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 Une rencontre au gré des trivialités sgardiennes [Grégoire]

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Siegfried de Mhizaar
Humain
Siegfried de Mhizaar


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MessageSujet: Une rencontre au gré des trivialités sgardiennes [Grégoire]   Une rencontre au gré des trivialités sgardiennes [Grégoire] I_icon_minitimeMar 9 Juin 2015 - 22:37

    HRP : Ces événements précèdent la trame de Nulhadon relatée ici

    Citation :
    « Lorsque la guerre ou la menace d'une guerre point à l'horizon, le peuple nous vénère comme le panache sanglant juché au sommet du casque de Mogar. Une fois la tempête passée, nous sommes oubliés ou méprisés. Cela ne change jamais… mais c’est dans l’ordre des choses, après tout. »

    Chroniques, extraits des mémoires de Siegfried de Mizar.

    Spoiler:

    La nuit qui tombait sur l’Andelwald gagnait tout Miradelphia ; écrin d’obsidienne, nimbant les esquisses d’une nature sauvage et indomptable. Silencieux, Siegfried observait le spectacle du crépuscule sur les landes désertes qui s’étendaient à pertes de vue. Au loin, il pouvait deviner les hautes murailles de Nebelheim, la cité la plus proche, et son lot d’activité permanente. Comme la plupart des fiefs oësgardiens, elle avait été confisquée par Goar, à l’épilogue de la guerre civile, puis réagencée au gré des fantaisies du nouveau monarque. Aujourd’hui, elle était régentée par l’un de ces trublions notoires, encore en activité sous la bannière du Sanglier.
    Comme c’était le cas pour Dormmel… pour Essenburg…pour Aetenach…
    …pour Krahof.
    Le calme alcyonien sur son visage raffiné contrastait totalement avec l’émoi intérieur qu’il ressentait en cet instant. Lorsqu’il avait réchappé au carnage d’Amblère, son premier réflexe avait été de remonter l’Ambrie jusqu’aux frontières d’Essenburg. En chemin, il était tombé sur des hommes d’Arne Agning qui lui avaient fourni monture et vivres, lui permettant de combler rapidement la distance jusqu’à Krahof. Les gardes s’étaient écartés lorsqu’il avait déboulé en trombe dans l’enceinte du château. Ignorant les regards alarmés, Siegfried avait réclamé la présence in promptu esse de l’intendant.
    L’homme s’était effondré lorsque le jeune Sire lui avait rapporté la défaite de Norman couplée à la capture d’Hagen. Le lendemain, il avait rassemblé des fonds et scellé son destrier en laissant des instructions précises.
    « Lorsque les bannières du Sanglier se profileront à l’horizon, ne vous barricadez pas. Vous pourriez résister… mais sur la durée, Goar finirait par vous renverser. Les réprimandes seraient funestes pour tout le monde, et le destin de Krahof se changerait en tragédie. Laissez ses vassaux prendre le commandement, et obéissez à leurs invectives. Je pars rassembler les Cerberions. Nous avons toujours des alliés à Etherna... j'ignore combien de temps cela prendra, ni jusqu'où va votre loyauté. J'espère simplement ne pas avoir à récupérer Krahof par la force des armes lorsque je reviendrais. »
    Plus d’un an s’était écoulé depuis lors…

    Avec le temps, il avait pu réunir une cohorte d’anciens combattants qui, comme lui, s’étaient démenés hors des oboles d’Amblères, quand le carnage avait éclaté. L’argent leur avait servi à acheter des montures et de l’équipement. Au cours des ennéades, ils avaient ratissé le septentrion en quête de paraphés sur Hagen et des quelque nobles dissidents à l’avoir suivit dans les geôles d’Oësgard-la-Citadelle.
    Il n’avait rien trouvé, et s’approcher de la métropole sgardienne…
    …cela aurait équivalu à se jeter, à bras ouvert, sur les défenses du Sanglier.
    Il ferma les yeux lorsqu’une brise venue du nord lui fouetta le visage, faisant danser ses longues mèches safranées.
    Aujourd’hui, Goar était mort, et le pays de Sgarde se retrouvait à nouveau livré à lui-même.
    L’espace d’un instant, il se demanda ce qu’aurait été le destin de la baronnie si Norman avait triomphé à Amblère… avant de se rappeler avec quelle cruauté l’ancien Baron traitait ses opposant, toutes classes confondus.
    Comme la plupart des hommes de son engeance, il s’était complu dans des ambitions godiches… aspirant à des rêves de gloire et d’excès en disconvenance profonde avec les besoin du petit peuple. Et tandis que les taxes augmentaient, et que les greniers à grains se vidaient progressivement, trimardeurs et paysans subissaient les affres de la famine. Lorsqu’un village s’insurgeait, la garde baronniale surgissait et massacrait les reîtres.
    Les nobles non plus n’échappaient pas aux traitements…
    Et puis la guerre était arrivé, et la misère avait succédé aux famines.
    Tout comme la terreur, la mort, et la désolation.
    Qu’aurait-t-il advenu de la Sgarde si Norman avait triomphé sur Goar ?
    …était-t-il vraiment nécessaire de se poser la question ?

    Siegfried inspira lentement et rouvrit les paupières, contemplant une dernière fois ces plaines désolées qui avaient formé son berceau et son foyer. Nombreux étaient ceux qui décriaient la Sgarde, n’y voyant-là qu’un ample terrain vague hostile à toute forme de raffinement… un bourbier politique dompté par les aléas du chaos.
    C’était vrai, en partie. Mais Siegfried aimait à penser que ces terres couvaient en elle autre chose que de la souffrance.
    Ses iris crépusculaires s’attardèrent sur les bruyères, et le petit hameau qui vivotait en contrebas.
    Pour qui savait la percevoir, il y avait de la beauté dans ces étendues tudesques. Pour Siegfried, ces contrés reflétaient quelque chose d’inaccessible…d’élémentaire presque, et d’impérissable. Ces mêmes contrées qui avaient naguère formé le pergola des Premiers Hommes, bien avant la chute de Nisétis, à l’aube des invasions pentiennes.
    Une civilisation aujourd’hui disparue, mais dont l’héritage coulait toujours dans les veines de quelques vieilles lignées nordiques.
    …les Mizar n’y faisant pas abstraction.

    Siegfried allait se détourner lorsqu’une corne de brume raisonna dans le lointain.
    Instinctivement, il leva les yeux sur les collines qui dominaient la petite bourgade. À l’horizon il vit apparaître une ligne de cavaliers, l’homme de tête tira une épée et la pointa d’un geste menaçant en direction du hameau. En bas, les habitants paniquèrent et commencèrent à s’agiter lorsque la compagnie se mis en branle…
    Les paupières plissées avec mépris, Siegfried observa l'escadrille un bref instant, porta les doigts à ses lèvres, et poussa un long sifflement qui raisonna dans l’immensité sgardienne.
    Dans l’immédiat, il ne se passa rien. Et puis un hennissement lui répondit.
    D’autres cavaliers émergèrent du bois, mais différents du groupe d’assaillants.
    Ceux-là arborait une armure et des couleurs similaires aux atours portés par le Mizar.

    Siegfried leva sa lance au moment où ses Cerberions le rejoignaient, et le détachement fonça à son tour vers la bourgade.

    Un peu plus loin, la silhouette d’un guerrier solitaire émergea des futaies.

    Et les premiers combats éclatèrent…
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Grégoire de Rimbert
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MessageSujet: Re: Une rencontre au gré des trivialités sgardiennes [Grégoire]   Une rencontre au gré des trivialités sgardiennes [Grégoire] I_icon_minitimeMar 28 Juil 2015 - 14:04

Le bruit de pas se faisait ouïr dans cette taverne pratiquement vide, une jeune femme que l'on pouvait facilement reconnaître à la forme de sa poitrine était encapuchonné d'un linge verdâtre. Elle avait fait parler d'elle les jours derniers en volant les pauvres manants de quelques maisons, pourtant le bruit n'était pas encore arrivé aux oreilles fragiles du tavernier. Elle s’asseyait alors tranquillement sur un siège et commanda une bonne assiette de ragoût qu'elle dégusta bien volontiers puis repartit sans payer la note tandis que le tavernier était partit chercher une bouteille de vin afin de servir un nouveau verre au vieillard. Lorsque le tavernier revint et remarqua ce vol il sortit armé d'une épée de mauvaise qualité, puis rechercha cette femme qu'il remarqua au loin sur un beau cheval blanc.

« Au voleur ! Au voleur ! Cette femme vient de me voler ! » Hurla le tavernier comme si ce ragoût était toute sa fortune. La jeune femme ricana dans ses dents et repris sa route vers une destination encore inconnue.

Non-loin de là, un homme à la chevelure blonde chevauchait paisiblement son destrier en route vers Jérôme de Clairssac pour rejoindre le combat contre les drows armé d'une épée en fer et d'un bouclier. Ce jeune et valeureux chevalier apprit par une noble qu'une bataille eu lieu dans le nord et que Serramire fut défaitiste, c'est ainsi que cet humain décida de rejoindre Jérôme de Clairssac, Baron d'Etherna afin de rejoindre tout de même la guerre et montrer son potentiel. Ça faisait bien une demi-heure que le jeune homme avait passé le village avec son fidèle chien Entité et son nouveau destrier. Lorsqu'il entendit un cheval au galop le jeune homme, seul, sur cette route déserté se retourna et vu une personne encapuchonnée. Cette dame s'arrêta près du chevalier puis le fixa pendant longtemps.

« Gré...Grégoire ! Mais je te cherchai ! Où étais-tu ? Je suis parti à Hasseroi ! Mais tu n'étais pas là-bas ! Donc, je me suis dis que peut-être tu étais mort, j'ai décidé d'aller sur... » S'excita-t-elle heureuse de revoir son ami.

« D'accord, mais en fait, sur la route j'ai appris que Hasseroi était tombé donc j'ai décidé de rejoindre Jérôme de Clairssac qui monte une armée pour aller voir les drows, quant es-t-il de Jindanor ? » S'expliqua-t-il rapidement.

« Je l'ai laissé avec des bandits près de Lourmel ! Il faut aller le retrouver Grégoire ! On ne peut pas le laisser tomber... » S’inquiéta t-elle pour son ami.

Soudain, une explosion de porte et des hurlements se firent entendre après le chemin, un village était assaillit par des cavaliers. Les deux amis se mirent aux galops pour voir enfin ce qui semblait être une attaque seigneuriale puis remarqua qu'une autre troupe était de l'autre côté du village. Assez près, du village, Hélène, qui n'était autre que la femme encapuchonnée avait un peu de retard sur le chevalier habitué à la course. Grégoire attendit la rousse, puis se remit au galop vers ce groupe de soldat. Les deux encore bouleversaient par une telle attaque s’arrêtèrent devant la personne qui semblait être le seigneur et mirent pied-à-terre.

« Votre seigneur, Nous voyons non-loin un combat. La fourche souhaite rejoindre ce combat en votre honneur. » Se présenta le chevalier.
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