Günnar l'Archéen [UC][Aetius]

Nom/Prénom : Günnar l’Archéen tel est mon surnom. Veuillez bien vous en rappelez jeune damoiseau, car je ne vous oublierez pas !
Âge : 86 ans
Sexe : Le plus beau de tous… Hum pardon… Masculin.
Race : Naine
Particularité : Doué dans le maniement des élixirs je suis un fin chimiste. De plus mon esprit si original et imprévisible risquerait de vous surprendre mon bellâtre. Prenez garde.

Alignement : Neutre mauvais.
Métier : Couturier ! Et ceux depuis toujours mes chéris !
Classe d'arme : Corps à corps / Défensif.

Équipement : Recouvert de tissu tous plus magnifique que les autres, je suis sans cesse couverts de vêtements et autres accessoires rendant ainsi ma personne plus que majestueuse ! Bagues, colliers, chaussures dernier cri, jamais vous ne verrez une faute de gout en moi. Je suis PAR-FAIT !
Vous n’avez aucun style ? Laissez moi quelques minutes et je vous en trouverai un ! Oh oui… Ce bon vieux temps, quelle belle époque…
Bref je m’égard… Si tes mains sont assez habile mon cochon, tu pourras trouver en dessous de mes vêtements un poignard tout aussi splendide que son maître. Puis caché dans divers poches, quelques fioles que mes talents de chimiste à l’état pure ont concocté ! Quoi, qui a-t-il ?! Rien de tel qu’un bon poison quand on m’importune ! Je n’accepte pas les critiques ! Voilà tout !

Description physique : 1m40 de pure beauté ! 95 kg de corps taillé dans le granite, brillant de milles feu, tel la flemme illuminant votre chemin un soir, ou tel un doux reflet vous éblouissant lorsque le soleil se montre à son maxime. Oui ! C’est bien cela ! Epoustouflant ! Majestueux ! Habillé de vêtements me rendant ma beauté suprême au niveau qu’elle se devait être, j’aime aussi m’illuminé de bijoux aux milles éclats.
Les yeux claires et perçant, ils se montrent averti et futile entre mes gros sourcils châtain/roux. Oui vous l’aurez comprit, j’ai la chevelure et la barbe d’un châtain/roux soigné, façonné par la plus belle des mains, la mienne !
Outre cela, j’ai quelques cicatrices bien caché, seul marque d’une année de servitude à l’armée… Bouhouhou que s’était atroce ! Toute cette boue ! Cette violence et cette… cette… bref… Passons…

Description mentale : Faux sensible, faux passionné, j’aime à l’idée que je joue un rôle. Mais cependant j’ai, je dois bien l’avouer, quelques manières efféminées… Certes. Je n’ai pas peur de l’affirmer, ce sont les hommes seul qui arrivent à faire chavirer mon cœur… Oh oui… Mais sachez une chose mes chéris, derrière cet être extravagant, fantasmagorique se cache un nain sans scrupule, insensible et capable du pire pour arriver à ses fins. Monstre d’avidité et d’intelligence, je ne mettrais certainement pas la main à la patte à cela nan ! Mais n’oubliez pas, je suis rusé, perfide et pardi… J’ai le bras long… Très long !
Pour finir, quelques peu ataraxique sur les bords, j’ai un sang froid à glacer le vôtre. Nonobstant ne vous méprenez pas sur mon compte, je suis capable de générosité… oh oui… mais bien plus encore ! Fervent défenseur de l’hédonisme, il n’est pas plus important pour moi que le plaisir. Ainsi jamais vous me verrez entreprendre une tâche qui m’est selon moi ingrate et méprisable.


Histoire :

Quelques parts dans les souterrains de la ville de Thanor…

« A mes enfants vous vous attendiez tous à découvrir le fabuleux destin d’un nain aussi dur que le roc, courageux comme un dieu et intelligent comme le plus grand des érudits. Bravant alors milles dangers à travers milles contré, sauvant mille peuples… Et bien écoutez bien, car ce n’est en aucun cas mon histoire qui je dois bien l’avouer mes chéris, n’est pas des plus orthodoxes.

Né de parents tout deux maitres ouvrier, je fus des petits habitué à la dureté de notre vie… Ah si vous saviez, forger le faire… Creuser… Creuser… Mourir de soif et pourtant continuer sans relâche, motivé par une force obscure qui nous ait inconnu… Ce n’est pas que j’aimais cela… Mais j’y étais habitué depuis mon plus jeune âge... Donc je faisais ce dont on attendait de moi, point final. Aucune question n’était posée, aucune réflexion… Rien. Mon éducation se fit au fil du temps entre la sueur et la chaleur des fourneaux, car la lecture bien que peu passionnante à la base me permettait de m’imaginer un monde. Les années passaient et petit à petit je me façonnais un lieu imaginaire, je m’imaginais une vie, un brave guerrier peut être ? Oui. Le plus grand de tout les héros ! C’est pourquoi à l’âge de quinze ans, bercé par mes rêves je partis me faire soldat.

Prenant mon envole, je portais les premiers jours le casque nu avec fierté. Volant donc au gré de mes ambitions et rêves vis-à-vis des combats à venir, je foulais les terres ennemies avec détermination et avidité. Le regard profond, je ne pensais qu’à cela : Soit le héros que tu t’es toujours imaginé. C’était le moment ! Seulement devant l’horreur de la guerre, je me rendis compte que mon image du combat était utopique, romancé et donc irréaliste. Trop de sang, de violence s’était montré en ce jour, en tout cas, je peux l’affirmer maintenant avec le recul, mes enfants… S’en était trop pour ma personne. Ainsi un mois plus tard je quittai finalement l’armée pour errer comme un mendiant. Oui je n’ai pas honte, car c’est grâce à cette condition de gueux que ma vocation m’éclaira enfin.

Puisque c’est en tant que mendiant que j’appris tout les rouages que mes confrères dans le même cas que moi m’apprirent. Mélanger quelques herbes, et fleurs afin de créer un puissant sédatif, ou un puissant poison, voici ce à quoi je m’exerçais en tant que manant. Ainsi vivant des pommes et des viandes volé aux commerçants endormi par mes concoctions, je vivais, je dois bien l’avouer au dépend de mes talents. Car oui accrochez-vous mes enfants, je devins au bout de deux ans un fin chimiste puisque ma connaissance dans ce domaine excellait bien au-delà de mes espérances. Seulement un jour alors que je jouissais du lit d’un compagnon que j’eusse drogué auparavant afin de satisfaire mes besoins primaire… Ah oui… J’oubliais… Aimant plus que tous les hommes, je ne pouvais continuer à vivre sans satisfaire ce besoin que tout nain, humain ou elfe ressent… Le besoin de forniquer pardi ! Donc en effet, ne pouvant profiter pleinement de ce jeune homme conscient, je le droguais afin de satisfaire mes envies. Rassurez-vous… Il n’y eut aucun effet négatif, et ce ne fut pas le premier et certainement le dernier !

Bref… Ou en étions-nous ? Oui ! Profitant donc du corps et de la chambre d’un puissant commerçant, je fus pris de stupeur devant la garde robe de ce dernier… Ouvrant grand les yeux je compris alors immédiatement le nouveau chemin que devait prendre mon destin. Façonner à mon image et transmettre ma personnalité à travers les vêtements que tous devait porter ! C’est ainsi que prenant le réserve d’or que je m’étais garder pendant plus de deux ans, je m’installai afin d’ouvrir une boutique de vêtement à Thanor.

Ah… Cette époque… Bien que mes débuts fussent difficiles, j’en garde tout de même un souvenir merveilleux. Me ruant à la création de mes œuvres, je les confectionnai comme si, guider par la voix des Dieux, j’avais coud et fait des teintures toutes ma vie. Bon, nuançons un peu tout de même mes chéris… Bien qu’aujourd’hui mon nom soit réputé, sachez que mes premières créations furent horribles et invendable. Ce qui explique la hardiesse de mes débuts ! Mais rusé, j’incorporais un produit inoffensif mais efficace à mes vêtements : Qui conque porterait mes créations, en éprouverait l’envie de le porter de nouveau. Marchant comme le tabac, les vêtements créaient chez l’individu une dépendance plus ou moins puissante. C’est pourquoi, au bout de quelques années, ce fut un tiers des habitants qui sonnant à ma porte venait s’arracher mes créations.

Puis montant en échelon, j’augmentai mes prix, devenant ainsi un couturier réputé, je ne servais que les puissants marchant, érudits et soldats. Puis alors que mon entreprise florissait et faisait de moi le plus puissant marchant de Thanor, j’entrepris bien plus… Car portant de long tablier blanc aux cordons pourpre bien évidemment redessiné par ma personne, je désirais maintenant prendre la direction de cette magnifique ville. N’étais-ce pas lui rendre service, elle qui m’avait auparavant rendu autant service ? Thanor… Ma très chère ville… Car plus de 80 ans s’était écoulé entre mes débuts et mon ascension final en tant que maître artisan…

C’est pourquoi décidant de tout cela, mes plans se défilaient et il n’en fut qu’un qui m’inspira autant que ce casque que j’avais autrefois fabriquer pour le Général… Sauf que cette fois c’est avec un tout autre dessein que ce casque arriva entre les mains du destinataire. Pour la première fois les runes indiquant ma signature ne figuraient pas… Car en cet instant, alors qu’il essayait ce nouveau casque qui par tout les dieux étaient magnifique, des runes marquées d’un patronyme mystérieux étincelèrent et formèrent un brasier incandescent au point de brûler le corps entier du Général. A vrai dire encore une fois ce n’étais que chimique et non pas magique… Car en additionnant deux sorte de plantes plus ou moins toxique, je formais un acide puissant réagissant uniquement au contacte de la peau. Ainsi, les runes imbibées de cet acide, versèrent par un mécanisme une importante quantité d’acide sur le sommet de la tête du Général, le brulant au point d’en mourir quelques secondes plus tard. Tel était l’étendu de mes dons, et tel était mon ambition.

Si bien que, mes enfants, quelques jours après, j’obtins par les nantis de mon parti la bénédiction des clefs de la ville de Thanor, passant ainsi du statut de maître artisan à celui de seigneur par la même occasion conseiller du Roi. Et voilà ou j’en suis aujourd’hui !

Alors mes chéris n’est ce pas une histoire des plus originales et trépidante ? Allez avant de partir, prenez ceci, ce sont de petites chemises brodées par mes soins. »

Quelques minutes plus tard, ces enfants bourré d’innocence moururent d’empoisonnement car suçant leur pousse, ils avaient touché leurs nouvelles tuniques recouvertes de poison, et s’étaient donc donné par ce geste si... Pure en son origine. Emportant alors le secret de l’histoire de Günnar l’Archéen, il repartit et demanda à ses domestiques de débarrasser tout ceci, sans une once de pitié, ni même d’horreur dans les actes qu’il venait de commettre.


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