le peu de fierté qui lui restait. Elle assumerait ses actes car le peu de moments passés en compagnie d'Anarion lui à redonner goût à la vie. Cet homme si inconnu soit il lui a redonné le sourire intérieurement. Elle espérait sans toutefois espérer grandement, revoir cet homme lorsqu'elle retournera au marché. Sans toutefois refaire la même erreur.

Au final, Eléonor fut assez contente d'avoir un maître comme Azrayen. Ses anciens maîtres n'auraient pas bougé le petit doigt pour la sortir de là. Seraient ils même parti à sa recherche? Aucune chance... Alors tant mieux, même si elle reste une esclave, tant mieux d'être tombé sur quelqu'un comme lui.

C'est d'un pas pressé qu'ils ont regagner la grotte. La tête toujours baissée, aucun mot ne sorti de sa bouche. Ses pensées n'étaient dirigées que vers une personne. Anarion. Il s'en sortira... Il en déjà vu d'autre. Et au moins il n'aura plus à travailler pour ces bons à rien. Elle espérait néanmoins le revoir. Son visage était resté gravé dans sa mémoire et elle ne l'oublierait jamais.

Enfin rentrée, Eléonor s'empressa de s'habiller convenablement et de se laver un minium avant de retourner près de son maître, prête à recevoir son châtiment. Qu'allait-il bien trouver pour la torturer? Torture physique, ou mentale? Eléonor n'appréciait n'y l'un n'y l'autre. Elle supposait que cela allait débuter par un sermon, des engueulades ect. Puis ensuite pas quelques coups de fouet. Mais elle ne le connaissait pas vraiment, l'esclave ne connaissait encore rien de lui et ne savait absolument pas qu'elle châtiment il lui avait réservé.

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