Et c'est ainsi que Mogar porta son regard à l'Est... [EGA]

Dès son retour, un plan s'était dessiné, mit en place sans attendre, sans laisser la moindre chance, le moindre avertissement à ses victimes... Mogar, le Dieu Roi des Nains, Père des Batailles et de la Guerre, depuis son trône véritable avait dirigé une offensive simple mais efficace contre ce peuple qu'il avait autrefois créé de ses mains, et ce, pour des raisons encore obscures, qui n'appartiennent qu'à lui.

C'est plus d'une trentaine de jours qui s'étaient écoulés depuis l'apparition brusque du Voile et de son installation que déjà on supposait définitive... Courroux des Dieux qui s'accordaient parfaitement à la situation actuelle, à la symbolique diablement efficace puisqu'en plus de voiler le ciel, il voilait l'avenir... Et en ces moments, bien des nains, dans quelques instants de lucidité, ne savaient vraiment plus à quoi ressemblait le leur.

C'est à Almis, dirait-on plus tard, que Mogar porta le premier coup de grâce à l'attention du Petit Peuple, alors que des milliers de gobelins affolés mais aussi enragés couraient dans une unique direction, dans ces galeries inconnues creusées sans soin et récemment pour ne permettre que le passage de la vague verdâtre et agitée sous la surface. En la cité et ses alentours, et depuis le dixième jour, la situation n'allait qu'en s'empirant... Les rixes et les bagarres de comptoir étaient devenus parfois, souvent même, des conflits engagés entre deux groupes, entre deux clans, et en à peine plus d'une vingtaine de jours, des centaines, des milliers de nains même avaient perdu la vie dans ces combats provoqués par la malveillance du Dieu Roi. Le sang avait déjà beaucoup couler, mais ça n'était pas suffisant... Non, Mogar voulait davantage et les nains d'Almis en cette journée noire, ou rouge, selon qu'on se place dans le présent ou l'avenir, marquerait le début de l'engagement, deuxième acte du dessein du Dieu, qui opposeraient les nains désolidarisés, dressés les uns contre les autres à la horde de gobelins qui, depuis de nombreux jours marchaient en ce but, sous l'impulsion de Mogar.

Une secousse légère parcourue Almis en début de journée, bien que ça n'ait guère d'importance, et dans une des galeries secondaires, mineures et peu fréquentés, une faille apparue, débouchant sur le chemin tracé dans le roc qu'empruntait la vague verte... Dès cet instant, tous furent fous de rage, et le connaisseur aurait reconnu là la magie divine de Mogar, soutenant les gobelins et les aidant dans un combat qui se voudrait sanglant.

Les rugissements et les gloussements résonnèrent, innombrables, dans la galerie jusqu'au cœur de la cité...

Ils arrivent.


[Pour Daïn : Je pense que le message est assez explicite... Mogar ne veut laisser aucune chance de s'en sortir... Tu disposerais au mieux de quelques centaines d'hommes encore fidèles, mais plus d'une armée entière ou d'un peuple ordonné et prêt à agir comme un seul. ]

Il était l'heure à laquelle le soleil aurait dut se lever, mais le voile l'en empêchait. Daïn, lui, était déjà habillé et devant son bureau depuis au moins deux bonnes heures. Il n'avait jamais eut autant de problème à résoudre en tant que seigneur. Il se passa la main dans ses cheveux, s'étira. Il regarda par la fenêtre avant de se lever et de se rapprocher de cette dernière. Cela faisait longtemps que le nain n'avait pas vu un levé de soleil. A cet instant la région qu'il pouvait contempler était d'une beauté extraordinaire.

Il décida de faire une pause dans sa recherche de solution aux différents problèmes de sa contrée et il alla voir Gorak dans sa chambre. Le blessé allait beaucoup mieux. Il lui demanda comment il se sentait, parla quelques minutes avant de proposer à son hôte d'aller prendre le petit-déjeuner (oui, on se lève tôt à la campagne !). Daïn descendit le grand escalier et il entra dans la salle à manger. Les domestiques avait déjà servit le repas, qui était d'ailleurs plutôt "léger" (pour un nain). A la table, il y avait les plus importants notables de la région qui avait l'habitude de venir partager le premier repas avec leur seigneur une fois par semaine. La salle de repas du palais avait des runes pour apaiser les esprits, car même en temps normale, Daïn redoutait une bagarre entre notable, ces derniers étant souvent en désaccords et ayant le sang chaud. Ces runes avait comme effet principale de rendre les nains lucide, ils se rendaient compte que s'énerver n'était pas la solution. On discuta chasse, combats épiques et l'on parla tout de même un peu des problèmes provoqué par l'énervement générale du peuple barbu. A la fin du repas, Daïn raccompagna les notables, leur souhaita la bonne journée et retourna dans sa chambre pour plancher.

On ne le revit pas avant midi. Étrangement, Daïn fut très à l'heure, à peine l'horloge sonna qu'il entra à nouveau dans la salle à manger. Cette fois, le repas fut moins frugal et, du coup, il dura plus longtemps. Si bien qu'a deux heures, le seigneur était encore attablé. Alors que Daïn mangeait un bon morceau de sanglier rôti, un soldat fit irruption. Pierrenoire pensa que cela devenait une sale habitude d'entré à toute vitesse pour annoncer une terrible nouvelle. L'homme dit que les guetteurs de la porte principale voyait une importante colonne de nains courir vers la ville. Dès qu'il eut entendu la nouvelle, Daïn sauta sur ses jambes et se précipita vers ladite porte en assaillant le garde de question, ce dernier ne pouvant répondre qu'a un nombre infime d'entre elle. Était-ce des bandits ?

L'entrée principale de la ville se dressait devant Daïn, ce dernier se rendit, alors, compte qu'il n'avait rien pour se défendre sur lui, il n'avait ni son arme, ni même son casque ! Heureusement, une dizaine de nain d'arme en équipement c'était aussi rassemblée et était prêt à défendre la ville. Soudain l'un des guetteurs cria au seigneur :
- Ils ne sont pas armés !
- Quoi ?
- Ils n'ont pas d'armes et ils ressemble à des citoyens !
A ce moment, Daïn put voir une trentaine de nain courir vers la porte. Ils avaient, en effet, plus l'air de paysans ou d'artisans que de féroce bandits. Pierrenoire ordonna qu'on les laisse entrée, d'un digne de la main. Mais les gardes n'étaient pas très confiant, ils laissèrent entré kes barbus mais se tinrent prêt à les combattre.

- Qui êtes-vous ? Que fuyez-vous ? Demanda Daïn s'approchant du groupe à bout de souffle.
- Mais ta gue*le ! On court depuis Almia, fout-nous la paix ! Lui cria un membre du groupe. La colère de Mogar... On ne pouvait l'oublié...
Daïn lança un regard menaçant au nain qui recula de quelques pas avant de se rendre compte que les soldats de la ville lui coupait toute retraite en les empêchant de ressortir. Son regard revint sur le seigneur et il sembla le reconnaitre à cet instant. Le barbu se fit tout petit le reste du temps.

- Je vous repose la question : Qui êtes-vous ? Ques fuyez-vous ?
Un nain plus richement habillé que les autres prit la parole, il avait des épaulières portant les même runes que celles que Daïn avait fait mettre dans son palais, celles qui apaisaient.
- Almia à été frappé par un fléau... Les peaux-vertes l'attaque ! Vous devez nous aider, Seigneur Pierrenoire !
La première chose à laquelle pensa Daïn était qu'il avait déjà vu ces épaulières quelque part... Puis une fois qu'il se souvint où il les avaient vu, il afficha un sourire et déclara :
- Gardes ! Préparez-vous ! Attrapez votre équipement ! Enfourchez vos montures ! Nous partons accomplir notre serment de protéger notre glorieux peuple !

Sa voix était on ne peut plus clair et forte. Certains gardes à l'autre bout de la petite ville purent l'entendre. Puis le seigneur repartit vers le palais. Une fois là-bas, il fouilla son coffre d'affaires, au fond se trouvait son armure de bataille qu'il n'avait pas porter depuis un moment, il la mit, attrapa son casque et sa hache. Puis, il appela deux serviteurs et ils descendirent à la cave, Daïn leur désigna un coffre de taille importantes et leur demanda de le remonter. Devant la villa, les gardes s'étaient regroupés. Le conseiller de Daïn avait déjà désigné ceux qui allaient resté surveillé la cité et ceux qui partiraient en guerre. Il y avaient environ 80 hommes pouvant partir. Le seigneur fit ouvrir le lourd coffre, on découvrit des bracelets portant des runes apaisant la colère. Bien sûr elles ne supprimeraient pas la colère de Mogar, mais elle l'atténuerait. Pierrenoire c'était toujours demander ce que ces babioles faisaient à la cave...

Il y avait une centaine de bracelets, chaque garde put en avoir un. Daïn trouvait que 80 c'était quand même pas beaucoup et que pour préserver sa réputation, 100 c'était un minimum.
- Soldats ! On part dans 15 minutes, d'ici là recruter le plus de volontaires parmi les civils, envoyez les à la porte, là-bas on leur fournira tout !
Les soldats se regardèrent, puis haussèrent les épaules, montèrent sur leurs chamois et se mirent à hurler que les meilleurs nains étaient ceux qui se rendraient la porte principale pour aider les braves soldats nains à défendre Almia.
Daïn et son état-major, se rendirent à la porte principale et tentèrent d'établir un plan d'attaque grâce aux informations que les survivants leur donnaient...

Depuis leur combat dans la grotte, la petite troupe était rentré dans le palais du seigneur pour s'y reposer en attendant des nouvelles du conseil et de Mogar. Gorak en avait profité pou se faire dorloter par les médecins de Daïn. Ceux ci étaient très compétente mais pas toujours tendre. Parmi Ces médecins, il avait toutefois repéré une jeune naine pleine de tendresse et qui avait l'air de s'intéresser à ce voyageur venant de ces lointaines contrées. Alors qu'il racontait ces histoires à cette jeune naine, Gorak souriait, oui il souriait car depuis son arrivé dans ce pays, il n'avait appris que de mauvaises nouvelles et prendre un peu de repos auprès de cette jeune naine lui faisait le plus grand bien. Après tout il était venu ici pour prendre une petite retraite avant de repartir, et jusqu'ici il n'avait pas put en profiter beaucoup. Alors durant la première journée de leur retour, il prit du bon temps et bavarda avec sa nouvelle conquête, car il n'en doutait pas que le soir même il mettrait à l'épreuve ses nouveaux points de suture en faisant un peu de sport nocturne.
Durant l'après midi, le nain voyagea dans la bibliothèque de son hôte et découvrit un peu l'histoire de la famille qui lui proposait leur toit. Il put approfondir ces connaissances des dieux aussi, de nombreux ouvrages relataient leurs histoires. Ses parents n'ayant jamais étés très croyant et pratiquant, il avait bien besoin de ces quelques écrits. Il rapporta ainsi un livre à la reliure marquée par l'âge dans sa chambre et commença à lire ces histoires alors que la nuit tombait. Des coups vinrent alors le réveiller de son pseudo-sommeil de lecture, et une jeune naine apparut par l’entrebâillement de la porte. Elle était ravissante, une longue chevelure rousse arrivait jusqu'au bas de son dos, et un sourire emplit de gentillesse venait donner un peu de joie à toute la chambre du voyageur. Elle portait une magnifique robe de soirée verte qui mettait parfaitement en valeur la douceur de ces courbes. À la vue de tant de douceur et de beauté (naine), Gorak se redressa sur son lit, ferma son livre et le pausa sur une petite table de nuit, et, soulevant sa chemise, il montra sa cicatrice et dit le sourire au lèvre :
- Je crois que je ressent encore une petite douleur à ce niveau, pourriez vous l’atténuer?

Le lendemain, Gorak se réveilla seul, la petite avait dur partir aux aurores pour faire ces tâches dans le palais. Le nain se leva et en regardant la vallée de Daïn, il s'habilla. Ce matin rendait la contrée particulièrement jolie. Le nain sourit, s'assit dans une rocking-chair auprès de la fenêtre et continua sa lecture. Une petite heure plus tard, Daïn apparut par la porte et l'invita à le rejoindre pour festoyer. Le voyageur festoya en compagnie des notables de Daïn et put prendre part aux discussions qui animait le repas. Tout le festin se déroula calmement. Les nains étaient apaisés. Avait tous passés une nuit comme celle de Gorak pour être ainsi?

Gorak quitta son hôte en fin de repas pour aller visiter les jardins du seigneur. Une douce brise fraîche annonçait la fin de l'été, ce temps mettait particulièrement bien en valeur la petite balade de Gorak. Il flâna pendant quelques temps dans ce paysage merveilleux. En fin de matinée, Gorak alla à l'infirmerie en prétextant une légère douleur au ventre. Il put ainsi apercevoir son amie d'un soir et, lui donnant un baiser sur le front, il s'en fut finir son livre dans sa chambre. Plus tard, un serviteur lui demanda s'il désirait manger, le voyageur lui répondit qu'il mangerait dans sa chambre un plat de charcuterie du pays. Le serviteur s'en fut en lui disant que l'infirmerie avait exigé qu'il se nourrisse de légumes et de peu de viande. Gorak grommela et attendit son repas.
Plus tard, alors que midi était passé depuis bien longtemps, le nain sortit de sa chambre, et, voyant de l'agitation, il suivit la direction indiqué par les pas empressé de ses frères nains. Gorak arriva près de l'entrée et put voir le seigneur Pierrenoire en plein tumulte. En s'approchant il put comprendre qu'une troupe de nains inconnus et désarmés approchait de la porte d'entrée. Ces n'ayant pas reçu d'invitation massive furent reçu par les armes. Les gardes les entouraient alors que Daïn les écoutaient. Le premier qui parla au seigneur lui manqua de respect, mais le seigneur prit sur lui et écouta un autre nain. Celui-ci apprit à Daïn et à l'ensemble des nains présents que Almia était attaqué par une troupe de peau verte. Voici donc les plans de Mogar. Le seigneur Pierrenoire ne prit pas le temps de penser à la raison de cette attaque, il mit en place une petite garde destinée à rester à défendre le palais en cas d'attaque, et équipa le reste des troupes pour partir au combat.

Daïn partit alors avec deux serviteurs dans le palais. Pendant ce temps, le voyageur fonça dans sa chambre et mit ses affaires. C'est armé de son marteau de guerre qu'il revint dans la pièce où le chahut avait lieu. Là, il put apercevoir Daïn et ses serviteurs distribuant des bracelets.

- Soldats ! On part dans 15 minutes, d'ici là recruter le plus de volontaires parmi les civils, envoyez les à la porte, là-bas on leur fournira tout !
-Je viens pour défendre Almia et épauler un ami répondit Gorak à l'intention de son hôte. À peine eu il prononcé ces mots qu'on lui confia un bracelet. Un chamois fut confié à Gorak, et celui-ci suivit l'état major. Il pensait pouvoir mettre une fois de plus en application les cours de son ancien maître. Un cercle de discussion se forma - celui-ci était composé de Daîn et de son état major -, Gorak s'approcha d'eux, et s'adressant au seigneur Pierrenoire, il dit :
-Frère nain, tu m'as invité comme il se devait, je mets mon marteau au service de ton armée et mes connaissances de stratège au service de ton état major. Puis-je me joindre à vous afin de mettre en place cette défense?

Alors que le seigneur préparait ses hommes pour une bataille, en la cité, les choses allaient au plus mal alors que par milliers, les gobelins avaient pénétré dans la cité, balayant les défenses d'un revers de la main, par la grâce de Mogar qui leur offrit passage sûr jusque dans une galerie qui les mènerait droit au cœur de la cité.

Quand les peaux-vertes parvinrent au cœur de la cité, non sans avoir massacré quelques nains sur le chemin, c'était furieux, enragés par quelques sorts de Mogar qui ajoutait ceci à sa troublante décision de détruire ses premiers enfants, car à eux, il n'offrit rien, privant même du moindre sort les prêtres de son Culte qui était alors présent. Il n'aiderait, ni ne soutiendrait les nains dans ce combat qu'il provoquait... Ils seraient seuls, une solitude qui trouvait son sens à son esprit, celle que méritait en cet instant, ce peuple montagnard.

C'est dans une cité déjà lourdement affectée par les pertes subies lors des jours précédents, où les luttes intestines avaient souvent dégénéré, faisant couler tant le sang qu'emporté la vie. Et c'est une vague sans précédent, car jamais l'on ne vit autant de gobelins, de différents groupes, de différentes hordes, marchés ensemble, d'un même front – un autre des miracles de Mogar – qui déferla sur les nains paniqués, désorganisés. Dans les premières heures, des centaines de vies s'écoulèrent, et quand bien même les nains parvenaient à se défendre, ils ne pouvaient concevoir de défense qui puisse briser les attaques unies d'innombrables gobelins, inférieurs physiquement mais si supérieur dans le nombre.

L'issue ne faisait aucun doute, et beaucoup fuirent déjà Almis, parmi eux, ceux là même qui avertir plus tard le seigneur encore dans sa demeure, à savourer de bons repas alors que les siens se faisaient massacrés.
Mais que pouvait faire à peine une centaine d'hommes face à ces hordes vertes mues par cette force et cette volonté qui manquaient aux nains ? Tandis qu'il faisait route vers cette ville qui bientôt ne serait plus sienne, les gobelins continuaient leur office, impitoyablement, sans hésitation aucune...

Mais en certains endroits, des nains subissaient le siège, priant pour qu'on les sauve des gobelins, moins nombreux qu'en la masse, mais qui prier alors que le Père est l'auteur de l'attaque ?

- Frère nain, tu m'as invité comme il se devait, je mets mon marteau au service de ton armée et mes connaissances de stratège au service de ton état major. Puis-je me joindre à vous afin de mettre en place cette défense?
- Évidemment que tu le peut, mais malheureusement, je crois que la tactique n'aura pas vraiment sa place... Almia est difficile d'accès et n'a qu'une seule entré. Je pense qu'on devrait ériger un mur de bouclier à l'entrée et lancer un assaut frontale. Si on échoue, le mur de bouclier des gardes nous permettra de fuir.

Tous réagir, certains étaient contre une attaque frontale, mais Almia avait été construit pour résister aux sièges, ce qui n'aidait pas du tout les défenseurs extérieurs. Daïn se retourna vers la porte, une vingtaine de civils étaient venus en renfort. Ils avaient tous leurs propres armes et le plus souvent elle n'était pas de très bonne qualité. Daïn fit signe à un groupe de garde, ceux-ci acquiescèrent, ils disparurent dans la caserne et ressortir avec des tonneaux remplit d'armes et d'armures. Le seigneur, proposa aux civils de prendre de quoi s'équiper dans ces réserves.

Puis il regarda l'horloge de la ville. Les quinze minutes étaient passés.
- EN ROUTE POUR ALMIA !
Tous grimpèrent sur leur monture et la petite armée se mit en branle. Le rythme ou allait les nains n'étaient pas lent, mais pas rapide, pour autant. Daïn ne cessait de se demander s'ils arriveraient à temps pour sauver leurs frères à barbe. Sur le chemin, il demanda à tous s'ils avaient un talent particulier qui pourrait s'avérer utile. En fait il voulait trouver quelqu'un qui pourrait utiliser les dispositifs de défense d'Almia, il savait que la ville possédait quelques balistes, mais la garde n'avait pas eut le temps de les utiliser et la garde seigneuriale de Daïn ne comptait aucun ingénieur. Hors, si ces armes pouvaient être utilisé, la victoire serait un peu plus à la portée des nains.

Au bout d'une petite heure de route vers le sud, on put apercevoir l'entrée de la cité et on put entendre les cris enragées des immondes peaux-vertes. Daïn ordonna à ses meilleurs soldats de former le mur de bouclier à l'entrée de la ville. Cette formation n'était pas compliqué, une dizaine de nain avec de large pavois pour bloquer le passage et autant de nain armé de lance, derrière la première ligne pour massacré l'ennemi.
En quelques secondes, les gardes étaient descendu de leur chamois et avait prit position. Pendant ce temps, derrière le mur, Daïn et une partie de ses hommes se préparaient à une charge, ils accrochaient des lames aux cornes de leur animal et réajustaient une dernière fois leur armure. On pouvait entendre la marée de gobelins ayant repéré la vingtaine de barbus à l'entré et qui s'élançaient vers eux en hurlant. Alors que les gobelins se trouvaient encore assez loin, un coup de cor retentit. Une dizaine de lanceur de hache placé derrière le mur jetèrent leurs projectiles. Autant de peaux-vertes s'effondrèrent, leur rage de faiblit pas et leur charge continua avec plus de force. Un deuxième coup de cor retentit, la vingtaine de garde brisèrent le mur en se plaçant sur le côté, les gobelins esquissèrent un sourire, croyant les barbus en fuite, mais il disparut bien vite quand ils virent environ 70 cavalier les chargés et hurlant une rage tout aussi forte que la leur. En effet, les nains lâchait une rage qu'ils s'étaient efforcé de contenir jusque là.

Le plan de bataille de Daïn ne plaisait pas trop à Gorak, si le mur de bouclier tombait ou laissait entrevoir une petite faille, ils se ferait massacrer. C'était utiliser des barbus comme chaire à canon. Mais le jeune voyageur ne connaissant que très peu le terrain, ne put pas dire grand chose. Il se contenta de laisser parler le seigneur de ces terres. Alors que des gardes vidaient le stock d'arme pour les distribuer aux volontaires, Gorak vérifia son armure et resserra quelques sangles. Il se devait de ne faire qu'un avec son armure pendant ce combat. Il se pouvait bien que celui-ci soit le dernier. Alors que Gorak vérifiait l'état de son marteau de guerre, il vit approcher une jolie jeune infirmière. Celle-ci avait un visage grave, une grande tristesse semblait sommeiller en elle. Alors qu'elle s'approchait du jeune nain, elle lui souffla :
-Messire, comblez moi et revenez de ce combat.

-Si les points de suture ont bien étés faits, je reviendrais.

Dans un sourire forcé, la jeune infirmière s'éclipsa.

- EN ROUTE POUR ALMIA !

Daïn avait donné l'ordre du départ. Tous les nains présentes ici montèrent alors sur leur monture et se mirent en route. Le combat allait bientôt commencer. Ce soir, ils festoieront tous ou alors ils seront le repas des peaux vertes. Mogar était toujours absent du coeur de Gorak, Il n'avait jamais été très présent, mais il sentait tout de même que quelque chose dans son coeur avait disparut. Quel dieu pouvait tourner le dos à ses créations qui ne faisait que le respecter et l’honorer dans les valeurs qu'ils avaient appris de lui même. La voie était close pour ses choses là actuellement.
Le voyage fut bref. Alors qu'ils pouvaient apercevoir le mur d'enceinte de la ville, Daïn ordonna le déploiement des forces et mit ne place la tactique mise en place. Les nains pouvaient sentir l'odeur abondante de la peau verte. Certains nains commençaient à s'en effrayer. L'odeur et les cris était pour l'instant les seuls témoins du nombre de gobelins, et cela ne présageait rien de bon. Le sol se mit alors à trembler, les animaux avaient aperçu le déploiement des forces naines. Tous les combattants qui montaient des chamois se préparèrent à la charge. Gorak avança jusqu'à la première ligne et attendit les ordres pour se lancer à l'assaut. Les lanceurs de projectiles firent leur travail, et le mur tint. Un coup de cor sonna, et le mur tomba. C'était le signal, la charge pouvait commencer. Bientôt ils seraient tous entourés de monstres à la peau verte. Gorak lança sa monture et chargea accompagné du gros des troupes de Daïn. Comptant sur le poids de sa monture, il prit son marteau et comptant faire un maximum de dégât au premier contact, il fit voler son marteau en tout sens et quand enfin les deux armées remplient de haine se rencontrèrent, il abattit son marteau et se lança dans la mêlée.
La cavalerie fit son effet, elle mit en déroute la première ligne de gobelins. Ceux-ci avaient été surpris par la forte puissance déployée ici. Mais il n'y avait pas qu'une seule ligne de combattant, il y en avait bien plus. Gorak put constater à quel point les nains étaient en sous nombre. Alors que les monstres verts reformait leur rang approximatif, Gorak mit pied à terre et attendit la charge des bêtes. La première vague avait été une réussite, ainsi, de nombreux nains se tenaient à ses cotés. Mais cela ne suffirait peur être pas pendant la prochaine phase du combat. Dans une brève attente, le voyageur pensa que ce combat était l'un des plus désespéré qu'il n'avait jamais fais. Son désespoir était grand, mais il tiendrait pour l'honneur de la race naine et pour la grandeur de ce beau pays.

-Morts aux gobelins, vous tiendrez tous, car vous êtes des nains! Le roc vous a formé et vous serez dur et fort comme celui-ci durant ce combat! Hourra au peuple nain!

Gwylin avait quitté Lante, il avait veiller a fermer sa maison a double tour avant de partir, comme d'habitude pour eviter d'ètre pillé, puis il rejoignit Almis,il été soldat au service du roi nain, donc il se devait de se battre aux cotés de ses frères nains et d'ètre présent, cela lui tenait a coeur, lui si plein d'honneur et de fierté.A ce qu'il paraissait, Mogar faisait des siennes, et rendaient enragés ces foutus gobelins, qui attaquait la ville d'apres les rumeurs a Lante.Le nain ne comprenait pas pourquoi Mogar se déchainait contre ses créations, il y avait anguille sous roche pensa t'il tout au long du chemin.Il eue beaucoup de difficulté a arriver la-bas a cause du voile.

Il arriva quelques jours plus tard apres avoir beaucoup marché , il était arriver juste a temps, Dain et les autres n'etais pas encore partis...
Il enfourcha la monture qu'un jeune nain lui donna, et d'un coup de talon fit avancer l'animal.

Après avoir trotter pendant des heures entre ses congènères, il arriva a Almia avec les autres,revétu de son armure de guerre habituelle, il posa pied a terre et se dirigea vers ses congènères.
Bien des nains pouvaient le reconnaitre, Gwylin avait toujour un bandeau sur son oeil gauche,il été borgne, et son bandeau se voyait a des kilometre,c'etais le signe distinctif de ce nain.

La premiere vague fut destructrice, c'est en criant que Gwylin fracassa le crane d'un nombre infini de gobelin avec son marteau puissant, leur cervelle giclait sur le sol en formant un tapis rougeatre.Il se battait avec hargne et fureur, défendant sa patrie sa race et ses amis avec toute la force de son coeur.Mais les nains était malheureusement en sous nombre comparé a ces abominables monstres.

Il entendit soudain un petit discours, tenu par un nain, c'etais Gorak , et c'est le coeur empli d'honneur et de courage,gonflé a bloc, qu'il fit lui aussi courir sa voix rauque et grave en levant son marteau encore ensanglanté des cervelles gobelines:

-Pour l'Honneur des Nains, nous sommes aussi fort et dur que la pierre des montagnes d'ou nous sommes nés, nous vaincrons les Gobelins,nous les enverront chez Tyra , la deesse de la mort! Je suis Gwylin Magnus,soldat au service du roi Nain , je suis fier et brave, je préfère périr au combat, en nain honorifique, que mourir de vieillesse au fond de mon lit de ma maison a Lante! Que nos ennemis tremblent devant notre courage et qu'ils s'enfuient comme des lapins devant nous!

hrp:modifier donc!

[HRP : Gwylin, il y a plusieurs incohérences dans ton RP. La première est simplement que Lante est loin d'Almia et avec le voile le voyage est TRES difficile et comme tout se passe très vite (en effet, l'arrivée de Daïn en renfort se passe le jour même de l'attaque). Pour finir, Daïn est un seigneur de l'est, pas la Roi des Nains, il n'a donc absolument pas le pouvoir d'appeler des soldats de Lante.]

Le premier contact entre les deux armées fut particulièrement violent. Beaucoup de soldats des deux camps tombèrent. Daïn, frappait avec sa hache dans la masse de gobelins espérant que ses frères ne tomberait pas. Puis, tel à la mer, la marée verte se retira. Les nains inspirèrent un grand coup, il savait que la prochaine vague serait tout aussi, sinon plus, violente.

- Seigneur, la ville ne tiendra pas, il faut proteger la population pour lui permettre de fuir vers des lieux plus sûrs.
- Évidemment, mais Almia est la ville la plus sûr de la région, la population ne sera pas plus en sécurité ailleurs. Nous devons évacuer et en même temps en abattre un maximum.
Puis Daïn se retourna vers son ami Gorak. Il le savait sage et fort.
"GORAK ! TOI ET LES SOLDATS FAITES ÉVACUER LA VILLE ! PENDANT CE TEMPS MOI, UN INGÉNIEUR ET UN PETIT GROUPE, ALLONS ACTIVER LE SYSTÈME DE DÉFENSE !"

Le seigneur fit un signe de tête à un groupe de soldat et appela aussi fort qu'il put un ingénieur avant de prender une rue à droite de la porte. Environ 8 soldat le suivirent. Ils se firent aussi discret que possible, se dirigeant vers la résidence du gouverneur. Là-bas se trouvait la console de commande qui permettrait de débloquer les défenses. Avec les machines de guerre qu'Almia possédait, l'élimination des peaux-vertes serait plus aisé. Seulement Daïn n'avait aucune compétence en ce genre de chose et n'avait aucune idée de comment pouvait se présenter le système. Peut-être que les commandes permettait seulement d'ouvrir les caches ou se trouvait les armes ou peut-être que grâce à un savant mélange de mécanique et de magie elle permettait de contrôler toutes les armes...

Assez rapidement le groupe arriva à la résidence. Ils découvrirent que des gobelins avait prit position dans la villa. Le groupe de nain parvint à rentré discrètement en passant par un fenêtre ouverte sur le côté de la maison. Une fois à l'intérieur, les soldats et le seigneur usèrent de leu petite hache jetable pour tuer les gobelins avant que ceux-ci ne les voit et alarme leurs "compagnons". En quelques minutes ils avaient éliminé tous les peaux-vertes de la résidence.
Puis la recherche de la console commença. Soudain, l'un des nains appela ses compagnons, il avait trouver les commandes...

[HRP : désolé de ce si petit RP...]

Si je peut pas me battre avec les autres nains je supprime mon rp alors?

[HRP : Gwylin Magnus, essaye d'éviter de poster des messages comme ça ici, il y a le topic lançant l'aventure pour ça, sinon pour ta question, modifie juste ton texte et marque en bas de post les modifs que tu as fais ]

"GORAK ! TOI ET LES SOLDATS FAITES ÉVACUER LA VILLE ! PENDANT CE TEMPS MOI, UN INGÉNIEUR ET UN PETIT GROUPE, ALLONS ACTIVER LE SYSTÈME DE DÉFENSE !"

La troupe avait réussi à entrer dans la ville, maintenant, ils se devaient de tenir la ville le temps que les villageois qui ne pouvait se battre la fuis. L'ordre de Daïn avait sonné comme une évidence, ainsi le jeune voyageur passa de combattant à chef de troupes. Gorak s'approcha d'un soldat qui se tenait encore sur sa monture. Étant donné le choc qui avait résonné dans les boucliers gobelins, se pouvait être un exploit, du moins ce soldat devait être résistant ou futé. L'un comme l'autre plaisait à Gorak. Il pria le soldat de descendre de sa monture pour lui donner, et comme le nain avait lui aussi entendu son seigneur délégué ses soldats au voyageur, il s'exécuta. Ayant monté le chamoix, le voyageur s'adresse au guerrier déchu de sa monture en ces mots :

-Reste près de moi, j'aurais besoin de toi dans peu de temps, puis s'adressant à tout le monde, je veux vingt nains pour accompagner celui-ci, Gorak montrait alors du doigt le soldat à qui il venait de parler. Ces soldats accompagnés du nains ici présent devront accompagner les civils qui se cachent dans la maison pour un lieu plus sûr, disons le champs à la lisère de la forêt que nous avons put apercevoir ici en arrivant, cela doit être à deux ou trois lieus d'ici. Ils attendront alors que le reste de la troupe viennent les rejoindre, et nous fuiront tous ensemble ces lieux maudits par Mogar. Le reste de la troupe se regroupe devant la grande porte et tiendra tête à ces hordes verte jusqu'à ce que tout le monde soit en sécurité. AU TRAVAIL!

Il regarda alors le nain à ces cotés et vit un regard de gratitude, il paraissait fin et capable. Gorak vit dans ses yeux qu'il avait fait le bon choix. Il éperonna sa monture en direction de la grande porte alors que le soldat commençait à aboyer des noms qu'il connaissait et qu'il demandait pour cette mission périlleuse. Autour de Gorak, un mur de bouclier se reforma, et les lanceurs de haches se mirent en formation derrière eux, la troupe se remit totalement en place pour un nouveau combat de manière silencieuse. Tous savaient comment se placer et connaissaient l'endroit où ils seraient utiles. Bientôt les cris commencèrent à se faire entendre, des rugissement de bêtes inquiétèrent la troupe entière, une nouvelle vague allait bientôt arriver. Cette fois ci les nains jouaient en défense, il ne bénéficiaient plus de l'effet de surprise et de la puissance de leu monture. Car si ils décidaient de charger, il ne resterait peut être pas assez de nains à l'arrière pour défendre la ville en cas d'un contournement par les gobelins. La tension montait dans les rangs nains, certaines mains tremblait, certains bras se reposait en posant le bouclier au sol. Des regards allait au ciel, pire était ceux qui allait vers le sol, là où tout les nains étaient nés et là où ils retourneraient tous un jour. Le moral faisait la moitié de la bataille. Gorak se devait de remonter la troupe.

-Nains! Ne faiblissez pas dans ce moment. Plus que tout jamais, nous avons besoin de vous et de votre courage sur lequel nous avons tellement de fois put compter. Je sens votre force à mes cotés, elle est presque palpable. Regardez en face de vous, regardez ces gobelins, et vous verrez sur leur visage, sur leurs corps torturés de souffrance votre force, elle est là. Sentez l'odeur de votre apogée prochaine, votre seigneur va mettre en place les balistes, et bientôt vous verrez ces bêtes tomber à vos pieds. Alors ne craignez rien, soyez vainqueurs!

Espérant qu'il n'avait pas mentit sur les balistes, Gorak souleva son marteau bien haut et hurla un cri de guerre nain. La horde de gobelins approchait, bientôt ils seraient à portée des balistes, ils allaient tous bientôt savoir si oui ou non, Daïn avait réussi sa mission.

Gwylin soupira, le combat allait se révéler difficile a cause du Voile qui recouvrait tout, rendant la guerre contre les gobelins difficile.

Il grogna quand un horrible gobelin tout vert plein de pustule se jeta sur lui pour le tuer, mais le nain , d'un coup de marteau bien appliqué et juste, lui fendit le crane, répandant sur le sol la cervelle rose:

-Crève Carognas!

Il partit au combat, tuant un maximum de gobelins , ils été a présent moins nombreux, ces congènères était efficaces et pragmatiques.

Malgré le Voile, ils s'en sortait plutot bien...

Mais Gwylin pensa aux renforts gobelins qui allait arriver, dans chaque guerre, il y avait toujour des renfors prévenus par messager.

Mais les gobelins avait-t'ils assez de cerveau pour envoyer des messagers? non, le nain ne pensait pas qu'ils avait assez d'intelligence pour cela, les gobelins ne savait meme pas distinguer leur droite de leur gauche.

Tout en pensant cela, il se battait avec énergie, tuant beaucoup de gobelins, mais d'autres arrivaient encore, Gwylin priaient tout en se battant, que d'autres renforts nains arrivent.