[En cours de rédaction] Astjerid Freljord (Joh)

Nom/Prénom : Elle portait une plume à la main, se tenait assise à une table de bois éraillée par le temps. Son regard portait sur le flamboiement d'une bougie dont les timides rayonnement illuminaient un livre. L'épaisse couverture de celui-ci, brune, protégeait un tas de feuilles encore vierge de tout conte. Derrière elle, sur sa gauche, une bûche entretenait un brasier. C'était le seul recoin de la maison où les ténèbres n'avaient prise. Dehors, le vent osait à peine souffler son mécontentement.
Le doux toucher de la dame s'aventura le long de l'objet quelques instants, puis força son ouverture. Elle en caressa ensuite la première page, tendrement, comme pour le rassurer.

"Ici, je dépose quelques lignes à mon propos. Cette envie, je la tiens depuis quelques semaines. A croire que mon esprit se charge de souvenir à évacuer. Pourquoi? Je ne sais pas.

Je suis née Astjerid Freljord, d'une mère nommée Neira et d'un père Arnas. Pourtant, on m'appelle plus souvent Astéride..."


Âge : "Mon père trouva la mort il y a seize ans. Il fut assassiné de douze coups de couteaux dans notre maison. J'avais cinq ans. Très vite, ma mère s'est mise à boire, elle changea du tout au tout. Très vite, de mon côté, j'appris à me débrouiller par moi-même tant par nécessité que par curiosité. L'assassin quant à lui s'est suicidé, pendu dans une ruelle non loin de son crime. On avait retrouvé un mot sur lequel avait été griffonnée, d'une main titubante,une liste d'hommes à abattre, liste qu'il n'avait finalement pas honoré jusqu'au bout.
Je ne suis jamais repassée dans cette rue, non par peur mais par habitude. En fait, je n'ai pas vraiment été touchée par cet événement. Certains me disent encore que c'est par l'inconscience que me donnait mon jeune âge, mais moi, je ne cherche pas d'explications."

Sexe : La main s'arrêta un moment. Astjerid ne souhaitait pas étaler cette histoire, ni parler de famille. Pour elle, tout ça passait en dernier plan, sans raison apparente pourtant.

"En quelques années, je n'ai pas eu beaucoup de relations amoureuses durables. Je n'en ai pour ainsi dire pas eu. Enfin... Le problème vient sans doute de moi. Je trouve l'amitié plus belle et plus utile, c'est la raison pour laquelle je préfère me concentrer sur ce genre de relations. Pour le reste, j'ai bien assez de mes mains, ou d'un homme de passage, s'il faut. Et puis... J'ai croisé peu de femmes assez courageuses pour oser céder à mes penchants lesbiens."

Race : "De toutes les races de ce monde, j'aurai aimé être louve, ou renarde... N'importe quel animal aurait plus ou moins fait l'affaire. A mes yeux leur intelligence n'a pas de limites, c'est ce qui tend les hommes à penser qu'ils en sont dépourvus. J'aimerai tant que mon enveloppe corporelle ne soit qu'illusion... J'y crois...! Oui, j'y crois... Mais au fond, je me sais condamnée à rester humaine, prisonnière d'une façon de vivre et de penser, harcelée par les mœurs de la société qui m'entoure, aussi tristes soient-elles."

Alignement : "Je hais les gens (au sens subjectif du terme) pour ce qu'ils ne sont pas, pourtant, je me sens intimement lié à certains... Ma vision des choses est compliquée à détailler... Je ne me fis guère aux apparences, aux rumeurs et aux habituelles manières. Ma vie n'est régie que par mon propre instinct et la religion qui me guide n'est pas celle du grand public, mais plutôt celle des artistes : l'imagination, le rêve... La liberté en somme, rien de plus, rien de moins.
Les gens autour de moi se forcent souvent à être bons, et beaux, au nom d'un honneur particulier ou d'un tout autre faux-semblant. De mon côté, je me trouve égoïste et ne le cache pas. Je n'écris pas pour les autres, ni vraiment pour exposer ma vie à qui que ce soit d'ailleurs, mais m'emploie simplement à balayer mes propres pensées. C'est un exemple, et j'en ai d'autres tout aussi simples. J'utilise le pronom "je" à outrance, et mes conversations sont ponctuées de "moi"... Les pleurs des uns ne me font pas d'effets, et je tire des brigandages plus de conseils que de leçons. Pourtant, je ne fait pas de mal sans raisons, précision faite.
J'ai peu d'estime pour les pécores, mais un peu plus que pour l'armée ou la noblesse. En fait, je n'ai rien à faire dans une cité comme Diantra."


Métier : Au fur et à mesure que les pages se tournèrent, ses pensées devenaient troubles. Elles s'agitèrent, parfois des jours durant, interrompant sa rédaction ou l'handicapant. Parfois, certains passages lui semblaient vagues. Elle écrivait cependant ce que lui dictait son esprit, anesthésiant ses petits doigts qui ne cessaient de courir sur le papier, aveugles. Les jours où elle écrivait, Astjerid ne faisait que peu de poses, outre pour s'alimenter, dormir un peu... Ou entretenir les envies sexuelles qu'une petite succube lui injectait certaines fois dans les mains.

"J'aurai aimé être artiste, danseuse... Mais le fait de vivre de ce qui me compose, le fait d'offrir ce genre de compétences à quelqu'un ne me plait pas. Je préfère de loin garder tout ça pour moi, plutôt que de perdre la magie que m'ont offerts ces petits dons anodins. J'aurai pu être voleuse, je veux dire, en faire mon métier, ma façon de vivre. Mais ça ne m'intéresse pas, je préfère les larcins lorsqu'ils sont là par nécessité ou pas simple envie. Je préfère la truande lorsqu'elle n'est pas le lot de tous les jours, lorsque personne ne me l'ordonne et ce n'est pas l'envie de m'enrichir qui m'attire.
Je ne suis qu'une sorte de vagabonde aux nombreux masques."


Classe d'arme : "C'est vrai, j'aime la violence. Parfois...
Dans le sexe, c'est quelque chose de bon. Mais, lorsqu'il s'agit de griffures, ou de petites morsures. Dans la vie de tous les jours, je suis de nature sanguine. Il est aussi agréable qu'utile de repousser les lourdeaux verbalement, ou d'en arriver aux mains d'ailleurs. Mais ça n'arrive pas si souvent."

La jeune femme esquissa un sourire.

"Je suis quelqu'un d'agile dans mes mouvements, les couteaux, dagues et autres fines lames me conviennent très bien. Je n'ai pas d'armes pour mettre à mort n'importe qui, je ne suis pas une mauvaise personne. En revanche, j'apprécie particulièrement ce type de compagnie lorsque la garde me cherche des noises, ou que je fais une mauvaise rencontre. Il m'arrive souvent des problèmes de ce genre, c'est mon caractère qui en est l'origine. Mais ce n'est pas désagréable, il ne faut pas se mentir... Il y a des fois ou tuer est une option plus qu'envisageable, par exemple, quand un homme n'apprécie pas qu'on le jette et que ses amis pensent pouvoir, je cite, "se taper une salope facilement"...
Je ne suis pas une tueuse, pourtant. La menace est une très bonne solution."

Équipement :
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Particularité : [dessine un auto-portrait avec talent, danse, imagination, charme]

Description physique :
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Description mentale : [animaux, créatures, mer > passions]
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Histoire : [Johann Hegg]
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HRP

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Bonjour et bienvenue.
Pourra-tu nous prévenir une fois ta fiche terminée afin que nous puissions la corriger ?

Bonjour, et merci. Bien sûr, je vous préviendrez. Je passe justement demander à ce qu'on déplace, si possible, ma fiche dans la catégorie "en cours", plus adéquate... :)

J'ai beaucoup de choses à faire, en ce moment, et un peu la flemme, parfois, de me pencher sur le personnage. Mais je terminerai, surtout si on m'y pousse un peu (oui, c'est une demande, en quelques sortes.)

Voilà voilà, sujet déplacé !
Je note mon nom sur ta fiche, je la corrigerai une fois terminée.