Tarja Main-De-Jade [Redaction...]

Nom/Prénom : Tarja Main-De-Jade
Âge/Date de naissance : 90 ans (Cycle 10, An 917)
Sexe : Féminin
Race : Nain
Faction : Citée Naine
Particularité : Maître joaillière & Membre du haut conseil de Thanor

Alignement : Loyal Bon
Métier : Bijoutier
Classe d'arme : Aucune

Équipement :
Votre texte ici

Description physique :
Votre texte ici

Description mentale :
Votre texte ici

Capacités magiques :
Aucune

Histoire :
Je me rappelle encore cette journée de Karfias, les rayons du soleil chauffant ma peau au réveil, l'odeur du métal chaud que travaillait mon père, probablement depuis le petit matin, mais surtout l'envie. L'envie de pouvoir, pour la première fois, battre le métal a chaud, comme le fait mon père, le faisait son père avant lui.
Après une rapide toilette, qui consista simplement a me passer de l'eau sur le visage, j'enfile rapidement un pantalon puis une tunique avant de revêtir le tablier que mon père m'avait offert la veille. Il était fait de cuir, avec une poche ventrale permettant d'y entreposer des outils et d'y avoir accès facilement. Une corde permettait de l'attacher dans le dos, chose que je n'ai pas réussi à faire seule. Il dégageait une forte odeur, certainement car il n'avait jamais été porté. C'est un ami de mon père, Bhern Dusvru, qui l'avait confectionné.
Père a de bonne relation dans la cité. C'est un très bon artisan, une grande partie des pièces travaillé métallique de la cité - et de qualité - provient de son atelier. En plus de son talent pour travailler le métal, il a un don pour conclure des affaires. Je ne comprenais pas bien à l'époque comment il faisait, mais il s'en tirait toujours pour obtenir ce qu'il voulait, sans que l'autre personne ne se sente lésée. Un seul type de personne faisait sortir Père hors de ses gongs : les commerçants malhonnête.
Après de multiples tentatives pour attacher mon tablier, je fini par laisser tomber et cours rejoindre Père dans la forge. Il est seul, comme promis la veille. Aujourd'hui est une journée pour moi ! Il doit m'enseigner comment travailler le métal, lui donner la forme souhaitée, le battre. Quels outils utiliser, quand, pourquoi. Bien évidement une journée ne suffirait pas, mais à partir d'aujourd'hui, de mes vingt ans, je travaillerais avec Père ! C'est une tradition dans la famille, à partir de la vingtième année, fille comme garçon, le père lègue tout son savoir faire à l'enfant.

*****

Voilà maintenant 2 ans qui se sont écoulés depuis le début de mon apprentissage. Je suis de plus en plus à l'aise avec le métal, et sais le travailler a la perfection, selon Père. Etant assez perfectionniste, je trouve toujours quelques défaut à mes créations. Il y a néanmoins une oeuvre dont je suis très fière. Il s'agit de la décoration funéraire que j'ai réalisé pour les 5 ans de décès de Mère. Un animal la fascinait tout particulièrement : le bélier.
Un animal doté d'une endurance et d'une force incroyable. Les béliers ont également une nature bienveillante. Ils correspondaient parfaitement à Mère. C'est d'ailleurs d'elle que je tiens ce côté de mon caractère.

Le bélier réalisé est simple Il repose sur un socle en Erable. Sur la tranche y est gravé son prénom : Naellyra. La bête en elle même est musclée. Son train arrière repose sur la pièce de bois et son regard est porté vers le ciel. On distingue une crinière prononcé descendant plus bas que la moitié des pattes avant, rappelant la pilosité développée de Mère.

Le socle a été réalisé par mon grand frère, Soim, né 10 ans avant moi. Depuis tout petit, il a toujours était attiré par le bois, plus que le métal. Père à toujours espéré le faire changer d'avis avec son initiation, malheureusement cela n'a pas été le cas. Mère quand a elle l'a toujours soutenu, d'après ce qu'il me raconte. C'était d'ailleurs l'une des raisons de quelque discussions plutôt tendu entre eux deux.

Soim tient sont atelier à quelques rues de celui de Père. Et les deux maisons travaillent très souvent ensemble afin de satisfaire les demandes de la clientèle. Cela a permis au deux hommes de la famille de rester proche, ce qui n'était pas le cas après le départ de Soim.

*****

Evénement tragique en ce jour de Barkios 942, nous recevons la visite de Bryngwen, l'épouse de Glomli, notre fournisseur en minerai de fer. Nous la découvrons en larme et exténuée après le long voyage qu'elle vient de parcourir. Bryngwen ne dit pas un mot de tout le repas. L'ambiance a table y est pesante. Ni moi ni Père n'osons prononcer la moindre parole.
Alors que je débarrasse la table, j'entend finalement notre invitée parler de son chagrin avec Père. Je m'arrête sur le pas de la porte pour épier leur conversation, de peur que ma présence ne mette Bryngwen mal à l'aise.
- J'ai une terrible nouvelle à t'annoncer, Nérin.
- Que se passe-t-il, Bryngwen ?
- Glomli était sur le sentier de Duraz, il devait livrer quelques blocs de pierre à la contré voisine. Loilir, son bélier, trébucha sur le bord de la falaise. Il emporta avec lui ma moitié qui périt dans sa chute.
- Par Dumathoïn, comment cela est-il possible? C'était un Nain si bon.
- Je l'aimais tellement, comment vais-je m'en sortir toute seule à présent ?
- Tu peux rester à la forge le temps qu'il te plaira, vous avez tellement fait pour nous.

Je remet la chambre de Soim en état. Cette dernière n'a pas été utilisée depuis le départ de mon frère.
Bryngwen s'y installe et nous nous laissons bercer par Berronar Purargent jusqu'au petit matin.
Je me réveil un peu tard ce matin là. Père et notre invitée ont déjà prit le premier repas de la journée. Après avoir englouti rapidement un bol de ragoût restant de la veille, je les rejoins dans la forge. Père y travaille tandis que Bryngwen l'admire. Elle semble toujours songeuse et son visage laisse transparaître de la tristesse. Elle est vêtue d'une longue robe en lin. Mon regard est captivé par une pierre pendant à son cou. Elle est d'un vert perçant et fait resurgir de ma mémoire l'un des seul souvenir que j'ai de l'apparence de Mère : ses yeux.
Père se tourne vers moi et me salue:
- Bonjour Tarja, je vais partir pour les Hautes Terres afin de trouver un nouveau fournisseur, ou nous manquerons très vite de matière première.
- Très bien, je vais faire mon paquetage dans ce cas !
- Ca ne sera pas nécessaire, tu vas rester à la forge avec Bryngwen.
Cette nouvelle ne me réjouie pas. J'imagine mal rester ici, avec une parfaite inconnue, pendant que Père parcours les montagnes. Mais comme a notre habitude, nous les Nains, je respecte la décision de mon aîné et acquiesce d'un hochement de tête.

*****

Cela fait maintenant 2 semaines que Père est parti de la maison. Bryngwen semble aller mieux et participe aux tâches ménagères. Finalement, je m'entend à merveille avec elle, ce dont je doutais un petit peu au départ au vu de son air mélancolique.
Elle me parle, assez souvent je dois dire, de son mari. Elle l'admirait visiblement beaucoup. Je crois reconnaître la même vibration dans sa voix que celle que je perçois quand Père me parle de Mère.
Elle passe le plus claire de son temps à travailler de petite pierre, semblable à celle qu'elle portait à son cou le lendemain de son arrivée. Elle en à porté une boîte. Elle ne sont pas seulement verte, mais également rouge, bleu, ou même transparente. J'ai tout de même une attirance particulière pour celles de couleur verte.

Cette après-midi, je la retrouve à nouveau, voûtée au dessus de la table. Une pierre de couleur rosé dans la main droite, une pièce en fer dans sa main gauche. A l'aide d'un petit marteau, elle place la pierre dans le creux de la pièce en fer. Une fois assemblé, ces deux matériaux ne semblent n'en faire qu'un et s'accordent a merveille. La pierre rosé, qui semblait clair et transparente dans les mains de Bryngwen, apparaît désormais bien plus sombre une fois placée dans son réceptacle de couleur charbon.
Après ce travail minutieux accomplie, il me semble apercevoir l'esquisse d'un sourire. Elle lève soudain la tête et nos regards se croisent. Elle me tend le bijou.
- Tiens, ma belle, ceci est pour toi.
Je récupère délicatement le collier, il est si léger que j'en suis surprise. Moi qui ai pour habitude de travailler le fer pour fabriquer de solides pièces, je n'imaginai pas une seule seconde qu'il était possible de faire quelque chose d'aussi raffiné avec cette ressource.
Un peu gênée, je lui lance :
- Merci Bryngwen ! Quelle superbe chef-d'oeuvre.
- Chef-d'oeuvre ...
Elle le répéta un certain nombre de fois avant de poursuivre :
- N'exagérons rien, ce n'est qu'un simple collier en fer orné d'un saphir rose. Cependant, j'apprécie le compliment.
Après quelques secondes de silence, elle reprend :
- J'ai remarqué que tu es particulièrement attentive lorsque je me lance dans la réalisation de bijoux. Cela t’intéresse-t-il ?
Comment ... Comment peut-elle lire si facilement en moi ? J'ai pourtant fait preuve de discrétion quand je l'observai. Du moins, c'est ce que je pensai
- C'est quelque chose qui m'intrigue beaucoup en effet. J'ai rarement eu l'occasion de rencontrer des personnes possédant de telles parures. Encore moins que celles sachant les façonner.
- Souhaites-tu que je te montre comment t'y prendre ?

Suite a cette discussion, les liens entre Bryngwen et moi se sont resserrés. Nous passons désormais de nombreux moments à travailler les différents types de pierre se trouvant dans son coffre en bois. Elle m'enseigne comment tailler la pierre pour en obtenir une de la forme souhaitée. Je ne suis pas encore très douée dans cette exercice, mais d'après Bryngwen, j'apprend vite et n'ai pas à rougir de mes premiers polissage.
Nous forgeons également les pièce en fer dans lesquelles viendront se placer les pierres précieuse. Sans la moindre surprise, je suis bien plus douée dans ce domaine.

Il y a tellement de nuages sombre qu'il est impossible de deviner le soleil derrière eux, aujourd'hui. Il fait frais et nous avons toutes les deux revêtis plusieurs couches épaisse de tissu afin de ne pas prendre froid. Je dois demander une faveur a Bryngwen, c'est au sujet de mon attirance pour la joaillerie. Je crains que si Père ne l’apprenne, il n'en fasse une affaire personnel et que la qualité de notre relation en pâtisse.
Elle ne semble pas surprise, et me promet qu'elle ne lui en toucherai pas un mot.

*****

- "Muamman Duathal doit nous en valoir, la pluie ne semble pas vouloir s'arrêter", lance Bryngwen alors que nous préparons le soupé.
Cela fait en effet plusieurs semaines que la pluie ne cesse de nous tomber dessus. Il est vrai que ce n'est pas mauvais pour les cultures, Karfioas de cette année ayant été particulièrement chaud et sec. Au menu du soir, ragoût de lapin acheté le jour même au marché de Thanor, accompagné de ses pruneaux du jardin. L'odeur envahit déjà toute la bâtisse et je sens mon ventre se tortiller dans tous les sens.
Un grincement de porte me sort de ce moment d'imagination gourmande. Sans même se consulter, Bryngwen s'arme d'une poêle qui traîne non loin du feu tandis que je saisi la louche qui trempe dans le ragoût. Nous nous collons au mur, afin de ne pas nous faire repérer.
Des bruits de pas viennent de l'entrée, quelqu'un pénètre chez nous !
- "Tu ne bouges pas !", m'ordonne t-elle.
Alors qu'elle prend le couloir sur sa gauche en quittant la cuisine, j'emprunte celui allant à l'opposé. Si je force un peu le pas, et que j'emprunte la porte se trouvant sur le flan de la maison, nous devrions arriver sur l’intrus en même temps. J’exécute mon plan, je n'avais pas pensé a la pluie dehors. En l'espace de quelques seconde me voilà trempée jusqu'au os. Je me retrouve dans le dos de la personne ayant pénétré notre demeure. Elle présente un carrure imposante. Un capuchon sur sa tête m'empêche de l'identifier. Je ne sais pas ou est passé Bryngwen, elle devrait être à l'autre bout de l'entrée désormais. J'arme la louche qui me fait office d'arme. Alors que je j'abaisse mon arme de toute mes forces sur sa nuque, la personne se retourne et je reconnais mon Père.Son visage parait bien plus marqué qu'au moment de son départ, il y a de cela plusieurs mois. Il semble avoir pris un coup de vieux, certainement l'effet de la barbe non entretenue. Il est malheureusement trop tard. Bien que j'ordonne à mes muscles de se stopper, je suis emportée par mon élan et frappe Père au visage. Ce dernier s'écroule, inerte.

HRP

Comment trouves-tu le forum ? : Très correct
Comment as-tu connu le forum ? : Google
Crédit avatar et signature :
Compte autorisé par :