Arichis d'Anoszia Vicomte de Calozi et Patriarche des Anoszia
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Le Vaisseau de la Voilée
Eliwa
Arichis d'Anoszia
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Arichis d'Anoszia
Ancien
Nombre de messages : 1618 Âge : 30 Date d'inscription : 27/05/2013
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 47 ans (né en 961) Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Arichis d'Anoszia Vicomte de Calozi et Patriarche des Anoszia Mer 19 Juin 2013 - 17:54
Nom/Prénom : Arichis d'Anoszia Âge : Quarante-six ans Sexe : Homme Race : Humaine Particularité : Aucune
Alignement : Neutre Loyal Métier : Conseiller de Langehack Classe d'arme : Corps à corps
Équipement :
Arichis possède une chevalière aux emblèmes familiaux. Ce bijou de famille, en or date dit-on d'Uggo d’Anoszia qui l'obtint en coulant la bague d'un chevalier défait en tournoi et qu'il frappa de ses propres armoiries. Trésor familial, cette chevalière est devenue le signe des Vicomte de Calozi. De même que Sulfure, l'épée des Anoszia. Ce dernier joyau descend du premier Anoszia dit-on. C'est une magnifique épée au pommeau coiffait d’un rubis, pierre des Calozi. Il la reçut à la mort d'Oschide, lui même hérité de son défunt père. L’épée est longue et tranchante, l’acier est de bonne qualité et sa légèreté peut étonner. Elle a été reforgée au cours du temps pour ne pas rouiller ou perdre de son efficacité.
Spoiler:
Son armure est des meilleures plates que les forges peuvent forger. Sur la cuirasse est frappé le dragon d’or aux yeux de rubis, l’armure compte également deux émeraudes. Ses armoires sont garni des plus riches tuniques ydrilotes mais mis à part sa chevalière, aucun bijoux n'agrémente sa tenue vestimentaire. Mais Arichis est surtout fier de sa volière comportant de jolis spécimens de faucon, d'éperviers et autres rapaces.
Description physique :
C'est un grand homme de son mètre quatre-vingt dix qui apprécie dominer l'audience de sa hauteur. Malgré son âge il garde la carrure militaire de son jeune temps qu'il a su entretenir durant les temps de paix, sa musculature est sèche et brute. Ses yeux sont aussi bleus que le ciel de Thaar et sont capable d'exprimer beaucoup de choses, déception, pitié, rage ou le vide. Il garde les vestiges d'une beauté ancienne recouverte par quelques rides ici et là. Ses cheveux ne sont pas encore tout à fait gris et garde une certaine blondeur caractéristique des mâles Anoszia de Valmero. Il prendra soin d'entretenir sa chevelure et sa barbe ne la laissant pas dépasser une certaine hauteur. Il ne se laisse jamais aller et essaie de vaincre le temps son unique et mortelle ennemi. Que dire de plus ? Son nez est droit tout comme lui, ses pommettes saillantes et son front haut. Il peut avoir la mine sévère ou au contraire distribuer des sourires de bienséance.
Description mentale :
Anoszia est un homme mûr, il a passé l’âge de fanfaronner à travers les tournois et courir la pucelle. Son seul souhait est sa seule ambition. Faire briller le nom de ses ancêtres afin de participer à leur pérennité. Il ne supporte pas le déshonneur encore moins la trahison. Toutes ces tares participent selon lui à l’élaboration de la faiblesse d’un homme ce qui conduit à sa déchéance morale et physique. On voit Arichis comme un homme respectueux des hommes et des lois, des traditions et des dieux. Sa parole vaut de l'or mais il est calculateur, s’il vous donne un souverain, attendez vous à lui en valoir deux. Aucun de ses gestes ne sera laissé au hasard des Dieux, s'il vous invite chez lui c'est pour vous demander quelque chose et s'il vous mari son joyau de fille, c'est qu'il attend quelque chose de grand de votre part. Un homme d'honneur, un homme de justice qui peut se révéler dangereux lorsqu'on lui pousse à ses retranchements, il peut même se montrer imprévisible dans de tels cas. Il aime sa famille d'avantage que sa propre vie, car ils sont son héritage et sa continuité. S’en prendre à un membre des Anoszia reviendrait à s’en prendre à toute la famille. Les opposants, appelons-les ainsi, plus que ennemies, ne sauraient effrayer et faire sourciller cet homme qui se veut si supérieur.
Lorsqu'on le regarde dans les yeux on voit un homme sur de lui, certain de ses choix. Aux premiers abords il peut paraître aussi froid que la neige de Krigan mais lorsqu'on franchit sa première muraille on découvre un homme soucieux de ses gens et chaleureux envers ses amis et pairs. Il a tendance d'écouter les avis de tous ses conseillers même s'il est certain du sien car un homme ne peut gouverner seul. Véritable esthète, il a à cœur la peinture et sait admirer la réelle beauté des objets et des lieux. Ydril est son joyau.
Histoire :
Spoiler:
Vieux est le Monde, création des Dieux et l’œuvre des Cinq. L’Histoire nous rapporte uniquement les bribes d’une cruelle vérité dont seuls les Cinq détiennent la clé. Ces bribes sont bâties sur des guerres, des invasions, des pillages ou des catastrophes naturelles que seuls les survivants taillent le bois. Des Maux des Hommes fût bâti la société humaine si différente mais si semblable en même temps à l’elfique et ses autres voisins. La famille Anoszia est l’une des plus anciennes de la péninsule, non pas la plus puissante ni la plus riche, l’une parmi d’autre, mais l’une des premières. Agylus d’Anoszia, Premier du nom et Illustre Chancelier du Roi des Hommes donna le premier souffle à cette famille sous l'ère du royaume, longtemps tapis dans l’ombre des Plus Grands. Nul ne peut contester son héritage admirable, son fils Agylus, Deuxième du nom accompagna le futur Duc de Soltariel sur ses futures terres pour l’aider à les gérer. Les mauvaises langues racontent qu’il en fût ainsi car Agylus, Premier du nom, craignait que son fils ne le supplante à la cours du Roi. Conseiller fidèle du Duc, Agylus II se montra à la hauteur des espérances de son père, ainsi que son frère Osmar qui au nom du Roi dirigeait des armées à l’est du pays. La lignée du frère s’éteint deux générations plus tard, la fille épousa un seigneur d’Erac et le nom se perdit dans l’histoire de ce duché. Ne survécut que celle de Agylus II, qui par un habile jeu de mariage arriva à marier sa fille au fils du Duc de Soltariel, tout ceci se passa dans un lointain passé où le nom de jeune fille se perdit dans les méandres de l’histoire Solatrii. Son fils reprit le flambeau de conseiller et noua des amitiés avec celui qui deviendra le tout premier Comte d’Ydril. L’Histoire se répète. Celle des Anoszia également. L’un des Oschide d’Anoszia suivit le nouveau Comte d’Ydril sur son nouveau fief, les deux frères le devinrent réellement lorsqu’Oschide épousa la cadette du Comte. De l’amitié née l’Amour, de l’Amour née l’Héritier. Oschide puis son fils après lui aidèrent les premiers Comte à unifier leur nouveau fief autour de leur autorité. A l’aube de batailles difficiles, l’Amitié des deux familles résista aux chocs des épées et du temps. Les Anoszia et les d'Ydril évoluèrent ensemble à travers les ans et les siècles, une Anoszia de temps en temps devenait Comtesse. On raconte même que le sang des premiers Comte coule dans les veines des Anoszia de Velmone. Durant les siècles de règne des d'Ydril, aucun des hommes Anoszia ne vint à s’asseoir sur le Trône d’Ydril. Les Seigneurs de Velmone n’eurent qu’un rôle de fidèle vassaux jusqu’au règne d’Asmar, Quatrième du nom, qui petit à petit, sentant le vent tourné, se désolidarisa de son suzerain le Comte. L’Amour vacille à l’Amitié, de l’Amitié ne survit que les Intérêts. Les Anoszia qui suivirent prirent comme habitude d’envoyer leur fils aîné, ou cadet selon les circonstances à la cour ducale ou royale pour parfaire son éducation. On peut citer dernièrement Uggo d’Anoszia qui servit comme conseiller le Duc de Soltariel pendant que son fils régentait leurs domaines en son nom. Plus récemment encore Arichis, Conseiller Militaire d’Ultuant puis de Trystan, tous deux Rois des Hommes.
Arrêtons de parler des anciennes générations des Anoszia pour nous concentrer sur les actuels qui sont compliqués par les habiles jeux de mariage et autres alliances que l'actuel patriarche s'est amusé à tisser. D'Oschide et de Richilde d'Olyssea sont nés une joyeuse fratrie qui grandit dans le respect mutuel de l'un et de l'autre. Arichis était l'ainé, il devait donc hériter et être secondé par ses frères et soeurs. Ansaldo, frère cadet était né guerrier. Son père l'éduqua dans ce sens, son parcours le mena à diriger une compagnie ydrilote puis à se mettre directement au service des Ducs de Soltariel en devenant capitaine d'un régiment et cela jusqu'au règne d'Inès de Soltariel. Myriam épousa le seigneur de Mirabelo avec qui elle eut quelques enfants, Odoric di Mirabelo devint ainsi un des précieux alliés de la famille Anoszia d'ailleurs l'un des fils a su se faire un nom dans le domaine de la navigation. Simon, le plus jeune des frères possède des entrepôts et docks du port d'Ydril et entreprend des affaires dans la construction navale devenant un armateur influent de la cité portuaire, il possède entre outre de très bons amis dans les corporations marchandes dont celle du Couchant. Ses biens confisqués par Diogène lui furent ré-attribué suite à la victoire d'Inès. Enfin Sibylle la plus jeune des sœurs n'est pas mariée, veuve et toujours pucelle. Perle d'Arichis il ne la mariera qu'à un bon parti. De ses frères et soeurs Arichis dispose d'une myriade de nièces et neveux qu'il chérit autant qu'il les utilise pour nouer ses alliances.
Oschide XI d’Anoszia reprit le flambeau de ses aïeux avec fierté. Ses prétentions ne dépassèrent jamais ses capacités et il n’aspira nullement à usurper un trône qui ne lui revenait pas, ou même une route qui ne lui appartenait pas. Remplissant avec honneur son office, il vécut les raids pirates et la rudesse de la guerre. Ses fils l’assistèrent dans ses décisions, le soutinrent dans ses actions et l’épaulèrent sans défection. L’Histoire est un cycle, à la gloire succède la décadence mais jamais la déchéance. Après la mort d’Oschide et l’ascension au pouvoir de Diogène de Systolie, les Anoszia furent banni d’Ydril et ne revinrent qu’avec la chute du dragon systolien. L’exil ne fut pas le début de la déchéance, tout au contraire il permit de donner un nouveau souffle aux Anoszia menés par Arichis qui profitèrent de la situation pour étendre leurs tentacules sur le Comté.
~~
Tu seras un homme mon fils.
« Relèves toi Arichis ! Relèves toi et bats-toi comme un homme ! »
Il se relève avec peine s’appuyant sur son bâton. La sueur se mêle au sang sur son visage et le picote, une égratignure juste en dessous de l’œil qui aurait pu l’aveugler si le maitre d’armes ne visait pas aussi bien. Algreg était un homme aguerri en qui Oschide faisait confiance pour l’éducation de ses fils. Le maitre d’arme de la citadelle, vétéran à l’unique main droite –la gauche a été sectionnée durant une bataille passée. Péniblement Arichis se remet debout, levant bien haut son bâton pour parer le prochain coup, haletant. Mais il chancela, chancela puis échoua.
Oschide d’Anoszia était son père. Richilde d'Olyssea était sa mère.
Des pas précipités raisonnaient sur le sol de la citadelle de Velmone. Le long du couloir des femmes allaient en courant dans un sens comme dans l'autre. Les unes portaient des serviettes blanches, des serviettes empourprées, les autres des bassines d'eau blanche, des bassines empourprées. Des cris horribles retentissaient dans une chambre où nobles hommes et nobles dames se tenaient debout, mais jointes au-dessus de la ceinture, le visage crispé pour la plupart. Assis sur une chaise Oschide gardait bonne figure devant l'assistance et sa femme qui lui écrasait les doigts de sa poigne entre deux hurlements. La sœur de l'arrière-grand-mère d'Arsinoé était en sueur, elle accouchait. Mais au bout d'un interminable moment, un début de délivrance débuta. Une tête puis un bras suivit de l'autre, bientôt au bout d'une heure le nouveau-né fut accueilli parmi les vivants. Dans les pleurs et les hurlements, l'héritier naquit.
Oschide d’Anoszia était son père. Richilde d'Olyssea était sa mère Arichis serait leur fils.
« Un garçon ! Que les Dieux en soient remerciés ! Longue vie aux Anoszia ! Viva Velmonè ! Viva Ydril ! Viva li Anoszia ! »
Une fête populaire et noble fut organisée par les Anoszia. Toute la ville participa aux festivités et la famille reçut les félicitations des Comtes et Comtesses, ainsi que celle de la famille ducale. Dès sa naissance, Oschide participa activement à l'éducation de son fils. La faiblesse devrait être bannie, la couardise prohibée et la flemmardise interdite. De ses précepteurs il apprit l'écriture, la langue, les mathématiques. De son maître d'arme il apprit l'épée, la lance, la masse d'arme et la hache. De son père il apprit l'honneur, la justice, la loyauté. De sa mère il apprit la valeur des sentiments, la religion et le courage.
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Tu seras Seigneur mon fils.
Il serait son héritier car tel était sa destinée. Grandissant et murissant, Arichis se maria avec Hélène de Hautval à l’âge de dix-huit ans. La cousine même d’Eugénie d’Hautval, mère de l’actuelle baronne d’Hautval et Comtesse de Velteroc Blanche. Bel homme à la poigne ferme et l’épée fatale, fidèle serviteur de la Déesse des Hommes, son père en était fier. Au nom de sa belle dame, il participait aux tournois du Comté et ceux du Duché. Il était encore jeune, la gloire lui souriait et l’insouciance le régentait. Il se rappelle encore ce fameux jour où lors d’une phase finale d’un tournoi royal il se fit démonter par Raymond d’Ancenis, même si sa défaite fut déplaisante la joute était mémorable et on applaudit le perdant presque tout autant que le gagnant.
Il serait son héritier. Et il remplacerait le Seigneur.
On ne finit jamais d’apprendre. Pupille du Comte puis noble à la cour du duc, Arichis se familiarisait peu à peu avec la politique, les femmes et les vautours. Mais vivre aux marches du sud n’était jamais sans risque, tôt ou tard la guerre s’imposait, le sang jaillissait et des hommes mourraient. Un raid pirate par une nuit sans lune, une nuit d’automne. Une incursion au sud de Velmone, on avait comptabilisé cinq navires ennemis lorsque l’alerte fut donnée, ne se trouvait à Velmone qu’Oscide et trois navires prêts à amarrer pour les prendre en chasse. Son fils réunissait des hommes à Cloyi et se mit en navire qu’une fois son père à moins d’une journée de l’ennemi. Oschide aimait la guerre navale, mais il allait en goûter l’une des plus amères.
Il serait son héritier. Et il remplacerait le Seigneur. Car celui-ci se mourrait.
Il serait son héritier car tel était sa destinée. Au large les navires d'Oschide affrontaient les pirates l'un des navires ydrilotes brûlait et aucune trace du deuxième, Arichis avait navigué toute la nuit pour pouvoir arriver à temps. Divisant ses troupes en deux, son frère attaqua par le flanc droit et lui les pris à revers. L'attaque fut fatale et l'ennemi décimé, les survivants furent pendus puis brûlés, les trésors de pillages saisis pour être restitué. Mais la victoire n'en était pas réellement une. Sur la Divine Tyra, parmi les mats brisés et les corps mutilaient gisait Oschide XI d'Anoszia, Vicomte de Calozi.
Il serait son héritier. Et il remplacerait le Seigneur. Car celui-ci se mourrait. Et il posséderait Sulfure.
L’épée des Vicomtes de Calozi. Elle traversa les âges et les saisons de génération en génération. La légende veut que Agylus l’eut reçut de Sa Majesté en main propre en récompense et marque d’affection. Depuis, elle connut maintes batailles et guerres sans jamais trahir son propriétaire. Ainsi il récupéra Sulfure et de la lignée il ne serait pas le dernier. Il se fera sa place dans ce monde, et si le monde ne le désirait pas, il serait son tyran.
Oschide fut hissé sur des boucliers pour être transporté sur le navire d'Arichis. Ses fils le portèrent jusqu'à Velmone où la cérémonie religieuse eut lieu en présence des hautes instances du temple concerné. De fils éploré à Seigneur la ligne fut franchie. De sa mère, il reçut la chevalière à l'emblème des Anoszia que son père portait. Puis Sulfure, et devant les Hommes et les Dieux il prononça ses vœux.
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Tu seras ma fierté mon fils. Tu seras Arichis Ier d’Anoszia.
Alors il aurait un fils.
De son histoire, n'apparaîtrait que les grandes lignes. Seigneur avisé de Velmone, il montra plus de loyauté envers le trône ducal que comtal ayant du sang Valancourt coulant dans ses veines mais jamais on ne put critiquer cette loyauté de face car le Comte devait sa loyauté également au Duc aux yeux du Royaume. En honneur de son défunt père il baptisa son aîné de son nom : Oschide. Il serait celui qui héritera de ses biens. Ce fils devait avoir l'une des meilleures éducations pour être à la hauteur des espérances de son père.
Alors il aurait un fils. Alors il aurait une continuité. Et à son tour, sa propre fierté.
Hélène était fertile et remplissait son devoir conjugal. Du mariage naquit dans l'ordre chronologique respectivement Oschide, Oscario, Cornélia, les jumeaux Sysiphe et Lucrecia, Azénor puis Cécillya. Oscario naquit à Diantra peu de temps après qu'Arichis devint Conseiller Militaire du Roy Ultuant, travaillant dans l'ombre du sénéchal et de Sa Majesté, il essaya de se montrer précieux et ne manqua pas de conseiller utilement à chaque fois que son avis fût demandé et même lorsqu'il ne le fût pas. Ce temps-là était celui des incursions drows, de grandes batailles puis celui de la grande guerre civile.
Gardant un sang froid olympien, Arichis fixait Trystan avec dureté. Il ne comprenait pas pourquoi en ce temps de crise son souverain ne l'avait pas nommé Sénéchal du Royaume pour mener les armées royalistes. Il était plus ancien, il avait plus d'expérience. Son heure viendra lui assurer le monarque, il pris donc son mal en patience, assistant à la gloire de Kazil de Sephren qui pourtant écoutait ses conseils. On réunit les armées à Erac plutôt que Langehack, puis sous la bannière royale les armées prirent marche. Arichis voyant Sainte-Berthilde et Serramire en retrait par rapport à la couronne, il ne manqua pas de murmurer quelques conseils judicieux à l'oreille du roy qui aveugle, ne se montra pas sourd. La guerre gagnait, la vie s'écoulait.
Trystan mourut, il n'était devenu qu'un homme dans les limbes d'un monde décadent, Aetius régent. Arichis demeura au conseil du petit roi un court temps avant d'être remercié par Aetius pour sa loyauté indéfectible à la Couronne et parce ce qu'il devait à présent se reposer sur ses lauriers avait-il dit. Stoïque, Arichis quitta la cour la tête haute avec comme cadeau d'adieu de la part du régent, un hôtel particulier à Diantra pour ses séjours à la capitale des hommes. Le patriarche n'y mit jamais les pieds jusqu'à lors.
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Dragon à l’écaille verte qui naguère Se plut à rugir les flammes de la guerre Ne manqua pas de renvoyer son frère « Ton sang est impure » dit-il Au milieu des âmes effarés, des brûlés et des nuits Les dragons d’or prirent leurs envols.
Le pouvoir de la couronne avait considérablement faibli, le cas a été démontré lors de l’affaire Soltarii-Ydrilote. Diogène exila les familles nobles Ydrilotes qui ne marchaient pas avec lui. Les Anoszia avaient du sang Valancourt, une branche alliée aux Solatrii-Berontii dans leurs veines, on utilisa le motif de trahison pour les exiler plutôt que de les éliminer. Arichis se trouvait à Diantra lorsque la nouvelle lui parvint. Ses frères et familles gagnèrent le Duché, le reste Diantra.
Dragon à l’écaille verte qui naguère Se plut à rugir les flammes de la guerre Ne manqua pas de renvoyer son frère « Ton sang est impure » dit-il Au milieu des âmes effarés, des brûlés et des nuits Les dragons d’or prirent leurs envols. Le Jade n’en tira que gloriole, Le feu ne fit plus grand bruit. Quiète et serein, l’Or se repose enfin Dans ses yeux brillent la malice, Car enfin il eut sa délivrance Quand le Jade connut à son tour Les orties et les ronces Et le souffle de la vengeance. Les hommes se réjouirent alors de la pluie bienfaitrice Car l’espoir est inscrit sur ses ailes conciliatrices
Les dragons d’or vibrent depuis lors de puissances et de délices.
Arichis avait pris l'habitude de jouer dans l'ombre, la conquête d'Ydril devait également se faire à l'abri des regards avant de pouvoir revendiquer un titre auprès du Soleil Blanc. La noblesse ydrilote fût purgée, on déporta toutes les grandes familles qu'on soupçonna d'un quelconque rapport avec les Systolies et les places libres se virent occupées par des scylléens le long de Marcalm, des langecins et des soltariis. Le Conseiller Royal qu'est Arichis s'était entiché avant son exil d'un noble de Mirabelo, fief de Diogène. Odoric revendiquait du sang soltarii dans ses veines, mais ce qui intéressa Arichis était plus sa situation en Mirabelo. Il organisa son mariage avec sa soeur Myriam, et lors de l'exil des Anoszia, Odoric connut les geôles. A leur retour, Arichis plaida sa cause auprès de Vincente qui lui attribua la terre de Mirabelo. Ansaldo prit comme épouse une noble d'Ojiane, enlevé par son époux à sa famille avant le mariage, l'histoire inspira une chanson à Ydril mais Arichis devint intervenir auprès de celle-ci pour arranger les bêtises occasionnées par son fougueux de frère. La famille connut le même sort sous l'ère du Dragon Vert et à leurs retour, leur amitié avec les Anoszia leur permit d'accéder à la seigneurie après un plaidoyer du patriarche auprès des instances en charge, ils prirent le nom de leur seigneurie également. Par ces jeux de mariages, Arichis ne souhaitait que réconcilier les familles ydrilotes survivantes des purges et s'allier aux nouveaux nobles langecins et soltarii. Le patriarche négocia auprès des principales familles langecines, ventant les mérites d'avoir des ydrilotes dans leurs familles pour les appuyer dans leur nouvelle légitimité, Arichis obtient les alliances des familles installées à Cloyi et Valcona (soltarii pour la première et langecine pour la deuxième) entre autre en mariant des filles à ses neveux. Petit à petit le patriarche plaçait ses pions sur l'échiquier du comté, un neveu à la tête du guet d'Ydril etc. Son but ? La régence d'Ydril.
MAJ : Revenu du sud pour Langehack. Arichis se mit au service de sa belle-fille,la duchesse en tant que conseiller, se faisant discret dans les couloirs du château et jouissant de la tranquillité du haras offert par Méliane. Il ne fit pas d'apparition publique à l'enterrement de son fils, bien qu'il fût là à l'un des balcons cérémonials. Aujourd'hui, le patriarche vit dans l'ombre de la Lancrais.
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Dernière édition par Arichis d'Anoszia le Mar 17 Jan 2017 - 21:45, édité 27 fois
Eliwa
Elfe
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Sujet: Re: Arichis d'Anoszia Vicomte de Calozi et Patriarche des Anoszia Ven 21 Juin 2013 - 16:09
Coucou, et bienvenue sur le forum !
N'hésite pas à nous prévenir une fois ta fiche terminée. Si tu as besoin d'aide, tu peux demander un parrain, ou poser tes questions sur la cb
Le Vaisseau de la Voilée
Ancien
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Sujet: Re: Arichis d'Anoszia Vicomte de Calozi et Patriarche des Anoszia Sam 22 Juin 2013 - 15:55
Juste pour te prévenir, le vicomté de Curzio n'est normalement pas libre, dans le sens où son vicomte est encore vivant (Vincente). Cela ne change pas grand chose pour toi, dans le sens où tu peux par exemple (et si ça ne te dérange pas) prendre le vicomté de Clozi, qui est vraiment juste à côté.
Voilà, désolé du (nouveau) dérangement, même si pour le coup je pense que ce ne sont que quelques lettres à changer.
Arsinoé d'Olyssea
Ancien
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Sujet: Re: Arichis d'Anoszia Vicomte de Calozi et Patriarche des Anoszia Dim 30 Juin 2013 - 19:03
Dans l'histoire, les phrases suivantes ne sont pas très claires : " L’un des Oschide d’Anoszia suivit le nouveau Comte d’Ydril sur son nouveau fief, les deux frères le devinrent réellement lorsqu’Oschide épousa la cadette du Comte." "Durant les siècles de règne des de Ydril, aucun des hommes Arcois s’asseye sur le Trône d’Ydril" "Simon, le plus jeune des frères possède les entrepôts et docks du port d’Ydril et trompe dans la construction navale"
Évitons l'armure incrustée de rubis et d'émeraudes.
C'est la famille d'Ydril plutôt que de Ydril
Le terme "capitaine de la cavalerie" Soltarii n'est pas approprié pour Ansaldo.
Ydril est un port immense, ton frère nobliaux ne possède donc pas tous les "entrepôts et docks" de celui-ci, domaine plutôt réservé à classe marchande organisée en corporations et guildes. Après, on peut imaginer qu'il soit un marchand et armateur influent de la cité.
Diogène était le seigneur de Mirabelo (et peut-être son père avant lui, je n'ai pas trouvé de précisions). Il faudrait donc changer cela.
La disgrâce de la famille, la révocation de ses titres et la confiscation de ses biens à l'ascension de Diogène, est à justifier. Les conditions du retour et l'expansion tentaculaire est à expliciter en t'inspirant de la situation actuelle d'Ydril (les détails sont éparpillés un peu partout, mais tu peux regarder chez Altiom ainsi qu'avec un texte que je te mp.)
Marcia de Soltarii-Berontii plutôt que de Soltariel, ce sont deux branches différentes. Pareil pour Octavius.
Tu as l'accord de Blanche pour l'ajout d'une de Hautval? Disons que les pop dans les familles jadis quasi-éteintes sont toujours délicats.
Si l'épée Sulfure date de il y a presque mille an, ça risque de se voir.
Si tu veux garder l'étiquette de conseiller du roy, il faudra aussi développer de ce coté là
C'est tout pour l'instant ^^, il faudrait aussi relire et corriger les mauvais accords ainsi que les erreurs de conjugaison.
Arichis d'Anoszia
Ancien
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Sujet: Re: Arichis d'Anoszia Vicomte de Calozi et Patriarche des Anoszia Dim 30 Juin 2013 - 20:10
Excuses moi Arsinoé j'ai oublié de prévenir que ma fiche est toujours en cours de rédaction. Mais je vais prendre en compte tout ce que tu m'as rédigé pour la suite. Merci
Arichis d'Anoszia
Ancien
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Sujet: Re: Arichis d'Anoszia Vicomte de Calozi et Patriarche des Anoszia Dim 7 Juil 2013 - 12:41
J'ai modifié les phrases pas très claires dans l'histoire mis à part la première qui veut dire que l'un des Oschides d'Anoszia et le Comte se considéraient comme des frères, mais ils le devinrent vraiment lorsque la soeur de cet Oschide épousa le comte (devenant beau-frère)
Pour l'armure : c'est une armure d'apparat suderonne. Comme convenu sur la CB je gardes les rubis, autant montrer sa richesse lorsqu'on l'est non ?
Modifié par les d'Ydril
Mention retirée et remplacée par capitaine d'un régiment
Modifié également pour nuancer
Pour Mirabelo j'ai expliqué la situation, c'est le nouveau seigneur de Mirabelo placé à la tête de la ville après la défaite du dragon vert
Expansion expliquée
Remplacé par Soltarii-Berontii
J'ai l'accord de Blanche
J'ai expliqué pour Sulfure, la rumeur veut qu'elle date de 1000 ans et elle a été reforgée au fil des années
Étiquette du conseiller du roy expliqué (j'avais pas encore fini ma fiche)
Correcteur utilisé pour les fautes
J'espère que ça suffira ^^
Arsinoé d'Olyssea
Ancien
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Sujet: Re: Arichis d'Anoszia Vicomte de Calozi et Patriarche des Anoszia Mar 9 Juil 2013 - 13:18
Le mariage de ton père à Marcia ne va pas être possible. En effet celle-ci a déjà sa propre histoire relatée dans la fiche de Margot, étant contrainte à épouser Harius de Betelucionni en échange du soutien de ce clan lors de la guerre des Berontiis, et se suicidant à la fin de celle-ci.
Pour Hélène de Hautval, celle-ci devra être une cousine issu de germain de Charles et Eugénie, ou quelque chose dans ces eaux là.
L'histoire pour Ojiane ne tient pas debout, l'ancien seigneur étant un proche de Diogène, sa lignée ne peut encore gouverner. D'accord pour le reste.
Quant au rôle de conseiller militaire je n'ai jamais vraiment su ce que ça impliquait, mais bon c'est dans les postes à pourvoir x). Par contre c'est exactement le genre de personne qu'Aetius aurait poussé vers la sortie, donc il serait mieux de dire que tes fonctions ont prit fin à la mort de Trystan, te donnant ainsi le temps de réinstaller ta famille en Ydril, quitte à revenir plus tard.
Arichis d'Anoszia
Ancien
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Sujet: Re: Arichis d'Anoszia Vicomte de Calozi et Patriarche des Anoszia Dim 14 Juil 2013 - 17:36
Voilà
Arsinoé d'Olyssea
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Sujet: Re: Arichis d'Anoszia Vicomte de Calozi et Patriarche des Anoszia Dim 14 Juil 2013 - 19:42
Retire la châtellenie dans le domaine royal et je valide.
Arichis d'Anoszia
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Sujet: Re: Arichis d'Anoszia Vicomte de Calozi et Patriarche des Anoszia Dim 14 Juil 2013 - 23:35
Modifié et remplacé par un hôtel particulier à Diantra.
Arsinoé d'Olyssea
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Sujet: Re: Arichis d'Anoszia Vicomte de Calozi et Patriarche des Anoszia Lun 15 Juil 2013 - 0:10
Je valide.
Quelques liens...
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}. Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {facultatif}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
Et le code pour les admins:
Code:
[Métier & Classe] : Vicomte de Calozi
[Race & Sexe] : Humain & Masculin
[Classe d'arme] : Corps à corps
[Alignement] : Neutre Loyal
Guzandrakka
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Sujet: Re: Arichis d'Anoszia Vicomte de Calozi et Patriarche des Anoszia Lun 16 Jan 2017 - 15:49
Première Fiche:
Nom/Prénom : Arichis d'Anoszia Âge : Quarante-six ans Sexe : Homme Race : Humaine Particularité : Aucune
Alignement : Neutre Loyal Métier : Vicomte de Calozi - Seigneur de Velmonè - Ex-Conseiller Militaire de Ses Majestées Classe d'arme : Corps à corps
Équipement :
Arichis possède une chevalière aux emblèmes familiaux. Ce bijou de famille, en or date dit-on d'Uggo d’Anoszia qui l'obtint en coulant la bague d'un chevalier défait en tournoi et qu'il frappa de ses propres armoiries. Trésor familial, cette chevalière est devenue le signe des Vicomte de Calozi. De même que Sulfure, l'épée des Anoszia. Ce dernier joyau descend du premier Anoszia dit-on. C'est une magnifique épée au pommeau coiffait d’un rubis, pierre des Calozi. Il la reçut à la mort d'Oschide, lui même hérité de son défunt père. L’épée est longue et tranchante, l’acier est de bonne qualité et sa légèreté peut étonner. Elle a été reforgée au cours du temps pour ne pas rouiller ou perdre de son efficacité.
Spoiler:
Son armure est des meilleures plates que les forges peuvent forger. Sur la cuirasse est frappé le dragon d’or aux yeux de rubis, l’armure compte également deux émeraudes. Ses armoires sont garni des plus riches tuniques ydrilotes mais mis à part sa chevalière, aucun bijoux n'agrémente sa tenue vestimentaire. Mais Arichis est surtout fier de sa volière comportant de jolis spécimens de faucon, d'éperviers et autres rapaces.
Description physique :
C'est un grand homme de son mètre quatre-vingt dix qui apprécie dominer l'audience de sa hauteur. Malgré son âge il garde la carrure militaire de son jeune temps qu'il a su entretenir durant les temps de paix, sa musculature est sèche et brute. Ses yeux sont aussi bleus que le ciel de Thaar et sont capable d'exprimer beaucoup de choses, déception, pitié, rage ou le vide. Il garde les vestiges d'une beauté ancienne recouverte par quelques rides ici et là. Ses cheveux ne sont pas encore tout à fait gris et garde une certaine blondeur caractéristique des mâles Anoszia de Valmero. Il prendra soin d'entretenir sa chevelure et sa barbe ne la laissant pas dépasser une certaine hauteur. Il ne se laisse jamais aller et essaie de vaincre le temps son unique et mortelle ennemi. Que dire de plus ? Son nez est droit tout comme lui, ses pommettes saillantes et son front haut. Il peut avoir la mine sévère ou au contraire distribuer des sourires de bienséance.
Description mentale :
Anoszia est un homme mûr, il a passé l’âge de fanfaronner à travers les tournois et courir la pucelle. Son seul souhait est sa seule ambition. Faire briller le nom de ses ancêtres afin de participer à leur pérennité. Il ne supporte pas le déshonneur encore moins la trahison. Toutes ces tares participent selon lui à l’élaboration de la faiblesse d’un homme ce qui conduit à sa déchéance morale et physique. On voit Arichis comme un homme respectueux des hommes et des lois, des traditions et des dieux. Sa parole vaut de l'or mais il est calculateur, s’il vous donne un souverain, attendez vous à lui en valoir deux. Aucun de ses gestes ne sera laissé au hasard des Dieux, s'il vous invite chez lui c'est pour vous demander quelque chose et s'il vous mari son joyau de fille, c'est qu'il attend quelque chose de grand de votre part. Un homme d'honneur, un homme de justice qui peut se révéler dangereux lorsqu'on lui pousse à ses retranchements, il peut même se montrer imprévisible dans de tels cas. Il aime sa famille d'avantage que sa propre vie, car ils sont son héritage et sa continuité. S’en prendre à un membre des Anoszia reviendrait à s’en prendre à toute la famille. Les opposants, appelons-les ainsi, plus que ennemies, ne sauraient effrayer et faire sourciller cet homme qui se veut si supérieur.
Lorsqu'on le regarde dans les yeux on voit un homme sur de lui, certain de ses choix. Aux premiers abords il peut paraître aussi froid que la neige de Krigan mais lorsqu'on franchit sa première muraille on découvre un homme soucieux de ses gens et chaleureux envers ses amis et pairs. Il a tendance d'écouter les avis de tous ses conseillers même s'il est certain du sien car un homme ne peut gouverner seul. Véritable esthète, il a à cœur la peinture et sait admirer la réelle beauté des objets et des lieux. Ydril est son joyau.
Histoire :
Spoiler:
Vieux est le Monde, création des Dieux et l’œuvre des Cinq. L’Histoire nous rapporte uniquement les bribes d’une cruelle vérité dont seuls les Cinq détiennent la clé. Ces bribes sont bâties sur des guerres, des invasions, des pillages ou des catastrophes naturelles que seuls les survivants taillent le bois. Des Maux des Hommes fût bâti la société humaine si différente mais si semblable en même temps à l’elfique et ses autres voisins. La famille Anoszia est l’une des plus anciennes de la péninsule, non pas la plus puissante ni la plus riche, l’une parmi d’autre, mais l’une des premières. Agylus d’Anoszia, Premier du nom et Illustre Chancelier du Roi des Hommes donna le premier souffle à cette famille sous l'ère du royaume, longtemps tapis dans l’ombre des Plus Grands. Nul ne peut contester son héritage admirable, son fils Agylus, Deuxième du nom accompagna le futur Duc de Soltariel sur ses futures terres pour l’aider à les gérer. Les mauvaises langues racontent qu’il en fût ainsi car Agylus, Premier du nom, craignait que son fils ne le supplante à la cours du Roi. Conseiller fidèle du Duc, Agylus II se montra à la hauteur des espérances de son père, ainsi que son frère Osmar qui au nom du Roi dirigeait des armées à l’est du pays. La lignée du frère s’éteint deux générations plus tard, la fille épousa un seigneur d’Erac et le nom se perdit dans l’histoire de ce duché. Ne survécut que celle de Agylus II, qui par un habile jeu de mariage arriva à marier sa fille au fils du Duc de Soltariel, tout ceci se passa dans un lointain passé où le nom de jeune fille se perdit dans les méandres de l’histoire Solatrii. Son fils reprit le flambeau de conseiller et noua des amitiés avec celui qui deviendra le tout premier Comte d’Ydril. L’Histoire se répète. Celle des Anoszia également. L’un des Oschide d’Anoszia suivit le nouveau Comte d’Ydril sur son nouveau fief, les deux frères le devinrent réellement lorsqu’Oschide épousa la cadette du Comte. De l’amitié née l’Amour, de l’Amour née l’Héritier. Oschide puis son fils après lui aidèrent les premiers Comte à unifier leur nouveau fief autour de leur autorité. A l’aube de batailles difficiles, l’Amitié des deux familles résista aux chocs des épées et du temps. Les Anoszia et les d'Ydril évoluèrent ensemble à travers les ans et les siècles, une Anoszia de temps en temps devenait Comtesse. On raconte même que le sang des premiers Comte coule dans les veines des Anoszia de Velmone. Durant les siècles de règne des d'Ydril, aucun des hommes Anoszia ne vint à s’asseoir sur le Trône d’Ydril. Les Seigneurs de Velmone n’eurent qu’un rôle de fidèle vassaux jusqu’au règne d’Asmar, Quatrième du nom, qui petit à petit, sentant le vent tourné, se désolidarisa de son suzerain le Comte. L’Amour vacille à l’Amitié, de l’Amitié ne survit que les Intérêts. Les Anoszia qui suivirent prirent comme habitude d’envoyer leur fils aîné, ou cadet selon les circonstances à la cour ducale ou royale pour parfaire son éducation. On peut citer dernièrement Uggo d’Anoszia qui servit comme conseiller le Duc de Soltariel pendant que son fils régentait leurs domaines en son nom. Plus récemment encore Arichis, Conseiller Militaire d’Ultuant puis de Trystan, tous deux Rois des Hommes.
Arrêtons de parler des anciennes générations des Anoszia pour nous concentrer sur les actuels qui sont compliqués par les habiles jeux de mariage et autres alliances que l'actuel patriarche s'est amusé à tisser. D'Oschide et de Richilde d'Olyssea sont nés une joyeuse fratrie qui grandit dans le respect mutuel de l'un et de l'autre. Arichis était l'ainé, il devait donc hériter et être secondé par ses frères et soeurs. Ansaldo, frère cadet était né guerrier. Son père l'éduqua dans ce sens, son parcours le mena à diriger une compagnie ydrilote puis à se mettre directement au service des Ducs de Soltariel en devenant capitaine d'un régiment et cela jusqu'au règne d'Inès de Soltariel. Myriam épousa le seigneur de Mirabelo avec qui elle eut quelques enfants, Odoric di Mirabelo devint ainsi un des précieux alliés de la famille Anoszia d'ailleurs l'un des fils a su se faire un nom dans le domaine de la navigation. Simon, le plus jeune des frères possède des entrepôts et docks du port d'Ydril et entreprend des affaires dans la construction navale devenant un armateur influent de la cité portuaire, il possède entre outre de très bons amis dans les corporations marchandes dont celle du Couchant. Ses biens confisqués par Diogène lui furent ré-attribué suite à la victoire d'Inès. Enfin Sibylle la plus jeune des sœurs n'est pas mariée, veuve et toujours pucelle. Perle d'Arichis il ne la mariera qu'à un bon parti. De ses frères et soeurs Arichis dispose d'une myriade de nièces et neveux qu'il chérit autant qu'il les utilise pour nouer ses alliances.
Oschide XI d’Anoszia reprit le flambeau de ses aïeux avec fierté. Ses prétentions ne dépassèrent jamais ses capacités et il n’aspira nullement à usurper un trône qui ne lui revenait pas, ou même une route qui ne lui appartenait pas. Remplissant avec honneur son office, il vécut les raids pirates et la rudesse de la guerre. Ses fils l’assistèrent dans ses décisions, le soutinrent dans ses actions et l’épaulèrent sans défection. L’Histoire est un cycle, à la gloire succède la décadence mais jamais la déchéance. Après la mort d’Oschide et l’ascension au pouvoir de Diogène de Systolie, les Anoszia furent banni d’Ydril et ne revinrent qu’avec la chute du dragon systolien. L’exil ne fut pas le début de la déchéance, tout au contraire il permit de donner un nouveau souffle aux Anoszia menés par Arichis qui profitèrent de la situation pour étendre leurs tentacules sur le Comté.
~~
Tu seras un homme mon fils.
« Relèves toi Arichis ! Relèves toi et bats-toi comme un homme ! »
Il se relève avec peine s’appuyant sur son bâton. La sueur se mêle au sang sur son visage et le picote, une égratignure juste en dessous de l’œil qui aurait pu l’aveugler si le maitre d’armes ne visait pas aussi bien. Algreg était un homme aguerri en qui Oschide faisait confiance pour l’éducation de ses fils. Le maitre d’arme de la citadelle, vétéran à l’unique main droite –la gauche a été sectionnée durant une bataille passée. Péniblement Arichis se remet debout, levant bien haut son bâton pour parer le prochain coup, haletant. Mais il chancela, chancela puis échoua.
Oschide d’Anoszia était son père. Richilde d'Olyssea était sa mère.
Des pas précipités raisonnaient sur le sol de la citadelle de Velmone. Le long du couloir des femmes allaient en courant dans un sens comme dans l'autre. Les unes portaient des serviettes blanches, des serviettes empourprées, les autres des bassines d'eau blanche, des bassines empourprées. Des cris horribles retentissaient dans une chambre où nobles hommes et nobles dames se tenaient debout, mais jointes au-dessus de la ceinture, le visage crispé pour la plupart. Assis sur une chaise Oschide gardait bonne figure devant l'assistance et sa femme qui lui écrasait les doigts de sa poigne entre deux hurlements. La sœur de l'arrière-grand-mère d'Arsinoé était en sueur, elle accouchait. Mais au bout d'un interminable moment, un début de délivrance débuta. Une tête puis un bras suivit de l'autre, bientôt au bout d'une heure le nouveau-né fut accueilli parmi les vivants. Dans les pleurs et les hurlements, l'héritier naquit.
Oschide d’Anoszia était son père. Richilde d'Olyssea était sa mère Arichis serait leur fils.
« Un garçon ! Que les Dieux en soient remerciés ! Longue vie aux Anoszia ! Viva Velmonè ! Viva Ydril ! Viva li Anoszia ! »
Une fête populaire et noble fut organisée par les Anoszia. Toute la ville participa aux festivités et la famille reçut les félicitations des Comtes et Comtesses, ainsi que celle de la famille ducale. Dès sa naissance, Oschide participa activement à l'éducation de son fils. La faiblesse devrait être bannie, la couardise prohibée et la flemmardise interdite. De ses précepteurs il apprit l'écriture, la langue, les mathématiques. De son maître d'arme il apprit l'épée, la lance, la masse d'arme et la hache. De son père il apprit l'honneur, la justice, la loyauté. De sa mère il apprit la valeur des sentiments, la religion et le courage.
~~
Tu seras Seigneur mon fils.
Il serait son héritier car tel était sa destinée. Grandissant et murissant, Arichis se maria avec Hélène de Hautval à l’âge de dix-huit ans. La cousine même d’Eugénie d’Hautval, mère de l’actuelle baronne d’Hautval et Comtesse de Velteroc Blanche. Bel homme à la poigne ferme et l’épée fatale, fidèle serviteur de la Déesse des Hommes, son père en était fier. Au nom de sa belle dame, il participait aux tournois du Comté et ceux du Duché. Il était encore jeune, la gloire lui souriait et l’insouciance le régentait. Il se rappelle encore ce fameux jour où lors d’une phase finale d’un tournoi royal il se fit démonter par Raymond d’Ancenis, même si sa défaite fut déplaisante la joute était mémorable et on applaudit le perdant presque tout autant que le gagnant.
Il serait son héritier. Et il remplacerait le Seigneur.
On ne finit jamais d’apprendre. Pupille du Comte puis noble à la cour du duc, Arichis se familiarisait peu à peu avec la politique, les femmes et les vautours. Mais vivre aux marches du sud n’était jamais sans risque, tôt ou tard la guerre s’imposait, le sang jaillissait et des hommes mourraient. Un raid pirate par une nuit sans lune, une nuit d’automne. Une incursion au sud de Velmone, on avait comptabilisé cinq navires ennemis lorsque l’alerte fut donnée, ne se trouvait à Velmone qu’Oscide et trois navires prêts à amarrer pour les prendre en chasse. Son fils réunissait des hommes à Cloyi et se mit en navire qu’une fois son père à moins d’une journée de l’ennemi. Oschide aimait la guerre navale, mais il allait en goûter l’une des plus amères.
Il serait son héritier. Et il remplacerait le Seigneur. Car celui-ci se mourrait.
Il serait son héritier car tel était sa destinée. Au large les navires d'Oschide affrontaient les pirates l'un des navires ydrilotes brûlait et aucune trace du deuxième, Arichis avait navigué toute la nuit pour pouvoir arriver à temps. Divisant ses troupes en deux, son frère attaqua par le flanc droit et lui les pris à revers. L'attaque fut fatale et l'ennemi décimé, les survivants furent pendus puis brûlés, les trésors de pillages saisis pour être restitué. Mais la victoire n'en était pas réellement une. Sur la Divine Tyra, parmi les mats brisés et les corps mutilaient gisait Oschide XI d'Anoszia, Vicomte de Calozi.
Il serait son héritier. Et il remplacerait le Seigneur. Car celui-ci se mourrait. Et il posséderait Sulfure.
L’épée des Vicomtes de Calozi. Elle traversa les âges et les saisons de génération en génération. La légende veut que Agylus l’eut reçut de Sa Majesté en main propre en récompense et marque d’affection. Depuis, elle connut maintes batailles et guerres sans jamais trahir son propriétaire. Ainsi il récupéra Sulfure et de la lignée il ne serait pas le dernier. Il se fera sa place dans ce monde, et si le monde ne le désirait pas, il serait son tyran.
Oschide fut hissé sur des boucliers pour être transporté sur le navire d'Arichis. Ses fils le portèrent jusqu'à Velmone où la cérémonie religieuse eut lieu en présence des hautes instances du temple concerné. De fils éploré à Seigneur la ligne fut franchie. De sa mère, il reçut la chevalière à l'emblème des Anoszia que son père portait. Puis Sulfure, et devant les Hommes et les Dieux il prononça ses vœux.
~~
Tu seras ma fierté mon fils. Tu seras Arichis Ier d’Anoszia.
Alors il aurait un fils.
De son histoire, n'apparaîtrait que les grandes lignes. Seigneur avisé de Velmone, il montra plus de loyauté envers le trône ducal que comtal ayant du sang Valancourt coulant dans ses veines mais jamais on ne put critiquer cette loyauté de face car le Comte devait sa loyauté également au Duc aux yeux du Royaume. En honneur de son défunt père il baptisa son aîné de son nom : Oschide. Il serait celui qui héritera de ses biens. Ce fils devait avoir l'une des meilleures éducations pour être à la hauteur des espérances de son père.
Alors il aurait un fils. Alors il aurait une continuité. Et à son tour, sa propre fierté.
Hélène était fertile et remplissait son devoir conjugal. Du mariage naquit dans l'ordre chronologique respectivement Oschide, Oscario, Cornélia, les jumeaux Sysiphe et Lucrecia, Azénor puis Cécillya. Oscario naquit à Diantra peu de temps après qu'Arichis devint Conseiller Militaire du Roy Ultuant, travaillant dans l'ombre du sénéchal et de Sa Majesté, il essaya de se montrer précieux et ne manqua pas de conseiller utilement à chaque fois que son avis fût demandé et même lorsqu'il ne le fût pas. Ce temps-là était celui des incursions drows, de grandes batailles puis celui de la grande guerre civile.
Gardant un sang froid olympien, Arichis fixait Trystan avec dureté. Il ne comprenait pas pourquoi en ce temps de crise son souverain ne l'avait pas nommé Sénéchal du Royaume pour mener les armées royalistes. Il était plus ancien, il avait plus d'expérience. Son heure viendra lui assurer le monarque, il pris donc son mal en patience, assistant à la gloire de Kazil de Sephren qui pourtant écoutait ses conseils. On réunit les armées à Erac plutôt que Langehack, puis sous la bannière royale les armées prirent marche. Arichis voyant Sainte-Berthilde et Serramire en retrait par rapport à la couronne, il ne manqua pas de murmurer quelques conseils judicieux à l'oreille du roy qui aveugle, ne se montra pas sourd. La guerre gagnait, la vie s'écoulait.
Trystan mourut, il n'était devenu qu'un homme dans les limbes d'un monde décadent, Aetius régent. Arichis demeura au conseil du petit roi un court temps avant d'être remercié par Aetius pour sa loyauté indéfectible à la Couronne et parce ce qu'il devait à présent se reposer sur ses lauriers avait-il dit. Stoïque, Arichis quitta la cour la tête haute avec comme cadeau d'adieu de la part du régent, un hôtel particulier à Diantra pour ses séjours à la capitale des hommes. Le patriarche n'y mit jamais les pieds jusqu'à lors.
~~
Dragon à l’écaille verte qui naguère Se plut à rugir les flammes de la guerre Ne manqua pas de renvoyer son frère « Ton sang est impure » dit-il Au milieu des âmes effarés, des brûlés et des nuits Les dragons d’or prirent leurs envols.
Le pouvoir de la couronne avait considérablement faibli, le cas a été démontré lors de l’affaire Soltarii-Ydrilote. Diogène exila les familles nobles Ydrilotes qui ne marchaient pas avec lui. Les Anoszia avaient du sang Valancourt, une branche alliée aux Solatrii-Berontii dans leurs veines, on utilisa le motif de trahison pour les exiler plutôt que de les éliminer. Arichis se trouvait à Diantra lorsque la nouvelle lui parvint. Ses frères et familles gagnèrent le Duché, le reste Diantra.
Dragon à l’écaille verte qui naguère Se plut à rugir les flammes de la guerre Ne manqua pas de renvoyer son frère « Ton sang est impure » dit-il Au milieu des âmes effarés, des brûlés et des nuits Les dragons d’or prirent leurs envols. Le Jade n’en tira que gloriole, Le feu ne fit plus grand bruit. Quiète et serein, l’Or se repose enfin Dans ses yeux brillent la malice, Car enfin il eut sa délivrance Quand le Jade connut à son tour Les orties et les ronces Et le souffle de la vengeance. Les hommes se réjouirent alors de la pluie bienfaitrice Car l’espoir est inscrit sur ses ailes conciliatrices
Les dragons d’or vibrent depuis lors de puissances et de délices.
Arichis avait pris l'habitude de jouer dans l'ombre, la conquête d'Ydril devait également se faire à l'abri des regards avant de pouvoir revendiquer un titre auprès du Soleil Blanc. La noblesse ydrilote fût purgée, on déporta toutes les grandes familles qu'on soupçonna d'un quelconque rapport avec les Systolies et les places libres se virent occupées par des scylléens le long de Marcalm, des langecins et des soltariis. Le Conseiller Royal qu'est Arichis s'était entiché avant son exil d'un noble de Mirabelo, fief de Diogène. Odoric revendiquait du sang soltarii dans ses veines, mais ce qui intéressa Arichis était plus sa situation en Mirabelo. Il organisa son mariage avec sa soeur Myriam, et lors de l'exil des Anoszia, Odoric connut les geôles. A leur retour, Arichis plaida sa cause auprès de Vincente qui lui attribua la terre de Mirabelo. Ansaldo prit comme épouse une noble d'Ojiane, enlevé par son époux à sa famille avant le mariage, l'histoire inspira une chanson à Ydril mais Arichis devint intervenir auprès de celle-ci pour arranger les bêtises occasionnées par son fougueux de frère. La famille connut le même sort sous l'ère du Dragon Vert et à leurs retour, leur amitié avec les Anoszia leur permit d'accéder à la seigneurie après un plaidoyer du patriarche auprès des instances en charge, ils prirent le nom de leur seigneurie également. Par ces jeux de mariages, Arichis ne souhaitait que réconcilier les familles ydrilotes survivantes des purges et s'allier aux nouveaux nobles langecins et soltarii. Le patriarche négocia auprès des principales familles langecines, ventant les mérites d'avoir des ydrilotes dans leurs familles pour les appuyer dans leur nouvelle légitimité, Arichis obtient les alliances des familles installées à Cloyi et Valcona (soltarii pour la première et langecine pour la deuxième) entre autre en mariant des filles à ses neveux. Petit à petit le patriarche plaçait ses pions sur l'échiquier du comté, un neveu à la tête du guet d'Ydril etc. Son but ? La régence d'Ydril.
Comment as-tu connu le forum ? : Par top site et recherche Crédit avatar et signature : //
Fiche déplacée pour Mise à jours vis à vis du contexte + demande de recolorisation.
Arichis d'Anoszia
Ancien
Nombre de messages : 1618 Âge : 30 Date d'inscription : 27/05/2013
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 47 ans (né en 961) Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Re: Arichis d'Anoszia Vicomte de Calozi et Patriarche des Anoszia Mar 17 Jan 2017 - 21:45
Voilà, Méliane me mentionnant dans beaucoup de ses rps, j'ai juste résumé un peu.
Guzandrakka
Ancien
Nombre de messages : 2426 Âge : 33 Date d'inscription : 07/05/2014
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 177 ans Taille : 1.49 Niveau Magique : Avatar
Sujet: Re: Arichis d'Anoszia Vicomte de Calozi et Patriarche des Anoszia Mer 18 Jan 2017 - 22:26
Ok noté , revoilà le tampon et la couleur !
Code:
[Métier] : Conseiller de Langehack
[Sexe] : Masculin
[Classe d'arme] : Corps à Corps
[Alignement] : Loyal Neutre
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
Yenaël
Ancien
Nombre de messages : 222 Âge : 29 Date d'inscription : 17/05/2016
Sujet: Re: Arichis d'Anoszia Vicomte de Calozi et Patriarche des Anoszia Lun 21 Aoû 2017 - 13:12
Hello
De retour au présentoir sur demande du joueur pour reprise du personnage. Tiens nous au courant quand tout est ok !
A bientôt
Ancienne Fiche:
Nom/Prénom : Arichis d'Anoszia Âge : Quarante-six ans Sexe : Homme Race : Humaine Particularité : Aucune
Alignement : Neutre Loyal Métier : Conseiller de Langehack Classe d'arme : Corps à corps
Équipement :
Arichis possède une chevalière aux emblèmes familiaux. Ce bijou de famille, en or date dit-on d'Uggo d’Anoszia qui l'obtint en coulant la bague d'un chevalier défait en tournoi et qu'il frappa de ses propres armoiries. Trésor familial, cette chevalière est devenue le signe des Vicomte de Calozi. De même que Sulfure, l'épée des Anoszia. Ce dernier joyau descend du premier Anoszia dit-on. C'est une magnifique épée au pommeau coiffait d’un rubis, pierre des Calozi. Il la reçut à la mort d'Oschide, lui même hérité de son défunt père. L’épée est longue et tranchante, l’acier est de bonne qualité et sa légèreté peut étonner. Elle a été reforgée au cours du temps pour ne pas rouiller ou perdre de son efficacité.
Spoiler:
Son armure est des meilleures plates que les forges peuvent forger. Sur la cuirasse est frappé le dragon d’or aux yeux de rubis, l’armure compte également deux émeraudes. Ses armoires sont garni des plus riches tuniques ydrilotes mais mis à part sa chevalière, aucun bijoux n'agrémente sa tenue vestimentaire. Mais Arichis est surtout fier de sa volière comportant de jolis spécimens de faucon, d'éperviers et autres rapaces.
Description physique :
C'est un grand homme de son mètre quatre-vingt dix qui apprécie dominer l'audience de sa hauteur. Malgré son âge il garde la carrure militaire de son jeune temps qu'il a su entretenir durant les temps de paix, sa musculature est sèche et brute. Ses yeux sont aussi bleus que le ciel de Thaar et sont capable d'exprimer beaucoup de choses, déception, pitié, rage ou le vide. Il garde les vestiges d'une beauté ancienne recouverte par quelques rides ici et là. Ses cheveux ne sont pas encore tout à fait gris et garde une certaine blondeur caractéristique des mâles Anoszia de Valmero. Il prendra soin d'entretenir sa chevelure et sa barbe ne la laissant pas dépasser une certaine hauteur. Il ne se laisse jamais aller et essaie de vaincre le temps son unique et mortelle ennemi. Que dire de plus ? Son nez est droit tout comme lui, ses pommettes saillantes et son front haut. Il peut avoir la mine sévère ou au contraire distribuer des sourires de bienséance.
Description mentale :
Anoszia est un homme mûr, il a passé l’âge de fanfaronner à travers les tournois et courir la pucelle. Son seul souhait est sa seule ambition. Faire briller le nom de ses ancêtres afin de participer à leur pérennité. Il ne supporte pas le déshonneur encore moins la trahison. Toutes ces tares participent selon lui à l’élaboration de la faiblesse d’un homme ce qui conduit à sa déchéance morale et physique. On voit Arichis comme un homme respectueux des hommes et des lois, des traditions et des dieux. Sa parole vaut de l'or mais il est calculateur, s’il vous donne un souverain, attendez vous à lui en valoir deux. Aucun de ses gestes ne sera laissé au hasard des Dieux, s'il vous invite chez lui c'est pour vous demander quelque chose et s'il vous mari son joyau de fille, c'est qu'il attend quelque chose de grand de votre part. Un homme d'honneur, un homme de justice qui peut se révéler dangereux lorsqu'on lui pousse à ses retranchements, il peut même se montrer imprévisible dans de tels cas. Il aime sa famille d'avantage que sa propre vie, car ils sont son héritage et sa continuité. S’en prendre à un membre des Anoszia reviendrait à s’en prendre à toute la famille. Les opposants, appelons-les ainsi, plus que ennemies, ne sauraient effrayer et faire sourciller cet homme qui se veut si supérieur.
Lorsqu'on le regarde dans les yeux on voit un homme sur de lui, certain de ses choix. Aux premiers abords il peut paraître aussi froid que la neige de Krigan mais lorsqu'on franchit sa première muraille on découvre un homme soucieux de ses gens et chaleureux envers ses amis et pairs. Il a tendance d'écouter les avis de tous ses conseillers même s'il est certain du sien car un homme ne peut gouverner seul. Véritable esthète, il a à cœur la peinture et sait admirer la réelle beauté des objets et des lieux. Ydril est son joyau.
Histoire :
Spoiler:
Vieux est le Monde, création des Dieux et l’œuvre des Cinq. L’Histoire nous rapporte uniquement les bribes d’une cruelle vérité dont seuls les Cinq détiennent la clé. Ces bribes sont bâties sur des guerres, des invasions, des pillages ou des catastrophes naturelles que seuls les survivants taillent le bois. Des Maux des Hommes fût bâti la société humaine si différente mais si semblable en même temps à l’elfique et ses autres voisins. La famille Anoszia est l’une des plus anciennes de la péninsule, non pas la plus puissante ni la plus riche, l’une parmi d’autre, mais l’une des premières. Agylus d’Anoszia, Premier du nom et Illustre Chancelier du Roi des Hommes donna le premier souffle à cette famille sous l'ère du royaume, longtemps tapis dans l’ombre des Plus Grands. Nul ne peut contester son héritage admirable, son fils Agylus, Deuxième du nom accompagna le futur Duc de Soltariel sur ses futures terres pour l’aider à les gérer. Les mauvaises langues racontent qu’il en fût ainsi car Agylus, Premier du nom, craignait que son fils ne le supplante à la cours du Roi. Conseiller fidèle du Duc, Agylus II se montra à la hauteur des espérances de son père, ainsi que son frère Osmar qui au nom du Roi dirigeait des armées à l’est du pays. La lignée du frère s’éteint deux générations plus tard, la fille épousa un seigneur d’Erac et le nom se perdit dans l’histoire de ce duché. Ne survécut que celle de Agylus II, qui par un habile jeu de mariage arriva à marier sa fille au fils du Duc de Soltariel, tout ceci se passa dans un lointain passé où le nom de jeune fille se perdit dans les méandres de l’histoire Solatrii. Son fils reprit le flambeau de conseiller et noua des amitiés avec celui qui deviendra le tout premier Comte d’Ydril. L’Histoire se répète. Celle des Anoszia également. L’un des Oschide d’Anoszia suivit le nouveau Comte d’Ydril sur son nouveau fief, les deux frères le devinrent réellement lorsqu’Oschide épousa la cadette du Comte. De l’amitié née l’Amour, de l’Amour née l’Héritier. Oschide puis son fils après lui aidèrent les premiers Comte à unifier leur nouveau fief autour de leur autorité. A l’aube de batailles difficiles, l’Amitié des deux familles résista aux chocs des épées et du temps. Les Anoszia et les d'Ydril évoluèrent ensemble à travers les ans et les siècles, une Anoszia de temps en temps devenait Comtesse. On raconte même que le sang des premiers Comte coule dans les veines des Anoszia de Velmone. Durant les siècles de règne des d'Ydril, aucun des hommes Anoszia ne vint à s’asseoir sur le Trône d’Ydril. Les Seigneurs de Velmone n’eurent qu’un rôle de fidèle vassaux jusqu’au règne d’Asmar, Quatrième du nom, qui petit à petit, sentant le vent tourné, se désolidarisa de son suzerain le Comte. L’Amour vacille à l’Amitié, de l’Amitié ne survit que les Intérêts. Les Anoszia qui suivirent prirent comme habitude d’envoyer leur fils aîné, ou cadet selon les circonstances à la cour ducale ou royale pour parfaire son éducation. On peut citer dernièrement Uggo d’Anoszia qui servit comme conseiller le Duc de Soltariel pendant que son fils régentait leurs domaines en son nom. Plus récemment encore Arichis, Conseiller Militaire d’Ultuant puis de Trystan, tous deux Rois des Hommes.
Arrêtons de parler des anciennes générations des Anoszia pour nous concentrer sur les actuels qui sont compliqués par les habiles jeux de mariage et autres alliances que l'actuel patriarche s'est amusé à tisser. D'Oschide et de Richilde d'Olyssea sont nés une joyeuse fratrie qui grandit dans le respect mutuel de l'un et de l'autre. Arichis était l'ainé, il devait donc hériter et être secondé par ses frères et soeurs. Ansaldo, frère cadet était né guerrier. Son père l'éduqua dans ce sens, son parcours le mena à diriger une compagnie ydrilote puis à se mettre directement au service des Ducs de Soltariel en devenant capitaine d'un régiment et cela jusqu'au règne d'Inès de Soltariel. Myriam épousa le seigneur de Mirabelo avec qui elle eut quelques enfants, Odoric di Mirabelo devint ainsi un des précieux alliés de la famille Anoszia d'ailleurs l'un des fils a su se faire un nom dans le domaine de la navigation. Simon, le plus jeune des frères possède des entrepôts et docks du port d'Ydril et entreprend des affaires dans la construction navale devenant un armateur influent de la cité portuaire, il possède entre outre de très bons amis dans les corporations marchandes dont celle du Couchant. Ses biens confisqués par Diogène lui furent ré-attribué suite à la victoire d'Inès. Enfin Sibylle la plus jeune des sœurs n'est pas mariée, veuve et toujours pucelle. Perle d'Arichis il ne la mariera qu'à un bon parti. De ses frères et soeurs Arichis dispose d'une myriade de nièces et neveux qu'il chérit autant qu'il les utilise pour nouer ses alliances.
Oschide XI d’Anoszia reprit le flambeau de ses aïeux avec fierté. Ses prétentions ne dépassèrent jamais ses capacités et il n’aspira nullement à usurper un trône qui ne lui revenait pas, ou même une route qui ne lui appartenait pas. Remplissant avec honneur son office, il vécut les raids pirates et la rudesse de la guerre. Ses fils l’assistèrent dans ses décisions, le soutinrent dans ses actions et l’épaulèrent sans défection. L’Histoire est un cycle, à la gloire succède la décadence mais jamais la déchéance. Après la mort d’Oschide et l’ascension au pouvoir de Diogène de Systolie, les Anoszia furent banni d’Ydril et ne revinrent qu’avec la chute du dragon systolien. L’exil ne fut pas le début de la déchéance, tout au contraire il permit de donner un nouveau souffle aux Anoszia menés par Arichis qui profitèrent de la situation pour étendre leurs tentacules sur le Comté.
~~
Tu seras un homme mon fils.
« Relèves toi Arichis ! Relèves toi et bats-toi comme un homme ! »
Il se relève avec peine s’appuyant sur son bâton. La sueur se mêle au sang sur son visage et le picote, une égratignure juste en dessous de l’œil qui aurait pu l’aveugler si le maitre d’armes ne visait pas aussi bien. Algreg était un homme aguerri en qui Oschide faisait confiance pour l’éducation de ses fils. Le maitre d’arme de la citadelle, vétéran à l’unique main droite –la gauche a été sectionnée durant une bataille passée. Péniblement Arichis se remet debout, levant bien haut son bâton pour parer le prochain coup, haletant. Mais il chancela, chancela puis échoua.
Oschide d’Anoszia était son père. Richilde d'Olyssea était sa mère.
Des pas précipités raisonnaient sur le sol de la citadelle de Velmone. Le long du couloir des femmes allaient en courant dans un sens comme dans l'autre. Les unes portaient des serviettes blanches, des serviettes empourprées, les autres des bassines d'eau blanche, des bassines empourprées. Des cris horribles retentissaient dans une chambre où nobles hommes et nobles dames se tenaient debout, mais jointes au-dessus de la ceinture, le visage crispé pour la plupart. Assis sur une chaise Oschide gardait bonne figure devant l'assistance et sa femme qui lui écrasait les doigts de sa poigne entre deux hurlements. La sœur de l'arrière-grand-mère d'Arsinoé était en sueur, elle accouchait. Mais au bout d'un interminable moment, un début de délivrance débuta. Une tête puis un bras suivit de l'autre, bientôt au bout d'une heure le nouveau-né fut accueilli parmi les vivants. Dans les pleurs et les hurlements, l'héritier naquit.
Oschide d’Anoszia était son père. Richilde d'Olyssea était sa mère Arichis serait leur fils.
« Un garçon ! Que les Dieux en soient remerciés ! Longue vie aux Anoszia ! Viva Velmonè ! Viva Ydril ! Viva li Anoszia ! »
Une fête populaire et noble fut organisée par les Anoszia. Toute la ville participa aux festivités et la famille reçut les félicitations des Comtes et Comtesses, ainsi que celle de la famille ducale. Dès sa naissance, Oschide participa activement à l'éducation de son fils. La faiblesse devrait être bannie, la couardise prohibée et la flemmardise interdite. De ses précepteurs il apprit l'écriture, la langue, les mathématiques. De son maître d'arme il apprit l'épée, la lance, la masse d'arme et la hache. De son père il apprit l'honneur, la justice, la loyauté. De sa mère il apprit la valeur des sentiments, la religion et le courage.
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Tu seras Seigneur mon fils.
Il serait son héritier car tel était sa destinée. Grandissant et murissant, Arichis se maria avec Hélène de Hautval à l’âge de dix-huit ans. La cousine même d’Eugénie d’Hautval, mère de l’actuelle baronne d’Hautval et Comtesse de Velteroc Blanche. Bel homme à la poigne ferme et l’épée fatale, fidèle serviteur de la Déesse des Hommes, son père en était fier. Au nom de sa belle dame, il participait aux tournois du Comté et ceux du Duché. Il était encore jeune, la gloire lui souriait et l’insouciance le régentait. Il se rappelle encore ce fameux jour où lors d’une phase finale d’un tournoi royal il se fit démonter par Raymond d’Ancenis, même si sa défaite fut déplaisante la joute était mémorable et on applaudit le perdant presque tout autant que le gagnant.
Il serait son héritier. Et il remplacerait le Seigneur.
On ne finit jamais d’apprendre. Pupille du Comte puis noble à la cour du duc, Arichis se familiarisait peu à peu avec la politique, les femmes et les vautours. Mais vivre aux marches du sud n’était jamais sans risque, tôt ou tard la guerre s’imposait, le sang jaillissait et des hommes mourraient. Un raid pirate par une nuit sans lune, une nuit d’automne. Une incursion au sud de Velmone, on avait comptabilisé cinq navires ennemis lorsque l’alerte fut donnée, ne se trouvait à Velmone qu’Oscide et trois navires prêts à amarrer pour les prendre en chasse. Son fils réunissait des hommes à Cloyi et se mit en navire qu’une fois son père à moins d’une journée de l’ennemi. Oschide aimait la guerre navale, mais il allait en goûter l’une des plus amères.
Il serait son héritier. Et il remplacerait le Seigneur. Car celui-ci se mourrait.
Il serait son héritier car tel était sa destinée. Au large les navires d'Oschide affrontaient les pirates l'un des navires ydrilotes brûlait et aucune trace du deuxième, Arichis avait navigué toute la nuit pour pouvoir arriver à temps. Divisant ses troupes en deux, son frère attaqua par le flanc droit et lui les pris à revers. L'attaque fut fatale et l'ennemi décimé, les survivants furent pendus puis brûlés, les trésors de pillages saisis pour être restitué. Mais la victoire n'en était pas réellement une. Sur la Divine Tyra, parmi les mats brisés et les corps mutilaient gisait Oschide XI d'Anoszia, Vicomte de Calozi.
Il serait son héritier. Et il remplacerait le Seigneur. Car celui-ci se mourrait. Et il posséderait Sulfure.
L’épée des Vicomtes de Calozi. Elle traversa les âges et les saisons de génération en génération. La légende veut que Agylus l’eut reçut de Sa Majesté en main propre en récompense et marque d’affection. Depuis, elle connut maintes batailles et guerres sans jamais trahir son propriétaire. Ainsi il récupéra Sulfure et de la lignée il ne serait pas le dernier. Il se fera sa place dans ce monde, et si le monde ne le désirait pas, il serait son tyran.
Oschide fut hissé sur des boucliers pour être transporté sur le navire d'Arichis. Ses fils le portèrent jusqu'à Velmone où la cérémonie religieuse eut lieu en présence des hautes instances du temple concerné. De fils éploré à Seigneur la ligne fut franchie. De sa mère, il reçut la chevalière à l'emblème des Anoszia que son père portait. Puis Sulfure, et devant les Hommes et les Dieux il prononça ses vœux.
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Tu seras ma fierté mon fils. Tu seras Arichis Ier d’Anoszia.
Alors il aurait un fils.
De son histoire, n'apparaîtrait que les grandes lignes. Seigneur avisé de Velmone, il montra plus de loyauté envers le trône ducal que comtal ayant du sang Valancourt coulant dans ses veines mais jamais on ne put critiquer cette loyauté de face car le Comte devait sa loyauté également au Duc aux yeux du Royaume. En honneur de son défunt père il baptisa son aîné de son nom : Oschide. Il serait celui qui héritera de ses biens. Ce fils devait avoir l'une des meilleures éducations pour être à la hauteur des espérances de son père.
Alors il aurait un fils. Alors il aurait une continuité. Et à son tour, sa propre fierté.
Hélène était fertile et remplissait son devoir conjugal. Du mariage naquit dans l'ordre chronologique respectivement Oschide, Oscario, Cornélia, les jumeaux Sysiphe et Lucrecia, Azénor puis Cécillya. Oscario naquit à Diantra peu de temps après qu'Arichis devint Conseiller Militaire du Roy Ultuant, travaillant dans l'ombre du sénéchal et de Sa Majesté, il essaya de se montrer précieux et ne manqua pas de conseiller utilement à chaque fois que son avis fût demandé et même lorsqu'il ne le fût pas. Ce temps-là était celui des incursions drows, de grandes batailles puis celui de la grande guerre civile.
Gardant un sang froid olympien, Arichis fixait Trystan avec dureté. Il ne comprenait pas pourquoi en ce temps de crise son souverain ne l'avait pas nommé Sénéchal du Royaume pour mener les armées royalistes. Il était plus ancien, il avait plus d'expérience. Son heure viendra lui assurer le monarque, il pris donc son mal en patience, assistant à la gloire de Kazil de Sephren qui pourtant écoutait ses conseils. On réunit les armées à Erac plutôt que Langehack, puis sous la bannière royale les armées prirent marche. Arichis voyant Sainte-Berthilde et Serramire en retrait par rapport à la couronne, il ne manqua pas de murmurer quelques conseils judicieux à l'oreille du roy qui aveugle, ne se montra pas sourd. La guerre gagnait, la vie s'écoulait.
Trystan mourut, il n'était devenu qu'un homme dans les limbes d'un monde décadent, Aetius régent. Arichis demeura au conseil du petit roi un court temps avant d'être remercié par Aetius pour sa loyauté indéfectible à la Couronne et parce ce qu'il devait à présent se reposer sur ses lauriers avait-il dit. Stoïque, Arichis quitta la cour la tête haute avec comme cadeau d'adieu de la part du régent, un hôtel particulier à Diantra pour ses séjours à la capitale des hommes. Le patriarche n'y mit jamais les pieds jusqu'à lors.
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Dragon à l’écaille verte qui naguère Se plut à rugir les flammes de la guerre Ne manqua pas de renvoyer son frère « Ton sang est impure » dit-il Au milieu des âmes effarés, des brûlés et des nuits Les dragons d’or prirent leurs envols.
Le pouvoir de la couronne avait considérablement faibli, le cas a été démontré lors de l’affaire Soltarii-Ydrilote. Diogène exila les familles nobles Ydrilotes qui ne marchaient pas avec lui. Les Anoszia avaient du sang Valancourt, une branche alliée aux Solatrii-Berontii dans leurs veines, on utilisa le motif de trahison pour les exiler plutôt que de les éliminer. Arichis se trouvait à Diantra lorsque la nouvelle lui parvint. Ses frères et familles gagnèrent le Duché, le reste Diantra.
Dragon à l’écaille verte qui naguère Se plut à rugir les flammes de la guerre Ne manqua pas de renvoyer son frère « Ton sang est impure » dit-il Au milieu des âmes effarés, des brûlés et des nuits Les dragons d’or prirent leurs envols. Le Jade n’en tira que gloriole, Le feu ne fit plus grand bruit. Quiète et serein, l’Or se repose enfin Dans ses yeux brillent la malice, Car enfin il eut sa délivrance Quand le Jade connut à son tour Les orties et les ronces Et le souffle de la vengeance. Les hommes se réjouirent alors de la pluie bienfaitrice Car l’espoir est inscrit sur ses ailes conciliatrices
Les dragons d’or vibrent depuis lors de puissances et de délices.
Arichis avait pris l'habitude de jouer dans l'ombre, la conquête d'Ydril devait également se faire à l'abri des regards avant de pouvoir revendiquer un titre auprès du Soleil Blanc. La noblesse ydrilote fût purgée, on déporta toutes les grandes familles qu'on soupçonna d'un quelconque rapport avec les Systolies et les places libres se virent occupées par des scylléens le long de Marcalm, des langecins et des soltariis. Le Conseiller Royal qu'est Arichis s'était entiché avant son exil d'un noble de Mirabelo, fief de Diogène. Odoric revendiquait du sang soltarii dans ses veines, mais ce qui intéressa Arichis était plus sa situation en Mirabelo. Il organisa son mariage avec sa soeur Myriam, et lors de l'exil des Anoszia, Odoric connut les geôles. A leur retour, Arichis plaida sa cause auprès de Vincente qui lui attribua la terre de Mirabelo. Ansaldo prit comme épouse une noble d'Ojiane, enlevé par son époux à sa famille avant le mariage, l'histoire inspira une chanson à Ydril mais Arichis devint intervenir auprès de celle-ci pour arranger les bêtises occasionnées par son fougueux de frère. La famille connut le même sort sous l'ère du Dragon Vert et à leurs retour, leur amitié avec les Anoszia leur permit d'accéder à la seigneurie après un plaidoyer du patriarche auprès des instances en charge, ils prirent le nom de leur seigneurie également. Par ces jeux de mariages, Arichis ne souhaitait que réconcilier les familles ydrilotes survivantes des purges et s'allier aux nouveaux nobles langecins et soltarii. Le patriarche négocia auprès des principales familles langecines, ventant les mérites d'avoir des ydrilotes dans leurs familles pour les appuyer dans leur nouvelle légitimité, Arichis obtient les alliances des familles installées à Cloyi et Valcona (soltarii pour la première et langecine pour la deuxième) entre autre en mariant des filles à ses neveux. Petit à petit le patriarche plaçait ses pions sur l'échiquier du comté, un neveu à la tête du guet d'Ydril etc. Son but ? La régence d'Ydril.
MAJ : Revenu du sud pour Langehack. Arichis se mit au service de sa belle-fille,la duchesse en tant que conseiller, se faisant discret dans les couloirs du château et jouissant de la tranquillité du haras offert par Méliane. Il ne fit pas d'apparition publique à l'enterrement de son fils, bien qu'il fût là à l'un des balcons cérémonials. Aujourd'hui, le patriarche vit dans l'ombre de la Lancrais.
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T'sisra Do'ath
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Sujet: Re: Arichis d'Anoszia Vicomte de Calozi et Patriarche des Anoszia Sam 26 Aoû 2017 - 23:38
Bonsoir,
Est-ce que je peux être ton parrain ? Tu dois être un peu perdu !
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Arichis d'Anoszia
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Sujet: Re: Arichis d'Anoszia Vicomte de Calozi et Patriarche des Anoszia Lun 28 Aoû 2017 - 23:28
Oui, merci.
T'sisra Do'ath
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Sujet: Re: Arichis d'Anoszia Vicomte de Calozi et Patriarche des Anoszia Mar 29 Aoû 2017 - 0:03
Bon alors...
Mon p'tit Ari'... J'ai fouiné un peu partout, mais ça reste globalement la merde. Et je me suis tapé les RP ultra de long du lépreux qui jouent les régents. Ouais, ouais. Mais toi, t'es comme Hitler mon vieux. Même les gosses ont pas le droit de s'appeler comme toi. Comme en Allemagne quoi, on appelle pas son gosse Adolf, ça la fout mal dans les dîners de famille.
Le lépreux a écrit:
Vous auriez pu devenir le deuxième homme le plus important de la Péninsule et maintenant on en oubliera jusque votre nom. Car je vous le dis, Arichis, il n’y aura plus dans le Royaume mention de ce nom maudit qui est le vôtre et qui aura failli plonger la Péninsule à feu et à sang. Nulle part entendra-t-on, verra-t-on, se souviendra-t-on du nom d’Anozsia, de funeste mémoire, pour ce qu’il sera banni autant que vous. Il sera rayé des annales, des registres, des correspondances, des statues, des généalogies – jamais plus un homme ne pourra s’inspirer de vous ou de vos actes, jamais plus aucun enfant ne se prénommera Arichis. Jamais plus prononcera-t-on ce nom sinon à vouloir offenser.
Voilà, donc déjà... Pour la noblesse, c'est un poil grillé. Là ton nom est bousillé quoi. Et pour les autres ils vont être vachement frileux. Parce que si y en a quelques uns qui se décident à te suivre, ils vont se faire déglinguer aussi, à mon avis. (Attention à ton Aléandra, ce serait con d'en griller deux x))
Le lépreux a écrit:
J’éradiquerai toute mémoire de votre passage sur cette Péninsule afin que le monde ne puisse plus se souvenir des bassesses auxquelles l’homme a pu s’abaisser
Et ça continue sur dix lignes pour tout rayer à tout jamais. Bref. Le nom d'Anoszia, c'est plus possible. Donc en somme on te raye de l'histoire et on te banni. Mais...
Le lépreux a écrit:
Le Roy, dans sa largesse a tenu à vous accorder trente deniers d’argent pour que vous puissiez vous assurer une place dans un des bouges de Thaar, de Lante ou de Naelis.
Le roi est pas trop vache te file de quoi boustifailler un peu. Grand prince le type, on l'avouera.
Le lépreux a écrit:
si elles devaient reprendre contact avec un membre de leur famille, elles s’exposeraient aux mêmes sanctions que leur malheureux père.
Et pour tes gamines, ça à l'air un peu niqué aussi.
Pas simple, pas simple. Et ensuite on t'a foutu dans un rafiot pour Thaar.
Moi je te conseille déjà un truc : Jouer l'exil. Il faut que tu trouves un CDD à Thaar, que tu te tapes un max de putes et que tu t'en enfiles plein les narines, parce qu'après une histoire pareille, quel homme n'en aurait pas besoin ? Je te le demande. Ensuite, ça te permettra peut-être de faire des rencontres (et qui sait trouver l'amour pour fonder une nouvelle famille ?).
Peut-être envisager une changement carrière, genre Prince Marchand (même si avec trente deniers pour débuter c'est chaud) ? Parce que retourner en Péninsule, c'est se faire chasser à coup sûr, et possiblement entraîner d'autres personnes dans sa chute. Et encore, si tu tombes pas sur une bande de trous du cul qui te font un truc la Kadhafi ! Donc déjà, est-ce qu t'as une idée de ce que tu veux faire en arrivant à Thaar fourbi et affamé ? Ou tu nages dans la semoule ?
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Arichis d'Anoszia
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Sujet: Re: Arichis d'Anoszia Vicomte de Calozi et Patriarche des Anoszia Mar 29 Aoû 2017 - 0:09
T'si, sors d'ici è_è
T'sisra Do'ath
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Sujet: Re: Arichis d'Anoszia Vicomte de Calozi et Patriarche des Anoszia Mar 29 Aoû 2017 - 0:15
Bon... Je ne suis plus son parrain. Donc je sors :/
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Yenaël
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Sujet: Arichis d'Anoszia Vicomte de Calozi et Patriarche des Anoszia 
Mer 19 Juin 2013 - 17:54
