Nom/Prénom :Grégoire d’Odélian
Âge :35 ans
Sexe :Mâle
Race :Humain
Particularité : Il est le chef des chars de guerre fine fleur de l’armée odélaine crée par feu son frère. Sa main gauche ainsi que son avant-bras sont toujours recouvert d'un gant noir et de lanières de cuir. Passant habituellement inaperçu (ne jurant pas avec la tenue féodal dénué d'apparats.) le mystère reste cependant entier sur cette fantaisie. Bien sur des rumeurs courent au sujet de cette excentricité; l'une d'elle assez poétique comte que le seigneur après avoir tenu la main de sa dulcinée aurait bandait sa main afin de conserver le contact qu'il eu avec la main de cette dame. Une autre beaucoup réaliste explique que ce bandage cache cicatrices et brulures abjectes, etc...
Alignement : Neutre mauvais
Métier : Du… Comte, pardon.
Classe d'arme : Corps à corps.
Équipement : Eduqué depuis son enfance pour et par la guerre, Grégoire a souvent été le bras armé de son père puis de son frère aîné, Gaucelm. Page, écuyer puis chevalier, comme tout bon noble se doit, il dispose d’une armure qu’il tient de son père. Cadeau fait pour son adoubement, cet ensemble d’acier, à la sobriété élégante, véritable griffe des maîtres forgerons d’Oësgard, l’a suivi tout au long de sa vie. Si l’origine de son armure est des plus claires, on ne peut en dire autant de sa lame. Accalon la Pourfendeuse est un chef d’œuvre réalisé dans ce qui semble être du mithril. Cette épée bâtarde, dont le tranchant mortel est depuis longtemps réputé, est nimbée de mystères. En effet, Grégoire n’a jamais révélé à quiconque d’où venait sa compagne de toujours. Certains racontent qu’elle lui fut offerte par feu le comte d’Odélian après un tournoi, impressionné par sa valeur, d’autres disent qu’il l'aurait dérobé à Etherna, avant, pendant ou après sa conquête par le comté du Bélier. Les langues perfides susurrent cependant qu’elle lui fut offerte par un roi nain en remerciement des commerces immoraux auquel le chevalier se serait adonné en sa compagnie.
Description physique : Si Grégoire, un homme dans la force de l’âge, n’est pas dénué de charmes, le nord sait rappeler au monde quel père sévère il peut être pour ses fils. Aussi, malgré la beauté de son visage, il accuse des traits durcis par un temps et un pays souvent difficiles. Du fait de cette rigueur du pays d’Odélian, le comte semble sculpté dans un bloc de granit. Des pectoraux saillants, des bras puissants, on ne saurait accuser ce jeune seigneur de n’être qu’un petit rentier uniquement attaché à la poésie et aux arts délicats du sud.
Malgré tout, il n’en oublie pas moins de prendre soin de sa personne. Est-ce la discipline toute martiale qu’il s’impose ou simple coquetterie ? En tout cas, on n’a jamais vu le cadet de la maison de Dens arborer des joues mal rasées. Arborant avec fierté son bouc soigneusement taillé, sa chevelure blonde peignée et, dit-on, un torse imberbe.
Au milieu de l’or de sa chevelure se distinguent particulièrement le noir de jais de son regard. Ces deux puits de noirceur, un rien énigmatique, lui ont valu une réputation sulfureuse. D’aucuns prétendent que ce regard, combiné à sa réputation de preux chevalier, en a fait pâmer plus d’une.
Description mentale : Chevalier dans l’âme, Grégoire fut astreint à la rigueur d’une vie minutée, dicté par les devoirs qui incombent à sa charge, il est donc d’une régularité maladive. Par exemple, ce dernier a pour habitude de toujours se faire raser à l’aube, allant jusqu’à rosser à plusieurs reprises son page quand il manquait d’assiduité. S’il peut sembler prévisible sur ces petits choses, il n’en reste pas moins un être discret, voire énigmatique. Dès son plus jeune âge, il dut cultiver son jardin secret. Affligé d’une tare honteuse, son esprit, autrefois simple, honnête, dut se faire violence pour préserver le secret qui pèse sur ses épaules.
Malgré cet esprit complexe, rompu à l’art de dissimuler et séduire, n’en reste pas moins celui d’un chevalier, du fils d’un seigneur d’Odélian. De fait, il est animé par une grande fierté pour le nord, qui prend souvent des allures de méfiance voire de mépris pour les suderons et tout ce qui peut se trouver en dehors des frontières. Cette fierté, parfois teinté d’une once de dédain, se retrouve également dans son orgueil d’appartenir aux gens de guerre, et s’il serait prêt à risquer sa vie pour une demoiselle, il n’en est pas de même pour une simple roturière, sur laquelle il pourrait cracher au visage. Si l'on devait creuser un plus la personnalité du seigneur, il ne nous faudrait pas longtemps pour découvrir que ce dernier à penchant pour les solutions expéditives et qu'il n'aurait aucune difficulté pour parler d'un assassinat programmé entre le fromage et la poire. On pourrait même citer cette anecdote édifiante de la jurisprudence Galbert. Galbert, un riche marchand qui avait voulu faire de l'esprit à l'occasion d'une rencontre avec Grégoire, lui aurait tenu ses propos : " J'admire la taille de votre barbe messer, on l'a porte comme-ca dans le sud. " Une semaine plus tard la maison du malheureux était incendiée avec la famille du marchand dedans. Celui effondré alla demander justice au seigneur Grégoire qui lui répondis : " J'aimerais vous rendre justice, mais je n'ai pas le temps de m'occuper de cette affaire. Comprenez-moi marchand, cette barbe de souderons mérite mon attention. "
Histoire : La place du marché ne connaissait ses bons jours. Les événements récents, comme l’apparition de Néera sur terre, y étaient liés, mais, surtout, c’était l’instabilité politique qui régnait au pays d’Odélian qui faisait craindre aux marchands de toutes les nations de se rendre dans la cité du Bélier. Sur l’un des étals, un jeune marchand d’Ithri’Vaan, connu sous le nom de Moctarès, s’interrogeait sur tout ceci.
« Mais dis-moi, Akhyn, la place du marché me semble déserte !», s’enquit le jeune négociant.
« Ah !, s’exclama Akhyn, un petit marchand d’étain venant du nord d’Odélian, c’est que tu ne connais pas les nouvelles ! Le comte est mort, dit-on ! Déjà, les seigneurs du plat pays s’agitent, et Etherna la félonne trame déjà mille complots. Heureusement, messire Grégoire est là ! »
« Grégoire ? Qui est donc cet intriguant ? »
« Je n’ai jamais vu un pignouf pareil ! Messire Grégoire n’est nul autre que le successeur de Gaucelm le Gros. Cet homme, à l’heure où je te parle, a armé des milliers de chevaliers, tous acquis à sa juste cause, pour faire valoir son bon droit. Dans la quinzaine, il sera ici même. »
« Je ne savais pas que Gaucelm avait un fils. »
« Palsambleu, corniot ! Ventre-de-Biche ! Ce n’est point là son fils, mais bien son frère. Comme lui, il est né à Dens, des reins du bon Hubert de Berdevin, noble seigneur de Dens et fidèle vassal du comte, qui lui avait offert sa sœur en épousailles. Ne crois pas qu’il soit un inconnu dans notre doux pays. Bien que simple cadet de la maison de Berdevin, il montra très tôt sa valeur en de nombreuses prouesses.
Alors qu’il atteignait ses huit ans, il fut envoyé, comme il se doit, à la cour du comté d’Odélian, pour y servir en tant que page. Alors que son aîné apprenait à devenir un seigneur, Grégoire, lui, apprit à être un chevalier. Il prouva sa hardiesse et sa fougue en de nombreux tournois. Mais plus encore, il démontra sa grande fidélité pour son oncle lors d’une jacquerie qui souleva le pays à l’entour de Romeno, si bien que les rebelles et les séditieux périrent tous, que ce soit en bataille rangée dans le plat pays, ou sous les frondaisons des bois où ils se réfugièrent.
Après cela, on dit que son oncle, le comte d’Odélian, fit de lui son champion. Ce fut longtemps le fils le plus célèbre du seigneur de Dens, jusqu’à ce que son frère, Gaucelm, ne prenne la place de feu son père. N’allez pas croire qu’il existât une quelconque rivalité entre ces deux hommes. Ils étaient trop différents pour cela. On raconte même qu’ils furent très liés, et que l’ingéniosité de l’aîné fut servie par le crédit du cadet. Gaucelm était chef de la maison de Berdevin, Grégoire en était le bras armé.
On put le voir lors de la sédition d’Etherna, éternelle félonne !, où Grégoire démontra une nouvelle fois sa fidélité pour son pays et le comte son frère. Il réprima si bien les rebelles que Gaucelm le fit gouverneur de la ville vaincue. On n’entendit plus le mot « sédition » ou « révolte » depuis.
- Que veux-tu dire par là ? Je croyais que la ville était gouverné par le baron Borys de Gaerlyn, père de la comtesse Elanore d'Odélian. " demanda akhyn
" Je veux dire que si après la prise d'Etherna, le gras avait conclu alliance et officiellement, confié la ville au Baron, ser Grégoire en restait le seul maitre, faisant du noble son homme de paille, son cul vissé à son trône et n'ayant quasiment aucune prise sur la province. Le seigneur Grégoire réussit à s’acquitter à merveille de sa tache gouvernant d’une poigne de fer, la citée était quadrillée par une myriade de patrouilles qui se devait de faire respecter le nouveau code odélian ; un recueil de jurisprudence et d’édits privés dont la sévérité servait au maintien du calme dans la ville. Ces diables d’Etherna avait la rancune tenace à l’encontre du bon et généreux Gaucelm, ainsi pour parer à toutes jacqueries, Grégoire avait placé la barre très haut, les impôts étaient écrasant, les armes confisqués, les délits mineurs punis sévèrement ; ahhh il savait les mater ces chiens d’etherniens. Cependant dans son génie et sa bonté, ser Grégroire a su aussi valoriser l’agriculture de cette province ainsi que ses produits régionaux afin que le commerce y soit florissant. De plus il créa une haute école pour les érudits et autres juristes. Cette école prestigieuse avait pour but m’a-t-on dit de copier et traduire le droit ancien encore conservé en olien de vieux manuscrit et d’interpréter voire de philosopher sur ces sources juridiques anciennes.
Mais voilà que Gaucelm, frappé par le destin, nous quitte si tôt ! Voilà que son frère revient dans sa terre natale. »
Le marchand avait admirablement résumé la situation, Grégoire était un seigneur sévère qui dirigeait Etherna d’une main de fer, craint par certains et respecté par d’autre, tous s’accordaient à dire qu’ils avaient peur de lui et que si il avait su relever la région et même lui donner de l’essor, on ne pouvait l’aimer car il était le frère de celui qui avait causé tant de malheur. Cependant avant de partir comme un ultime cadeau Grégoire fit baisser les taxes de moitié afin de faire bonne figure auprès du peuple. A vrai dire cette région ne l’intéressait plus, c’était le comté en entier qu’il ambitionnait et personne ne lui retirerait ni son pernicieux de frère à qu’il confierait surement Etherna (selon les nobles qui se présenterait) ni sa catin de sœur toujours fourrée…ahem je ne trouve plus la fin de ma phrase…ah si, dans le lit d’un quelconque nobliau.
Le titre l’attendait, il n’avait qu’a se baisser pour le ramasser et la comtesse ainsi sa progéniture feraient bien de ne pas avoir à redire sur la question.
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