~¤ Visite Secrete ¤~ [PV Winaessa]

Le soleil tombait du ciel, une journée était passée sans
encombre dans la petite ville de Diantra. Enfin, il y avait une certaine
personne qui n’était pas à sa place au Château, effectivement, le jeune Raynox avait décidé de visiter le château du Roi par curiosité, il n’était jamais rentré dans des endroits pareils, peut-être pourrait il trouver quelque chose d’intéressant. Raynox avait donc prit l’initiative dans les environs de midi, la le châteaux était ouvert aux paysans apportant la récolte pour nourrir le roi, c’est avec un de ces petits groupes qu’il était entré, il avait revêtu une longue cape noire pour cacher son visage bien que le jeune homme n’était pas recherché mais il se trouvait dans le chateau du roi, qui sait ce que ses espions lui avait apprit. Après avoir passé la grande porte gardé par dix soldats lourdements armés, il s’était jeté dans un buisson au pied d’un arbre pour vérifier qu’il n’y avait aucuns dangers, il y avait des archers qui faisaient des tours de ronde sur les remparts. Une fois les alentours sure, Raynox monta dans l’arbre le plus proche et se déplace d’arbre en arbre le plus discrètement possible. Il passa à proximité des jardins en fleurs multicolores, il devait avouer que le spectacle était magnifique, les fleurs et les couleurs se mélangées dans une infinie harmonie. Il se posa dans un arbre et regarda les gardes et les gens de la cours vivre, il n’avait
pas vraiment de but précis mais il resta la jusqu’à ce que le soleil commence à disparaître. Les soldats venaient d’allumer les flambeaux pour éclairer les passages.

-" Je suis resté trop longtemps ici … Il faut que j’y aille
sinon je risque … "-

Il ne put finir sa phrase, il entendit la grande et massive porte se refermer, maintenant, il était piègé de ces remparts immenses, n’étant pas un homme restant à rien faire, Raynox se laissa tomber au sol, il était dans son habita, dans les ténèbres, il se rapprocha des remparts et se glissa dans les ombres de celle-ci, il devait trouver un passage lui permettant de sortir d’ici.

Mais, une personne arrivait sur le chemin qui faisait le tour des remparts, d’après les bruits des pats, il n’y avait qu’une seule personne, Raynox se cacha dans la pénombre et mit la main sur sa dague prête à la sortir si un soldat le repérait.

[ Excuse moi de la pauvreté de ce RP mais je n’ai pas
vraiment le temps ce matin … Je tacherais de le détailler un peu plus tard ]

[Il n'y a aucun mal ! :mrgreen:

]

C’était une nuit rigoureuse, d’un calme morne, d’un silence profond. L’air était fin et le vent piquait. Levée de bonne heure, la lune se couchait de même. Les premières ombres de son déclin, qui s’en allaient croissant, commençaient à trainer sur les sables tombés dont ils ne pouvaient amortir le mat éclat. La mer, à la gauche de ce palais opulent et effarent, n’élevait pas, comme à l’ordinaire, sa grande voix vague et monotone. Et quoique le froid ne soit jamais, dans ces contrées, assez intense pour saisir les flots, on eût dit pourtant ce soir là, à son mutisme, que les glaces les avaient emprisonné. Cette nature attristée et muette ; ces steppes de grèves auxquels on donnait un caractère qui n’est pas habituel à ce pays ; cette chasteté des airs ; tout précipita Winaeassa du monde de sensations dans lequel elle venait de vivre auprès de Lui et le replaçait cruellement en face d’elle-même. Elle était maîtrisée par tous ces aspects. Elle sentait jusque dans son cœur la main pétrifiée de la Nature. Partie des jardins le front ardent, les artères palpitantes, l’âme embrasée, elle s’éteignait peu à peu en s’avançant sur ces plates-bandes fleuries vers la demeure où dormait le peuple trahi… Oui ! La jeune égérie s’effaçait sous le souffle de ce vent du nord, moins âpre que sa pensée, comme une de ces torches élevées parfois par le douanier au sommet des dunes pour avertir les navigateurs en détresse.
Le bruit ne s’était pas encore renouvelé. La femme avait encore l’oreille frémissante et l’œil inquiet, et cependant, tout était calme, silencieux, solitaire. Le disque lunaire, qui s’enveloppait dans des linceuls de nuages, retirait ses lueurs blafardes et mourantes. Tout était blanc dans l’étendue, les chaumines et les cours étaient plongés dans une paix infinie. Le sommeil les avait visité ; et à travers des murs peu épais et des portes mal jointes, on discernait, dans le vaste mystère de la voute lumineuse, jusqu’aux respirations de ceux qui s’y étaient endormis.
Wina’ revint s’assoir sur les gerbes, attendrie de cette vie rude qu’elle menait pour elle, sur ce rivage d’une errance si mortelle aux délicatesses des hommes. Et surtout, elle était palpée, par delà le fond des songes, de cette noblesse de cœur qui ne démentait pas et qu’elle avait toujours en s’exprimant, en œuvrant… La métisse sylvaine répétait qu’après tout, c’était du bonheur de cette adorable Venus qu’il s’agissait. D’inexprimables langueurs la reprirent sur ces fagots, la levant soudain… Qui ne connait pas, après les convulsions du bonheur nerveux des caresses, cette détente de tous les organes, cette lassitude brûlante, engourdie, qui a aussi sa volupté ? On dirait le sommeil de l’opium, se coulant, membre par membre, et faisant sommeiller le corps avant que la pensée ait clos sa sibylline paupière. C’était la précieuse chimère du passé…

De grâce osée, la demoiselle marchait d’un pas allongé, troublait seule le nocturne de ce soir-là par les échos du retour. Qu’eût-elle dit, cette fille sauvage, qui ne comprenait que l’aine pour se berçait son acier et toutes ses furies à force de fierté pure ? Elle se laissait aller au branle voluptueux de la lame d’asphalte menant au dehors, passant remparts et patrouilleurs sous cette voile que l’on chauffait de par les étoiles… A cet air nitré, Winaeassa éprouvait un élargissement de tout son être, captivé, comprimé. Des tables de rocs s’insurgeaient sur l’enceinte ainsi que des bouquets d’herbes, singulières par leur invasion notable…
Ferment des souvenirs d’Anaëh, redoutable patience puis l’abîme d’un son…

Une note, une syllabe, un bruit, un froissement…

Les pieds roulaient, avant, ces nappes d’écume qu’assemblait la robe de cette inconnue… Maintenant, elle s’entrelaça avec l’aspect tranquille, devenant immobile sur ce chemin. Le miroir damasquiné de l’arme contemplait la paume rentrée de Wina’…

Que j’ai longtemps balancé avant de vous entendre…

Le léger vent faisait ballotter la robe de la jeune femme qui approchait. Raynox l’observa, elle semblait être dans ses pensées, elle marchait seul, longeant la muraille, son visage éclairé par les torches, les flammes dansantes sur son fin visage. Ses yeux étaient perdus dans l’astre étoilé du
ciel obscurci. D’après le jeune homme et la direction qu’elle empreintait, il
lui semblait qu’elle venait des jardins fleuris la ou la nature délicieuse se
mélangée avec les murs froid du château.

Raynox se colla un peu plus au mur pour ne pas effrayer cette demoiselle, il n’était pas venu ici pour ça et ça ne l’intéressait pas. Il remit sa capuche sur sa tête et ferma sa cape, croisant ses bras regardant la jeune femme passer, mais celle-ci entendit le cliquetis que provoqua l’entrechoquement de ses katanas, elle se retourna en direction de Raynox.

Une personne qui aurait balayé l’endroit sans rien chercher ne l’aurait certainement pas vu mais cette jeune femme savait très précisément ou il se trouvait et son camouflage nocturne ne marcha pas avec elle.

-" Que j’ai
longtemps balancé avant de vous entendre… -"

Ce fut les mots de la jeune femme, doux mais à la fois dure. Elle savait parler se dit Raynox, il avait déjà eu quelques conversations avec des personnes nobles et elle devait l’être. Le jeune homme se décolla du mur et sortit de l’ombre, il préférait garder sa cape mais regarda son interlocutrice droit dans les yeux.

-" Veuillez m’excuser, mon intention n’était pas de vous effrayer
mademoiselle. "-

Comme il en était coutume d’après ce qu’il avait vu quand son maître parlait avec les noble, le jeune homme s’inclina respectueusement devant la jeune femme.

Winaeassa avait une puissance bien moins conquérante et généralement bien moins sentie que celle de la reine de Diantra, entendue par les hableurs; elle était cette éclatante blonde, piquante comme une brune, qui pouvait porter des deltas de ruban ponceau à ses corsets, sans tuer son teint et ses yeux… Seulement, pour ceux qui la comprenaient, cette force, Wina’ elle-même, était bien autrement souveraine… Dans cette cour nivelée, cette apparence décapitée de toute grandeur, par son superbe salut, s’exceptait. Elle savait que tout ce qui est supérieur s’élève de soi vers le grand et le beau, en vertu d’un flux latent, d’une gravitation secrète, comme les plantes qui n’ont pas besoin qu’on casse leur tige pour se retourner vers le soleil…

C’est l’instinct des mystérieux privilèges des races… Aussi, je ne voulais pas vous débusquer… Vous avez mieux à endurer que l’appétit oral loufoque d’une demoiselle.

C’était le charme qui rend le plus esclave et que la nature attacha à toutes les choses profondes qu’il faudrait déchirer pour avoir… Sa beauté était plus royale encore que n’avait été celle de sa mère défunte. Mais l’idéalité de ses mouvements, de son sourire masqué, de ses yeux baissés, auraient été méconnus si le passé en avait voulu autre… Elle avait été jusqu’à la fin, sans repos ni trêve, même avec les Assassins, toujours armée, toujours implacable, ne désarmant que quand on s’était humiliée et soumise et qu’on ne pouvait danser sur le cœur des rebelles la valse du triomphe, une pyrrhique à soi, avec ses atouts de satin blanc aux talons peu communs. Winaeassa n’avait rien de cette beauté inspirée et résonnante comme un instrument de fête, de cette douce fureur invincible, de toutes ces bacchanales d’esprit, de reparties, d’agaceries tentatrices… Il était prudent de troubler la promesse des dires…

A moins qu’il n’était que sujet de ma face, ornée par les joailliers et le fruit de mes torts… Sans éclat, je vous demande de vous approcher encore.

La jeune femme parlait parfaitement le langage de la cour. Ca avait toujours impéssioné le jeune homme d’écouter des gens qui avait passé leurs enfances à apprendre à parler le beau langage, lui, qui ne savait pas
vraiment bien parler et qui préférer les actions aux mots. La jeune femme avec un charme certain, sa silhouette était illuminée par les flammes dansantes des torches, elle portait une longue robe comme il était coutume au château, plus on remontait vers le haut, plus la peau était visible, il constata avec un regard amusé qu’elle ne portait pas de manche et que l’on pouvait contempler la poitrine de la jeune femme, tout ça laissait transparaître la féminité de cette charmante personne.

Raynox sentait le regard perçant de la jeune femme sur lui, il semblait sur la défense, normale, il y avait quelqu’un armé dans l’ombre des remparts.

-" A moins qu’il n’était que sujet de ma face, ornée par les joailliers et le fruit de mes torts… Sans éclat, je vous demande de vous approcher encore. "-

Raynox n’avait pas pour habitude de suivre les ordres des personnes qu’il rencontrait, mais cette fois ci, il ne pouvait faire autrement, ci la jeune femme appelait la garde, le jeune homme allait avoir quelques soucis. Il avança donc de l’ombre et ce plaça a quelques pas de la jeune femme pour qu’elle puisse mieux le voir.

-" Cela vous convient il mieux demoiselle ? "-

Au sortir du château, ce tiers énigmatique mettait enfin de l’éperon à son allure, comme s’il avait été seul, ne se rendant pas bien compte de ce qu’il faisait et il se précipitait doucement sur cette femme sans aucune impétuosité folle. Winaeassa le suivit à la même vitesse. Intrépide, aimant l’émotion du danger et la palpitation qu’il engendre, elle aurait, quelques heurs plus tôt, joui de cette course furieuse, imprudente à perte de vue et d’haleine… Mensonge bien sûr ! Cette course du temps lui paraissait sinistre, il avait l’air de la fuir…
La nuit était sortie claire du sein d’une brume évanouie dont le vent avait poussé les déchirures jusqu’aux bords de l’horizon. Un banc de nuages, unis et tendres, retenaient la lune captive, mais sa lumière irisée commençait d’en franger les contours d’un ruban d’argent incendié. Cette plénitude donnait un beau démenti à la nature humaine et elfique. Mais, disons-le, la sécurité de cette approche venait de recevoir deux atteintes. Deux flèches, imperceptibles pour tout autre que pour l’âme frappée, étaient parties d’un arc invisible, toujours tendus de leur côté. Cet homme, fort d’un passé pouvait-on assurer, était le risque des environs… Selon son usage, il portait l’habit des ennuis inévitables qui erraient dans les couteaux aiguisés… Il n’y eut pas de cruelles désespérances, ni de si lâches résignations ! Après tout, il pouvait bien chercher une autre prise…

Oui, je vois observe enfin ! En proie à mes pensées, je croyais descendre vers la vigueur du combat… Mais il n’est jamais prudent d’être seul, surtout pour une femme qui parle le franc langage.

Avec cette fille de compagnie, qui aimait poser sa main d’ivoire ciselé sur le crâne arrondi et le cerclage noir de la poignée de son double tranchant, il pouvait la regarder sans penser à celle dont les doigts avaient figé l’écorce des bois et les distractions de l’amante.

Vous n’avez pas l’air très orageux… J’aurais aimé rejoindre la plaine avant le jour donné mais aujourd’hui, les histoires ressemblaient à de fabuleux fauves : trop hâtives…

Raynox observait la jeune femme tout en essayant de comprendre les paroles de celle-ci. Sa gestuelle et ses mots étaient décryptés. Le jeune homme pouvait voir qu’elle avait une main perdue dans la mer de tissus de sa robe. Un objet tranchant devait s’y cacher, aux yeux de l’assassin, c’était une rose, très belle mais prête à se défendre avec beaucoup de piquant. Elle l’observait encore et toujours, il allait devoir faire attention car cette inconnue ne manquait pas de piquant.

-" Oui, je vois observe enfin ! En proie à mes pensées, je croyais descendre vers la vigueur du combat… Mais il n’est jamais prudent d’être seul, surtout pour une femme qui parle le franc langage. "-

Raynox sourit et abaissa sa capuche, preuve qu’il n’avait pas peur de se montrer sous son vrai visage. L’inconnue pensait donc qu’il allait l’attaquer d’après se qu’il avait comprit. Mais la fin de sa phrase n’était pas dénudée de sens.

-" Il est vrai que vous ne devriez pas vous balader seule sous
les étoiles demoiselle, on ne sait jamais sur qui l’on va tomber. "-

-" Vous n’avez pas l’air très orageux… J’aurais aimé rejoindre la plaine avant le jour donné mais aujourd’hui, les histoires ressemblaient à de fabuleux fauves : trop hâtives… "-

Maintenant, cette inconnue lui raccontait sa vie, drôle de renccontre. Il était un peu trop tard pour aller sur les plaines.

-" Il vous faudra attendre le levé du jour pour vous y rendre, je crains qu'une jeune femme y soit vraiment en sécuritée "-

Pour sûr… Et dans cette ébriété, je me demande combien me vaudra le retour vers ma région. Dans le cas présent, il est plus apte de réfléchir à mon statut pour la nuitée. Il m’est impossible de rentrer au château, je n’y suis pas la bienvenue… Du moins, pour les gardes sobres.

Assidue, Wina’ éprouva la libre complicité de fléchir aux adoucissements de son quidam ainsi que de son appétit de curiosité. Aucune algarade n’était à prévoir ; et s’il tenait vraiment à parler chiffons avec une dame de compagnie, qu’il y prenne le pli avec composition ! La distance d’atrophia soudain, Winaeassa passant un artistique pied sur la route royale envers la position de son interlocuteur… Proche, mais paradoxalement lointain en sa débauche caractérielle. La femme abaissa ses yeux belliqueux sur le susceptible visu qu’il pouvait adopter : seule et menée dans la nuit, elle ferait une charmante proie pour les versatiles bandits, de toute ethnie qu’ils soient…

Oui, je me terrais dans une quelconque auberge du bourg. Sinon, les tapis mousseux des champs feront un beau futon pour ma corpulence. Le temps appelle à la détente…

Encore plus âpre et raboteuse intérieurement, Winaeassa visa la juste plainte de son matériel de lutte. Aussi éminente qu’elle soit, pourvu l’heure avancée où elle trouvera sa couche et son repas avec relents. D’ailleurs, pourquoi ressemblait-il à l’archétype du mauvais homme ? Tunique noire éprouvant la sensibilité du soutien nocturne et figure hâve…

Que voulez-vous au juste ? La nuit ne semble pas propice aux interludes avec le roi, ni avec sa famille… Quiconque voudrait s’y rendre doit patienter jusqu’à l’aube !

La jeune femme était donc interdite donc interdite de séjourner au château, pourquoi donc ? La question resta coincée dans la gorge de Raynox, elle continuait encore et toujours de le fixer ce qui le rendait nerveux. Il espérait juste qu’aucuns gardes ne les surprennent, sinon il allait être en difficulté.

-" ui, je me terrais dans une quelconque auberge du bourg. Sinon, les tapis mousseux des champs feront un beau futon pour ma corpulence. Le temps appelle à la détente… "-

Raynox repensa aux grandes portes du châteaux qui c’étaient fermées quelques minutes plus tôt. Il était quasiment impossible de les ouvrir pour le jeune homme, il avait déjà quelques idées pour s’enfuir mais les risques étaient quand même grands.

-" La grande question est comment allez vous sortir d’ici demoiselle, les grandes portes sont fermées et je ne pense pas qu’il y ait d’autres issues. "-

En parlant d’issues, Raynox tilta qu’il n’avait pas regardé si il y avait ces issues, il tourna la tête de gauche à droite à la recherche de portes ou autres éléments qui pourraient lui faire croire qu’il y avait une sortie. Mais la nuit était bien trop obscure et le jeune homme renonça bien vite, abandonnant son idée.

-" Que voulez-vous au juste ? La nuit ne semble pas propice aux interludes avec le roi, ni avec sa famille… Quiconque voudrait s’y rendre doit patienter jusqu’à l’aube ! "-

La question redoutée était tombée, Raynox n’étant pas un menteur sauf dans son travail, il ne pouvait dire que la vérité à cette demoiselle qui semblait mener la danse depuis le début, l’assassin en position de faiblesse ne pouvait que se plier.

-" Je n’ai point envie de rencontrer la famille royale ni même le roi lui-même. N’ayant rien de mieux à faire aujourd’hui, je ne fais que m balader dans le château à la recherche d’inspiration, d’envie, voila tout. "-

Il marqua une petite pause, scrutant les murs noirs tout autour de lui pour ne pas se faire attraper sans s’y attendre.

-" Malheureusement, je me suis assoupit dans un arbre et je n’ai point vu l’heure passer, maintenant, je suis bloquer entre ses murs en train de vous parler demoiselle. "-

[Je pensais qu'on était au-dehors de la muraille... Ce n'est rien ! Surprised

]

Vous n’avez pas la bonne complication des mots, au moins ! Je comprends qu’il n’est pas facile de rejouer ses cordes vocales à la lueur lunaire, mais cela l’est encore moins pour aller se rendre à la loge des foules surveillantes… Croyez-vous seulement qu’on puisse se rendre à la périphérie sans la débâcle ? Je ne suis point sûre, mais il se pourrait que les mâchicoulis deviennent notre seule issue fiable quant à la discrétion… Adhérez-vous au complot ou dois-je me méfier de votre simple point de vue sur les jardins de la famille royale ?

Il était bien question de le tourner dans le fossé, tel le troupeau de mules agacées par la pente. Le potage avançait dans sa cuisson, et le légume était entrainé dans le torrent. Cet inconnu n’avait pas encore prouvé au jour son nom, ni même sa provenance… L’usage rapide n’aurait pas eu de renvoi sur le qui-vive ; mais qu’importe le comble de cette respiration hâtive, il fallait relever les étymologies physiques en robe… Facilité mais ironie complète de la femme folâtre ! Le houleux, sous ses airs de joli oiseau, était cocasse et truculent dans sa façon de répondre… S’il voulait vraiment sortir de ce pétrin, il aurait déjà été en proie à une filature. En même temps qu’il restait inerte dans sa position, Winaeassa prit une démarche lourde vers sa personne timorée, comptant le rythme blafard de ses jambes qu’elle tergiversait. Elle serrait encore sa ténue arme positionnée en inguinale…

Après cela, je suis sûre que vous n’arrêterez pas de regarder les mouches voler sur les terrains qui ne vous appartiennent pas… Déjà qu’il n’est pas simple d’avoir un entretien avec un banal homme de main habitant les cellules de célibataires du château, vous faîtes d’autant plus l’exception en batifolant dans les herbes ! Pathétique, mais amusant !

Sur ce, elle usa de sa main en éventail pour entraver son sourire tentant, malice du regard en plus du comique…

[ Désolé c'est très cours >.< ]

L’idée proposée par la jeune femme était vraiment déplaisante, tomber dans ce trou sale fit parcourir un frisson d’horreur au jeune homme. Il préférait encore affronter une dizaine de soldats que de tomber dans cette chose affreuse … Les paroles de la jeune femme étaient assez drôles bien que la situation ne prêtait pas vraiment à la plaisanterie. Tous deux devaient sortir du château car ils n’y étaient pas conviés …

-" Votre proposition n’ai pas vraiment appréciable et je doute qu’une aussi charmante et ravissante jeune femme comme vous passe par un endroit aussi sale que celui dont vous venez de parler. "-

C’est vrai que l’idée qu’une femme comme elle puisse ne serait ce que penser aux mâchicoulis comme échappatoire était assez bizarre. Raynox réfléchissait à une autre éventualité un peu plus sympathique et il n’en trouva qu’une, sauter des remparts pour plonger dans le lac qui se
trouvait derrière le château.

-" J’ai une autre alternative à vous proposer si vous le voulez bien … si mes souvenirs sont bons, il y a un lac derrière le château, pourquoi ne pas faire un bain de minuit sous la frêle lueur de la lune ? "-

Son maitre lui avait apprit à nager car c’était quelque chose qui pouvait sauver la vie en diverses occasions. Mais la question principale était de savoir si cette jeune femme savait nager sinon les mâchicoulis étaient la seule solution pour cette personne.

Sujet: Re: ~¤ Visite Secrete ¤~ [PV Winaessa] Dim 9 Mar 2008 - 13:51

Soit, le personnage voguait entre deux eaux contrastantes : la réalité et la perspicacité. Cette seconde catégorie unifiait correctement l’avis qu’éprouvait déjà Wina’ en sa faveur… Quoique, cela pouvait jouer dans un tout autre échantillon moins jovial de réclusion, d’internement aisément plus facile par un groupe ennemi… Cependant, la jeune femme s’endiguait sur le sermon de son partenaire.

Bien des gens ont vu les lits des ruisseaux s’effriter depuis que les seigneurs n’ont plus eu recours à l’huile chaude pour défendre leurs dettes… Les mousses épousent ces pierres oubliées, rien de bien méchant pour nos tenues. Toutefois, l’émulation avec l’eau est faible et moins risquée, si l’on compare nos heureuses chances de nous enfoncer dans les algues hermétiques de l’étang… Que croyez-vous faire ?! Nous ne nous dandinons pas à la manière des sauterelles et possédons moins le manteau argenté des poissons !

Ce dictionnaire de propos profilait sans perte la proposition du vis-à-vis, qui n’avait pas autant de formel que la demoiselle… Graduée d’irritation, Winaeassa s’appropria d’une autre directive, à savoir se diriger vers ladite source fraiche. La raillerie ne valait aucune plainte, si ce n’est le défi de se laisser attirer vers le bas une fois le corps absent des remparts…

Montons une bonne fois pour toute et procédons à votre spéculation commune ! En surveillant la ronde des gardes, il serait simple de prendre les escaliers près de la herse fuyant sur le donjon… Et de se faufiler sous le faciès de l’ombre…

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