Le Deal du moment : -28%
-28% Machine à café avec broyeur ...
Voir le deal
229.99 €

 

 Être & Paraitre - Leçon 1 |PV Diogéne| [Ydril]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Francesco Terenzia
Humain
Francesco Terenzia


Nombre de messages : 30
Âge : 33
Date d'inscription : 24/12/2010

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 28 ans
Taille
:
Niveau Magique : Non-Initié
Être & Paraitre - Leçon 1 |PV Diogéne| [Ydril] Empty
MessageSujet: Être & Paraitre - Leçon 1 |PV Diogéne| [Ydril]   Être & Paraitre - Leçon 1 |PV Diogéne| [Ydril] I_icon_minitimeDim 26 Déc 2010 - 18:57

Être & Paraitre - Leçon 1 |PV Diogéne| [Ydril] Vagues
Ambiance Sonore




Le protocole était une chose des plus étranges lorsque l’on se devait de le respecter. Il était le plus souvent bafoué par les puissants et contourné par les faibles. L’étrange manège auquel Friedrich avait du se livrer fut loin d’être une partie de plaisir et lui coûta plus d’argent et de menaces que de raison, du moins lui sembla-t-il sur le coup. Mais ces procédés étaient plus que nécessaires pour avoir une chance d’atteindre le comte d’Ydril. Les complots et les intrigues qui se fomentaient contre lui étaient nombreux ; sans doute pas assez pour tenter d’estimer le nombre exact de celles-ci mais suffisamment pour que le suzerain s’en méfie et soit implacable envers les traîtres. Friedrich savait qu’il devrait jouer de subtilité et de patience. Ydril était une ville cosmopolite et un vrai carrefour non seulement pour les échanges commerciaux que pour le partage d’informations et de rumeurs. Si Friedrich pouvait être sûr d’une chose c’est que sa Grandeur était au courrant de tout ce qui allait et venait dans son port. Surtout si c’était à son sujet.

La diffusion de la rumeur ne fut pas des plus simples à vrai dire, et il fallut plusieurs jours avant que la ville ne soit au courrant de ce qu’il se faisait dire « par delà les terres » d’après les récits des « marins de Turmont » et autres « aventuriers des terres alentours ». Friedrich savait que pour qu’une rumeur prenne, même dans une ville comme Ydril, il fallait des informations cohérentes et unies de nombreuses sources distinctes, ce qu’en faisait l’idée populaire ne pouvait que l’aider à croître dans les esprits. Partout circulait l’idée que la noble famille des Tumpleton de Turmont préparait un complot contre le seigneur Diogéne de Systolie pour s’emparer de la ville d’Ydril et rétablir leur puissance hégémonique sur la région qu’ils avaient à l’origine. L’idée paraissait plutôt bonne au jeune homme, on racontait même que la population même de Turmont se mit à craindre les aspirations de leur seigneur. Friedrich connaissait bien cette famille pour l’avoir de nombreuses fois rencontrée par l’intermédiaire de son père lors de réceptions mondaines et il connaissait leur ego démesuré ; il savait pertinemment qu’ils ne feraient jamais attention aux rumeurs des « gueux des faubourgs ». Le comte d’Ydril lui écouterait ces voix qui lui murmuraient le doux mot de « trahison » …
Friedrich avait également prit soin de préparer des accusations au cas ou ces simples rumeurs ne suffisaient pas à châtier la famille sans procès. Les gardes et les servantes avaient tous été corrompu et payés pour affirmer non seulement la véracité des rumeurs mais également crier à quel point leurs maîtres vivaient dans le pêché et se livraient au blasphème et aux actes immoraux. Il ne s’agissait plus strictement du seigneur mais également de toute sa maisonnée. Tous coupable de trahison et d’actes contre-nature et contre la foi.

Il ne restait alors plus qu’à se présenter à sa Grandeur comme seul et unique prétendant de loyauté et de sagesse pour s’occuper d’une ville aussi importante que Turmont. Après une telle infamie sur les Tumpleton il ne serait sûrement pas difficile de le faire mais Friedrich avait tout de même préparé ses arguments pour parvenir à ses fins. Il valait mieux être un vassal à la tête d’une ville qu’un noble anonyme de la même ville que son suzerain. Son père était fidèle et portait encore avec lui une aura de gloire et de fidélité envers Ydril, être son digne successeur était donc un appui primordial sur lequel jouer. La rude éducation qu’avait subit le jeune homme était également là pour rassurer sur ses mœurs, quant à ses compétences, il suffisait à Friedrich de montrer une partie de son réseau d’informateurs et d’aide dans la région ainsi que l’état de ses finances depuis qu’il s’était occupé de sa maison pour prouver de sa valeur de gérant et d’aide. Malgré tout ce que Friedrich aurait à lui cacher, dont le mensonge par lequel il allait peut-être arriver à la tête d’une telle ville en étant si jeune, était à contre balancer avec l’admiration qu’il vouait envers ce seigneur : sa loyauté était déjà acquise.

Il ne restait plus qu’à demander au plus vite une entrevu avec le Comte. La encore il fallut dépenser de nombreuses sommes d’argent pour faire parvenir son cas au sommet des priorités dans l’emploi du temps de sa Grandeur …

[…]

« Ténébreux, maussade, lugubre, venteux et humide ! Quelle belle ville nous avons là le matin. Je ne comprends toujours pas pourquoi tu t’es décidé à partir si tôt par une telle matinée. Tes soldats sont encore en train de se réveiller je le crains. »

Friedrich se contenta de dévisager sa sœur dans la calèche. Celle-ci reprit.

« J’ai beau vivre ici depuis ma naissance, je suis heureuse d’apprendre que nous avons une chance de partir de cet affreux port. Avec un peu de chance ton entrée se fera assez remarquer et tu pourras gagner sa faveur et Turmont par la même occasion. Ces rumeurs m’ont cependant l’air assez folles, penses-tu que cela suffira ? Je n’y crois pas moi-même tu sembles plus joueur que je ne le pensais.
- Et toi tu me sembles beaucoup trop bavarde. Si je t’ai emmené là c’est pour montrer à quelle point notre famille est bien plus respectueuse des Dieux que la précédente. Et le récit de ton dernier pèlerinage montrera ta dévotion parfaite.
- Je te rappelle que rien n’a encore été entreprit pour déloger « les précédents » qui sont encore là …
- Cela ne saurait tarder. Silence maintenant nous sommes presque arrivé. Sois triste, tu viens de perdre ton père, garde tes sourires et montre tes larmes. »

Friedrich donna ordre de déployer les bannières avant de rentrer dans l’enceinte du palais où résidait le Comte Diogéne de Systolie. Comme convenu les portes s’ouvrirent et le cortège pénétra dans la cours en grande pompe. Il sortit de la calèche en premier puis aida sa sœur à faire de même. Le vent fit voleter leurs cheveux blonds en tout sens et ils attendirent que le héraut les invite à entrer à l’intérieur pour attendre son maître.
Revenir en haut Aller en bas
http://valhistar.forumgratuit.fr/
Diogene di Systolì
Humain
Diogene di Systolì


Nombre de messages : 99
Âge : 114
Date d'inscription : 05/09/2010

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  
Taille
:
Niveau Magique : Non-Initié
Être & Paraitre - Leçon 1 |PV Diogéne| [Ydril] Empty
MessageSujet: Re: Être & Paraitre - Leçon 1 |PV Diogéne| [Ydril]   Être & Paraitre - Leçon 1 |PV Diogéne| [Ydril] I_icon_minitimeSam 8 Jan 2011 - 18:12

Parmi un vent de tempête qui s'élançait contre la ville d'Ydril, laissant abattre pluie et tonnerre, le Comte était d'une humeur non désobligeante mais plutôt écrasante, il aurait tué milles ennemies de sa haine. On lui avait rapporté que la famille des Tumpleton à Turmont comptait quelques intrigues à son égard, non loin de prendre ces menaces aux sérieux, mais bien plutôt considérant que c'était une insulte à sa personne ne serais-ce que d'y penser. L'exemple de la Roseraie n'avait certes pas suffit, ou alors la grâce accordait l'avait fait percevoir comme faible, et bien il en serait différent cette fois-ci ! Il confondrait la famille, et enfermerais le père dans une cage, ou tous pourrons le contempler (Il serait nommé "Le Monstre des Tumpleton"), le reste de sa famille, il en déciderat au moment venu !

Et non loin de venir le contrarier, voilà qu'un jeune impotent lui demandait audience, un certain Friedrich Wittelsbach, sûrement de la famille de l'ancien agent du Comte. L'homme lui avait été des plus utiles auprès de maintes cours. Il faudrait espérer que ce Friedrich portait en lui la gloire et l'ardeur de son père, mais surtout sa ruse et sa maligne aptitude à réussir ses missions, car le Comte en aurait bien à confier à quelques hommes de confiance. C'est ainsi qu'il le reçu, non dans la salle d'audience ou la cour s'agitait, mais dans un bureau.

De la fenêtre, vrombissaient des éclairs dont la lumière éclairait et renvoyait la salle dans les ombres. Quelques torches permettait de voir, mais il régnait une forme de pénombre sinistre. Assis dans un siège au fond de la pièce, Diogéne demanda à un serviteur d'allumer la cheminée. Et ainsi, on introduisit le jeune noble auprès du Comte. Une fois en sa présence, Sieur de Systolie tandis alors sa main au jeune Wittelsbach, attendant qu'il lui la baise.

-Jeune homme, j'ai connu jadis un homme de votre famille, était-il votre père ? En tout cas, soyer informé que je suis fort disposé à l'égard de votre famille, qui me fut des plus utiles, et j'espère voir en votre nom, un signe manifeste de votre utilité à mon égard pour être ainsi venu me voir en ce jour ?




RP avorté, à la demande des deux joueurs. Hans.



Revenir en haut Aller en bas
 
Être & Paraitre - Leçon 1 |PV Diogéne| [Ydril]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Quand paraître n'est pas être...
» Diogéne de Systolie [Comte d'Ydril]
» Lettre où ne pas être où il faut être
» Altiom d'Ydril - Archonte d'Ydril
» Leçon de magie

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Miradelphia :: PÉNINSULE :: Duché de Soltariel :: Comté d'Ydril-
Sauter vers: