Adarella de Kalimeth - Demoiselle de compagnie

Nom/Prénom : Adarella de Kalimeth
Âge : 16 ans
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Particularité : Porte toujours un bijou qui lui vient de sa mère, bijou transmis de mère en fille depuis des générations et dont on dit qu'il aurait des vertus bienfaisantes.

Alignement : Chaotique bon
Métier : Demoiselle de compagnie
Classe d'arme : Corps à corps (dague), mais uniquement pour se défendre en cas d'agression

Équipement :
Adarella ne possède qu'une dague de petite taille, la lame est solide, la garde soigneusement ouvragée et parée de dorures et de quelques pierres semi-précieuses ; en somme, il s'agit plus d'une arme de dame qu'une arme purement masculine, les hommes verraient plus cela comme un objet de collection, mais ne s'en serviraient pas. Une arme qui semble en outre éblouissante aux yeux d'Adarella, peu familière des objets précieux, mais en réalité, elle a bien moins de valeur qu'elle n'y paraît. Arme qu'elle attache à son côté le plus souvent, ou, quand elle doit être une demoiselle bien élevée, à sa cheville pour que la robe la dissimule. Outre cela, elle possède quelques robes de piètre qualité, assez usées, des souliers dans le même état, un peu de papier maladroitement relié avec du fil et une plume, et ce bijou composé de deux chaines d'or encerclant sa tête, et orné d'une mystérieuse pierre verte lui tombant sur le front dont elle ne se sépare jamais.

Description physique :
Adarella est une jeune fille de taille moyenne. Les cheveux châtains mi-long, elle a un teint pâle qui pourrait faire douter de son ascendance humaine, et pourtant. Cela dit, ce teint pâle est rehaussé de pommettes rosées, surtout quand elle court ou qu'elle rit, et des lèvres de la même teinte, ce qui lui donne un aspect un peu fragile. Ses yeux bleu-vert sont troublants pour qui les examine d'un peu plus près, mais Adarella n'a pas conscience de ce pouvoir. Mince, élancée, elle n'est cependant pas si fragile que son visage délicat pourrait le faire croire, son corps étant habitué à résister aux frimas du rude hiver. Elle a la grâce et l'élégance innée des jeunes filles bien nées de son âge, mais ne sait pas s'en servir pour séduire. Seules ses mains la trahissent : des mains fines, mais robustes, de celles qui sont accoutumées aux plus durs travaux.

Description mentale :
Adarella est une jeune fille entre femme et enfant. Naturellement réservée, peu bavarde, elle possède la maturité de l'adulte, mais peut se livrer parfois aussi à des gamineries innocentes qui feront rire ou grincer des dents, c'est selon. Jeune fille issue d'une noble famille, elle sait sa politesse, bien sûr, mais a beaucoup de mal avec les étiquettes trop rigides, et préfère souvent n'en faire qu'à sa tête, avec une spontanéité naive qui rend souvent ses interlocuteurs indulgents ou agacés. Peu bavarde, donc, elle n'intervient que peu dans les grands débats et autres discussions, sauf si c'est un sujet qui lui tient particulièrement à coeur, dans ce cas elle n'hésite pas à s'enflammer, toujours avec sa naiveté un peu touchante. Elle a très bon coeur, et aide volontiers les autres, même si cela ne va pas toujours en respectant les lois. Malgré tout, on peut se fier à elle jusqu'à un certain point, son père puis sa mère lui ayant appris à ne pas trahir une parole donnée. Amie loyale, mais un peu têtue, Adarella aime bien s'amuser, mais n'a pas peur des rudes travaux. Après tout, comme lui répétait son père, ne dit-on pas qu'à coeur vaillant, rien d'impossible ?

Histoire :

Cher journal,

Tu ne me connais pas encore, puisque je viens de te créer. Et pourtant, tu vas être mon unique compagnon pendant... je ne sais pas, des mois, des années peut être. On verra bien. Alors je me présente donc, pour que tu saches qui je suis.

Je m'appelle Adarella de Kalimeth. J'ai seize ans. Je suis la fille du seigneur Geoffroy de Kalimeth et d'Isabeau d'Hums. Père est mort alors que j'avais douze ans. Une blessure de guerre mal désinfectée... Je me souviens encore un peu de lui, mais les souvenirs s'effritent peu à peu, hélas... D'ici quelques années, j'ai bien peur d'avoir tout oublié, jusqu'à son visage. Parfois, quand je me concentre un peu, je peux revoir son visage aux traits rudes, marqués par la guerre, sa belle voix grave et ses bras musclés qui m'entouraient quand j'avais quelque chagrin. Mère me dit souvent que j'ai hérité de ses yeux. C'est sans doute vrai, je ne m'en souviens plus. Mais si tel était le cas, alors je suis particulièrement fière de mes yeux. Parce que ça et mon poignard, c'est aujourd'hui tout ce qui me reste de Père, à part ces vagues souvenirs qui finiront par s'en aller un jour.

Ah, ce poignard... Je me souviendrai toute ma vie du moment où Mère me l'a remis, je crois. C'était à l'anniversaire de mes quinze ans. Nous étions chez oncle Anciet. Il est très gentil, un peu dur parfois avec moi, mais Mère m'a dit qu'on lui devait beaucoup de reconnaissance, parce qu'il a accepté de nous prendre sous son aile à la mort de Père alors qu'il n'est pas bien riche. Mais Père était encore plus pauvre que lui, et n'avait aucune terre, nulle part où nous réfugier, alors... Je ne sais pas si Mère apprécie beaucoup son frère, elle doit le trouver un peu trop ''mou'', sans doute. Il faut dire que Mère est une femme de caractère, elle sait très bien ce qu'elle veut. Oncle Anciet est veuf, et Mère est devenue ainsi la maîtresse de maison. Elle sait y faire, elle n'a pas son pareil pour commander aux domestiques. Mais les domestiques... Il n'y en a guère. Alors c'est moi et ma cousine Nydenia qui faisons la cuisine et le ménage. Et il y a beaucoup à faire ! Heureusement qu'on s'entend bien, Nydenia et moi. On est comme deux soeurs, inséparables. Et on a presque le même âge. C'est une chance. Mère n'est pas de cet avis. Elle trouve que Nydenia me donne le mauvais exemple. Pour elle, on passerait trop de temps à jouer, et pas assez à travailler. Mais c'est tellement plus amusant de jouer !

Mais où en étais-je... Ah oui, mon anniversaire. Je m'en souviendrai, de cet anniversaire là ! Toute la famille était réunie autour de moi. C'est plutôt rare, avec les garçons qui chevauchent à droite à gauche... Mais ce n'était pas un anniversaire comme les autres. Bien que la majorité était généralement admise à seize ans, Mère disait volontiers qu'à partir du moment où l'enfant était suffisamment mature, il avait le droit à être considéré comme un adulte. Et elle avait décidé que cet anniversaire serait spécial. Et il l'avait été, ça oui !

Cela avait commencé par un grand festin. Enfin, grand par rapport à notre ordinaire, je veux dire. De la volaille, des soupes, des fruits... plein de choses appétissantes, quoi ! Et puis, à la fin de repas, Mère s'était levée, et m'a remis deux objets. Le premier était une arme très fine. Un poignard. Je le reconnus aussitôt. C'était peu avant la mort de Père. Nous logions dans les chambres d'une auberge à Bastylle. J'avais eu envie de m'y aventurer un peu. C'était une mauvaise idée. J'avais été naturellement attirée par la vitrine brillante d'un orfèvre. Je m'étais approchée. Je voyais l'or, les pierreries, et tout cela ne faisait que m'attirer encore plus. L'orfèvre m'avait vue. C'était un vieux barbon, qui me fit signe d'entrer dans sa boutique. Je n'hésitai pas un instant. Alléchée par la beauté que ces objets précieux dégageaient, j'entrai et refermai la porte. Ce fut alors que le marchand m'interrogea sur mon nom, mon âge, et plein d'autres choses dont je n'ai plus le souvenir. Il me parla de ses bijoux, et me montra un poignard dont il venait de finir l'ornement. Puis je ne sais plus ce qui se passa. Tout alla trop vite. Quand je repris mes esprits, je me trouvai à moitié dénudé devant l'orfèvre, sa main encore sur ma poitrine naissante et Père fort courroucé qui menaçait ledit orfèvre de son épée. Je sus par la suite que Père, qui se rendait à la taverne voisine, m'avait vue entrer dans cette boutique et m'avait suivie, curieux de ce que j'allais faire. Père ne me dit pas un mot. Il prit le poignard qui était resté sur l'atelier et me fit signe de le suivre. Je me dépêchai de me rhabiller, honteuse, comprenant que j'avais fait quelque chose de mal, et je le suivis ainsi jusqu'à notre demeure. Père ne me reparla jamais de cette journée désastreuse.

Cependant, à présent que j'avais ce poignard devant les yeux, je comprenais. Ce poignard était un rappel de cette journée. Je devrai désormais m'en servir pour défendre ma vertu contre les mauvaises gens comme l'orfèvre qui m'en voudraient. Je me jurai que jamais il ne me quitterait.
Mais Mère avait un autre présent à m'offrir. Un présent un peu plus féminin, cette fois. J'ouvris l'écrin et je découvris, à mon grand étonnement, le bijou que Mère portait tous les jours. Je levai les yeux vers elle. Elle ne le portait plus. Elle me sourit, et m'expliqua l'origine de ce bijou. Un bijou transmis depuis la nuit des temps de génération en génération, de mère en fille. La pierre qui l'ornait aurait, selon la légende, des propriétés bienfaisantes sur celle qui la porte, et l'entourait d'une aura de chance ou au moins cela détournait les malheurs de la personne qui la portait. Mère m'aida à le mettre. Il m'allait parfaitement bien. Je lui jurai qu'il ne me quitterait jamais, puis je fondis en larmes et tombai dans les bras de Mère, tout aussi émue. Voilà pourquoi je n'oublierai jamais cet anniversaire.

Mais une année s'était écoulée depuis. Beaucoup de choses avaient changé. Oncle Anciet avait trouvé un mari pour ma cousine Nydenia. Un riche marchand de Serramire, qui acceptait de la prendre sans dot, pour la fierté d'avoir une épouse noble. Mais Nydenia refusait de toutes ses forces cette union. Souvent, la nuit, je l'entendais pleurer, étouffant ses sanglots dans son oreiller- nous étions dans la même chambre. Elle voulait épouser un noble, elle, elle ne voulait pas d'une mésalliance qui la déshonorerait ! J'étais de tout coeur avec Nydenia, même si ces considérations m'étaient un peu étrangères. Le mariage... ça me paraissait un vague concept, sans plus. Je ne réalisais pas très bien ce que cela recouvrait. J'étais seulement révoltée que mon oncle ne soit pas touché par les larmes de ma cousine et n'annule pas cette union. Aussi, quand Nydenia me demanda mon aide pour fuir, je n'hésitai pas un instant. Je l'aidai à rassembler quelques maigres provisions, un peu de linge de rechange, et refermai la porte derrière elle la nuit venue, en souhaitant de tout mon coeur que la vie d'errante lui apporte plus de joie que celle ci.

Les semaines qui suivirent furent atroces pour mon oncle. Je voyais bien qu'il souffrait de la disparition de Nydenia, bien que ma cousine ait pris la peine d'écrire une longue lettre pour justifier de sa décision. Mère aussi avait changé. Parfois, elle était beaucoup plus dure envers moi, parfois au contraire, beaucoup plus douce. Elle avait sans doute peur que je parte à mon tour, influencée par le mauvais exemple de Nydenia. Mais Mère n'avait rien à craindre : si j'avais voulu partir à mon tour, je serais partie avec Nydenia. Cependant, cela ne l'empêcha pas d'avoir des conciliabules secrets avec mon oncle Anciet. A plusieurs reprises, on me pria d'aller dans la cuisine pendant qu'ils discutaient dans la grande salle. Puis oncle Anciet finit par s'absenter un long moment, plusieurs jours, je crois. Quand il revint, ce fut à nouveau des conciliabules avec Mère. Puis un jour, Mère et oncle Anciet me prièrent de venir. J'étais assez inquiète, je l'avoue. Je m'y présentai tout de même, le coeur battant. Après maints tours et détours sur ma sagesse et mon âge, j'appris alors que oncle Anciet s'était rendu chez son seigneur Guilhem d'Arvelaig pour lui demander de me prendre à sa charge, prétendant que sa demeure ne pouvait maintenant plus suffire à l'éducation d'une jeune fille digne de ce nom. Le seigneur Guilhem avait accepté et m'attendait, me disait mon oncle. Il ne restait plus qu'à faire mes paquets et à m'y rendre. Et comme avec Nydenia, il ne me semblait pas avoir le choix. Au reste, je n'avais pas l'intention de m'enfuir comme ma cousine. L'idée me plaisait assez, je l'avoue. Voir de nouvelles gens, et, pourquoi pas, me lier d'amitié avec d'autres personnes de mon âge... En fait, plus j'y réfléchissais, et plus j'avais hâte de tenter l'aventure. Je commençai à faire mes paquets quand, avisant quelques feuilles de papier, une idée me vint. Je me mis à genoux, je posai les feuilles à plat sur le coffre qui serrait mes vêtements, trempai ma plume dans de l'encre noire, et commençai à écrire.

Cher journal...

HRP

Comment trouves-tu le forum ? : Esthétiquement, très réussi, et rempli d'informations utiles. Il faut juste savoir où les chercher
Comment as-tu connu le forum ? : Par l'intermédiaire d'une amie, Cewiel, qui m'en a tellement vanté les mérites que je n'ai pu m'empêcher de faire un petit tour pour regarder... et me voici :D
Crédit avatar et signature : Votre texte ici (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible)
Compte autorisé par : Votre texte ici (Uniquement en cas de compte supplémentaire bien entendu)

Coucou et bienvenue !
N'hésites pas à poser des questions sur la cb ou aux membres du staff si tu as quelques doutes.
Merci de prévenir lorsque tu auras terminé ta fiche. D'ici là, bon courage

Coucou, et merci beaucoup de votre accueil! :)
Après une relecture attentive de ma fiche, je ne vois pas ce qu'il pourrait y manquer, alors...
*prend une grande respiration
... je me soumets courageusement à votre appréciation!

Hello hello.

Je vais m'occuper de ta fiche
Nous allons procéder par point de manière à ce qu'il n'y ai pas d’ambiguïté ! Commençons !

Particularité : Le Bijour, "on dit" mais a-t-il réellement ?

Bon, et bien au final... Il n'y a rien d'autre. Très bonne fiche, fluide à lire, avec une mise en forme originale du journal intime. Une fois ce détail réglé, tu sera validée.

Coucou Johann!
Alors, dans l'idéal, ce serait bien que le bijou puisse avoir des vertus bienfaisantes uniquement sur les filles du même sang (mère-fille-soeur), mais je ne sais pas si c'est possible...? Pour ce qui est d'éloigner les malédictions, par contre, cela tiendrait plus de la superstition. Si nécessaire, je peux bien sûr inventer une histoire de ce bijou afin d'en expliquer cette propriété.
Merci d'avoir lu ma fiche, en tout cas :)

Adarella

Après discussion sur la CB, en fait, les propriétés de ce bijou ne sont que des rumeurs, il n'y a rien de fondé, c'est uniquement de la superstition.

Bon et bien vu que tout est réglé : Je te valide !

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}.
Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {facultatif}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.


Manuscrit :

Code:

[Métier & Classe] : Demoiselle de compagnie

[Race & Sexe] : Humain & Féminin

[Classe d'arme] : Corps-à-corps

[Alignement] : Chaotique Bon