Sujet: Isidoro Wyald [ Elfe mage de l'ombre ] [Elan] Jeu 16 Fév 2012 - 19:42
Nom/Prénom : Wyald Isidoro Âge : Lors de son dernier anniversaire il y avait 318 bougies sur le gâteau… il a donc 318 ans ! Sexe : Masculin Race : Elfe Sylvain
Particularité : Bien que les elfes jouissent d’une éternelle jeunesse, certaines actions du passé laissent quand même des traces… Isidoro en a malheureusement plusieurs : son œil gauche n’a plus de pupille au centre de l’iris, et il a une cicatrice (ressemblant plus à la trace d’une brulure que d’une coupure) allant du haut de son crane jusqu’au milieu de sa joue gauche. Mais sa plus grande particularité, est son ombre qui ne suit pas toujours les mouvements de son corps. Bien qu’elle reste toujours attaché à lui au niveau des pieds, elle bouge comme bon lui semble et ne suit pas l’alignement « source lumineuse – corps » comme l’imposent les lois de la physique. Elle peut aussi changer de forme sans augmenter pour autant la surface qu’elle couvre (en fait l’ombre s’amuse des fois à reprendre la silhouette d’autres personnes pour caricaturer), comme pour faire apparaître une auréole au dessus de sa tête par exemple. Cette ombre mouvante est la manière qu’utilise son subconscient pour s’exprimer ! Elle n’est pas matérielle, reste sur le sol ou sur le mur, et ne peut agir sur rien du tout. Dès qu’Isidoro utilise la magie l’ombre redevient totalement normale et suit ses mouvements.
Alignement : Neutre strict : Personnage n’ayant pas d’opinion lors qu’il s’agit de trancher entre le bien, le mal, le chaos, la loi ou s’en fiche éperdument.
Métier : Mage spécialisé dans le contrôle des Ombres et voleur Classe d'arme : Magie / Corps à corps (Isidoro sait manier l’épée, mais de manière basique, c’est juste pour mieux exploiter le pouvoir « Condensation d’ombres » ).
Équipement : Isidoro n’a que ses habits, ses pouvoirs d’ombre lui permettent d’avoir ce dont il a besoin pour l’instant. Ils portent de longues bottes en cuire qui montent presque jusqu’à ses genoux, un pantalon gris en tissu épais (vive l’hiver) plutôt étroit, il n’aime pas les vêtements qui prennent de la place pour rien. Il porte aussi une chemise qui était blanche mais commence déjà à se salir. Le seul vêtement, avec les bottes en cuire, qui lui donne un minimum de classe est une sombre veste en velours. Aucun de ses vêtements n’ont été trouvés lors d’un vol, il suffirait qu’il vole et porte une veste faite sur mesure par exemple, pour que le propriété se doute de quelque chose s’il le croise. Il les a tous achetés avec l’argent gagné durant ses vols. Il voyage avec un petit sac contenant le minimum vital, un peu d’eau et quelques provisions, ainsi que deux ou trois carnets dans lesquels il lui arrive de prendre des notes.
Description physique : Isidoro n’a pas une silhouette qui sort de l’ordinaire, comme tous les elfes il est grand, mince, et peu musclé. Mais ce qui peut tout de suite le démarquer, ce sont ses cheveux coupés courts ! Contrairement à la majorité de son peuple il n’a pas une longue chevelure, brossée, rayonnante au soleil et très gênante dès qu’il y a du vent ! Non ! Depuis son séjour en prison Isidoro préfère garder ses cheveux courts, qu’ils ne coiffent jamais d’ailleurs. Généralement il préfère mettre ses cheveux noirs en arrière pour qu’ils ne le gênent pas, et n’y touche pas avant qu’ils le gênent une nouvelle fois. Ses yeux verts mais surtout son regard froid et perçant, lui donne un air plutôt intimidant, d’autant plus qu’il sourit peu, il a toujours l’air sérieux (certains pourraient même dire «l’air coincé » … ) comme s’il était toujours en train de planifier quelque chose dans la tête. En fait le mage est tout simplement un fainéant des zygomatiques, mais il n’a rien contre l’humour. Bien qu’il ne porte aucune importance à l’image que les autres peuvent avoir de lui, donc qu’il ne cherche aucunement à paraître charmant et séduisant, il fait très attention à son hygiène ! Le fait d’être sale lui rappelle la prison… Dans sa manière d’agir on peut le prendre pour un éternel stressé, il est toujours en train de remuer ses doigts, il marche rapidement et son air sérieux renforce cette impression de stress. Pour finir, il a un signe distinctif facilement visible : son œil gauche n’a plus de pupille au centre de l’iris, et il a une cicatrice (ressemblant plus à la trace d’une brulure que d’une coupure) allant du haut de son crane jusqu’au milieu de sa joue gauche.
Description mentale : Si d’un point de vue extérieur on peut penser qu’Isidoro est un coincé stressé passant tout son temps à réfléchir, il n’en est rien à l’intérieur. La mage adore rigoler, il a tout simplement du mal à l’exprimer. C’est quelqu’un de très taquin et qui aime un peu provoquer les personnes avec humour. Après presque un siècle à moisir en cellule il est normal que l’elfe cherche à nouer le contact que plutôt rester dans son coin. Lorsqu’il s’implique dans une tâche Isidoro est concentré et ne se déstabilise pas facilement, sinon il ne se serait jamais mis à cambrioler des maisons, la maîtrise de soi est un élément clé pour pratiquer ce métier, et cela est d’encore plus vrai lorsqu’on est un mage ! Le contrôle de la magie lors d’un sort pour éviter le retour de flamme lui a forgé une excellente capacité à se concentrer. Mais passons aux défauts maintenant, c’est un elfe impatient ! Même s’il se pose des questions avant d’agir (un minimum pour savoir s’il va foncer dans un mur ou non), dès qu’il pensera son coup sûr il l’effectuera sans plus attendre. Il ne va pas espérer qu’une situation plus favorable se présente, non, il prendra le risque. Il est aussi curieux, mais trop curieux, il veut toujours savoir plus de choses, ce qui peut le pousser à aller plus loin que ses droits ! Comme fouiller dans la vie privée d’une personne pendant un cambriolage, ou écouter d’une oreille des conversations qui ne le regardent pas. Et le pire dans tout ça, c’est qu’il a plutôt une bonne mémoire, donc en plus d’être curieux il retient, ce qui amplifie encore plus sa soif de connaissance. Quant aux relations avec les autres, Isidoro n’est pas quelqu’un qui s’ouvre au premier venu et ne raconte pas tout de suite sa vie. Son impatience a ses limites ! Pour faire connaissance avec quelqu’un il aime prendre son temps, pour s’assurer que cette personne soit digne de confiance. Et aussi bien en amitié quand inimitié il est très fidèle ! Si vous êtes son ami, il vous aidera dans la mesure du possible, mais si vous êtes son ennemi il ne vous lâchera pas ! C’est un elfe particulièrement rancunier qui se souviendra de vous tant qu’il n’aura pas obtenu vengeance !
Histoire : On ne devient pas Mage des Ombres, on ne le choisit pas, on est né comme ça. A partir de la première seconde de notre vie, dès que le moindre bout de notre chair sort de notre mère, nous avons une ombre. Une chose bien mystérieuse, aussi bien capable de mesurer quelques centimètres qu’une dizaine de mètres, et nous suivant durant toute notre vie ! Toujours là ! Pour nous ! Durant les pires moments, comme les meilleures, elle est là, rien que pour nous ! L’ombre est la meilleure amie de toute être vivant !
Isidoro et son ombre sont nés à Adamir où ils commencèrent leur longue vie. L’elfe n’eut pas une enfance vraiment heureuse. Ses parents étaient tous les deux des prêtres de Kÿria extrêmement dévoués ! Tout passait après leur déesse chéri, même leur fils. Il est normal, que les elfes expliquent aux générations futures à quel point Kÿria est importante pour les elfes et qu’il faut la traiter avec le plus grand respect, mais ses parents en abusaient et l’évoquaient partout. Rien ne pouvait être fait sans que ça ait un lien avec la Déesse. Tout était ralenti par ces processions, ces pratiques, et cela influença énormément le caractère du jeune Isidoro. Il n’aima pas ses parents, et à travers ça il trouva sa race incroyablement ennuyeuse. Étant immortel, ils pouvaient bien prendre le temps, s’arrêter sur chaque détail pour bien prévoir chaque action de sa vie, mais Isidoro était plutôt impatient, toujours hâte d’aller plus loin, de faire plus de choses ! Selon lui, leur immortalité n’était pas une excuse pour prendre le temps, car un accident peut arriver n’importe quand ! Et finit l’immortalité ! Cela le rendait rapide pour un elfe… mais il restait toujours très lent pour un humain.
Son enfance suivit tranquillement son cours, toujours tournée vers la Déesse Kÿria. Le temps passait en transformant chaque jour le jeune Isidoro en un enfant plus mature et plus apte à comprendre son environnement. Mais il fut quelque peu perturbé par… son ombre. Oui en effet, son ombre, sa grande amie qui jusqu’à la était restée endormie ! La nuit, des fois, il n’arrivait pas à s’endormir, et s’étonnait de voir bouger de drôles d’ombres en bas de son lit Un monstre était caché dessous ? Grand mystère ! Le jeune elfe passait sa chambre au peigne fin, mais toujours rien, aucune trace de monstre ! Et ceci n’empêcha pas les ombres de revenir ! Elles ressemblaient à des espèces de tentacule, venaient une dizaine de secondes, disparaissaient, puis revenaient ! Et cela de manière très irrégulière ! Il pouvait ne pas la voir d’une longue année, puis la revoir chaque soir durant un mois. Ce mystère dura jusqu’au jour où il se décida d’en parler à son professeur (auquel il faisait bien plus confiance qu’à ses parents), et ce fut la révélation de sa vie ! Apparemment Isidoro avait des affinités avec l’une des facettes de la magie profane : le contrôle des ombres ! Lui, le fils de deux adeptes de la magie divine, était destiné à la magie profane, cela ne fit qu’agrandir le gouffre qui le séparait de ses parents ! Les mystérieux tentacules d’ombre qui venaient la nuit, n’étaient qu’une faible déformation de la sienne, due à son potentiel magique, et amplifiée par son esprit de jeune et naïf garçon !
Au moment venu, il partit à l’Académie de Magie d’Alëandir. Ce fut les 147 années les plus heureuses de sa vie ! Plus il apprenait, mieux il contrôlait ses pouvoirs et plus il se sentait puissant, ce qui était très agréable à se dire. De plus, en devenant un mage, il se disait qu’il était quelqu’un de spécial, qui avait un don pour quelque chose ! Puis surtout, à l’Académie on n’en savait jamais assez ! Il y avait toujours un sujet à approfondir, des livres à lire, Isidoro qui était plutôt curieux ne se lassa jamais des vieux bouquins de magies à sa disposition. Chaque pouvoir pouvait être amélioré d’une manière ou d’une autre ! Dès que l’on pensait avoir compris une partie du fonctionnement de la magie, on remarquait qu’elle n’en devenait que plus complexe, et au final on la comprenait moins bien ! Aucune vie, même elfique, ne serait jamais assez longue pour lire tous les documents, livres, parchemins,… de l’académie !
Mais même les meilleures choses ont une fin ! Quand il sut suffisamment contrôler ses pouvoirs pour être appelé « Arcaniste » il quitta l’académie. Bien qu’il y recevait une précieuse éducation, la vie avait d’autres surprises ! Et il était extrêmement curieux de visiter les environs ! Par exemple les humains l’avaient toujours intrigué. Ses camarades elfes les trouvaient faibles vu leur courte longévité et leur stupide précipitation à se lancer dans les différentes épreuves de la vie, mais Isidoro voyait ça très différemment ! Il se demandait au contraire comment un peuple si faible, justement, pouvait faire tant de chose et avoir une influence aussi grande sur Miradelphia ! Alors que les elfes n’étaient qu’un peuple décadent, incapable de rénover et reproduire leur trésor du passé, les humains, eux, se développaient ! Tant de faits qui le rendaient curieux de rencontrer ce peuple ! Hélas, ça ne se passa pas du tout comme il l’avait imaginé.
Le Mage fraichement formé commença son périple, en allant de village en village, pour ensuite visiter les grandes cités de la Péninsule ! Il découvrit les différentes facettes de cet étrange peuple, des fois navrant par son manque de connaissance et d’autre fois étonné par la finesse d’esprit dont il pouvait faire preuve ! Cette race qui allait changer sa vie ! Un beau jour, Isidoro visitait l’une des plus grandes villes des humains, cherchant les différents lieux qui en forgeaient la réputation, mais il fut interrompu par plusieurs gardes qui voulaient l’arrêter. Aucune preuve, juste une affirmation, les gardes l’accusaient de vol. Le mage avait beau demander des précisions et essayer de convaincre les autorités qu’il ne pouvait pas être la personne recherchée, les gardes ne changeaient pas d’avis… Et vue le nombre de soldats qui étaient venus le chercher, ce ne devait pas être l’histoire d’un petit vol. Isidoro n’avait pas confiance en la justice des hommes, s’il se laissait arrêter il serait surement enfermer à vie, oublié dans une sombre et humide cellule en attendant de se faire ronger les membres par des rats… fantastique projet en vue. L’elfe s’accrocha à un dernier espoir de liberté en décidant de fuir ! Il prit ses jambes à son cou et courut vers le premier mur qu’il vit ! Réaction idiote pour quelqu’un censé partir le plus rapidement possible, sauf quand vous êtes un mage de l’ombre ! Durant sa courte course Isidoro puisa dans les ombres qui l’entouraient pour les condenser et créer une corde de quelques mètres. Sans plus attendre il l’utilisa pour escalader le mur, et l’un des gardes eut la stupide idée de l’utiliser aussi. Une fois arrivée en haut du mur l’elfe fit disparaître sa corde… le garde qui s’y était accroché tomba donc sur ses compagnons, voilà de quoi les ralentir un petit moment !
Mais c’étaient loin d’être fini ! La course poursuite dura plusieurs minutes, où Isidoro dû se mêler à la foule, percuta plusieurs personnes dont une qui lui fit la morale sur le fait qu’elle était déjà promise à un homme et qu’un elfe n’avait pas le droit de lui sauter comme ça dans la rue… En la bousculant il avait eu les mains un peu trop baladeuses malheureusement. A chaque croisement il prenait une autre direction, éviter les chariots, les vendeurs, les couples en train de roucouler au milieu de la rue et cela se finit d’une manière totalement idiote. Le mage passa devant une taverne où il devait y avoir un concours pour déterminer celui qui tiendrait le mieux à l’alcool. Un gagnant mais surtout plein de perdant qui venait vomir dans la rue s’ils ne s’étaient pas évanouis au comptoir. L’un des perdants vomit juste devant Isidoro qui voulut tout de suite s’arrêter pour éviter une glissade imminente. Trop tard, en voulant ralentir brusquement il commença à perdre l’équilibre, puis arriver sur la flaque de vomi où il glissa. Il se rattrapa douloureusement sur le bras gauche, et une violente douleur remonta jusqu’à son épaule. Le fugitif voulut tout de suite se relever en ignorant sa douleur, mais ce fut une grossière erreur, il prit appui sur ses deux bras, dont la douleur du gauche le replaqua aussitôt au sol. Il était fait, les gardes le rattrapèrent et avant d’avoir pu continuer sa course, trois épées étaient pointées vers son cou.
Les journées devinrent répétitives, trop répétitives ! Comme toutes les personnes accusées de vol, Isidoro eut l’honneur d’attendre son procès en prison, sauf qu’il n’y eut jamais de procès. L’elfe fut enfermé pour des faits qui lui étaient inconnus, et fut oublié. Ah… être oublié en prison, de nombreux prisonniers avaient déjà expérimenté ça, mais cela prenait une tournure très différente lorsqu’on était immortel. D’ailleurs il ne resta pas totalement sans réponse, après douze ans de détention il eut un voisin de cellule assez spécial, répondant au nom de « Viyers »… Un mage humain d’assez haut niveau, et qui ne servait que ses propres intérêts. Après quelques semaines ils sympathisèrent bien et l’humain se livrait de plus en plus sur ça vie. Ce voisin anima la vie d’Isidoro, jusqu’à ce qu’il lui raconte une petite histoire. Ce n’était pas la première fois qu’il venait en prison. Ses occupations étaient loin d’être légales et il lui arrivait de se faire repérer. Soit il faisait en sorte ce que ce soit quelqu’un d’autre qui prenne la sentence à sa place, soit un de ses amis qui travaillait dans la justice le faisait sortir au bout d’un mois. L’élément le plus passionnant, remonta à 12 ans en arrière, comme quoi il aurait fait coffrer un elfe à sa place, après avoir volé des livres de grandes valeurs… L’elfe fit tout de suite de lien avec son passé, il questionna son ami humain qui donna sans le savoir des preuves confirmant l’hypothèse d’Isidoro. Ainsi en l’espace d’une petite journée il devint son pire ennemi. Et comme prévu l’humain fut libéré un peu plus tard grâce à son ami dans la justice.
Le triste séjour en prison suivit son cours. Isidoro réfléchit plusieurs fois à essayer de casser la serrure grâce à ses pouvoirs, mais cela serait inutile. Il y avait tellement de garde dehors, qu’une fois sortie de sa cellule il ne survivrait pas jusqu’à la sortie de la prison. Il pouvait refaire la clé de la serrure avec des ombres, ou concevoir une longue épée d’ombre pour menacer le geôlier de le faire sortir, mais rien de cela ne pourrait marcher, il se ferait forcément repérer à un moment. De plus, il y avait aussi tous les autres prisonniers, qui feraient un boucan d’enfer ! Entre ceux qui lui crieraient bravo, et les autres qui lui hurleraient de venir les aider… Les gardes seraient avertis dans la seconde. Mais au bout d’un moment l’elfe était tellement désespéré qu’il commença à planifier son départ, sauf que le geôlier connaissait bien son métier et il changea la serrure qui fermait la cellule par un système de fermeture bien plus rudimentaire, que le mage ne pourrait fracturer : un simple anneau de fer, qui joignit la porte la grille, et fermé à l’aide de quelques coups de marteau (qui déformèrent l’anneau jusqu’à ce qu’il soit fermé). C’était un geôlier assez étrange, il prenait un immense plaisir à voir ses prisonniers souffrir en prison et adorait ce sentiment de supériorité, donc placer cet anneau ne le rendit que plus heureux.
Ceci ne découragea pas l’elfe pour autant. Il essaya de multiples sorts, mais sans succès. Il lui suffisait pourtant de casser cette grille ! Au début il utilisa une excroissance d’ombre pour essayer de faire sortir la grille de ses gonds, ou essayer d’écarter des barreaux, mais tout se solda par un échec, il n’était pas assez puissant. D’ailleurs en parlant de puissance, il essaya d’améliorer ses sorts jusqu’à devenir imprudent, et eut un retour de flamme ! Comme il n’avait pas demandé la lune non plus, les conséquences ne furent pas catastrophiques, juste un petit souvenir : une cicatrice à l’œil gauche, ainsi que la disparition de la pupille de ce même œil. Mais les conséquences physiques n’étaient rien face à celle de son mental, suite à cet événement Isidoro devint de plus en plus dépendant à la magie. Il avait besoin de la ressentir, et de l’utiliser. Les jours continuèrent de passer et l’elfe canalisa cette dépendance dans son ombre. Oui, dans son ombre, il ne pouvait s’empêcher de la faire bouger, constamment, comme si elle était un détenu partageant sa cellule. Cette dépendance donna vie à son ombre en fait. Il prit tellement l’habitude de la faire bouger, qu’elle devint une partie de lui, de sa personnalité ! Il n’avait plus vraiment besoin de réfléchir pour qu’elle s’anime, c’était maintenant l’expression de son subconscient. Pour savoir si Isidoro étaient heureux ou énervé il suffisait de regarder son ombre pour le savoir.
Les échecs se poursuivirent, mais l’arcaniste en tira une leçon, ce n’était peut-être pas des sorts plus puissants qu’il lui fallait, mais au contraire des sorts moins puissants. Il se remémora ses cours à l’académie de magie, il existait peut-être un sort basique, tout bête, dans la maîtrise des ombres qui lui permettrait de s’en sortir ! Et il en trouva un, le sort « mimétisme » qui revenait à se cacher dans l’ombre. La connaissance de ce sort pourrait tourner la situation à son avantage, mais d’abord il devait l’apprendre, ou plutôt le réinventer ! Ce n’était pas en prison qu’il trouverait un livre lui apprenant ce sort ! Une fois le mimétisme maîtrisé, il n’aurait qu’à se cacher dans sa cellule, pour que le geôlier pense qu’il s’était évadé. Mais voyant les grilles de la cellule intacte, il supposerait qu’Isidoro se serait évadé par une sortie crée dans la cellule, ce qui obligerait le geôlier à rentrer dedans pour la trouver ! Rongé par la colère, il irait tout de suite jeter un œil avant même d’aller chercher des gardes, son égo et la possibilité qu’un prisonnier ait pu échapper à sa vigilance était trop humiliante pour en parler maintenant. A ce moment là, l’elfe n’aurait qu’à attaquer le geôlier par derrière en lui enfonçant une dague d’ombre dans le dos, tout en lui bouchant la bouche avec sa main libre. Ainsi Isidoro tuerait la seule personne pouvant donner sa description aux autorités après son évasion. Ensuite il n’aurait qu’à se cacher dans l’ombre la plus proche en attendant la nuit ! Et une fois toute la prison plongée dans l’obscurité, il pourrait aller vers la sortie en limitant le plus possible ses chances de se faire repérer.
L’arcaniste appliqua son plan et sut s’en sortir finalement ! Ce fut la fin de quatre-vingt-dix-huit ans de prison ! Et son premier désir fut assez simple : se laver ! Au revoir toute cette crasse accumulée, cette forte odeur de sueur, et surtout les cheveux longs ! De plus, vu son état, on pouvait facilement supposer où est ce qu’il était ces derniers temps ! Il reprit petit à petit l’habitude de vivre normalement, et d’être libre ! Pouvoir aller où l’on désire, quand on veut, vivre de nouvelles expériences, pouvoir manger de la bonne nourriture, tant de sensations qu’il avait oubliées ! Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce long passage en prison ne le dégouta pas de l’injustice et des vols ! Son séjour eut même l’effet inverse! Le cambriolage devint son nouveau passe-temps et par la même occasion, son gagne-pain. Échapper à la justice, faire des choses illégales sans être attrapé, c’était sa vengeance envers ces autorités qui l’avait enfermé sans raison ! De plus ses pouvoirs de mages de l’ombre lui étaient très utiles. La nuit, il avait à portée de main… pardon, à portée d’ombre tous les outils nécessaires pour cambrioler ! Corde, échelle, de quoi crocheter les serrures, couteaux,… Il avait aussi songé à se venger du mage responsable de son séjour, mais il sut après quelques recherches qu’une maladie l’avait tué à petit feu. Isidoro eut la joie d’apprendre qu’il avait eu une mort longue et douloureuse ! Et maintenant il n’avait plus qu’une chose à faire de sa vie : cambrioler !
Elandril
Elfe
Nombre de messages : 2860 Âge : 32 Date d'inscription : 08/07/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 124 ans. Taille : Niveau Magique : Apprenti.
Sujet: Re: Isidoro Wyald [ Elfe mage de l'ombre ] [Elan] Mer 22 Fév 2012 - 9:59
Salut à toi !
Toutes mes excuses pour l'attente, c'est moi qui vais m'occuper de ta fiche. Donc dans l'ensemble, ta fiche est plutôt bonne mais il y a certains points qui "bloquent" :
Tu demandes une particularité qui fera de toi l'une des personnes les plus aisées à reconnaître à travers tout Miradelphia. Au mieux, tu seras regardé comme un phénomène de foire, au pire comme un sorcier maléfique. Et les gardes n'auront guère de mal à faire suivre ton signalement de ville en ville après un vol. Tu ferais donc bien de réfléchir sérieusement à ta demande et à ses conséquences. ^^
Dans ton histoire, tu dis que Isodoro se sent à l'écart par rapport à ses parents et qu'il développe une affinité pour la magie de l'ombre. Hors, la magie de l'ombre est très mal vue en Anaëh et ne peut pas "subvenir" comme ça. Cette magie est associée aux drows et les membres des autres races qui la manipulent doivent rester très discrets sous peine de devenir des parias. Un elfe mage des ombres ne sera pas formé mais rejeté (voir tué) par les siens. Tu devras trouver une autre explication pour ta formation magique et le développement de cette capacité...
"Quand il sut suffisamment contrôler ses pouvoirs pour être appelé « Arcaniste »" > Normalement, c'est Fjama qui décide de ton niveau magique en fonction de ta fiche... Il n'est pas vraiment présent dans le jeu mais bon. C'est juste du détail hein, je me renseignerai pour savoir si tu as le niveau Arcaniste. :)
L'apparition de ta cicatrice est limite. Je trouve assez étrange qu'un sort puisse créer une blessure à l'oeil et une estafilade le long du visage...
Préviens moi quand ces premières modification auront été faites. C'est tout ... pour le moment. :dehors:
Elandril
Elfe
Nombre de messages : 2860 Âge : 32 Date d'inscription : 08/07/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 124 ans. Taille : Niveau Magique : Apprenti.
Sujet: Re: Isidoro Wyald [ Elfe mage de l'ombre ] [Elan] Ven 2 Mar 2012 - 13:18
Des nouvelles ? Où en sont les corrections ?
Isidoro Wyald
En attente de validation..
Nombre de messages : 4 Âge : 31 Date d'inscription : 04/01/2012
Sujet: Re: Isidoro Wyald [ Elfe mage de l'ombre ] [Elan] Ven 2 Mar 2012 - 13:38
Oui toujours là !!! Désolé pour l'attente ! >< Euh ben en fait je réfléchis à mon perso. Après tes remarques j'ai eu une autre idée... et je doute, j'y réfléchis. Mais dans la semaine, je devrais la finir !
Elandril
Elfe
Nombre de messages : 2860 Âge : 32 Date d'inscription : 08/07/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 124 ans. Taille : Niveau Magique : Apprenti.
Sujet: Re: Isidoro Wyald [ Elfe mage de l'ombre ] [Elan] Sam 17 Mar 2012 - 18:24
Envoie moi un MP lorsque tu auras effectué les modifications, qu'on puisse continuer ta validation assez vite ! :)
Elandril
Elfe
Nombre de messages : 2860 Âge : 32 Date d'inscription : 08/07/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 124 ans. Taille : Niveau Magique : Apprenti.
Sujet: Re: Isidoro Wyald [ Elfe mage de l'ombre ] [Elan] Mar 27 Mar 2012 - 15:51
Pas de nouvelles depuis un moment, je déplace dans la partie "Fiches en Construction".