Le Roy et le Bâtard

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MessageSujet: Le Roy et le Bâtard   Le Roy et le Bâtard I_icon_minitimeMer 29 Mai 2013 - 17:57

Le Roy et le Bâtard
Pv Flourens de Kahark


L'automne était là, chargé de son embrun qui venait rebondir contre les mus de pierre d'Oësgard-La-Citadelle. La ville continuait inlassablement de vivre et fourmiller. Inlassable foyer d'activités que ni la guerre, ni la faim ne venait entamer l'ardeur. Les brasseurs brassaient, les tisserands tissaient, les forgerons forgeaient et de la citadelle royale, le Roy veillait. Les hautes murailles sempiternelles clôturaient sur deux rives la ville. Autour, les faubourgs fourmillaient, des tavernes fuyant les taxes d'octrois, des auberges, et des habitats de bois, mal conçu que les plus pauvres avaient fait bâtir, peuplé abondamment de paysans ayant fuit la campagne après le pillage et la destruction de leurs domaines. Mais un nouvel ennemi surgissait pour ce peuple, une nouvelle épreuve divine pour ces enfants élus, un nouveau fardeau pour les hommes du nord, une terrible malédiction lancé par les sorciers et peau-sombres que Norman le dix fois maudit avait dans son entourage. La Malemort venait et tuait sans aucune pitié, les vieillards, les femmes et les enfants tombaient, pris par une fièvre qui les emportaient en quelques jours. Les lépreux c'étaient multipliés, et nombreux avait vu les léproseries massacrés envoyant sur les routes leurs humbles résidant, les cloches à leur bâtons sonnaient le long des routes, prévenant tout visiteurs de leurs arrivés. Après la guerre, la famine, la mort venait cueillir elle-même son lot d'âme, insatiable Déesse, son navire avait quitter les flots de l'enfer pour s'élancer sur la Sgardie et ravir ses fils. Les campagnes furent les premières touchés, puis vint les villes. Les premiers touchés furent enfermés et on brûla leurs demeures après leur décès. Mais rien ne pouvait endiguer le fléau, rapidement les seigneurs s'enfermèrent dans leurs châteaux, les moines fermèrent leurs abbayes priant les Dieux de les libérer de pareil plaie, et dans les villes on chassait les pestiférés dans les faubourgs.

En ce jour de grâce des nones de Favrius, Goar avait revêtu l'habit saints de l'ordre des Mathieusains, ordre hospitaliers, Saint patron des malades, le convoie religieux traversait la ville de part en part pour se rendre à la Cathédrale de Notre-Dame d'Oesgard. Sous les voûtes célestes, dans la froideur des pierres et à travers les vitraux, le Primat d'Oesgard, premier père du culte de Dasmedieu en Sgardie, Imbert Ier le Vieux, récitait les psaumes en la Soutèneresse, Mère des Hommes. Au côté venait les grands ordres de Saint Mathieu, Saint Philippus, Saint Ignace, Sainte Opportune et d'autres encore, leurs statues présents autour de celle de Nééra. L'on priait dans les villes la Déesse de guérir les plaies de ses fils, de lever le fléau divin, de leur pardonner leurs pêchés. Alors que les urbains demandaient le pardon aux Dieux pentiens, dans les campagnes et les Hortles, le peuple ressortaient les anciens rites et les anciens dieux. Halwin, Roi des dieux, maître de la guerre trônait dans les temples construit à la hâte sous l'impulsion de prêtes venu des Hortles. Frayrhem, Le Dieu Soleil, Père de la guérison était là aussi, on priait le Dieu Sanglier de bénir son peuple souffrant avec sa sœur Faymha, Déesse à l'Aigle, bienveillante dame à la beauté inégalée. Des Hortles de plus en plus de prêtes allaient dans les campagnes, rappeler le peuple à son culte d'origine, seul une vrai foi en Frayrhem les sauveraient de la Malemort. Nombreux était près à les suivre, nombreux reniaient les dieux Pentiens, dieux étrangers que jadis Serramire leur avait imposait, dieux maudits qui les avait livré à tant de guerre, tant de famines et tant de souffrance. L'appel des dieux sgardiens consumait l'ardeur du peuple, il brûlait, brûlait, brûlait d'une passion de vivre. Le sang du nord retournait chez lui.

Le pays entrait peu à peu dans une séparation entre des urbains pentiens et des rustres païens. Seul l'indifférence de Goar pour la religion épargna la guerre. Il état pressé par Imbert le Vieux de chasser les infidèles sous peine d'être maudit des dieux, mais une part de lui même l'appeler vers ces dieux antiques. Il se souvenait de ses années d'errances, des dix milles événements fantastiques qu'ils avaient vu, des choses incroyables s'étant mis sur son chemin, mais jamais il n'avait vu Damedieu lui parlait, pas même lorsqu'il avait visité le saint sanctuaire de Thaar, ni lorsqu'il c'état isolé pendant deux semaines afin de communier avec elle, pas une fois. Il avait entendu des miracles du sud, ou deux chevaliers avaient été sauvé de sorcellerie de la Sorcière Soltarii, mais il n'y croyait que par ouï-dire. Il se souvenait avoir de nombreuses fois fait des prières à Halwin, et toujours, toujours, le dieu de la guerre l'avait exaucé. Le temps avait été pour croire au hasard et à sa propre chance, mais aujourd'hui il ne pouvait renier son origine. Seul le silence provenait de sa bouche, alors qu'il continuait à assister aux offices Pentien mais qu'un prête des Hortles avait rejoint sa cour. De plus en plus d'entre eux quittaient les campagnes pour gagner les villes, où Goar avait donner ordre de n'user d'aucune violence pour les dissuader ou les contraindre.

Les villes devinrent les lieux d'affrontement entre pentiens et païens, les prêtes des Hortles se livraient à des grands récitals de l'histoires de leurs dieux, des rituels et sacrifices qui touchait une part du peuple, surtout des artisans et manouvriers, ainsi que quelques marchands. Tandis que la plus grand part des marchands, les plus riches continuaient à suivre la voie de Nééra et forcer leurs gens à en faire de même. Leurs intérêts à l'étranger et leurs voyages leurs avaient donné une plus grand imprégnation et avantage à prier les Cinq. Le clergé de Damedieu répondait par des cérémonies de grandes ampleurs, les statues défilant dans les rues, et des histoires de miracles en contact avec les saintes reliques se propageait donnant espoir aux petites gens qui s'attachaient à cette pensée. Imbert Ier le Vieux eut à lutter à la cour par le prête païen Ingmar, l'un et l'autre tentant d'amener le roy à la sympathie de leur religion, mais ce dernier se contentait de garder le silence, et une grande part de sa noblesse en fit de même, tout du moins à la cour. La majorité d'entre elles pratiquait les cultes païens plusieurs années avant, une autre plus récente et n'ayant de lignages lointaines était de féroces défenseurs du pentianisme. Ces derniers augmentèrent le nombre de bûcher, jugeant sorcières et sorciers tout ceux suspecté de liens avec les elfes, drows, ou de pratiquer la sorcellerie. Ces bûchers sonnaient pour certains comme le moyen de faire son repentir envers Dasmedieu. Mais déjà en réponse, dans les Hortles, les clans se préparaient à accueillir la cérémonie des Dieux, oublié depuis des années, durant une ennéade entière, les chefs de clans de la Sgardie jadis devait s'assembler à un temple détruit depuis, afin de célébrer les dieux. Et pour aucun, la Malemort n'était que le courroux des dieux de n'avoir eut leurs célébrations depuis près d'un siècle.

Le pays vivait ainsi, supportant la Malemort, les tensions religieuses exacerbés et dans les campagnes quelques pastoureaux se soulevant qui pour dénoncer la famine ou qui d'autre pour des raisons religieuse. Goar n'eut pour eux aucune compassion, les actes de rébellions furent noyés dans le sang, et au bout de trois ou quatre attaques et pendaisons de ces vilains, l'ordre fut à peu près retrouvés. Une dizaine après les Ides, les villes furent verrouillés, les malades enfermés dans des hospices aux alentours et si la place manquait jetait hors les murailles. Goar mis à contribution les ordres pentiens et les nouveaux temples païens pour inspecter les villes et y maintenir l'ordre. Des nombreux monastères ouvrir leurs portes aux malades, les hospices et lépreuseris n'arrivant à contenir le nombre de malades. Dans les villages, Goar ordonna que des fermes à l'abandon soit passé aux mains des païens où ils pourront y bâtir des temples en échangent de servir d'hospices durant l'épidémie. L'animosité religieuse fut mis de côté, l'un et l'autre tentant de prouver que le salut du fléau se trouver en sa religion. Afin de maintenir l'ordre, Goar avait chargé ses chevaliers de tenir estage dans certains de ces forteress, mottes castrales ou tour. Pourtant il en resta bien peu après la guerre, de tout les écuyers, sergents d'armes, et tout autre compagnons qui l'avait suivit depuis son errance ou à son retour, il organisa un tournoi, ou les plus braves seraient adoubés chevalier et recueillit à sa cour. L'événement bien qu'initialement destinés qu'aux seuls compagnons d'armes s'étendit finalement à tout hommes habiles à manier les armes du chevalier. On fixa le tournoi à une vingtaine après les Ides, autour du 34ème jour de Favrius.

Le tournoi se tenait non loin d'Oesgard, la cour entière c'état déplacé en un vaste campement accueillant des centaines d'âmes, une lice avait était tracé au milieu, large et longue, il n'était pas question de se batte avec des lances comme on le faisait à Diantra. On se battrait avec ses vrais armes, en armures et sur cheval, chaque seigneur, mercenaires, sergents d'armes pouvant amener un certains nombre d'hommes avec lui pourvut que cela ne soit pas trop fasse à son adversaire. Des écuyers, sergents et autres hommes non adoubés qu'on comptait voir, de nombreux seigneurs et chevaliers étaient venus participer pour la gloire et le profit de la victoire. Les chevaliers fait prisonnier état rançonner, les armes prises à l'ennemie gardé ainsi que les chevaux. Le premier jour s'ouvrit avec l'affrontement de Goar et ses fidèles contre un seigneur venu d'Alonna. Le Roy de Sgardie réussi à l’assommer et en tira une rançon coquette, tandis qu'il distribua armes et chevaux capturés à ses chevaliers, et paya lui même la rançon des siens ayant été capturé. Le reste de la journée continua ainsi de combats en combats sous le regard de Goar et sa cour. Le Roy de Sgardie salua tout participant qui venait d'un signe de tête, il jugeait la valeur de ses hommes, et en nota plus d'un qu'il ferait adoubé ou aurait à cœur d'accueillir à son service ou à sa cour.
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MessageSujet: Re: Le Roy et le Bâtard   Le Roy et le Bâtard I_icon_minitimeJeu 30 Mai 2013 - 15:40

L'entrée en Sgardie fut calme.


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MessageSujet: Re: Le Roy et le Bâtard   Le Roy et le Bâtard I_icon_minitimeDim 2 Juin 2013 - 15:56

Les blasons allaient et venaient sur la lice, certains en sortaient avec moult rançons et chevaux, d'autres avec des dettes envers leurs semblables. A mesure que le soleil déclinait, plusieurs combattants avait su faire montre d'un talent qui avait attiré l'attention de Goar et de son entourage. Plusieurs étaient des écuyers de Sgarde, d'autres des sergents d'armes et d'autres encore des mercenaires et d'autre aventuriers. Le combat achevé, Goar et sa cour se retirèrent au château d'Oësgard, il avait convié les plus valeureux des combattants de ce jour à se joindre au banquet qu'il donnerait en leur honneur. La maison du roy fit apprêter marchandises et biens, les maitre-queux jouèrent de l'épice et du sucré-salé pour préparer les plats. Les fourriers avaient fait venir des troubadours, saltimbanques et tout ce qu'on pouvait trouver d'amusants. Dont une troupe de danseuse Thaarii qui était de passage dans la cité du nord. Depuis que Goar avait prit le contrôle de la Sgardie, les relations avec l'Estrévents n'avait été plus présente, l'ancien chevalier du Saint Sanctuaire avait dans la région de nombreux compagnons d'armes luttant encore contre les sombres. A mesure que son cheval trottait en direction du château, il se murmurait à lui même quelques mots, ses propres démons venaient le hanter encore et toujours, inlassablement. Peu avant son arrivé à Amblère, il avait abandonné beaucoup de ses frères d'armes au siège de Jalerbe, son destin l'amenant dans son pays. Maintenant qu'il avait rétablit ordre et justice dans la terre de ses ancêtres, son âme criait encore à nouveau de repartir combattre le sombre dans les terres sacrés.

A ses côtés Imbert le Vieux trottait avec quelques pas de retard. L'homme avait toujours été de bon conseil, la parole sage et pleine de mesure. Pourtant Goar s'avait que ce dernier n'agissait quand son propre intérêt, il n'obtiendrait nul réponse à ses questions de la part de ce dernier. Ingmar le prête avait quitté la cour quelques jours auparavant, et son absence privait cruellement le Roy du conseil de ce dernier. C'état à défaut d'avoir l'intercesseur, qu'il se résigna à s'adresser directement aux Dieux. Mais lesquelles ? Durant toute sa vie, il avait affronté le sombre pour Damedieu. Il les avait défait au siège de Pampune pour protéger les saintes reliques de Philippus, il les avait repoussé à Hosverse pour protéger les pèlerins. Il c'état battu en terres sacrés pour son propre salut, pour la défense de la foi Nérienne. Désormais, sa propre foi était remis en doute, il s'interrogeait sur l'existence de son dieu, de ses saints pour leur préférer des dieux païens. Pourtant il ne pouvait trouver quel voie il se devait de suivre, il ignorait quels dieux adorer. Fuyant la cour avant le banquet, Goar alla se réfugier dans la Chapelle Royale. La statue de Damedieu, la chevelure a demi enroulé dans un voile, les formes finement masqué dans la pierre par des habits de roches. Son regard vide semblait contempler sa propre allure. Goar cherchait une réponse, un signe, un appel de Damedieu, ne serait-ce que le plus insignifiant qui soit. Il resta étendu à genoux à prier devant la statue pendant plusieurs heures, à attendre une réponse à ses questions.

-"Mei Dasme Soutèneresse, qu'asttendois-tei de mi, males sersviteurs, comment m'i avenez vous doncques a ti. J'i angoissoit qu'oncques fut requist mi este mie compaignons per tei parozles. Je sui en la vostre meson venuz requerre tel afere, avois-je d'occis tote somsbres ens sainctes pagis ?" (1)

Il n'y eut à sa demande aucune réponse, seul le bruit des flammes consumant la cire des bougie se laissait entendre. La pierre restait muette et la déesse lointaine, comme absente de ce monde, désintéressé e toute affaire ici bas. Goar finit par se relever, ce n'état pas que la déception qui le troublait, mais également le sentiment de solitude, Dasmedieu ne lui parlait pas, elle ne l'avait pas fait dans le Saint Sanctuaire de Thaar, elle ne le faisait pas également ici. Peut être les dieux païens lui répondraient, peut être obtiendrait-il une réponse d'Halwin. Son âme avait appelé de tout son être la parole divine, pourtant il devait se résigner, Damedieu l'avait abandonné. Se détournant de la statue, un prête se leva les mains pointés vers la sculpture, la bouche ouverte mais d'où aucun son ne semblait pouvoir sortir. Des yeux rocheux de Nééra, deux lignes pourpre avait tracé un sillon glissant le long de son visage. Des fines gouttes de sang glissaient de ses yeux.

-"Dei larmettes de sanc, myracle. Myracle !" (2)

La nouvelle se répandit comme une traînée de poudre. La cour repoussa l'heure du banquet pour se rendre dans la Sainte Chapelle. Les larmes de sang continuaient de couler à intervalles réguliers, parfois une goutte tombait et les prêtes la récupérait dans un récipient. Imbert le vieux était venu, et récitait des psaumes. Damedieu c'était manifesté, Goar n'en avait pas le moindre doute. Sa volonté était clair, elle pleurait de voir son peuple souffrir sous le joug des sombres, elle pleurait leurs sang versait, et elle pleurait devant la Sgardie, comme un appel à l'aide. Elle avait répondu au Roy, le Roy répondrait à sa déesse.

-"Je suis venuz requerre afere este Damedieus fere mi. Ce cuit, en auun tens, j'eus la merci que j'astenois. La Soutèneresse larmoyes por dictes quà nul douste doisct este faict soul lei fostunes deseict serviteurs, sombres occis et li Soutèneresse meïsme y soit sancuylante. M'i, Goar Dei Sgarde, aspeles nosbles gens à l'ennor forcts, dei scavoir què desmei ens Sgarde, soict faict austes arsme dei compaignons pore lisber peusple de somsbre este infidesles. Qui soit a mei destre ?!" (3)


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MessageSujet: Re: Le Roy et le Bâtard   Le Roy et le Bâtard I_icon_minitimeMer 5 Juin 2013 - 14:42

Le combat était terminé.


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MessageSujet: Re: Le Roy et le Bâtard   Le Roy et le Bâtard I_icon_minitimeMer 5 Juin 2013 - 16:45

La déesse était là, parmi eux, à ses côtés. Les prêtes vibraient face à ce miracle, la foule restait médusé, et Goar au milieu, se faisait le bras armé de Sa volonté. L'acier serait affûté, les hauberts réparés, les chevaux harnachés, les hommes se mettraient en marche vers leurs propres destins, leurs propres salut, celui de Dasmedieu et des terres sacrées. Le Roy de Sgardie se tourna vers Imbert comme pour chercher un regard familier qui pourrait l'appuyer, il croisa celui de ses frères et de son fils. Tous avaient la même palpitation dans le regard. Ce jour sacré, ce jour divin serait pour Oësgard le parachèvement de sa guerre, la Déesse leur donnait leur bénédiction et demandait leur aide justicière dans Sa grande oeuvre. Il faudrait prendre la route qu'avait jadis emprunté Saint-Philippus Ils devraient affronter l'Adurie et son immense forêt, puis atteindre les châtellenie d'Hosverse et de Pamplune. Le voyage serait mémorables, la sainte croisade des Sgardiens, le voyage sacré des pieux, tant de nom lui serait donné. Pourtant Goar pleurait en son âme, il ne pourrait y aller, son devoir était ici, sa personne devait rester afin de protéger son jeune royaume. Il se devait d'être couronner, de faire face à tout les jaloux et vilains qui tenteraient de lui nuire, il ne pourrait se joindre à la Sainte Croisade. Il ne pourrait non plus faire patienter ses gens, Dasmedieu en avait fait l'instrument de Sa volonté, mais il ne pourrait qu'être son bras sur le champ de bataille, pas pour l'instant. Cela lui peina le cœur, après tant d'années à passer à combattre les impurs sombres, le voilà désormais incapable d'y retourner pour une cause bien plus grande. Ainsi en allait des rois, libre de tout pouvoir, prisonnier du leur.

Goar porta son attention à la foule, à son appel nombreux avaient été ceux à lever les épées, à scander "Vive Dasmedieu, vive le Roy", d'autres encore "Par Sgarde, Saint-Remacle !", cri de guerre des chevaliers de Sgardie et de la nouvelle royauté des Gohardins. L'un d'entre eux bouscula les foules pour se présentait devant le roy, l'épée au clair, le pommeau tourné vers sa majesté. Goar mis quelques instant avant de rattacher le visage du jeune chevalier au tournoi, se souvenant de son beau combat plus tôt. Il avait oublié son nom, se souvenant juste qu'il s'agissait d'un bâtard d'Olyssea mais sans plus d'informations. Cela lui importa peu, il aimait la fureur du désir de croisade de ce dernier. Se tournant vers l'autel derrière lui, il retira d'un des objets d'ornements la croix pentienne de Sgardie. Il le prit pas les épaules pour le relever et lui attacha la petite broche sur son vêtement.

"Mèsire, j'ai meisme pasyon que tu pore fere lei Volonsté dei Dasmedieux, soiiez per ceste juour feze per lei crox dei Sgarde, que tote chevalier qui servoit la Soutèneresse lei portois. Par Sgarde, Saint-Remacle!" (1)

Le crie fut reprit et scandé par la foule, suite à quoi le Roy et son entourage quittèrent la Sainte-Chapelle, non sans faire quelques dernières prières devant la sainte statue miraculeuse. A sa compagnie usuelle, Goar fit demander à ce que le jeune chevalier soit convié à son conseil privé. Le banquet fut repoussé à plus tard, la majeur de la cour étant de toute manière resté prier dans la chapelle, tandis que déjà la nouvelle circuler en ville, amenant un lot de bourgeois et même des faubourgs se presser aux châtelets pour demander à accéder au château. Le Roy et ses compagnons se rendirent dans la salle du conseil, à l'arrière de la salle du trône. Outre la famille royale, on comptait Sebastian de Systoli, Arnoul le Meingre et Guymart d'Augmart, ainsi que le jeune Flourens de Kahark. Et quelques serviteurs leur apportant du vin et des chandelles. Le Roy avait pendant ce temps demandé à l'un de ses proches le nom du jeune chevalier, qu'il obtenu. Il se rappelait vaguement Kahark et ses seigneurs, quelques années de ça, ayant voyagé en Olyssea pour quelques tournois croyait-il se rappeler.

"Mésirè dè Kahark, fort estois tei bastaille enste juour este j'ai moult esperenz que ti guère combastrois dens lei sainct croisade que Dasmedieu guier. Mei frère, qu'estois tu avise dei l'affere ?" (2)

"Mie Roy, lè sainct pagi son fort diste dei la Sgarde, aions meismes faz lei veage per la Adury moult foue. Guère ers pereilleus pore nou dè verger. Lei esclaireurs eü rapporte que lei somsbe s'estoient adventuré dens lei foretz, manants estoient dangereulx per lei cognescence di pagis. Drozt este rufient estoient moult. Mès none per flueve ou somsbe estoient guère gasdant à Yustar, per Olian mès moult vilz anemy estoient à l'estranger." (3)

Tout en parlant, Charles pointait du doigt des emplacements sur la carte grossière qui avait été dessiné, on y voyait les villes les plus importantes, et un gros bloc de forêt qui représentait l'Aduram, et par delà quelques forts en Estrévent dont Hosverse. Le chevalier, et non moins Goar ainsi que nombre de chevalier connaissait les moyens d'y accéder ayant pratiqué souvent par l'un ou l'autre pour joindre la Péninsule à l'Estrévent.

"Ai dict, per Adurie. Ny sombes, noy fasquin pourroient bastre sainct chevaliers dei Dasmedieu dei ascomplir sa Volonsté. Per Asdurie à Hosverse. Mèsire dei Kahark, qu'estois tei conseilz ?"(4)


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MessageSujet: Re: Le Roy et le Bâtard   Le Roy et le Bâtard I_icon_minitimeMer 5 Juin 2013 - 19:03

Le Bâtard jeta un œil sur la broche accrochée sur sa poitrine, puis regarda autour de lui : Sebastian de Systolie, Arnoul le Meingre, Guymart d'Augmart... autant de grands noms devant lesquels Flourens n'avait pas à rougir, lui qui avait fait les preuves de son courage à maintes reprises déjà.


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MessageSujet: Re: Le Roy et le Bâtard   Le Roy et le Bâtard I_icon_minitimeMer 5 Juin 2013 - 23:27

Goar resta un moment pensif. Bien qu'on aurait pu croire que toute son action venait de naître du miracle, il en était tout autre. Depuis sa victoire, il n'avait cessé de repenser à l'Estrévent, et les idées était venu dans son esprit, mais jamais encore il n'avait osé se lancer dans une telle entreprise. Folie et rêverie n'avait été jusque là son ambition de rallier les terres sacrées. Le miracle de Dasmedieu avait été son leitmotiv à les mettre en pratique. Ses capitaines étaient déjà au fait du projet. Il fallait désormais le mettre en place. L'Adurie, vaste contrée forestière, des milliers de contes en parlaient, des meutes de loup géant arpenteraient la région dévorant tout voyageurs. Des petits êtres malicieux qui par des chants menaient les voyageurs indolents à s'égarer avant de les dévorer dans leur sommeil. D'autres étranges créatures, des trolls monstrueux vivant dans les cavernes, des gobelins sous terre, et même des dragons dans les coins les plus isolés. Les rumeurs les plus fols avaient envahit l'imaginaire de ce lieu. Même Goar et les siens avaient vu d'étranges créatures lorsqu'ils avaient traversé la région, mais rien de tel cependant. Goar écouta le jeune Flourens contait quelques une de ces histoires, cependant il se figea un moment lorsqu'il parla du "beau-peuple", de ces elfes, créatures maudites. Il les nommait ainsi, peut être en était-il un lui aussi. Il regarda rapidement sa mine afin de tenter d'y déceler la moindre trace d'elferie dans son faciès. Pour la chance de dernier, il n'en avait aucune, il évitait ainsi le bûcher, sort qu'on réservait aux démons de la forêt.

-"J'ois mesirè de Kahark, tu as droist dei lesver routier ens mei pagis, estant qu'il en estre." (1)

Goar se tourna vers son frère Charles, et lui parla à l'écart, puis Guymart sur un signe de ce dernier se joignit à lui. Ils parlèrent brièvement entre eux, puis finalement retournèrent à la table. Faisant signe que le conseil était terminé, le groupe sortit dans la salle du trône, Goar allant s'asseoir sur le trône d'acier surplombant de neuf marches, et apposa la couronne de fer qu'on lui apporta. Peu à peu la cour avertis, se pressa en masse dans la salle du trône. On attendit que les membres les plus importants soit présent, les officiers, la famille royale, le primats et les clercs, et le reste de la noblesse. Charles avait amené Flourens près du trône, bien que son rang à la cour l'avait plutôt placé en arrière, il tenait une place importante dans l'affaire en cours. La salle était bruyante, toute la noblesse se livrant aux bavardages au sujet du miracle, de la croisade et bien d'autres choses encore. Lorsque Goar se leva cependant, le silence retomba aussitôt, gare à qui ne se tairait pas.

-"Messirè, fort asvi avoient esté dist. Dasmedieux monstre lei voyes que tote suioons. Ens lei voyes dei l'Adury, nou trouvoient pagis as paxcifiè, ense juour, devanst dieux este hosme, Moue Gohar Ier de Sgardie, dist estre seigneur dei l'Adury ! Lei croisade avras faict este eslle commenssera ens ceste pagis. Nou envoyons cenzt chevaliers portoissa lei crox pentyanne pore truuer lei voye d'Adury este de sainct pagis. Guymar d'Augmart este nostre petio nebot, per Charles, Henri serua caspitaines. Flourens de Kahark sroit caspitaines, par fort hasbilieté et aismable coeur qu'il feze monstre ens le tournoy. Il levoyra tote compaignons. Nou le fezons chevalier dei la Sgardy. J'ai dist. Per Sgarde, Saint-remacle !" (2)

Le cri fut reprit en cours, et aussitôt les babillages reprirent. Nombre de chevaliers étaient prêt à s'aboucher volontiers à la croisade. Ceux appartenant à la cour de Goar devrait rejoindre l'un des capitaines, tandis que la foule venue en masse pour le tournoi pourrait rejoindre Flourens. Guymart c'était lui même porté volontaire pour mener la croisade, Henri avait choisit pour son père, sûrement pour tenter de le ramener dans le chemin de Dasmedieu et de l'écarter du paganisme. Les trois capitaines avaient été nommé, Goar soutiendrait la croisade en pourvoyant à leurs besoins, mais que modeste ne s'élevant qu'à une centaine d'hommes. Il enverrait des paysans en bordure de l'Aduram pour déboiser le vieux sentier, et derrière le groupe d'avant garde, on bâtirais des mottes, et on mettrais au pas les villages rencontrés. La croisade était décidé et ses meneurs nommés, désormais, il serait temps de se rendre au banquet. La cérémonie d'hommage de Flourens et des autres chevaliers accueillit en la cour, ainsi que l'adoubement des autres aurait lieu le lendemain et les jours suivant. Ils étaient l'hôte du Roy en attendant.

La cour suivit le roy et son entourage dans la salle du banquet, une longue table présidait d'autres plus petites, où Goar, les princes et princesses, et le reste de la famille royale se mit à table. Flourens fut placé à la table la plus proche aux côtés de Guymart et de Sebastian. Les plats furent amené, on servit grands venaisons, soupes et d'autres bon mets des cuisines royales. Tandis que les danseuses, saltimbanques et ménestrels défilaient.


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Arne Agning
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MessageSujet: Re: Le Roy et le Bâtard   Le Roy et le Bâtard I_icon_minitimeJeu 6 Juin 2013 - 16:45

La guerre n'avait en fin de compte pas durée si longtemps que cela. A part l'assaut contre la forteresse de Nuhaldon, elle avait même été plutôt tranquille pour Arne et sa bande de mercenaires. Le siège d'un château vide et ensuite celui d'un autre castel réputé imprenable dont le seigneur s'était finalement rendu lors de la débâcle des troupes de l'ancien baron. Celui-ci avait d'ailleurs perdu son titre le temps de prouver sa valeur et sa loyauté. Les rapaces avaient été grassement payé, chose improbable vu le peu d'argent qu'était censé contenir le trésor et avec la récupération sur les corps des hommes tombés au combat. Les mercenaires étaient moins miteux qu'à leur création et aussi un peu moins nombreux mais il parait que ce sont les plus faibles qui trépassent les premiers. Arne avait fait rejoindre la capitale à sa compagnie et il avait fait dresser le camp à l'extérieur de la ville, la ou la siège avait été dressé. Les tentes avaient été monté et il se servait de la palissade existante pour garder ses hommes en sécurité. Suite à toute cette folie qu'est la guerre, une attente apparue et l'oisiveté commençait à peser. Arne était un homme d'action et sa foi en Mogar le poussait à rechercher le combat. Arne en profitait pour écumer les tavernes à la recherche de recrues pour sa compagnie et il en profitait pour se saouler comme il le pouvait.

C'est alors que la mort noire fit son apparition, amenant un souffle de panique dans la population. Les villes surchargées en raison de la guerre passée furent durement touchées. Arne donna des ordres pour que personne n'approche le campement, tout comme il empêcha ses hommes de se rendre en ville. Toute âme en vue était sommé de partir sous peine de mort et si elle ne s'exécutait pas, ses hommes avaient comme instruction de tirer une première flèche d'avertissement puis de tuer sans hésitation. Cela permit d'épargner un peu le camp qui fut tout de même frappé par le fléau car il fallait bien se ravitailler en nourriture et en eau. La quarantaine et l'isolement fut de rigueur.

Le chef de la compagnie de mercenaire priait Mogar afin d'être épargné par ces maux ainsi que sa troupe car le recrutement n'était pas toujours ce qui était le plus facile. Il commençait à se dire qu'ils devaient lever le camp et partir ailleurs lorsqu'un héraut se fit entendre, proclamant qu'un tournoi serait ouvert à toutes les personnes sachant manier une arme et que les plus braves seraient adoubés. Voila une occasion qui ne se laissait pas passer. Jamais il n'aurait cru un jour pouvoir accéder au rang de chevalier et se faire anoblir mais pour rien au monde il n'aurait pas saisie l'occasion lorsqu'elle se présenta. Une autre raison de participer était le fait que les captures étaient rançonnées et que le butin gagné était conservé. Il prit quelques compagnons avec lui, ceux qu'il connaissait d'avant, d'anciens soldats d'Oësgard et il s'inscrit. Le jour venu, il s'équipa de sa cotte de maille, son bouclier rond et son marteau d'arme, le tout recouvert de sa cape rouge. il adressa une prière au Dieu qu'il vénérait puis il monta sur le cheval qui lui avait été offert et il se dirigea vers la lice. Il observa avec attention les chevaliers et nobles de bonne famille qui s'affrontaient, cherchant des failles ou des mouvements intéressant dont il pourrait se servir. Lorsque vint le moment ou Arne et ses cinq hommes devaient entrer en lice, ils mirent le pied à l'étrier et se hissèrent sur leurs chevaux. Ils adoptèrent une ligne avec une pointe ou se tenait fièrement Arne en personne, fier et nullement effrayé par ce qui allait se passer. Le signal fut donné et les flancs des montures talonnés, l'allure s'intensifia les deux groupes se rencontrèrent au centre. La façon de se battre des rapaces était tout, sauf rigoureuse et bien qu'ayant pratiqué une formation réglementaire, c'était maintenant le chaos, chacun se battant avec hargne et brutalité malgré une rencontre supposée amicale. Les hommes de Arne restés en retrait veillaient à ce que toute personne capturé soit mise de côté afin qu'il ne puisse échapper à la rançon. La journée passa ainsi, les mêlées se succédant et Arne regardait les rançons agrandir son pécule ainsi que l'équipement qui augmentait les possession du capitaine mercenaire. Il y eut bien quelques hommes de la troupe a se faire désarçonner ou capturer mais il était convenu avant que chacun paierait sur ses propres deniers la rançon demandée. Après le calme qui s'était écoulé, cette action était la bienvenue, il ne cessait de crier sa rage à ses adversaires, s’extériorisant tout en voulant effrayer les hommes qui lui faisaient face.

La journée fut bonne et elle arriva à son terme, du moins pour le tournoi. Arne retournait vers son campement, trempé de sueur lorsqu'un page le rejoignit. Il lui transmit une invitation du roy à un banquet qui aurait lieu le soir. Curieux, le capitaine mercenaire demanda si tous les participants avaient été convié et lorsqu'il apprit que ce n'était pas le cas, il ouvrit sa bouche, offrant un sourire carnassier à ceux qui le voyait. Il semblait en effet qu'il avait réussit à attirer l'attention sur lui et c'était de bonne augure concernant le but qu'il s'était fixé lorsqu'il s'était inscrit. Il rentra et fit une toilette de circonstance afin d'être présentable et il mit sa plus belle tunique qu'il recouvrit d'un plastron en cuir. On n'était après tout jamais assez prudent et vu le monde de prévu et les temps difficile, ce ne passerait surement pas comme une insulte. Il se rendit alors à l'endroit prévu et il fut introduit au château. Il y avait du monde de présent mais cela représentait une fraction des combattants de la journée. Arne reconnut un homme qui s'était vaillamment battu et dont il était content de ne pas l'avoir affronté, un certain sire de Kahark. Le temps passait et l'on attendait le seigneur des lieux lorsqu'une agitation se fit entendre. Le capitaine n'aimaient pas les troubles et il saisie le manche d'une dague qu'il avait à sa ceinture. Des cris se firent mais il fut rapidement évident que ce n'étaient pas des combats ou de la peur. Lorsque les explications furent perceptible, Arne comprit qu'il y avait eu un miracle. Apparemment la Damedieu aurait répondu à un appel du roy et des larmes de sang seraient en train de couler d'une statue de la chapelle. Tout le monde se rendit aussitôt sur place à coup de coudes et de bousculades afin d'être le premier à être témoin de cela. Arne prit son temps et il finit par arriver à un endroit d'où il apercevait le miracle. En effet, des larmes de sang coulaient et déjà on s'occupait de les récupérer, surement qu'elles feraient office de relique ou autre.

Goar fit une déclaration, appelant aux armes suite au souhait de Néera de libérer le peuple qui se trouvait près du peuple drow. Flourens de Kahark réussit à se tracer un chemin jusqu'au roy et il offrit son épée, garde en avant et criant qu'il irait. La folie s'empara alors et les bouches reprenaient en cœur les cris qui se faisaient. Arne avait le poing levé et il prenait part à cela, non parce qu'il était un fervent serviteur de Néera mais parce que cela promettait de l'action. Le seigneur d'Oësgard se retira ensuite, laissant les clameurs dans la chapelle. Il revint plus tard en compagnie de la famille royale et le banquet eut lieu. Le capitaine mercenaire se trouvait au milieu de tout cela et il prit un plaisir à arracher de ses dents la viande des venaisons qui se succédaient aux tables tout en buvant abondement, ce n'était pas tous les jours qu'on participait à un banquet royal et il comptait bien en profiter. Il ne manqua pas non plus un instant du spectacle qu'offraient les danseuses exotiques.
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MessageSujet: Re: Le Roy et le Bâtard   Le Roy et le Bâtard I_icon_minitimeJeu 11 Juil 2013 - 22:07

L'heure était enfin aux réjouissance parmi les nobles de Sgarde et les chants paillards et les éructations bruyantes rivalisaient à nouveau dans la Grande Salle tandis que chaque invité avait retrouvé sa place et ses discussions.
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MessageSujet: Re: Le Roy et le Bâtard   Le Roy et le Bâtard I_icon_minitime

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