sur le retour [pv mathilde]

Sujet: sur le retour [pv mathilde] Sam 22 Sep 2012 - 18:06

L'honneur voila bien une chose que les Mizar et les de Clairssac n'avait pas en commun. Pour l'un c'était d'une importance capitale cela représentait l'image et certaines choses n'était pas toléré lorsqu'on voulait garder son honneur intacte, cette chose abstraite qui fit tressaillir plus d'un homme pour des raisons parfois fort pénible. Pour les de Mizar l'honneur n'avait jamais sauver quelqu'un, elle ne permettait pas de se sortir de mauvais pas. " L'honneur n'a jamais sauvé personne mais elle a coûté la vie a bien des hommes, l'honneur est une vision abstraite de ce que dois être un homme ne suis que ta volonté". Ce fut dans ce crédo que Hagen suivit le reste de sa vie, agissant pour sa personne et pour survivre dans ce monde de loup, car notre avatar ténébreux était un chevalier, mais un chevalier noir comme on aimait a les nommer car il ne partageait pas l'idéal du chevalier bon et vaillant. Il avait pourtant des qualité commune mais eux n'hésitait pas a tuer ceux qui leur gênait même si pour cela leur honneur devait être entaché car de toute manière seul les gagnants écrive l'histoire autant s'y donner les moyens. Contrairement a ce détail il y avait une valeur que plaçait bien haut les de Mizar c'était la famille, aussi si leur divergences avec les de Clairssac était a compté sur les doigts de la main, personne n'avait le droit de s'en prendre a un membre de la famille, paradoxale me direz-vous? Aussi les de Clairssac pouvait toujours compter sur les de Mizar leur membre de la famille situé au nord en Oesgardie. Les Mizar étaient réputé pour leur gout du combat, pour faire simple la famille a l'emblème du Loup était taché de sang et il ne s'en cachait pas.

revenant du sud où il avait assisté au mariage de sa cousine, notre chevalier rentrait pour aider son seigneur a la guerre. Sur son chemin il passa a nouveau par Etherna afin de se ravitaillé et prendre du repos. Chevauchant sur son destrier noir notre cavalier accompagné de son fidèle écuyer traversèrent le chemin de terre rencontrant au loin divers troupes qui semblait être déployé afin de se rendre a la bataille, au loin notre chevalier cru reconnaitre le blason familiale des de Clairssac. Son cousin partait-il en guerre? Il connaissait bien son cousin, il était plus courtois et plus axé sur la bienséance et le respect, l'honneur avait une grande place dans sa vie tout comme la famille. Un bon combattant. Guillaume était quant a lui plus impulsif que son frère.

Il arriva finalement au porte du château de son cousin le baron d'Etherna, et après s'être présenté on lui ouvrit les portes non pas que les gens qui habitaient au château ne connaissait pas Hagen mais c'était toujours ainsi lorsque la guerre approche mieux vaut jouer la carte de la prudence.

Trottant jusque dans la cours, Hagen était facilement reconnaissable pour cette légère armure de coloris sombre dont le col était harmonisé de fourrure. Son visage quant a lui était fin, taillé en lame de couteau ou une balafre venait à lui dessiner la joue gauche légèrement en dessous de l’œil. Sa chevelure était noir et mi-longue et des yeux qui témoignait de son sang de Clairssac, des yeux d'un vert émeraude aussi beau que celui de sa mère la sœur de celle de Jérôme. Le mélange fin de sa mère et la musculature sec des Mizar offrait un mélange d'une certaine froideur mais cela restait simple et harmonieux. Il descendit de son cheval enlevant son heaume.

" Soldat, j'ai cru voir le blason de mon cousin il y a peu...est-il ici en se moment?"

Soldat:" Non Sire , il est partit rejoindre le seigneur d'Odélian pour St-Berthilde...mais votre cousine Mathilde est arrivé sous peu "

"Mathilde...je la croyais chez mon oncle et ma tante...."

Hagen se tourna vers son écuyer et lui ordonna de s'occuper des chevaux et de le rejoindre par après, quand a lui il se dirigea vers le hall du château.

Sujet: Re: sur le retour [pv mathilde] Dim 23 Sep 2012 - 7:36

Jérôme avait quitté le château depuis une poignée de jour déjà, cette fichue guerre à Sainte Berthilde allait le retenir loin d’elle des semaines durant. Elle priait tous les jours pour que rien ne lui arrive et qu’il rentre en bonne santé. De son côté elle n’avait guerre le temps de s’ennuyer, entre les petites soirées mondaines organisées pour éviter que la morosité s’installe, et ses séances d’habillage avec Janis, les jours défilaient presque trop vite. Ses journées elle les passait, l’air de rien, avec les épouses des chevaliers parties en guerre. Leurs conversations frivoles exaspéraient parfois la jeune femme qui aurait presque préférée rester seule avec un bon livre, mais il fallait tout de même qu’elle tienne son rôle. Guillaume gérait la Baronnie en l’absence de Jérôme, elle, elle s’occupait d’égailler sa cour.

Mais pour l’heure, elle était loin de toutes ses dames. Enfermée dans les appartements juxtaposant ceux du Baron, Mathilde se démenait avec des mètres de tissus. Tout un tas de robe était jeté ça et là à travers la chambre. Rien à voir avec sa passion pour les tenues vestimentaires, elle cherchait juste une robe suffisamment large pour masquer son petit ventre légèrement arrondi… Cela faisait plus d’un mois qu’elle était tombée enceinte et même si son ventre était loin de se voir, Mathilde faisait une fixation sur son état. Personne ne devait savoir alors ce n’était pas un excès de coquetterie qui lui avait fait mettre sans dessus dessous les armoires de sa chambre. Janis était chargée de l’aider à recoudre toute une série de robe pour les élargir un peu. Le seul avantage qu’elle avait pour l’aider à dissimuler son ventre, c’était la saison. En plein été elle pouvait se permettre de porter des robes amples et volantes. D’ailleurs elle était en train d’en essayer une en voilage bleu azur quand un domestique frappa à la porte. Sur ordre du Baron on avait demandé à l’ensemble des domestiques de frapper et d’attendre d’être invité à entrer. Si cette lubie était mise en place avant même que sa grossesse soit visible, il y aurait moins de surprise par la suite.
Le domestique passa la tête après un mot de Mathilde, et il lui annonça l’arrivée de son cousin.

Aussitôt un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme. Voilà des mois qu’elle n’avait pas revu son cousin, autant dire qu’elle était ravie de le revoir. Enfilant une paire de ballerine, Mathilde quitta ses appartements pour aller à la rencontre d’Hagen. Guillaume voudrait certainement le voir aussi, mais son frère étant comme toujours fort occupé en journée, elle aurait tout le temps de discuter avec son cousin.

Le domestique lui avait précisé qu’il avait été introduit dans le salon réservé aux invités de marque. Et bien qu’elle ne soit pas encore tout à fait familière avec les yeux, elle trouva la pièce sans trop hésiter. Une fois entrée dans le salon, son regard balaya la pièce jusqu’à se poser sur la silhouette de son cousin. Toujours vêtu sombrement, il avait également ce masque impassible sur le visage. L’art de la guerre était visiblement loin d’être drôle ! S’approchant de lui tout sourire, Mathilde lui fit une rapide révérence pour le saluer.

- Cher cousin, quel plaisir de vous revoir. Trop de semaines se sont écoulées depuis la dernière fois où nous nous sommes vus. Comment vous portez-vous ?

Un serviteur entra en silence et déposa un plateau de rafraichissement sur la petite table basse. Mathilde observa encore une fois la tenue sombre et poussiéreuse de son cousin. Il devait être sur son cheval depuis des jours.

- Peut-être souhaitez-vous aller vous rafraîchir un peu. Vous avez l’air d’avoir fait un long voyage.

Sujet: Re: sur le retour [pv mathilde] Mer 26 Sep 2012 - 13:26

Oesgard la fière, Oesgard l'invincible...cette région de la péninsule était souvent confronté au Wandrais , peuple sauvage vivant dans les montagnes, peuple auxquelles Hagen fut souvent confronté, des hommes-bêtes dont la cruauté et la sauvagerie laisserait plus d'un chevalier sans défenses. Notre jeune oesgardien se souvenait encore de ces terribles combats ou ou il ne pouvait faire la différence entre l'homme et la bête. Habillé de peau d'ours, leur mœurs étaient étrange. Pour souvenirs il gardait sur son torse une myriades de cicatrices dût au nombreux combats. La vie y était plus rude et l'éducation plus ferme, de grand croyant ils étaient aussi.

Hagen de Mizar pénétra dans la pièce réservé au invité de marque, l'ensemble de son armure légère était de couleur sombre dont seule le col en fourrure grise rendait un contraste parfait avec sa peau et le reste de sa personne. Il alla s'assoir attendant qu'on veuille bine lui servir de quoi se désaltérer, Lorsqu'il aperçu sa cousine Mathilde, toujours aussi belle malgré les années, une de Clairssac pure de sang. Il afficha un certain sourire en la voyant.

- Cher cousin, quel plaisir de vous revoir. Trop de
semaines se sont écoulées depuis la dernière fois où nous nous sommes
vus. Comment vous portez-vous ?

" Cousine.....oui beaucoup trop...mais en Oesgard la paix ne règne pas comme ici en Etherna..."

"Vous apparaissez plus belle chaque jour cousine.."

Il lui fit également une révérence, pour ensuite se levé de toute. En effet contrairement a son cousin Jérome, Hagen était souvent dans le Nordwald a défendre les frontière d'Oesgard contre les wandrais ou les drows qui tentaient des incursions. Un guerrier il était de part son éducation. Il était le côté de la famille des de Clairssac qui défendait les frontière et il était rare d'avoir quelque contact avec cette branche de la famille.

"Je me porte assez bien...la mort ne semble pas avoir encore croisé mon chemin et j'en remercie les Dieux..."

"Comment se porte ma tante ?"

"J'ai également cru comprendre que mon cher cousin partait en campagne...?"

- Peut-être souhaitez-vous aller vous rafraîchir un peu. Vous avez l’air d’avoir fait un long voyage.

Notre chevalier se servit a boire qu'amena l'un des serviteurs du château. Enlevant ses gants de cuir noir, il alla s'assoir, le voyage fut long et il avait encore de la route a faire jusqu'en Oesgard. Hagen n'avait pas encore trop remarqué la silhouette changeante de sa cousine, a vrai dire ses pensées étaient tourné vers cette guerre qui s’annonçait proche. Passant une main dans sa chevelure noire et lisse, dévoilant une partie plus nue de son visage, on pouvait y voir clairement cette petite balafre ainsi que ses traits fin et régulier.

Sujet: Re: sur le retour [pv mathilde] Dim 30 Sep 2012 - 14:42

Le petit compliment d’Hagen à son égard fit sourire davantage la jeune Mathilde. C’était toujours agréable de s’entendre dire ce genre de chose, d’autant plus que d’ici quelques semaines elle avait peur de ne plus ressembler à rien. Janis avait beau lui répéter qu’une femme enceinte était toujours beaucoup plus belle, Mathilde se souvenait parfaitement de l’air constamment fatigué de certaines, leur teint maladif et leur ventre énorme. Brrr, rien que d’y penser ça lui glaçait le sang. Mais ce n’était guère utile de penser à cela pour le moment. Tout à la joie de retrouver son cousin, la jeune femme le regarda se servir à boire et à manger avant d’aller s’asseoir près de lui.

Il avait bien changé depuis la dernière fois qu’elle l’avait vu. Cela remontait bien à l’hiver dernier et alors, il n’avait pas cette carrure si carré et cette cicatrice à la joue ne lui disait absolument. Datait-elle de longtemps ? Aucune idée.

- Si la mort n’a pas croisé votre chemin, elle a en revanche éraflé votre visage. Mais cela vous donne un petit côté mauvais garçon !

Ponctuant sa phrase d’un léger rire, Mathilde se servit à son tour un verre d’eau. A oui l’eau tient parlons-en ! Avec l’arrivée de Germain, le médecin de la famille de Clairssac, au château, des règles strictes étaient également entrées en vigueur. Plus d’alcool, elle qui adorait tant un bon verre de vin de temps en temps, plus de promenade à cheval et encore moins de folie dansante lors des bals organisés. Bref une vie de vieille femme… Heureusement qu’elle avait encore quelques loisirs praticable. Pas des plus palpitant mais tout de même. Retailler de vieilles robes en compagnie de Janis était tout à fait amusant, surtout lorsque la mode inventée était recopiée par d’autres femmes.

- Lorsque j’ai laissé ma mère il y a plus d’une semaine à Hiviène, elle se portait très bien. Depuis mon arrivée à Etherna elle m’a écrit quelques lettres, tout va fort bien. D’ailleurs si vous aviez quelques jours devant vous, vous pourriez peut-être lui rendre visite. Vous revoir lui ferait le plus grand plaisir.

Hagen avait également mentionné le départ en campagne de Jérôme et presque aussitôt le sourire de Mathilde se fana. Voilà une chose qu’elle ne pouvait pas oublier. Cette fichue guerre avait emporté son frère loin de chez lui et elle priait tous les jours pour que les dieux ne le lui prennent pas. Elle savait ses compétences de chevalier et l’affection que lui portaient ses hommes mais cela n’excluait pas le risque de mourir.

- En effet, mon frère est partit en campagne. Le Comte d’Odélian est en route vers Sainte Berthilde. Je ne suis guère informée sur ce conflit…D’ailleurs en parlant de conflit, de sombres rumeurs courent sur la situation en Oësgard. Les hommes semblent incapables de rester en place…il faut constamment qu’ils se querellent.

Sujet: Re: sur le retour [pv mathilde] Mar 2 Oct 2012 - 0:02

- Si la mort n’a pas croisé votre chemin, elle a en
revanche éraflé votre visage. Mais cela vous donne un petit côté
mauvais garçon !

Elle l'avait éraflé plus d'une fois cette petite cicatrice n'était que l'une des nombreuse parcourant son corps masqué par ses habits. Eduqué dans l'art de faire la guerre, il apprit bien plus tôt que son cousin Jérome à manier l'épée et a survivre dans le milieu hostile du Nord. Guerrier de nature donc il ne trouvait sa place que sur un champ de bataille, la ou la mort et le sang était ses seuls amis. La remarque fit sourire notre jeune Hagen, toujours le mot pour rire cette cousine.

" Je l'ai toujours été cousine....vous le savez "

Lui dit-il en souriant de manière ironique, quoique pas si ironique que cela car les mains d'Hagen étaient tachés de sang.

- Lorsque j’ai laissé ma mère il y a plus d’une
semaine à Hiviène, elle se portait très bien. Depuis mon arrivée à
Etherna elle m’a écrit quelques lettres, tout va fort bien. D’ailleurs
si vous aviez quelques jours devant vous, vous pourriez peut-être lui
rendre visite. Vous revoir lui ferait le plus grand plaisir.

" Malheureusement je n'ai que très peu de temps devant moi cousine...je pars demain a l'aube rejoindre mon seigneur en Oesgardie..."

"Mais ma mère voudra certainement revoir sa sœur, je pense l'y envoyer dès mon retour...je préfère la savoir en sécurité qu'au Chateau( le chateau de la famille Mizar) les wandrais devienne de plus en plus téméraire même devant la forteresse de Krahof"

Oui car le norwald était sa&ns cesse attaqué par ce peuple sauvage vivant dans les montagnes, s'attaquant au culture et au ferme mais aussi aux villages voisins. Buvant une dernière gorgé d'eau il se servit une coupe de vin et la but a pleine gorgé, s’essuyant la commissure des lèvres. Notre jeune chevalier noir jeta un regard a sa cher cousine, elle était décidément très belle et si innocente, ignorant ce qu'est les wandrais, elle n'avait jamais dût les rencontrer ces hommes-bêtes, ces mangeurs de chair humaine comme la rumeur aimait a le dire, bien cela ne fut jamais vérifier. Elle vivait une vie plutôt paisible contrairement a son cousin. Mais Hagen connaissait bien l'esprit volatile, l'esprit quelque peu rebelle de Mathilde pour l'avoir connu enfant. Aussi il l'avait un cadeau pour elle qu'il contait lui faire transmettre par Jérome puisqu'il ne pensait pas la voir ici en Etherna.

- En effet, mon frère est partit en campagne. Le
Comte d’Odélian est en route vers Sainte Berthilde. Je ne suis guère
informée sur ce conflit…D’ailleurs en parlant de conflit, de sombres
rumeurs courent sur la situation en Oësgard. Les hommes semblent
incapables de rester en place…il faut constamment qu’ils se querellent.

"Sainte Derthilde, n'ayez point d'inquiétude pour Jérome c'est un bon combattant..."

Mais le sujet vira très vite sur Oesgard, Oui la guerre y faisait rage, une guerre civile brutale et sanglante, bien différente de celle de St-Berthilde. Et Hagen y participait depuis quelques temps déjà mais le ban avait été levée et son Seigneur le Baron d'Uberwald avait besoin de tous ses partisans et alliés pour la gagné face a ce félon d'Odoacre et de l'Ithier.

"Oesgard est une région bien différente d'Etherna cousine....et je n'ai pas l'âme d'un politicien pour t'expliquer le pourquoi du comment sache juste que bientôt tout cela cessera...mais que même lorsqu'Oesgard sera en paix, il y aura toujours des combats là-bas..."

En effet Cette région était un centre névralgique de conflit permanent, lorsqu'elle sera finit cette guerre, il restera les wandrais , des ennemis bien plus coriaces que les différent seigneur occupant le pays, des adversaires vaillants ce peuple des montagne.

" Si tu en as l'envie peux-être qu'au diner de se soir je te raconterais ce qui s'y passe lorsque la brume arrive et que la nuit tombe...des choses que tu ne peux même pas voir, que tu ne peux même pas imaginez...."

Ces dernières paroles étaient prononcé avec beaucoup de mystère mais aussi de crainte comme si quelque chose de sombre et mystérieux entourait le Nordwald, cette région dans laquelle vivait Hagen. Puis il se leva d'un bond et il fit signe a son écuyer d'apporter le présent. Eric arriva alors avec dans ses mains un présent enveloppé dans de la soie blanche, la chose semblait assez longue et fine et pour cause il s'agissait d'une lame fine semblable a une rapière sans vraiment l’être car elle était a double tranchant une inscription y était gravé disant " Une face pour défendre, une autre pour vaincre. En Oesgard je fut forgé , de la Vorpale je tire mon nom et ma force" La Vorpale était une fleur qui ne poussait qu'au sommet de la montagne et qui avait cette particularité d’être très résistante au froid.
Hagen la prit en main et la déballa dévoilant le présent, un cadeau bien étrange et différent de ce qu'elle pouvait habituellement recevoir.

" Je tenais a te faire ce présent...je l'ai faite forgé pour toi son poids est des plus léger , elle est équilibré et élégante...."

sur le retour [pv mathilde] Epee110

" Je sais qu'il s'agit la d'un présent inhabituel pour une femme mais je tiens a ce que ma cousine sache se défendre..."

" Elle se nomme Vorpale...son nom est tiré d'une fleur qui ne pousse qu'au sommet des montagnes d'Oesgard..."

Hagen lui tendit la lame toujours dans son fourreaux, en la retirant elle pourrait d'elle même apprécié la grâce et la finesse de cette lame ainsi que l'inscription gravé dessus.

" Et ainsi au moins cher cousine...personne ne viendra te chercher querelle "

Lui dit-il en souriant de manière ironique.

" Si un jour tu le veux je pourrais t'apprendre a te servir d'une épée...mais pas aujourd'hui "

Sujet: Re: sur le retour [pv mathilde] Mar 2 Oct 2012 - 11:43

Revoir son cousin après si longtemps remplissait sincèrement Mathilde de joie. Ici, à Etherna, elle n’avait que peu de visite, et à part les quelques lettres qu’elle échangeait avec son frère, sa vie se passait à la cour, entourait par les femmes des chevaliers partis au combat. Hagen s’excusa de ne pas avoir assez de temps pour rendre visite à sa tante, mais il répliqua aussitôt qu’une fois rentré chez lui, il enverrait sa mère directement à Hiviène. Les deux sœurs seraient plus qu’enchantées de se retrouver, Mathilde n’en doutait pas un seul instant, et cela lui laisserait un temps de répit. Sa mère trop occupait à recevoir sa sœur, oublierait quelques temps ses idées stupides de mariage.
Effaçant ses sombres pensées de son esprit, la jeune femme écouta attentivement les dires de son cousin. Celui-ci ne semblait guère optimiste au sujet d’Oësgard. Il était apparemment convaincu que même en temps de paix, il y aurait toujours des luttes là bas. Pourquoi ? De quoi parlait-il ? De luttes intestines quotidiennes ? De la défenses des frontières ? Elle savait pertinemment que le Nord était un point stratégique de la péninsule, les premiers défenseurs des territoires humains… La guerre contre les drows en Alonna n’était pas si vieille que ça.

Lorsque Hagen lui proposa de lui raconter les choses qu’il pouvait croiser là bas, Mathilde lui sourit et hocha la tête. Voilà qui la changerait des conversations futiles des cocottes qui l’accompagnaient au dîner.
Sur ce, Hagen se leva d’un bond pour appeler son écuyer. Lorsqu’il mentionna un présent, Mathilde fut aussitôt debout. Non pas qu’elle soit le genre vénale, à apprécier d’être couvrir de mille cadeaux, mais parce que les présents d’Hagen étaient toujours…différents ! Elle avait toujours adorés les petites choses qu’il lui ramenait. A chaque fois il faisait mouche ! Et cette fois ne dérogea pas à la règle, car lorsqu’il déballa la fine lame en acier, les yeux de Mathilde pétillèrent.

Voilà un cadeau original qu’elle appréciait à sa juste valeur. La fine lame avait également un nom qui plaisait déjà à sa toute nouvelle propriétaire. Sans hésiter un instant, Mathilde saisit le pommeau de l’épée finement ciselait et fit de petit cercle dans les airs.

- Son équilibre est parfait ! Et je trouve que son nom lui va comme un gant !

Continuant à passer l’épée d’une main à l’autre, Mathilde s’arrêta un instant pour lire les inscriptions gravées dans la lame. Toute à sa découverte, elle avait oublié de remercier son cousin, aussi s’empressa-t-elle de rectifier la situation en se jetant littéralement à son cou. Un baiser sonore fut déposé sur sa joue puis elle retourna à ses petits cercles.

- C’est un magnifique présent que tu me fais là. Elle est superbe ! Père m’avait fait donner quelques cours lorsque j’étais plus jeune. Mais ma mère avait décidé que cela n’était pas le genre de jeu auquel une petite fille convenable devait jouer. Pourtant je me souviens que j’adorais me battre en duel avec Guillaume et nos épées en bois !

Revenant près de son cousin, Mathilde lui tendit la lame pour qu’il la remette au fourreau, inutile de blesser quelqu’un maintenant, mais il était certain qu’une fois seule dans sa chambre, ses oreillers souffriraient de ses attaques en règle !

- Comme tu me gâtes Hagen ! Cette épée est magnifique et moi je n’ai rien à t’offrir en échange… Oh si ! Attends une seconde.

Portant ses mains derrière son cou, Mathilde défit le fermoir de son médaillon. Elle possédait ce bijoux depuis sa plus tendre enfance, au point même qu’elle ne se souvenait plus de comment il était arrivé autour de son cou. Quoi qu’il en soit elle se souvenait très bien que Hagen le trouvait fort joli lorsqu’ils étaient enfant.

- Ce n’est qu’une babiole mais prend le ! Ainsi tu penseras à moi quand tu le verras ! Parce que tu peux être sur qu’à chaque fois que je toucherais Vorpale je penserais à toi !

A peine sa phrase terminait, un serviteur frappa à la porte pour annoncer que le repas était servit. Hagen avait passé sa journée à cheval, il devait donc avoir une faim de loup ! Remerciant le serviteur, Mathilde se tourna vers son cousin toute souriante.

- J’espère que tu as faim, j’ai demandé aux cuisines de te gaver des meilleures choses !

Sujet: Re: sur le retour [pv mathilde] Jeu 4 Oct 2012 - 15:36

- Comme tu me gâtes Hagen ! Cette épée est magnifique et moi je n’ai rien à t’offrir en échange… Oh si ! Attends une seconde.

Hagen souri heureux de voir que son présent lui plaise. Il n'avait jamais l'habitude d’être très conventionnel dans ses présent, étant de la branche du côté de la mère de Mathilde, il portait avec fierté le nom des "de Mizar" réputé pour leur grand talent au combat, il était les défenseurs des frontière de la péninsule et le sang des guerrier coulait dans leur veines. Les combats étaient leur lots quotidien, la mort leur plus fidèles alliés. Hagen se souvenait encore des histoires raconté par feu son grand-père Iban de Mizar sur ces créatures de magie régnant sur les montagnes d'Oesgard....les dragons voila bien des créatures qui avaient disparus et qui restait un rêve de petit garçon pour notre chevalier. Mais il sortit vite de ses pensées pour retourner vers sa cousine.
Celle-ci tenait a lui offrir son médaillon, celui-la même qu'Hagen lui avait complimenter la dernière fois. Il n’attendait pas réellement quelque chose en retour.

- Ce n’est qu’une babiole mais prend le ! Ainsi tu
penseras à moi quand tu le verras ! Parce que tu peux être sur qu’à
chaque fois que je toucherais Vorpale je penserais à toi !

"Merci Mathilde.."

Une des rare fois il l'appelait par son prénom témoignait de sa reconnaissance. prenant le médaillon dans sa main il lui sourit une seconde fois. Notre avatar de la guerre dont la chevelure noire était le vestige de la branche de Mizar et ses yeux vert de prusse étaient quant a eux l'héritage des de Clairssac et particulièrement de sa mère, un mélange harmonieux et froid en même temps. Mais ce fut la voie du guerrier qu'il avait choisit ce fut son éducation qui fit de lui un combattant ne laissant que peu de place a la politique. Et en effet ce n'était pas pour rien que les Mizar laissait volontairement toutes discussion politique au de Clairssac leur verbes étant plus grande. Il avait la patience et le temps de pouvoir faire ce genre de chose. Mais la suite fut plus réjouissante l'heure du repas sonnait et Mathilde semblait avoir demander au cuisines de préparer les meilleurs plats.

- J’espère que tu as faim, j’ai demandé aux cuisines de te gaver des meilleures choses !

"Magnifique...nous nous rejoignons dans une heure alors ainsi j'aurais le temps de pouvoir prendre un bain...et peut-être Guillaume nous joindra-t-il "

Sur ces derniers mots il se retourna marchant vers escaliers laissant trainer une cape noire dont le col en fourrure donnait une couche de prestance.
L'heure passa et Hagen se décida a porter quelque chose de plus léger mais toujours d'un coloris sombre, un pantalon de cuir dont les bottes de la même teinte atteignait ses genoux, une chemise noire ouverte jusqu'au torse laissant dévoiler le médaillon de Mathilde mais aussi trois morceau de ligne cicatrisé, cette cicatrise était la marque d'un ours. Un ceinturon de cuir brun maintenait le fourreaux de sa lame, il descendit dans la hall près du feu que l'un des serviteur avait allumer il y a peu afin de réchauffé la pièce. Et visiblement il était le premier il s'installa donc sur l'un des fauteuil qui avait vu sur ce feu. En l'observant Hagen se sentit comme transporté dans son enfance et une vieille chanson d'Oesgard lui revint en tête, celle-la même que son grand-père aimait a lui cantonné lorsqu'il était enfant a rêver de dragons. Ainsi doucement comme hypnotisé par le feu ils e mit a la chanté lui aussi.

" Au delà des montagnes embrumés....non loin des sombres....cavernes du passée....les pains rugissaient vers le ciel haut et fier....les vents gémissaient.... dans la nuit d'hiver....rouge le feu....sur mille lieux flambait les arbres....."

" Torches de lumières....."

Cette petite chansonnette parlait en réalité d'un dragon et d'un évènement qui eut lieu dans un passé lointain d'Oesgard quand le règne de ces créatures mythiques étaient encore a leur apogée. A cet instant si une personne se trouvait là on pouvait ressentir a quel point la culture d'Oesgard était remplie de mythes et de mystères , de nombreux récit guerriers étaient raconté sur le courage de ces vaillants défenseurs des frontières de la péninsule.

Sujet: Re: sur le retour [pv mathilde] Sam 6 Oct 2012 - 10:57

Nous étions donc courant Barkios - c’est toujours bien de se resituer de temps en temps – et même si les mois chauds de l’été s’annonçaient, il faisait toujours très frais une fois le soir venu dans le Nord. Aussi, avant de rejoindre son cousin pour manger, Mathilde passa sur ses épaules un long manteau bleu nuit. Le genre de vêtement dont les manches ne sont que deux trous de chaque côté de l’habit, mais qui tient tout de même chaud au reste du corps. Si sa grossesse ne sautait pas encore aux yeux, cet ample manteau lui permettait de dissimuler un peu plus la forme arrondie de son ventre. Janis s’occupa de coiffer sa longue chevelure d’or tandis qu’elle cachait son air fatigué et un peu trop pâle derrière des artifices totalement féminin. Lorsque le résultat lui convint, la jeune femme quitta sa chambre. Hagen ayant déclaré plus tôt que Guillaume se joindrait peut-être à eux pour le souper, Mathilde fit donc un détour par le bureau qu’occupait en temps normal Jérôme. Elle y trouva son second frère penché sur tout un tas de rapport et de paperasses diverses. A voir ses traits tirés, il ne devait pas avoir dormi depuis un bout de temps aussi se glissa-t-elle dans la pièce en espérant le sortir un peu de son travail.

- Guillaume…Le dîner est servi et notre cousin Hagen de Mizar nous fait l’honneur de sa présence.
- Hagen ! Qu’est-ce qui amène notre bon cousin à Etherna ?
- Il fait route vers le Nord avec quelques hommes à lui. Ils sont venus quérir notre hospitalité pour la nuit avant de reprendre leur périple.
- Fort bien ! Je vais me changer rapidement, je vous rejoins dans quelques minutes.

Guillaume quitta son fauteuil et fit le tour du bureau en chêne massif. Avant de quitter la pièce il déposa un baiser sur le front de sa petite sœur qu’il en avait toujours l’habitude. Le jour où il l’avait giflé si violemment était loin derrière eux.
Quittant à son tour le bureau de Jérôme, la jeune femme fit une courte prière pour son frère et se promit de prier plus longuement une fois seule dans sa chambre. Pour le moment elle devait rejoindre son cousin qui devait probablement déjà l’attendre.
Alors qu’elle arrivait devant la porte du salon où était dressée la table, Mathilde surprit une jeune servante dans l’entre baille de la porte. Elle était si attentive à ce qu’elle observait qu’elle ne l’entendit pas approcher. Sur le plateau qu’elle portait, du vin et trois gobelets en étain. Un demi-sourire sur les lèvres, Mathilde s’avança et prit dans ses mains le plateau d’argent. L’adolescente sursauta et s’éclipsa s’en attendre son reste. Mathilde poussa la porte et attendit alors ce qu’écoutait la servante. Hagen était en train de fredonner une chanson.

Aussi discrète qu’à l’accoutumée, Mathilde contourna le fauteuil où il se trouvait et posa le plateau sur la petite table près de lui. Elle servit le vin et tendit une coupe à son cousin.

- Voilà une chanson fort belle, si belle d’ailleurs que tu as déjà subjugué l’une des servantes du château, à moins que ce soit ton éternel air sombre et mystérieux qui les attire comme des mouches !

Une fois débarrassée de la coupe de son cousin, Mathilde se servit un verre de vin. Mais au moment où elle portait le gobelet d’étain à ses lèvres, elle se souvint des règles imposées par Germain… Pas d’alcool. Un léger soupir trahit son agacement tandis qu’elle reposait le verre sur le plateau. La porte s’ouvrit alors et Guillaume fit son entrée. A grande enjambée, comme toujours, il traversa la pièce pour donner l’accolade à son cousin.

- Hagen, quel bon vent t’emmène ? Et comment se porte ma tante ? Bien j’espère !

Sujet: Re: sur le retour [pv mathilde] Lun 15 Oct 2012 - 13:04

Hypnotisé par ce feu qui crépitait notre jeune chevalier noir comme beaucoup le surnommait pour cette armure qu'il portait lors des combats de couleur d'ébonite et dont les le travail du métal était très différent de celui fait pour l'armure de ses cousins; en effet l'armure avait été fait de manière a représenté des traits draconiques afin d’impressionné ses adversaires au combat et depuis se surnom lui était resté mais biensûr cela était également dût a sa réputation d'un chevalier ne respectant pas beaucoup l’idylle des chevaliers courant le monde de Miradelphia. Ses actes étaient tant a la fois meurtrier que cruels. Combattant des plus aguerris il fut éduqué dans le style oesgardien a ne connaitre que l'art du combat depuis son adolescence, chaque jours était un apprentissage chaque cicatrices une marque que ce fut par le fer qu'il fut forgé et que c'était par le fer qui mourrait. Hagen ne se sentait bien que lorsqu'il se trouvait sur un champ de bataille que lorsque le sang et la mort côtoyait sa vie. Les de Mizar était bien différent des de Clairssac à ce niveau. Pourtant la mère d'Hagen avait su parsemé sa graine dans l'éducation de son fils afin qu'il garde quelques gênes de sa famille d'Etherna et le mélange était la fois harmonieux et sombre et cela se voyait autant de par ses traits physique que par son état d'esprit sombre et mystérieux.

- Voilà une chanson fort belle, si belle
d’ailleurs que tu as déjà subjugué l’une des servantes du château, à
moins que ce soit ton éternel air sombre et mystérieux qui les attire
comme des mouches !

La voix de sa cousine le fit sortir de ses songes.

" Hm?...Navré je m'étais perdu dans des songes d'enfants à la vue de ces flammes"

Lâchant du regard le feu qui l'avait emmené dans un autre univers il reposa ses yeux d'un vert émeraude dont le contraste de sa peau blanche se rendait avec une élégance étrange sur celle de Mathilde. Il prit lui aussi une coupe de vin pour la porter a ses lèvres lorsqu'il remarqua le léger soupir de sa cousine. Chose qui le rendit perplexe, était-elle malade?

"Vous ne buvez point cher cousine?..vous êtes malade ?"

Mais soudain ce fut le tour de son cousin Guillaume d'arriver dans la salle. Il avait sûrement été avertit de sa venue et avait délaissé son travail administratif afin de pouvoir au moins dîner. Cela fit sourire notre Mizar qui se leva et comme a son habitude fut quelque peu surpris par l’accolade légèrement brusque de son cousin visiblement heureux de le voir.

" Euh...hmm...."

- Hagen, quel bon vent t’emmène ? Et comment se porte ma tante ? Bien j’espère !

" Guillaume....heureux de voir que tu vas bien aussi..."

" Eh bien je suis venu demander l'hospitalité de ma famille pour la nuit avant de rejoindre Oesgard, j'ai été rendre visite a ma sœur en Diantra il semblerait qu'elle aie trouver un bon partis..."

" Mère se porte plutôt bien ..mais la guerre civil semble néanmoins avoir abattue quelque peu son morale....je compte donc sûrement l'envoyer rejoindre sa sœur par soucis pour elle mais surtout pour sa sécurité..."

" La guerre sonne en Oesgard comme lorsque l'hiver approche et je préfère la savoir loin de tout ça..."

En effet la guerre en Oesgardie grondait comme jamais et celle-ci sera des plus sanglante, Hagen préférait éloigné ses proches le temps que tout cela cesse afin que personne ne puisse exercé de chantage sur sa personne. Buvant une petite loupé de ce vin exquis il déposa le gobelet sur la table.

" C'est donc toi qui t'occupe du domaine en l'absence de Jérôme...si je comprend bien...t'habitues-tu à porter la plume plutôt que l'épée dans tes nouvelles charges?"

"Je dois dire que moi je ne m'y accommoderais jamais....ahah"

Dit-il en lâchant un petit rire témoignant ainsi qu'il était plutôt un homme d'action et que ce genre de travail n'était pas vraiment pour lui.

"Ah au fait Mathilde...te serait-il possible de glissé un mot à ma chère tante afin qu'elle essaye de convaincre ma tendre mère d'arrêter de me chercher des prétendantes...cela m'aiderait beaucoup je dois dire "

Dit-il en lui souriant, sa cousine pouvait par se sourire comprendre que son cousin n'avait pour l'instant point l'envie de se trouver une épouse et préférait s'émoustiller de quelques petite relation courte et sans importance.

"....En tout cas j’espère pouvoir revenir en Etherna lorsque cette guerre sera terminé...le climat y est plus paisible que chez moi "

Sujet: Re: sur le retour [pv mathilde] Jeu 18 Oct 2012 - 13:01

«Régent d’Etherna. » Ce furent les mots de son frère. Guillaume accueillit la nouvelle avec résignation, quoique avec un peu de ressentiment : pourquoi son frère ne le laissait-il donc pas mener l’Ost ? Au lieu de cela, il devait à présent gérer la baronnie, en plus d’Hiviène. Certes, il pouvait se décharger d’une bonne part du travail sur les scribes et les clercs, mais tenir la cour et rendre la justice l’occupait durant de longues journées, de même que les tournées du domaine. Il était loin le temps où il ferraillait en guenilles contre les Sombres dans les plaines de l’Ithri’Vaan. Les journées à Etherna lui paraissaient fort monotones, partagées entre la gestion des affaires courantes, la prière et l’entraînement de la garnison qu’il supervisait personnellement.

Mathilde était la seule personne qui l’empêchait de tomber se morfondre complètement. Les murs froids et sombres du château se réchauffaient et s’éclairaient par sa présence. Aussi, il accueillit avec bénédiction qu’elle interrompe son travail : le pauvre chevalier savait à peine lire et écrire, et les édits qu’il devait lire puis signer lui donnaient les pires maux de crâne. La présence d’Hagen tomba comme un second signe divin, à même de tirer Guillaume de sa routine assommante. Les deux hommes avaient de nombreuses différences, notamment sur leurs conceptions de la chevalerie, mais Guillaume ne désespérait pas que son cousin rentre dans le droit chemin de la Déesse un jour. De reste, ils étaient tous deux des hommes d’actions, et partageaient cette morbide connivence qu’ont tous les êtres ayant déjà ôté la Vie.

Le cadet des Clairssac rejoignit sa sœur et son cousin dans le salon, après s’être passé de l’eau glacée sur le visage. Les fumets de plats savoureux flottaient dans le salon depuis la cuisine et lui mirent l’eau à la bouche. Guillaume flanqua une accolade virile à son cousin, et ils commencèrent à discuter en savourant le vin proposé par Mathilde. Hagen avait avec lui quelques nouvelles de Diantra, du nord et de sa famille. Guillaume fronça des sourcils : une énième guerre en Oesgard ? Ces terres ne connaîtraient donc jamais de repos…le chevalier se préoccupait fort de sa tante, et il chercha un assentiment du regard chez Mathilde.

« - Notre tante est ici ou à Hiviène comme chez elle, il est intolérable qu’elle soit exposée aux horreurs de la guerre. Etherna est un rare havre de paix dans la Péninsule.»

Hagen l’asticota alors sur ses nouvelles fonctions. Un rictus ironique vint se ficher sur le visage de Guillaume. Il tendit ses paumes calleuses en direction de son cousin :

« - Voit mes mains ! Sont-elles faites pour tenir une plume ? »

Guillaume s’affaissa un peu dans son fauteuil, épuisé :

« -Mais là est mon devoir, pour le moment, et je le remplirai avec honneur. »

Le chevalier employa le mot honneur à escient, un sourire goguenard à la bouche. Il se leva tout en s’étirant :

« -Tu dois être affamé Hagen, si nous passions à table ? D'après ces fumets, je pense que Mathilde a ordonné qu'on éventre le cellier. Mangeons maintenant, il n'y aura plus rien pour l'hiver prochain !»

Sujet: Re: sur le retour [pv mathilde] Jeu 18 Oct 2012 - 18:51

Le soupir de Mathilde ne manqua pas d’attirer l’attention de son cousin sur le fait qu’elle délaissait son verre de vin pour boire de l’eau. D’un sourire elle déclara qu’elle en avait déjà bu un plus tôt et qu’elle voulait avoir son esprit parfaitement clair pour avoir une conversation plaisante. Vil mensonge mais elle n’avait guère le choix. Son frère entra à ce moment fort propice et l’attention d’Hagen fut détournée. Les deux hommes se saluèrent chaleureusement et chacun vida sa première coupe de vin jusqu’à ce que Guillaume propose de passer à table. Mathilde prit place la première bientôt rejoint par son frère et son cousin. Les serviteurs entrèrent pour déposer sur la table plusieurs plats remplis de mets appétissants et fumants. La remarque d’Hagen à propos des prétendantes que ne cessaient de lui présenter sa mère l’avait fait sourire autant qu’elle la gênait.

- Cher Hagen je ne pense pas pouvoir t’apporter la moindre aide à ce sujet. Figure toi que j’ai fui Hiviène exactement pour les mêmes raisons.

Enfin pas exactement pour ces raisons mais ça ce n’était pas utile de le préciser. Une fois tous les plats servis, Mathilde jeta un coup d’œil rapide sur chaque plat. Ses consignes avaient été respectés mais bizarre elle avait l’estomac serrait. Ce soir elle picorerait…un peu comme à chaque repas depuis que Jérôme était partit. Même si elle savait se montrer agréable et souriante lorsqu’elle se trouvait en bonne compagnie, elle n’en oubliait pas pour autant que son aîné était peut-être en pleine bataille au milieu de combats violents et sanglants…
Se tournant vers Guillaume, la jeune femme lui sourit tendrement en déclarant :

- Tes mains ne sont peut-être pas faites pour manier la plume mais les miennes sont lasses de manier l’aiguille. Laisse moi t’apporter mon aide, peut –être que je pourrais me rendre utile, t’aider à rédiger des courriers, des rapports, bref, n’importe quoi du moment que je peux quitter ses salons remplis de commérages en tout genre.

Se servant quelques viandes fumantes accompagnées de légumes de saison, Mathilde picora donc dans son assiette tout en sirotant son verre…d’eau. Et oui, il faudrait si faire ! Reportant son attention sur son cousin, la jeune femme repensa à la situation de sa tante. Pauvre femme…. Il était inquiétant qu’elle reste seule sur ses terres alors que la révolte grondait.

- Je suis certaine que notre mère sera heureuse d’avoir sa sœur près d’elle. En revanche une fois ensemble, tu peux être certain qu’elles passeront chaque minute de leur journée à nous marier à tous les partis imaginables !

[i]Gardant le silence un moment après cette déclaration, elle adressa une courte prière à la déesse pour que Jérôme ait un aussi bon repas qu’eux. Le soir venu, lorsqu’elle regagnerait sa chambre pour la nuit, elle prierait plus longtemps pour lui comme chaque soir. Mais pour l’heure elle voulait profiter de la conversation de son frère, trop souvent retenu par les affaires de la baronnie loin d’elle, et de son cousin, qu’elle ne voyait que trop rarement.[/color]

- Sinon, comment se porte notre cousine ?

Sujet: Re: sur le retour [pv mathilde] Ven 19 Oct 2012 - 1:13

Sa cousine voulait garder l'esprit clair pour la soirée, voila ce qui étonna notre chevalier oesgardien, il avait l'habitude qu'elle se comporte parfois comme un garcon et il connaissait son goût pour les bonnes choses enfin soit il ne s'y attarda pas plus longtemps et loin de douter que sa cousine était en réalité enceinte. Son cousin Guillame était entré et l'accolade fut familière, cela faisait plaisir de le voir, le frère cadet était lui aussi versé dans l'art du combat comme son frère ainé , un peu a l'instar d'Hagen bien que leur Maison aient quelques différence sur certains plan idéologique, il était d'ailleurs rare dans la lignée des Mizar de se lier avec d'autre famille noble autre que la leur, car les mariages con-sanguin étaient une chose assez courante dans cette Maison qui tentait de garder la pureté de leur lignée et ce depuis l'époque de Rheagar de Mizar aussi appelé Rheagar le Dément.

« - Notre tante est ici ou à Hiviène comme chez elle, il est
intolérable qu’elle soit exposée aux horreurs de la guerre. Etherna est
un rare havre de paix dans la Péninsule.»

"Fort bien je l'enverrai donc dès mon retour en Hiviène....merci Guillaume"

Guillaume montra ses mains afin de répondre a la petite taquinerie d'Hagen lui prouvant qu'il n'avait pas perdu la main, un sourire sincère s'afficha sur le visage de notre Mizar heureux de voir que son cousin était toujours ce guerrier, ce chevalier reconnu même chez la famille Mizar.

« - Voit mes mains ! Sont-elles faites pour tenir une plume ? »

"Ah tu me rassure cousin, j'ai bien cru que tout cela ne t'avais affaissé. Je suis content que tu gardes la main, nous pourrions même voir si tu te bats toujours avec autant d'adresse que dans mes souvenirs lorsque la guerre en Oesgardie sera terminé "

- Tes mains ne sont peut-être pas faites pour manier
la plume mais les miennes sont lasses de manier l’aiguille. Laisse moi
t’apporter mon aide, peut –être que je pourrais me rendre utile, t’aider
à rédiger des courriers, des rapports, bref, n’importe quoi du moment
que je peux quitter ses salons remplis de commérages en tout genre.

Lui dit-il avec un rire honnête et chaleureux. Mathilde répliqua lui répondant qu'elle pourrait l'alléger de ces tâches si il le voulait. Quel bonté d'âme décidément cette cousine, elle l'étonnera toujours, les de Clairssac était vraiment une famille noble et bienveillante envers les siens tout a l'inverse des Mizar qui avait été bien souvent dans leur histoire assujetti a des conflits interne justement a cause de ces mariage con-sanguin, car en effet il existait deux branches dans cette famille, l'une d'elle était la branche première descendant directement de Gunnar de Mizar et une seconde branche moins pure comme ils aimaient a la nommer. Pour chance Hagen naquit dans la première branche de cette ligné dite pure . Un soupir intérieur à cette pensée se fit sentir.

« -Mais là est mon devoir, pour le moment, et je le remplirai avec honneur. »

Ce mot honneur fut prononcé avec une certaine insistance ce qui fit lâché un petit sourire en coin a notre cher Hagen de Mizar, a l'honneur voila bien une chose que les Mizar ne plaçait vraiment pas au plus haut point dans leur devise, il faut dire qu'ils n'en seraient pas là aujourd'hui à être une des Maison les plus influente et respecté si ils avaient eut de l'honneur. Réputé surtout pour ne faire aucune pitié , leur cruauté au combat et le gout pour le sang était connue et ce même des de Clairssac qui avec noblesse et respect n'avait jamais tenté de changer quoique se soit dans les mœurs et devise des Mizar et jamais les Mizar n'avait eu non plus essayer de s’immiscer dans les affaires des de Clairssac concernant cette devise sur l'honneur. Les Mizar plaçait un point d'honneur à la famille et malgré leur différence s'attaquer a un de Clairssac s'était s'attaquer à la Maison Mizar qui était unis depuis un certains temps aussi Guillaume, Jérome comme Mathilde pouvait si un jour le besoin s'en faisait sentir trouver refuge et aide de ce coté là de la famille.

" Avec honneur....oui je n'en doute pas cousin...je n'en doute pas "

« -Tu dois être affamé Hagen, si nous passions à table ? D'après
ces fumets, je pense que Mathilde a ordonné qu'on éventre le cellier.
Mangeons maintenant, il n'y aura plus rien pour l'hiver prochain !»

"Avec plaisir, la faim me tenaille depuis que je suis arrivé je dois dire..."

Une fois à table la conversation continua alors que les délicieux fumet se mettait en place apporté par les serviteurs, Hagen remarqua le faible appétit de Mathilde mais il ne lit pas la remarque, peut-être n'avait-elle pas très faim après tout il était arrivé un peu a l'improviste n'ayant pas vraiment envoyé de missive pour les prévenir de son arrivé.

- Je suis certaine que notre mère sera heureuse
d’avoir sa sœur près d’elle. En revanche une fois ensemble, tu peux être
certain qu’elles passeront chaque minute de leur journée à nous marier
à tous les partis imaginables !

"Oui cela n'augure rien de bon...en effet...enfin tant que ce n'est pas père qui choisit cela m'ira fort bien..."

Dit-il avec un ton moins enthousiaste , son regard s'était baissé vers le bas pendant quelque seconde lorsqu’il formula sa réponse et Mathilde devait a cet instant certainement comprendre pourquoi. En effet le père d'Hagen, Sigfried de Mizar n'avait pas encore porté son attention sur le mariage trop occupé avec la régence des terres et à lutter contre les forces d'Odoacre et des rebelles. Mais notre jeune chevalier connaissait la position de son père et celui-ci était conservatoire et voudrait garder la lignée pure en le mariant à sa cousine Aricia de Mizar, la fille de sa sœur mais heureusement pour lui sa mère était d'un caractère assez fort et avait su remettre à plutard ce choix car Hagen n'était pas vraiment pour un mariage con-sanguin, non pas qu'Aricia soit laide bien au contraire c'était une jeune femme d'une grande beauté mais cela engendrait des tares génétique comme celle de son ancêtre Rheagar et il n'y tenait pas particulièrement.

- Sinon, comment se porte notre cousine ?

"Plutôt bien elle semble avoir trouvé un bon partis en Diantra, Père n'approuve pas vraiment mais Mère a su comme toujours le convaincre du bien que pouvait sortir cette union...c'est une vraie de Clairssac ahah"

Un léger rire pour finir cette réponse avant de boire une gorgé de vin et de mettre en bouche une bonne bouché de cette viande succulente.

" Ce fumet est tout simplement succulent je kidnapperait volontiers votre cuisinier pour ça ahah "

Dit-il avec une rire chaleureux et sincère. Venir en Etherna était un réel bonheur, ce domaine était un havre de paix et de repos contrairement à chez lui ou seul les conflits faisait office de coutume et où le sang avait sa place en première ligne, oh loin de déplaire a notre cher Hagen mais parfois un peu de calme était apaisant même pour un guerrier, d'ailleurs Hagen respectait énormément sa mère pour ce courage qu'elle avait pour accepter de vivre en Oesgard et d'avoir épousé un Mizar mais elle avait une grande force de caractère et savait comment bridé son mari et sous cette façade froide et dur que démontrait sans cesse Sigfried de Mizar, son père était éperdument fou amoureux de sa femme.

" Dit-moi Guillaume as-tu des nouvelles depuis le départ de Jérome en campagne?...Cela fait un moment que je ne l'ai pas vu et l'une des rare fois où je viens en Etherna il part guerroyer...ahah "

Sujet: Re: sur le retour [pv mathilde] Dim 21 Oct 2012 - 15:56

La bienveillante proposition de Mathilde enchanta Guillaume. Pourquoi n’y avait-il pas pensé plutôt ? Après tout, Mathilde avait reçu une éducation des plus solides, et elle pouvait devenir un atout formidable pour le pauvre chevalier désarçonné par la bureaucratie qu’il était. Guillaume pointa son verre de vin vers sa sœur :

« - May, tu es la Déesse incarnée. » Sa voix prit un tour volontairement pompeux. « Je te nomme greffier personnel du régent à compter de ce souper ! Baste, si je peux lâcher ces maudites plumes et que cela peut te distraire, je t’offrirai tout le divertissement possible !»

A ces mots, le chevalier jeta goulûment son dévolu sur un pigeon farci, qu’il dégusta avec une miche craquante de pain blanc, le tout arrosé de vin. Au fil du repas, sa sœur et son cousin se plaignirent des pressions de leurs mères respectives pour qu’ils trouvent un conjoint. Guillaume fronça légèrement des sourcils tout en sirotant sa boisson : d’un côté il souhaitait fort que Mathilde trouve un époux convenable, du moins quand la situation délicate dans laquelle elle se trouvait sera terminée. De l’autre, il redoutait lui-même que son frère ne cherche à le marier à un parti respectable pour se donner une alliance ou une position avantageuse. Ce qui aurait signifié la perte de sa liberté, et le seul amour que Guillaume n’ait jamais éprouvé était envers la Déesse. Mais dans son esprit, il était tout de même clair qu’il fallait trouver une bonne main pour sa sœur, de manière à tempérer ses…turbulences. Le chevalier songea qu’il n’était pas l’heure à de telles idées, et entama une roue colossale de fromage dans laquelle il se tailla une tranche respectable.
La remarque d’Hagen sur ses talents de bretteur fit mouche sur notre chevalier désœuvré. Guillaume était toujours en première ligne lorsqu’il s’agissait de jouer de l’épée, que ce soit au tournoi ou sur le champ d’honneur. Sa réponse fusa rapidement :

« - Pourquoi ne pas échanger quelques passes d’armes demain à l’aube, avant ton départ ? Rien de tel qu’un entraînement matinal pour bien commencer la journée ! »

Le cadet fit tourner son vin dans son gobelet tout en fixant son cousin avec un sourire de défi :

« - Sauf si le voyage a été trop épuisant, je comprendrais que tu souhaites te reposer. »

Hagen s’enquit aussi de son cousin absent, ce qui était parfaitement légitime. A vrai dire, Guillaume n’avait pas grand-chose à raconter sur le devenir de son grand frère :

« - Jérôme nous envoie quelques missives pour au moins nous assurer qu’il est vivant, mais nous n’avons pas réellement plus de détails que cela. Ca n’est que prudence : un pigeon voyageur est bien vite abattu par un archer adroit. »

Son visage se fit plus pensif lorsque son esprit revint sur les multiples rappels de Jérôme pour qu’il mobilise une partie des troupes éthernéennes. Guillaume savait bien que son frère lui faisait rassembler ces troupes avec un but précis en tête, il n’était pas du genre à faire les choses au hasard. En attendant, tenir sur pied cette troupe grevait le trésor de la baronnie, le régent avait droit aux récriminations de l’intendant chaque matin. Il fallait loger et nourrir la soldatesque qui restait sur pied sans ordres, ce qui tendait à émousser le moral et aiguiser les mauvais penchants. Guillaume soupira :

« - May, ton nouvel emploi ne sera pas de tout repos… »

Sujet: Re: sur le retour [pv mathilde] Lun 22 Oct 2012 - 10:55

La réaction de Guillaume suite à sa proposition de l’épauler dans ses fonctions de régent fit sourire la jeune femme. Elle connaissait son frère sur le bout des doigts et cette fois elle avait visé juste. Voilà une occupation qui la tiendrait éloignée des salons de couture, elle passerait donc moins de temps devant les regards scrutateurs des dames de la cour qui auraient pu déceler d’un seul coup d’œil sa grossesse. Moins elle serait en leur compagnie, moins elle risquerait de voir sa situation démasquée. Quoi qu’il en soit, malgré le fumet exquis des plats comme le fit remarquer Hagen, l’appétit de Mathilde n’était pas au rendez-vous. C’était d’ailleurs rare de la voir picorer ainsi mais que voulez-vous, son cœur n’était pas à la fête. Son frère était en guerre et cela suffisait à lui couper l’appétit, quand sans ne lui retournait pas l’estomac !

Les deux hommes mangèrent jusqu’à plus faim et la conversation se poursuivit en sirotant du vin ou, dans le cas de Mathilde son verre d’eau. Guillaume proposa quelques passes d’arme pour le lendemain matin, elle en profita pour intervenir à son tour.

- S’il ne fait pas trop mauvais je me joindrais à vous ! Cela fait trop longtemps que je ne me suis pas entraînée à l’arc. Mère m’a surprise un matin et depuis elle garde mon arc dans sa chambre ! Aussi, si j’ai ta bénédiction cher frère, j’aimerais planter quelques flèches.

Voilà un loisir de Dame peu commun en effet, mais qu’elle affectionnait tout particulièrement. Le tir à l’arc était la seule chose que lui avait appris son père rien qu’à elle. Elle se souvenait de ses heures passaient seulement avec lui à viser les cibles de l’autre côté de la cour, chacun de ses mots étaient gravée dans sa mémoire, ses rires aussi, parce qu’elle avait faillit tuer plus d’un domestique qui passait par là. Tirer à l’arc aujourd’hui était sa façon à elle de penser à son père.

- Et puis Hagen m’a offert une magnifique épée tout à l'heure, ce serait dommage de ne pas m'en servir en sa présence !

Un vrai garçon manqué en somme ! Sa mère aurait désespérée de la voir un arc ou une épée à la main, d’ailleurs elle aurait probablement passée un savon à Hagen pour avoir offert un cadeau pareil à sa cousine. Si Mathilde maîtrisait l’art de la couture et des conversations féminines, ce n’était clairement pas son centre d’intérêt principal. Bien au contraire. Cette fuite à Etherna avait finalement de bons côtés !

Guillaume semblait réfléchir à une multitude de chose, mais elle ne fut guère surprise par sa phrase. Quoi qu’elle se demandait tout de même si ce n’était pas une façon déguisée de lui dire qu’elle devrait aller se coucher...
Souriant à son frère, elle se pencha pour poser une main sur son bras.

- Ne t’en fait pas pour moi Guillaume, si je peux te permettre de passer moins de temps enfermé dans ce bureau, je suis prête à me lever tous les matins à l’aube ! Nous nous mettrons au travail une fois Hagen sur le chemin du retour.

Deux servantes entrèrent discrètement pour desservir la table et apporter le dessert. Des coupes de fruit, des tartes appétissantes et une bouilloire remplie de thé fumant… A Hiviène sa mère l’aurait déjà réprimandé de se jeter sur ces magnifiques desserts…mais l’absence de Jérôme lui pesait trop dans l’estomac.

Sujet: Re: sur le retour [pv mathilde] Lun 29 Oct 2012 - 13:38

Un échange de passe d'arme voila qui fit sourire notre chevalier noir des Mizar. Continuant de manger et de boire, notre avatar de la guerre écoutait les paroles de ses cousins, Il entendit plusieurs fois le mot Déesse et Néera, il avait oublié que les de Clairssac était de fidèles croyant, pensant réellement que les dieux étaient a l’œuvre dans ce monde. Bien que Néera soit la divinité principale des hommes ce n'était pas vers elle qu'allait les prières de Hagen de Mizar mais vers Tari, la déesse de la mort les méritaient.

« - Pourquoi ne pas échanger quelques passes d’armes demain à
l’aube, avant ton départ ? Rien de tel qu’un entraînement matinal pour
bien commencer la journée ! »

« - Sauf si le voyage a été trop épuisant, je comprendrais que tu souhaites te reposer. »

" Hmm...c'est avec plaisir cher cousin...cela ne pourra que me mettre en forme..."

Puis vint les nouvelles de Jérome, il était partit en campagne et semblait néanmoins donner des nouvelles par missives, afin de montrer qu'il était toujours en vie, cela était une bonne chose. Hagen se souvenait encore des nombreux moment passer avec lui lorsqu'il était alors un adolescent loin de la guerre et du sang. Aujourd'hui c'était le temps des batailles et des prières. La guerre se parasitait sur l’entièreté presque de la péninsule. A cet instant notre jeune ténébreux but une gorgé de vin mais son regard était pensif; la guerre d'Oesgardie n'était pas comme les autres, c'était une guerre qui se déroulait sur les champs, dans les forêts , à coté de chez soi. Il pensait a cet Odoacre qui revenait se prétendant légitime au trône du pays et pensait que les seigneurs qui s'étaient battus dans cette guerre civil se laisserait a nouveau embobiner par des discours. Les Mizar était l'une des maison les plus loyaliste envers Norman.

Un soupir se fit alors sentir de la part de notre chevalier oesgardien, mais un soupir bien étrange car c'est avec un sourire accompagné qu'il s'en suivit. A l'idée de faire a nouveau couler le sang Hagen était comme heureux.

- S’il ne fait pas trop mauvais je me joindrais à
vous ! Cela fait trop longtemps que je ne me suis pas entraînée à l’arc.
Mère m’a surprise un matin et depuis elle garde mon arc dans sa chambre
! Aussi, si j’ai ta bénédiction cher frère, j’aimerais planter quelques
flèches.

Un vrai garçon manqué cette Mathilde, mais cela ne faisait que sourire notre Mizar qui se demandait parfois si en elle ne coulait pas un peu du sang oesgardien.

- Et puis Hagen m’a offert une magnifique épée tout à l'heure, ce serait dommage de ne pas m'en servir en sa présence !

" En effet j'admet que de te voir à l’œuvre me serait agréable.."

Guillaume répondit alors a sa soeur concernant son futur emploi, pas de tout repos il lui affirma, en cela Hagen ne pouvait que lui donner raison, pour le peu qu'il avait dut faire, il trouvait déjà cela de trop, ah la politique et l'économie était un jeu bien plus difficile que de jouer a l'épée.

- Ne t’en fait pas pour moi Guillaume, si je peux te
permettre de passer moins de temps enfermé dans ce bureau, je suis
prête à me lever tous les matins à l’aube ! Nous nous mettrons au
travail une fois Hagen sur le chemin du retour.

"Vous savez cousine si vos affaires sont importante pour la régence d'Etherna et que vous ne pouvez être présente, je ne m'y offusquerai point, j'avais de toute manière décider de partir a l'aube "

Oui le plus tôt serait le mieux car Oesgard avait besoin de ses plus fidèles défenseurs, et son Seigneur le Baron Norman de ses plus fidèles partisans pour mettre a bas cette révolte et mettre un terme a cette guerre civil.
C'est alors que pénétrant dans la salle de diner, l'écuyer d'Hagen arriva portant dans sa main une lettre dont le sceau de Mizar semblait être placé. S'excusant d'interrompre le diner il avait une missive urgente a donner a son seigneur.

"Eric ?...qui y a-t-il ?"

Eric:" Pardonnez mon dérangement Sire Hagen mais une missive de la plus haute importance vous est parvenu...."

" Donne...."

En prenant la lettre il y aperçu le sceau familiale de la Maison Mizar, ouvrant la lettre avec une certaine curiosité, celle-ci se changea rapidement en inquiétude. En effet la guerre était officiellement déclaré, finit les escarmouches, les razzias, les embuscade, lorsqu'il rentrerait c'était les armes qu'il devrait prendre et le chemin du retour jusque Krahof semblait tout d'un coup moins sur. A présent même les papiers de sauf conduit ne le protègerait pas lors de sa traversée.

"Merci Eric....fait préparer nos montures..nous partons dans cinq heures..."

Eric:" Bien Sire Hagen..."

" Eh bien mon cher cousin je pense que nous devrons mettre cette passe d'armes à un autre jour , je dois raccourcir mon séjour dans vos murs..."

"La Guerre est officiellement déclarée en Oesgard et je dois profiter que la nouvelle n'est pas encore été répandu dans toute le pays pour rentrer sans encombre, pendant que mon sauf conduit me permette encore de passer sans trop de risque..."

Hagen's decision

Se levant de la table il s'excusa une nouvelle fois envers Mathilde et Guillaume, mais la Guerre elle n'attend pas. Déçu de ne pouvoir rester plus longtemps au moins jusqu’à l'aube, mais son père lui intimait de rentrer tout de suite afin d'éviter certains problème. S'essuyant la commissure des lèvres il déposa la serviette sur la table et se retira dans ses quartier afin de retourner dans la cours du château pour se préparer pour le voyage de nuit.

Lorsqu'il fut a nouveau prêt, il descendit dans la cours que déjà la pluie semblerait accompagné son voyage de retour, ce fut sous le ruissellement sur son visage qu'il enfila ses gants de cuir, laissant sa chevelure noire se taillé en mèches a cause de la pluie. Son écuyer avait rassembler les affaires et préparer les montures. devant la porte menant a la cours et a l'écurie , sous cette pluie de nuit que le regard d'Hagen se figea, la guerre encore et toujours la guerre....Il devait quitter ce havre de paix, garder en mémoire ces quelques heures de repos et de plénitude et de rire pour partir.

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