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 [TERMINE] Confrontation impronptue [PV Thorgrim]

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Mafraya Dureroche
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MessageSujet: [TERMINE] Confrontation impronptue [PV Thorgrim]   [TERMINE] Confrontation impronptue [PV Thorgrim] I_icon_minitimeMer 1 Sep 2010 - 17:34

Malgré tous ses efforts pour trouver contacts sur contacts et finalement réussir à pouvoir voir un responsable compétent et au courant de l'avancement des investigations sur les brigands du nord, Mafraya était tombée sur un nain borné, obtu, et incapable de la moinde compassion à son égard. Finalement, elle n'avait pu obtenir que de vagues et discutables indices, la laissant pour le moins énervée. Lorsque finalement la coupe déborda…

« … J’en ai assez entendu femme ! Retourne donc dans ton village de bouseux et trouve-toi un autre mari ! »

Voilà la phrase qui déclencha la colère de Mafraya…

Dans une galerie du quartier militaire, près des quartiers royaux, le silence s’était fait autour d’un vacarme assourdissant qui résonnait dans les parois. Là, au milieu de la galerie, une jeune naine était en train de rivaliser avec un Capitaine dans un duel d’insultes. La scène durait déjà depuis quelques minutes et était étrange au point de ne plus savoir si elle était sérieuse ou comique tellement les deux protagonistes s’étaient pris au jeu de la surenchère…

« …Espèce de vieux crouton moisi ! Des champignons vous poussent dans la barbe et votre odeur infecte fait même fuir les mouches ! Mais si vous croyez que ça va m’impressionner, laissez-moi rire ! Ha !! –Vociféra mafraya.

— Non mais qu’est-ce qui lui prend à ce gros Vughtan à beugler comme ça ? Il se rebelle ?! Il croit aller où là, avec toute son fatras de pacotille dans le dos ? Que dis-je ?! Sa carapace ! –Répondit le Capitaine feintant de l’ignorer par sa tournure hautaine.

— Vous êtes des incapables, des bons à rien, des objets de décoration ! Tous autant que vous êtes ! Vous vous terrez dans vos quartiers parce que vous avez peur de sortir ! Lâches ! Poltrons ! Pleutres ! Faux-jetons ! Traitres !

— Ca commence à bien faire la truie ! Vous ne savez donc rien faire d’autre que de vous plaindre, gémir et hurler comme un nourrisson ?! Je parie que même vos mômes, si encore vous êtes capable d’en faire vu votre intelligence sous développée, sont moins braillards que ça !! Oh non, en fait ça doit être bien pire, j’imagine le vacarme !!

— Ouuuuuuuuuuuh !! –Le Capitaine, pourtant pas très répondeur aux insultes, avait tout de même l’art de toucher des points sensibles.– Espèce de sale gobelin bouffeur de fumier ! Démon ! Toxivore ! Vos paroles inutiles ne sont même pas à la hauteur du vomi d’un ivrogne, mais pourtant l’odeur y est !

— Comment ?!! Continue un peu pour voir eeeee-espèce-de-gors-tas-d’ramassis-pourri-et-indigeste-de fientes-fermentées-d’Jezzok-mal-luné-et-haché-menu-par-les-doigts-dans-le-nez-de-mon-marteau-encore-fumant-qu’attend-avec-impatience-l’moment-où-tu-vas-sortir-encore-une-imbécillité-d’ce-trou-de-poule-qui-te-sert-de-bouchage-et-rémiade ! »

Le Capitaine avait enchainé rapidement et à travers sa barbe fournie une tirade magnifiquement ratée qui laissa un blanc de quelques secondes… Mafraya reprit de plus belle sur un ton plus ironique :

« Répète un peu pour voir, qu’est-ce qu’il va me faire le « marteau fumant » si je lui dis que c’est un bouffon débile et dégénéré dont le casque trop serré lui a compressé le peu de cervelle qu’il avait au point de la faire ressortir par le nez ?! Oh ! Pardon, ce n’est que de la morve ! A moins que, vu la couleur, ça ne soit du trop plein de bile qui ressorte par là parce que c’est partout ailleurs bouché par la crasse et les défections incontinentes ?! »

N’y tenant plus, le Capitaine tenta de gifler d’un revers de main Mafraya qui, légèrement penchée en avant, eut le reflexe de reculer le buste, ce qui entraina son déséquilibre et sa chute sur les fesses, amortie par l’énorme sac à dos. L'action eut effet de déclencher une légère vague de rictus nerveux parmi les soldats, alors que le Capitaine s’apprêtait à saisir son arme. Mafraya, un instant crispée pour tenter de contrôler ses nerfs, se releva brusquement pour faire face à nouveau au gradé, une main dans le dos agrippant la poignée d’une poêle, et son visage à une dizaine de centimètres de celui de son compatriote quelque peu fâché :

« Enlève-moi donc ton casque pour voir, le chauve ! » Dit-elle, farouche…


Dernière édition par Mafraya Dureroche le Ven 1 Oct 2010 - 11:25, édité 1 fois
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Thorgrim Le Blanc
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MessageSujet: Re: [TERMINE] Confrontation impronptue [PV Thorgrim]   [TERMINE] Confrontation impronptue [PV Thorgrim] I_icon_minitimeVen 3 Sep 2010 - 11:28

Il semblait à Throgrim que le soleil s'était enfui il y a un millénaire déjà, tant la capital avait changée de visage, tant son peuple avait changé de tempérament, tant les ténèbres semblaient profondes désormais. Pourtant cela ne faisait qu'une semaine, une semaine que la lune et son consort d'une infinie étreinte avait plongé le monde dans le désarroi et la folie. Car il n'en doutait pas une seconde, au fond de leur forêt, sous la cimes des arbres millénaires les elfes devait probablement affronter une situation similaire, les hommes dans certaines contrée et selon leur ferveur religieuse ou superstitieuse (l'un n'étant pas forcément l'autre) devait être au bord d'un gouffre sans fond de folie, de peur et de fanatisme (les excès sont dans la nature de l'homme...Tout est dans la nature des hommes). Cette situation le mettait mal à l'aise, il était un nain pragmatique, un artisan dont pour qui, seul comptait, le travail acharnés d'alliages de métal chauffés à blanc, façonné dans les profondeur de la forge, pour le plaisir des Dieux des hommes, des nains et des elfes. Il ne vivait pas coupé du monde, partageait son expérience et le peu de sagesse qu'il possédait avec ceux qui le désirait, avait accepté le poste de conseiller, pour lequel il œuvrait avec ce même pragmatisme, conservant toujours un nécessaire recul face aux situations plus grave pour tenter d'en tirer les meilleurs analyse et conclusion. De la même façon qu'on observait une lame sous tous ses angles et ses aspects, avant de la replonger dans les braises, sans quoi on ne pouvait en déceler les moindres défauts.

Mais ici, il était difficile de garder sang froid, sérénité, recul et pragmatisme. Des bagarre éclataient un peu partout dans Kirgan, souvent de simple petite échauffourée qui par la taille et le violence relativement négligeable, n'était guère inquiétante. Mais qui par leur multiplication ininterrompue et à des endroits opposé de la cité et par leur nature ridicule, le devenait. On aurait dit que Kirgan devenait folle et se laissait emportée par la moindre de ses émotions. Pour couronné le tous, d'étranges secousses avait parcourues la ville, déclenchant une vague de panique tous juste maîtrisée. Mais le pire était l'origine même de ces secousses, il semblait, d'après une équipe dépêchée d'urgence dans les profondeurs de la ville, plus par précaution que réel inquiétude, que le volcan pourtant éteint depuis bien longtemps, montrait de nouveau signe d'activité et était à l'origine de ces légères secousses. Rien n'avait été abîmé durant les légers tremblement, mais la perspective d'un réveil complet et d'un retour à une activité élevée du volcan posait d'énorme problème, pour ne pas dire qu'il s'agirait d'une véritable catastrophe, sans même encore penser à l'éventualité d'une éruption.

Ce n'est pourtant pas ces multiples préoccupations qui le ramenait vers le palais, alors qu'il sillonnait les rues avec des soldats pour tenter de ramener le calme, du moins autant que possible, dans les rues de sa capitale bien aimée. Il avait d'ailleurs donné congé à ses employé en constatant ces deux derniers jours leur nervosité. Mais après en avoir surpris plusieurs impliqué dans de stupide querelles ayant dévié en règlement de compte, en avait conclu que le travail les focalisait sur autre chose que cette sourde autant qu'inexplicable colère ou frustration (ou les deux) qui les rongeait depuis quelques jours. Les assommants dès lors de travail au contraire de la précédente mesure, pour s'assurer qu'aucun d'eux ne ferait de bêtise. Mais ce n'était pas cela qui le ramenait non plus vers le palais ou il se dirigeait à « grande » enjambée. Mais une preuve autrement plus inquiétante que les choses ne tournait pas rond et que quoi qu'il en soit, certain, mené par les étranges et perfides émotions qui déchiraient leurs cœur à tous en ce moment ou constatant la situation délicate et déterminé à en profiter. Avait convoqué un conseille extraordinaire (le deuxième en quatre jours...) pour faire le point sur la situation et prendre certaine « mesure ». L'étrangeté, résidait dans le fait que certain conseillers (tel que lui) n'avaient pas été convoqués, et que bizarrement ces derniers étaient réputé pour être, soit les plus loyaux au roi, soit les plus détachés de toute influence politique de la part des clans.

Ce n'était assurément pas une coïncidence et lui comme d'autre ne devait qu'à la loyauté de certain fonctionnaire (et de proche du roi), interpellé par l'absence de certain d'entre eux et qui s'était arrangé pour les faire prévenir, espérant qu'il arriverait à temps. D'autant qu'une fois la perfidie constatée, la nature des « mesures » que devait prendre ce conseille semblaient plus ou moins évidente et d'autant plus inquiétante. Il espérait honnêtement que le climat environnant le rendait paranoïaque et que ce qu'il soupçonnait ne se vérifierait pas...Car dans le cas contraire il devrait faire face, soit à une guerre des clans imminente, soit à une rébellion et un coup d'état. Dans le premier cas, il pourrait éventuellement y faire face tout en gardant le contrôle d'une partie de l'armée. Dans l'autre, il ferait face à une union de plusieurs clans et la situations prendraient probablement un tour complètement différent. Dans les deux cas les conséquences n'en serait pas moins désastreuse. Pris d'un soudain regain de stress il ne pu s'empêcher d'accélérer sa marche, veillant toutefois à ne pas avoir l'air trop pressé et trop tendu (un conseiller traversant les rues de Kirgans et les quartiers militaire en courant et offrant au badaud un visage tendu et inquiet, ne constituait généralement pas un signe positif...).

En débouchant dans l'une des innombrables galeries des quartiers militaire menant droit au palais, il fût cependant tiré de ses réflexions par de nouveau éclats de voix. Faisant signe au soldat derrière lui, ceux-ci le débordèrent et entourèrent puis séparèrent les deux protagonistes près à s'étriper. Il ne doutait pas que la querelle serait essentiellement due à une exaspération portée, de part et d'autre à son comble et de quelques nom d'oiseau s'étant échappé de leur bouche. D'un pas lourd mais sûre, déterminé à mettre un terme sur le champ à cette énième échauffourée, il planta son regard successivement dans les yeux du guerrier (qu'il devina par ses galons et la posture en retrait des soldat qui ne faisait pas partie de son escorte, capitaine) et de la femme. Cette dernière était particulièrement jolie avec ses formes enrobée et les quelques discrets mais superbe babioles que rehaussait avec savoir faire tour à tour son teint, les formes de son visage et la couleur de ses yeux et mettait discrètement au courant de sa profession (soit marchande, soit forgeronne, soit une exploratrice ayant été particulièrement chanceuse). L'acier de ses yeux s'attarda sur cette dernière qui, outre la frustration et l'exaspération manifestait une sorte de détermination sans faille mêlée de détresse. En d'autre circonstance il s'y serait sûrement intéressé et aurait modéré en conséquence ses propos, mais en l'occurrence, l'imminence du conseil et l'atmosphère enfiévré rendirent son ton plus dure qu'il ne l'aurait voulu. Le premier mot fût presque un rugissement d'agacement et de colère.

« Suffit! Madame, comprenez bien que ce soldat n'est pas là pour satisfaire vos desiderata, s'il a des informations probables à vous communiquer, il se peut qu'il n'ait même pas le droit d'en parler sans le consentement de ses supérieurs haut gradés! Je ne sais ce qui vous amène ici, mais, qui plus est, la situation ne nous permet pas de recevoir actuellement les doléances de tout un chacun. Au cas ou vous ne l'auriez pas remarqué, la ville est dans un état d'effervescence qui confine presque à la révolte et ce pour des raisons que nous ignorons. Notre priorité est donc pour l'instant de protéger le palais et de calmer les citoyens de Kirgan...Vous ne semblez d'ailleurs pas faire exception au constat que je dresse. Laissez votre frustration de côté pour l'instant, je suis désolé de le dire, mais il y a plus important à faire, nous devons empêcher Kirgan de se déchirer comme une vieille toile miteuse et ce capitaine aussi borné et mal poli qu'il ait pu être envers vous ne peut de toute façon pas vous consacrer son temps pour l'instant. »

Il avait conscience que la situation n'apparaissaient peut-être pas tel quelle aux yeux de la naine et plus encore, il avait conscience que son petit discours quelques peu embrouillé et surtout soutenu par sa colère et sa position, ne la toucherait peut-être même pas. Mais il n'en avait cure, au fur et à mesure, la fureur qui l'habitait devant la situation qu'il devait affronter depuis plusieurs jours et naissant de son impuissance à éradiquer ce climat malsain, se décuplait et grondait en lui. Il n'en avait cependant pas fini et n'avait pas à redire que sur le comportement de la dame. Se tournant vers le capitaine il repris sa tirade:

« Et vous capitaine effacé immédiatement ce sourire narquois de votre misérable faciès ou je le prendrai personnellement pour une insulte. Si vous êtes incapable de garder votre sang-froid dans une situation comme celle-ci, tout en conservant stoïcisme, clarté, efficacité face au problème rencontré et un minimum de politesse, alors rendez-moi tout de suite vos galons et vos armes et quittez l'armée du roi! Vous êtes, face au citoyen lambda, le premier représentant, comme je le suis et vous vous devez d'être aussi respectueux que serviable, quel que soit la situation! N'oubliez jamais que le première agent qui permet de résoudre une situation comme celle-ci est le respect et la déférence et malgré nos grades respectif nous nous devons d'en manifester un minimum envers chacun de nos frères. Sommes nous tel ces politiciens humains, toujours plein de morgue et de mépris pour autrui, ou sommes des nains avec tous ce que cela comporte de respect et de noblesse! »

Reprenant son souffle et réalisant que son discours non seulement déviait mais s'emportait, il prit le temps de se calmer, se rendant compte qu'il avait lui-même céder à la colère et la fureur. Un peu honteux, mais mettant cela sur le compte de la fatigue, il repris décidé à faire preuve lui aussi de plus de courtoisie et de jugeote.

« Excusez moi madame, je crie, je beugle mais je n'écoute pas, or qui fais la sourde oreille en ces terres est un monarque perdu et isolé, comme le disait toujours mon père. Parler n'est pas tous, écouter est indispensable. Je me présente Thorgrim le Blanc, conseiller du roi et Maître Artisan des forges royal. Je ne sais pas ce qui vous taraude, mais si vous voulez bien pardonnez mon brusque accès de colère et le mettre sur le compte de la fatigue, je vous propose de marcher avec moi vers le palais et de m'expliquer en chemin ce qui vous a amenez au porte des quartiers militaire. Je vous l'ai dis, je doute de pouvoir vous aidez pour dans l'immédiat mais si je le peux je le ferai. »

Il avait enchaîné très vite, ne laissant pas vraiment le temps au protagoniste de s'exprimer, mais il était aussi pressé par le temps et n'avait pas voulu laissé sa réaction envenimer les choses. Il fît signe au garde de son escorte de se ranger derrière lui, près à reprendre la marche et fixa la naine dont il ignorait encore le nom dans l'attente d'une réponse qu'il espérait positive. Peut-être que lui parler lui permettrait en outre de se re-concentrer et d'évacuer un peu les sombres pensées qui l'assaillait.
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Mafraya Dureroche
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MessageSujet: Re: [TERMINE] Confrontation impronptue [PV Thorgrim]   [TERMINE] Confrontation impronptue [PV Thorgrim] I_icon_minitimeVen 3 Sep 2010 - 18:23

… La tension était à son comble. Le capitaine et Mafraya se toisaient du regard, c’était à qui allait céder le premier. Sur le point de se taper sur la figure, ils seraient passés à l’acte si à ce moment là plusieurs soldats, qui n’étaient pas du bataillon du capitaine, ne les avaient pas éloignés l’un de l’autre et qu’un de leur compatriote ne s’était pas interposé. En temps normal, Mafraya se serait débattue mais son regard était trop concentré sur son opposant et son esprit trop confus qu’elle se lassa faire.

Le nain en question était Thorgim, dit Le Blanc, un conseiller royal que Mafraya ne connaissait pas. Il les réprimanda fortement aussi bien l’un que l’autre. Il avait l’air passablement énervé, comme à peu près tout le monde dans la cité. Mais Mafraya n’était pas cruche et en écoutant ses réflexions, elle ne put que regretter de s’être emporté de la sorte. Elle n’était plus chez elle, avec son beau frère sur le dos, toujours obligée de lui crier dessus et de l’insulter jusqu’à ce qu’il finisse par sortir de sa maison dans laquelle il squattait à longueur de temps.

En effet les événements récents avaient de quoi déclencher de l’inquiétude et des montées de tensions. Et Mafraya, obsédée par sa quête, avait foncé tête baissée au cœur de cette forêt de barbe hirsute et électrostatique qu’était devenue la capitale.

Le conseiller avait raison et elle s’en était déjà rendue compte, ce « capitaine » qu’on lui avait recommandé parce qu’il avait participé à la traque des brigands, ne lui dirait rien de plus, même s’il savait quelque chose, ce qui n’était pas certain.

Le conseiller s’excusa et lui proposa de l’accompagner un moment. Il avait l’air sage et prêt à l’écouter, ce qui ne voulait pas dire qu’il pourrait l’aider par la suite. Mais au moins cette offre était attentionnée et raisonnable. Ça l’éloignerait de ce malotru de capitaine et lui permettrait de reprendre ses esprits et de se calmer. Mafraya respira un grand coup puis parla d’une voix plus posée mais dans laquelle subsistait une petite pointe de tension. Sa gorge était un peu enflée suite à tant d’émotions soudaines.


« Vous avez raison Maître. Veuillez pardonner mon emportement dans une telle situation, j’ai été égoïste. J’accepte volontiers de marcher en votre compagnie, je pense que cela m’aidera à me calmer. Il faut croire que je n’ai pas choisi la bonne année pour débuter ma quête.

Les soldats avaient relâché les bras de la jeune naine qui pu ainsi réajuster son encombrant sac à dos. Elle préférait se le trimbaler car elle redoutait que ses précieux ustensiles disparaissent à son retour à l’auberge. Et oui, même chez les nains il peut y avoir des voleurs ! Surtout dans les endroits comme celui-ci où différents clans se côtoient et où la population vient de tout le royaume, contrairement à une petite communauté où tout le monde se connaît…
Mafraya jeta un dernier regard furibond au capitaine avant de tourner la tête vers son « sauveur » et d’essayer de détendre son visage dans un sourire maladroit.


« Je vous suis Maître. »

[…]

Le groupe put ainsi se remettre en marche, laissant là le capitaine à son désarroi. C’est là que Mafraya tilta et entama la conversation :

« Ainsi vous êtes Maître forgeron ? Alors vous connaissez peut-être mon mari ? Teffal Dureroche. Il a beaucoup exporté ses spécialités à la capitale avant de… »
Mafraya fit une très courte pause avant d’enchaîner :
« Voilà le problème en réalité. Vous devez être au courant pour les brigands qui ont pillé nos caravanes dans le nord et enlevé plusieurs des nôtres ?... Alors que nous pensions que les routes étaient de nouveau sécurisées, mon mari est parti pour Kirgan avec mon frère sui était soldat. Leur caravane a finalement été attaquée par ces maudits brigands et mon frère s’est fait tuer. Mon mari quant à lui a été épargné mais enlevé. Je suis donc persuadée, et je le sens tout au fond de mon cœur, qu’il est toujours en vie quelque part. Ca peut paraître fou à quiconque mais j’ai décidé de partir à sa recherche et c’est pourquoi je suis en quête de la moindre information sur ces brigands qui n’ont toujours pas été éradiqués… Je me rends bien compte que je passe pour une folle téméraire, pourtant je ne le suis pas, c’est une sorte de volonté indéfectible qui guide mes pas. Tant qu’au fond de mon cœur je ressentirais cet appel et que je n’aurais pas une preuve formelle que mon mari est décédé, je ne renoncerais pas, peu importe la durée que prendra mon voyage pour retrouver sa piste…

Mafraya s’arrêta un instant. A la longueur que prenait son monologue, elle se rendit soudain compte qu’elle était seule à parler. Certes, le conseiller avait dit qu’il l’écouterait mais il fallait lui laisser un répondre pour savoir si son histoire l’avait intéressé ou si elle avait parlé plus ou moins dans le vide comme avec le capitaine… Néanmoins, elle était calmé à présent, bien qu’il lui subsistait encore une certaine frustration, cette espère de tension qui la tiraillait depuis quelques jours déjà…
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MessageSujet: Re: [TERMINE] Confrontation impronptue [PV Thorgrim]   [TERMINE] Confrontation impronptue [PV Thorgrim] I_icon_minitimeDim 12 Sep 2010 - 15:34

Thorgrim caressa distraitement sa barbe tandis qu'il repassait en lui-même le fil de la conversation et les dernière déclarations de Mafraya. Ce qu'elle venait de lui raconter expliquait sa colère et sa frustration et honnêtement il était bien placé pour savoir ce qu'elle ressentait. Il avait perdu sa femme autrefois et ce sentiment de vide, le gouffre qui s'ouvrait alors sous vos pieds et dans lequel on tombait semblait-il pour l'éternité, il connaissait très bien. Il savait que le moindre petit espoir auquel on pouvait se rattacher était le bienvenu, non seulement cela empêchait de glisser dans le désespoir et le désintéressement de toute chose mais cela permettait surtout de garder en vue un but, un objectif auquel se raccrocher, quand tous ce qui était battis à deux s'effondrait soudain autour de soit. Que son mari soit vivant ou pas, la n'était pas la question il comprenait parfaitement que tant qu'elle en avait le sentiment, le plus petit espoir, elle continue à chercher. Il aurait donné n'importe quoi pour qu'il puisse se raccrocher à quelques chose de semblable après leur sortie de Karak la Maudite, en ce jour maudit ou lui, sans qu'il ne puisse jamais trouvé le moindre petit coin de ciel bleu, avait su dès l'instant ou il avait repris conscience que jamais ne la reverrait.

Il soupira sans même s'en rendre compte, le souvenir de cette douleur qu'il avait ressentie et qu'il avait mis si longtemps à surmonter n'avait bien évidemment rien d'agréable et il ne la souhaitait à personne. Autre chose l'interpella et le rendit plus compatissant encore. Elle avait dis que son mari était forgeron et le nom de Dureroche lui évoqua rapidement d'autre souvenir. Premièrement il avait déjà rencontré, ou plutôt aperçu son mari à au moins une reprise bien qu'il ne parvienne pas à se rappeler exactement quand. Ensuite certain de ces articles exporté, il les avait vu dans plusieurs boutique de la ville. En tant que forgeron il avait toujours veillé à gardé un œil sur les créations et nouveautés des autres forgeron suffisamment doué pour pouvoir exporté ou réussir eux-même dans la capital. C'était un réflexe de pure vieux commerçant mais cela permettait parfois de puiser ci et là la motivation pour se dépasser dans son art, se rappeler qu'il existait d'autre forgeron au demeurant talentueux lui permettait de garder à l'esprit que seul le travail constant et la rigueur lui permettrait de maintenir à flot son art et de se perfectionner, se rappeler de temps en temps qu'il existait des « concurrents » potentiel s'était l'assurance de conserver une motivation constante dans son travail. Bien qu'au sein des guildes forgeronne, la concurrence ne soit jamais mesquine et que chaque forgeron, possédait une marque, une petite différence par rapport au autre, une spécialité qui en faisait un artisan unique (ce qui peut ressembler à un pléonasme, d'une certaine façon, puisque s'est son travail, un artisan est forcément unique). Du moins lorsqu'un certain niveau technique et un minimum de talent se développait. S'il avait bonne mémoire Dureroche était un forgeron relativement reconnu et un excellent artisan, probablement du niveau d'un maître. L'idée qu'un de ses confrères, l'un de ceux qui partageait comme lui l'art de façonné le métal au gré de sa volonté, aie pu souffrir de tomber entre les mains de misérable brigands et laisser de plus, derrière une femme seul et morte d'inquiétude, le contrariait en soit, plus encore qu'il n'était attristé par cette histoire.

« Je comprends vos sentiments, c'est une malheureuse histoire. J'ai moi aussi perdu ma femme autrefois, bien que je n'ai jamais eu droit à la moindre once d'espoir quand à la possibilité qu'elle ait survécue...Les Drows ne laissent jamais personne survivre à leur macabre jeux de mort. Enfin...c'était lors d'un autre âge... »

Il réfléchissait à présent à toute vitesse, l'histoire le touchait, mais il n'avait rien d'une nain sentimental (d'ailleurs il n'était pas sûre que ça existe vraiment) et était trop malin pour se laisser emporter par ses émotions (ou du moins la plupart du temps). Il ne pourrait guère l'aider pour l'instant malheureusement, mais il faudrait un jour ou l'autre s'occuper de ces bandits, qui pourrait devenir une véritable plaie, surtout si rien n'allait en s'améliorant dans le future. De plus s'était un signe qui a ses yeux ne trompait pas, c'est lorsque qu'une épidémie se répand et que les cadavres jonchent le sol que les charognard sont les plus nombreux. Quelques choses lui disait que ces bandit n'avait pas repris par hasard de plus intense activités. L'absence du roi et donc d'une autorité totale et légitime établie devait les avoir motivée en ce sens. C'est ce qu'il avait craint, ainsi que ce certain chef de clan avait redouté. C'était un problème qui bien que petit pour l'instant pourrait poser de gros problème dans le future, surtout si l'on considérait que Kirgan dépendait du commerce extérieur pour beaucoup de chose.

« Votre histoire me touche, mais plus encore m'inquiète, nous savons que les bandits se sont multiplier dans le royaume ces dernier temps, je pense pour ma part que l'absence du roi y est pour quelques choses. Mais plus encore que c'est le signe que nous entrons dans des temps difficiles. C'est un vrai problème et c'est pourquoi, malgré la petite taille, du moins actuellement et d'après les estimations, de cette bande nous avions envoyés des soldats les poursuivre. Mais ils nous ont littéralement filé entre les doigts. Les évènements actuel nous ont ensuite obligé à rappeler les soldats et à les garder ici à l'intérieur des murs de Kirgan. Sans quoi nous les pourchasserions toujours. Mais sachez que nous n'oublions pas ces bandits, plus la situation se dégrade plus ils représentent un danger, quel que soit leur nombre. Enfaite nous somme un peu pris entre le marteau et l'enclume si vous voyez ce que je veux dire. En plus de ça, en l'absence du roi, prendre une décision est difficile, demande du temps, beaucoup d'inutile discussion et poing frappé sur la table. Les clans s'agite pour un rien et c'est encore pire en ce moment. On dirait qu'on est au bord de la rupture et honnêtement je crains une guerre civile, les conseillers n'ont pas le pouvoir et l'autorité d'imposer quoi que ce soit malheureusement. Vous comprenez donc que la priorité du conseil pour l'instant est de maintenir à tous prix l'unité du peuple nain. Les problème extérieur passe en second, bien que l'activité de ces bandes cloportes menace le commerce dont Kirgan dépend, nous devons d'abord nous assurer que la ville ne va pas exploser de l'intérieur. »

Il se tut un instant, la grande majorité des inquiétude qui était les siennes et qu'il venait d'exprimer de façon plus formel, elle n''était pas sensé le savoir, mais comment lui faire comprendre autrement qu'il ne pouvait guère l'aider lui-même et encore moins lui prêter quelques soldats pour sa quête. Il était sûre et certain qu'elle comprendrait d'une manière ou d'une autre. Par contre il se dit soudain que rien ne lui empêchait de lui indiquer ou elle pourrait trouver les informations qu'elle cherchait et de lui accorder son soutien pour les obtenir. Avec un parchemin signer officiellement de sa main après tous, elle n'aurait probablement aucun mal à collecter les renseignement. C'était tous ce qu'il pouvait faire pour l'instant en tous cas.

« Cependant je pense tous de même pouvoir vous apporter une petite aide. Soldat, que l'un de vous m'amène, de l'encre une plume et un parchemin vierge! Je vais vous donner un parchemin signer de ma main, stipulant que vous avez carte blanche dans votre investigation et que toute personne possédant la moindre informations concernant ces bandits, est tenu, selon mes ordres, de vous la livrer. Je ne peux vous prêter aucun soldat ni enquêteur ou éclaireur. Je ne peux pas non plus m'investir moi-même dans votre quête, bien que j'aurais aimé le faire, mais cela au moins je peux le faire pour vous. Dès que la situation se calmera ici, si elle se clame, j'enverrai plusieurs détachement sécuriser les routes du Nord, en renfort des garnisons existante. Et je m'assurerai que ces brigand soient exterminés. Du moins si le conseil le permet, je ne décide évidemment jamais seul, mais ça m'étonnerait qu'il s'y oppose, même si certain sont de vrai tête de plomb. En attendant, je vous conseille d'interroger le supérieur du capitaine, il doit avoir accès à toute les informations recueillie durant la poursuite. Je vous suggère également d'être discrète. Si les bandits on pu nous filer entre les mains comme ça, c'est qu'ils ont accès d'une façon ou d'une autre à des informations sur nos mouvements. »

Il fît un pause tandis qu'il entrait dans son bureau et que le soldat lui apportait la plume et l'encre qu'il avait demandé, sachant qu'il n'en avait plus ici. Il était en retard pour le conseil, mais il l'aurait été de toute façon et comme il s'était assuré que quoi qu'il arrive, on prévienne les membres de son arrivée, il doutait qu'on prenne aucun décision sans qu'il soit présent. Il s'assit derrière la massive table de chêne au centre de la pièce, un meuble magnifique sculpté par les meilleurs artisans du royaume (le roi lui avait offert lorsqu'il avait été nommé conseiller) et il commença à rédiger l'ordre.

« Vous êtes consciente qu'en présentant ce parchemin, ma signature vous couvre, mais que de la même façon, vos actes peuvent rejaillir sur moi? Ne faite rien qui puisse me compromettre ou ceci pourrait devenir un simple bout de papier. Et moins redevenir un simple forgeron, certain membre du conseil n'en demanderait pas tant et bien que je ne me considère pas comme un personnage particulièrement influent, ma présence actuellement semble nécessaire pour maintenir un certain équilibre dans les rapports de force qui se crée actuellement. Ma voix compte en d'autre terme...Vous me représenté dès lors que vous montrer ce parchemin! Autre conseille, justement, veillé à ne le montrer que lorsque c'est nécessaire ou vous pourriez attisé des convoitise. Je ne veux pas que ma signature tombe entre les mains de tous les faussaire de la ville... »

Il tandis le parchemin qu'il venait de rouler à Mafraya et se releva 'invitant à sortir à sa suite. Il n'avait que trop traîner et le conseil devait s'impatienter. Rien qu'à l'idée de se retrouver au milieu de tous ces personnages probablement tous aussi irrité les un que les autres et grincheux au possible, il en avait mal à la tête. Il regretta soudain fortement sa forges et ses employé, la chaleur des ateliers lui semblait de loin bien moins étouffantes que l'atmosphère de ces réunions fastidieuses et de la salle de conseille.

« Vous m'accompagnez jusqu'à la salle de conseil? Après je vous rend votre liberté...Oh je vais également vous demander de me tenir au courant de vos progrès...Passer de temps en temps à la forge royal...Normalement vous ne devriez pas avoir de mal à la trouvée. Vous savez je connais le travail et le nom de votre mari, pas bien, mais je le connais et je peux vous dire, sans vouloir paraître prétentieux, que c'est un très bon forgeron. Il aurait de très loin sa place dans les ateliers royaux comme contre-maître. Je d'autant plus désolé de ce qui vous arrive, que c'est un excellent artisan qui a été kidnappé. Heureusement, cet état de faite lui a peut-être sauvé la vie, d'aussi bon forgeron, ces rares. Vous avez raison de garder espoir, continuer à avancer dans cette direction, votre courage vous honore et je pense que vous finirez par y arrivez, au bout de ce terrible tunnel... »

Il parlait désormais sur le ton de la conversation, mais il n'était pas difficile de sentir que quelques chose en lui vibrait, depuis qu'elle lui avait raconté son histoire. Qu'à travers elle il espérait voir se taire d'ancien cauchemar, qu'il espérait délivré des tourments que lui avait connu une autre personne qui semblait vouée à les connaître. Ses yeux d'argent brillait d'une flamme étrange, celle d'une ancienne passion que l'histoire, le courage et l'amour de Mafraya pour son mari avait semble-t-il ravivé.
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MessageSujet: Re: [TERMINE] Confrontation impronptue [PV Thorgrim]   [TERMINE] Confrontation impronptue [PV Thorgrim] I_icon_minitimeDim 12 Sep 2010 - 18:32

…Mafraya suivait le Conseiller à travers les galeries. Sa colère s’était calmée mais la tension difficile à décrire meurtrissait toujours son cœur. Après avoir raconté son histoire, le Conseiller lui avoua sincèrement qu’il comprenait ses sentiments parce qu’il avait vécu une histoire au moins aussi triste que la sienne. Quelqu’un de très attentif l’aurait probablement déjà remarqué en observant son regard, mais ce n’était pas son cas. Mafraya en fut peinée pour lui et se rendit compte qu’elle avait peut-être un peu tord de se croire importante à cause de sa situation.

« Oooh… Je suis vraiment désolée, je ne savais pas… »

Fut tout ce qu’elle trouva à dire. De toute façon, que répondre dans un moment pareil en dehors d’un ironique « Ah tiens ! Vous aussi ? Ça alors, quelle coïncidence !! »

Thorgrim ajouta que son histoire de bandit l’inquiétait et lui révéla l’existence d’une situation politique désastreuse que la pauvre villageoise était bien loin d’imaginer et qui lui fit comprendre la réalité. Finalement, bien que ce ne soit pas intentionnel, elle avait vraiment mal choisi son moment pour partir en quête de son mari. Jamais elle n’aurait dû attendre d’y être poussé par l’attitude de son beau frère. Peut-être était-ce seulement une excuse ? Peut-être qu’au fond elle n’était pas vraiment persuadée que son mari était en vie… Pire ! Peut-être que l’amour qu’elle ressentait pour lui n’était pas si intense que ça ! Sinon pourquoi n’était-elle pas partie à sa recherche dès quelle avait appris qu’il n’avait pas été tué mais seulement kidnappé ?… Non, non, non ! Il fallait se reprendre ! Elle le sentait, elle en était sûre, ce sentiment au fond d’elle-même, cette conviction… Si elle était partie c’était justement parce qu’en principe, et comme on lui avait déjà fait remarqué, elle n’aurait rien pu faire toute seule pour retrouver son mari, mais que comme aucune nouvelle ne lui venait en dehors du fait que les bandits couraient toujours, ce sentiment profond l’avait décidé. C’était un choix courageux comme la jeune barde qu’elle avait rencontré en chemin lui avait fait remarquer…

Comme après la colère et la frustration vient souvent la tristesse, Mafraya aurait été au bord des larmes si cette maudite sensation étrange qui la tiraillait ne lui crispait pas les nerfs comme tout le monde en ville semblait-il…

Soudain, le Conseiller, alors que son explication précédente semblait dire le contraire, lui déclara qu’il allait l’aider. Et pas de n’importe quelle manière, mais en lui fournissant un document officiel faisant autorité de sa personne. Comment ne pas rêver mieux ? Grâce à ce document, au lieu de bêcher durant plusieurs jours pour obtenir un entretient avec un Capitaine impliqué dans la poursuite des bandits, elle allait pouvoir directement rencontrer des instances supérieures ! La joie et le soulagement l’envahit tout à coup, tout espoir n’était pas perdu grâce à ce nain providentiel ! Les perles tristesses qui auraient dû couler plus tôt se transformèrent en petites goûtes de bonheur qui allèrent se glisser à la commissure de ses yeux :


« Ooh ! Vous feriez vraiment cela pour moi ? Vraiment, je ne saurais comment vous remercier ! Soyez sans crainte, je n’entacherai aucunement votre réputation, je saurai faire preuve de retenue ! A présent je comprends mieux la situation actuelle et je vous prie encore de m’excuser pour mon comportement de tout à l’heure… »
Les dires du Conseiller Thorgrim sous-entendaient qu’il y avait un traitre, ou au moins un espion dans la capitale qui correspondait avec les bandits, mais Mafraya ne releva pas cette nuance car jamais elle n’aurait pu s’imaginer une chose pareille. D’ailleurs, quelqu’un qui fouinait et venait mettre son nez au milieu de cette affaire pourrait attirer l’attention de cette personne. Sans doute qu’une naine éplorée à la recherche de son mari disparu n’était pas bien dangereuse, mais savait-on jamais ? …

Mafraya n’était pas au courant de l’absence prolongée du roi qui rendait nécessairement la situation encore plus problématique. Lorsque le Conseiller y fit mention, elle pensait qu’il était temporairement en déplacement quelque part… Décidément la politique n’était pas sa tasse de thé et elle en avait appris plus par cette courte discussion avec Thorgrim que de toute sa vie. Si elle n’avait pas eu à venir signer avec son père la loi des nains à sa majorité, c’est à se demander si elle aurait été au courant qu’il y avait un roi parmi les nains…

Thorgrim invita sa compatriote à l’accompagner jusqu’à la salle du conseil. Ce serait avec plaisir car elle n’était pas pressée et sa compagnie était plaisante et rassurante. En revanche, lui, semblait pressé depuis tout à l’heure… Elle récupéra le parchemin d’une main un peu fébrile avant de le serrer plus fortement dans sa main, histoire de ne pas le perdre…


« Merci, merci énormément ! Merci de votre soutient et de vos encouragements, je suis sure qu’ils m’aideront dans les moments difficile. Je vous accompagne avec plaisir et je m’excuse encore de vous avoir fait perdre votre temps ainsi : vous aviez l’air pressé… Jusqu’à présent j’ai toujours su me débrouiller seule, je n’ai donc pas l’habitude de recevoir autant d’aide de la part de quelqu’un. J’aimerais faire quelque chose pour vous rendre la pareille mais je ne pense pas pouvoir vous être d’une grande aide… A part si vous avez besoin d’une cuisinière pour quelques jours ? Non ce serait ridicule… En tout cas je suis heureuse que vous connaissiez mon mari et de l’estime que vous lui portez. Vous avez probablement raison. Mais je ne comprends pas pourquoi tous ces gens ont été enlevés. Qui trouverait profit à une telle opération ? Quel genre d’horrible trafic se joue dans notre dos ? J’ai bien peur parfois de penser à retrouver mon mari avec quelque membre ou organe en moins… Mais même si c’est le cas et qu’il a beaucoup souffert, du moment qu’il est en vie… Enfin, je préfère éviter de penser à ce genre de chose même si j’ai déjà envisagé toutes les possibilités….
Désolée de vous ennuyer encore avec mes propres préoccupations. Le Conseil auquel vous allez assister semble important. J’ai bien remarqué la tension qui règne dans la capitale mais je ne suis vraiment pas très informée. Est-ce seulement dû à cette étrange éclipse qui perdure ou bien se passerait-il autre chose ? Mais peut-être n’avez-vous pas le droit de m’en parler ? Si c’est le cas je ne veux pas insister… »

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MessageSujet: Re: [TERMINE] Confrontation impronptue [PV Thorgrim]   [TERMINE] Confrontation impronptue [PV Thorgrim] I_icon_minitimeLun 20 Sep 2010 - 17:43

Thorgim marchait calmement en direction de la salle du conseil à côté de Mafraya, sa présence le calmait et d'une certaine façon les propres soucis qu'elle rencontrait lui ramenait les pieds sur terre. Tous ne s'était pas arrêté avec la course de la lune et du soleil, les gens riait encore, quoi que plus difficilement, il se faisait toujours du souci se lançait encore dans des quêtes impossible. Le monde tournait toujours malgré tous, les nains était les nains et la plupart des humains ne s'arrêteraient pas de vivre malgré tous les étranges présages qu'il retirerait de tel évènement. Quel bande de vieille bigotes superstitieuse étaient parfois les hommes. Même si en l'occurrence que ce soit nain ou homme il était difficile de blâmer qui que ce soit vu les circonstances. Lui non plus n'était pas vraiment à l'aise et tentait de se réconforter avec tous ce qui passait à sa porté. La question de Mafraya lui posa au sujet de l'éclipse le rappela d'ailleurs à cette réalité alors qu'il avait réussi à prendre un peu de distance avec cet évènement qui lui causait tant de tracas et il en était sûre lui amenait tant de problème. Étant donné qu'il allait aborder de plein pied le sujet en conseil, peut-être n'étais-ce pas plus mal. Il n'était cependant pas certain de pouvoir lui confier la moindre information ou un soupçon de ses propres pensées et théorie.

« J'avoue que je ne suis pas certain de pouvoir vous donnez des indications. Mais c'est évident et je crois que je ne vous apprends rien, qu'un tel évènement, aussi long et aussi étrange ne peut que déstabiliser un peu tous le monde. Le simple fais qu'il fasse pratiquement nuit tous le jour met les nerfs d'un grand nombre d'entre nous sur les nerfs. Et puis étrangement, les choses se complique au moment ou cette éclipse apparaît...Oui je crois qu'il y a probablement un lien, mais nous n'en sommes pas sûre et je ne peux pas en dire plus pour l'instant. »

Et c'était vrai, d'abord parce que ce serait imprudent, ensuite parce qu'il ne pouvait lui-même, pas plus qu'aucun autre être véritablement au courant de ce qui se passait. C'était trop grand, trop étrange et il leur faudrait du temps, pour remettre entièrement les pieds sur terre d'abord et pour pouvoir comprendre. Les prêtres murmurait déjà que les dieux revenait, qu'il les entendait en leur tréfonds murmurer des noms et de sombre parole. Certain disait que les Dieux ne l'avait ni prévu ni voulu et que leur colère était immense d'être à nouveau enfermer ici bas, privé de leur forme de vie originel et contre leur volonté. Si c'était le cas il ne doutait pas que leur premier et principaux effort serait de les clamer et d'essayer de les sortir de là tout en essayant de résister à leur colossale influence. Du moins c'est comme ça qu'il ressentait les choses...Mais, sincèrement, il doutait de la théorie des prêtres et ne la croirait que lorsqu'elle serait formellement établie. Pire il ne l'apprendrait aux gens que lorsqu'il aurait une véritable solution.

« Tous ce que je vous ai dis sur la situation actuel, promettez moi de le garder pour vous. En théorie je n'aurai pas du en parler, mais en dehors des conseiller qui n'ont rien de confident et son des politiciens avant tous, bien que je puisse en compter certain parmi mes amis. Je n'ai personne avec qui en parler et l'accumulation ces derniers temps fût rapide et pesante. Mais personne d'autre que vous ne dois savoir nos inquiétudes, si cela se répandait sous forme de rumeur ce serait vite la cohue, chacun chercherait à protéger ses œuvres, ses biens, à profiter de la situation ou sauver sa vie, pris d'une inquiétude irrationnel. »

Il soupira tant la simple pensée de tel évènement lui crispait l'estomac et lui donnait presque la nausée. Il fallait éviter que les choses ne dégénère à Kirgan avant de s'occuper du reste du royaume, si Kirgan tombait dans l'anarchie, le reste du royaume s'écroulerait, ce serait comme décapiter un corps qu'on laisserait se débrouiller. C'était précisément ce que la réunion d'aujourd'hui était censée apportée, mais il savait pertinemment que (et c'est pourquoi on avait tenter de la conduire sans certain dont lui), la réunion virerait sur d'autre sujet autrement moins important mais plus délicat et qui menaçait de dégénérer de façon bien plus dramatique, car il serait synonyme d'une réaction en chaîne et en arriverait à établir la situation qu'il redoutait, mais en supprimant définitivement toute possibilité d'unité des différents pouvoir et donc toute possibilité d'action ou réaction cohérente...Au fond il en était persuader, il n'était pas fais pour ça, mais pour sa forge, son marteau, ses minerais...C'était un honneur de représenter les artisans du royaume, mais le prix était parfois si lourd à payer. Il enviait à certain moment ceux qui vivait trop loin du palais pour pouvoir assumer de tel rôle. Son vieux maître lui avait dis un jour qu'il était parti de Kirgan parce qu'il refusait qu'on lui prête de quelconque responsabilité et aujourd'hui il comprenait un peu pourquoi, même s'il doutait qu'il aurait pu un jour siéger au conseil. Son maître n'avait jamais su se faire des alliés et rester serein dans ce genre de situation où son caractère irritable prenait facilement le dessus et lui faisait perdre son sang froid.

« Vous savez, parfois je me demande si j'ai bien fais d'accepter la direction des forges royales et le poste de conseiller qui allait avec. J'envie ceux qui n'ont que leur forge et leur art à certain moment. Je n'ai pas saisi mon marteau et morceau de métal incandescent depuis plus de trois jours...Je me sens vide quand c'est comme ça. Enfin il faut bien le faire et au fond on ne peut pas dire que je déteste ça. »

Il s'arrêta de parler dès qu'ils arrivèrent en vue des portes de la salle du conseil, cette partie du palais était somptueuse, toute de marbre finement ciselé, parfois décoré de pierre semi précieuse parfaitement taillé et qui renvoyait sur ceux qui y déambulait des éclats colorés. LE reste du palais était sobre, imposant, parfaitement taillé, mais sobre. Ici on était dans la partie la plus fastueuse celle ou se recevait les dignitaire de tous les peuples venu solliciter des entrevues, négocier des traités ect... Les architectes avaient donc mis la main à la pâte pour impressionné et rendre compte de la puissance et la richesse naine. Pour beaucoup de nain cet étalage n'avait aucun sens, mais lui comprenait très bien que, les hommes notamment tirait certaine conclusion de ce genre de chose. La richesse était pour eux un synonyme de puissance, ce qui n'était pas toujours faux, mais chez eux pas forcément vrai non plus.

« Eh bien nous y voici, merci de m'avoir accompagné jusqu'ici, n'hésitez pas à passer me voir dans les forges et si je n'y suis pas à mon bureau, le palais est grand mais vous devriez pouvoir vous y retrouvez. Encore une fois soyez prudente, mais ne désespérez pas et accrochez-vous!Bonne chance en tous cas et j'espère à bien tôt. Maintenant si vous voulez bien je vais vous laissez et passer ces portes, je suis déjà en retard et je vais devoir supporter pendant au moins une vingtaine de minutes les bravades de ces vieux grincheux...alors je ne voudrais pas leur donner plus de raison supplémentaire d'en rajouter. »

Après avoir échangé les dernières politesse d'usage et sur un sourire à peine visible sous sa barbe broussailleuse, il se retourna et poussa les portes de la salle étouffante ou se tenait l'un des conseils les plus important auquel il ait jamais participé.
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MessageSujet: Re: [TERMINE] Confrontation impronptue [PV Thorgrim]   [TERMINE] Confrontation impronptue [PV Thorgrim] I_icon_minitimeVen 1 Oct 2010 - 11:25

Mafraya cheminait aux côté du Conseiller qui avait écouté ses préoccupations et réfléchissait à comment répondre à sa question. Mafraya était quelque peu naïve par son manque d’éducation mais n’était pas dupe pour autant. Il était évident qu’il y avait un lien entre l’atmosphère tendue et l’agressivité palpable de jour en jour et le mystérieux phénomène du voile, cette éclipse permanente. Lorsque Thorgrim lui exposa son point de vu et le fait qu’elle devait le garder pour elle, Mafraya répondit simplement :

« Je comprends. Ne vous inquiétez pas, désormais je ferai attention et je ferai preuve de plus de calme et de prudence. »

Soudainement, le Conseiller lui confia son regret d’avoir accepté son honorable statut. Il est vrai que les nains sont plutôt des gens d’action et peu portés aux grandes discussions stratégiques. Mais pour s’occuper d’un grand peuple comme celui-ci, ce genre de réunions et de réflexions est plus qu’indispensable, autrement, comme il le dit lui-même, ce serait rapidement le chaos.

« C’est une grande responsabilité, j’imagine… Mais il est nécessaire que quelqu’un l’assume pour le bien de notre peuple. Courage donc, j’espère que vous trouverez une solution pour gérer la situation actuelle. »

La marche était rapide et finalement, ils étaient déjà au niveau des quartiers royaux et en vue de leur objectif. Mafraya n’avait pas pris trop le temps de faire attention aux décors somptueux, trop occupée à écouter son interlocuteur mais aussi habituées à voir de la joaillerie de qualité, ce qui ne la percuta pas plus que ça, lui laissant seulement la question « Pourquoi donc a-t-on décoré les lieux de la sorte ? » Seule la qualité du travail, en particulier celui du lissage des parois ainsi que la largeur de la galerie lui sautèrent vraiment aux yeux car cette attention particulière indiquait directement l’estime apportée aux occupants des lieux, à savoir le roi et ses conseillers.

Thorgrimm s’arrêta. Il était temps de se séparer et le conseiller invita gracieusement la jeune naine à venir lui rendre visite à nouveau. Même s’il s’agissait de formules de politesses, sa compagnie ne semblait pas lui déplaire. Ses encouragements déclenchèrent un hémi-sourire sur le visage de Mafraya, indiquant que son moral en était légèrement remonté sans pour autant qu’elle en soit elle-même convaincue. Toutefois, le sourire fut complet lorsque le Conseiller plaisanta sur le fait qu’il allait subir d’ennuyantes et sans conséquences remontrances pour son retard.


« Oui, probablement. Dans ce cas, à bientôt sans doute et merci encore pour votre aide très précieuse. »

Pour toute salutation, ils se contentèrent d’incliner la tête et Mafraya le fit plus franchement et la garda un peu plus longtemps, jusqu’à ce que Thorgrimm s’en soit retourné afin d’indiquer (dans la théorie) la différence de respect due à son rang.
A présent Mafraya allait pouvoir continuer sa quête avec plus de motivation encore. Elle avait déjà une idée de ce qu’elle allait faire dans l’immédiat et à qui elle allait pouvoir rendre visite. La jeune naine s’en retourna donc sur ses pas, direction : les forges ! Là-bas, elle trouverait probablement des gens qui connaissaient son mari et qui avaient eu des soucis de caravanes à cause des brigands. Leurs anecdotes et leurs conseils lui permettraient probablement de se faire une meilleure idée sur l’intention des brigands qui, semblait-il, s’étaient concentrés sur les chargements de minerais plus que sur les autres matières premières…



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