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 Tyra Dalwéria - Vagabonde

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Tyra Dalwéria
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Tyra Dalwéria


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MessageSujet: Tyra Dalwéria - Vagabonde   Tyra Dalwéria - Vagabonde I_icon_minitimeJeu 24 Fév 2011 - 18:55

Nom/Prénom :
Dalwéria Tyra


Âge :
32 ans (11ans d’apparence physique)


Sexe :
Féminin


Race :
Demi-Elfe, sang elfe dominant


Particularités :
Possède un grand potentiel magique qu’elle ne maîtrise pas encore.
Tendance schizophrène.
Addiction aux racines de Bécarole (friandise naturelle)


Alignement :
Neutre bon


Métier :
Vagabonde


Classe d'arme :
Magie
(eau / glace)


Équipement :
Tyra ne possède pas grand-chose. Ce peu de chose tient dans une besace de cuir noircie et deux gourdes. On y trouvera quelques vêtements légers et peu encombrants, bien pliés au fond. Par-dessus, il y a un tas de sachets en feuilles dans lesquels se trouvent des ingrédients en poudre, ainsi que des petits bocaux en terre contenant des mixtures pour préparer rapidement des onguents et des potions. On n’oublie pas non plus les maigres économies contenues dans un petit pot. On trouvera également un minimum de couture, pour rafistoler les vêtements voire les blessures, un couteau également, et quelques ustensiles de coiffure (parce que des cheveux aussi long ça doit bien se soigner). Pour finir, il y quelques racines, en particulier de la Bécarole, et d’autres baies enroulées dans des feuilles ou d'autres fruits dégotés ça et là. Sa petite gourde, en piteux état mais toujours étanche, est remplie d’eau fraiche et de feuilles de Tarnisia (une sorte de menthe très forte). L'autre gourde a été fabriquée dans un segment de branche d'une plante un peu semblable au bambou. Dans celle-ci se trouve simplement de l'eau que Tyra utilise au besoin pour sa magie et remplit dès que possible.


Description physique :
Tyra est une jeune et frêle fillette au visage assez neutre mais souvent sévère, en dépit de ses yeux d’un bleu sans particularité ni agressivité. Cet air particulier peut d'ailleurs la rendre plus mature qu'elle n'y parait. Bien qu’elle cache généralement la pointe de ses oreilles, sa longue chevelure dorée trahis facilement son ascendance elfique, de même que son teint. Elle est belle bien sûr, (en particulier pour les gamins humains), son sang elfique adoucissant ses traits et parfaisant sa peau sans tâches ni autres problèmesen devenir liés à son adolescence en cours. On a peine à croire, à première vue, que Tyra est à la rue car cette enfant a toujours porté attention à ses longs cheveux bien peignés et surtout à ses vêtements (toujours légers été comme hivers), même lorsqu’elle partait en expédition dans la forêt, et prend donc soin de les entretenir ou, si besoin, de s’en procurer de nouveaux. Tyra n'est certes pas très musclée en apparence, mais elle est agile et endurante. Ses gestes et son allures sont parfois lents et graciles, parfois vifs et surprenants...

Description mentale :
Depuis la tragédie de la mort de ses parents et de sa forte commotion, Tyra n’est plus la joyeuse et gentille petite fille qu’elle était autrefois. Au contraire, elle est à présent très froide de caractère et peut parfois être sujette à de brusques élans émotionnels en présence d’un élément déclencheur (ou pas ?). Le problème, c’est que son esprit lui joue parfois des tours et lui fait croire à des choses qu’elle est la seule à voir, ce qui ne veut pas dire que ces choses n’existent pas (du moins pour elle). En dépit de ce problème mineur, ses pensées sont très claires. Elle tergiverse d’ailleurs souvent avec elles. Mais cette conscience a plutôt des idées extrêmes, il ne faut pas toujours l’écouter. Mais peut-être que tout ceci n’est qu’une histoire de fatigue ? En effet, Tyra éprouve des difficultés à trouver le sommeil, ce qui pourrait lui donner ses tendances à rêver de manière éveillée. Après tout, le somnambulisme est fréquent chez les jeunes… Tyra est donc presque toujours calme car elle les émotions rendent son esprit confus ce qui relenti son temps de réaction et lui fait souvent les intérioriser. Elle trouve d'ailleurs un certain réconfort dans sa consommation excessive de racines de Bécarole, cette racine acidulée et sucrée. C'est une addiction provoquée par son état mental et heureusement que c'est sur cette friandise innofensive qu'elle a jetée son dévolu. Je ne vous laisse pas imaginer pires addictions, vous auriez pu trouver une véritable psychopathe à la place de cette charmante et fragile jeune fille...

Histoire :

Commençons par décrire quelque peu les parents de Tyra.
Recueillie à la mort de ses parents par sa grand-mère maternelle, une vieille guérisseuse habitant une petite masure dans la forêt d’Aduram, Emélia grandit sous son œil bienveillant en apprenant tous ses secrets. Très observatrice et appliquée elle reproduisait fidèlement les formules d’onguents et de potions, pour au final les préparer à la place de sa grand-mère lorsque celle-ci en devint incapable à cause de ses mains tremblantes et sans force. A la mort de celle-ci, Emélia reprit naturellement la clientèle de sa grand-mère, ses conseils et ses soins étant très appréciés.

Harëinan était un jeune Elfe d’une centaine d’année à peine, très curieux de la nature et naturellement doté de dons de magie. Il pouvait pas entendre les voix des arbres et parfois il avait l’impression de les comprendre, comme s’ils lui murmuraient des choses lorsqu’il collait son oreille contre un tronc, bien que ce soit un langage inintelligible. Il adorait la nature, il y découvrait des choses nouvelles tous les jours. Intéressé et repéré par un ancien, il fut pris en charge par un druide pour épouser leurs principes, il devint un apprenti prometteur pour son jeune âge. Un jour toutefois, étudiant une maladie qui se propageait parmi les cervidés et alors qu’il pistait l’un de ces animaux, il atteignit la rivière, frontière naturelle du domaine d’Anaëh. C’est là qu’il rencontra pour la première fois Emélia. Le courant passa immédiatement entre les deux êtres qui se comprenaient l’un l’autre et parlaient un même langage : celui de la nature. Ils convinrent alors de se revoir à nouveau. Mais pour l’apprenti druide, il fallait choisir entre l’amour de la nature ou l’amour charnel. En tout cas c’est ce que son maître lui dit : tout l’amour d’un druide va à la nature. Par conséquent il ne peut s’encombrer d’une vie de famille sous peine de négliger son devoir envers elle. C’était comme choisir entre avoir la nature comme famille ou renier celle-ci pour créer la sienne. Harëinan hésita un moment, il ne voyait pas pourquoi il fallait choisir entre les deux… Mais il était jeune et cet amour là, ce sentiment pour Emélia, était beaucoup plus attirant et se ressentait plus physiquement que l’amour de la nature, malgré le fait qu’Emélia ne fut qu’une simple mortelle. Harëinan renonça donc à son apprentissage druidique au grand damne de son maître, qui le renia, et quitta la belle forêt d’Anaëh pour rejoindre Emélia dans sa maison non loin du fleuve. Les voies de la forêt d'Aduram, si prêt d'Anahët étaient différentes mais il les écouta de moins en moins à mesure qu'il vécu avec Emélia. Il partagea avec elle ses connaissances de la nature pour l’aider dans son travail de guérisseuse et le couple vécut heureux puis donna naissance à une petite fille.

La grossesse fut pénible pour la jeune humaine. Si tout se déroula sans problème au début de celle-ci, fatigue et fièvre vinrent troubler la joie et l’impatience du couple dans les derniers mois. Malgré ses connaissances, la guérisseuse ne savait quelle était la source du problème mais les soins qu’elle se faisait prodiguer par son amant lui permirent de tenir le coup.

En ce mois très froid de Bàrkios, le jour de la déesse de l’eau et des morts, jour illustré par un violent orage au dessus de la forêt et trois bonnes semaines en avance, Emélia perdit les eaux. Une naissance qui s’annonçait difficile, alors pour éviter des souffrances et l’épuisement de la jeune femme qui risquait de mourir, l’Elfe sortit l’enfant par césarienne. Bien que prématuré, l’enfant semblait déjà bien formé et robuste : c’était son heure pour venir au monde. Trop préoccupés jusque là par la santé d’Emélia, le couple ne s’était pas décidé sur un prénom, ne sachant pas de quel sexe serait l’enfant. Pensant qu’elle allait succomber, fiévreuse et légèrement délirante face à tous les signes autour de la naissance de la demie-Elfe, Emélia décida de la prénommer Tyra en l’honneur de la déesse. Peut-être n’avait-elle pas tout à fait tord ?
Emélia, après plusieurs jours de repos avec un reste de fièvre, finit par se rétablir complètement. L’enfant fut choyé et sa santé surveillée de près. En effet, si au début tout allait bien, après la première phase de croissance des quinzes premières années sans soucis, quelque chose d'inhabituel les tracassa car Tyra semblait toujours avoir de la fièvre, ou une température corporelle supérieure à la normale. Mais il y avait anguille sous roche car c’était plutôt l’inverse qui se produisait : l’impression d’avoir froid en la serrant contre soi alors qu’elle-même était chaude. Ceci laissa penser à Harëinan qu’elle possédait peut-être comme lui un don naturel de magie et ceci se révéla vrai par la suite.

Tyra grandit donc lentement, passant le plus clair de son temps à parcourir la forêt avec son père à la recherche de plantes pour sa mère, tout en observant et en découvrant la nature. L’enfant ne semblait pas vraiment souffrir des variations de température, en particulier l’hiver. Pour vérifier si elle possédait en effet un don de magie, son père lui montra quelques un de ses tours : comme faire danser une fougère ou faire voler un caillou. Devant la curiosité de l’ingénue gamine aux yeux émerveillés, il tenta de lui expliquer comment il ressentait le phénomène. Dire à l’enfant qu’elle pouvait sûrement faire elle aussi ce genre de chose poussa celle-ci à s’entraîner à se concentrer pour tenter de reproduire ce qu’elle avait vu et entendu : sans grand succès, mais sans abandonner pour autant. En fait, elle avait beau tenter de faire voler un caillou, ça ne se produisait jamais. Mais un jour d’hivers la petite fille toute guillerette montra à son père qu’elle avait enfin réussi à soulever non pas un caillou, mais une stalagmite de glace. Impressionné, son père fut cette fois certain qu’il avait vu juste mais qu’elle ne possédait absolument pas les mêmes capacités que lui. Il n’était ni un grand mage ni non plus un druide mais il pouvait sentir que son potentiel était bien supérieur au sien. Une fois Emélia au courant et ravie, Harëinan commença sans intentions particulières, à aider sa fille à développer ses pouvoirs en jouant à des jeux de magie ou en lui lançant de petits mais croissants défis. Ses dons allaient se révéler utile à l’occasion, pour calmer les douleurs et les enflures des patients de sa mère ou encore rafraichir un onguent.

Finalement, Tyra approchait des trente ans, toujours une enfant pourtant, mais maîtrisant déjà quelques pouvoirs somme toute basiques qu’elle utilisait très régulièrement (comme rafraichir un verre d’eau en été par exemple) et d’autres plus conséquents sur lesquels elle s’entraînait dans la suite des défis de son père. Le défi du mois : créer un pont de glace suffisamment solide au dessus du fleuve pour pouvoir le traverser… « Il exagère un peu papa, comment est-ce qu’il veut que j’arrive à faire ça ? »
Tyra était heureuse de sa vie, joyeuse et souriante, presque insouciante. Le seul problème, c’était qu’elle voyait sans comprendre, les gens et en particulier sa mère, vieillir sous ses yeux. Les cheveux grisonnants, ridée, les mains plus rudes et moins énergique qu’avant, Emélia approchait, elle, des soixante ans.

Le jour de l’éclipse devait être un jour particulier d’apprentissage, c’était une expérience unique qu’elle ne verrait probablement qu’une fois au cours de sa vie de « demie ». Mais ce jour, ou plutôt cette nuit, semblait ne pas vouloir se terminer. Des choses bizarres semblaient se produire partout et la forêt d’Anaëh, si belle et attirante derrière cette large rivière, donnait la vague impression d’être devenue vivante, si on pouvait dire cela ainsi. De plus, la magie ne répondait plus correctement et son utilisation était devenue aléatoire. La petite famille avait peu de contacts avec le monde en dehors des patients qui venaient, pour certains de façon régulière et qui apportaient leurs ragots et leurs nouvelles. Le monde semblait être devenu fou. D’ailleurs, Harëinan ne se sentait pas bien. Il était "tombé malade" et gardait le lit, chose qui d’après ses dires, ne semblait pas courante chez le peuple éternel. Il souffrait d’une sorte de confusion. C’était comme s’il avait été ensorcelé. Ses oreilles bourdonnaient sans cesse, comme si son étrange capacité à entendre les voies des arbres s’était exacerbée, elles lui embrouilaient complètement l'esprit. C’était comme un vrombissement continu, comme si un essain de bourdons lui était rentré dans l’oreille dans un fouilli de mots entrelacés et incompréhensibles. Mais Emélia, en dépit de ses examinations et de ses soins, ne trouva pas le moyen de le soulager.

La forêt d’Aduram n’était pas un lieu des plus sereins, il y avait beaucoup de vermine parmi les humains de la région, notamment à La Dross. C’était déjà arrivé à Emélia de soigner des bandits. Généralement, ceux-ci savaient rester courtois : on ne va pas demander à une guérisseuse de vous soigner en la menaçant sinon, au mieux, elle refusera et vous serez bien aise, au pire, elle trouvera le moyen de se débarrasser de vous en toute tranquillité en vous faisant boire par exemple quelque poison. En plus, lorsqu’il y a un Elfe magicien dans les parages, voire même dans la maison à ce moment là, on préfère rester prudent. Mais voilà, il y a eu l’apparition du voile, des conflits sont apparus, les brigands ont eu le bon vent et les rumeurs disaient que le compagnon de la guérisseuse était souffrant. Alors un jour (ou plutôt une nuit…), ce qu’on pourrait appeler trois gredins pour rester poli, entrèrent brusquement dans la baraque. Ils étaient couverts d’entailles mal cicatrisées ou bien récentes et l’un d’eux était porté par ses camarades.

« Eh ! La vieille ! C’est toi la guérisseuse miracle dont tout le monde parle ?! »
Hurla presque l’un des trois gars à Emélia qui était en train de remuer le feu tandis que la jeune enfant complétait tranquillement son herbier, assise à côté de son père endormi.

« Nous c’est pas trop grave mais c’est notre chef, il a pris une flèche dans le bras l’autre jour et je crois qu’il en reste un morceau parce qu’il a toujours mal et il a des accès de fièvre. »

Après un soupir d’exaspération, Emélia accepta.

« Très bien, faites moi voir ça ! Asseyez-le sur cette chaise, je vais jeter un œil. Et restez calme.

Innocemment, Tyra demanda :
« Qu’est-ce qu’il y a maman ? Est-ce que je peux aider ? »

Soulevant la manche de l’homme fiévreux qui grimaça sous la douleur, Emélia découvrit très clairement l’étendue du problème. Les veines étaient noires, les tissus sombres et violacés, la plaie mal recousue était creusée, boursoufflée et nauséabonde. Emélia répondit :
« Non, non, c’est inutile ma fille, c’est une grave gangrène et il n’y a qu’une seule solution. »

Le second luron, une brute épaisse qui n’avait pas l’air plus maline que l’autre demanda :
« C’est quoi ça une gangue reine ? »

« C’est une maladie généralement causée par une blessure mal soignée. La chaire se ronge et les veines pourrissent. Ca se propage très vite et ça se guérit très mal voire pas du tout de mémoire. Si ça atteint le cœur c’est terminé. C’est quoi ça ? Une hache ? Mettez donc la lame dans le feu.

« Pourquoi ? Vous allez faire quoi au juste ? »

« Ce que je vais faire ? Je vais lui amputer l’avant bras et lui sauver la vie par la même occasion. »


Soudain, le chef réagit brusquement et lui agrippa le col de sa main gauche pour lui dire :
« Jamais d’la vie ! C’est mon bras droit ! J’en ai besoin pour me battre et pour vivre ! »

« Notre chef à raison ! Vous pouvez pas faire ça ! Vous êtes guérisseuse, pas bouchère non ? Alors trouvez autre chose, même de la magie, n’importe quoi ! »

« D’accord, il y a une autre solution, mais il devra rester ici »

« C’est pas possible, on a ces p***** de mercenaires aux trousses, faut qu’on se rende à La Dross. »

« Si jamais il n’est pas mort d’ici à ce que vous y soyez, ce dont je doute, vous ne trouverez pas les ingrédients des potions là-bas et quand bien même, vous n’êtes pas compétents pour lui préparer et lui attribuer des soins. »

« N’importe quoi ! On trouve tout ce qu’on veut à la Dross, dites-nous juste ce qu’il faut ! »

« Broyat de cafard, suc de Kéradone Pustula, Funga Vigora, sels de camphre, baies de Sinode, broyat de Lichen pourpre, asticots, racines de Malicarne, aiguilles creuses de Coudrier brun, venin de vipère mouchetée… »

« Woh woh woh ! Une minute, on se calme ! Nous racontez pas tout ce charabia pour nous embrouiller ! Du venin de vipère mouchetée ? Et puis quoi encore, vous voulez le tuer ?! »

« Silence ! Qui est la guérisseuse ici ? Laissez-le là pour que je m’en occupe ou bien mettez votre hache au feu : c’est à vous de décider ! »

« On a entendu dire que vous faisiez des miracles alors on s’attendait à trouver un mage guérisseur ou une espèce de druide mais pas une herboriste ! »


Après s’être longuement fixés sans dire un mot, les deux comparses semblèrent d’accords. Ils n’avaient pas trop le choix. S’ils laissent leur chef ici, s’il n’était pas retrouvé par les mercenaires, qui pouvait dire ce que cette mégère lui ferait ? Elle achèverait probablement ses souffrances par quelque poison et se débarrasserait du corps… (Faut dire que ces types ne transpiraient pas l’intelligence et ne pouvaient sans doute pas imaginer que quelqu’un puisse faire preuve de bonté gratuite). Donc s’ils l’emmenaient, ils ne pourraient pas le soigner car ils n’y connaissaient rien et aucune de la vermine de la Dross ne voudrait les aider. Leur seule option restante était effectivement d’amputer l’avant-bras de leur chef, en espérant qu’il y survive parce qu’il avait déjà de la fièvre… L’un des deux prit l’initiative et alla plonger le fer de son arme dans l’âtre.

« Bien. Vous voilà raisonnables. Tyra, veux-tu bien préparer une potion de fleur des cimes ? Il y a de la mixture toute prête sur l’étagère, il faut juste la diluer au dixième. »

« Oui maman ! »


Harëinan s’était réveillé à cause des cris. Il s’était redressé sur son lit en se tenant la tête et en demandant à voix faible ce qu’il était en train de se passer.

« Vous allez devoir le tenir pour qu’on le fasse boire, après vous l’allongerez sur le sol. Tyra est-ce que c’est prêt ? »

« Oui maman ! Voilà ! »


Tyra porta la potion à sa mère qui posa sa main sur l’épaule du malade pour s’apprêter à le faire boire. Mais avant que les deux lourdauds ne réagissent, leur chef, qui avait la tête penchée en arrière, ouvrit soudain de grands yeux hagards et marmonna quelque chose avant de hurler :
« Tyra ?! J’em***** Tyra ! Je ne mourrai pas si facilement et personne ne touchera à mon p**** de bras ! »

« Il délire ! Attrapez-le vite ! Empêchez-le de… ! »


Mais alors qu’elle disait cela en regardant les deux imbéciles restés les bras ballants, le chef avant déjà dégainé quelque chose, une petite lame effilée, un couteau ou un poignard. L’instant suivant, il était debout et la retirait de la poitrine d’Emélia qui s’effondra avec une étonnante lenteur sur le sol. Les yeux toujours écarquillés, le regard dans le vague, le chef pivota sur lui-même. Le silence qui suivit immédiatement l’affreuse scène offrit un instant de lucidité à Harëinan qui oublia le martellement de son crâne pour se précipiter hors de son lit. C’était la première fois qu’il ressentait ces sentiments de haine et d’envie de meurtre et surtout de façon si intense… Finalement, les deux abrutis (car ils l’étaient restés devant le comportement de leur chef) l’immobilisèrent sur la chaise alors que Tyra s’accroupissait près de sa mère avec un air de panique et d’interrogation sur le visage. Harëinan était debout et il fulminait de rage. Il était en train d’invoquer la magie pour faire sortir des lianes du sol qui s’enroulèrent aussitôt autour du chef des brigands, le fixant à sa chaise. Par réflexe, les deux autres s’étaient écartés. Sentant planer sur eux la menace, l’un récupéra immédiatement sa hache rougie dans le feu tandis que l’autre dégaina une dague en demandant à Harëinan d’arrêter ça. Voyant le sang de sa mère se répandre sur le sol, Tyra céda à la panique et se mit à hurler, obligeant les deux types à se boucher les oreilles par réflexe. Soudainement, le feu s’éteignit et l’air de la pièce devint froid, voir glacial. L’un des deux brigands cria à son camarade de « faire taire cette sale gamine », qui continuait de hurler d’un sanglot sans fin sous la lumière tamisée des trois lampes à huiles réparties dans la pièce, seules sources lumineuses restantes. Le second luron, le plus débile des trois sans doute, s’exécuta en assenant un magistral coup de pied dans la figure de Tyra, faisant immédiatement taire l’insupportable nuisance sonore et l’envoyant heurter violemment un coin de meuble. La vibration de son cerveau dans sa petite et fragile boite crânienne l’assomma sans préavis…

« Réveille-toi ! Tyra réveille-toi ! Réveille-toi y a le feu ! »

Effectivement, une (ou plusieurs ?) des lampes à huile avaient été renversées et le feu s’était vite propagé aux draperies et aux vieilles planches de la bâtisse. Son coma entrecoupés de vagues visions de cette étrange réalité, Tyra parvint à résister à une nouvelle perte de conscience en subissant une violente décharge d’adrénaline et d’autres médiateurs pour contrer les effets de l’endorphine : la survie avant tout, ce n’était pas le moment de récupérer ! La sensation de cet état de choc était des plus impressionnantes, mais dans l’immédiat lui semblait parfaitement normale : c’était exactement comme un rêve, mais un rêve éveillé !... Se soulevant alors sans ressentir le moindre centimètre de son corps ou presque, Tyra parvint à se traîner jusqu’à l’extérieur pour, après avoir titubé sur quelques mètres s’y effondrer de nouveau.

La maison brûlait doucement sans s’embraser entièrement et libérait une lueur attirante dans l’obscurité ambiante. Un groupe de quatre individus bien équipés arriva en courant par le chemin, une torche à la main. Un cinquième personnage, qui avait l’air d’un banal villageois, les rattrapa à moitié essoufflé. C’était un guide locale recruté par la petite troupe de mercenaires. Tandis que ceux-ci fouillaient les environs, l’un d’eux s’étant accroupi pour s’enquérir de l’état de l’enfant, le guide s’exclama :

« Les enfoirés ! Qu’est-ce qu’ils ont fait à la guérisseuse ? Et la petite fille, bon dieu, est-elle en vie ? »

Le guerrier répondit qu’il y avait peu de chance. En même temps, la blessure à la tête avait beaucoup saigné ce qui la rendait impressionnante avant tout. De plus, la gamine avait l’air froide, comme si elle était morte depuis plusieurs heures déjà. L’homme ne se donna même pas la peine de la retourner pour vérifier si elle respirait car un de ses camarades sortit de la maison en toussant. Il déclara qu’à l’intérieur il y avait deux cadavres, celui d’une femme humaine et celui d’un Elfe. Il y avait beaucoup de sang Mais aucune trace des trois brigands en dehors d’un avant bras coupé. Une telle blessure devait les ralentir, ils n’étaient sûrement pas loin. Enfin, ils allaient pouvoir leur mettre la main dessus et leur faire payer leurs crimes.
Après quelques minutes de plus à déterminer la direction de leur fuite, les quatre individus repartirent, rapidement poursuivis par le guide qui leur criait de l’attendre sous peine de se perdre dans la forêt. Ainsi, ils abandonnèrent Tyra, encore en vie, à son propre sort.

Après un temps indéterminé de plusieurs heures, Tyra reprit finalement conscience. Sa tête lui faisait mal mais pas trop, naturellement droguée par un flux continu de neurotransmetteurs. Son esprit complètement confus, elle était encore en état de choc, incapable de faire la part des choses. Elle savait ce qui était arrivé, elle savait qu’elle était en train d’exprimer tout un tas de sentiments : tristesse, colère, abattement, rage… C’était trop d’un coup et elle n’arrivait pas à pleurer. La maison n’avait toujours pas fini de brûler. Heureusement qu’un large espace avait été aménagé tout autour lors de sa construction, ce qui avait évité au feu de se propager à la forêt.

* Le feu ! *
* Il faut l’arrêter ! *


Tyra se concentra dans la mesure du possible, mais rien ne se produisit. Soit elle était trop épuisée pour user de magie, soit celle-ci lui jouait encore des tours.

* Papa, maman ?! *
* Ils sont morts ! *
* Non, ils le sont pas ! *
* Si, ils le sont ! *

Effectivement, elle avait bien vu sa mère s’effondrer sous le coup de poignard. Mais son père ? Une vague impression, vision d’un de ses éveils momentanés avant qu’elle ne sorte de la maison, ou pendant peut-être, lui affirmait avec certitude que son père était lui aussi allongé inerte sur le sol et dans une marre de sang.

* Les méchants ?! *
* Les méchants doivent payer ! *
* Je veux pas tuer des gens ! *
* Ils ont tué papa et maman ! *
* Je peux plus faire de magie… *
* Ca c’est faux ! *
* Ils ont dit aller à la Dross… *
* Ils sont sûrement partis là-bas. *
* Je sais par où y aller. *
* Et après ? *
* Il y a pleins de traces et d’empruntes… *
* Il n’y a qu’à les suivre ! *


D’une démarche d’abord lente et peu assurée puis retrouvant rapidement de la vigueur dans sa quête, Tyra se mit en marche à la poursuite des brigands. Qu’allait-elle faire une fois qu’elle les aurait retrouvés ? Elle n’en savait rien elle-même, mais au moins cet objectif lui évitait de tomber dans l’apathie.

Après une longue marche de durée indéterminée, elle aperçut un peu plus loin des éclats de lumière vacillante : des torches. Tyra se rapprocha. Elle vit des ombres étranges et entendit des voix :

« On les a finalement eu ces chiens ! Maintenant qu’ils ont payés pour leurs crimes. On va pouvoir ramener leur tête et toucher notre paye. »

« Sauf que je sais pas si t’as remarqué, mais on n’a plus de guide. Comment tu veux qu’on rentre ? Tout se ressemble dans cette forêt. Tu tiens le coup Garik ? »

« Ouai, ça peut aller, c’est qu’une sale entaille. »


Tyra s’était rapprochée suffisamment près pour pouvoir distinguer les quatre mercenaires. Quand l’un d’eux, qui était penché au dessus d’un corps, se releva en brandissant quelque chose et en déclarant :

« Ils avaient vraiment de sales têtes ces types ! »

Il semblait fier de sa blague ! Mais à la vue du crâne livide et grimaçant suspendu en l’air par les cheveux, Tyra fut saisie d’horreur et tomba à la renverse. Le bruit attira l’attention des mercenaires. L’une d’eux se rapprocha et découvrit la petite fille assise par terre.

« Mais… ! Ce serait pas la gamine de la maison ? T avais dit qu’elle était morte ! … Ca va fillette ? Qu’est-ce que tu fais ici ? Tu nous as suivis ? »

Bravo le mercenaire ! Quel tact impressionnant ! … Devant la mine euh… Sévère ? Terrorisée ? Triste ?... de l’enfant, et suite aux remarques de ses camarades qui s’étaient approchés en lui disant qu’il lui faisait peur, l’homme ajouta :

« T’inquiètes pas gamine, on est pas des méchants. Tu vois ? On a butté les enfoirés qui ont tué ta famille ! T’as un endroit où aller ? Tu veux qu’on t’emmène chez quelqu’un que tu connais ? Ah euh… Ouai, sauf qu’en fait on est juste un peu perdus, tu vois, parce que notre guide s’est fait la malle dès qu’on a commencé à se battre. Tu saurais pas où y a un village dans le coin ? »

« Mais fous-lui la paix à cette gamine, tu vois pas que tu lui fiches la trouille ? Elle doit être complètement traumatisée ! »


A contre jour de la lumière des torches, les visages sombres aux ombres démentielles qui l’englobaient prêtes à la manger, étaient penchés sur elle tels des vautours sur un cadavre.

* Qu’est-ce que je fais ? *
* Ils ont tués les méchants ! *
* J’aime pas ces gens ! Ils font très peur !*
* Faut pas rester ici. *
* Ils veulent savoir où il y a un village. *
* … *


Tyra pointa clairement une direction avec son doigt, sur le côté, un peu derrière les mercenaires… C’était la direction de la Dross.

« C’est la direction du village que tu nous montres ? C’est par là ? Vous voyez les gars, elle est gentille en plus d’être téméraire cette gamine ! »

Mais alors qu’ils tournaient tous la tête, soit pour se parler, soit pour regarder quelle direction la fillette était en train de leur montrer, Tyra se retourna brusquement et s’enfuit à toutes jambes, coupant à travers les fougères.

« Mince ! Elle est en train de se tailler, qu’est ce que je t’avais dit ? »

« Faut la rattraper la pauvre mioche, il pourrait lui arriver n’importe quoi ! »

« Ouai, laissons quelques torches ici et rattrapons-là ! »


Mais ils ne savaient pas où chercher. Tyra puisait dans ses dernières forces pour courir à travers la forêt jusqu’à ce qu’elle trébuche et tombe d’épuisement sans pouvoir se relever. Les mercenaires, probablement parce qu’ils ne voulaient pas s’éloigner de leur point de repère, ne la retrouvèrent pas et renoncèrent.

Lorsque Tyra se réveilla, vivante (car c’est vrai que n’importe quoi aurait pu lui arriver), après l’équivalent d’une nuit de sommeil, elle était perdue dans son esprit. Que faire ? Où aller ? Les brigands étaient morts… Retourner à la maison, pour commencer, serait une bonne idée. Elle n’en était pas très loin, elle connaissait ces endroits, la pénombre l’empêchait de bien trouver ses repères mais l’odeur de fumée l’aida à y retourner. La maison était là, du moins ce qu’il en restait : une maison de charbon fumante qui ne s’était même pas effondrée. Elle y pénétra après un instant d’hésitation. Il régnait une atmosphère suffocante, remplie de fumée nauséabonde, irritante et encore tiède. Il y avait d’ailleurs encore des flammèches ça-et-là. Voir les corps à moitié carbonisés de ses parents lui donna une irrépressible envie de vomir qui la ramena au dehors. Il fallait qu’elle réfléchisse à ce qu’elle allait faire maintenant : sa vie ici était terminée.

Tyra passa plusieurs heures à fouiller les lieux à la recherche de choses qui auraient été préservées des ravages du feu. Certaines zones de la bâtisse avaient été plus ou moins préservées. Heureusement que le bois utilisé avait été spécialement choisi pour sa résistance à la combustion. La plupart des pots d’ingrédients, d’onguents et potions étaient intacts. Le coffre à vêtement avait été léché par les flammes mais l’intérieur était intact. Les économies de la famille (le paiement des patients, souvent maigre, était rarement utilisé pour acheter des choses au village) avaient été protégées dans leur petit pot de terre cuite. La plupart de la nourriture y était par contre passée mais Tyra trouva quelques trucs encore mangeables car malgré tout elle avait faim, n’ayant rien avalé depuis la veille.

Dans une large besace en cuir légèrement roussie mais somme toute intacte, Tyra avait remisé la plupart des choses qu’elle avait pu récupérer. Elle fit un tour jusqu’à la rivière pour se laver et changer de vêtements. Elle s’appliqua un onguent et un bandage sur sa blessure à la tête qui était devenue beaucoup plus douloureuse que la veille, elle soupçonnait une fêlure ou quelque chose mais elle ne pouvait rien y faire d’autre. Où aller maintenant ? Que faire ? Commencer par survivre dans un premier temps… Elle ne savait pas particulièrement chasser, encore moins se battre. Donc à part trouver des plantes sauvages pour se nourrir, elle devrait acheter sa nourriture au marché du village, où elle était déjà allée plusieurs fois… Mais ses économies étaient limitées. Il lui faudrait trouver un moyen de gagner de l’argent ou de trouver de la nourriture…

* Qu’est-ce que je vais bien pouvoir devenir ? *
* La vie est cruelle… *
* J’aurais pu mourir… *
* Et puis quoi encore ? *
* C’est vrai. La déesse veille sur moi, c’est que maman m’a dit… *



~~~~~

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MessageSujet: Re: Tyra Dalwéria - Vagabonde   Tyra Dalwéria - Vagabonde I_icon_minitimeSam 26 Fév 2011 - 21:19

(Je me permets d'ajouter la magie que je souhaiterais pouvoir utiliser : il y a cinq capacités en comptant la premère qui est à la fois passive et active)

Titre : Climatiseur corporel
Effet Passif n°1 : Tel une pompe à chaleur, le métabolisme est capable via la magie de réguler la température corporelle à travers la différence de température entre la peau et l’extérieur, rendant ainsi la personne beaucoup moins sensible aux variations de températures que n’importe qui.
Effet passif n°2 : Comme la chaleur se diffuse dans une surface froide et non l’inverse, toute source de chaleur entrant en contact avec la peau (une autre peau par exemple) verra rapidement mais progressivement sa chaleur aspirée pour alimenter ce mécanisme.
Limites : Si ce mécanisme particulier de thermodynamique est trop alimenté, il peut engendrer fatigue et fièvre.

Effet actif : Permet, par contact, de refroidir une surface ou un fluide (température, zone et volume limités à l’intensité de la concentration) jusqu’à le congeler. Permet par diffusion, de refroidir l’air ambiant dans un rayon limité (plus aisé dans un environnement confiné) jusqu’à le rendre glacial.
Limite : Si l’effet est produit rapidement, l’action ne peut être maintenue plus d’une minute (à quelques secondes en fonction de l’intensité) sous peine d’épuisement (si la limite est atteinte c’est l’évanouissement). La récupération est lente et relative au degré d’épuisement.

Titre : Télékinésie physique de la glace
Effet actif : Un effort mental permet de manipuler la glace par télékinésie à partir d’une distance d’un mètre (ce qui n’empêche pas de la projeter au-delà par la suite). A une distance supérieure à un mètre l’effort demandé est multiplié par la distance. Cet effort mental ne nécessite pas de réaliser de gestes corporels, c’est comme s’il s’agissait d’un bras ou une main imaginaire qui réalisait la manipulation.
Limites : L’effort mental se traduit par une tension et une fatigue physique associée à la constitution physique réelle. Cette tension est relative à la distance, au poids, à la hauteur de manipulation et au nombre de morceaux de glace manipulésen même temps.

Titre : Danse de l’eau
Effet actif : Manipule de l’eau par télékinésie dans un rayon limité à un mètre. Cette manipulation nécessite d’effectuer des mouvements indicatifs des mains impliquant par conséquent une gestuelle particulière.
Limite :Si l’effort mental demandé n’est pas très grand, il demande tout de même une concentration exclusive. De plus, comme la nature fluidique de l’eau rend sa manipulation complexe, elle ne permet pas de manipuler de grands volumes (donc une masse importante) à la fois.

Titre : Mouler la glace :
Effet actif : En combinant la manipulation de l'eau et de la glace, on peut parvenir à donner (plus ou moins) la forme désirée à de la glace en praticant des mouvements de moulage sur sa surface.
Limite : Le sculptage se fait à la main, il doit donc y avoir contact direct. La précision et la qualité du sculptage est donc limitée. Bien qu'assez rapide à effectuer, la difficulté et la durée du moulage dépendent de la quantité de glace déplacée pour obtenir le résultat souhaité.


Dernière édition par Tyra Dalwéria le Sam 5 Mar 2011 - 14:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tyra Dalwéria - Vagabonde   Tyra Dalwéria - Vagabonde I_icon_minitimeSam 5 Mar 2011 - 0:08

Coucou ! Désolé du retard ._. Allons y gaiement.

es descriptions sont un peu courtes, surtout la mentale =o

Ensuite, petit détail dans l'histoire... Même si ça peut paraître paradoxal :

Citation :
et à la déesse mère Kÿria

Les druides ne vénèrent pas Kÿria, ils vénèrent la Nature en tant qu'Entité et Tout. J'ai tendance à penser qu'ils vénèrent un Avatar de Kÿria ( dans le sens hindou du terme - incarnation) sans visage. Il faudra donc corriger ça.

Ensuite, il est étrange que le père, qui n'a accès qu'à un niveau très bas de la Symphonie des Arbres, se relèvent être un "druide de talent"... C'est assez contradictoire.

Sinon, ça a l'air bon. Pour la maie, il faudra le tampon de Calli
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MessageSujet: Re: Tyra Dalwéria - Vagabonde   Tyra Dalwéria - Vagabonde I_icon_minitimeSam 5 Mar 2011 - 1:51

Merci de ta vérification :D
Les modifications ont été apportées Wink

- Les déscriptions physique (5 lignes sur mon écran scratch) et mentale (8 lignes Shocked) gagnent un bonus avec un pourcentage rétroactif sur l'équipement...

- La nature c'est déjà bio alors Kÿria est partie voir ailleurs Razz

- Le don d'Harëinan de Symphonie des arbres est plus important au départ, et s'embale lors du voile, pour plus de cohérence donc, mais je n'ai pas dit qu'il était un "druide de talent" juste qu'il était prométeur... (J'ai peut-être mal cherché mais le BG des druides/magie druidique est assez court et n'est pas explicite sur comment ils sélectionnent leurs candidats...)

Voili-voilou
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MessageSujet: Re: Tyra Dalwéria - Vagabonde   Tyra Dalwéria - Vagabonde I_icon_minitimeSam 5 Mar 2011 - 13:46

Tu es validé \ o / Tu connais le chemin ^^

Va faire ta demande de sort dans le topic approprié, ça je ne peux pas le faire.
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MessageSujet: Re: Tyra Dalwéria - Vagabonde   Tyra Dalwéria - Vagabonde I_icon_minitime

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