Lorsque l'on a pas le choix.

Deux semaines déjà , 18 jours pour être plus précise. Pourquoi faisait-elle cela ? Pourquoi elle attendait toujours d'être affaiblie par la faim pour venir au marché y faire ses emplettes? Il y a peut être une réponse , plutôt simple.. Depuis la mort de son père , elle se laissait mourrir petit à petit , ayant perdu le seul être en qui elle faisait confiance. Elle hésitait longuement avant de sortit prendre l'air. Elle avait râté l'été miradelphien au grand complet tout simplement parce qu'elle refusait d'affronter les gens , de se fondre dans le moule. Elle était différente des autres , et cela l'agaçait un peu même si elle était fière de son sang mêlé. Et puis , elle détestait le bruit incessant du marché , cela lui martelait l'oreille . Elle avait l'impression d'être continuelle observée alors que c'était on ne peut plus faux. Néanmoins , ce jour là , elle prit son courage à deux mains , et sortit de sa petite maison ( Et petite c'est que très peu dire ) , la faim qui la rongeait ne pouvait plus la faire tenir bien longtemps. Elle prit un chemin court , un petit raccourci à travers un sentier un peu plus sombre. Elle marcha quelques minutes avant de finalement apercevoir le marché , grouillant de gens de tous les genres , de toutes les couleurs. C'était un spectacle très animé. Elle s'avança , à pas feutré , pas parce qu'elle voulait ne pas se faire entendre , mais parce que c'eut toujours été sa démarche habituelle.

L'odeur qui s'émanait des différentes boutiques étaient ennivrantes et alléchantes pour une jeune demi-elfe qui n'avait pas mangé depuis 3 jours. Ces odeurs étaient alléchantes mais lui donna une faiblesse encore plus redoublée , la faim qui se manifestait dans un grondement sonore digne des plus grands orages la fit vaciller légèrement. Continuant sa marche , elle crut s'évanouir. Heureusement , elle était arrivée près de la " boulangerie " et acheta un pain . Elle s'assied sur une muraille rocheuse pour manger. Ce n'était pas proprement parler un repas , mais le goût du pain moelleux dans sa bouche était exquis. Elle jura mentalement que jamais elle n'avait goûté quelque chose d'aussi délicieux , mais en fait ce n'était pas le cas. À ce moment précis , elle avait oublié à quel point sa mère , cette traitre , concoctait des plats digne d'une famille royale. Vous comprenez , cela fait trop longtemps qu'elle ne l'a pas vu , 50 ans pour être précise. 50 ans de grande solitude , Amaya ne s'en plaignait guère. Elle était bien seule et à n'importe quel moment. Comme maintenant par exemple , elle était bien , le dos appuyé sur la muraille rocheuse , mangeant son pain en le dévorant , et personne qui ne souciait d'elle. Mais soudainement , elle se fit interrompre par un étranger ..

[ À toi RaynoX ]

Une journée de repos, Raynox c’était accordé une journée de repos pour se détendre et aller s’acheter à manger. Il alla donc au marché ou pleins de gens discutaient, criaient, marchaient et s’occupaient de leurs diverses occupations. Les poissonniers hurlaient que leurs poissons étaient frais et tendres. Zorro quand a lui marchait dans la foule avec sa traditionnelle cap noire avec sa capuche rabattue sur sa tête. Il zigzaguait entre les rangé
et attelage à la recherche de quelques choses qui lui donnerait envie. Il attrapa discrètement une pomme rouge qu’il dégusta tout en marchant. Il passa devant une boulangerie et une personne passa devant lui, c’était une femme rousse qui marchait assez vite, il l’a laissa passer car elle semblait pressée. Un homme s’approcha d’elle avec une discrétion certaine et il lui subtilisa sa bourse avec l’adresse d’un voleur professionnel.

* Ha ? Un petit voleur ? *

Raynox le prit en chasse et découvrit qu’il avait encore volé une bourse à une autre personne. L’assassin le rattrapa bien vite et l’entraîna dans une ruelle en lui prenant son bras fermement. Il n’eu pas le temps de s’expliquer qu’il avait une plaie sanglante à la gorge, sa mort était certaine. Raynox prit les bourses volées et repartit dans la foule pour retrouver la jeune femme qui s’était faite subtiliser s bourse. Après quelques minutes de marche, il l’a trouva appuyé sur un mur en train de déguster son pain. De près, il constata qu’elle avait des yeux verre pomme, ça n’était pas banale pensa le jeune homme. Il s’approcha d’elle, sa capuche toujours sur sa tête.

-" Je pense que ça vous appartient mademoiselle. "-

Il montra la bourse à la jeune femme

Elle se crispa contre le mur , détestant être dérangée. Mais ce qu'il lui remetta la laissa perplexe. Dabord , elle l'observa de la tête au pied . Elle avait l'habitude de voir des hommes avec des armes mais celui-là portait 3 sabres. Mais qui se trimballe avec 3 sabres bon sang ? Il était grand et assez fin , semblant très agile. Il avait le visage sévère , ses traits durs ne laissaient présager rien de bon. Néanmoins lorsqu'elle vit sa bourse , elle écarquilla les yeux et le lui reprit sèchement.Comment diable cela était arrivé. Elle posa un regard interrogatoire sur l'homme , se demandant comment cette bourse , qui lui appartenait bien sûr , avait bien pu atterrir entre ses doigts..Elle savait que c'était bel et bien la sienne , car elle avait une pierre de lune brillante , symbole de sa famille et puis , elle l'avait fabriqué elle même. Mais elle ne put s'empêcher de soupçonner les bonnes manières de l'homme qui se trouvait en face d'elle, après tout les humains étaient capable de tout , même d'inventer un faux vol juste pour aborder une joli dame ! Amaya n'était point dupe , elle était belle , d'une grande beauté , elle tirait en partie cela de son affreuse mère , malheureusement. Après quelques secondes qui parurent peut-être d'une longueur infinie , elle décida enfin de parler. Ce ne fut pas d'un ton aussi doux que son enveloppe corporelle qu'elle dit :

- Comment avez-vous eu ce qui m'appartiens ?

Elle regarda si rien n'avait été volé dans sa bourse. Tout y était. Elle soupira . Peut-être l'avait-elle échappée lorsqu'elle vacillait de faim , quelques minutes auparavant.Alors dans ce cas , l'homme qui se trouvait en face d'elle l'avait suivi. Une autre hypothèse prit place dans ses pensées. Peut-être s'était-elle fait volé sa bourse pas un pickpocket , un voleur qui avait une grande audace pour s'aventurer dans les poches de la jeune Amaya .. Elle secoua la tête , elle en avait marre de se faire plein de scénarios et préféra chercher des réponses à ses questions chez l'homme aux allures de rustre qui se trouvait en face d'elle. Et puis , comme il fallait être polie , elle opta pour un don un peu plus doux , qui n'avait presque rien à voir avec son ton un peu plus dur qu'elle avait fait précedemment. Ce n'était que par galenterie qu'elle fit cela , et non pas volontairement , ce point était très important. Elle n'était rien de quelqu'un de sympathique . Solitaire et renfermée , elle détestait se mêler aux autres. Mais être une seule fois un peu plus polie ne pouvait certainement point ne faire de mal. Elle poursuivit alors..

- Merci de me l'avoir rapporté.

Puis elle se tut et regarda au loin. Loin du regard du jeune homme en tous les cas. C'était difficile de se retrouver dans un endroit aussi bruyant et elle se leva debout. Il fallait qu'elle fasse ses emplettes mais ignorait alors comment se débarasser de cet homme qui lui faisait un peu peur. Elle opta pour filer en douce après avoir obtenu des réponses , bien entendu. Elle resta toutefois debout , elle était plutôt petite il fallait l'avouer , mais elle était loin d'être une naine , ça aussi il fallait l'avouer ! Des oiseaux se pavanaient sur l'arbre qui était juste derrière la muraille , les entendre chanter lui donnait toujours du tonus..

Quel regard ! La jeune femme à qui il tendait sa bouse dérobée le regardait de la tête aux pieds avec un regard perçant, elle s’attarda quelqu’un instant sur ses trois katanas ce qui n’était pas banal vu que Raynox devait être le seul homme à en utiliser trois à la fois. Après son inspection très détaillée de l’homme, elle lui arracha la bourse des mains comme si sa vie en dépendait. Elle resta muette quelques minutes sûrement en train de réfléchir à ce qu’il c’était passé précédemment et s’il avait juste volé sa bourse pour pouvoir discuter avec la jeune femme, mais les intentions du jeune homme était tout autre, quand il avait vu la jeune femme, il avait remarqué qu’elle marchait bizarrement, elle devait avoir très faim ou était elle seulement malade, mais dans tout les cas, elle avait besoin de son argent pour vivre. Finalement, la jeune femme rompit le silence entre les deux personnes en lui demandant sèchement comment il avait su que la bourse lui appartenait. Toujours d’un ton calme et posé, Raynox lui répondit.

-" Vous êtes tout simplement passé devant moi quand un voleur vous a dérobé votre bien, je lui ai donné une leçon et je suis venu rendre les bourses volées. "-

Pas vraiment toutes les bourses car il y en avait eu beaucoup de volées mais la jeune femme rousse était la seule personne qu’il avait vu se faire voler et sa bourse avait brillé au soleil grâce à la pierre qui y était attachée. La jeune femme vérifia que rien n’avait était volé, Raynox sourit car elle n’avait vraiment pas confiance en Raynox qui quand même lui avait rapporté sa bourse mais le jeune homme s’yétait habitué, son visage ainsi que ses armes n’était pas vraiment adéquate pour forger une relation de confiance si mince soit il. Encore une fois, la jeune femme secoua sa tête, elle devait un peu trop réfléchir à la situation actuelle. Elle reprit encore une fois la parole pour remercier la personne qui lui avait rendu sa bourse.
Avec un petit sourire Raynox s’inclina quelque peut comme son maître le lui avait apprit quand on parle aux dames.

-" Mais de rien Demoiselle. "-

La jeune femme se releva et se remit sur pied, comme l’avait constaté un peu plus tôt Raynox, elle semblait très faible, elle préféra ne pas regarder son interlocuteur en regardant derrière son épaule. Etait elle intimidée par ses armes ? Qui sait … Il osa poser une question.

-" Excusez moi si ma question est déplacée mais allez vous bien ? J’ai remarqué que vous titubiez quand vous m’êtes passé devant tout à l’heure et que je vous ai retrouvé adossé contre un mur … "-

Qu’allait elle répondre ? La question était certes déplacée mais l’état de la jeune femme était tout de même inquiétant.

Elle écouta attentivement , le regard toujours ailleurs . Ce n'était pas réellement de sa faute. Le cocon dans lequel elle s'était elle-même renfermée était indestructible. Détestant les foules et détestant par dessus être abordée ,c'était plutôt agaçant de " causer " avec cet homme , mais elle s'y forca . Elle admit quelques secondes plus tard avoir fait le bon choix. Le jeune homme n'avait rien de méchant , sinon ces trois katanas. Elle poussa une exclamation , signe qu'elle venait de tout comprendre. Cette hypothèse , aussi loufoque fut-elle pour la jeune demi-elfe qui s'était immiscée dans son esprit , était véridique . Cela la surprit quelque peu et l'on put voir dans son visage un soupçon d'étonnement. Étonnamment , un sourire se forma sur ses douces lèvres . Elle l'aborda de nouveau , ayant l'air de plus en plus sympathique. Le pauvre ,il ne voulait que bien faire. Elle dit donc :

- Heureusement que Diantra vous a , sinon que feraient les pauvres femmes comme moi ?

Son ton ne laissait présumer rien de véritablement sincère.Ce n'était pas vraiment les katanas qui l'empêchait d'avoir confiance. En fait , Amaya n'a eu confiance qu'en son père , sa mère l'ayant trahi en jeune âge. Aujourd'hui , elle est seule , sans famille , sans amis et sans personne pour la guider . Et pendant 40 ans elle dut vivre seule , elle n'a pas pu développé ce qu'une autre jeune fille aurait pu : Son sens de la sociabilité. Voyez cela comme si elle était une sauvage. Était-ce difficile à comprendre qu'elle ressentait le besoin de se faire une carapace , au cas où quelqu'un oserait lui faire du mal ? Dans les circonstances actuelles , je crois qu'il était tout à fait de mise d'être sur ses gardes. Ne sortant que très peu de chez elle , elle avait l'habitude de passer inaperçue. Être invisible était , en fait , le seul grand bien qu'elle pouvait pleinement profiter. Elle le vit faire sa " révérence " . Jeune homme poli se dit-elle , mais rien de plus. Néanmoins , il fut de mise qu'elle dise :

- Tenez ! 10 écus pour cette précieuse aide.

Il est vrai que le teint blafard d'Amaya ne laissait présager rien de bon. Mais , 40 ans seule et elle se débrouillait très bien , malgré son jeune âge. Simplement , cette jeune fille souffrait d'auto-mutilation , oui c'est bien ça. Elle refusait catégoriquement de se faire du bien , un cerveau dérangé aurait dit les plus parlottes du village. Mais , en fait c'était beaucoup plus profond que ça. La suite des évènements prirent une tournures tout autre. Elle regarda l'homme avec un regard franchement moins sympathique , voir sévère . Sourcils froncés , elle pointa son doigt , son petit doigt tout mignon vers lui et commença à gueuler :

- Ce ne sont pas vos moutons !

Mais la colère n'avait rien de bon sur une personne déshydratée. Elle sentit la pression de son sang lui monter à la cervelle , puis elle s'écroula , évanouie.C'est le manque de vivres qui lui avait fait perdre le nord. Un simple bout de pain ne vient pas à bout de la faim de 2 semaines complètes .

[ Mdr ]

Le visage de la jeune femme changea quelqu’un peu et Raynox comprit que la jeune femme était rassurée car dans son esprit, elle avait du croire qu’il l’avait abordé pour quelque chose d’autre. Un sourire s’illumina sur le visage de la jeune femme et les paroles qu’elle sortie fit rigoler Zoro. Lui, le sauveur des pauvres femmes qui se font voler ! Ironique situation, heureusement qu’elle ne connaissait pas le métiers de l’assassin. Celui-ci posa son bras gauche sur ses katanas comme à son habitude. Un regard amusé.

Mais il sentait tout de même que la jeune femme était sur ses réserves, était ce dans sa nature propre, solitaire ou était ce à cause de la carrure de l’assassin ? Mais elle devenait un peu plus sociable à présent au grand plaisir de Raynox qui n’aimait pas parler aux murs. Après sa petite révérence, la jeune femme lui sortit une phrase qui était assez originale, elle le remerciait en le payant ? Mais pour qui elle se prenait ? Même si c’était sur le ton de l’amusement, Raynox ne faisait pas ça dans un but
lucratif, il avait juste eu l’opportunité de l’aider et sûrement de la sortir
de plusieurs problèmes futurs à cause de la perte de son argent. D’un geste de la main il refusa, il restait tout de même poli.

La dernière question qu’avait posée Raynox refroidit directement la conversation, la jeune femme qui commençait à s’ouvrir quelque peu se referma immédiatement. Elle le pointa du doigt et d’une voie forte elle
lui fit comprendre que ce n’était pas ses affaires, l’assassin c’était attendu
à une réponse du genre mais ça le vexa tout de même il devait l’avouer. Raynox ouvrit la bouche pour s’excuser mais aucuns mots n’eurent le temps de s’en échapper car, la jeune femme s’écroulait sur elle-même, le jeune homme ne réfléchit pas et, d’une rapidité inouïe, il rattrapa la jeune femme dans ses bras avant qu’elle ne tombe lourdement au sol, elle avait les yeux fermées et, c’est à ce moment la que Raynox comprit l’état de la jeune femme, elle était extrêmement légère, elle n’avait pas du manger depuis longtemps et ça expliquait pourquoi elle avait dégusté voir dévoré son morceau de pain …

Que devait il faire ? En aucun cas il ne devait la laisser comme ça dans la rue, il ne pouvait pas non plus la laisser aux gardes maintenant qu’il était recherché … avec beaucoup de courage, il décida de l’emmener chez lui dans sa toute petite maison, mais il craignait la réaction de la jeune
femme mais il n’avait pas le choix. Il l’a prit dans ses bras et commença à
marcher dans le marché, beaucoup de gens le regardaient passer, intrigué par le spectacle mais quand ils croisaient le regard du jeune homme, ils détournèrent le regard, effrayé. Raynox s’arrêta devant un étalage de fruit et il acheta quelques pommes et d’autres fruits, du jambon salé ainsi qu’une bouteille de vin pour lui, il ne savait pas ce qu’elle mangeait alors il acheta des aliments différents. Apparemment, quelqu’un avait prévenu la garde que quelqu’un portait une femme et que c’était bizarre car du coin de l’œil, il vit des gardes marcher dans le marché sans le trouver. Il se dépêcha donc de rentrer chez lui. En quelques minutes il était arrivé devant sa porte, il avait réussis à semer les gardes qui ne l’avaient même pas remarqué. Il ouvrit la porte en tournant la clef et entra, la pièce était faiblement éclairée par une petite fenêtre. Raynox posa les provisions sur une table en bois et installa la jeune femme dans son grand lit qui prenait presque toute la place dans la pièce principale, en l’y installant, il remarqua qu’il y avait des marques ensanglantées sur un de ses bras, qu’est ce que c’était ? Ce l’était elle faite pendant la chute ? Non, la plaie avec quasiment cicatrisée, il préféra ne pas trop la toucher de peur de sa réaction. Il n’avait plus qu’à attendre qu’elle se réveille et la faire manger alors, il ouvrit la bouteille et s’installa au coin de la fenêtre regardant les gens courrir un peu partout dans la ville.

Sujet: Re: Lorsque l'on a pas le choix. Sam 1 Mar 2008 - 6:50

Dommage , se dit alors Amaya quand il eut refusé son offre pour quelques minimes écust. Elle ne voulait que bien faire. Même si elle et la sociabilité était deux choses distinctes qui ne se mélangeaient , elle était persuadée qu'il fallait faire cela pour paraitre gentille. À coup sûr ce n'était pas ce genre de démarche qui était bien vu par ici . Il ne faut surtout pas lui en vouloir . Du moins , Ce n'est pas grave , elle aurait eu moins le mérite d'essayer , c'est déjà ça ! Malgré ce geste fort risqué , elle était toujours sur ses gardes. Néanmoins ne le montrait pas , pour ne pas le brusquer. Après tout un homme avec 3 Katanas et elle une arbalète quelques flèches et deux petit sortilèges appris , elle n'allait pas vraiment le vaincre si cela menait au combat. Alors valait mieux être tranquille.

Elle n'avait pas vu les choses arrivées. On sait très bien que la colère peut parfois faire monter le sang au cerveau , et peut enclancher des étourdissements ou des vertiges lorsque l'humain , ou dans ce cas-ci , une demi-humaine , était affaibli par la fatigue ou la faim. Puis , quelques instants avant de s'être littéralement écroulée , elle avait vu qu'il avait tenté de l'attraper.Pauvre Amaya , elle qui ignorait tout de la vraie nature de cet homme.Ignorant , évidemment ce que faisait l'homme de ses loisirs , de sa vie en général. Elle ignorait même son prénom , son âge. Mais d'après ce qu'elle avait pu voir ce n'était point un homme âgé. Elle se laissa prendre , complètement inerte. Son corps flasque , ballottant de tous les côtés alors qu'il tentait de se frayer un chemin parmi la foule . Plus particulièrement les bras , qui étaient si flasques que l'on aurait pu croire à des nouilles. Éveillée , ne croyez pas qu'elle ce serait laissé faire , mais là elle était complètement innofensive , les yeux fermés. D'un côté , elle était merveilleusement bien , aucun souci à se faire , elle n'avait pas conscience de ses maux , de ses souffrances.

Ils arrivèrent chez l'homme en question. Il la déposa délicatement sur l'énorme lit. Je peux vous s'assurer qu'Amaya ne possédait même pas de lit , tout ce qu'elle avait c'était un tapis en peau d'ours , et c'est là dessus qu'elle dormait. Elle n'avait pas à se plaindre , elle avait pris l'habitude de sa maison , de sa pauvreté et ignorait tout de ce qu'était le confort. Parlons maintenant des cicatrices.. Ce sont des marques fait par elle-même. C'est une façon pour elle de s'exprimer , elle grave des trucs sur ses bras et en ressent la douleur afin de la contrôler. C'est une façon extrême de s'entrainer aux douleurs causées par les différents sorts qui existe sur Miradelphia. Un entrainement important car bientôt elle partira vers Alëandir , voir le nouveau roi pour offrir ses services. Ce dernier risque fortement de lui faire passer un type de test d'aptitude pour voir si elle est réellement à la hauteur. Bref..

Cela fesait une bon quart d'heure qu'elle était consciente dans le lit. Soudainement , elle ouvrit les yeux. Lentement , puisque elle avait peur que la lumière du jour lui donne mal aux yeux . Mais étonamment , il ne fit pas si clair que ça. Elle put donc les ouvrir sans difficulté Mais ce qu'elle vit lui glaca le sang. Elle n'était plus appuyér sur la muraille de roches , elle était dans une maison , pas la sienne , une maison totalement inconnue. Prise d'un mouvement de panique , elle se leva raide dans le lit , cherchant un visage , quelque chose qu'elle puisse reconnaitre. Et elle le vit , assis tout près. Avec une voix affaiblie , et inquiète également , elle demanda :

- Qu'est-ce que je fais ici , que m'est-il arrivé ? Pourquoi suis-je couchée dans un lit ? C'est chez vous ici ?

Elle posa toutes ces questions sans prendre le temps de respirer si bien qu'elle haletait. Sa respiration reprit son cours normal quelques instants après , elle le regarda dans les yeux , le fixa même , tentant au mieux de trouver des réponses à ses questions en plongeant dans son regard froid. Elle n'attendit point , elle se leva debout impatiente , mais se rendit compte à quel point ses jambes ne voulurent pas suivre . Elle se rassied dans le lit , avec une légère moue.

Sujet: Re: Lorsque l'on a pas le choix. Sam 1 Mar 2008 - 9:45

[ Ca te conviens la taille de mes posts ? ]

Le temps passait lentement quand on attendait un événement. A chaque mission qu’il préparait, il avait de l’adrénaline qui le motivais, qui le rendait excité mais à cet instant, il attendait juste que la jeune femme au cheveux roux se réveille. Tout en la regardant, il pouvait voir qu’elle était un peu plus apaisée, peu être étais ce à cause de son grand lit en plume qu’il avait acheté après sa précédente mission. Raynox pensait toujours aux cicatrices de la jeune femme, comment une personne pouvait ce torturer elle m’aime … Même si elle se sentait mal dans sa peau, Raynox trouvait ça complètement débile, mais, dans tout les cas, ça ne le regardait en aucun cas alors il décida de ne pas en parler quand elle se réveillera.

S’ennuyant fermement, le jeune homme se dirigea vers le grand bureau. Il attrapa un plateau ainsi que deux assiettes ou il disposa sur chacune d’elle les fruits et le jambon qui avait précédemment acheté au marché ainsi qu’un morceau de pain frais acheté le matin même. Il y avait un grand seau d’eau et il nettoya les fruits évita à la jeune femme épuisé et ayant ses forces immunitaires affaiblit d’attraper une maladie. Il attrapa deux verres, dans un il versa de l’eau pure et dans l’autre il fit un jus de plusieurs fruits comportant des vitamines importantes. Et oui, Raynox avait reçu une très bonne éducation par son maître, il lui avait apprit
beaucoup de choses temps sur l’homme et sur ses besoins que sur comment tuer le plus rapidement possible. Il avait aimé son maître comme son père mais dans son métier, c’était la lois du plus fort et donc il avait du se séparer définitivement de lui.

Fière de ce qu’il avait réalisé, il alla s’assoire sur le rebord de la fenêtre, un pied dessus et sa jambe qui pendait à l’intérieure de la maisonnette. Il y avait de l’agitation à l’extérieur, le cherchait il encore ? De toute façon, ils n’avaient aucunes chances de le trouver ici, il avait prit toutes les précautions pour ne pas se faire prendre chez lui. Finalement, quelques minutes passèrent et la jeune femme se réveilla, Raynox entendit le bruissement des draps et il se retourna, regarda la jeune femme droite comme un I dans le lit, le regardant droit dans les yeux, un regard inquiet, elle enchaîna une série de questions rapidement sans reprendre sa respiration ce qu’il la fit haleter quelques secondes pour reprendre son souffle.

-" Calmez vous … Vous vous êtes évanouie au marché, je ne pouvais pas vous laisser comme ça dans la rue alors je vous ai ramené chez moi et je vous ai installé dans mon lit qui est quand même plus confortable que le sol dure non ? "-

La jeune femme essaya de se lever mais ses corps manquaient de forces alors elle ne put que s’assoire, avec un petit sourire, Raynox sauta de la fenêtre et alla chercher le plateau remplit à craquer de nourriture et alla le mettre sur le lit, en face de la jeune femme qui ne semblait pas très à lèse. Il alla ensuite s’assoire sur le bureau ou était précédemment posé le plateau qui prenait de la place. Il adressa un petit sourire chaleureux à la jeune femme.

-" Vous devriez manger, ça vous fera du bien. "-

Sujet: Re: Lorsque l'on a pas le choix. Dim 2 Mar 2008 - 7:46

Quant à elle Amaya n'eut jamais de maitre. Maitre d'elle-même elle était. Peut-être aurait-elle besoin de quelqu'un qui la guide , qui lui apprenne des choses de plus que la pauvre éducation magique que sa mère lui avait laissé. Oui , peut-être sa vie prendrait un sens plus adapté que celle du présent , chaotique et chancelant.En étant seule , elle n'apprenait pas grand chose , sauf pour lutter pour sa survie. La perte de conscience fut pour elle , une défaite , un échec total. Croyant qu'elle pouvait maitriser son appétit , et ses sorties , elle s'était en fait rendu malade simplement pour ne point sortir. Plusieurs , s'ils savaient , la croirait possédée du démon ou bien malade , agonisante. Mais , ce n'était pas vraiment le cas. Seule , elle agissait comme une personne normale , voir même enjouée et dynamique. Ce n'est qu'avec les gens qu'elle devenait comme on pourrait dire , une deuxième personne.

Elle écouta l'homme parler , tout en se perdant dans ses pensées. C'était une de ses aptitudes , pouvoir faire plusieurs choses en même temps. L'homme la rassurait , étrange non. Amaya prit un visage sombre quand il parla du confort du lit en plume en comparaison avec le sol dur. Amaya dormait sur le sol , elle se pencha la tête. Oui , elle était pauvre et vivait dans un taudis sans pareil. Mais , elle était bien , n'ayant aucunement de donner sa confiance en quiquonque. D'un autre côté , pour elle c'était une honte. Elle se rappelait que sa mère était une elfe aisée et se mordait les lèvres de rage chaque fois que la belle rouquine pensait à celle qui l'a mise au monde. Vous comprenez que l'allusion au sol dur lui fit un peu mal au coeur , c'était vrai que ce lit était divinement confortable.

Elle resta en silence , contemplant ses pieds pour concentrer son regard vert émeraude sur ces derniers afin de fuire le regard de l'homme qui lui était inconnu.L'homme se leva et alla chercher un plateau. Amaya prit une expression faciale étonnante , voyant tout ce que contenait le plateau qu'il venait juste de déposer en face d'elle. Ses yeux pétillaient , il lui proposa de manger. Elle hésita longuement , mais toute cette nourriture , alléchante pour une dame qui n'a pas mangé depuis belle lurette , l'apellait à se faire manger. Amaya prit donc dabord un petit bout de jambon , et avec ses petits doigts machouilla lentement le bout en silence. Elle regarda l'homme , finalement c'était un type bien. Mais , encore fallait-il lui accorder un minimum de confiance.. Ayant fini de mâchouilelr son bout , elle prit quelques raisins. Bientôt , elle se mit à manger plus rapidement , quand elle eut fini elle fit une moue qui voulait dire qu'elle était pleine à rebord. D'une voix hésitante elle demanda :

- Quel est votre nom , homme inconnu ?

Il s'était offert pour la ramener ici , il lui avait ramené sa bourse qui lui était très importante. Il avait payé des vivres au marché voyant qu'elle était pas très bien. Dailleurs , elle commença à reprendre un teint un peu plus rosée. Elle crut cela normal de lui poser la question , un simple prénom suffirait. Juste pour qu'elle arrête de l'appeller " homme ". Ce fut donc dans l'attente qu'elle se reposa la tête sur l'oreiller. Elle était belle , environ une 20 aine d'année , mais si perturbée , il était difficile de savoir ce qu'elle voulait réellement.

Sujet: Re: Lorsque l'on a pas le choix. Dim 2 Mar 2008 - 17:11

[ Pas Grand chose à dire désolé :s ]

Après avoir placé le plateau remplit de nourriture à côté de la jeune femme, Raynox alla s’installer sur le bureau. Il déposa ses trois katanas, deux fourreaux noirs et l’un d’une blancheur inhabituelle. Il enleva ensuite sa dague et son kunai, il était chez lui, il n’avait pas besoin de tout son attirail sur lui et peut être que ça allait mettre son invité un peu plus à l’aise. Ses katanas étaient vraiment précieux aux yeux de Raynox. Les deux noirs étaient les cadeaux d’un forgeron mi-elfe mi-drow, de vrais chefs d’œuvre et le dernier, celui à la lame tellement blanche qu’elle brille était un cadeau qu’avait reçut son maître par la famille royale elfe. C’était un souvenir de son maître et une formidable allié. Chaque fourreau avait des cristaux de mêmes couleurs incrustés ce qui était superbe.

Raynox s’assit sur le bureau, attrapa sa bouteille de Rhum et en but une petite gorgée rien que pour avoir le goût dans la bouche. Il regardait la jeune femme assise dans son lit qui regardait le plateau d’un œil intéressé. Il avait donc eu raison, elle n’avait pas mangé depuis assez longtemps. Elle attrapa un petit morceau de jambon et le mangea avec appétit ce qui fit sourire Raynox. C’était déjà un pat en avant, elle osait manger la nourriture qu’il lui proposait. En tout cas, elle préférer regarder le plateau que Raynox, avait elle peur de lui ? Sûrement … Finalement,
d’une voie faible, elle lui demanda comment il s’appelait.

-" Je me nome Raynox, enchanté … "-

Il lui fit un petit sourire, il valait mieux ça qu’un regard froid dépourvu de sentiments. Il la regarder manger avec faim, ça le réjouissait, sont teint devenait déjà un peu plus coloré.

-" Et vous mademoiselle ? Pourrais je mettre un nom à votre visage ? "-

Sujet: Re: Lorsque l'on a pas le choix. Mar 4 Mar 2008 - 10:04

Amaya , toujours allongée confortablement , suivait les moindres faits et gestes de l'homme qui l'avait si gentiment accueillie chez lui. Elle le regarda déposer ses katanas et tout son attirail. Cet homme devait sûrement être guerrier.. Il avait des allures de rustre , c'est vrai , mais pourtant Amaya était persuadée qu'il défendait Diantra en cas de guerre contre les drows.Amaya , elle , tout ce qu'elle possédait c'était un arc , quelques flèches et un petit couteau à fruit. Elle n'était pas très " armes " , puisque c'était une magicienne. Une magicienne faible , mais une magicienne tout de même.C'était sa charmante mère elfe qui lui avait inculqué des notions basiques en magie. Résultat , comme elle l'avait abandonné comme une traitre , Amaya ne maitrisait que 2 sorts. Le problème était qu'elle ne pratiquait pas et ne se sentait pas assez forte pour renforcer sa puissance. Pourtant , elle était sûre que si son père serait encore vivant , il la guiderait et l'aidait même s'il ne possède aucun pouvoirs magiques quelquonque. Le fait de penser à ce dernier donna une certaine expression triste dans son visage , il lui manquait terriblement. Les reflets de son absence avaient laissé des marques lourdes. Amaya était pratiquement au bord du gouffre..

Enfin bref , elle l'examina , qui buvait sa bouteille de Rhum. Amaya , elle , n'a jamais bu un goutte d'alcool. Ce n'est pas de son domaine et puis déjà qu'elle est gravement atteinte au cerveau Oo , imaginez l'effet désastreux si elle se retrouvait ivre. De toute façon , la demoiselle ne tolérait pas l'odeur , ni les effets nocifs que l'alcool peut entrainer. Mais elle savait , néanmoins , que plusieurs hommes appréciaient en boire. Enfin , avec une oreille attentive , elle entendit l'homme se présenter. Raynox , original se dit-elle , mais très joli également. C'est avec un sourire qu'elle fit une petite révérence de la tête en signe de respect. Puis , il lui demanda son nom. Une légère hésitation se fit sentir , mais comme l'homme avait accepté de répondre à sa question , Amaya en fit de même :

- Amaya , Monsieur..

Son prénom était magnifique , elle l'avait toujours adoré. Il était rare qu'elle avait à se présenter. Mais le simple fait de prononcer son prénom gonfla sa poitrine de fierté. Cela signifiait en language elfique " Pluie sauvage" et ce prénom la décrivait exactement telle qu'elle est. Elle regarda le jeune homme , il l'intriguait au plus haut point. Mais il faut du temps pour mettre à connaitre le réel fond d'une personne , et je ne crois pas qu'Amaya ne le reverra d'aussitôt lorsqu'elle partira de cette maison. Pourquoi ? Parce qu'elle va sans doute continuer à s'enfermer entre les quatre mur de sa maison délabré , et qu'elle y restera encore deux semaines sans vouloir sortir , jusqu'à crever de faim de nouveau , c'était un peu comme un cercle vicieux. Peut-être également que cette rencontre la fera évoluer , et qu'elle osera sortir plus souvent de chez elle. Après tout , on a tous le droit de rêver. Elle continua de parler , elle qui n'a pas l'habitude d'être bavarde , elle s'en donnait à coeur joie !

- Vous avez l'habitude de recevoir des jeunes demi-elfe évanouies ?

Elle avait dit cela avec une note d'humour. Étonnant n'est-ce pas ? Elle se sentti tout autre depuis qu'elle s'était rassasiée. La faim vous rend , malheureusement , désagréable. Le fait qu'elle s'est remplie le ventre avait peut-être une quelqu'onque influence avec son état d'esprit? Néanmoins , il sera bientôt l'heure de partir . Dans quelques temps , il fera noir comme les ténèbres et Amaya ne veut pas se risquer à se promener la nuit à travers le chemin qui mène vers sa demeure.

Sujet: Re: Lorsque l'on a pas le choix. Mar 4 Mar 2008 - 11:58

La jeune femme mangeait encore, elle avait vraiment très faim, depuis combien de temps n’avait elle pas manger ? Ce qui importait, c’était que sa peau reprenait des couleurs et donc elle reprenait des forces. Raynox l’a regardait, intrigué, elle ne paraissait pas vraiment humaine, sa chevelure, ses yeux et sa bouche étaient légèrement différents de ceux des femmes humaines. Si elle n’avait pas eu ses longs cheveux roux pour protéger ses oreilles, il aurait déjà eu un élément de réponse. Enfin bref, la jeune femme se présenta à son tour sous le nom de Amaya, ça, ce n’était pas un nom humain mais un nom Elfique !

-" Très joli prénom, c’est d’origine Elfique ? "-

Raynox se souvint de son passage dans les forêts Elfique, il y avait passé prêt d’un an quand il était jeune et c’est sûrement la qu’il avait vécu ses plus belles années. Son maître ayant du aider le roi des elfes, il dut laisser son apprenti aux mains expertes d’un précepteur qui lui apprit beaucoup de choses tel que le maniement des armes, des techniques que son maître jusqu’à présent refusait de lui apprendre, car elles étaient trop dangereuses à son goût. Ayant envie de goûter lui aussi à l’aventure, il chercha des contrats pour gagner un peu d’argent. C’est en ce baladant à la lisère de la forêt qu’il eu sa première mission, la fille d’un forgeron avait été enlevée par des brigands. En très peu de temps, il avait réussit à retrouver le camps des kidnappeurs et les avaient annihilé sauvant la très jeune file du forgeron. Celui-ci n’ayant pas d’argent offrit à Raynox ses deux meilleurs sabres. C’était les deux katanas que portait à présent Raynox. C’est aussi ici qu’il connu son premier amour, une jeune elfe aux cheveux argents et aux yeux émeraudes. Leur relation fut extraordinaire mais la vie devait continuer et ils se séparèrent quand son maître revint. Mais maintenant, tout ça était du passé, bien que le souvenir lui avait réchauffé son cœur. La jeune femme, rassasié continua à parler, elle qui n’avait pas vraiment parlée depuis les débuts. Avec une note d’humour, elle lui demanda s’il avait l’habitude de recevoir des demie elfes chez lui. Avec un petit sourire, Raynox lui répondit.

-" Non, c’est bien la première fois que j’ai une demie elfe dans mon lit et qu’elle demie elfe … "-

Sa phrase était remplit de sous entendus. Depuis qu’il c’était installé à Diantra, Raynox n’avait emmené personne chez lui, il préférait que personne ne sache ou il vivait bien qu’il était assez simple de le suivre. De plus, la jeune femme qui se trouvait dans son lit avait tout de même un charme certain, bien que Raynox ne soit pas un homme très intéressé par les jeunes femmes. Il préférer pour le moment s’occuper de ses affaires fleurissantes, il profiterait de tous ça plus tard, quand les temps seront moins sanglants.

Sujet: Re: Lorsque l'on a pas le choix. Ven 7 Mar 2008 - 9:16

Amaya était plus elfe qu'humaine. Mais dans des temps comme ceux ci , où elle souffre de la faim ou de tout autre désordre mentale , elle se comportait tout à fait comme une humaine. Elle aime bien vivre ici, à Diantra. Au moins dans ce pays d'hommes , on ne la jugeait pas et on la laissait tranquille. Du moins , pas quand il y a un voleur dans les parages . Elle commençait à voir confiance , au fur et à mesure qu'elle parlait avec l'homme. La réticence faisait place à une légère sécurité dont elle même ne soupçonnait. Pourquoi se méfier ? Si l'homme aurait voulu l'agresser , la tuer , il l'aurait fait bien avant. Et puis , il s'était si gentiment occupé d'elle , pour une femme , enfin pour une demi-femme , c'était important d'accorder une minime confiance et un minimum de gentillesse. Elle répondit donc , tout sourire.

- Je suis demi-elfe Sylvaine de la contrée d'Alëandir ..

Et puis , soudain son sourire s'efface , puis son visage resta de marbre . Des souvenirs la hantaient encore à ce moment précis , ils tourbillonnaient dans sa tête comme une petite tempête d'hiver. Elle s'ennuyait temps de cet endroit , 50 ans sans voir une seule forêt elfique , sans entendre des chants merveilleux , sans entendre les arbre chuchoter. C'était terriblement difficile. Mais les elfes sylvains avaient aussi des défaux . C'est en effet ce même peuple qui l'avait chassé de sa terre natale , parce qu'elle n'était pas de sang pure elfique et tout ça par la faute de sa mère. Elle n'avait dailleurs jamais compris pourquoi elle lui avait fait cette haute trahison , elle était tout de même sa seule enfant.. Enfin bref..Penser à Alëandir , C'était comme enfoncer un couteau encore plus profondément dans une plaie saignante. RaynoX avait de la chance , parfois Amaya aurait besoin d'un maitre magicien , étant si faible magiquement parlant.. Mais elle n'en connait aucun aussi efficace qu'un elfe Sylvain. Hélas , elle ne pouvait pas retourner là-bas. Quand à l'amour .. Ah oui l'amour ! Le seul véritable amour qu'elle aie ce fut son vaillant père , lors de leurs retrouvailles ce fut les 10 années les plus belles de sa vie. Malheureusement pour Amaya , son père n'était point immortel et mourrut sous la vieillesse de ses os. Et elle n'avait jamais parlé à un homme en tant que telle , donc parlez à Mr RaynoX était une grande exception à la règle.

Amaya écouta de nouveau Raynox , ce dernier lui fit un petit sourire. Elle ne mit pas deux minutes à comprendre ses soit-disant sous-entendus qu'elle rougi. Elle était si innocente pourtant. Ignorant alors que l'homme en face d'elle tuait des gens , peu importe que ce fut pour le bien ou pour le mal , il tuait des gens. Mais pourtant ...Comment pouvait-elle savoir la véritable de nature de cet homme qui lui était alors inconnu quelques heures à peine.Dans un chuchotement très doux , elle le remercia.

Sujet: Re: Lorsque l'on a pas le choix. Sam 8 Mar 2008 - 13:03

Amaya était donc une demie elfe … Une question de résolue … Raynox avait déjà rencontré des elfes Sylvains qui, il fallait le dire, avaient une grâce légendaire. Il y avait un peu de ça dans la jeune femme qui était assise dans son lit. Le plus étrange chez elle était ses cheveux qui était tout de même roux ce qui n’est pas banal même chez les humains. Le jeune homme la contemplait, intrigué, c’était la première fois qu’il rencontrait une demie elfe. Apparemment, il avait juste hérité de la couleur des cheveux et des yeux de l’un de ses parents humains car tout le reste du corps visible faisait penser à un elfe.

-" Pendant mon enfance je suis allé à Alëandir, j’y ai passé de très bons moment bien qu’ils n’aiment pas vraiment ma présence forcée. "-

Que de souvenirs … Que de découvertes dans se monde complètement différent de celui des humais. Mais maintenant qu’il avait grandit, il n’aimerait pas vraiment vivre dans ses forêts trop vertes, avec ces elfes avec un égaux surdimensionné qui se croient plus fort et plus intelligents que les humains. En tout cas, il préférait ne plus y penser, ce peuple l’énervait un peu plus à chaque fois qu’il y pensait. Quand Amaya comprit les sous entendus, elle rougit et remercia timidement le jeune homme. Celui-ci rigola.

-" Je vois que vous avez reprit des couleurs, vous allez mieux ? "-

Encore et toujours des sous entendus, Raynox était une personne qui aimait jouer avec les gens, gentiment ou méchamment mais cette fois ci c’était une jeune femme, il n’allait pas faire son assassin sans cœur. Il réservait ce traitement à ses victimes. Le jeune homme se leva du bureau et s’assit sur le lit à côté du plateau remplit de mets alléchants juste en face d’Amaya. La regarder mangé lui donnait lui aussi faim. Il prit une pomme et croqua dedans à pleine dents.

-" Comment un aussi jolie demi elfe se retrouve à Diantra la capitale des Humains ? Vous ne préférez pas les forêts verdoyantes d’Alëandir ? "-

Sujet: Re: Lorsque l'on a pas le choix. Mar 11 Mar 2008 - 9:20

Il est vrai qu'elle avait l'apparence entière d'une elfe , sauf quelques traits de sa personnalité qui était d'origine paternelle. Depuis la trahison de sa mère , elle avait tout fait pour paraitre fière de sa race , une demi-elfe. Mi humaine , mi elfe. Elle avait une tonne d'atouts qu'humains ou elfes sylvains n'avaient pas. C'est peut-être cela qui la rendait si fière. Mais au fond d'elle-même , sans se le cacher , elle aurait tant voulu être de sang pur. Mais ce qui est fait restera ainsi jusqu'à l'éternité . Elle ne pouvait pas échapper non plus à sa destinée , aussi maudite et triste pourrait-elle être. Tout en pensant à tout cela , elle arriva à écouter quelques mots de la bouche de Raynox. Elle entendit " Alëandir" " Bon moments " et " présence forcée ". Amaya prit donc un air interrogatif et demanda, curieuse comme 10 :

- Ah bon, forcée? Pourquoi cela ? Si ce n'est pas trop indiscret , Monsieur !

Amaya elle même n'appartenait plus des leurs. Peut-être était-ce une bonne chose ?Parfois , dans ses pensées perdues , elle caressait le rêve d'y retourner. La forêt lui cause un terrible manque , vous savez. Après tout elle a beaucoup d'elfe en elle , son accord avec la nature est presque parfait. La nature est son élément et sa source de bonheur et d'énergie. Un jour prochain , on le souhaite , elle y retournera avec force et détermination. Peut-être rencontrera-t-elle sa si charmante mère ? Elle n'en savait trop rien mais pour le moment , Diantra offrait à Amaya la sérénité dont elle avait besoin. Elle ne vivait pas avec la communauté , certes , mais au moins elle était en paix. Elle avait souvent eu droit à des regards surpris chaque fois qu'elle allait au marché. Après tous les habitués voyaient bien qu'elle n'était pas de passage , mais qu'elle habitait Diantra et sûrement que ce fut inconcevable pour eux qu'une elfe , même à moitié , vive dans un endroit bondés d'humain. Mais Amaya était différente et appréciait son côté unique. C'était une bonne chose. L'homme parla de nouveau , il lui demanda si allait mieux. Amaya s'empressa de hocher de la tête affirmativement et puis de lui répondre d'une voix qui était calme comme la brise d'une mer silencieuse :

- Oui beaucoup mieux ! Je ne sais pas comment vous remercier Monsieur Raynox .. S'il y a quoique ce soit que je puisse faire pour vous...

Les " couleurs " qu'elle avait repris spontanément était dûes à la grande timidité d'Amaya. Ayant l'habitude d'être seule , elle n'était pas habituée de se faire complimenter ou d'être quelqu'un on avait envie de parler. Pourtant cet homme arrivait à la faire parler , comme si elle avait toujours été normale. Mais ce n'était pas le cas. Il croqua dans sa pomme et demanda pourquoi elle voulait vivre à Diantra plutôt qu'à Alëandir. Amaya s'attendait à ce genre de question un jour ou l'autre mais n'avait jamais été interpellé pour qu'elle réponde. Avec un petit sourire faible , car comme j'ai dis plus tôt , elle avait du mal à parler de sa vie d'autrefois. Le seul nom " Alëandir " formait un grand poids sur son coeur si fragile. Elle dit donc , d'une voix neutre :

- Et bien , je n'ai pas trop eu le choix ! J'ai marché longuement avant d'arriver ici. Les miens m'ont rejeté. Enfin si on peut appeler ça comme mon peuple. Ils ne veulent même pas que je m'identifie à eux !

Bien sûr , Amaya omis que ce fut sa mère la première personne qui coméra dans tous le village près de Alëandir. Elle se rapellait même qu'Amaya avait crié des insultes en langue elfique à sa mère sous le coup de la colère. Elle se souvenait également des larmes que la jeune mère elfe avait versé tout en chuchotant à sa seule fille qu'elle n'avait pas eu le choix. Pas eu le choix ? Diable ! Pourquoi pas eu le choix ? Elle était sa fille , la seule famille qui lui restait. Pourquoi perdre à nouveau un être cher ? Il fallait vraiment manquer d'esprit pour faire cela. Dabord le père qui quitta la famille et maintenant la fille qui devait partir. Que de mauvais souvenirs. Elle arrêta d'y penser et réserva toute son attention sur son hôte.

Sujet: Re: Lorsque l'on a pas le choix. Mer 12 Mar 2008 - 15:08

La jeune femme qui était à ses côtés étaient de plus en plus bavarde, elle qui au début était très réticente à ouvrir ne serais ce que la bouche. Maintenant, elle s’emblait plus à l’aise et elle devenait plus sociable. Raynox qui n’était pourtant pas une personne très bavarde parlait lui aussi … Peu être avait il lui aussi besoin de parler de son enfance. En comparaison avec un elfe, sa jeunesse avait été courte, beaucoup trop courte … Il avait déjà 18 ans … Il avait beaucoup voyagé mais il savait que sa vie ne serait pas extrêmement longue comme les elfes ou encore les elfes. Au fond de son cœur, il enviait cette race qui était immortel et qui était aussi très agile, Raynox s’était beaucoup entraîné mais il n’avait pas atteint leurs niveaux … Il n’était pas encore assez fort pour ça. Amaya le questionna sur son passé, avec un sourire, le jeune homme lui répondit tout content.

-" Pas de soucis. Mon défunt maître était au service d’une personne très importante pour le peuple des elfes. Il ne m’a jamais donné son nom bien que après plusieurs années, je me demande s’il n’était pas au service de la famille royale. Ne me désirant pas dans ses pattes, il me laissait pendant quelques temps aux bons soins des elfes … La plupart ne m’appréciaient vraiment pas mis à part la personne qui s’occupait de moi. Grâce à lui j’ai appris beaucoup de choses sur ton peuple, c’était les meilleures années de ma jeunesse… "-

Que de souvenirs … Il en était devenu nostalgique … Ca ne lui ressemblait vraiment pas et ça ne lui allait pas non plus. Son esprit vaguait dans ses souvenirs qui étaient encore frais après plusieurs années. Il croqua machinalement sa pomme et il constata qu’il l’avait terminée. Il secoua la tête comme pour chasser les souvenirs de son esprit. Il déposa la pomme sur le plateau avant de répondre à Amaya.

-" De rien Amaya … Si tu veux me faire plaisir, arrête de me vouvoyer, on dirait que tu me prends pour un vieux, enfin, j’espère que ce n’est pas l’impression que je donne … "-

C’est vrai qu’il ne se regardait pas souvent dans une glace sauf quand il se coupait les cheveux ou la barbe mais quand même … Il ne faisait pas si vieux non ? Enfin bref, les révélations suivantes n’étaient pas vraiment agréables à entendre, bizarrement, ça faisait de la peine à l’assassin. Se faire rejeter par son peuple n’était pas très facile à prendre. Elle était toute de même à moitié elfe quand même.

-" On ne devrait pas être jugé par rapport aux fautes de ses parents, si fautes il y a effectivement. Un de tes parents est elfe alors toi aussi tu devrais avoir le droit à ta vie en temps qu’elfe. Quel peuple ingrat … "-

Sujet: Re: Lorsque l'on a pas le choix. Sam 15 Mar 2008 - 8:57

Amaya devenait de plus en bavarde , c'était un fait. Mais elle était de plus en plus à l'écoute également. Elle écouta attentivement ce qu'il avait à dire sur son passé , après tout c'était hyper chouette de connaitre quelques détails sur cet inconnu. Si ça se trouve , il ne le sera plus s'il y a une prochaine rencontre au centre-ville. Alors cette conversation lui prenait toute son attention. Elle faillit s'étouffer en entendant les mots " ton peuple " . Non mais ! Alëandir n'a jamais été son peuple , ça lui fit très mal d'entendre cela car il est vrai qu'elle fesait partie des leurs.. Elle ignorait également que le royaume des elfes Sylvains avait changé pour le mieux depuis les nouveaux rois et qu'être demi-elfe n'était presque plus tabou.Par contre , Amaya l'ignorait totalement c'est pourquoi le seul fait de prononcer le nom d'Alëandir suffisait à lui donner des brûlures d'estomac.Pendant qu'il parlait de son passé , Amaya hocha la tête , toujours en signe d'écoute. Quand il eut fini de parler , ce fut au tour d'Amaya de prendre la parole comme toute conversation qui se doit d'être un dialogue :

- Je suis ravie que tu aies pu apprendre de ce peuple magnifique , qui n'est pas vraiment mon peuple car je n'y ai vécu que très peu de temps. Mais il va de soi qu'Alëandir est un merveilleux royaume. Je suis plutôt heureuse que vous m'en parlez.

La suite de la conversation eut le don d'un éclat de rire . Ce n'était après tout qu'une formule de politesse , rien d'autres. Elle en avait toujours pris l'habitude , surtout devant un homme . Il fallait à tout prix respecter l'homme et être poli en croisant son chemin , nul ne sait d'où lui vient cette éducation , elle fait juste l'appliquer , c'est tout. Alors toujours en riant , elle fit un grand non de la tête et puis dit :

- Mais non ! C'est simplement une habitude que j'ai prise et je dois dire que j'aurai du mal à m'en défaire ! Et non , vous.. je veux dire , Tu n'es pas vieux , tu ne dois pas faire plus de 35 ans d'âge humain c'est ça ?

Amaya eut un peu peur de se tromper , surtout après la remarque qu'il venait de faire , elle espérait qu'elle ne se trompait pas. La vision de la vieillesse était différente pour les humains et pour les elfes. Chez les elfes , plus l'elfe est vieux , plus on le vénère et plus on se réfère à sa sagesse. Mais qu'en est-il des humains ? Amaya n'en savait trop rien à vrai dire , mais le petit commentaire innofensif qu'il venait de faire prouvait un peu ses hypothèses qui peuvent vous sembler parfois farfelues. Il appuya ensuite ses opinions sur le peuple des elfes , ce qui la rassura car cela fesait longtemps très longtemps même qu'elle en avait pas parlé !

- Oui ils étaient vraiment sans cervelles à l'époque , maintenant je ne sais plus trop , puisque je n'y suis pas retournée depuis un demi-siècle.. Et oui l'âge des elfes n'a pas la même valeur , j'ai 100 ans et vous ?

Dit-elle avec un petit clin d'oeil.

Sujet: Re: Lorsque l'on a pas le choix. Ven 28 Mar 2008 - 16:45

Parler des elfes devant Amaya n’était pas
vraiment une bonne idée finalement, en même temps, elle en avait été
rejeté durent sa jeunesse !Tout comme lui au finale bien qu’il n’était
pas du tout elfe de naissance, même pas une goûte de sang. Mais
finalement, elle semblait contente d’en parler, un point commun entre
les deux personnes. Se faire rejeter par un peuple faisait nouer des
liens entre les rejetés. Parfois de la haine, parfois de la rencoeur.
Amaya rigola aux propos de Raynox, et oui, il n’aimait pas vraiment les
vouvoiements, il n’était pas vieux tout de même !
Enfin, ça la fit rigoler et ce fut la première fois qu’il vit ces
traits de caractères sur le visage de la demie elfe. Quel visage …
Enfin, elle parlait, de l’âge de Raynox, elle pensait qu’il avait
moins de 35 ans, non mais ! Il était bien plus jeune que ça non mais !
Il fit semblant de s’étouffer en attendant les dires de la demie elfe.

-" 35 ans ? Je parais si vieux que ça !!? "-

C’était ironique biensure mais bon, ça l’avait tout de même troublé,
il n’était pas aussi vieux ! T_T ! Enfin bon, la nouvelle lui fit un
plus gros choque, Amaya avait 100 ans ! C’était vraiment beaucoup … Il
ne se souvenait pas que la beauté des Elfes était éternelle.

-" Tu ne fais pas ton âge ! Pour ma part, je n’ai que 21 ans … "-

Une question lui trottait dans la tête, il prit son courage à deux mains et posa cette question.

-" Et tu es dans cet état depuis combien de temps ? "-

[ Désolé de l'attente et du post ... Mais comme je disais, j'ai plus l'inspiration :/ ]

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