Une soirée pas comme les autres !

Pourquoi vivre était-il aussi difficile pour Sowena. Après tout ce qu’elle avait vécu, comment pouvait-elle redevenir celle qu’elle était ? Heureusement il y avait la danse. La seule chose ayant le pouvoir de la faire sourire. Elle se vêtit de sa tenue azure, ne jetant pas l’ombre d’un regard à sa marque. Une blessure du passé qui ne finira, sans doute jamais de cicatriser. La jeune femme remonta ses cheveux flamboyant, ne laissant que quelques mèches encadré son visage. Elle savait que lorsqu’elle entrerait en piste, tout s’envolerait, il n’y aurait que la danse… Elle reflèterait alors une femme sure d’elle, heureuse, sensuelle. Et pourtant, qu’était elle enfaite ? Une femme seul, briser par le passé et broyer par le présent… L’heure n’était plus aux questions, elle devait entrer en piste.

Elle se mit alors à se mouvoir, oubliant sa tristesse, sa peine et sa rancœur. Un sourire s’étira sur ses lèvres. La jeune femme faisait onduler son corps gracieusement. La seule chose qu’elle avait en tête étant de bien faire son travail. De danser à en faire vibrer ses spectateurs. C’était la seule chose qui comptait. Et de toute manière que lui restait-il appart ça ? Personne ne l’attendait chez elle… C’était surement pour cela que la danse avait prit tant d’importance. La taverne était plutôt vide, pourtant c’était la fin d’après midi et d’habitude elle était pleine. Cela la désarçonna un peu, mais la jeune femme continua son numéro de charmeuse. Après tout, les spectateurs étaient venus pour quoi ? Voir une danseuse triste et empoté ou une belle danseuse sensuelle et charmeuse ?

Mais ce soir la, Sowena était vraiment préoccupé, son sourire était de plus en plus forcé. Ses yeux de plus en plus mouillé. Pourtant elle devait garder la tête haute, elle devait vraiment finir sa danse. Elle semblait n’avoir plus de force. Mais ses jambes continuaient à danser… Sa tête disait non mais son cœur disait oui. Cette femme n’était qu’un ensemble de contradiction. Sowena était ce genre s’impression que sa danse ne finirait jamais et en même tant qu’elle allait faire un faux pas.

Continuant de tournoyer, de sautiller elle attendait la fin de la musique. Soudain la musique se tue enfin, Sowena fit sa petite révérence habituelle, faisant un sourire éclatant à son public. Puis s’éclipsa pour aller se changer. Gardant ses cheveux attachés elle se vêtit d’une petite robe beige. Et, comme à son habitude elle alla s’assoir dans un recoin de la taverne. Mais se fut qu’après quelques longues minutes que Sowena se redit compte qu’elle n’était pas seule. Elle sentit le sang lui monter aux joues. Gardant la tête baissée elle lui adressa d’une voie plus que timide :

- Je…Désolée…Je ne vous avais pas vue…

Puis se leva.

- Je vais partir…

La froide saison au dehors ne faisait aucun cadeau aux fermiers et aux pauvres gens, mais rendait d'autant plus réconfortant la douce chaleur d'une cheminé et d'un ragout bien chaud à la table d'une taverne animée... La chaleur physique se mêlant à la chaleur humaine, alors les lieux devenaient un refuge pourtant éphémère, éclipsant le froid et la fatigue.
Le mercenaire avait aujourd'hui bataillé dans la neige; l'effort réchauffant ses muscles et son corps, son esprit toujours clair et discipliné dans les plus rudes climats.
Un dirigeant local s'était disputé un bout de terre avec un autre, et il avait martialement et poliment souhaité régler cette affaire: que le meilleurs gagne.
Et pendant que messieurs les vicomtes jouaient à la guerre comme on joue aux échec; les pions sur leur damier s'était battu avec détermination: chacun espérant remporter la prime promise par son employeur.
Dáinsleif lui, avait assuré la défense d'un pont avec cinq hommes seulement, devant déployer tout son talent et toute sa force pour repousser les assauts. C'est donc une fois que l'échiquier fut bien sanglant que le dirigeant ayant embauché le mercenaire déclara forfait.
Il s'y été attendu de toute façon... Il n'aurait pas sa prime, dommage, mais son salaire pour avoir défendu un point aussi dangereux restait tout de même honorable. Il est frustrant de savoir que l'on a perdu la guerre alors que l'on a jouer son rôle avec brio... Mais c'est ainsi dans un jeu sans règles.
Mais à présent il souriait; une assiette de ragout de mouton bien chaude posée devant lui, assis à une table, il regardait la danseuse en souriant. Il se disait que les plus beaux plaisirs sont finalement les plus simples, et que lorsqu'on les vie, l'impression nous prend que rien d'autre ne compte.
Le rythme des percussions accompagnant la danseuse semblaient forger le temps, forger une notion qui échappait à Dáinsleif maintenant, car il était sur un nuage de réconfort.
Il n'y avait pas beaucoup de personnes dans la taverne en cette fin de journée, ce qui était rare; mais plus tard dans la soirée, nul doute que les choses changeraient.
Le mercenaire n'avait pas enlevé son armure depuis qu'il était rentré; il avait juste posé son épée et son bouclier par terre, contre le mur à coté de sa table: il prit une cuillerée de son ragout et soupira de soulagement... Un peu de chaleur dans l'estomac, qu'est ce qui peut bien compter d'autre?
Il observait la danseuse se mouvoir avec sensualité et grâce. Il souriait presque sans s'en rendre compte, hypnotisé par la fatigue et le charme de la danseuse... Mais son sourire à elle semblait bien plus froid, bien plus forcé... Quel dommage, vraiment.
Dáinsleif continua de manger son plat tant qu'il était chaud et ferma les yeux quelques instant en faisant basculer sa chaise sur ses pieds afin de se bercer. Il espérait ne pas s'endormir.
Il entendit alors un bruit assez vague mais si proche; il ouvrit les yeux à demi et eu l'impression de voir la danseuse assise la... Quel beau rêve...
Mais, il ne rêvait pas, ouvrant maintenant les yeux, un sourire se dessina sur son visage et il remis sa chaise sur ses quartes pieds.

-"Oh, tien donc."

Elle se tourna vers lui et rougit; apparemment, elle ne s'était pas assise près de lui parce qu'elle le trouvait charmant... Ah, déception des déceptions pensait le mercenaire avec humour. Elle s'excusa même et semblait vouloir déjà partir; sa voix était assez jolie, qu'avait elle donc pour déplaire?
Dáinsleif haussa brièvement les sourcils et se leva pour la retenir par le poignet; le plus délicatement possible pour quelqu'un dont les doigts n'était pas encore bien réchauffés.

-"Allons ma Demoiselle... Cela me fait plaisir d'avoir une si charmante compagnie à ma table... Pour vous faire rester je vous offre un verre si vous le voulez bien."

Il l'invita à se rassoir d'un geste et fit de même, reposant sa jambe droite sur sa jambe gauche, attentif à son expression, regardant ses yeux.
Il se disait qu'elle ne devait pas être aussi heureuse que lui en ce moment même; et sa liesse personnelle le poussa à essayer de la partager avec elle.

-"Vous semblez troublée... Votre danse m'a apporté autant de réconfort qu'un plat bien chaud, et je voudrais vous remercier en faisant de même... Mais je ne sais pas danser! Hahahaha!"

Ce trait d'humour attestait de la bonne humeur du guerrier; il ne voulait pas non plus effrayer la demoiselle.

Lorsque Sowena se leva elle sentit une main emplit de fraicheur se refermer sur son poignet. Cela eut comme conséquence qu’une bouffé de panique l’envahie. La dernière fois que quelques chose l’avait retenue, c’était des chaines affublé à une esclave. Et pourtant, cette façon qu’il avait de la retenir n’était pas si déplaisante. Mais elle se refusait à penser à ce genre de futilité.

-"Allons ma Demoiselle... Cela me fait plaisir d'avoir une si charmante compagne à ma table... Pour vous faire rester je vous offre un verre si vous le voulez bien."

Cette remarque la fit sourire intérieurement malgré elle, même si, au fon, son cœur pleurait, déchirer de ne pas savoir quoi faire, quoi dire. La danseuse lui disait d’aller le voire, de lui parler, de lui expliquer et qu’après tout, elle avait surement besoin d’un épaule sur laquelle pleurer. Mais la femme était bien trop triste, bien trop briser sous la lame du passé… Mais quand le jeune inconnue lui adressa de nouveau la parole elle ne pu résister, elle le regarda dans les yeux, plantant son regard azure dans le sien. Elle essayait de le décrypter, de comprendre ce qu’il attendait d’elle. Elle ne saura surement jamais pourquoi, mais un sentiment de confiance montait en elle. Pourquoi, pourquoi raconterait-elle son histoire maintenant… Elles seule connaissaient cette histoire, se passé si douloureux qu’elle rêverait de l’oublier. Trop de questions et si peu de réponse. Alors elle adressa d’une voix douce :

- Qu’attendez-vous de moi… Monsieur ?

Elle sentait les larmes monter, elle sentait que le passé allait encore une fois refaire surface. Tant d’émotion contradictoire la traversait, une jeune femme normal aurait sans doute été flatté qu’un si charmant jeune homme s’intéresse à elle. Mais la était tout le problème Sowena ne sera jamais une femme normal. Ecoutant son cœur elle alla s’assoir au côté du jeune homme. Celui-ci lui souriait, elle le trouvait certes très beau, mais avant tout il l’intimidait. Depuis qu’elle s’était sauvée aucun homme ne lui avait jamais prêté attention. Elle savait pertinemment ce qu’il voulait savoir. Alors prenant son courage à deux mains elle décida de ce laissé aller pour la première fois depuis plusieurs années. Et pourtant, ce jeune homme était une inconnue, croisée par mégarde dans une taverne ou elle dansait. Peut être se jouait il d’elle, peut être allait il lui retirer toute humanité. Après tout Lui n’avait pas hésité. Peut être était-ce le temps de cicatriser cette blessure une fois pour toute. Peut être était ce le temps de reprendre confiance en l’humanité. Sans qu’elle s’en rende compte une larme échappa à son contrôle… Une larme témoignant de son monologue interne. Elle avait honte de dévoiler ainsi ses faiblesses devant lui, comme elle les avait dévoilés devant son tyran. Comme se faisait-il qu’un inconnu réussisse à la faire enfin, changer d’avis. Il était le seul à avoir réussit l’exploit de la touché au plus profond elle-même.

-Je vous pris de m’excusé…

Ce fut les seul mots qu’elle réussit à lui dire. Elle était assiégée par un flot de larme, deux ans de larme qu’elle n’avait jamais réussit à faire couler.

Dáinsleif avait bien vu l'air alarmé de la demoiselle; mais il pensait que c'était juste dû au fait qu'elle aurait peut être eu peur de lui sur le coup: il se trompait, et il le voyait bien.
Pourtant assez soulagé de ne pas être à l'origine d'un visage aussi désespéré, il ne put s'empêcher de gommer quelques peux son sourire, gardant sa posture décontractée sur sa chaise en bois, souriant à la danseuse, tentant de lui communiquer sa bonne humeur.
Ses yeux étaient vraiment beaux, une telle couleurs était des plus rare, ou en tout cas, le mercenaire l'avait rarement ou peut être même jamais vue.
Il soupira légèrement et répondit sur un ton qui se voulait à la fois neutre et ouvert, après qu'elle lui ai demandé ce qu'il attendait d'elle.

-"Demoiselle... Je ne souhaite rien d'autre qu'un peu de compagnie à cette table. Ah, certes je suis un homme avec donc son lot d'idées mal placées; mais je suis avant tout un homme d'honneur... Fatigué qui plus est, alors ne vous inquiétez donc de rien, je ne vous retiens pas pour vous faire la cour."

Se disant, un petit sourire amusé s'était dessiné sur son visage. Finalement, il avait bien fait de la retenir, car maintenant qu'il y pensait, d'autre client de la taverne auraient pu avoir, eux, de mauvaise intentions. Il valait bien mieux qu'elle reste avec lui plutôt qu'avec un quelconque ivrogne lubrique. Cela dit, l'ambiance était toujours aussi détendue, et à cette heure ci, l'alcool ne coulait pas encore à flots.
Dáinsleif ne buvait jamais d'alcool, il ne le tenait pas et cela lui donnait sommeil.
Il fut tiré de ses songes par un bien triste spectacle... Il lui semblait que les yeux de la demoiselle étaient plein de larmes et la détresse se lisait clairement sur son visage. Il se sentit à la fois peiné et en colère; nul n'avait le droit de faire pleurer une femme si innocente. Une telle bouffée de vertu était inhabituelle chez lui, mais ce soir, son âme s'était accordée à la température ambiante et s'était réchauffée, ouverte.
Il se leva de sa chaise et leva la main, faisant signe à l'aubergiste en se tournant vers lui.

-"Deux Hydromel patron!!"

Il boirait le sien à très petites gorgées, même si l'alcool n'était pas trop fort dans cette boisson. Il se retourna alors et s’approcha de la danseuse afin de lui parler sur un ton qui se voulait réconfortant.

-"Demoiselle; je m'appelle Dáinsleif, mercenaire talentueux et modeste. Dites moi votre prénom, mais je sais déjà que vous êtes une danseuse talentueuse. Je viens de commander de l'hydromel, il serait dommage de gâcher une si bonne boisson. Restez avec moi et racontez moi vos malheurs, j'aime les histoires. N'ayez crainte, je ne saurais être choqué avec ce que j'ai déjà vu."

Il lui caressa amicalement l'épaule et lui sourit afin de l'encourager à rester à sa table; puis il se redressa et rejoignit sa chaise afin de s'y caler aussi confortablement que tout à l'heure. La serveuse venait à point posé les deux pintes sur la table et le mercenaire lui glissa quelques pièces pour l'addition. Il venait de perdre une bataille; mais il avait gagné de l'or, c'est tout ce qui importait: et quoi de plus romantique pour occuper cette soirée d'hiver que converser avec une si charmante jeune demoiselle?
Il prit sa pinte d'hydromel et s'humecta à peine les lèvres, juste pour en sentir le gout: si il commençait à somnoler avant qu'elle ne lui ai vraiment adressé la parole, il ne s'en remettrait jamais. Il souriait.

Il ne lui voulait aucun mal, enfaite il ne voulait que l’aider. Sa voix paraissait rassurante aux oreilles de la danseuse. Il lui parlait comme on parlerait à une femme, presque comme une amie, ne pas être traiter comme un objet mais bien comme une femme. . Peut être était-ce une chose futile aux yeux des autres. Mais aux yeux d’une ancienne esclave c’était un trésor d’une valeur inimaginable. Après tout l’humanité n’était elle pas la pare la plus importante de l’homme ? Il lui souriait, faisait tout pour la mettre à l’aise, le jeune homme lui donna même son nom : Dáinsleif. Lorsqu’elle le vit se lever et lever lentement le bras vers elle, Sowena cru un instant qu’il allait la frappé. Cette réaction était plus que justifier étant donné son passé. C’était donc, avec soulagement qu’elle sentit un contact doux et charmant. Sentir sa main sur son épaule, juste cela, suffit à lui sécher ses larmes. Alors elle lui offrit un sourire sincère dénuer d’hypocrisie. Elle décida, pour la première fois en deux ans, de raconter son passé. Quelle ironie ! Elle qui voulait garder secret, son passé si douloureux, la voilà s’apprêtant à le raconter à un inconnu… Néanmoins, encore une fois, deux sentiments s’opposaient en elle : le premier étant le soulagement à l’idée de parler de sa douleur. Et l’autre étant la honte de se qu’elle avait vécu. C’était cette sensation de sécurité qui lui fit prendre sa décision. Néanmoins, une infime partie de son cœur continuait de lui hurler de se taire.

-Mon nom est Sowena. Merci pour l’hydromel. Vous êtes vraiment gentil avec moi. Merci.

Sa voix tremblait, enfaite son corps tremblait. Elle planta de nouveau son regard dans le sien, bu une gorgé de cette boisson qu’elle aimait tant. Elle allait parler, elle ouvrit la bouche, puis la referma. Quelques choses la bloquaient… Comme si de l’intérieur son cœur la retenait. Mais elle ne se laissa pas dépasser par la situation, prenant son courage à demain elle parla.

-Vous souhaitez connaitre mon histoire. Vous dites n’être choqué de rien. Pourtant, laissez moi penser que mon passé ne vous laissera indifférent. Cela fait deux ans et pourtant je n’ai jamais parlé à quiconque de cette histoire. Ne me demandez pas pourquoi c’est à vous que je me confis ce soir. Car tout comme vous, je n’en sais rien.

Sa voix toujours aussi tremblante, Sowena reprit son souffle, elle avait beaucoup de mal à parler. Elle choisissait ses mots pour pouvoir enfin exposer ses sentiments. Ne l’ayant fait que peu de fois, elle ne savait pas vraiment par où commencer. Elle ne voulait pas que son compagnon de table ne s’ennuie pendant son récit qui allait surement durée longtemps. A l’idée de se livrer à Dáinsleif, son cœur battait si vite qu’elle avait l’impression qu’il allait sortir de sa poitrine. Elle s’empara d’un couteau trainant sur la table. Elle avait une idée en tête, même si celle-ci allait surement surprendre Dáinsleif. Elle entailla sa robe juste assez pour laissé apercevoir son tatouage. Cette marque azure qui la hantait, qui faisait de sa vie un cauchemar.

- Je constant à vous conter mon histoire, celle-ci est dure et triste comme la pierre. Voilà la marque de mon passé. La marque de mon tyran. Êtes-vous vraiment sur de vouloir l’entendre ?

Elle n’osait pas le regarder. Après tout que pensait ce jeune homme ? Elle venait quand même d’entailler sa robe. La jeune danseuse espérait qu’il ne se ferait pas de fausses idées. Mais maintenant, qu’elle avait commencé elle comptait faire cicatrisé cette blessure….

Dáinsleif était agréablement surpris que cette Sowena lui adresse finalement la parole, aussi vite qui plus est. Elle avait sans doute beaucoup de chose à dire maintenant qu'elle semblait convaincue que le mercenaire ne lui voulait aucun mal. Toujours est il qu'elle avait même repris confiance en elle, car elle prévint son interlocuteur que son histoire était pénible à entendre... Il sourit et haussa les épaules, ne sachant que dire. C'est sûr qu'il était un guerrier et qu'il avait vu et fait beaucoup de choses horribles; mais le contenu de l'histoire lui était inconnu. Il verrait bien de toute façon. Il trempa à nouveau ses lèvres dans sa pinte d'hydromel.

-"Nous verrons."

Il l'observait avec un léger sourire, attentif à ce qu'elle lui dirait... Sourire qui s'effaça lorsqu'il la vit prendre le couteau sur la table; il esquissa un geste pour l'arrêter, mais sans grande conviction alors il n'alla pas jusqu'au bout, ne sachant pas ce qu'elle allait faire avec.
Elle le prit finalement et déchira sa tenue avec, mais pourquoi? Dévoilant ainsi sa chair sur laquelle était gravé un tatouage des plus étrange, il était pourtant très artistique, quel histoire sordide pouvait il bien conserver?
Sowena prit alors la parole pour de nouvelles mise en garde; pendant que Dáinsleif se leva de sa chaise pour tendre le bras et reprendre le couteau des mains de la danseuse. Qu'avait elle donc fait à une si belle tenue simplement pour montrer son tatouage?
Le mercenaire plaça le couteau devant lui, juste derrière sa chope et prit la parole sur un ton égale.

-"Allons, inutile de déchirer vos vêtements pour illustrer vos propos. Racontez moi, je vous prie."

Il est vrais qu'à la vue de la chair dénudée, après que le vêtement fut déchirer si brutalement, Dáinsleif sentit le rouge lui monter légèrement au visage. Après tout c'est sûr qu'il n'était qu'un homme dont les faiblesses sont évidente. Il sourit à cette pensée, amusé par la situation. Puis il trempa encore ses lèvre dans sa pinte d'hydromel; il avait toujours été excellent dans cette auberge. Il s'installa confortablement pour écouter Sowena.

-"Je suis tout ouïe."

Elle ne comptait pas le mettre mal alaise. Pour elle, son tatouage était la clé de son histoire. Mais lui ne semblait pas vraiment le comprendre dans ce sens la. Le jeune homme semblait troubler. Comment une entaille si légère dans une robe pouvait faire cet effet la ? Elle s’était peut être trompé sur son conte, peut être était-il un homme comme les autres ? Un homme comme celui qui lui avait infligé une marque.

-Mon… Mon but n’était pas de vous rendre mal à l’aise… Excusez- moi. Si je vous ai montré cette chose, c’est parce qu’elle est la clef de mon histoire.

Elle fit une pause, et pris une grosse bouffé d’oxygène… Il était difficile pour elle de parler de son passé. Mais elle devait prendre sur elle.

-Je suis née de parents pauvres et la seul chose que je pouvais faire pour les aider c’était danser. Puis un homme est arrivé et m’a fait miroiter monts et merveille… Alors mes parents mon céder à lui… Puis j’ai vite découvert ce qu’il voulait de moi. Soudain, apparurent des chaines sur mes poignets, des bleus sur ma peau, les larmes sur mes joues…

Elle parlait les yeux dans le vide, des images lui revinrent, comme des flashs. Elle se rappela de la douleur des chaines trop serré… Des coups portés… Lorsqu’elle parlait, elle revivait chaque émotion, chaque douleur, chaque larme…

-Pour résister je dansais, c’était pour moi la seule façon de m’échapper… D’être libre… Un jour, il me prit entrain de sourire, entrain de danser bien sûr. Alors pour me punir, il me marqua avec une aiguille et un fil. C’était une douleur atroce. Pendant qu’il m’infligeait cette torture, il ne faisait que répéter que j’étais à lui, son objet, sa possession… Alors avant que ma blessure ne cicatrise, il y ajouta une poudre bleue et cela donna mon tatouage… C’est après cette humiliation que j’ai décidé de m’évader. Je vous ai passé les détaille mais en gros c’est cela… mon histoire…

Une larme glissa malgré elle, Sowena l’essuya en espérant qu’il ne l’avait pas vue… La jeune femme avait l’impression d’être un boulet, une femme que l’on se trainerait, un poids mort… Elle bue quelques gorgé de nectar puis regarda son compagnon de table dans les yeux et lui dit d’une voix qu’elle voulait douce.

-Merci de votre écoute, ça m’a fait du bien de parler…

Elle lui fit un sourire, discret mais c’était la seul chose qu’elle pouvait lui offrir. En remercimant de ce qu’il avait fait pour elle…

Sujet: Re: Une soirée pas comme les autres ! Mar 3 Jan 2012 - 22:07

Dáinsleif était abasourdi. Pour tous les livres qu'il lisait à ses heures perdues, il n'avait jamais connu histoire aussi triste, il avait haussé les sourcil de stupeur et d'étonnement.
Il s'installa bien plus droit sur sa chaise et pris un tout petit peu d'hydromel dans sa chope qui, décidément, ne se vidait pas.
Il se pinça les lèvres et haussa vaguement les épaules avant de prendre la parole sur un ton hésitant.

-"Hé bien, ma foi... C'est vraiment la un bien triste passé. Passé dont les cicatrices semblent vous mettre en souffrance aujourd'hui encore. J'en suis navré pour vous. Mais comprenez mon manque de réaction lorsque je vous dit que mon passé est d'une inertie ennuyeuse, je ne m'imagine pas ce qu'un spectre venu du passé peut faire comme ravages."

Il fit un sourire à la danseuse et respira un grand coup; il était vraiment surpris qu'une si petite femme puisse possédez un aussi lourd passé. Au moins n'oublierait il jamais cette soirée.
Il repensait à tout cela et se demanda à quel point une telle humiliation pouvait détruire quelqu'un... Surtout une femme. Mais il ne réfléchit pas beaucoup plus avant, de peur de sombrer dans une macabre mauvaise humeur.
Il joignit donc ses mains et posa ses coudes sur la table, prenant la pose de l'interlocuteur classique: il se pinça les lèvres à nouveau et dit:

-"Mais... Laissons au passé les choses qui lui appartiennent. Seul compte le futur n'est ce pas? Et le présent et tout à nous pour forger d'autre souvenirs."

Il sourit alors, histoire de se donner un peu plus raison. Il ne voulait pas non plus gâcher la soirée de cette demoiselle en lui faisant brasser de mauvaises pensée. Il était heureux en ce moment présent et souhaitait partager un peu de sa liesse avec cette charmante compagnie... Il n'était donc pas question de se laisser aller à des idées noires.
Il chercha un moyen de distraire l'ambiance en parcourant la taverne des yeux. Puis il vit un trio de barde au coin de la salle qui semblait se préparer à entrer en scène: surement le numéro après celui de Sowena, parfait. Cela lui donnerait l'occasion d'entendre à nouveau cette musique.
Il se dressa sur sa chaise et interpella l'un des bardes, lui lançant une belle pièce en réclamant:

-"Hey garçon, chante nous la chanson du barde comme la nuit dernière!"

Le barde sembla reconnaitre le titre et sourit au mercenaire en mettant la pièce dans sa poche. Puis les deux autres prirent leur mandolines tandis que le troisième se redressa pour chanter...
La chanson parlait d'aventuriers près à partir à l'aventure, sans peur aucune, puisque rendus immortels à travers les chants d'un barde... Cela résumait bien la vie que menait Dáinsleif; et tandis que les bardes jouaient, il s'adressa à la danseuse.

-"Mais je parle beaucoup... Dites moi plutôt, au lieu de votre passé, ce que vous comptez faire ce soir, dans un futur proche? Peut être abandonnerez vous ma compagnie pour une autre plus intéressante, voir même pour la solitude."

Il lui sourit à nouveau, souhaitant qu'elle ne ressente aucune pression; il devait faire en sorte qu'elle se détende complétement et profite de cette belle soirée... Pourquoi souhaitait il le faire? A t'on vraiment besoin d'une raison pour aider quelqu'un? Le mercenaire ne croyait pas à la bonté d'âme spontané. Peut être agissait il de façon égoïste et que de vouloir partager sa joie n'était qu'un prétexte pour échapper à sa solitude... Il n'y pensait pas. La chanson s'acheva sur son final, et Dáinsleif fut impressionné par le final dont il ne se souvenait plus. Cette note basse et particulière faisait vibrer ses entrailles.

Sujet: Re: Une soirée pas comme les autres ! Mer 4 Jan 2012 - 20:04

Sowena se sentait bien à ses côté. Il faisait tout se qu’il pouvait pour qu’elle soit heureuse. Il y a bien longtemps que son cœur n’avait battue aussi vite, aussi fort pour quelqu’un. Elle essayait de se ramener à la raison, elle essayait de se rappeler les mille et une souffrances que son bourreau lui avait fait souffrir. La jeune femme était tellement sur que l’homme était mauvais. Puis elle avait rencontré cet homme. Il avait tant été gentil avec elle. Il s’inquiétait de son bienêtre.

-"Mais je parle beaucoup... Dites moi plutôt, au lieu de votre passé, ce que vous comptez faire ce soir, dans un futur proche? Peut être abandonnerez vous ma compagnie pour une autre plus intéressante, voir même pour la solitude."

Il lui souriait, d’une manière si sincère et douce. Comme quoi il s’inquiétait vraiment pour elle. Elle lui fit un sourire, un beau sourire, un sourire sincère, gentil, reconnaissant.

-Je n’ai jamais passé une aussi bonne soirée, et j’avoue qu’en votre compagnie je me sens bien, en sécurité. Personne n’avait jamais été aussi gentil avec moi, elle sentit encore une fois le sang monté aux joues. Et pour répondre à votre question, je suis seul, se soir. Et dans un futur très proche, je n’ai rien de prévu. Et vous ? J’espère que je ne vous importune pas trop, après tout mes histoires son loin d’être très joyeuse. Dites moi comme je pourrais me faire pardonner. Je ferais n’importe quoi…

Tout en elle, lui disait de ne jamais s’en aller de cet homme qui lui avait apporté autant de bonheur que de soulagement. Elle bue quelques gorger d’hydromel. Une question lui brûlait les lèvres. Elle ne savait pas vraiment si elle pouvait la lui demander. Mais après tout elle osa.

-J’ai une question qui me brûle les lèvres. Vous n’êtes pas obliger d’y répondre. Pourquoi ? Pourquoi êtes vous aussi gentil avec moi ? Vous êtes le premier à s’intéresser à moi. Je vous ai raconté mon histoire, mais pourtant, vous êtes la. Vous me regardez avec ce sourire.

Elle coupa nette sa phrase, se rendant conte de se qu’elle venait de dire. Enfaite elle avait dit tout haut ce qu’elle pensait si fort. Son cœur continuait de battre, elle ne savait pas pourquoi, elle n’avait jamais ressentit une telle sensation. Mais que se passait-il ?

Sujet: Re: Une soirée pas comme les autres ! Sam 7 Jan 2012 - 0:41

Dáinsleif fut ravis de voir que sa réponse n'avait pas jeté un froid sur son interlocutrice; au contraire même, elle semblait apprécier cette soirée. Elle parlait avec un fond de timidité assez touchant, elle rougit même, se sentant surement un peu gênée d'en avoir tant dis sur son passé... Le mercenaire sourit lorsqu'elle lui dit qu'elle se sentait en sécurité; après tout, pouvait il en être autrement?
Il l'écouta parler en la regardant dans les yeux; qu'est ce qu'elle était adorable... Une beauté fragile et éthérée qu'on aurait crut insaisissable.
A travers son sourire et buvant une autre petite lampé d'hydromel, il lui répondit sur un ton décontracté.

-"Bien-sur que vous êtes en sécurité. Vous êtes assise à la table d'un mercenaire connu partout pour sa dextérité au combat, et votre compagnie lui est agréable."

Il l'arrêta d'un signe de la main cela dit; ayant un petit rire nerveux sur la fin de la phrase de la demoiselle... A moitié par humour et à moitié sérieusement, il lui dit sur un ton tiède:

-"Allons allons... Si vous me dérangiez, je ne vous aurez pas invité à parler d'avantage... Et il est autant déstabilisant pour moi qu'il est dangereux pour vous de dire des choses comme "je ferais tout ce que vous voudrez." Et ne m'obligez pas à vous expliquer pourquoi. hahahaha!"

Il se laissa aller sur sa chaise, prenant sa pinte d'hydromel et examinant son contenu comme si il pouvait y voir l'avenir. Un vague coup d’œil à la demoiselle l'informa qu'elle semblait encore plus timide que tout à l'heure d'être en présence du guerrier. Ce qui titilla sa curiosité. Elle s'adressa à nouveau à lui, lui faisant redresser la tête; elle semblait timide mais posait des question bien directe. Il sourit et haussa vaguement les épaules, trempant à nouveau ses lèvre dans sa boisson.

-"Je suis gentil vous trouvez? Ah... Sans doute oui. Mais si j'invitais à ma table toutes les personnes qui me plaisent de-part leurs talents d'artiste, j'aurais déjà invité le barde la-bas... Votre danse m'a plut, elle m'a détendu, mais elle m'a aussi séduite. Et même si je suis un gentleman, j’apprécie une charmante présence féminine plus que toute autre. Peut on dire que je suis gentil parce que je vous invite sans rien réclamer en retour? Peut être. Mais on pourrait aussi dire que je suis un monstre de vous admirer vous, seulement parce que je vous trouve séduisante."

Ses yeux se fermèrent à moitié; il passa une main sur son front et reposa sa chope sur la table, respirant profondément... Une demi pinte d'hydromel et déjà il avait sommeil; il passait souvent pour un gringalet à cause de ça. Mais c'est aussi sa discipline alimentaire qui lui conférait un gros avantage au combat; chacun son truc.
Il secoua brièvement la tête et fit un sourire à la demoiselle. Il espérait bien ne pas tomber de sommeil maintenant, alors que la soirée commençait à peine. Il eut une pensée idiote: si il buvait encore et qu'il s'écroulait, elle n'aurait pas la force de le trainer jusque dans la chambre qu'il avait loué.

Sujet: Re: Une soirée pas comme les autres ! Sam 7 Jan 2012 - 2:38

-"Je suis gentil vous trouvez? Ah... Sans doute oui. Mais si j'invitais à ma table toutes les personnes qui me plaisent de part leurs talents d'artiste, j'aurais déjà invité le barde là-bas... Votre danse m'a plut, elle m'a détendu, mais elle m'a aussi séduite. Et même si je suis un gentleman, j’apprécie une charmante présence féminine plus que toute autre. Peut-on dire que je suis gentil parce que je vous invite sans rien réclamer en retour? Peut être. Mais on pourrait aussi dire que je suis un monstre de vous admirer vous, seulement parce que je vous trouve séduisante."

Cette réponse la fit rougir, alors comme sa il la trouvait séduisante. A cette pensé elle baissa la tête automatiquement. Sowena laissa passer quelques secondes puis releva timidement ses yeux vers ceux du mercenaire. Cette avalanche de compliment lui avait fait extrêmement plaisir carte, mais il était vrai qu’elle n’avait vraiment pas l’habitude. Et pourtant ce ne semblait pas désagréable. La jeune femme comprenait enfin pourquoi les femmes aimaient tant cela. Il était vrai qu’elle n’avait pas vraiment comprit pourquoi les autres danseuses se vantaient autant du faites que les hommes sont tous à leurs pieds. Néanmoins, Sowena n’était pas vraiment ce genre de femme. Elle préférait la discrétion, et détestait se pavané comme un paon faisant la roux. Tout en timidité, la jeune femme s’adressa au mercenaire :

-Et moi, ne suis-je pas coupable d’accaparer un homme juste parce que je me sens bien à ses côté ? Et permettez-moi de vous dire que si vous étiez un monstre, moi je serai la vilaine sorcière. Mais après tout, ce n’est que les pensés d’une jeune femme fort naïve.

Elle avait prononcé ses mots les yeux plongés dans ceux du mercenaire. Un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme. Un petit cristallin s’échappa de ses lèvres sans même que la danseuse s’en rende conte. La jeune femme bue une gorger d’hydromel. Ayant vidé les trois quart de sa choppe et n’ayant pas vraiment l’habitude de boire, elle sentit les effets de l’alcool. Ses joues se teintèrent de rouges et sa tête lui tourna quelques instants. Reprenant une aire plus sérieuse elle laissa une phrase lui échapper, elle l’avait prononcé dans un souffle :

-Il est bien compliquer de vivre dans ce monde où la vie n’est plus qu’une lutte contre la mort.

Sowena avait peur de voir retombé l’ambiance. Mais elle ne pouvait pas s’empêcher de se répéter que cette phrase était tellement vraie. Dans le monde dans lequel elle vivait, la mort et la souffrance étaient de partout. Mais elle préférer oublier cette phrase. Oublier la tristesse de son âme juste pour une soirée, juste pour cette soirée.

-Enfaite, on m’aurait dit hier, que je passerais la soirée avec vous, je l’aurais pas cru. Il est vrai que je ne sors pas beaucoup. Quand j’y pense je suis un peu bizarre non ? Qu’elle femme aurait peur de l’homme ? Qu’elle femme aurait peur que quelqu'un voit juste un tatouage ? Il faut croire que je suis…différente. Vous croyez que c’est mal d’être différent des autres ?

Elle avait posé cette question comme si elle parlait à un vieil ami. Même son ton était empreins de timidité et de nostalgie. Il est vrai qu’elle était assez différente, cela devait être pour cela qu’elle avait si peut d’ami. Et pourtant était-ce si mal de ne pas être comme les autres ? Beaucoup de questions se bousculaient dans sa tête. Comme si elle n’avait que sa à faire. Elle était assise un beau jeune homme, ils passaient la soirée ensemble, et pourtant rien ne se passait. Une preuve de plus qu’elle était loin d’être normal. N’importe quelles filles en auraient surement profité. Mais elle non. Cela serait mentir de dire qu’elle ni avait pas un peu pensé, mais elle n’avait profité de rien ni personne. Et pourtant son cœur battait, fort, vite. Peut être était ce l’alcool, peut être était-ce la femme qui se réveillait enfin ? Enfin qu’elle importance. De toute façon qu’allait-elle faire ? Lui sauter dessus ? A cette pensé un sourire amuser se dessina sur les lèvres de la jeune femme. Enfin elle passait une agréable soirée, que demander de plus ?

Sujet: Re: Une soirée pas comme les autres ! Sam 7 Jan 2012 - 11:12

Dáinsleif hocha la tête en entendant la réponse de la danseuse; il était tout les deux entrain de profiter de la présence l'autre, comme une sorte de réconfort. Alors quel mal y avait il? Aucun assurément. Quand on mène une vie de guerrier, on pourrait avoir tendance à vouloir profiter de la vie chaque fois qu'on en a l'occasion: mais ce serait admettre la possibilité de mourir. Et le mercenaire avait ce défaut de ne pas vouloir mourir... Enfin, pas tout de suite.
Tandis que la danseuse parlait; elle et lui se regardait dans les yeux: Dáinsleif était admiratif d'une telle teinte, trouvant son regard tout à fait charmant. Mais elle, que pensait elle? Était elle intimidée par lui? Est ce qu'elle le trouvait étrange? Ou peut être était il à son gout...? Cette perspective fit sourire intérieurement le guerrier; il n'avait jamais accordé d'importance au désir et à l'amour; pensant que cela ne ferait que le ralentir et le gêner dans son travail.
Il hocha alors la tête en souriant, sur la dernière phrase de la demoiselle:

-"C'est vrais. La vie n'est qu'une lutte contre la mort... Mais c'est justement pour donner tord à cette maxime, l'espace d'une soirée, que les auberge et les artistes existent..."

Disant cela, il fit un vague geste de la main pour désigner la salle ou ils se trouvaient.
Mais que se passait il? Une chaleur inconnue rampait dans ses entrailles... C'était peut être l'alcool, ou peut être pas: car il ressentait l'envie de prendre Sowena dans ses bras. Pour pouvoir sentir son parfum et savoir si sa peau était aussi douce qu'elle en avait l'air...
Maudit soit-il, penser de telles choses n'était que faiblesse; il ne voulait pas céder à une futile tentation, et ainsi sombrer dans le même bourbier que ses "compagnons" mercenaire qui pillaient et violaient à tour de bras. Il serra brièvement les dents et pris une grande respiration avant de se lever de sa chaise; laissant le temps à sa charmante compagnie de finir sa phrase.

-"Voyons Sowena... Nous sommes tous différent. Il y en a juste certains qui sont plus doué pour le cacher que les autres."

Il lui fit un sourire tout en pensant que c'était la première fois qu'il l’appelait directement par son prénom. D'un geste de la main, il l'invita à se lever également.
Il avait besoin de prendre l'air; de marcher un peu dans la neige dans le calme de ce début de soirée. Fort heureusement, il n'y avait pas de vent ce soir, Dáinsleif détestait le vent tant et si bien qu'il refusait de combattre ses jours la.

-"Si vous souhaitez m'accompagnez, j'irais bien faire une petite promenade histoire de me décrasser les muscles. Pour me réveiller un peu. Car comme vous, je ne tien pas vraiment l'alcool."

Plus il la regardait et plus il se posait la question. Était elle tombée sous son charme? Elle semblait si rougissante, tellement timide d'un coup; se serait cruel de ne pas répondre à ces attentes... D'un autre coté, une partie du mercenaire refusait catégoriquement toute débauche, fut-ce la plus brève. Il n'avait jamais été aussi tenté; mais après tout, c'est lui qui l'avait invitée à sa table, à quoi s'attendait il? Lui, l'homme en pleine forme qui s'était toujours tenu éloigner de ce genre de choses? Il n'y pensa plus cela dit; la suite de la soirée lui importait peu, il était trop captivé par le moment présent.

Sujet: Re: Une soirée pas comme les autres ! Sam 7 Jan 2012 - 13:24

-"Voyons Sowena... Nous sommes tous différent. Il y en a juste certains qui sont plus doué pour le cacher que les autres."

Il regardait toujours Sowena dans les yeux. La jeune femme fut surprise d’entendre son prénom sortir de la bouche du jeune homme. Mais pourtant, c’était agréable, doux… Néanmoins Sowena sentit une touche de fermeté dans cette phrase. La danseuse était troublée, ne sachant pas vraiment ce qui se passait aux fins fon de son âme. Puis il adressa un sourire à la demoiselle puis l’invita d’un geste de la main à se lever. La jeune femme n’hésita pas une seconde avant de se lever.

-"Si vous souhaitez m'accompagnez, j'irais bien faire une petite promenade histoire de me décrasser les muscles. Pour me réveiller un peu. Car comme vous, je ne tien pas vraiment l'alcool."

-Avec plaisir, il serait fort dommage que vous subissiez les effets désastreux de l’alcool en ma présence. Et vous savez, il n’y aucun mal à ne pas tenir l’alcool. Après tout, il n’y rien de plus désagréable que tous ces hommes buvant sans arrêt…

Ils passèrent la porte, Sowena fut heureuse de constater qu’il ne faisait pas trop froid. Elle qui n’était vêtu que d’une robe légère. Baladant son regard sur le paysage enneigé, la fin de soirée s’annonçait plutôt bien. L’air tout de même frais fit ressortir deux petites pommettes rosées sur sa peau de porcelaine. La jeune femme souriait, parfois jetant un regard à Dáinsleif. Respirer un peu d’oxygène pur était assez agréable.

-Vous avez eut une excellente idée, respirer un peu d’air frais, comme c’est agréable.

Au début la jeune femme se sentait bien, mais à force de marcher, la fraicheur de la soirée commença à se faire ressentir. Un frisson monta le long de sa colonne. Elle se refusait à mettre à terme cette ballade sous prétexte qu’elle avait un peu froid. Après tout c’était entièrement de sa faute si elle n’avait pas emporté sa cape… Elle espérait que le mercenaire ne ce rendrait conte de rien. Elle avait déjà bien assez dévoilé ses faiblesses. Pour quelle femme allait elle passer, faible, fragile, naïve. Il était vrai qu’elle ne savait absolument pas se défendre. Lui mettre une épée dans la main, elle arriverait à se blesser toute seul. A cette idée la jeune femme émit un petit rire.

-Franchement, vous m’imaginez avec une épée entre les mains ? Je serais capable de me blesser moi-même…

Cette fois, elle rit franchement, mais pas de manière grossière, avec délicatesse. Sowena s’amusait énormément. Et puis la compagnie du charmant jeune homme était loin d’être désagréable. Elle fit alors un merveilleux sourire à son compagnon, un sourire qui voulait dire merci. Un merci venant du plus profond du cœur de la danseuse…

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