| | Francesco Di Terenzia - Noble dirigeant de Terenzia | |
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Francesco Terenzia
Humain
Nombre de messages : 30 Âge : 32 Date d'inscription : 24/12/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 28 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Francesco Di Terenzia - Noble dirigeant de Terenzia Ven 24 Déc 2010 - 23:15 | |
| I. Introduction II. Présentation
- Physique :
« Une guerre est juste quand elle est nécessaire. » Sa démarche était chaloupée, à l’instar des marins, car de fait, Ydril étant une puissance maritime, il avait dès son plus jeune âge appris à évoluer sur le pont d’un navire et dans les gréements, ce qui lui conférait une grande agilité. Ses exercices lui avaient façonné un corps svelte et musculeux d’environ un mètre quatre-vingt. Sans avoir le physique d’un grand chevalier capable de porter en plus de leur armure lourde des lourdes épées et un bouclier pendant des heures de combat, il avait un corps assez endurant et résistant. Un corps équilibré, et bien proportionné.
Ce physique est entretenu par de nombreux entraînements au combat et par ses escapades à travers les terres du monde. C'est un homme en exile, et de cet exile il a pu avoir l’occasion de beaucoup voyager. Il se pense bon marin et aurait sans-doute pu devenir un quelconque amiral au service du Roi. Mais son amour de la mer disparu presque totalement lorsqu’il vit pour la première fois la magnificence des montagnes. Les reflets dorés et cuivrés sur les hauts sommets enneigés lorsque le soleil se levait ou se couchait. Les rivières pleines de vie qui ruissellent le long des versants ou dans les vallées. Les vallées étaient presque devenues pour lui l’endroit le plus indiqué pour y dresser les sanctuaires du monde. Il semblait y régnait une paix éternelle et figée dans le temps. Il avait mis son corps à l’épreuve des hautes cimes froides, haut dans le nord, où vivent aujourd’hui encore les nains. Peuple si refermé et pourtant qui lui apprirent tant sur le monde après quelques mois passés en leur compagnie.
Son visage est celui d'un homme qui tend vers la trentaine. Il n’était plus ce jeune homme fougueux qu’il fut. Ce visage n’est ni meurtri, ni marqué. Il est au contraire uni et lisse, bien rasé et aux traits fins. Sa peau était blanche, ses cheveux noirs comme le jais. Le regard aussi gris que l'acier, sévère et tranchant. Capable de percer à jour l’âme d’un homme.
Francesco sait user de son charme pour parvenir à ses fins. Il use de son sourire comme d'une arme de séduction, aussi bien pour les femmes et les hommes. Que ce soit amical ou dans l'idée de profiter des plaisirs de la chair. Il préfère d’ailleurs toujours la compagnie des hommes.
- Caractère :
« En politique le choix est rarement entre le bien et le mal, mais entre le pire et le moindre mal. » Francesco n’avait pas perdu de son naturel réfléchi. Pourtant il se laissait de plus en plus porter par ses instincts et développa une certaines spontanéité dans ses actes. Il prenait cela comme une force nouvelle qui l’aida à traverser les tourments de son existence pendant toutes ces années d’errance.
La rude éducation de son père en avait fait un homme cultivé et solide mais se retrouver à 23 ans seulement à la tête de la plus grande ville d’Ydril et l’un des ports commerciaux les plus important de la péninsule avait sans-doute était trop rapide pour lui. Sa chute il la devait également au comte Systolie. Avec le recul, il pensait souvent qu’il n’aurait jamais dû le suivre
L’homme n’avait pas non plus perdu de sa fierté, de son orgueil et de ses aspirations de grandeur. Il n’était plus aussi naïf qu’autrefois et à présent il savait qu’il ne fallait se fier à personne. Ni rien espérer de qui que ce soit. Son ascension à venir il ne devait la devoir qu’à lui seul. Il devait redorer le nom de sa famille. Il ne devait que trouver un moyen de mettre toute cette motivation dans une cause qui servirait la sienne.
Même si Francesco avait la plupart du temps une vision plutôt cynique du monde et des êtres, il restait un homme amical et sincère, sans haine ni bonté particulière.
- Histoire :
Genèse d’une Ascension.
« Monsieur ? Les voiles du navire de votre père sont en vue, il devrait accoster dans quelques dizaines de minutes. »
Francesco se retourna vers son serviteur venu lui annoncer la nouvelle et lui adressa un vague hochement de tête pour lui signifier que son message avait été délivré et qu’il pouvait se retirer. Puis Francesco se leva, faisant reculer en un grincement sourd le fauteuil de cuir noir dans lequel il était assis quelques instants auparavant. Il jeta un bref regard à son bureau, où s’amoncelaient divers documents épars, des affaires dont la responsabilité lui incombait en l’absence de son parent. Tous ces troubles pesaient sur le jeune homme de 20 ans seulement plus que de raison, ils étaient plus que mineurs et ne dépassaient pas les frontières de la maison et du jardin.
Francesco soupira et reporta un instant son attention vers le travail qui l’attendait encore, se demandant comment son père aurait géré la situation. Impulsivement, supposait-il, et peut-être pas pour le mieux car son père avait pour habitude de réagir sous le coup de vives émotions. Délaissant la raison au profit de la l’action. Francesco n’avait pas hérité de ce trait de caractère. Au contraire, il était posé, calme, réfléchi et ne prenait aucune décision à la légère.
Il s’éloigna du bureau et rejoignit en quelques pas le balcon de l’étude d’où il pouvait apercevoir la mer. Il s’accouda à la rambarde de pierre grise puis resta un moment les yeux clos, à écouter les cris perçants des mouettes et sentir le vent frais fouetter son visage au teint pâle. Ses cheveux s’agitaient en tous sens sous la rude et fraîche caresse des vents marins. Un frisson lui parcouru l’échine et il resserra plus étroitement autour de ses larges épaules l’ample manteau gris qui le recouvrait. Francesco plissa presque machinalement ses yeux et jeta un regard vers l’horizon où il pouvait effectivement apercevoir les voiles du navire de son père.
Le jeune noble fit alors appel à une compagnie de gardes pour tenir d’escorte à son père. Des menaces avaient été proférées en son encontre et cela l’inquiétait. Après avoir exhalé un dernier soupir résolu, Francesco se releva et quitta la pièce pour emprunter un long escalier qui le mènerait hors de sa demeure rejoindre son escorte. Ils descendirent de la falaise vers le port.
Le vent vif d’ouest issu des courants marins vint lécher durement le visage du jeune homme et le froid d’ajouter sa morsure cinglante, lancinante. Francesco tira d’un coup sec sur le col de son manteau pour protéger son cou des intempéries. Si le climat était déjà rude dans la cité même, et dans toute la province, il atteignait des sommets d’humidité et des abysses de températures dans les ports à cette période de l’année. Francesco avait beau y être habitué depuis ses deux décennies, il avait encore un peu de mal à le supporter.
Le chant aigu de la bise secouait les armures de ses gardes. Chant désagréable, comme elle s’engouffrait, perfide, dans le moindre petit interstice entre les plaques de métal en sifflant lugubrement. De plus, craquait régulièrement le bois des pontons où attendait son escorte, ce qui n’était pas pour rassurer les hommes en armes qui s’y trouvaient, étant donné que le fer, l’acier, et autres constituants des armures, n’étaient guère réputés pour flotter s’ils venaient à se trouver en contact avec de l’eau.
Au bout d’un moment qui sembla des heures à Francesco, la nef de son père arriva enfin à hauteur du port prête à accoster et leurs occupants à en débarquer. Une fois la passerelle jetée, le vieil homme fut le premier à en sortir. Dès qu’il vit son fils son visage s’illumina. Il vint le serrer brièvement dans ses bras pour le saluer.
«Francesco. Content d’être de retour et de te revoir. - Moi aussi, père. » lui assura Francesco. « Quelles nouvelles du large ? »
Le visage paternel s’assombrit.
« Pas toutes très bonnes, je le crains. Nous ferions mieux de ne pas les évoquer ici mais d’attendre d’être à l’abri. Je vois que tu as pris une petite escorte, penses-tu que je ramène quelconques richesses ? »
A cette dernière question sa voix se fit plus agressive et Francesco s’empourpra.
« Je … je ne sais pas père. Les ruelles deviennent peu sûres en ce moment, il y a de nombreuses rumeurs et je crains pour votre vie. - Commence par prendre avec toi l’épée que je t’ai offerte idiot avant de t’inquiéter pour moi. Mais ce qui est fait est fait, j’ai plus important à t’entretenir. »
Francesco croisa le regard de son père et y vit une gravité qui l’inquiéta. Il se contenta d’acquiescer.
Une fois arrivés à la demeure les gardes furent congédiés et le père invita le fils à le rejoindre dans son étude. Depuis sa naissance son père n’avait cessé de le réprimander sur ses goûts, ses choix, sur ce qu’il devrait être et sur ce qu’il n’était pas. Alors que son père était un noble mineur qui avait de nombreuses fois servi dans les différentes guerres ses suzerains, lui ne rêvait que de devenir l’un de ses grands nobles de la robe, conseillant les plus grands pour les affaires civiles et militaires.
« Il est agréable, lorsque la mer est haute et que les vents soulèvent les vagues, d'observer depuis la côte les difficultés d'un autre »
« Excusez-moi ? » Perdu dans ses pensées il venait de réaliser que son père, qui était accoudé au balcon de pierre, balcon où le fils se tenait quelques instants plus tôt, lui parlait.
« Regarde, la tempête se lève … juste après mon passage. Étrange n’est-ce pas ? »
« Je suppose » Francesco était de plus en plus perdu, il ne comprenait pas où son père voulait en venir.
« Je suis comme ce navire dans la tempête, vieux et battu par les vents. » Il se tourna vers son fils. « Je vais mourir Francesco, et cette tempête qui arrive c’est à toi qu’il incombera de faire face. Notre famille a toujours servi au mieux ses seigneurs. Ta sœur ne devrait plus tarder à revenir de son pèlerinage mais je ne serai pas là son retour, il te faudra donc en prendre soin, tout comme tu devras t’occuper de cette maison et du peu de richesses qu’il nous reste. »
« Que dites-vous ?! Mourir ?! Mais de quoi me parlez-vous ?! » Francesco réalisa qu’il venait de hurler assez fort pour que toutes les personnes dans la cours se retournent vers le balcon. Son père se contenta de leur sourire avant de rentre dans la pièce en prenant soin de fermer les portes du balcon.
« Adieu mon fils, je repars, loin. Je ne reviendrai pas. Il me reste un dernier voyage à faire. Mais avant tout … » Il se dirigea vers l’armoire et sortit une lettre d’un petit coffre. « Voici, garde précieusement cette lettre de cachet, il est le symbole de ta noblesse et de mon lègue. Et voici sceau de notre famille» Il lui tendit l’anneau. « Prends en grand soin. »
Francesco voulu hurler, le retenir, bloquer la porte, l'empêcher de repartir mais il ne sut prononcer un mot et à peine son père fut-il sorti de la pièce qu’il s’effondra en larmes sur le sol. Il ne réalisait même pas ce qu’il venait de se passer. Son père était-il menacé ? Une quelconque maladie ? Le fils était perdu. Il était seul au milieu de cette tempête. Les vents soufflèrent plus fort à l'extérieur et, venu du nord, un vent glacial s’engouffra dans la pièce par les fenêtres. Francesco frissonna une nouvelle fois.
Grandeur et Décadence. En seulement deux ans, le jeune Terenzia avait accompli de quoi faire pâlir de jalousie de nombreux hommes. Il commença par atteindre le seigneur Diogéne de Systolie. Les complots et les intrigues qui se fomentaient contre lui étaient nombreux ; sans doute trop pour tenter d’estimer le nombre exact de celles-ci mais suffisamment pour que le suzerain s’en méfie et soit implacable envers les traîtres. Francesco savait qu’il devrait jouer de subtilité et de patience. Ydril était une ville cosmopolite et un vrai carrefour de biens, d’hommes et d’informations.
Il prépara donc soigneusement son plan et propagea une immense rumeur, parvenant des 4 coins de la péninsule et au-delà, et qui visait plus particulièrement l’ancienne famille noble régnante sur Timenzè. C’était la deuxième plus grande ville de la région et un grand port commercial qui désirait aux yeux de tous faire concurrence au comte. Même si la rivalité entre les deux villes était naturelle et connue de tous depuis leurs fondations, c’était la première fois que l’on entendait de complots de la part des nobles de TImenzè pour assassiner le comte d’Ydril et prendre le pouvoir. Francesco s’amusait d’ailleurs à penser que si cette rumeur prit aussi bien c’est qu’elle devait sans-doute avoir un fond de vérité. Ou peut-être que les plus gros mensonges étaient ceux qui passaient le mieux.
Francesco avait également pris soin de préparer des accusations plus directes au cas où les simples rumeurs ne suffisaient pas à châtier la famille sans procès. Les gardes et les servantes avaient tous été corrompus et payés pour affirmer non seulement la véracité des rumeurs mais également crier à quel point leurs maîtres vivaient dans le pêché et se livraient au blasphème et aux actes immoraux. Il ne s’agissait plus strictement du seigneur mais également de toute sa maisonnée. Tous coupable de trahison et d’actes contre-nature et contre la foi. Il ne restait alors plus qu’à se présenter à sa Grandeur comme seul et unique prétendant de loyauté et de sagesse pour s’occuper d’une ville aussi importante que Timenzè. Francesco pensait d’ailleurs que le comte était au courant que ce n’était qu’une rumeur propagée par le jeune noble, mais le comte aimait l’audace et détestait ces nobles de Timenzè depuis des générations. C’était une occasion comme une autre de mettre fin à la rivalité.
Son coup réussit et il réussit à devenir seigneur de Timenzè. Il savoir qu’il devait cependant beaucoup au comte et il lui promis pour l’heure une loyauté sans faille. On ne peut pas dire que Francesco était un fan de l’homme, mais il s’en accommoderait bien. Une ville valait bien quelques serments.
Ce qu’il ne prédit pas fut la vitesse avec laquelle les choses s’enchaînèrent. La guerre vint à lui plus vite que de raison. Et il fut à son tour « au cœur de la tempête ». Mais de cette tempête là il n’en sorti pas indemne.
La bataille d’Arcani avait été un désastre pour lui et ses hommes, il avait reçu, par demande directe de Diogène, l’ordre de protéger la « retraite » de lui et de ses hommes jusqu’à Ydril. Francesco devait avec les quelques hommes de sa compagnie de Segondos retenir le plus possible l’ennemi qui les entourait progressivement. Fuir était impossible, fuir c’était accepter le déshonneur suprême et le retrait de ses biens pour lui et sa sœur. Et sans doute pire pour sa sœur. Il n’était après tout qu’un seigneur vassal qui suivait les ordres de son suzerain, rien de plus. Il n’avait même pas eu le temps de s’installer à Terenzia que déjà il devait partir en guerre … Juché sur son cheval il ordonna à ses Segondos de se placer sur la colline où ils étaient et de rester là, jusqu’à la fin, pour Ydril et son comte. A vrai dire les hommes maudissaient tous le comte à cet instant précis, Francesco le savait bien, s’ils restaient c’étaient parce qu’ils voyaient dans le jeune homme le courage qui semblait alors manquer au Systolien …
Francesco bannière au vent hurlait pour encourager ses hommes qui l’un après l’autre tombait en emportant avec eux plusieurs autres vies ennemies. Il fut alors renversé de son cheval par sa droite, et en tombant sa tête percuta violemment le sol ce qui lui fit perdre connaissance. Il imagina seulement que l’un des mercenaires avait reconnu par son armure un noble quelconque capable de lui apporter une bonne rançon et l’avait donc fait prisonnier au lieu de l’achever.
Le jeune homme se réveilla finalement dans une cellule miteuse de Timenzè. On avait enfermé le noble dans sa propre ville. L’humiliation était complète. Mais sa sœur était vivante et était venu le voir. Elle avait prié pour qu’on le sorte de là. Et en effet il en sortit pour finir alité plusieurs jours, presque plusieurs semaines à vrai dire. Son état était critique mais il survécu. Il apprit que tout était perdu et que même s’il avait encore officiellement la ville à sa charge, elle lui serait retirée d’ici peu.
Il partit ver s Hautval, laissant sa sœur à Timenzè, avec l’espoir de trouver de l’aide auprès de la Baronne. L’entretien ne fut pas des plus fructueux et il dû se résoudre à chercher quelque chose d’autre. A chercher plus loin. Il n’avait pas oublié sa sœur, mais il connaissait sa force de caractère. Il espérait qu’elle se marie avec un homme bien, d’une famille noble quelconque et qu’elle redonne au nom Terenzia sa gloire d’antan au près des nobles de la péninsule.
Elle finit mariée avec le fils du nouveau régent d’Ydril. Mais ça Francesco ne l’apprit que des années après le mariage.
Espoir et Renouveau.
III. Informations Personnelles
- Où et comment avez-vous connu le forum ? : Un de vos membres m'a envoyé le lien.
- Crédit avatar et signature : Magic The Gathering
- Compte autorisé par : Dieu !
Dernière édition par Francesco Terenzia le Lun 17 Mar 2014 - 22:18, édité 36 fois |
| | | Letha
Ancien
Nombre de messages : 8990 Âge : 29 Date d'inscription : 13/03/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Eveillé / Néophyte
| Sujet: Re: Francesco Di Terenzia - Noble dirigeant de Terenzia Sam 25 Déc 2010 - 14:55 | |
| Bonjour et bienvenu Je te l'ai déjà dit hier, c'est moi qui m'occuperait de valider ta fiche ^^ Il y a quelques petits points à corriger parce que, si lire une fiche histoire au lieu d'une fiche banale est très agréable, je n'ai pas trouvé toutes les informations dont j'ai besoin. Il faudrait que tu décrives un peu ton équipement, nous exigeons deux lignes pleines et tu n'en a même pas une. ( Lorsque je dis deux lignes pleines je compte en lignes forum complète donc il faudra que tu ajustes la longueur à ta mise en page. ) Tes descriptions, certes la fiche nous en apprend beaucoup, mais ce n'est toujours pas assez malheureusement. Pourrais-tu mettre à la fin de ta fiche, en spoiler si tu le souhaites des descriptions complètes et ciblées ? Il faut savoir que ta fiche servira, pour tes partenaires de jeux, à cerner ton personnage rapidement ou à chercher une information très précise. Nous sommes donc relativement exigent, au vu de son utilité. Un petit plus pour finir ta fiche, ton image vient de l'artiste Ceruleanvii ! Voilà, c'est tout. Bien sûr, si tu as la moindre question, ma boite MP t'est grande ouverte. Préviens moi quand tu auras modifier. |
| | | Francesco Terenzia
Humain
Nombre de messages : 30 Âge : 32 Date d'inscription : 24/12/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 28 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: Francesco Di Terenzia - Noble dirigeant de Terenzia Sam 25 Déc 2010 - 16:10 | |
| Voili voilou !
J'ai donc rajouté ce qui manquait. Je crois en tout cas. |
| | | Letha
Ancien
Nombre de messages : 8990 Âge : 29 Date d'inscription : 13/03/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Eveillé / Néophyte
| Sujet: Re: Francesco Di Terenzia - Noble dirigeant de Terenzia Sam 25 Déc 2010 - 16:44 | |
| Il faudrait juste que tu précises le crédit Je valide Il faudrait juste que tu précises le crédit Je valide Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}. Et enfin, si tu as des question, n'hésites surtout pas à demander de l'aide à un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet. Hierarchie et Noblesse ~ Vos droits et devoirs ! - Code:
-
[Métier & Classe] : Petit Noble
[Âge & Sexe] : 23 ans & Homme
[Classe d'arme] : Corps à corps
[Alignement] : |
| | | Francesco Terenzia
Humain
Nombre de messages : 30 Âge : 32 Date d'inscription : 24/12/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 28 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: Francesco Di Terenzia - Noble dirigeant de Terenzia Sam 25 Déc 2010 - 17:46 | |
| Ok voilà pour le crédit merci bien.
Je ne peux modifier cette partie de ma fiche dans mon profil par contre.
Hâte d'avoir mon pseudo bleu-clair =D |
| | | Trystan de Diantra
Ancien
Nombre de messages : 4737 Âge : 39 Date d'inscription : 10/07/2008
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| Sujet: Re: Francesco Di Terenzia - Noble dirigeant de Terenzia Dim 26 Déc 2010 - 10:44 | |
| Et voilà qui est fait! Bienvenue =)
(Greyjoy, la seiche... Ça sent le fan du trône de fer là xD) |
| | | Francesco Terenzia
Humain
Nombre de messages : 30 Âge : 32 Date d'inscription : 24/12/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 28 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: Francesco Di Terenzia - Noble dirigeant de Terenzia Dim 26 Déc 2010 - 13:38 | |
| Haha merci, oui un membre m'a demandé de supprimer le nom, j'ai gardé le blason je ne pense pas que ça dérange.
Je cherchais un blason au hasard et j'ai pensé à ça vu que la ville est côtière. |
| | | Elandril
Elfe
Nombre de messages : 2860 Âge : 32 Date d'inscription : 08/07/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 124 ans. Taille : Niveau Magique : Apprenti.
| Sujet: Re: Francesco Di Terenzia - Noble dirigeant de Terenzia Ven 23 Déc 2011 - 20:53 | |
| Déplacée dans le présentoir pour modification.
Ancienne fiche :
- Spoiler:
FRIEDRICH WITTELSBACH
| ● Nom : Wittelsbach ● Prénom : Friedrich ● Sexe : Homme ● Âge : 23 ans ● Race : Homme ● Particularité : Noblesse de robe plus que de l'épée. ● Alignement : Communauté de la lumière ● Métier : Petit Noble ● Classe d'arme : Corps à corps ● Equipement : Friedrich porte le plus souvent à sa ceinture une longue épée d'acier blanchi qui appartenait à son père : le pommeau de celle-ci est en forme de seiche, l’emblème de la maison Greyjoy. Il dispose également d’une petite dague plus richement ornée en damas avec manche ivoire, corail et diopside. Son justaucorps de cuir noir est marqué au niveau de la poitrine d’une seiche dorée. Un renforcement métallique entoure tout le buste. Ses tibias et ses avants bras sont protégés par des protections en cuir tout aussi sombre. Pour se garder du froid il utilisera un long manteau gris. Il porte également à son doigt la bague-sceau de sa maison.
| .Histoire : Les informations sur le physique et le caractère y sont données La pleine lune entrait dans le Lion, signe de sa naissance, et, comme animé par la main de Dieu, son incandescence découpait parfaitement la vallée alpine en ce qui était lumière et ce qui était ténèbres, et la lumière éclairait le chemin menant les démons vers sa porte. « Monsieur ? Les voiles du navire de votre père sont en vue, il devrait accoster dans quelques dizaines de minutes, si les vents sont favorables. » Friedrich se retourna vers son serviteur venu lui annoncer la nouvelle et lui adressa un vague hochement de tête pour lui signifier que son message avait été délivré et qu’il pouvait se retirer. Puis Friedrich se leva, faisant reculer en un grincement sourd le fauteuil de cuir noir dans lequel il était assis quelques instants auparavant. Il jeta un bref regard à son bureau, où s’amoncelaient divers documents épars, des affaires dont la responsabilité lui incombait en l’absence de son parent. Tous ces troubles pesaient sur le jeune homme plus que de raison, ils étaient plus que mineurs et ne dépassaient pas les frontières de la maison et du jardin. Friedrich soupira et reporta un instant son attention vers le travail qui l’attendait encore, se demandant comment son père aurait géré la situation. Impulsivement, supposait-il, et peut-être pas pour le mieux car son père a pour habitude de réagir sous le coup de vives émotions, ce qui n’avait pas porté à conséquence de son temps, mais en cette période troublée, rien n’eût été moins sûr … Fort heureusement, Friedrich n’avait pas hérité de ce trait de caractère. Au contraire, il était posé, calme, réfléchi et ne prenait aucune décision à la légère. Il n’était pas un grand athlète mais avait au moins l’intelligence nécessaire pour le reconnaître et préférer les livres. Il s’éloigna du bureau et rejoignit en quelques pas le balcon de l’étude d’où il pouvait apercevoir la mer. Sa démarche était chaloupée, à l’instar des marins, car de fait, Ydril étant une puissance maritime, il avait dès son plus jeune âge appris à évoluer sur le pont d’un navire et dans les gréements, ce qui lui conférait une grande agilité. Il s’accouda à la rambarde de pierre grise puis resta un moment les yeux clos, à écouter les cris perçants des mouettes et sentir le vent frais fouetter son visage au teint pâle. Ses fins cheveux mi-longs, d’un blond cendré, s’agitaient en tout sens sous cette rude et fraîche caresse. Il sentit un frisson lui parcourir l’échine et resserra plus étroitement autour de ses larges épaules l’ample manteau gris qui le recouvrait. Il ne portait en dessous qu’un justaucorps de cuir noir, frappé d’une seiche dorée, symbole héraldique de sa famille, qui n’aurait pas suffi à le garder du froid mordant apporté par les vents marins. Il rouvrit ses yeux bleus et jeta un regard vers l’horizon, où il pouvait effectivement, au loin, apercevoir les voiles du navire de son père, puis il reporta son attention vers la cour en dessous de lui, où se rassemblaient une compagnie de gardes pour protéger son père et lui-même en cas d’attaque dans les ruelles de la ville. Des menaces avaient été proférées et cela l’inquiétait. Après avoir exhalé un dernier soupir résolu, Friedrich se releva, quitta la pièce pour emprunter un long escalier qui le mènerait hors de sa demeure, rejoindre son escorte. Ils descendirent de la falaise vers le port. Le vent vif d’ouest issu des courants marins vint lécher durement le visage du jeune homme et le froid d’ajouter sa morsure cinglante, lancinante. Friedrich tira d’un coup sec sur le col de son manteau pour protéger son cou des intempéries. Si le climat était déjà rude dans la cité même, et dans toute la province, il atteignait des sommets d’humidité et des abysses de températures dans les ports. Friedrich avait beau y être habitué depuis un peu plus de deux dizaines d’années, il avait encore un peu de mal à en supporter les manifestations et avait toujours préféré naviguer vers des eaux plus chaudes et moins venteuses. Le chant aigu de la bise secouant les armures de ses gardes était également à tout le moins désagréable, comme elle s’engouffrait, perfide, dans le moindre petit interstice entre les plaques de métal en sifflant lugubrement. De plus, craquait régulièrement le bois des pontons où attendait son escorte, ce qui n’était pas pour rassurer les hommes en armes qui s’y trouvaient, étant donné que le fer, l’acier, et autres constituants des armures, n’étaient guère réputés pour flotter s’ils venaient à se trouver en contact avec de l’eau. Au bout d’un moment qui sembla des heures à Friedrich passé à contempler le nef de son père s’approcher peu à peu à l’horizon, il le vit enfin arriver à hauteur du port prêt à accoster et leurs occupants à débarquer. Une fois la passerelle jetée, le vieil homme en sortit au devant de ses hommes. Dès qu’il vit son fils, son visage s’illumina, il vint le serrer brièvement dans ses bras avant de le saluer. « Friedrich. Content d’être de retour et de te revoir. » - Moi aussi, père. » lui assura Friedrich. « Quelles nouvelles du large ? » Le visage de son vis-à-vis s’assombrit. « Pas toutes très bonnes, je le crains. Nous ferions mieux de ne pas les évoquer ici, mais d’attendre d’être à l’abri. Je vois que tu as pris une petite escorte, crois-tu que je ramène quelconques richesses ? » A cette dernière question sa voix se fit plus agressive et Friedrich s’empourpra. « Je … je ne sais pas père. Les ruelles deviennent peu sûres en ce moment, il y a de nombreuses rumeurs et je crains pour votre vie. »- Commence par prendre avec toi l’épée que je t’ai offerte idiot avant de t’inquiéter pour moi. Mais ce qui est fait est fait, j’ai plus important à t’entretenir. » Friedrich croisa le regard de son père et y vit une gravité qui l’inquiéta. Il se contenta d’acquiescer. Une fois arrivés à la demeure les gardes furent congédiés et le père invita le fils à le rejoindre dans son étude. Depuis sa naissance son père n’avait cessé de le réprimander sur ses goûts, ses choix, sur ce qu’il devrait être et sur ce qu’il n’était pas. Alors que son père était un noble mineur qui avait de nombreuses fois servi dans les différentes guerres ses suzerains, lui ne rêvait que de devenir l’un de ses grands nobles de la robe, conseillant les plus grands pour les affaires civiles et militaires. Il avait cependant appris les rudiments de la maîtrise de l'épée et savait se défendre au besoin. Ces exercices lui avaient façonné un corps svelte et musculeux, assez endurant, ce qui l'avait beaucoup aidé dans ses voyages en tant que simple matelot, idée de son père pour « lui renforcer le corps et l’esprit et faire de lui un homme ! ». « Il est agréable, lorsque la mer est haute et que les vents soulèvent les vagues, d'observer depuis la côte les difficultés d'un autre » « Excusez-moi ? » Perdu dans ses pensées il venait de réaliser que son père, qui était accoudé au balcon de pierre au même endroit où lui-même se tenait moins d’une heure auparavant, lui parlait. « Regarde, la tempête se lève … juste après mon passage. Étrange n’est-ce pas ? » « Je suppose » Friedrich était de plus en plus perdu, il ne comprenait pas où son père voulait en venir. « Je suis comme ce navire dans la tempête, vieux et battu par les vents. »[/b] Il se tourna vers son fils. « Je vais mourir Fried, et cette tempête qui arrive c’est à toi qu’il incombera de faire face. Notre famille a toujours servi au mieux ses seigneurs. Ta sœur ne devrait plus tarder à revenir de son pèlerinage mais je ne serai pas là son retour, il te faudra donc en prendre soin, tout comme tu devras t’occuper de cette maison et du peu de richesses qu’il nous reste. » « Vous ne pouvez pas mourir ! Non ! Pourquoi ? Où allez-vous ? » ]Friedrich réalisa qu’il venait de hurler assez fort pour que toutes les personnes dans la cours se retournent vers le balcon. Son père se contenta de leur sourire avant de ramener son fils vers l’intérieur pour le prendre dans ses bras. « Adieu mon fils, je repars. Il me reste un dernier voyage à faire. Mais avant tout … » Il se dirigea vers l’armoire et sortit une lettre d’un petit coffre. « Voici, garde précieusement ce papier, il est le symbole de ta noblesse et de mon lègue. Adieu mon fils. »Friedrich ne pu dire un mot et à peine son père fut-il sorti de la pièce qu’il s’effondra en larmes sur le sol. Il était seul au milieu de cette tempête. Il regagna ainsi sa force, dans son cœur et son corps. Et pendant la lente retraite de l'hiver, en voyant bourgeonner le printemps, il pensa qu'il ne repartirait jamais. Ses yeux bleus brillaient. Il sourit. il balança ses cheveux. Il avait perdu tous ses mots.Qu'avait-il voulu lui dire ? Tant de choses. Ils restaient là à se regarder. Le silence s'allongeait. Il tendit le bras ... Description Physique : Sa démarche était chaloupée, à l’instar des marins, car de fait, Ydril étant une puissance maritime, il avait dès son plus jeune âge appris à évoluer sur le pont d’un navire et dans les gréements, ce qui lui conférait une grande agilité. Ces exercices lui avaient façonné un corps svelte et musculeux, assez endurant, ce qui l'avait beaucoup aidé dans ses voyages en tant que simple matelot, idée de son père pour « lui renforcer le corps et l’esprit et faire de lui un homme ! ». Les entraînements successifs avaient offers au jeune homme une maitrise de base de l'épée qu'il portait mais ne faisait pas de lui l'un des grands chevaliers adorait par les jeunes demoiselles naïves et rêveuses. Friedrich arborait fièrement de fins cheveux mi-longs d’un blond cendré qui lui tombaient sur la nuque et par mèches sur son visage légèrement carré. Il avait deux grands yeux bleus, un petit nez et des lèvres pulpeuses. Il était donc l’un de ces jeunes éphèbes charmants qui utilisaient leurs charmes pour parvenir à leur fin. Car de fait il avait beaucoup de succès au près des dames et inspirait une confiance irrationnelle aux hommes les plus tendres avec son seul sourire. Description Mentale : Description mentale : Friedrich était posé, calme, réfléchi et ne prenait aucune décision à la légère. Il n’était pas un grand athlète mais avait au moins l’intelligence nécessaire pour le reconnaître et préférer les livres. Alors que son père était un noble mineur qui avait de nombreuses fois servi dans les différentes guerres ses suzerains, lui ne rêvait que de devenir l’un de ses grands nobles de la robe, conseillant les plus grands pour les affaires civiles et militaires. Malgré un physique qui tendait à faire penser qu’il n’y avait pas plus grande candeur dans le monde, c’est un être qui n’hésite pas à manier la fourberie et le mensonge pour parvenir à ses fins. Il utilise ce physique si particulier pour séduire avant de trahir. La rude éducation de son père en a fait un homme cultivé et solide mais les sentiments qu’il éprouve envers son père étaient mêlés de crainte et d’amour, c’était sans doute sa plus grande faiblesse. A présent que son père a disparu, il est prêt à tout pour faire monter sa personne et le nom de sa famille dans les plus hautes instances du pouvoir. .Autre ● Comment trouves-tu le forum ? : Fort sympathique visuellement en tout cas. ● Comment as-tu connu le forum ? Un de vos membres m'a envoyé le lien. ● Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : Ceruleanvii● Compte autorisé par : Dieu
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| | | May'Inil Baenrahel
Ancien
Nombre de messages : 1059 Âge : 481 Date d'inscription : 30/04/2012
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 469 ans Taille : Niveau Magique : Spécial.
| Sujet: Re: Francesco Di Terenzia - Noble dirigeant de Terenzia Lun 17 Mar 2014 - 19:33 | |
| Fiche déplacée pour mise à jour. - Ancienne fiche:
FRANCESCO DI TERENZIA
| ● Nom : Terenzia ● Prénom : Francesco ● Sexe : Homme ● Âge : 23 ans ● Race : Homme ● Particularité : Noblesse de robe plus que de l'épée. ● Alignement : Communauté de la lumière ● Métier : Grand Noble - Dirige la ville de Terenzia (Ydril) ● Classe d'arme : Corps à corps ● Equipement : Francesco porte le plus souvent à sa ceinture une longue épée d'acier blanchi qui appartenait à son père. Il dispose également d’une petite dague plus richement ornée en damas avec manche ivoire, corail et diopside. Son justaucorps de cuir noir est marqué au niveau de la poitrine d'un lion blanc aux griffes et à la langue de feu. Un renforcement métallique entoure tout le buste. Ses tibias et ses avants bras sont protégés par des protections en cuir tout aussi sombre. Pour se garder du froid il utilisera un long manteau blanc. Il porte également à son doigt la bague-sceau de sa maison. Les guerres qui se dessinent sauront néanmoins faire ressortir son coté guerrier.
| .Histoire : Mort & Renouveau Terenzia : « Au coeur de la tempête ! »La pleine lune entrait dans le Lion, signe de sa naissance, et, comme animé par la main de Dieu, son incandescence découpait parfaitement la vallée alpine en ce qui était lumière et ce qui était ténèbres, et la lumière éclairait le chemin menant les démons vers sa porte. « Monsieur ? Les voiles du navire de votre père sont en vue, il devrait accoster dans quelques dizaines de minutes, si les vents sont favorables. » Francesco se retourna vers son serviteur venu lui annoncer la nouvelle et lui adressa un vague hochement de tête pour lui signifier que son message avait été délivré et qu’il pouvait se retirer. Puis Francesco se leva, faisant reculer en un grincement sourd le fauteuil de cuir noir dans lequel il était assis quelques instants auparavant. Il jeta un bref regard à son bureau, où s’amoncelaient divers documents épars, des affaires dont la responsabilité lui incombait en l’absence de son parent. Tous ces troubles pesaient sur le jeune homme plus que de raison, ils étaient plus que mineurs et ne dépassaient pas les frontières de la maison et du jardin. Francesco soupira et reporta un instant son attention vers le travail qui l’attendait encore, se demandant comment son père aurait géré la situation. Impulsivement, supposait-il, et peut-être pas pour le mieux car son père a pour habitude de réagir sous le coup de vives émotions, ce qui n’avait pas porté à conséquence de son temps, mais en cette période troublée, rien n’eût été moins sûr … Fort heureusement, Francesco n’avait pas hérité de ce trait de caractère. Au contraire, il était posé, calme, réfléchi et ne prenait aucune décision à la légère. Il n’était pas un grand athlète mais avait au moins l’intelligence nécessaire pour le reconnaître et préférer les livres. Il s’éloigna du bureau et rejoignit en quelques pas le balcon de l’étude d’où il pouvait apercevoir la mer. Sa démarche était chaloupée, à l’instar des marins, car de fait, Ydril étant une puissance maritime, il avait dès son plus jeune âge appris à évoluer sur le pont d’un navire et dans les gréements, ce qui lui conférait une grande agilité. Il s’accouda à la rambarde de pierre grise puis resta un moment les yeux clos, à écouter les cris perçants des mouettes et sentir le vent frais fouetter son visage au teint pâle. Ses fins cheveux mi-longs, d’un blond cendré, s’agitaient en tout sens sous cette rude et fraîche caresse. Il sentit un frisson lui parcourir l’échine et resserra plus étroitement autour de ses larges épaules l’ample manteau gris qui le recouvrait. Il ne portait en dessous qu’un justaucorps de cuir noir, frappé d'un lion blanc, symbole héraldique de sa famille, qui n’aurait pas suffi à le garder du froid mordant porté par les vents marins. Il rouvrit ses yeux bleus et jeta un regard vers l’horizon où il pouvait effectivement, au loin, apercevoir les voiles du navire de son père puis il reporta son attention vers la cour en dessous de lui où se rassemblaient une compagnie de gardes. Francesco les avait fait venir pour protéger son père et lui-même en cas d’attaque dans les ruelles de la ville. Des menaces avaient été proférées et cela l’inquiétait. Après avoir exhalé un dernier soupir résolu, Francesco se releva, quitta la pièce pour emprunter un long escalier qui le mènerait hors de sa demeure rejoindre son escorte. Ils descendirent de la falaise vers le port. Le vent vif d’ouest issu des courants marins vint lécher durement le visage du jeune homme et le froid d’ajouter sa morsure cinglante, lancinante. Francesco tira d’un coup sec sur le col de son manteau pour protéger son cou des intempéries. Si le climat était déjà rude dans la cité même, et dans toute la province, il atteignait des sommets d’humidité et des abysses de températures dans les ports. Francesco avait beau y être habitué depuis un peu plus de deux dizaines d’années, il avait encore un peu de mal à en supporter les manifestations et avait toujours préféré naviguer vers des eaux plus chaudes et moins venteuses. Le chant aigu de la bise secouant les armures de ses gardes était également à tout le moins désagréable, comme elle s’engouffrait, perfide, dans le moindre petit interstice entre les plaques de métal en sifflant lugubrement. De plus, craquait régulièrement le bois des pontons où attendait son escorte, ce qui n’était pas pour rassurer les hommes en armes qui s’y trouvaient, étant donné que le fer, l’acier, et autres constituants des armures, n’étaient guère réputés pour flotter s’ils venaient à se trouver en contact avec de l’eau. Au bout d’un moment qui sembla des heures à Francesco passé à contempler le nef de son père s’approcher peu à peu à l’horizon, il le vit enfin arriver à hauteur du port prêt à accoster et leurs occupants à débarquer. Une fois la passerelle jetée, le vieil homme en sortit au devant de ses hommes. Dès qu’il vit son fils, son visage s’illumina, il vint le serrer brièvement dans ses bras avant de le saluer. «Francesco. Content d’être de retour et de te revoir. - Moi aussi, père. » lui assura Francesco. « Quelles nouvelles du large ? » Le visage paternel s’assombrit. « Pas toutes très bonnes, je le crains. Nous ferions mieux de ne pas les évoquer ici mais d’attendre d’être à l’abri. Je vois que tu as pris une petite escorte, crois-tu que je ramène quelconques richesses ? » A cette dernière question sa voix se fit plus agressive et Francesco s’empourpra. « Je … je ne sais pas père. Les ruelles deviennent peu sûres en ce moment, il y a de nombreuses rumeurs et je crains pour votre vie. »- Commence par prendre avec toi l’épée que je t’ai offerte idiot avant de t’inquiéter pour moi. Mais ce qui est fait est fait, j’ai plus important à t’entretenir. » Francesco croisa le regard de son père et y vit une gravité qui l’inquiéta. Il se contenta d’acquiescer. Une fois arrivés à la demeure les gardes furent congédiés et le père invita le fils à le rejoindre dans son étude. Depuis sa naissance son père n’avait cessé de le réprimander sur ses goûts, ses choix, sur ce qu’il devrait être et sur ce qu’il n’était pas. Alors que son père était un noble mineur qui avait de nombreuses fois servi dans les différentes guerres ses suzerains, lui ne rêvait que de devenir l’un de ses grands nobles de la robe, conseillant les plus grands pour les affaires civiles et militaires. Il avait cependant appris les rudiments de la maîtrise de l'épée et savait se défendre au besoin. Ces exercices lui avaient façonné un corps svelte et musculeux, assez endurant, ce qui l'avait beaucoup aidé dans ses voyages en tant que simple matelot, idée de son père pour « lui renforcer le corps et l’esprit et faire de lui un homme ! ». « Il est agréable, lorsque la mer est haute et que les vents soulèvent les vagues, d'observer depuis la côte les difficultés d'un autre » « Excusez-moi ? » Perdu dans ses pensées il venait de réaliser que son père, qui était accoudé au balcon de pierre au même endroit où lui-même se tenait moins d’une heure auparavant, lui parlait. « Regarde, la tempête se lève … juste après mon passage. Étrange n’est-ce pas ? » « Je suppose » Francesco était de plus en plus perdu, il ne comprenait pas où son père voulait en venir. « Je suis comme ce navire dans la tempête, vieux et battu par les vents. » Il se tourna vers son fils. « Je vais mourir Francesco, et cette tempête qui arrive c’est à toi qu’il incombera de faire face. Notre famille a toujours servi au mieux ses seigneurs. Ta sœur ne devrait plus tarder à revenir de son pèlerinage mais je ne serai pas là son retour, il te faudra donc en prendre soin, tout comme tu devras t’occuper de cette maison et du peu de richesses qu’il nous reste. » « Que dites vous ?! Mourir ?! Mais de quoi me parlez vous ?! » Francesco réalisa qu’il venait de hurler assez fort pour que toutes les personnes dans la cours se retournent vers le balcon. Son père se contenta de leur sourire avant de ramener son fils vers l’intérieur pour le prendre dans ses bras. « Adieu mon fils, je repars, je ne reviendrai pas. Il me reste un dernier voyage à faire. Mais avant tout … » Il se dirigea vers l’armoire et sortit une lettre d’un petit coffre. « Voici, garde précieusement cette lettre de cachet, il est le symbole de ta noblesse et de mon lègue. Adieu mon fils. Je vous aime, toi et ta sœur. » Francesco aurait voulu hurler encore, le retenir, bloquer la porte, l'empêcher de reprendre la mer mais il ne pu dire un mot et à peine son père fut-il sorti de la pièce qu’il s’effondra en larmes sur le sol. Il était seul au milieu de cette tempête. Les vents soufflèrent plus fort à l'extérieur, et venu du nord, un vent glacial envahi la pièce, l'hiver arrivait. Il regagna ainsi sa force, dans son cœur et son corps. Et pendant la lente retraite de l'hiver, en voyant bourgeonner le printemps, il pensa qu'il ne repartirait jamais. Ses yeux bleus brillaient. Il sourit. il balança ses cheveux. Il avait perdu tous ses mots.Qu'avait-il voulu lui dire ? Tant de choses. Ils restaient là à se regarder. Le silence s'allongeait. Il tendit le bras ... Description Physique : Sa démarche était chaloupée, à l’instar des marins, car de fait, Ydril étant une puissance maritime, il avait dès son plus jeune âge appris à évoluer sur le pont d’un navire et dans les gréements, ce qui lui conférait une grande agilité. Ces exercices lui avaient façonné un corps svelte et musculeux, assez endurant, ce qui l'avait beaucoup aidé dans ses voyages en tant que simple matelot, idée de son père pour « lui renforcer le corps et l’esprit et faire de lui un homme ! ». Les entraînements successifs avaient offerts au jeune homme une maitrise de base de l'épée qu'il portait mais ne faisait pas de lui l'un des grands chevaliers adorait par les jeunes demoiselles naïves et rêveuses. Francesco arborait fièrement de fins cheveux mi-longs d’un blond cendré qui lui tombaient sur la nuque et par mèches sur son visage légèrement carré. Il avait deux grands yeux bleus, un petit nez et des lèvres pulpeuses. Il était donc l’un de ces jeunes éphèbes charmants qui utilisaient leurs charmes pour parvenir à leur fin. Car de fait il avait beaucoup de succès au près des dames et inspirait une confiance irrationnelle aux hommes les plus tendres avec son seul sourire. Description Mentale :Description mentale : Francesco était posé, calme, réfléchi et ne prenait aucune décision à la légère. Il n’était pas un grand athlète mais avait au moins l’intelligence nécessaire pour le reconnaître et préférer les livres. Alors que son père était un noble mineur qui avait de nombreuses fois servi dans les différentes guerres ses suzerains, lui ne rêvait que de devenir l’un de ses grands nobles de la robe, conseillant les plus grands pour les affaires civiles et militaires. Malgré un physique qui tendait à faire penser qu’il n’y avait pas plus grande candeur dans le monde, c’est un être qui n’hésite pas à manier la fourberie et le mensonge pour parvenir à ses fins. Il utilise ce physique si particulier pour séduire avant de trahir. La rude éducation de son père en a fait un homme cultivé et solide mais les sentiments qu’il éprouve envers son père étaient mêlés de crainte et d’amour, c’était sans doute sa plus grande faiblesse. A présent que son père a disparu, il est prêt à tout pour faire monter sa personne et le nom de sa famille dans les plus hautes instances du pouvoir. .Autre ● Comment trouves-tu le forum ? : Fort sympathique visuellement en tout cas. ● Comment as-tu connu le forum ? Un de vos membres m'a envoyé le lien. ● Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : Ceruleanvii - ARTWORK Guild Wars 2 ● Compte autorisé par : Dieu
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| | | | Francesco Di Terenzia - Noble dirigeant de Terenzia | |
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