Sil'ilos Solen dite Lil'Wen - Kyorl 4ème Ost

Nom/Prénom : Solen/Sil'ilos dite Lil'Wen
Âge : 542
Sexe : féminin
Race : Drow
Particularité : Yeux violets, nombreuses scarifications/tatouages en l'honneur d'Uriz et Teiwon, une rangée de perles d'argent sous l'oeil droit, ambidextre

Alignement : Loyal Mauvais
Métier : Kyorl 4ème ost
Classe d'arme : Corps à corps

Équipement : Au combat, la sombre revêt une armure faite d'un alliage léger de différents métaux traitée pour être plus sombre. La provenance exacte de l’objet lui est inconnu, elle l’a dérobé à son maître quelques siècles auparavant. Parfaitement adaptée à sa morphologie, elle a été reforgée par un des meilleurs maîtres-forgerons du Puy. A sa ceinture, deux fourreaux de cuir sombre protègent ses deux cimeterres de bonne facture parcourus d’arabesques. Son casque simple du même métal est surplombé d’une crinière de cheveux blancs – certains murmurent qu’il est formé du scalp prélevé sur un ancien dignitaire drow retrouvé mort peu avant la première apparition de la guerrière -. Egalement à sa ceinture, une dague à rouelle sans fioriture prend place à coté de deux talismans sertis d’améthyste. Petite touche féminine, une étoffe violette vient recouvrir en pagne son fessier. Le matériel est entretenu avec un soin maniaque, toujours retapé, huilé, réparé, nettoyé, aiguisé.

Description physique : Deux choses démarquent réellement Sil' : sa grande taille pour une drow ainsi que ses yeux violets. Elle culmine à près de 190 cm. Mince et athlétique, elle n'attira pas le regard par des formes spectaculaires. Dans les standards, ni plus, ni moins, elle a l'audace d'amoindrir ses appâts, les engonçant dans un bandage étroit, afin d'être totalement libre de ses mouvements lors des combats, plus à l'aise sous son armure. Elle ne se démarquera pas non plus par une chevelure aux teintes exotiques. D'un blanc laiteux, la tignasse épaisse retombe, raide, jusqu'au bas de son dos. Perpétuellement attachée, il est à se demander pourquoi elle tient tellement à la garder si longue. Sa peau d'un noir profond s'étire sur des muscles entrainés quotidiennement. La démarche est assurée, sans fanfreluche séductrice. Les traits du visage sont fins, racés. Le nez légèrement retroussé, les lèvres ourlées et aussi sombres que sa peau. Agréable, mais pas une adepte d'Isten assurément.

Ses infractions à l'efficacité guerrière -coquetteries féminines peut-être mais doutons-en- en dehors des cheveux longs, reposent sur un fourmillement d'anneaux d'argent à ses oreilles, une rangée de perles du même métal sous l'œil droit, ainsi que de nombreuses scarifications/tatouages à la gloire de Uriz ou Teiwon. Elle porte également les stigmates d'une blessure importante au flanc gauche ainsi que de nombreuses cicatrices dans le dos, sans doute dû à des coups de fouets.

Description mentale : Sil’ n’existe que pour les combats. Pour les vrais combats, pas ceux larvés comme il est de coutume au Puy. Peu importe l’ennemi tant que la fureur des combats occultent la raison. Peu importe les raisons, tant que l’ivresse de la victoire coule dans ses veines. L’Oubli salvateur, la réalisation des pulsions les plus sauvages dans une « noble » cause, celle du Sang Sombre, voilà ce qui l’anime.

Discrète hors des champs de bataille, elle n’aime pas briller. L’ombre la garde des traitrises. Elle navigue, étrangère, entre les mensonges et les tromperies. Solitaire, elle n’a des proches que ceux qui tombent glorieusement ou se battent à ses côtés. Loyale, elle les défendra les siens bec et ongle quitte à y laisser des plumes. Fière et farouche, elle se transcende et consume pour les dieux priés, Teiwon, Uriz. Elle ne néglige pas les autres membres du Panthéon, mais c’est au Père et à la Mère qu’elle dédie ses victimes.

Histoire :

L’antique lignée des Yypharau’n (cf bg de Uulpharau'n, Obok Senger du Quatrième Ost) enfanta bien des bâtards, mâtinant son sang pur avec ceux des plus basses couches de la société sombre. Osbarl Yypharau’n, l’un des derniers au sang insouillé de la maison, n’échappa à la « malédiction » et conçut avec une esclave, une fille.

Sans connaître sa filiation, l’enfant grandit auprès des esclaves de son géniteur, se démarquant par une bonne constitution et endurance aux coups qui ne manquèrent pas de la sanctionner et l’éduquer. A l’aube de l’âge de la raison, elle s’engagea sur la voie du Guerrier et intégra le 4ème ost.

La première escarmouche fit office de révélation. Jusqu’à lors, cantonnée à subir les brimades, elle put libérer les flots de hargne accumulée et se distingua auprès de son Kyorl d’alors. Sous son aile, elle apprit à manier ses armes avec dextérité, à profiter de ses avantages de taille, légèreté et endurance sur ses proies, ses adversaires. Ses habilités au combat lui attirèrent bien vite l’inimité des autres apprentis-initiés. De cette rancune naquit, quelques vingtaine d’année plus tard, la première tentative d’attentat à ses jours. Victorieuse mais grièvement blessée au flanc gauche d’une attaque retorse, elle passa de longues semaines à récupérer. Apeurée, sans doute, elle se jura de ne plus fanfaronner ses capacités, ne plus se distinguer.

C’est également à ce moment-là, qu’elle conçut sa seule tromperie. Enfant, elle avait aperçu trônant dans la salle d’arme de son maître, une armure particulière. De métal argenté sombre incrusté de pierreries, l’objet avait attisé sa curiosité, son envie. Souvent, elle s’en était approchée pour la nettoyer. Elle avait pu alors en éprouver la solidité, la légèreté. Aussi, elle décida de se l’approprier. Après tout, elle en avait plus besoin que son maître paresseux passant plus de temps allongée avec ses maitresses qu’à se battre. Elle retourna alors à la maison qui l’avait vu naitre.

Pas encore tout à fait remise de ses blessures, elle s’était arrangée pour s’attirer les faveurs d’Osbarl. Elle avait jouée la carte de la séduction, titillant l’intérêt du Sombre pour une maitresse jeune et sculptée par les entrainements. En silence, elle avait subi les assauts du mâle pendant de longues semaines, lui offrant plaisirs et tortures les plus suaves pour le contenter, pour endormir sa méfiance. Sa blessure totalement refermée, la douleur envolée, dans un feu d’artifices de délices, elle l’avait simplement égorgé.

Discrètement, elle s’était introduite dans la salle d’arme pour passer l’armure convoitée et des cimeterres de bonne facture - et à l’évidence quelques autres biens de valeur-. Ainsi harnachée, elle s’était enfuie en profitant du chaos temporaire à la découverte du corps inanimé du maitre de maison. Lentement dans une chambre d’une auberge, à l’aide d’une dague, elle avait desserti les pierreries précieuses. A l’aide de celles-ci, elle avait payé le plus éminent forgeron du Puy pour refondre l’alliage inconnu et façonner une armure à ses proportions.

Elle réintégra ensuite son rang au sein de son régiment. Elle mena batailles sur batailles pendant des décennies, des siècles, laissant à d’autres le soin de s’attirer la reconnaissance et la lumière. Pour elle, peu importait les lieux, les circonstances. Seul comptait l’ivresse, la joie de massacrer, tuer, vaincre. Rarement blessée par d’autres choses de quelques estafilades, elle devint vite une sorte de légende, un mythe surgissant uniquement au cœur des batailles, retournant dans l’ombre quand la moisson des lauriers prenait le pas sur l’ardeur combattive.

Lors des moments de paix, elle se consacrait à la prière, Teiwon, Uriz, les remerciant de la garder de la mort, de guider ses bras sur les sentiers de la victoire. Pieuse, sa peau a été scarifiée de prières et des symboles protecteurs de ses dieux peu à peu, de batailles en bataille.

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