dans la taverne [pv]

Après un voyage de plusieurs jours depuis les falaises d'Arkan jusqu'à Lante, Shyska était affamée, fatiguée et d'une humeur exécrable. Elle choisit une petite taverne à l'apparence accueillante et y pénétra comme une ombre.

Voyant la porte s'ouvrir du coin de l'oeil, le tavernier acheva de nettoyer une énorme choppe, se tourna vers elle et lui désigna une table inoccupée dans un recoin sombre.
Tout en allant s'installer, l'elfe détailla les habitués qui braillaient à tue-tête, rigolaient très fort et remarqua un groupe qui la regardait en ricanant.
Elle leur jeta un regard dédaigneux et choisit son repas.
Le temps passa, les clients s'en allèrent un à un jusqu'à ce que la taverne retrouve son calme. Seuls demeuraient les hommes qui ne l'avaient pas laché des yeux un instant et quelques autres personnes qui parlaient à voix basse.
C'est alors qu'ils se levèrent et s'approchèrent de sa table d'une démarche peu assurée. Le plus massif s'assit en face d'elle tandis que les autres se déployaient en arc de cercle pour empêcher toute velléité de fuite.
Elle fronça le nez, ils empestaient l'alcool. Le meneur lui sourit et lui demanda :

- Alors ma belle, tu cherches l'aventure ?

- Non et encore moins avec vous, répondit-elle hostile.

- Une promenade au clair de lune en bonne compagnie ne te plairait donc pas ?

- Oh mais si bien sûr mais je ne vois personne ici qui serait d'une bonne compagnie, fit-elle la main en casquette l'air de chercher quelqu'un.

- Je parlais de nous, grogna l'homme ivre.

Shyska s'esclaffa moqueuse.

- Allé viens ! reprit-il en l'attrapant.

En tentant de l'attraper. Elle avait bondit comme une flèche et se retrouva en équilibre sur la table.
Les quelques clients restants abrégèrent leur repas et quittèrent discrètement la salle. La jeune fille ne leur accorda aucune attention, pas plus qu'elle n'en accorda à celui qui se glissait après dans l'établissement.
Ennuyée, elle réfléchissait au moyen de s'enfuir sans avoir à les tuer, malgré son humeur massacrante.

Lante. Magnifique cité chargée d’histoire, carrefour de rencontre d’elfes, d’hommes et évidemment de nains. Et accessoirement les demi elfes, songea Eidren en souriant.
Le voleur avait voyagé pendant de longues journées pour enfin atteindre la fameuse ville. Après son périple avec Théofried, il s’en était retourné en Diantra où il avait laissé sa monture : le nouveau voyage qu’il entreprenait de faire obligeait le demi elfe à traverser une bonne partie du continent. Enfin voyage…c’était un bien joli mot, car dans sa situation, le terme « fuite » anticipée serait certainement plus adapté. Les récents évènements qui avaient eu lieu à Pharembourg ne tarderaient pas à s’ébruiter et si Eidren voulait éviter d’être soupçonné, autant partir le plus tôt possible. Le voleur aurait très bien pu retourner chez lui en Diantra et reprendre son métier de peintre : cette couverture ne l’avait jamais trahit jusqu'à maintenant.
A vrai dire, il avait choisi la destination de Lante un peu par hasard. La partie nord des terres des hommes lui était méconnue sans parler du royaume nain. Un voyage touristique en somme. Pourtant, lorsqu’il pénétra dans la taverne de Noble Chenu, Eidren eut l’étrange impression de se retrouver une fois de plus dans un de ses bâtiment accueillant en apparence, mais sordide et hostile en vérité. Un cliché qu’il avait croisé à maintes reprises, que ça soit en Diantra en Ysari ou en Scylla.
Dès qu’il fut à l’intérieur de l’auberge miteuse, des éclats de voix attirèrent son attention : au fond de la pièce, une jeune elfe se faisait « accoster » par un petit groupes d’hommes, des mercenaires selon toute vraisemblance dont les relents d’alcool demeuraient assez fort pour être perceptible depuis l’entrée du bâtiment. Le demi elfe soupira. Eidren n’était pas du genre à se sentir concerner par les affaires d’autrui et encore moins à aider spontanément, du moins avant qu’il ne rencontre Théofried. La bonté de « son » compagnon de voyage semblait avoir déteint sur lui, enfin c’est ce qu’il pensa quand il s’approcha des gredins qui ne pouvaient apparemment pas se satisfaire de la vue de l’elfette pour combler leur désir.
D’un pas incertain mais nullement effrayé, le voleur marchait en direction des gredins. L’un d’eux le remarqua en voulu s’interposer :
-Eh toi là.
Le demi elfe le regarda d’un air condescendant, mélange d’assurance et de mépris, faisant bien sentir à l’ivrogne que quelque soient les paroles qui s’apprêtait à prononcer, rien ne le ferait dévier de sa trajectoire. Le « travers » eut l’effet escompté : le pauvre bougre libéra le passage.

- Allé viens ! fit l’un des gaillard d'un air lubrique.
Sur ces mots, il essaya d’attraper l’elfe, mais cette dernière s’esquiva habilement et se retrouva sur la table où elle consommait. Les saoulards, imités par Eidren écarquillèrent les yeux : ainsi positionnée, elle attirait à elle tout les regards. Le même gaillard qui avait tenté de l’attraper voulu réitérer son geste, mais son bras fut bloqué par la poigne du voleur.
- Lâche moi tout de suite blanc bec ! Je l’ai vu le premier !
-Non, répondit simplement le demi elfe. Il semblerait que cette dame ne soit pas en mesure d’accéder à votre requête. Quelqu’un d’aussi …intelligent que vous semblez l’être auraient déjà du s’en apercevoir.

Ainsi présenté, Eidren était persuadé que l’étincelle de frustration des saoulards ne tarderait pas à laisser sa place à une flamme de colère vive. (étrange phrase s’il en est)
Voyant que les hommes convergeaient vers lui et que certains d’entre eux avaient la main sur le pommeau de leurs armes, le demi elfe tenta de détendre l’atmosphère :
- Ecoutez messires, loin de moi l’idée de vous offenser. Sachez toutefois que si vous continuez de courtiser ainsi cette dame, je doute fort que vous arriviez à grand-chose. Tenez, je vous paie ma tournée et on oublie cette romance d’un soir.
Les yeux vitreux du grand gaillard laissait transparaître qu’il essayait d’aligner ses pensées dans son esprit inondé par l’alcool. Soudain, en détaillant Eidren, il fronça les sourcils.
- Mais dis moi, tu serais pas un de ces foutus batards de demi elfe de mes deux ?
En entendant ces paroles, un frisson parcouru l’échine d’Eidren. Si le voleur était irrité, il ne laissait rien voir.
- Ecoutez, je vous suggère de mesurer vos paroles et d’accepter ce que je vous propose, sinon…
-Sinon quoi ? le coupa l’un des mercenaires. Tu cherches les embrouilles ?

La discussion tournait au vinaigre et Eidren n’avait nullement l’intention de dégainer ses armes pour si peu et malgré le fait qu’il ait mal digéré les insultes de l’affreux.
- Je préfère temporiser et éviter tout malentendu. Je ne cherche pas l’affrontement, mais s’il n’y a pas d’autre moyen pour vous faire changer d’avis…
- Le problème est donc réglé.
Un des mercenaires dégaina son épée et se rua sur le voleur. Eidren dégaina la sienne et para avec facilité. L’alcool, en plus de leur avoir donné du courage, semblait leur laisser croire qu’ils savaient se servir d’une arme. Le gredin attaqua encore, le demi elfe esquiva à nouveau puis contre attaqua. D’un habile moulinet du poignet, il désarma son adversaire en lui entaillant une de ses mains. La blessure était superficielle, mais le sang ne tarda pas à souiller le sol. Eidren avait profité de l’abasourdissement des malfrats pour se mettre entre l’elfe et eux. De la pointe de sa lame, il tenait en respect ses adversaires, délimitant une zone de sécurité...temporaire.
- Vous ne pourrez pas dire que je ne vous avais prévenu.

Dans un même mouvement, les mercenaires restant dégainèrent leurs armes.
Eidren se tourna vers l’elfe, un sourire bienfaisant sur son visage :
- J’aurais au moins essayé.

Encore et toujours la routine enrobée d'une journée merdique et napée d'un temps à faire pleurer un clown! Mais aujourd'hui, les nains avaient décidés de faire une excursion dans les faubourgs de Lante. Ils avaient aussi pris la précaution de prendre leur équipement, car les échos étaient plutôt mauvais vis-à-vis du quartier des non-nains.

Ils partirent alors en direction des innombrables tavernes fréquentées par les freluquets de la pire espèce! Ils n'étaient pas trop inquiets à l'idée d'une bagarre entre nains et ivrognes, certains en rêvaient plutôt qu'autre chose. Soudain, les nains aperçurent une taverne aux airs chaleureux et à la carte bien remplie.

Ils entrèrent alors dans ladite taverne et y virent : une dizaine d’alcoolés, une elfe les pieds dans le plats, c'était le cas de le dire et une personne qui avait une forte ressemblance avec un demi-elfe ou un homme. L'elfe était entrain de se faire abordé par lesdits ivrognes, et le demi-elfe semblait être impuissant face à la scène.

Les nains décidèrent alors de rentrer "au complet" dans l'auberge, ils bouchaient l'entrée à cause de leur grand nombre. Comme ceci étaient des nains, l'auberge était loin d'être remplie, Eldabarak décida de s'approcher du confis qui menaçait de tourner en bagarre armé, l'elfe avait l'air déterminer et prête à en finir, le demi-elfe quant à lui ne voulait pas user de la violence. Il marchait en direction du groupe et dit :

Mais dites-moi? Pourquoi vous disputez-vous?!

Quelques ivrognes mirent leur main à la ceinture, prêts à dégainé leur armes.

(désolé c'est un peu court...)

Shyska observa contrariée l'individu qui se mit devant elle. Inconscient de son humeur, il lui tournait le dos en tentant de raisonner les mercenaires.
Ceux-ci ne semblaient guère enclin à les laisser tranquille et dégainèrent leurs armes.

L'elfe détailla l'homme qui la protégeait. Apparence humaine et pourtant du sang elfique coulait dans ses veines. Demi-elfe. c'est alors qu'il se tourna vers elle, le sourire aux lèvres.

- J’aurais au moins essayé.

Elle baissa les yeux et grogna pour toute réponse. Presque un feulement.
La porte s'ouvrit. Shyska releva promptement la tête, un nain se tenait dans l'encadrement de l'entrée.
Le nouveau venu jaugea rapidement la situation et se dirigea vers le groupe courroucé. Une importante troupe de nain pénétra à sa suite dans la taverne.

le meneur prit la parole :

Mais dites-moi? Pourquoi vous disputez-vous?!


Les mercenaires ne répondirent pas, Shyska ne se donna pas la peine de répondre elle aussi. Fatiguée, elle repoussa brutalement le demi-elfe sur le côté, hors de la table, et dégaina elle aussi ses armes. Deux dagues noires veinées de rouge, luisantes d'un éclat menaçant. Sans plus de façon, elle bondit sur l'adversaire le plus proche. Vive comme un feu follet, ombre mortelle. Surpris, l'autre ne riposta pas et finit couché sur le sol, le coeur transpercé, rendant son dernier soupir.
Cet acte déclencha le combat.

Organisés malgré leur état, une moitié se jeta sur le demi-elfe et l'elfe, acculés au mur, tandis que l'autre moitié les couvraient en faisant face aux nains.
Ayant jusqu'alors soigneusement évité de mettre les pieds dans son assiette, Shyska bondit une seconde fois sur la table et donna un puissant coup de pied dans le plat, la sauce bouillante qu'il contenait jaillit et brula le visage de l'un des agresseurs. Celui-ci cria de douleur et frappa à l'aveuglette, manqua d'un cheveux le demi-elfe, laissa une estafilade sur le bras de Shyska qui trainait là afin de parer le coup d'un autre mercenaire.
Elle recula, trébucha sur un tabouret et s'effondra. Un combattant ennemi se précipita sur elle vociférant. Sa lame brilla, s'abatti sur l'elfe. Heurta le sol dans un jaillissement d'étincelles. Sa cible avait roulé sur le côté, bondit sur ses pieds et se retrouva derrière lui. Elle l'assomma d'un coup de pommeau sur la nuque. Peut-être lui avait-elle brisé. Quelle importance, elle n'y fit pas attention.
Elle était embêtée, elle était très mal placée. la moitié des mercenaires qui devait les tuer se concentrèrent sur elle, coincée entre la ligne qui faisait face aux nains et celle qui les combattait. L'autre moitié se charger d'empêcher le demi elfe de la secourir.
Par la faute de Shyska ils se retrouvaient tous les deux en mauvaise posture, isolés.

Spoiler:

L’elfe émit un profond soupir en guise de réponse. Selon toute vraisemblance, l’intervention d’Eidren l’agaçait. Plutôt que de partir dans une discussion oh combien divertissante mais nettement dispensable en ces heures, le demi elfe choisit de l’ignorer ; il se jura tout de même de lui rappeler que vu son expérience dans ce « milieu », l’altercation n’aurait pas pu tourner autrement…histoire d’avoir le dernier mot.
Soudain, une troupe de nains pénétra dans la taverne. A leur tête, un nain trapu au regard espiègle balaya l’assemblée. Le brouhaha s’était tut. Les vingt nains de la joyeuse troupe se déployèrent dans l’auberge. Leur chef fit un pas en avant.
-Mais dit moi, pourquoi vous disputez vous ?
Le ton était tout ce qu’il y a de plus neutre.
Les gredins se désintéressèrent momentanément du demi elfe et se tournèrent vers les nains qui venaient de faire leur apparition. Eidren se détendit. Les nouveaux venus ne paraissaient pas être hostiles et allaient apparemment se joindre de son côté et de celui de l’elfette. Cette dernière coupa court à toute négociation : l’arrivée des nains auraient pu éviter un bain de sang, mais la sylvestre, peu scrupuleuse en apparence en décida autrement. Elle repoussa brutalement le demi elfe et dégaina ses deux dagues. Elle bondit alors sur le mercenaire le plus proche et lui transperça la poitrine. A peine eut-elle le temps de se réceptionner qu’elle bondit à nouveau.

-BAAASTOOON ! hurla un des mercenaires encore assit en levant sa chopine.

L’acte de l’elfe venait de déclencher les hostilités et l’ambiance paisible de la taverne laissa place à un chaos des plus déroutant : les autres clients, aussi éméchés que la bande de mercenaires entrèrent dans la bataille. Les évènements prenaient une drôle de tournure ce qu’Eidren déplorait. Lui-même était un voleur mercenaire, et s’était récemment « instruit » à l’assassinat, il répugnait toutefois à ce que le sang se répande inutilement. Un balourd coupa court à ses réflexions : il brandissait un tabouret et le lança sur la voleur. Ce dernier se baissa in extremis et au grand dam d’un mercenaire qui cueillit la sellette en plein visage.
Au pire, se dit Eidren, je peux bien faire une légère entorse à mes principes moraux…
Un sourire dénué de toute chaleur passa sur le visage du demi elfe. A mon tour.
Eidren se fendit et plongea sur son adversaire, pommeau en avant. La poignée s’enfonça dans l’abdomen du lourdaud, lui coupant le souffle et le pliant en deux par la même occasion. D’un violent coup de genou dans le visage, le demi elfe le projeta en arrière. Un direct du gauche eut raison de son agresseur qui tituba en instant avant de s’effondrer lourdement sur une des tables.
Alors qu’Eidren s’apprêtait à rejoindre l’elfe qui était désormais en fâcheuse posture, deux malfrats s’interposèrent, épées au clair. Le demi elfe se mit en garde et attaqua sans prévenir, visant la gorge du plus proche. Prit au dépourvu, il fit un pas en arrière, trébucha sur un steak encore fumant recouvert de sauce( x’D) et s’affala sur le sol. Avant même que le second mercenaire ait compris ce qui venait de se passer, Eidren fut sur lui. Il feinta au niveau de la cuisse puis frappa en direction de l’épaule. Cette fois-ci, le gredin bloqua l’arme du voleur au niveau de sa garde.
-Trop facile, railla-t-il.

-Penses-tu…
D’une main, Eidren maintenait les armes croisées et s’efforçait de résister au mercenaire, de l’autre, il tira une dague qui pendait sur ses hanches et, d’un large coup de taille, lacéra les cuisses de son opposant. Ce dernier cria de douleur et tomba à la renverse. Instinctivement, Eidren se retourna et lança sa lame. L’arme eut une trajectoire parfaitement horizontale et se ficha dans la gorge du premier mercenaire. Un autre de moins.
Eidren ramassa sa dague puis balaya la taverne d’un rapide coup d’œil. Il repéra la sylvestre, acculé par les mercenaires. Elle faisait majestueusement danser ses dagues autour d’elle, tenant en respect quiconque désirait l’approcher et punissant les plus intrépides. Cependant, le voleur repéra l’estafilade qui barrait son avant bras. La blessure saignait modérément mais était des plus handicapantes pour l’elfe. Eidren s’élança à son secours et, d’un revers de lame, entailla profondément la poitrine d’un autre mercenaire qui tentait de s’interposer.

-Hors de mon chemin, lança la voix glaçante du sang mêlé.

Il ne lui fit pas dire deux fois et partit prestement en direction de la sortie.
Un malfrat avait contourné l’elfette et s’apprêtait à la prendre à revers. Il leva lentement son arme, prêt à frapper. Au moment même où il fit mine de l’abattre, Eidren lança sa dague. Cette dernière frôla l’oreille d’un des assaillants, trancha une mèche de l’elfette et finit sa course dans l’œil de l’embusqué.

Holnrak commença à écarquiller les yeux, il ouvrit la bouche, pris sa hache (cracha éventuellement sur le sol..) et cria :

BASTON!!!!

Les nains saisirent alors leurs armes et coururent en direction de la bataille, Holnrak était sur une table, il sauta dans les mercenaire ennemis. En atterrissant, le nain bouscula le demi-elfe (sans faire attention) et enchaîna avec un coup de hache bien placé dans la trombine de des imbibés. Les nains firent barrage, il n'y avait pas d’issue possible. Les ennemis se focalisèrent sur les nains, l'un deux cria ceci :

-Détruisez les nabots!!!-

Tout les nains tournèrent la tête vers l'auteur de ces paroles, le nains le prirent ensemble et le charcutaillèrent (ne cherchez pas de le dico', je l'ai inventé). Les mercenaires commencèrent à être nombreux, les nains ne voulant pas user leurs armes pour ceci, (sauf Holnrak) partirent au fond de la sale et laissèrent les nains à distance visé du débile alcoolisé. Dwakarn était le meneur des nains à distance.

Il sauta alors sur une table, l'une des rare encore debout et tira une volée avec les 7 autres nains ayant des armes à distances. Les flèches touchèrent alors les mercenaires et le comptoir du tavernier qui n'avait pas filé, ils décidèrent de faire une autre volée mais cette fois-ci avec des flèches enflammée. Ils prirent la pipe d'un des nains et mirent le feu aux flèches.

Ils tirèrent sur les mercenaires. Deux moururent et les autres flèches partirent dans le tavernier qui fût brûlé et dans le comptoir en bois... Mais une flèche qui ricocha sur une épée d'un gredin qui fût ensuite désarmé se planta dans la toiture en bois. L'auberge pris feu, tout le monde sortit. La bataille continuait dehors et au rez de chaussé de l'auberge qui était encore intacte.

Shyska attaquait sans relache tout en observant ses alliés. Le demi elfe s'en sortait très bien tandis que les nains semblaient s'amuser à tout découper sur leur passage.
Elle bondit de côté à l'attaque d'un assaillant. Il la suivit, trébucha sur un cadavre et s'embrocha sur son épée.
L'elfe n'eut pas le temps de se moquer, un autre adversaire se présenta devant elle. Il semblait plus fort que les précédents. Sa lame brilla, rapide, fouetta l'air visant son ventre. Shyska voulut parer le coup mais l'arme remonta vers sa gorge. Elle se laissa tomber au sol n'évitant l'assaut que de justesse. Elle se releva d'une pirouette, qu'elle faillit rater d'ailleur, bloqua difficilement un nouveau coup. L'autre grogna, agacé, et attaqua de plus belle. Ses attaques désorganisée finirent par laisser une faille dans sa défense. Rapide comme l'éclair, Shyska lança l'une de ses dagues qui se ficha dans sa gorge. Il s'effondra.
Soudain, un projectile fendit l'air, passa en sifflant à côté d'elle et coupa l'une de ses mèches au passage.
Du sang jaillit dans son dos accompagné d'un cri de souffrance pure.
Elle ne se retourna pas, fixa le lanceur et lui offrit un large sourire en guise de remerciement.
C'est alors que de nouveaux sifflements retentirent. Les nains ne faisaient pas de quartier. Des archers décochaient des traits enflammés et incendiaient la salle. Le feu léchait le bois en crépitant et brûlait le tavernier. Ses flammes dansaient joyeusement, dévoraient tout à proximité et se répandaient à toute vitesse. Elle bondissait d'établis en établis, de tables en tables.
L'elfe les regardait fascinée, puis s'arracha de sa contemplation pour lancer un regard réprobateur aux auteurs de ce brasier. Les mercenaires restants, bien moins nombreux depuis cette intervention, combattaient avec moins d'ardeur. Elle esquiva l'attaque de l'un d'eux sans mal, ne fit que le blesser.
Elle frappait désormais au hasard. Les ivrognes, désorganisés l'évitaient et tentaient tant bien que mal de passer les nains qui bloquaient la porte.
D'autres sautaient par les fenêtres.
Shyska n'avait pu d'adversaire. Aussi s'en alla-t-elle tranquillement dans les cuisines pour se restaurer.

Spoiler:

L’entrée en jeu des nains signait la fin non seulement de l’affrontement, mais également celle de l’auberge…Peu disposés aux négociations, les courtauds avaient charcutaillés celui qui avait eu le malheur de les traiter de nabots…puis, suivant le déroulement des évènements, ils s’étaient placés en ligne et avaient fait pleuvoir leurs carreaux enflammés à l’intérieur même de l’auberge : les hommes tombèrent par dizaines et Eidren se réfugia in extremis derrière une table renversée pour éviter la première salve.
Une épaisse fumée noire se répandait dans le bâtiment réduisant drastiquement le champ de visions des combattants. Les mercenaires, enfin ce qu’il en restait, fuyaient comme ils pouvaient. Quant à Eidren, il repéra l’elfe partait en direction de la cuisine.
Avançant un peu à l’aveuglette et manquant de trébucher à plusieurs reprises, le demi elfe la suivit. Il referma la porte de la cuisine derrière lui, empêchant provisoirement la fumée d’envahir la pièce.
Suivant l’exemple de la sylvestre, il fouilla dans les placards et autres caisses garnies de provisions pour remplir sa besace de nourriture.
- Dites-moi, lança Eidren à l’elfe, ce genre d’aventure vous arrive…souvent ?
Il attendit la réponse de l’elfette avant de poursuivre :
- Permettez moi de me présenter, je me nomme Eidren. Si vous ne voyiez pas d’objection nous pourrions continuer cette conversation en sécurité.
Il marqua une pause avant de poursuivre :
- L’auberge d’en face à l’air moins…indécente pour que nous puissions parler, je vous y retrouve dans cinq minutes, le temps que je prévienne ces braves nains qui s’appliquent à nous venir en aide.
Sur ces mots, le sang mêlé tourna les talons et retourna dans la salle commune de l’auberge. Les derniers mercenaires partaient en déroute tandis que les nains rangeaient leurs armes.
Eidren s’avança vers celui qui semblait être leur chef :
- Volontaire ou pas, je tiens à vous remercier pour votre aide. Sans vous je ne donnais pas cher de notre peau. Rejoignez nous à l’établissement d’en face, nous pourrons arroser cette…victoire.
Le mot était assez inapproprié au vue du piteux état du bâtiment, mais qu’importe au final : le demi elfe n’était pas à l’origine de ses troubles, enfin pas directement…

Spoiler:

Les nains butaient les dernier "combattant". Un bras par-si un bras par-là... Les nains étaient très essoufflé un a cause de la fumée et de deux a cause des combats. Ses enfoirés étaient des armoires à glace doublé d'un abrutis fini à la pisse. Bref, de vrais débiles! Eldabarak sortit ça lance de la poitrail du dernier "rebelle" et vit l'un des longues-oreilles avancer vers lui avec assurance. Il proposa aux nains de "fêter" ceci dans l'auberge d'en face. Était-il fou?! Le nain je résonna.

-Ecoutez... Nous venons de tuer une quantité énorme d'hommes et avons brûler une auberge. Je crois qu'à la vue de son voisin littéralement carbonisé le tavernier d'à-coté appelle la garde ou se casse en courant. Bref, je pense qu'il faudrait plutôt se barrer en courant pour trouver une auberge un peu, même très lointaine de celle-ci!. Me suivez-vous? Ou voulez vous vous faire tanner la gueule par des Gardes nains? Regardez! L'aubergiste voisin se barre déjà...-

Les nains se retournèrent alors et partirent vers une autre auberge. Mais ils attendirent d'abord la réponse du demi.

Spoiler:

les poutres craquaient, rongée par les flammes tandis que d'autres tombaient et le bâtiment s'affaissait lentement mais sûrement. La fumée commençait à envahir la cuisine alors que Shyska pillait dans les réserves de l'auberge, remplissant en vitesse son sac de vivres diverses. Le demi elfe pénétra ensuite dans la pièce et referma la porte. Tout en l'imitant il lui lança :

- Dites-moi ce genre d’aventure vous arrive…souvent ?

Un sourire sauvage se dessina sur le visage de l'intéressée qui répondit sans se retourner.

- De temps à autre. Mais d'habitude je règle ce problème seule et sans risquer de brûler la moitié de la ville.

L'autre continua :

- Permettez moi de me présenter, je me nomme Eidren. Si vous ne voyiez pas d’objection nous pourrions continuer cette conversation en sécurité.

Il marqua une pause et enchaîna :

-L’auberge d’en face à l’air moins…indécente pour que nous puissions parler, je vous y retrouve dans cinq minutes, le temps que je prévienne ces braves nains qui s’appliquent à nous venir en aide.

Shyska ne répondit pas et le laissa retourner dans le brasier. Elle s'empara encore de quelques vivres et sortit à son tour. Eidren s'entretenait encore avec les nains. L'elfe s'arreta sur le pas de la porte et écouta leur discussion alors que l'un des responsables de l'incendie prenait la parole.

-Ecoutez... Nous venons de tuer une quantité énorme d'hommes et avons brûler une auberge. Je crois qu'à la vue de son voisin littéralement carbonisé le tavernier d'à-coté appelle la garde ou se casse en courant. Bref, je pense qu'il faudrait plutôt se barrer en courant pour trouver une auberge un peu, même très lointaine de celle-ci!. Me suivez-vous? Ou voulez vous vous faire tanner la gueule par des Gardes nains? Regardez! L'aubergiste voisin se barre déjà...-

Sur ces mots ils s'en allèrent. Elle hésita, puis les suivit. Vu de dehors, le brasier était encore plus impressionnant. Quelques personnes assistaient à l'évènement, sans intervenir, hébétées. Les soldats d'une patrouille s'égayaient à la recherche d'eau pour maîtriser le feu tandis que leur chef apostropha les coupables :

-Venez nous aider à étouffez les flammes bande d’idiots, ou tout le quartier va cramer

Shyska haussa un sourcil n'appréciant pas l'ordre contenu dans ses paroles. Elle n'allait certainement pas réparer les dégats dont elle était l'une des responsables. Ce serai trop humiliant. Mais pour montrer qu'elle regrettait un peu ce qui arrivait, elle arracha un seau des mains d'un soldat qui revenait de sa quête et jeta l'eau sur les flammes, éclaboussant en partie le meneur de la garde sans s'en rendre compte. Puis elle partit dans la direction opposée d'un pas tranquille, laissant ses compagnons régler l'affaire.

-Ecoutez... Nous venons de tuer une quantité énorme d'hommes et avons brûler une auberge. Je crois qu'à la vue de son voisin littéralement carbonisé le tavernier d'à-coté appelle la garde ou se casse en courant. Bref, je pense qu'il faudrait plutôt se barrer en courant pour trouver une auberge un peu, même très lointaine de celle-ci!. Me suivez-vous? Ou voulez vous vous faire tanner la gueule par des Gardes nains? Regardez! L'aubergiste voisin se barre déjà...

-Oui, je vous suis très bien merci, répondit Eidren d’un air condescendant. Enfin, pour ce qui est de se faire « tanner la gueule »…Je pense que j’arriverai à sortir d’ici sans encombre, par contre un groupe d’une vingtaine de nains sortant d’une auberge enflammée c’est assez insolite pour ne pas passer inaperçu aux yeux de la garde.

Le demi elfe était perplexe, l’aide des nains l’avait tiré d’un bien mauvais pas mais cet « élan » de solidarité risquait de créer des problèmes encore plus importants. Décidément, la psychologie naine n’est pas des plus simple à comprendre. La troupe sortit de l’auberge et le voleur leur emboîta le pas. Alors qu’il s’éloignait, une petite troupe naine les stoppa :

-Venez nous aider à étouffez les flammes bande d’idiots, ou tout le quartier va cramer !!!

Les ennuis continuaient. Au vu de la xénophobie des nains, le petit groupe hétéroclite n’était pas près d’être tiré d’affaire : le regard peu sympathique du sergent laissait pensé au sang mêlé qu’il serait un des premiers suspects interrogé lorsque l’incendie serait maîtrisé. La fuite était le choix le plus simple à faire : les gardes avaient certainement autre chose à faire que de poursuivre un fuyard quand un incendie de grande envergure menaçait d’embraser une bonne partie de l’Enclave.
Alors que le voleur établissait un plan d’évasion en envisageant les différentes options qui se présentaient à lui, l’elfe prit les devant. D’un pas nonchalant, elle s’approcha d’un nain et lui arracha son seau pour en jeter l’eau sur les flammes qui consumaient l’auberge. Dans son élan, la sylvestre arrosa le meneur de la garde.
Aïe…

Eldabarak s'approcha de l'elfette et lui murmura à l'oreille en la ramenant vers lui par la veste ces quelques paroles:

-Mais vous êtes folle? Ce général est en lien permanent avec Ironwist! Qui lui est le nain le mieux vus et le plus respecter de Lante et d'autre part en ce moment! Bon, on va faire comme ça : Comme le général qui est ici ne me connait pas moi et mes soldats, on va faire comme si j'étais une patrouille de garde "étant déjà sur les lieux". Je vais vous "arrêter" comme suspect numéro un avec l'autre et vous amener garde-à-vue. Mais! Tout les 23 on se casse de l'Enclave.-

Le nain retourna au près du capitaine qui jetait de l'eau sur le bois crépitant de la taverne et lui dit.

-Salutation! Je suis Eldabarak chef de cette troupe. Nous avons nous aussi aperçu l’incendie et avons arrêté ses deux individus qui sont sur la liste des suspect! Nous les emmenons au poste de garde! Aller! Prenez-les!--

Le nain pris un sceau, le balança dans les flamme, sourit au capitaine et partit en marche rapide.

[court je sais :/ Pas trop inspiré pour ce rp ]

Alors que Shyska s'en allait tranquillement, elle se sentit tirée en arrière. Elle voulut se retourner pour se défendre mais un murmure à son oreille l'en empêcha.

-Mais vous êtes folle? Ce général est en lien permanent avec Ironwist! Qui lui est le nain le mieux vus et le plus respecter de Lante et d'autre part en ce moment! Bon, on va faire comme ça : Comme le général qui est ici ne me connait pas moi et mes soldats, on va faire comme si j'étais une patrouille de garde "étant déjà sur les lieux". Je vais vous "arrêter" comme suspect numéro un avec l'autre et vous amener garde-à-vue. Mais! Tout les 23 on se casse de l'Enclave.-

L'elfe ne comprit pas tout de suite de ce pourquoi elle était folle. Ce ne fut qu'une fois retournée et qu'elle vit le chef de la garde dégoulinant qu'elle réalisa sa bourde. Elle ne pu réprimer un large sourire moqueur qui eut pour effet d'allumer dans le regard de sa victime une lueur hargneuse. heureusement leur allié intervint

-Salutation! Je suis Eldabarak chef de cette troupe. Nous avons nous aussi aperçu l’incendie et avons arrêté ses deux individus qui sont sur la liste des suspect! Nous les emmenons au poste de garde! Aller! Prenez-les!-

Shyska suivit la supposée garde sans broncher mais ricanant sous cape en revoyant mentalement la tête furieuse du capitaine aspergé. Elle se retourna un instant pour voir si le demi elfe et le nain suivaient, leur décocha un joyeux sourire et continua sa route à la suite des autres. Ils tournèrent dans une ruelle hors de vue de la garde qui tentaient de maitriser l'incendie. D'ici on pouvait toujours voir les hautes flammes lécher le ciel ardent et faire disparaître les étoiles dans l'éclat de leur incandescence.

Spoiler:

Le chef de la troupe de nains venait de les sortir in extremis d’une situation des plus embarrassante. Eidren suivit la bande de courtauds, accompagné de l’elfe qui leur lança un sourire. Le voleur s’approcha discrètement d’elle et, lorsque le groupe fut hors du champ de vision des soldats de la garde, il lui chuchota :
-Evitez ce genre de « choses » je doute que nous soyons déjà tiré d’affaire...
Comme pour confirmer ses dires, un petit régiment d’une dizaine de nains débarquèrent et bloquèrent la route. Instinctivement, le demi elfe se retourna : des nains s’étaient également déployés derrière eux, avortant toutes tentatives de fuite par les ruelles. Un nabot équipé d’une lourde armure de bronze et à la barbe noire si touffue que l’on peinait à discerner les traits de son visage, s’avança devant les soldats et prit la parole
-Vous là ! dit-il sèchement à l’intention d’Eldabarak, vous êtes le chef de cette cohorte ?
Puis, de l’index, il pointa le demi elfe.
-On se charge de l’échalas et on vous laisse la végétarienne.
-Euh…c’est moi que vous insultez d’échalas…? s’indigna Eidren
- Qui d’autre ? s’énerva le nain. Des témoins nous ont décrit les responsables de l’actuel incendie comme étant des étrangers de la cité de Lante.
-…
- De plus, certains hommes ont également convenu que vous étiez Eidren Alderion, un des gredins de la pire espèce qui sévit à travers Diantra, récemment reconnu coupable du meurtre de Dame Dasfan…et d’après ce que j’ai pu comprendre, votre tête a été mise à prix pour une coquette somme...
Eidren déglutit lentement. Tout allait vraiment…pour le pire. D’abord la castagne de la taverne qui finit en véritable bûchers funéraires pour les moins chanceux, et maintenant, une horde de myrmidons xénophobes et cupides qui veulent sa peau. Il lança un regard en biais à ses compagnons d’infortune. Vu que les gardes semblaient n’avoir d’yeux que pour le voleur, leur fuite s’en trouverait bien plus aisée. Merci qui…? songea le voleur avec amertume.
- Eidren Alderion, vous êtes en état d’arrestation. Doric, Kardun, emparez-vous de lui.
Sur ces mots, les deux nains s’avancèrent en direction du sang mêlé. Ce dernier fit quelque pas en arrière et manqua de heurter l’elfe, il s’excusa d’un sourire gêné et ajouta :
-Au plaisir de vous revoir…mademoiselle… ?
Le demi elfe hésita à saluer ensuite le chef de la troupe de nains qui leur avait à la fois sauvé la mise et mis dans le pétrin…il lui fit tout de même un signe de la main pour le « remercier » (fuuuck !!! XD).
Au moment où Doric et Kardun arrivèrent à son niveau, Eidren conjura son pouvoir. L’air autour toujours de lui devenait de plus en plus lourd, jusqu’à ce qu’une brume blanche des plus dense envahisse la ruelle.
Au bout de quelques minutes, l’épais brouillard commença à se dissiper. La patrouille de garde de Lante qui allait intercepter Eidren s’était dispersée pour tenter de mettre la main sur le voleur. Résultats, bon nombre d’entre eux, avaient neutralisé des gardes de leur propre camp…

Eidren, qui se trouvait désormais sur les toits des chaumières de Lante, prit alors la parole d’un air triomphant:
-Mes amis, je vous salue bien bas !
Le demi elfe tira sa révérence puis s'enfuit par les toits, disparaissant ainsi du champ de vision de son public…

Le nain vit le demi-elfe se faire prendre, quelle galère... Le nain ne savait pas vraiment quoi dire aux soldats nains...
-Attendez une minute mes braves soldats ! Ce demi-elfe est à moi ! C'est moi qui les ai vus en premier, et j'était justement sur le point des les arrêter... En plus, vous n'êtes pas très doué, vous l'avez laissé filé... Bon, je vais laisser mes... Soldats à Lante et avec la prisonnière elfe je vais essayer de le retrouver.-
-Bouarf ! Tant qu'on fait rien...-

Le nain rit et partit avec l'Elfe à la recherche du demi. Ils coururent et dirent aux nains de la lois de rester ici. Arrivé à un carrefour, il regarda l'elfe et lui dit :

-Rendez-vous dans la forêt de pins à coté ! Il s'est sûrement caché la-bas, vous... Bah faites se que vous voulez mais ne vous faites pas remarquer !-

Le nain fit un signe de la main à l'elfe et partit au loin. Il était sur un chemin de pierre, il vit que sur un toit, plusieurs tuiles étaient tombées et s'étaient fracassées sur le sol neigeux de la route. Mais il y avait beaucoup de vent aujourd'hui, ce n'était peut-être que les intempéries... Il s'approcha de plus prêts des tuiles, il y vit des marque de boue. Cela ne faisait plus aucun doute, il était passé par là ! Il suivit les tuiles cassées et boueuses qu'il cachait dans la neige à chaque vue. Le nain venait de sortir de l'Enclave et entrait dans Lante. Il vit qu'une maison à la limite avait un grand nombre de tuiles par l'arrière. En montant, il à sûrement dût voir la masse très importante de nain et a freiné brisant quelques tuiles. Il les cacha encore une fois... Il passa comme si de rien était sur le chemin et vit l'Auberge du Ménestrel don la porte n'était pas encore réparée... Il longea les murs et se dirigea vers la forêt de pins. Plusieurs branches et aiguilles étaient sur le sol, brisées et cassées. Le demi-elfe avait du sûrement passer par les arbres pour fuir les nains.

-Demi-elfe ! Où es-tu ?!-

Eldabarak continua ses recherche tant bien que mal...

hypnotisée par la langue de feu qui s'envolait haut dans le ciel, l'elfe ne senti pas approcher Eidren dans son dos. Ainsi sursauta-t-elle lorsque celui-ci lui chuchota

-Evitez ce genre de « choses » je doute que nous soyons déjà tiré d’affaire...

Elle lui répondit par un regard de travers peu amène avant de constater qu'il avait raison. Une dizaine de nains avait surgit d'on ne sait où et bouchèrent le passage. Le demi-elfe fit volte-face et Shyska su immédiatement au dépitement d'Eidren que leur groupe était prit en tenaille.

-On se charge de l’échalas et on vous laisse la végétarienne.

-Euh…c’est moi que vous insultez d’échalas…? s'indigna l'échalas en question

Déjà mécontente de savoir que le demi elfe pouvait avoir raison sur quelque chose, Shyska se renfrogna d'avantage au manque de respect du poilu. Végétarienne... Certes c'était vrai mais ça n'était pas une raison pour manquer de respect ainsi. Une folle envie de lui faire manger sa barbe s'imposa dans l'esprit de la jeune fille.
Le nain dit quelque chose qu'elle n'entendit pas, trop occupée à se calmer. Mais lorsqu'il reprit, l'interet de l'elfe se dirigea de nouveau sur lui

-De plus, certains hommes ont également convenu que vous étiez Eidren Alderion, un des gredins de la pire espèce qui sévit à travers Diantra, récemment reconnu coupable du meurtre de Dame Dasfan…et d’après ce que j’ai pu comprendre, votre tête a été mise à prix pour une coquette somme

Eidren était un assassin ! Shyska n'en revenait pas. Eh bien. Sachant qu'il lui manquait d'argent elle avait rencontré la poule aux oeufs d'oeur. Elle avait d'autant moins de scrupule en sachant la culpabilité du demi elfe. Récente qui plus est ! Celui-ci fit quelque pas en arrière et manqua de la heurter, il s’excusa d’un sourire gêné et ajouta :

-Au plaisir de vous revoir…mademoiselle… ?

Elle lui répondit par un regard courroucé et méprisant.

C'est alors qu'une chose étrange se passa. L'air sembla s'alourdir et un épais voile de brume s'éleva dans la ruelle. Shyska écarquilla les yeux, incrédule. Tout cela relevait de l'irréel et elle avait du mal à croire que le demi elfe en soit responsable. Et pourtant. Arrivé au bon moment, facilitant toute tentative de fuite. Trop d'éléments qui l'aidaient pour que ce soit naturel. La fumée se dissipa et laissa apparaitre une silouette triomphante perchée sur les toits.

-Mes amis, je vous salue bien bas, fit-il narquois puis il s'enfuit.

< lacheur > songea l'elfe admirative, incapable de penser du bien de lui. Elle se promit d'aller lui demander des explications et aviserait ensuite.
Pour le moment il fallait se tirer de ce mauvais pas et Eldabarak fit une nouvelle fois merveille.

-Attendez une minute mes braves soldats ! Ce demi-elfe est à moi ! C'est moi qui les ai vus en premier, et j'était justement sur le point des les arrêter... En plus, vous n'êtes pas très doué, vous l'avez laissé filé... Bon, je vais laisser mes... Soldats à Lante et avec la prisonnière elfe je vais essayer de le retrouver.-

-Bouarf ! Tant qu'on fait rien

Ils s'en allèrent à la recherche du fuyard, enfin libre et hors de danger.

-Rendez-vous dans la forêt de pins à coté ! Il s'est sûrement caché la-bas, vous... Bah faites se que vous voulez mais ne vous faites pas remarquer

Et sur ces paroles fortes symphatiques il la planta là.

- t'es bien gentil mais je sais pas où c'est moi... murmura Shyska dans le vide.

malheureusement le demi elfe avait cherché à dissumuler sa trace. Des bosses neigeuses apparaissaient de ci de là et Shyska, curieuse, creusa. Elle découvrit des tuiles tachées de boue et fracassées qu'elle recouvrit immédiatement

Quelle légèreté dans cette fuite pour causer un tel désastre pensa-t-elle avec amusement en devinant la cause.

Les toits étaient ravagés au grand plaisir des propriétaires qui semblaient encore choqués à la vue d'un demi elfe volant et disparaissant derrière les autres maisons. Elle ricana en voyant un pauvre bonhomme assomé par une tuile et continua sa traque. Les habitations s'espacèrent, se firent plus rares et laissa entrevoir un bout de forêt. L'elfe se mit à courir et pénétra dans les bois en scrutant attentivement le sol. Elle avisa des traces de pas dans la neige, profondes et peu distantes les unes des autres. Un nain était passé par là. Elle les suivit en priant pour que ce soit Eldabarak.

Des cris d'oiseaux lui firent lever la tête vers le ciel, une nuée de volatiles quittait un arbre à tire d'aile. Elle sourit en imagineant la cause de leur frayeur et compatis compréhensive. Elle repartit à vive allure vers ce nouvel indice. un quinzaine de seconde plus tard et elle se trouvait au pied de celui-ci.

- hé l'échalas ! montre toi ! je sais que tu es là...

Sous les regards à la fois surpris et frustrés de la garde de Lante, le demi elfe bondissait de toit en toit.
-Ne le laissez pas s’échapper !! beuglèrent les nains

Le voleur jeta un coup d’œil en contrebas. Le nombre de gardes avait presque doublé. Il s’approcha au plus près du bord pour examiner leur trajectoire lorsque son pied dérapa, projetant des tuiles dans la ruelle et dévoilant sa position par la même occasion. Le voleur étouffa un juron.

-Là haut ! hurla l’un deux.

Sans plus attendre, il prit son élan et sauta par-dessus la ruelle. In extremis, il parvint à se rattraper à une corniche. Il se hissa alors sur la toiture avec difficulté, en projetant une autre collection de tuiles sur les courtauds.
- Qu’est ce que vous attendez ?? éructa un garde. Tirez !
Sur ces ordres, les nains bandèrent leurs arbalètes et mirent Eidren en joue. Les carreaux fusèrent en direction du demi elfe qui se plaqua contre le toit au dernier moment. Dès que la première rafale fut passée, il reprit sa course effrénée. Lante était une ville plutôt vaste à l’architecture assez commune, du moins dans ll'Enclave ce qui permettait au sang mêlé de progresser rapidement. De plus, les bâtiments étaient peu imposants dans ces quartiers mais suffisamment élevés et espacés entre eux pour permettre au demi elfe de conserver son avance sur ses traqueurs.
Le fuyard n’était plus qu’à quelques rues du petit mur d’enceinte de la cité naine. La forêt d’Aduram qui bordait les remparts marquerait la fin de sa poursuite : jamais les nains ne se risqueraient à le poursuivre hors de leur cité, dans un environnement où ils n’étaient pas à leur aise. Enfin, c’est ce qu’espérait Eidren…

Alors que le soleil déclinait lentement à l’horizon et que la nuit reprenait ses droits, le voleur arrivait au niveau du corps de garde de l’entrée de la cité naine.
L’agitation était lentement retombée dans cette partie ci de Lante, mais la tension demeurait papable…A coup sûr, un rien pouvait faire diversion, néanmoins semer une fois de plus le chaos ne ferait qu’attiser la méfiance des nains…Non, le tapage causé dans la taverne était « suffisant » pour aujourd’hui, par conséquent le sang mêlé décida d’agir avec circonspection. Après tout, quand l’évidence est sous nos yeux on a parfois du mal à l’apercevoir.

Il dés-escalada silencieusement la façade d'une maisonnette et atterrit avec souplesse. Après avoir soigneusement ajusté sa capuche sur sa tête, il s’engagea lentement dans la rue principale.

Le voleur avançait discrètement et pria en silence pour passer inaperçu. Autour de lui, des individus de toutes races allaient et venaient mais rares étaient ceux qui prenaient la direction d’Aduram. Espérons que cela ne focalise pas l’attention de la garde sur moi…

Eidren s’élança vers la sortie et passa devant les nains en armures qui ne lui prêtèrent aucune attention.
Ouf…
Profitant du couvert des arbres, il accéléra l’allure quand soudain il perçut un mouvement derrière lui. Sans attendre, il monta dans le pin de plus proche et se plaça à couvert.

De sa cachette il aperçut l’elfe. Avec précaution, elle avançait dans le sous-bois, levant de temps à autre les yeux.

- hé l'échalas ! montre toi ! je sais que tu es là...

Décidément, les fuites improvisées ne lui réussissaient pas toujours…Eidren avait surestimé la garde de l’Enclave mais également sous-estimé la sylvestre. Alors qu’elle scrutait les arbres avec attention, il se glissa silencieusement dans son dos et, sans bruit, dégaina son épée qu’il pointa en direction de l’elfe.

-Eh bien…Après m’avoir envoyé balader à deux reprises, voilà que vous vous lancez à ma poursuite. Curieux, non ?