Violette [Montreuse d'ours] [Élan]

Nom/Prénom : Brehalt, Violette.
Âge : 16 ans
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Particularité : Ne sait ni lire ni écrire. Possède un animal de compagnie plutôt impressionnant puisqu’il s’agit d’un ours nommé Pier.

Alignement : Neutre
Métier : Montreuse d’ours
Classe d'arme : Défensive

Équipement :
Violette n’ayant jamais réellement appris à se battre, si ce n’était à se défendre contre d’éventuelles agressions, la jeune fille ne possède donc que quelques dagues courtes qu’elle conserve en permanence sur elle. Menant un train de vie assez nomade voire baroudeur, la gamine possède de simples vêtements, par-dessus lesquels elle pare généralement des gants et une sorte de plastron de cuir très léger lors de ses tours avec Pier. Elle transporte ses vivres principaux et ses babioles – notamment des accessoires et des ustensiles nécessaires pour soigner l’ours et s’en occuper - dans une besace bon marché.

Description physique :
Encore sous les traits de l’adolescence, tout juste éraflés par la vie, le visage et le corps de Violette respirent d’une jeunesse aussi rafraîchissante que pleine de vivacité. D’une taille moyenne pour une fille de son âge – un petit mètre soixante – et d’un poids laissant suggérer une minceur banale, ses formes féminines se dessinent avec une discrète élégance. Son teint clair lors des hivers féroces se matifie bien vite sous les rayons brûlants du soleil, étant habituée à vivre et crapahuter à l’air libre lors de ses longues journées d’entraînement avec Pier. De charmantes petites pommettes hautes se dressent sur ses joues rosies, piquetant ses larges sourires d’une innocence malicieuse. Son nez légèrement retroussé dresse son faciès légèrement anguleux, implanté sur un cou fragile, en un harmonieux ensemble juvénile, où l’on y retrouve deux grands yeux expressifs d’un bleu irisé de gris. Une chevelure brune, souvent emmêlée par le vent et les chahuts, encadre le tout et achève sa course jusqu’à sa poitrine.

Description mentale :
Le tempérament de Violette, impulsif et sanguin, est digne des jeunes filles les plus impétueuses de sa trempe. Versatile et passionnée, elle s’investit souvent corps et âme, n’ayant pas de réelle conception nuancée des choses. A sa vision tranchée et à ses opinions de petit bout de femme franc et affirmé, s’ajoutent une irrésistible aptitude à mener son monde par le bout du nez. En effet, plus douée pour conter mille et une épopées à un public sous le charme et pour se donner en spectacle – jamais sans son fidèle animal ! – que pour les cérémonies solennelles et les courbettes religieuses, la jeune demoiselle se croit au dessus des aigreurs du réel et vit comme elle l’entend, jouant d’une naïveté surjouée et infantile pour mieux piéger le quidam. Elle rit comme elle parle et sourit avec aisance à autrui ; en tant que saltimbanque, avoir le contact facile est primordial, d’autant plus que Violette sait cultiver l’attraction ou la tendresse naturelle qu’éprouvent les passants et les badauds envers elle. Colérique, sa patience et sa persévérance ne se montrent que lorsqu’elle se trouve en seule présence de son seul et véritable compagnon de voyage à quatre pattes, auquel elle prodigue une surprenante douceur. Leur lien est à la hauteur de ce que tout brillant montreur d’ours se doit de maintenir, et il n’y a pas besoin d’artifices ou de mensonges pour se rendre compte que Violette est réellement attachée à Pier.

Histoire :
C’est dans la capitale même d’Oesgard que Violette a vu le jour, il y a maintenant seize ans. La famille Brehalt vivait depuis des générations dans cette ville, ou plutôt aux abords, dans un grand hameau où l’on pouvait atteindre rapidement les premiers sentiers de montagne. Un cadre important pour cette lignée de roturiers, qui depuis des générations, de père en fils, vivait et connaissait une petite renommée de par leurs talents et leurs spectacles en tant que montreurs d’ours.

Troisième fruit de l’union d’un de ces saltimbanques et d’une simple paysanne, Violette est la cadette et la seule fille parmi les quatre enfants Brehalt. C’est donc tout naturellement vers elle que sa mère s’est tournée pour, très jeune, lui apprendre les mœurs et les aptitudes nécessaires à sa condition. Ne pouvant prétendre à un avenir plus réjouissant que celui de sa propre génitrice, Violette dut donc, à peine campée sur ses deux jambes, se résoudre à nettoyer la maisonnée, à raviver le foyer, à cuisiner, et à coudre. Devenir une future mère et une épouse convenable étaient ses seules options, aussi jalousait-elle secrètement la chance de ses trois autres frères, qui étaient à ses yeux mille fois plus libres qu’elle. En réalité, ses aînés n’avaient pas bien plus de choix qu’elle ; mal considérés s’ils s’isolaient de la vocation toute trouvée qui les guettait, ils n’avaient d’autre choix que de devenir des montreurs d’ours.

Les années défilèrent, et déjà Paul, le plus âgé des enfants, atteignait la majorité nécessaire pour quitter la maison et s’en aller perpétuer les traditions paternelles sur les sentiers de la région nordique. Quelques mois plus tard naquit le dernier enfant de la famille dans une liesse certaine, un troisième petit garçon nommé Théo qui permit à Violette de découvrir les joies de s’occuper d’un nourrisson.

Les perspectives peu réjouissantes d’un quotidien aussi morne n’avaient cependant pas tué l’espoir secret qui s’était peu à peu développé dans son esprit alors qu’elle ne cessait de grandir et de réaliser que ce dont elle rêvait le plus se fermait à elle parce qu’elle n’était qu’une fille. En effet, alors que son père enseignait depuis quelques temps à Jehan les bases des tours qu’il devrait enseigner à l’ours qu’on irait lui recueillir dès que les beaux jours reviendraient, Violette songea qu’elle-même, approchant l’âge de son frère, n’avait encore jamais pu participer ou approcher un seul ours. Malgré tout déterminée à obtenir ce qui lui semblait un acquis logique, la fillette s’acharna tant bien que mal à faire rentrer l’idée dans le crâne parental. Après moult refus, punitions et pleurs, le père finit par concéder, un soir ombrageux d’été avec une pointe de sarcasme que « ca ne lui coûterait rien d’autre qu’un bras » si elle n’était pas d’élever et de faire danser un ours sur ses deux pattes arrières.

La persuasion et la lassitude eurent donc raison du montreur, qui décida, accompagné de Jehan, Violette et d’un de ses propres frères, de partir en chasse d’oursons à léguer à ses deux enfants. Le temps fut rude malgré la saison – l’altitude ne leur épargnerait aucune peine -, à l’image de la longue marche escarpée qui les guidait sinueusement vers les montagnes et leurs refends cachés pour dénicher les lieux de vie de leurs proies. Habitués, mais jamais trop confiants, les deux hommes veillaient autant que possible à ce qu’ils soient les premiers à surprendre l’ours et non l’inverse.

C’est ainsi qu’après une kyrielle d’égratignures, des heures de recherche et une patience sévèrement mise à mal, le petit groupe tomba enfin nez à nez avec ce qui était trait pour trait deux bébés sévèrement protégés par une mère des plus coriaces. La tuer ne fut pas une partie de plaisir, néanmoins il le fallait bien, et au moins eurent-ils de la nourriture pour les quelques repas qui suivirent leur capture fructueuse.

A huit ans, Violette eut donc le bonheur de prendre sous son aile l’ourson qui deviendrait sien. Si elle fut rapidement attendrie par la maladresse touchante et la joliesse de l’animal, son père lui rappela rapidement qu’une fois à taille adulte, il ne s’agirait plus de le voir comme une petite poupée mais comme un potentiel danger constant. Il fallait rapidement faire comprendre à l’ours qui était son maître et se faire respecter pour ne pas avoir à craindre de retour. Par ailleurs, le protégé de Violette était le plus faible des deux qu’ils avaient récupérés de cette portée ; le père avait compté sur ce point pour espérer une mort de l’animal à leur retour. Etrangement, le petit avait survécu, et la fillette se chargeait alors de le bichonner plus que de raison, sous l’œil d’un père méfiant.

L’attachement qui lia l’enfant à son ourson se développa avec une rapidité plutôt surprenante. Alors que sa mère se demandait quelle folie les avait pris d’accepter, Violette progressait assez bien dans la compréhension du comportement de Pier – ainsi avait-elle baptisé l’ours -, voire plus facilement que son frère Jehan, qui se montrait plus lent et moins patient. C’était d’autant plus le changement radical d’attitude et l’attention rigoureuse que portait Violette à Pier qui étonnaient son père. Jamais sa fille n’avait été aussi concentrée et appliquée.

Ses premiers entraînements, cependant, ramenèrent la jeune fille à une réalité plus crue : l’ours grandissait et elle devait de plus en plus prendre garde. Lorsque les premiers coups de griffe involontaires firent mouche sur la future montreuse, elle n’hésita plus longtemps à porter les atours de protection nécessaires, et se montra alors plus stricte et plus sévère avec Pier, qui, avec le temps et l’expérience, se dévoilait de plus en plus habile et docile.

Ces progrès et ce changement de vie pour la fillette n’étaient cependant jamais assez suffisants. Il restait un écart insupportable à ces yeux. Elle ne pouvait pas faire de petits spectacles comme Jehan dans la capitale, emmurée dans le petit village où ils vivaient, et à vrai dire, elle soupçonnait que jamais son père n’accepterait de la voir partir pour vivre comme Paul. Persuadés que ce n’était qu’un caprice qui s’achèverait par un malheureux accident, le père et la mère avaient laissé faire en pensant pouvoir faire revenir Violette à la raison.

Mais des années s’étaient écoulées, beaucoup trop d’années pour une fille si jeune, presque femme et encore cruellement enfant. Butée et ambitieuse, elle ne reculerait devant rien, pas même devant la désapprobation de toute sa famille. Aussi laissèrent-ils, à contrecoeur, Violette décider de sa propre voie. Elle quitta le foyer des Brehalt sans véritable regret, Pier la menant là où tous deux décideraient d’établir une carrière prometteuse.

Nom : Pier
Sexe : Masculin
Espèce : Ours brun
Age : 8 ans environ. Etant, comme ses congénères, indépendant dès l’âge de deux ans et demi, c’est un ours relativement jeune sachant qu’il peut vivre jusqu’à trente ou quarante ans.
Provenance : Montagnes d’Oesgard.
Physionomie et caractère : Pier est un plantigrade relativement imposant pour son âge ; il mesure environ 2 mètres 40 pour 330 kilos. Son pelage est extrêmement fourni, et s’orne uniformément de teintes brunes tirant sur le cuivré selon sa bonne condition physique et la période de l’année. Muni de griffes et de crocs suffisamment dissuasives comme tout membre de son espèce, Pier reste cependant un omnivore et a été habitué à manger toutes sortes de baies, de plantes, de fruits et de poissons qu’il aime à chasser lui-même. Il ne s’attaque donc en réalité jamais à l’espèce humaine, cependant plus par habitude et parce qu’il y a été dressé que par envie.
Obéissant mais capricieux dans ses plus mauvais jours, c’est un animal très attaché à sa maîtresse, qui se rélève parfois facétieux. Entraîné et robuste, il semble habitué à la foule et se révèle extrêmement docile sous les ordres de Violette, leur complicité permettant de réaliser des prouesses et de jolis numéros.

Coucou ! ^^
Comme promis, c'est moi qui m'occupe de ta fiche ma petite Viol'-Viol'.

Je vais m'occuper de ta correction point par point, pour te faciliter les choses et rendre ta validation plus rapide.
- Nom/Prénom : Il me semble que j'avais validé pour Violette Brenel. è_é
- Particularité : "Ne sait ni lire ni écrire." > On en avait discuté, je vois que tu as été raisonnable, c'est bien.
- Équipement : "la jeune fille ne possède donc que quelques dagues courtes qu’elle conserve en permanence sur elle." > Combien exactement ?
- Physique : "tout juste éraflés par la vie" > La vie n'érafle pas !
- Histoire : "Violette dut donc, à peine campée sur ses deux jambes, se résoudre à nettoyer la maisonnée, à raviver le foyer, à cuisiner, et à coudre." > Ça fait très trop Cendrillon. Je te demanderai d'enlever cet aspect là de Viol' pour lui donner un air beaucoup moins féerique et plus réel.
"kyrielle" > Connais-tu vraiment l'origine de ce mot avant de l'employer dans ton texte ?
"Pier" > Pas terrible, comme nom d'ours.

Voilà pour ce qui est de ta fiche personnage. Pour l'ours, il y a également quelques babioles à revoir :
"Etant, comme ses congénères, indépendant dès l’âge de deux ans et demi, c’est un ours relativement jeune sachant qu’il peut vivre jusqu’à trente ou quarante ans." > De 25 à 40 ans. Il faut revoir tes cours de bio. Puis c'est drôle, quand il mourra, Viol' n'aura que la quarantaine. Elle va être triste.

Dernier point assez important : Tu as demandé l'autorisation à quelqu'un pour posséder un Ours Miradelphien ?




Bon. Juste parce que j'aime ton prénom, je vais faire une exception.
(Joke insade)
Rien à dire sur ta fiche, tout est parfait. Te vouala walidéeeee ! Bienvenue sur Miradelphia, je te laisse continuer ta route, tu connais le chemin.