Nom/Prénom : Eskadi Calla
Âge : 25 ans et demi, apparence 17 ans (âge humain x 1,5 = âge réel)Sexe : féminin
Race : humaine
avec un peu de sang elfe (25% elfe, 75% humain)Particularité : elle est ambidextre
Alignement : chaotique bon
Métier : Aventurière (pour l'instant. Je vais voir comment Calla évolue, mais je pense la faire entrer dans l'armée plus tard en tant que cavalière, puis capitaine)
Classe d'arme : Corps à corps / A distance
Équipement :Pour se défendre, Calla possède deux dagues Drow que sa mère a reçues en guise de dédommagement après avoir hébergé et soigné un étranger durant plusieurs jours. Elle sait s'en servir bien que jusqu'à présent elle n'ait tué que des animaux. Ambidextre, elle peut les manier en même temps mais généralement elle préfère commencer par une main et surprendre son adversaire en utilisant la deuxième au moment où il s'y attend le moins.
Sa deuxième arme de prédilection est une petite arbalète, précise et redoutable si sa cible n'est pas équipé d'une armure ou d'une cotte de maille. Les carreaux nécessaires sont transportés dans un carquois ressemblant à une banale sacoche féminine, décorée de perles de verre colorées afin de ne pas attirer l'attention.
Excellente cavalière, elle possède un étalon alezan, Odin.
Description physique :Grande (1m70), pâle et relativement mince en raison de la dure vie des îles du Nord, Calla est cependant très robuste. Rarement malade, habituée aux périodes de disette, au froid et aux longues journées de travail autour des rennes, elle en surprendra plus d'un par son endurance et sa vivacité. Plutôt jolie, elle garde ses cheveux châtains longs et les tresse souvent. Ses yeux vert ne sont que rarement maquillés.
Pour se protéger du froid, elle porte souvent un long manteau à capuche et des bottes en fourrure de renne, une tunique en cachemire, des pantalons fourrés adaptés à l'équitation et des gants chauds. Sur le Continent, où le climat est moins rude, elle porte plutôt des jolies bottes de cuir, une tunique en coton et troque sa fourrure de renne pour une élégante et plus légère fourrure de lapin. Plus souvent à cheval qu'à pied, elle porte rarement des robes, sauf en ville. Ses vêtements ne sont certainement pas de la dernière mode diantranne, mais ils sont tout de même élégants tout en étant pratiques et robustes. Son seul bijou est un collier en perle offert par sa mère.
Description mentale :Ayant hérité du caractère typiquement nordique, Calla est déterminée, honnête, loyale et courageuse. Très débrouillarde, elle aime ne dépendre de personne. Pas arrogante pour un sou, elle sait se faire apprécier des gens et ne donne pas sa parole à la légère. Par contre, elle est rancunière, têtue et a tendance à faire passer ses propres intérêts avant tout le reste.
Cependant, contrairement aux autres habitants de ses îles natales, elle rêve d'aventures et trépigne d'impatience à l'idée de découvrir le Continent. Curieuse et intelligente, elle a souvent le nez plongé dans un livre lorsqu'elle voyage en bateau, en traineau ou simplement lorsqu'elle cherche le sommeil.
Ayant été au contact d'une nature aussi rude qu'indispensable, Calla possède une grande expérience de la nature et des animaux. Parfaitement capable de survivre quelques jours seule dans le froid (autour de 0°), en montagne et en forêt, elle a suffisamment de connaissances pour se soigner avec des plantes. Évidemment, encore faut-il que les dites plantes soient à disposition... Les terrains désertiques et chauds risquent toutefois de lui poser plus de problèmes car ces climats n'existent évidemment pas sur les îles du Nord.
Bien qu'étant assez tolérante, Calla ne tolère pas les personnes hypocrites, arrogantes, violentes, et les alcooliques en tout genre et elle ne cache pas son mépris à leur égard.
Histoire :L'histoire de Calla commence avec l'histoire de son île natale.
Situées au sud de l'île du Sanctuaire, les îles du Nord sont ainsi nommées en raison de leur position géographique par rapport au Continent, et sans doute le sentiment qu'elles étaient trop insignifiantes pour mériter un nom plus élaboré. Montagneuses, recouvertes d'une épaisse forêt de conifères, de tourbières et peuplées par les loups, on imagine mal ce que ses habitants cherchent sur ces terres inhospitalières. Et bien, l'oubli tout simplement. En effet ces îles servent depuis longtemps de refuge aux personnes cherchant à reconstruire une nouvelle vie, à l'abri de toute menace. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, les réfugiés sont peu nombreux (environ 300 répartis sur les deux îles) en raison des conditions climatiques très rudes qui ont rapidement raison des personnes chétives ou de ceux dont les ennuis sont finalement plus supportable que la vie des îles du Nord. De plus, la communauté est régie par des règles strictes destinées à repousser d'éventuels criminels cherchant uniquement à se dissimuler.
18 ans avant la naissance de Calla, une jeune femme se faisant appeler Mara fut recueillie par les habitants des îles. Enceinte et épuisée, personne ne lui donnait vraiment d'espoir de survie. Le destin étant parfois facétieux, la jeune femme se rétablit et donna naissance à Calla. Quelques mois plus tard, elle épousa un éleveur de chevaux, qui adopta aussitôt l'enfant. Calla grandit dans cette petite communauté avec les rares enfants des îles, partageant son temps entre le travail et son éducation dispensée par sa mère.
En grandissant, il devint évident que Calla n'était pas totalement humaine, bien que ce fut un sujet tabou au sein de la famille et de la communauté. De toute évidence, le peu de sang elfique qui coulait dans ses veines venaient du côté paternel, et personne ne voulait que la jeune fille apprenne la vérité sur son père. Les parents de Calla tentèrent d'abord de dissimuler la vérité à celle-ci en prétextant qu'une maladie infantile avait ralenti sa croissance. Ce prétexte la rassura étant petite mais en grandissant la jeune fille comprit que du sang elfe coulait dans ses veines en entendant un étranger parler de ses nobles êtres. Elle essaya timidement d'en apprendre plus à ce sujet mais sa mère se mit en colère et lui répondit assez sèchement que le passé était le passé. Calla décida alors d'accepter de ne pas savoir, car visiblement cette histoire la hantait toujours, et que l'homme qui l'avait élevée méritait d'être son père.La jeune fille apprit très tôt à monter à cheval, car il était indispensable de surveiller les troupeaux de chevaux en permanence. Il ne s'agissait pas vraiment de les empêcher de fuir, car l'île était petite , ou de les protéger des loups, car les chiens se chargeaient de les tenir à l'écart, mais surtout de veiller à soigner les bêtes malades ou blessées, cas échéant de les achever. A l'âge de
22 ans et demi (15 ans), elle apprit avec son père à débourrer les jeunes chevaux, vendus ensuite aux habitants de l'île et même aux gens du Continent, venus chercher des montures réputées pour leur robustesse et leur endurance. Pour son
24ème (seizième) anniversaire, elle eut le droit de garder le cheval de son choix et elle sélectionna un élégant étalon alezan qu'elle baptisa Odin. Bien qu'ayant une excellente conformation et de bonnes aptitudes, celui-ci n'avait pas séduit les acheteurs car il était sur l'oeil. Inquiet et sur le qui-vive, le cheval était trop imprévisible en cas de danger pour être une monture de travail. Cela ne découragea pas Calla qui s'attacha énormément à l'étalon.
[Je précise qu'un cheval sur l'oeil n'est pas du tout compliqué à gérer pour un bon cavalier, mais comme la plupart des gens cherchent un cheval calme dans la vraie vie, je pars du principe que c'est pareil sur Mira.]Si Calla apprit à s'occuper des chevaux avec son père, elle apprit à les soigner avec sa mère. Ayant bénéficié d'une bonne éducation dans son ancienne vie, Mara connaissait les plantes médicinales de base, comment les cueillir et les utiliser. Ce savoir était indispensable car les habitants des îles Nordiques ne pouvaient compter que sur eux-mêmes en cas de maladie ou d'accident. Très tôt, ils devaient apprendre les bases de la survie en forêt, notamment comment s'abriter et se réchauffer, comment se repérer, se nourrir, trouver de l'eau et se protéger des loups. L'apprentissage de la navigation était également indispensable pour se déplacer entre les îles. Pour les gens ne vivant pas de la pêche, comme la famille de Calla, ces connaissances se limitaient aux canots à rames et aux petits voiliers, incapables de naviguer en haute mer.
Se sentant à l'étroit et rêvant d'aventures, la jeune adolescente se mit à se promener le long des côtes et des ports, espérant rencontrer des étrangers et écouter leurs histoires sur le Continent. Un soir, alors qu'elle rentrait plus tard que d'habitude, son cheval faillit la désarçonner, apeuré par une masse sombre qui bougeait péniblement dans une petite crique. En s'approchant de plus près, Calla vit qu'il s'agissait d'un homme, accroché à un radeau de fortune. Un nuage laissa passer un rayon de lune qui éclaira la face de l'étranger et dévoila son visage, marqué par des cicatrices. Ses vêtements étaient en lambeaux et son dos portait les traces fraîches de nombreux coups de fouets. Comprenant qu'il s'agissait d'un pirate et qu'il valait mieux ne pas lui venir en aide seule dans le cas où il serait mal intentionné, Calla fit galoper son cheval jusqu'à sa maison pour avertir ses parents. Seule sa mère était présente mais elle accepta de venir en aide à l'étranger, armée.
Les deux femmes reprirent le chemin de la crique et, décidant qu'il ne pouvait leur faire de mal dans l'était où il se trouvait, emmenèrent le rescapé dans leur maison. Celui-ci n'était pas bien bavard et ses paroles se limitaient aux simples paroles de politesses. Très déçue de ne pas entendre d'histoires de pirates, la jeune adolescente ne cessait de harceler l'étranger. Elle fit par obtenir un nom : Saarloos. Saarloos resta plusieurs semaines dans leur demeure, au grand dam du père de Calla qui détesta le pirate au premier regard et se montrait extrêmement désagréable. Le mépris était réciproque entre les deux hommes, et cela aboutissait à de fréquentes disputes. Au cours de l'une d'entre elles, Calla apprit que la famille de son père avait été massacrée par des pirates. Mis à part cette rancoeur compréhensible, le père de la jeune fille semblait méfiant à l'égard de Saarloos car il craignait que celui-ci fréquente sa femme de trop près. Il aurait cependant mieux fait de surveiller sa fille qui, à
25 ans (presque 17 ans), était aussi une femme.
Un jour, après une dispute particulièrement violente entre les deux hommes, Saarloos s'en alla brusquement, laissant à Mara deux dagues Drow magnifiquement ouvragées en guise de dédommagement. Elle les donna secrètement à Calla, dont le chagrin ne lui avait pas échappé.
Plusieurs semaines passèrent et l'inquiétude de Calla grandit : elle était enceinte ! Craignant la réaction de son père et invoquant l'envie de découvrir le monde qui la rongeait depuis si longtemps, la jeune femme quitta l'île avec quelques vivres et son cheval favori, espérant pouvoir trouver une solution discrète à sa situation délicate...
[Je précise qu'au moment où Calla quitte les îles du Nord, elle est enceinte de 2 mois et que le futur enfant sera adopté à la naissance par une riche famille]~~~~~
Comment trouves-tu le forum ? : j'aime bien pour l'instant :D
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