Adam Réyos ( Gardien d'Arcam )

Nom/Prénom : Adam Réyos
Âge : 26 ans
Sexe : Mâle
Race : Humain
Particularité :
Alignement : Neutre
Métier : Gardien d’Arcam
Classe d'arme : Magie
Équipement :

Bien qu'on ne puisse pas dire qu'Adam est pourvu d'armes, il dispose de nombreux ustensiles affiliés à un art : la peinture. Ainsi, Adam possède toute une panoplie de pinceaux, palettes et socles de peinture dont le prime usage est le plaisir de peindre.
Les accessoires de peinture dont Adam est friand sont d'une qualité qui rendrait jaloux n'importe quel peintre. Chaque pinceau ayant sa propre utilité, Réyos avait explicitement commandé du matériel dont la provenance varierait : ainsi, que ce soit pour les fins ou les traits épais, pour les contours ou les intérieurs, Adam dispose de pinceaux différends, confectionnés dans différends bois - entre l'ébène, le châtaignier, l'érable -  et dont aucun poil ne provient du même lieu - de différends animaux. Quant à la palette, c'est une pièce personnalisée, car l'Artiste l'a fait fabriquer de manière à ce que des bracelets de bois soient taillés afin que son bras puisse s'y loger, facilitant ainsi l'exercice de son art.

Cette dernière est une pièce unique : Ayant l'apparence d'une boîte rectangulaire s'ouvrant sur l'extérieur par rapport à Adam, elle dévoile en on sein sur la tranche horizontale et parallèle au bras une palette, où grand nombre de couleurs sont recensées. Le côté vertical, perpendiculaire au bras, contient quand à lui un socle ouvert, contenant de multiples feuilles de papier afin de permettre et faciliter l'utilisation du dessin. L’Artiste a également toujours sur lui un petit violon, confectionné dans divers bois comme le noyer ou l’érable. Les contours dorés témoignent par leur usure de l’âge de l’ustensile, bien que sa qualité et sa beauté ne soient altérés par sa vieillesse. L’archet est quand à lui une pièce d’ébène.

Description physique :

Adam est en soi un phénomène ambulant. Bien qu'il ne soit en rien un être excentrique, Réyos est souvent vêtu de tenues qui le laissent penser, ou du moins sous-entendre. Ses ensembles fétiches allient souvent des couleurs fortes et vives, comme l'orange et le céladon, le pourpre et le safran. Ces deux dernières lueurs constituent les couleurs dominantes de son ensemble favori, un élégant costume comprenant un masque de la même tonalité. Ces accoutrements sont souvent accompagnés de petits détails qui aident au résultat final, comme des bagues ou des colliers, ou encore des accessoires pour la chevelure argentée d'Adam.

En effet, Réyos est doté, et ce depuis que les rayons du soleil ont éclairé son visage de nouveau-né, d'une chevelure qui laisse pantois : une cascade argentée parfaitement lisse épouse la forme de ses épaules, et se marie avec ses yeux, dont la pureté immaculée est un second facteur de surprise. La peau de son visage est d'une douceur enfantine, et ses lèvres auraient pu être celles d'une femme. Il n'y a, toutefois, aucun doute subsistant quand à la virilité d'Adam, bien qu'il prenne un certain amusement à jouer de cette ambiguïté qu'il entretient avec un semblant d'ironie.

Réyos est très attaché à son apparence, mais détrompez-vous, non par rapport aux critères de la bienséance mondaine : il est attaché à ses propres critères. C'est pourquoi il n'ornera jamais sa coiffure des mêmes décorations, ou même que celle ci sera jamais la même deux jours s'enjambant. Son pas est fin, discret et empreint d'une sensibilité féminine. En soit, Adam est un artiste comme les autres, musicien, peintre et peut-être même écrivain. Il lui est arrivé qu'on complimente ses chants, car sa voix, dernière particularité chez lui, peut varier entre celle d'un ténor ou d'un soprano, en fonction des circonstances et de ce qu'il veut faire ressentir. Il lui arrive de faire pleurer, de faire rire, d'instiller le plaisir, la joie et le bonheur au sein de ceux qui l'écoutent, sans l'utilisation d'une quelconque magie, hormis celle de sa voix.

Le corps d'Adam est en lui même aucunement une référence en terme de musculature. Mesurant très légèrement plus qu'un mètre soixante quinze, il a des épaules dont la largeur n'est en rien à envier, l'ensemble étant svelte, non taillé pour le port d'armes : la soixantaine de kilos de Réyos lui en empêche, bien que ce soit également par répugnance des armes. Voir Réyos porter une de ces dernières serait digne d'une farce mise en scène par une comédie burlesque destinée à la caste populaire. Et si le port d'une épée aurait un tel résultat, je laisse le plaisir au lecteur d'imaginer ce que serait le port d'une armure intégrale, le plastron d'une telle pièce suffirait largement à protéger la totalité du corps de l'artiste.

Description mentale :

Réyos est un artiste, et ce dans le bon et le mauvais sens du terme. C'est un esprit brillant, dont la complexité des œuvres témoigne d'une grande intelligence. Toutefois, Adam n'est pas un modèle de sociabilité : Parlant peu, uniquement lorsqu'il l'estime nécessaire, l'Artiste ne prend la parole que dans de rares occasions, ce qui provoque dans son entourage une grande écoute. Il répugne la violence, bien qu'il n'hésite pas à en avoir recours lorsque le besoin s'en fait sentir. Il prône des vertus nobles comme l'amour, la liberté et le courage, pour lesquels il donnerait sa vie et son âme.

Bien qu'on ne puisse intégrer Adam aux bavards, ce dernier ne méprise en rien pour autant les autres. Il constitue - encore heureux -, une excellente oreille immisçant la confiance et le bien-être par son sourire. Il essaye de venir en aide à ceux qui en ont besoin, ce qui l'amène souvent à se questionner sur des notions existentielles, à chercher le sens profond des choses. Bien qu'Adam ne se qualifierait pas d'écrivain, il lui arrive de prendre la plume pour quelques sonnets adroitement écrits, souvent destinés à ce qu'il estime et aime par dessus tout : la gent féminine. Adam est un être empli de respect et admiratif devant le beau sexe, fervent défenseur de leur unicité et friand d'en disposer comme modèle pour ses peintures.

Souvent objet de ses œuvres, poésies, peintures ou compositions, les femmes en viennent à apprécier Réyos, mais ce dernier ne se laisse qu'en de très rares occasions percer en son for intérieur, tenant à entretenir des rapports courtois avec ses semblables. Il advient cependant qu'un ou une chanceux/se - ou malchanceux/se - se voit attribuer le mérite de devenir son ami, dans quel cas il n'aurait pas d'ami plus dévoué et plus fidèle. Bien qu'il ait été soulevé qu'Adam parlait peu et se contentait d'écouter, son âme d'artiste lui a conféré une verve, une rhétorique dont il affectionne en faire profiter son entourage lorsqu'il le doit. Souvent il en vient à faire la lecture de ses poèmes, ou à défendre une position avec comme seule arme sa parole.

En effet, Adam n'est pas un homme d'action. Combattre le répugne, bien qu'il n'hésite pas, comme cela a déjà été souligné. Il estime que les victoires les plus nobles sont celles qui ne requièrent pas que l'herbe soit abreuvée de sang. Seuls le Soleil et l'Herbe sont éternels, et selon lui, ils ne méritent pas que des vies soient sacrifiées pour une cause. Heureux il est lorsqu'il estime que sa verve a permis la résolution d'un différend, aussi important et grave soit-il.

Toutefois, Adam a de nombreux défauts ! Le plus étant que, conscient de son intelligence artistique, le jeune homme se remet très peu en question, et devient sur certains sujets rapidement borné, ancré sur ses positions comme un navire accosté à un port. Il refusera d'admettre son faux raisonnement même si celui ci se fait démonter dans les règles de l'art. De plus, bien que la qualification de défaut sur le suivant est un sujet à débat, Adam est un consommateur invétéré de toutes substances qui pourraient se laisser fumer.  

Histoire :

Ah, Adam. C'est...un sacré phénomène, de ceux que l'on ne voit qu'une fois par siècle. Un Être dont peu, voire personne, peuvent se vanter de réellement le cerner, et encore moins de le connaître. On ne sait jamais ce qui lui passe par la tête ! Pourtant, Adam eut une vie pourtant si « normale », si coutumière. On dit que l'intelligence est un fardeau car elle pourrait obliger à faire progresser l'univers dans lequel nous sommes, mais Adam ne l'a jamais vu comme cela. Les Réyos étaient une famille de Serramire, sans grand héritage familial, sans histoires rocambolesques ou de fieffés ancêtres au nom idolâtré. Non pas du tout, en réalité c'était une famille vivant des tapisseries vendues par le père et des services ménagers offerts par la mère dans l'une des grandes familles de la cité. Au début certes inquiétés par l'étonnante couleur de la chevelure de leur progéniture, les parents eurent tôt fait de surpasser cet « important détail » et de considérer cela comme un don, et non comme un fardeau.

Le nom de Réyos, même s'il n'était pas inconnu, n'était certainement pas une banderole affichée afin de provoquer l'effroi, ou même un modèle d'honnêteté et de citoyenneté. A l'inverse, elle n'était pas trempée dans quelque sotte sombre histoire aux cadavres retrouvés égorgés dans les quartiers malfamés. Une famille simple au fils unique, baptisé Adam, éclairé pour la première fois des rayons de l'Astre Princier en l'an 982 du Xème cycle.. Le petit homme grandit dans tout ce qui était le plus louable, l'amour d'une mère et d'un père. Ce dernier voyait en son fils le digne hériter de son œuvre de tapissier, quelqu'un à qui tendre le flambeau lorsque celui de sa vie s'éteindrait. Mais Adam ne le voyait pas du même œil.

Le fils Réyos s'évadait souvent pour aller voler au marché et embêter les gardes. C'est une plaisanterie. Non, à vrai dire, le jeune Adam affectionnait lire les grimoires gratifiés d'une couche de poussière que son géniteur conservait à l'étage. A peine eut-il l'âge pour, il se mit à jouer du clavicorde, et témoin gêné de son talent, son père dût bien reconnaître que ce n'était pas le don de fileur qui coulait dans les veines de son fils. Adam, toutefois contre le gré de ses parents, devint rapidement une source de visite dans la boutique, car ce dernier jouait la journée durant dans l'arrière boutique, et le son de ses mélodies parvenait aux oreilles des passants qui alors s'arrêtaient devant l'échoppe pour y dépenser leurs écus.

Rapidement, le vieux Réyos acquit assez d'économies afin de permettre à son fils de jouer non plus du clavicorde mais du violon. Sans cours ou apprentissage quelconque, du haut de l'arrogance due à ses onze ans, le jeune Adam surpassait en talent et en créativité des experts forts d'années d'expériences dans le domaine. Mais s'il n'y avait que la musique dans laquelle Adam excellait, cela n'aurait pas été amusant. Le père se mit à vendre, après caprice de son fils, les œuvres peintes par les doigts d'un adolescent pré-pubère. Et advint ce qui devait advenir, les pièces de son fils attiraient encore plus l’œil que les tapisseries même de son père, ce qui provoquait à la fois un sentiment d'immense fierté et de honte pour le vieux Réyos, tiraillé entre le désir de conserver son fils, et celui de faire de lui une machine à sous.

C'est à ses seize ans qu'Adam atteint le paroxysme de sa célébrité locale. Le jeune Réyos avait prouvé à la cité que ses talents de musicien étaient supérieurs à ceux de bien des prétendus experts ; le luxe qu'il retirait à peindre les filles des plus hautes familles pour leur propre ego provoquait la jalousie de nombre de jeunes de son âge, et il retirait de ses objets de peinture parfois quelque bénéfice charnel qu'il affectionnait mais se gardait bien d'ébruiter. Parmi les femmes qu'il eut le plaisir de peindre, le sujet de ses doigts fut une jeune fille du nom de Johanna.

C'était de ces journées où le soleil à son zénith baignait la cité d'une douce chaleur. Adam se promenait dans le quartier hôte de la caserne. Passant devant l'entrée, armé de ses fidèles feuilles cartonnées et de son crayon, il aperçut une jeune fille qui attira son regard par la couleur incongrue de sa chevelure : rose. Trouvant un support où poser ses fesses, Réyos anima ses doigts avec vigueur et se mit à dessiner, les yeux rivés sur son sujet, la jeune fille que ses yeux lui permettaient de voir. Il ne regarda pas une fois ce qu'il faisait, tant son esprit était terrifié à l'idée de baisser les yeux. Lorsque, enfin, il les posa sur son œuvre, il y vit le portrait craché de la jeune femme, hormis la chevelure rouge. Lorsqu'il releva les yeux, dont la vision était assombrie par une ombre, il se retrouva nez à nez avec la jeune femme, qui d'un geste sec et violent, lui retira son socle des mains. Après l'avoir examiné d'un regard hautain sous les joues empourprées d'Adam, elle lâcha un bref soupir moqueur et exaspéré avant de rendre le dessin à son concepteur, non sans l'avoir préalablement volontairement froissé.

Évidemment, Adam tenta tant bien que mal de rendre au papier sa lisseur parfaite, mais rien à y faire, le papier et le visage dessiné conservaient les rides qui leur furent infligées. Il prit la résolution d'y retourner le lendemain, et d'à nouveau la redessiner. Ce à quoi, le voyant à nouveau, la jeune fille revint le voir, non pour détruire son dessin cette fois, mais pour lui lancer quelques remarques cinglantes auxquelles Adam, dans toute sa splendeur, répondait en souriant, calmement, ce qui, du moins je pense, avait le mérite d'agacer la jeune téméraire. Finalement, ce fut après deux mois de relation que la jeune Johanna mit un point au couple qui s'était formé. Tout avait été très rapide, et les deux mois qu'Adam vécut au côté de la Pourprée furent merveilleux pour le jeune artiste, qui retranscrivit son chagrin dans ses œuvres, peintures ou musiques. Beaucoup de ses sonnets furent ainsi voués à Johanna et à ce qu'Adam s'accrochait, cependant, sans grand espoir. Il se laissa dire toutefois qu’on l’aurait aperçu à Diantra.

Toutefois, les années passèrent. C'est passé sa vingt-deuxième année, là où les dons miraculeux d'Adam étaient aussi réputés que sa chevelure d'argent, que l'intéressé décida de quitter le cocon familial. La folle envie de prendre les routes le prit violemment, l’appel des pavés se faisant aussi pressant que son désir de jouer de ses instruments. Sa musique, ses « petits extraits de paradis » comme disait sa génitrice, insufflaient à ses auditeurs les sentiments qu'il ressentait lorsqu'il composait. Il lui était déjà arrivé de faire de la rue frontalière de l'échoppe paternelle une flaque de larmes, bien que cela ne soit aucunement dû à une quelconque magie, seulement au talent.

Diantra fut donc la cible de son voyage. Cette ville, hôtesse de nombreux festivals, était la cible prisée de nombreux artistes de Miradelphia, et croyez le ou non, le désir d'Adam d'intégrer le cercle des artistes n'avait rien à voir avec Johanna : il n'avait plus de nouvelles d'elle depuis leur rupture, et ignorait qu'elle était parvenue à sa tête. À ses vingt deux ans, il quitta donc la demeure familiale après moult larmes et accolades. Une année durant, il erra sur les routes en direction de la capitale, vivant de ce que ses dons lui permettaient d'obtenir comme musicien errant. Parvenu, avec toutes ses affaires - deux lourdes malles à traîner, vous m'en direz des nouvelles – à la lisière de la frontière Ancenoise, le jeune artiste gratifia l’herbe humide de son postérieur, et se mit doucement à jouer afin de gagner durement quelques pièces.

Et tandis que la mélodie gagnait en intensité, les yeux du jeune Adam furent éblouis d’une lumière aveuglante, les sons semblaient tirés d’une symphonie parfaite, une once de paradis tirée des instruments les plus doux. Son esprit enivré entra en une transe indescriptible, un flot, une cascade, une avalanche de sentiments…jusqu’à ce que tout s’assombrisse. La noirceur de sa vision n’était troublée que par quelques lueurs de vives couleurs, accompagnant souvent les bruits qu’on pouvait soupçonner. Alors Adam se rendit compte que ce qu’il perçevait n’était autre que les sons que les autres provoquaient. Quiconque était immobile ne lui échappait pourtant pas, car son cœur battait, et même infime, le son qu’il provoquait suffisait à être perçu. Alors une voix angélique s’éleva parmi les noirceurs de la vision occultée du jeune Réyos…

« Tu avances droit les yeux fermés, vers cette vie si compliquée
Tes regards innocents, tes premier pas de grand
Tes sourires je les ai gardé, de toi je garde bien serré
Tout contre moi je sais, mais je ne peux te laisser »

Ainsi furent les premières paroles d’Arcam, à l’intention de son nouveau Gardien…

HRP

Comment trouves-tu le forum ? : Excellent, complet !! Je le parcours depuis une semaine pour m’imprégner de l’univers, et je me lance ce soir !
Comment as-tu connu le forum ? : Par un top site
Crédit avatar et signature : Avatar de l’ancien Gardien d’Arcam ^^

Bonjour.

Puisque personne ne semble d'humeur, je vais le faire.
Non, nous ne t'oublions pas, c'est juste que nous discutons de ta fiche en coulisses et ca risque de prendre du temps car nous avons une règle qui interdit les Gardiens en création comme premier compte. Nous sommes à la réflexions si nous devons l'appliquer encore aujourd'hui.

Si tu veux mon conseil, je t'invite à faire un autre personnage.

Bien cordialement.

Bonjour,

Merci d'avoir lu ma fiche, j'attendrais donc la réponse pour savoir s'il me faut bien refaire un autre personnage.

Cordialement.

Hello.

J'ai enfin une réponse officielle.
Cette règle dont je t'ai parlé précédemment est donc applicable, le rôle de gardien est quelque chose nécessitant une bonne connaissance du forum.

Je t'invite donc à essayer de créer un autre personnage, vu que tu ne pourra pas jouer le Gardien d'Arcamenel.

Je te présente au nom du staff ses excuses pour le temps d'attente.

Bonsoir.

Reste-t-il un signe de vie ici ?