Le Soldat et la Dame [pv Leana]

La cavalerie chevaucha vers le sud en compagnie des cavalier de Malereg et du seigneur protecteur Adantar. Celle-ci se fit sans le moindre encombre, bien que plusieurs clans d'elfes de bois curieux de voir ainsi de nombreux cavaliers se dirigé vers le sud observèrent d'un œil discret leur avancée. Le seigneur Adantar quitta en compagnie de ses cavaliers les troupes de la cavalerie royale pour prendre une autre direction prévu depuis l'épine d'orée. Le capitaine et ses troupes continuèrent quant eux le chevauchée vers le sud afin de rejoindre les troupes déjà présente et le capitaine Aranos. Mais la route était longue vers le sud et les chemins dangereux au frontière aussi notre elfe a la chevelure d'ébène décida de faire une halte en Linaëh. Un carrefour entre le monde des hommes et celui des elfes, un protectorat qui s'assemblait parfaitement entre architecture de pierre et nature. La grande muraille qui entourait la cité se dressait comme un rempart impénétrable. Delyndil avait ouïe dire que la protectrice en charge de Linaëh était une semi-elfe. Du sang humain coulait donc dans ses veines, son point de vue sur le peuple elfique et l'isolation de ceux-ci envers le reste du monde devait être intéressante. Notre capitaine était un excellent meneur d'homme mais ses années passer en dehors d'Anaeh et son sentiment d'attache envers les humains le rendait haissable auprès de certains, il se heurtait même a certaine remarques et insultes, mais après tout il avait vu de quoi était capable les hommes, il ne les plaçait pas plus bas que les elfes comme la plupart des elfes, car ceux-ci avait le mérite de vivre pleinement leur vie et d'accomplir des choses parfois effroyables certes, mais d'autres stupéfiante. Il fallait vivre auprès d'eux pour le savoir, pour le comprendre. Ils n'était pas spécialement adroit avec une lame, ils étaient sujet a de nombreux conflits tant leur races était diverse, et pourtant lorsque l'adversité pointait le bout de son nez, jamais au non jamais il n'avait vu tant de courage et de détermination dans des situation parfois sans espoir, là ou un elfe aurait compris que c'était terminé, l'homme lui continuait. Pour cela notre capitaine avait un certains respect pour les hommes.

Le changement, l'ouverture d'esprit , ces deux choses primordiale était inexistante chez les elfes. L'incertitude de l'avenir trouble, mais nous ne sommes pas seuls en ce monde. Notre Solidarité est un flambeau. Voila ce que désirait montrer notre capitaine a ses frères et sœurs que l'union fait la force, que humains, elfes et nains peuvent coexister dans un même monde, mais la peur gangrénait depuis trop longtemps le cœur des elfes et jamais ils ne pourront s'ouvrir à ce changement. Trop de méfiance, trop de haine.

Le capitaine et ses cavaliers finirent par atteindre l'entrée de la cité. Leur entrée se fit dans un calme étonnant, notre capitaine ordonna a ses sous-officiers de l'attendre ici afin de s'entretenir avec la dame protectrice afin de lui demander l'autorisation de pouvoir séjourner dans son protectorat pendant quelques jours le temps de prendre du repos et de nourir les chevaux ainsi que ses cavaliers. Descendant de Turambar son fidèle destrier de la race des Méharas, notre capitaine dont l'armure couleur bordeaux et noire contrastait avec une rare perfection sa cape d'un vert sombre. Son armure était celle d'un officier et les écritures eldariènne témoignait de son rang.

Le Soldat et la Dame [pv Leana] Elrond10

Le Soldat et la Dame [pv Leana] Elrond10

Sa fidèle Silcrist se tenait dans son ceinturon et n'attendait que le moment où elle pourfendrait encore le sang des drows, car c'est ainsi nos cousins sombres la nommait " La pourfendeuse" pour le nombre de tête qu'elle avait trancher durant Ellyrion.
Le capitaine finit par arriver dans le hall du palais ou demanda une audience avec la dame Protectrice Leana afin de pouvoir s'entretenir avec elle.

Quelques jours dans le confort de la pierre, voici ce dont elle avait eut besoin. Un lit différent d'une nasse de lierre et de mousse, un bain avec de l'eau chaude et ailleurs que dans une rivière à la vue de tous qui la regardaient généralement avec un air mélangé de dédain et de curiosité. Changer de vêtement plus souvent que toutes les deux semaines. Et bien que ce mode de vie plus sauvage ne lui déplaise pas, le retour au confort était tout de même appréciable, après tout elle était une femme et avait bien droit à un peu de coquetterie, bien que le sens de ce mot soit loin de celui des humaines nobles en se limitant à une tenue proche d'une toge d'une couleur unie de laquelle on pouvait deviner ses formes sans les voir, ce qui pour les mâles avait le dont de faire fixer les regards dans l'espoir de détailler plus ce qui pouvait s'y cacher dessous, même si dans ses activités administratives il ne se passait pas ce genre de choses...
Les elfes prenaient toujours leur temps, et ça rendait le temps passé à gérer des broutilles encore plus pénible qu'on ne pouvait l'imaginer... Ou alors faisaient-ils durer exprès pour lui montrer qu'elle n'avait rien à faire là ? Après tout il restait encore quelques réfractaires à sa présence.

L'arrivée d'une troupe armée sur son protectorat ne passa pas vraiment inaperçue, si bien que dès qu'ils furent repérés sur le territoire, un messager avait prévenu de leur présence bien avant qu'ils ne se présentent aux portes de la ville. Ils furent accueillis selon les coutumes, cependant il était visible qu'il y avait une certaine réserve... Avec ces périodes de tensions et de guerres, beaucoup d'inquiets pour la sécurité du protectorat à cause du voisinage des hommes voyaient d'un mauvais oeil ces troupes qui passaient avec les généraux qui tenter de récupérer le plus de soldats possibles.

Le capitaine fut accueillit par l'Intendant, qui se présenta sous le nom d'Elràs. L'elfe lui assura que ses troupes pouvaient prendre le temps qu'ils estimaient nécessaire pour se reposer en ces lieux à la condition qu'ils ne tentent pas d'enrôler les jeunes de la cité et ne viennent pas perturber la quiétude du protectorat. Par ses mots il lui fit clairement comprendre que s'il était venu pour réclamer des troupes à la protectrice Leana, celle-ci refuserait tout simplement de le recevoir - qu'elle avait d'autres affaires à gérer actuellement telles que la sécurité du protectorat et de l'Anaeh - et qu'une fois reposés il serait cordialement invité à partir. En attendant lui et ses hommes étaient les bienvenus et pouvaient faire comme chez eux.

La protectrice se faisait-elle désirer ? Ou était-elle réellement occupée ? Seuls les dieux pourraient répondre à ces questions qui pouvaient passer dans la tête du capitaine. En se faisant reconduire vers ses hommes il pu apercevoir la protectrice qui remettait un message cacheté à un elfe, vraisemblablement un messager, qui s'éclipsa dans la foulée.
Il avait toujours la possibilité de précipiter la rencontre, sinon il aurait certainement quelques jours à patienter avant que la protectrice n'accepte de le recevoir.

L'intendant Elras passa le message au capitaine Fervellon , ses cavaliers étaient disposé a rester ici le temps de prendre du repos et de nourrir les chevaux, à condition qu'il ne vienne pas enrôler d'autres jeunes elfes, mais la n'était pas l'intention du capitaine. Aussi il accepta les conditions de l'intendant qui parlait au nom de la protectrice. Une semi-elfe dirigeant un protectorat elfe, c'était impressionnant surtout que notre notre elfe connaissait l'opinion d'un grand nombre de ses frères concernant les humains, alors comment faisaient-ils pour accepter cela? Le fait que le protectorat soit frontalier avec le monde des hommes sans doutes, les échanges commerciaux? Bien que Delyndil se doutait que ceux-ci ne devaient plus êtres aussi fréquents qu'avant. Congédié vers la sortie poliment, notre cavalier se retourna pour franchir le pas lorsqu'il aperçu la Protectrice Leana confié une lettre cacheté a un messager qui s’engouffra parmi les habitants pour disparaitre aussi tôt. Le capitaine profita d'un moment d’inattention de l'intendant Elras pour bifurqué de direction et alors que celui-ci tenta verbalement de l'arrêter, il ne reçut qu'en réponse, le regard du capitaine de cavalerie lui intimant de ne pas l'arrêter, mais sa marche était militaire et rapide, sa prestance imposante, c'était un elfe issue de l'armée, formé par celle-ci pour une seule chose, le commandement et le combat et de tous les autres capitaines des différents corps de l'armée royale elfique, il était sans doute l'un des seul à être prêt a tout pour défaire les drows, à obtenir la victoire peu importe le prix a payer. la paix il la désirait si ardemment il avait déjà vu trop de sang couler et pourtant il n'avait pas la sagesse d'Aranos. Mais il avait une chose qui le différenciait qui lui donnait l'avantage sur ses camarades, il connaissait le monde des hommes mieux que ses frères, il avait combattu a leur côté en Alonna et ses idées de changement bien qu'elle paraissait inapproprié pour l’instant était la voie que devraient suivre les elfes, il en était persuadé.

Le rouge sang de sa cape virevoltait sous chacun de ses pas rythmés par la cadence de la marche et sa fidèle Silcrist la pourfendeuse ainsi nommé par les drows s'harmonisait avec prestance et noblesse dans son ceinturon. Le capitaine arriva finalement en vue de la protectrice et se présenta.

"Dame protectrice Leana...."

S'inclinant légèrement, la protectrice pouvait apercevoir le soldat qui avait fait irruption dans sa cité, il était différents de ses confrères officiers, si tenté qu'elle en avait déjà rencontrer. Notre capitaine était plus sombre tant dans les couleurs de son armure que dans ses pensées. Néanmoins un minois fin et taillé en lame de couteau contrastait avec une rare discrétion l'ensemble de son corps fin et finement musclé sans la moindre exagération, son armure lui épousant presque le corps. Sa chevelure d'ébène était longue et bien coiffé a l'exception de quelques mèches qui lui tombaient sur le devant du visage masquant quelque peu son minois.

"Je me présente Delyndil Fervellon capitaine de la cavalerie Royale d'Alëandir"

Elle était semi-elfe mais avait hérité de la beauté des elfes. Tant de questions l'envahissait comment avait-elle prit le décision de Dyarque concernant la rupture de lien avec les hommes par le billet d'une alliance sans doute morte depuis longtemps? Qu'elle étaient ses positions par rapport a cette guerre? Était-elle d'accord sur ce que les sages avait prédit, que le temps était l'alliée de l'elfe et que leur sombres cousins attendrait autant de temps pour passer a l'offensive? Où était-il temps que les elfes changent et passe eux-même a l'offensive avant que le mal n'aie trop rongé l'Anaeh?

Le prix du confort de la pierre était les casses têtes diplomatiques et la résolution des affaires locales car qui disait confort, disait possessions et tout ce qui pouvait aller avec, bien que les elfes ne suivent pas le modèle des hommes, il y en avait tout de même, additionné aux vieilles histoires de familles âgées de plusieurs siècles et des disputes séculaires pour savoir qui avait planté tel ou tel arbre, quelle famille avait engendré le sang mêlé qui se manifestait aujourd'hui. Beaucoup de petites choses qui venaient s’imbriquer dans les autres telles que la menace de guerre, les inquiétude que ça pouvait susciter, les travaux que ça engendrait telle que la rénovation de fortifications, la mise en place de tours de guets temporaire ou la rénovation de celles inutilisées. Tant de chose immobilisant les ressources du protectorat et pour lesquelles il fallait à chaque fois son aval...

Puis cette arrivée de troupes qui avait rajouté une couche dont elle se serait bien passé. Et maintenant leur capitaine qui venait à sa rencontre, sans réellement tenir compte qu'elle avait certainement d'autres affaires à régler, et qui plus est, en arme.

"J'ai été prévenue de votre arrivée capitaine." le ton laissait visiblement à penser qu'il la dérangeait sans pour autant perdre de son calme et de sa douceur. "Faites mettre ceci à l'ordre du jour du prochain conseil." dit-elle en s'adressant à l'elfe à ses côtés, le capitaine pouvait prendre ça pour lui. Mais il n'en était rien. "Je crois également qu'Elras s'occupe de vous, et j'ai en lui toute la confiance nécessaire pour qu'il parle en mon nom." Puis de nouveau à l'elfe, elle n'avait pas quitté un parchemin des yeux. "Qu'ils soient au fait de l'intégralité de ce parchemin également avant le début du conseil." Elle enroula le parchemin pour le confier à ce même elfe.

A peine le parchemin eut-il quitté ses mains qu'un suivant y atterrit avec un "l'ordre du jour" de la part de l'elfe qui lui tendit. Elle le consulta rapidement avant de le replier et de se tourner vers le capitaine.

"Votre demande est-elle si urgente qu'elle requiert mon attention immédiate sans que vous ne preniez la peine d'envoyer un messager apporter la si terrible nouvelle, ou est-ce simplement le fait de porter une arme dans un lieu ou ce n'est absolument pas nécessaire qui vous donne ce droit ?" Le ton était resté calme, doux. Il n'avait même pas eut le droit à un haussement ou même au monocorde auquel on pouvait avoir droit face aux personnes que l'on a irrité mais qui désirent rester courtoises.

Elle avait planté son regard bleu dans celui du Capitaine, pour lui faire comprendre qu'il devait avoir une bonne raison pour passer outre l'intendant du protectorat pour exiger de lui même une entrevue. Elle avait peut-être en face d'elle toute l'assurance et tout l’orgueil d'un général d'armée du protecteur de l'Anaeh, il n'en restait pas moins un invité en ces lieux. Elras s'était positionné derrière lui, à son regard Leana avait bien compris que l'intendant n'avait osé l'intercepter de par le statut de celui-ci, ce qui ne gênerait la protectrice pour rien au monde. Elle traitait tous les elfes et même les hommes - si tenté qu'ils arrivent jusque là vivant - de la même manière sur ces terres dont elle avait la charge, et ce ne serait pas aujourd'hui qu'elle ferait une différence.

Dans tous les cas, notre cher ami le soldat se retrouvait dans une bien mauvaise posture. Elle avait la réputation d'être très gentille, peut-être même trop attentionnée, au point que certains pouvaient penser pouvoir lui marcher sur les pieds. Elle lui prouverait le contraire, elle n'en était pas arriver là sans une once de caractère.

Le ton bien que neutre semblait agrémenté d'une pointe d'irritation, mais bien que conscient de son audace et du manque de respect envers un protecteur, le capitaine de cavalerie sentait que la rencontre avec cette semi-elfe ne serait pas gagné. Mais le temps n'était plus vraiment au convenances, c'était le prélude de la guerre, d'une guerre longue et par conséquent coûteuse en vie. En effet beaucoup d'elfe furent appelé afin de partir pour le sud défendre l'Anaeh, mais pas seulement, ils défendaient un mode de vie, et les personnes qui s'y trouvait protégeant leur habitudes des jours, leur petites querelles sans importances, leur sérénité et leur bonheur. Voila pourquoi le soldat se battait, pour que d'autres puissent profiter de ce bonheur. Mais malgré cela, la protectrice restait d'un stoïcisme implacable. La guerre sonnait a ses portes a ses frontières tel le vent qui se lève. Elle semblait fort occuper par des affaires qui ne le concernait en rien, des affaires civiles et certainement pas militaire.

"Qu'ils soient au fait de l'intégralité de ce parchemin également avant le début du conseil."

"Votre demande est-elle si urgente qu'elle requiert mon attention immédiate sans que vous ne preniez la peine d'envoyer un messager apporter la si terrible nouvelle, ou est-ce simplement le fait de porter une arme dans un lieu ou ce n'est absolument pas nécessaire qui vous donne ce droit ?"

"Pardonnez mon audace Dame Protectrice, je ne voulais pas vous manquez de respect, mais je dois vous avouez que le temps me manque"

" Mon arme?"

Silcrist était là pendu a son ceinturon, noble dans sa posture, terrifiante sortit de son enveloppe protectrice et pourtant il était vrai elle était d'une grande inutilité en ce lieu. L'habitude sans doute de l'avoir a ses côté, l'habitude de l'écrivain de toujours avoir sur lui de quoi matérialisé ses idées, ses pensées.

"Je la porte en alliée et en amie..mais je conçois qu'ici elle n'est nullement nécessaire"

Tourna son regard vers l'extérieur du bâtiment, ou l'un de ses lieutenant l'attendait, celui-ci comprit sans demander et s’avança jusqu’à son capitaine. D'un geste, le cavalier qu'il était défit son ceinturon portant sur elle Silcrist et la donna son lieutenant qui s'éloigna pour arriver au destrier du capitaine, un cheval de couleur ébène, un Méharas , l'ami le plus fidèle du capitaine, un cheval de guerre a n'en pas douter. Une fois défait de ce qui semblait gêner la Protectrice le capitaine Fervellon se retourna vers celle-ci.

"Vous avez raison Dame Protectrice Leana une guerre qui se gangrène au portes d'Anaeh est sans nul doute moins importante que vos affaires habituelles"

Le capitaine s'inclina légèrement en signe de respect puis releva la tête.

"Veuillez m'excusez pour avoir prit un peu de votre temps, nous ne dérangerons pas plus les habitants de Linaëh de notre présence qu'il ne sera nécessaire....nous serons partis avant l'aube"

"Que Kyria veille sur vous"

Le capitaine se retourna et s'éloigna du bâtiment, s'en retournant vers ses cavaliers. Ceux-ci s’occupaient déjà du ravitaillement, d'autres en profitaient pour se reposer, d'autres encore écrivaient a leur familles, car beaucoup avaient quitter leur foyer pour partir se battre. A sa sortie de l'enceinte, le Capitaine tomba nez à nez avec un jeune enfant qui se mit a l'observé de haut en bas. Ce qui marqua Delyndil ne fut pas son jeune âge mais son visage, pas de sourire, mais comme de la crainte, de la peur...pas de lui mais autre chose. peut-être avait -il un frère ou une sœur, un père ou une mère qui était lui aussi partit au sud.

Après quelques seconde d'arrêt, le capitaine rejoignit ses cavaliers et son destrier, ainsi que son fidèle lieutenant et ami Melendil.

Melendil :" Les habitants ne sont pas très à l'aise avec notre présence...inutile de renforcé ce sentiment, nous devrions nous installé en dehors de la cité..."

"Tu as raison...faite établir le campement provisoire au abord de la cité et que quelques hommes s'occupent du ravitaillement...Nous partirons avant l'aube..."

Sujet: Re: Le Soldat et la Dame [pv Leana] Lun 2 Sep 2013 - 17:36

Mais bien sûr de petites affaires habituelles, que faire face à tant d'orgueil ? Il ne savait pas ce qu'il se passait et faisait des théories sur ce qu'il se passait sur le protectorat... Quand on ne sait pas on se tait, on se renseigne et ensuite on parle. Il eut droit comme seule réponse un regard contenant une bonne dose d'irritation avec une pointe d'étonnement et d'incompréhension signifiant clairement un "mais pour qui vous vous prenez ?". Cependant elle ne releva pas. Elle n'avait pas à se justifier devant lui, les seuls à qui elle devait des comptes étaient le Protecteur de Daranovar et le Protecteur de l'Anaeh. Pas plus, ni moins et ca ne serait pas un capitaine touriste qui changerait ça.

Elle ne répondit à son signe de la tête et à ses derniers mots qu'en inclinant la sienne à son tour avant de retourner à ses affaires. S'il souhaitait jouer sur la provocations pour arriver à ses fins, c'était manqué et devrait apprendre à faire preuve d'un tant soit peu de diplomatie pour aller plus loin. Leana était tolérante, patiente et l'avait prouvé à maintes reprises chez les tribus les plus sauvages mais elle ne se laisserait pas marcher sur les pieds.

L'intendant Elras accompagna le "sans-gêne" jusqu'à la porte, celui-ci se permit un conseil.

"Ne soyez pas présomptueux en pensant savoir quelles sont les affaires actuelles du protectorat, vous ne feriez que faire une grossière erreur." Il fit une courte pause, semblant réfléchir. "Si vous désirez vous entretenir avec la Protectrice, vous pouvez revenir à la tombée de la nuit, pour la dernière doléance. Bien que ces moments d'écoute et de vie du protectorat soient réservés à ses habitants je peux vous libérer un créneau ou vous pourrez aborder le sujet de votre choix, mais ne soyez pas en retard."

Il lui offrait une possibilité de se rattraper, et sans doute d'avoir la discussion qu'il avait initialement souhaité d'une manière plutôt inadaptée au moment le plus inopportun. Libre à lui de refuser.

Sujet: Re: Le Soldat et la Dame [pv Leana] Ven 13 Sep 2013 - 4:17

"Ne soyez pas présomptueux en pensant savoir quelles sont les affaires actuelles du protectorat, vous ne feriez que faire une grossière erreur."

Présomptueux? Lui, la guerre était quelques centaines de kilomètres de son protectorat et elle s'occupait de ses petites affaires comme si rien ne pouvait l'atteindre. Décidément tous les protecteurs étaient les mêmes, il vivaient bien loti derrière leur murs et a l'abri de tout danger. Ils ne comprenaient pas, elle ne comprenait pas, la guerre qui s’annonçait n'était pas une guerre qu'elle verrait passer au loin, non cette guerre se déroulera dans sa forêt, en Anaeh, dans ses champs, ses clairières, ses sous-bois non loin de des cités et parfois même jusqu’au murs de certaines ville. Tous plein d'arrogance, qu'on soi semi-elfe ou pas cela ne faisait aucune différence. Mais s'était-elle poser la question de savoir que le capitaine qui s'était présenter a elle avec tant d'empressement faisait partie de ces nombreux soldats qui iraient se battre pour que sa sécurité ne soit pas dérangé, pour qu'elle puisse continuer a régler sa vie comme une horloge. Non la moindre chose qu'elle aurait du faire est décaler ses petites affaires d'importance ridicule face a l'engrenage de cette guerre pour accorder un peu de temps au capitaine de l'armée royale d'Alëandir et d'écouter ce qu'il avait a lui demander, cela ne lui aurait rien couter et elle aurait très bien put retourner a ses affaires habituelles sans trop dérégler son planning. L'intendant lui expliqua qu'il ne devait pas se montrer présomptueux et ainsi ne pas commettre une grossière erreur.

"Une grossière erreur intendant Elras? Je doute sincèrement qu'il y ai plus important que la guerre en ce moment et se ne sont certainement pas l'écoute des doléances du peuple de Linaeh qui changeront cet état de fait, mais libre à vous de le croire"

L'intendant fit remarquer également au capitaine que si il désirait vraiment rencontrer la protectrice qu'il pourrait lui trouver un créneaux.

"Bien dans ce cas annoncer a la protectrice Leana que je serait présent.."

Le capitaine retourna parmis les siens.

Melendil:" Tu as put lui parler comme tu voulais?"

"Non pas encore "

Melendil: " Oui j'ai entendu dire qu'elle écouterait les doléances, c'est aimable de sa part mais inutile "

A la tombé de la nuit le capitaine s'était délaissé de son armure pour des habits plus simple tailladant entre le noir et le rouge sang, son visage était orné d'une balafre a l’œil droit et d'une multitude de cicatrice sur le corps témoignant de sa vie de soldat. Il portait cependant toujours sur lui sa lame. Il arriva a l'endroit ou la protectrice se trouvait, il vit passer plusieurs visages, certains étaient attristé, d'autres semblait avoir regagner un certain sourire. Il eut l'occasion d'assister a l'une des dernières doléances avant que n'arrive son heure. Discrètement il observa cette semi-elfe qui semblait tenir très à cœur les émois de ses frères et sœurs. Elle était si patiente, si calme et à l'écoute des siens en ces temps sombres. A cet instant le capitaine sentit le doute s'installer dans son esprit, il était soldat, il était cartésien et n'avait jamais prit le temps d'écouter vraiment. Attendant patiemment que son heure vienne, il leva le regard vers le ciel. La nuit paraissait tristement calme et silencieuse, notre capitaine n'entendait pas la symphonie des arbres depuis Ellyrion, à vrai dire il n'adressait plus autant de prière a Kyria non plus, son cœur était nourrit par une haine plus profonde à l'égard des sombres, cette seule haine qui le maintenait encore en vie et qui lui donnait encore la force de combattre. Delyndil était bien différent de ses homologues capitaine, il était plus sombres et ouvert au changement mais il était aussi et surtout prêt a tout pour conquérir cette paix qu'il désirait tant.

"

Sujet: Re: Le Soldat et la Dame [pv Leana] Lun 16 Sep 2013 - 20:58

L'intendant n'avait répondu que par un soupir accompagné d'un haussement des épaules. Décidément ce soldat devait être plein de préjugés pour réagir ainsi... C'était mal connaitre les personnes en charge des protectorats en général, il devait même faire un amalgame avec le comportement des nobles humains et de leur manière de gérer leurs terres et le sang mêlé de la protectrice ne devait pas l'aider à penser le contraire.

"Je le rajouterai à l'ordre du jour." conclut-il avant de le quitter après s'être incliné en guise de salut.

L'après midi se terminait maintenant et Leana avait passé les dernières heures du jour à faire face aux problèmes et inquiétudes des elfes dépendant de son protectorat. Habituellement il n'y avait rien de bien inquiétant et les demandes les plus communes qui pouvaient être soumises à arbitrage entre deux elfes était de savoir si l'un pouvait utiliser un arbre que l'autre voulait protéger. Cette fois, comme les dernières les inquiétudes se tournaient vers les sombres et les hommes. Leurs cousins du puy ayant tenté de forcer leurs "lignes" et l'avidité grandissante des hommes du voisinage étaient le centre des discussions qui se soldaient généralement par la même réponse avec l'installation de postes d'observation et de garde à la frontière de l'Anaeh et le fait que les sombres n'avaient pas autant avancé que les rumeurs le laissaient entendre.

Dans tous les cas, elle avait finit pour aujourd'hui et pourrait s'offrir sa nuit de sommeil qui lui était nécessaire. Parfois les elfes avaient du mal à s'imaginer qu'elle eut besoin de se reposer plus qu'eux de par son statut. Mais c'était le cas, à défaut d'avoir "moins de temps", elle prenait le maximum d'avance en s'organisant.

Sauf que cette fois, ce fut l'arrivée "non prévue" du fameux capitaine qui s'était imposé à elle, malgré Elras, en début de journée. l'intendant eut une sorte de petit sourire de triomphe quand elle lui jeta un regard presque courroucé. Très bien, puisqu'il avait des choses à dire elle l'écouterait : elle l'invita donc à prendre place.

La salle de doléance avait droit à une décoration sommaire, permettant de discuter autour d'une table toute simple sur laquelle était posée une carte du protectorat. Les différentes parties avaient droit à assez de sièges pour s'y installer correctement. Cette table rectangulaire laissait un côté pour la protectrice et l'intendant, les deux bords les plus éloignés pour mettre face à face les différents belligérants avec le protecteur entre les deux en arbitre. En cas de tête à tête comme notre cas, un siège pile en face de la protectrice était disponible.

Sujet: Re: Le Soldat et la Dame [pv Leana] Mar 17 Sep 2013 - 21:50

Trois minutes, trois petites minutes, voila le temps de vie moyen d'un soldat elfe lâché en pleine zone de combat tellement ridicule face a tant d'années de vie. Alors pourquoi se soucier de la guerre et de ses conséquence en effet il y avait plus important. Viendra le jour ou tous les elfes devront se salir les mains pour protéger leur familles, leurs biens. Cette guerre était différente des autres, car tous les elfes la verront de leur propre yeux, les enfants comme les anciens, c'était une nouvelle sorte de conflit, plus sanglant, plus urbain...

L'heure du capitaine avait sonner, il pouvait prendre place, observant la table rectangulaire qui témoignait d'un certain ordre établit dans la chaine de commandement et une place se trouvait libre a son attention. Sentant dans le regard que lui lançait la protectrice, une pointe d'agacement, il prit la parole puisqu'elle ne semblait pas vouloir la prendre,certainement trop fatigué de sa journée a écouter son peuple se plaindre, il ,était vrai que c'était un travail épuisant et arasant. Enfin soit le soldat qu'il était n'allait pas remettre sur le tapis ce genre de chose, chacun avait sa place, elle avait choisit la plume plutôt que l'épée et c'était tout à son honneur. Le capitaine s'installa alors sur l'un des sièges. Elle avait une carte du protectorat devant elle, bien il était inutile de sortir la sienne il lui ferait comprendre qu'il serait temps de former ses défenses, mieux valait prévenir que guérir après tout et ce même si c'était mettre dans un état d'inquiétude les habitants de Linaeh, il devaient l'être pour être sur leur gardes.

"Avant d'entamer le sujet de la guerre, j'aurai une simple question a vous poser Protectrice..."

"Si vous deviez avertir une personne d'un danger qui n'est pas encore survenu sachant que cette même personne ne vous croira pas peu importe ce que vous lui raconterez et les preuves que vous lui fournirez que feriez-vous?"

Il était clair que cette question avait un rapport avec la guerre, mais la manière dont elle était posé pouvait très bien être prit de différente manière. L'elfe qui se dressait devant la protectrice était sincère , il était prêt a tout pour obtenir cette paix qu'il chérissait tant, peu être trop prêt à tout. Delyndil n'était pas comme ses frères, il avait vécu cinq années en dehors de l'Anaeh a voyager pour une quête confié par son ancien commandant Rima-Marcil afin d'obtenir un artefact, il connaissait le monde, peut-être pas entièrement mais assez bien pour savoir que certain combat demandait plus de sacrifice.

Sujet: Re: Le Soldat et la Dame [pv Leana] Jeu 19 Sep 2013 - 21:44

(Hrp : Pour info 3 minutes de durée de survie c'est en combat urbain depuis les premières guerres urbaines en 1939 et ne s'applique pas vraiment pour mira et encore moins pour les elfes. :p)

Quand le Capitaine s'installa et commença sa leçon de morale, Leana l'accueillit avec un soupir digne de ce nom. Oui, sans le connaitre il la fatiguait déjà, donc autant le remettre immédiatement à sa place et qu'il garde ses leçons pour lui. Elle avait déjà vu défiler assez de personnes dans son protectorat pour essayer de lui "vendre" cette guerre, qu'elle y envoie ses troupes et qu'elle s'y implique sans retour possible. Donc oui elle connaissait tous les tenants et aboutissants ainsi que les risques que ceci emmenait.

"Malgré tout le respect que je vous dois, vous n'êtes pas le premier à venir me solliciter à ce sujet. Mais puisqu'il faut que je me répète de nouveau." Elle désigna la carte, attirant l'attention du soldat sur des points marqués à l'aide de petits morceaux de bois taillés. "Ce que ceci représente si près de nos frontières avec les hommes ? Ce sont les haches de l'avidité humaine sur l'Anaeh. Et nos chers anciens alliés, qui ne pensent qu'à la guerre font souffrir leurs populations qui viennent chercher soit un refuge, soit des ressources."

Combien de fois l'avait-elle dit ? Oui sa question sur l'avertissement, ca faisait des mois qu'elle le désignait.

"Mais bien évidemment, vous êtes tous trop obnubilés par le message de la gardienne de la déesse et à vouloir mobiliser également toutes mes troupes contre les sombres que vous ne l'avez peut-être pas vu. Alors à votre avis, si nous ne protégeons plus l'Anaeh ici, que se passera-t-il sur mon protectorat une fois qu'ils se seront aperçut que nous n'avons pas les moyens de nous défendre ?"

Elle avait avertis ce qu'il risquait de se produire, mais puisqu'ils préféraient s'enliser dans un conflit avec les sombres. Alors que ferait-elle ?

"Pour répondre à votre question, je ferai exactement ce que je fais maintenant. Mon rôle dans ce protectorat est de le protéger, lui qui sera le premier à être ciblé au cas ou la diplomatie ne serait plus possible." Elle fit une courte pause "Ce qui est actuellement le cas malgré mes tentatives."

Expressive ? Oui, on sentait malgré un calme apparent qu'elle bouillonnait à cause du ton sec employé à la dernière phrase. Elle avait essayé et avait été envoyée sur les roses ou avait vu ses efforts réduits à néant. C'était vrai, pour le moment il n'y avait pas de conflit armé avec les hommes, mais avec l'instabilité de la péninsule et le comportement de son voisin direct il y avait tout de même de quoi se méfier ! Ils n'avaient pas hésité à bruler leurs propres champs, leurs propres villes, à affamer et jeter sur les routes leur propre peuple. Alors que feraient-ils à celui d'un autre ?

"C'est donc à mon tour de poser une question : Si la situation dégénère avec les hommes, seriez-vous prêt à sacrifier mon protectorat et ses habitants, et il est clair qu'il ne sera pas le seul à tomber, sans oublier que vous couperez des voies de ravitaillement pour nos troupes qui se battent contre les drows en faisant ainsi ?" Le ton était néanmoins resté courtois et doux, tout le long de ses explications.

Bien entendu à l'heure actuelle elle ne savait pas encore ce que réservait l'avenir à la péninsule et que le voisin turbulent allait continuer à s'attaquer aux autres hommes et ne tournerait pas encore son regard vers l'Anaeh. Mais comme le disait le vieil adage "Qui veut la paix, prépare la guerre." Son protectorat n'avait pas un historique et une culture militaire pour rien, si bien qu'essayer la diplomatie autre que par les armes avait été difficile à faire comprendre... Un diplomate non armé ! Qu'elle blague !

Sujet: Re: Le Soldat et la Dame [pv Leana] Ven 20 Sep 2013 - 0:47

La protectrice lui montra les divers point où l’avidité des hommes et leur désir insatiable de pouvoir et de domination avait engendrés. Leana se préoccupait de son protectorat qui serait sans évidence le premier ciblé si les hommes décidaient d'attaquer. Elle avait raison il fallait aussi s'inquiéter de cette éventualité mais le Roi des elfes Dyarque avait ordonner de rompre l'alliance avec les hommes isolant de ce fait les elfes d'un alliée en quelque sorte. Bien que cette alliance n'est pas portée ses fruit aussi haut que l'aurait espérer notre capitaine, elle permettait du moins officiellement, que les hommes ne s'attaque pas aux elfes, officieusement rien ne garantissait qu'il le respecte entièrement. Mais Elle se trompait sur ses intentions, le capitaine voulait rencontrer la semi-elfe pour ce qu'elle avait à offrir en terme d'évolution au peuple immortel. Sa jeunesse, le simple fait qu'elle soit a moitié humaine pouvait peut-être permettre d'être plus favorable au changement.

"Mais bien évidemment, vous êtes tous trop obnubilés par le message de la gardienne de la déesse et à vouloir mobiliser également toutes mes troupes contre les sombres que vous ne l'avez peut-être pas vu. Alors à votre avis, si nous ne protégeons plus l'Anaeh ici, que se passera-t-il sur mon protectorat une fois qu'ils se seront aperçut que nous n'avons pas les moyens de nous défendre ?"

"je comprend votre inquiétude Protectrice, j'avais déjà demander au haut conseil de reformer les défenses de l'Anaeh au sud, si ils m'avaient écouter nous n'aurions pas besoin de mobilisé toute les troupes disponible, appauvrissant ainsi les protectorats frontaliers de leur défenses"

En effet si les sages d'Alëandir avaient daigné écouter le capitaine de cavalerie sur les défenses du sud, il n'y aurais pas eu cette appel au troupes important. Mais le destin en avait voulu autrement et il fallait désormais faire avec. Le capitaine comprenait l'inquiétude de la semi-elfe. Pourtant notre elfe était un idéaliste et il se souvenait encore lorsqu'il combattu au côté des humains a Alonna contre les drows. jamais il n'avait vu pareil courage, pareil volonté de vivre, et pour une fois hommes et elfes étaient unis contre un même ennemi. Mais ce temps là était révolu a présent.

"C'est donc à mon tour de poser une question : Si la situation dégénère avec les hommes, seriez-vous prêt à sacrifier mon protectorat et ses habitants, et il est clair qu'il ne sera pas le seul à tomber, sans oublier que vous couperez des voies de ravitaillement pour nos troupes qui se battent contre les drows en faisant ainsi ?"

Question épineuse il en est, et le capitaine observa attentivement la carte puis leva son regard vers la protectrice, et y aperçu quelque chose, ce qu'il semblait vouloir trouvé. Un léger sourire simple et sincère se dessina sur la commissure de ses lèvres. Il se trompait peut-être mais la semi-elfe semblait prête a tout pour ce qu'elle pensait juste. Le capitaine se serait-il tromper a son sujet, l'aurait-il jugé trop vite? Il commençait a le croire sincèrement.

"Vous savez Protectrice, je suis ce que certain pourrait qualifier d'idéaliste....j'ai combattu au côté des hommes et je sais pas expérience qu'ils ne sont pas tous mauvais..."

"Néanmoins vous avez raison nous ne pouvons pas prendre le risque et être assaillit de deux côtés nous serait fatal et se serait un véritable enfer...croyez-moi"

Elle avait tenter de prévenir certainement, et comme lui elle avait échoué devant l'entêtement d'un peuple qui dans son isolation totale était rester convaincu que c'était la meilleur chose a faire. rejetant tout ce qui pourrait briser leurs valeurs et leur mode de vie. Leur immortalité et cet état de fait les avait rendu arrogants, et sur d'eux. Pourtant aujourd'hui le temps n'était plus l'alliée de l'elfe, le temps avait avancer trop vite et il ne suivait plus.

"Dite-moi Protectrice, combien de troupes avez-vous besoin pour défendre votre protectorat contre la possibilité d'une attaque des nunatani?"

Le visage du capitaine était devenu plus sérieux. Bien que sa haine se portait sur les drows, il ne pouvait écartez l’hypothèse d'être submergé de l'autre côté, mais il était capitaine, il ne pourrait pas à lui tout seul défendre un protectorat, mais il pouvait peut-être essayer de convaincre les autres capitaines d'une éventuelle redistribution des troupes au sud.

Sujet: Re: Le Soldat et la Dame [pv Leana] Jeu 26 Sep 2013 - 21:33

Bon, il semblait maintenant comprendre qu'elles étaient les affaires actuelles du protectorat. S'il s'était imaginé à de stupides querelles de voisinage ou de chat coincé dans un arbre et bien il devait être déçu. D'ailleurs, il changea d'attitude comme s'il avait enfin retiré ses oeillières semblables à celles que l'on mettait aux chevaux pour qu'ils obéissent bêtement aux ordres.

"Mon protectorat a assez de troupes pour se défendre contre n'importe quelle armée baronniale humaine, a moins qu'on ne me les retire. Nous serons sur notre terrain et ils ne sauraient pas à quoi ils ont à faire. Nous ne combattons pas en ligne comme eux et leur cavalerie ne trouverai rien à charger, hormis les branches basses des arbres sur lesquelles elles iraient se briser. Mais pour le moment ils sont plus occupés à s'entretuer que de regarder vers nous, mais ca ne sera certainement pas le cas éternellement une fois que les plus avides n'auront rien d'autre à conquérir."

Il ne fallait pas oublier l'historique de Daranovar et de Linaeh qui lui était rattaché, territoires elfiques avec une culture et une présence militaire plus forte que le reste des terres intérieures. Reste du traumatisme des premiers conflits avec les hommes qui avaient tracé les frontières que l'on connaissait aujourd'hui. Ce qui pouvait par contre étonner le Capitaine était que pour une sang mêlée, donc certainement non éternelle, elle avait une vision sur un "long terme" différent de ceux des elfes, en effet l'homme étant trop éphémère pour eux, il ne pouvait pas représenter une menace sur le long terme. Hors c'était le "court" qui était à craindre, c'est à dire sur une dizaine d'année.
D'ailleurs elle ne comprenait pas l'illogisme dont les elfes avaient fait preuve en créant une cavalerie qui au final devait passer le plus clair de son temps à combattre à pied... Peut-être pour honorer l'alliance avec les hommes et combattre à leurs côtés de la même manière qu'eux, mais contre eux ou encore contre les sombres...

"Sachez Capitaine que l'idéalisme met autant d'oeillières que le fanatisme qui parcours aujourd'hui l'Anaeh, et l'éternité fera ignorer certains possibilités d'un avenir trop proche pour certains, 10 ans pour un elfe c'est rien, pour un homme c'est énorme, et rien que ramener l'avenir à cette échelle de temps change toute la donne dans le conflit contre les sombres qui semble prévu pour durer plusieurs siècles pendant lesquels le sang ira corrompre les bois de la même manière qu'il l'a fait pour l'Aduram."

Quel mauvais présage pour cette guerre, et elle ne faisait que de le répéter entre ces différents interlocuteurs. Répéter, répéter et encore répéter voilà ce à quoi elle était condamnée, car à défaut d'avoir une voix qui porte dans les plus hautes instances, ce message pouvait bien arriver par une autre. Forcer une paix avec les sombres qui n'étaient au final que des cousins éloignés ? Ca serait certainement une première, et proche de la notion de l'impossible. Mais il fallait faire cesser cette folie avant qu'il ne soit trop tard...

Sujet: Re: Le Soldat et la Dame [pv Leana] Mer 2 Oct 2013 - 11:28

"Mon protectorat a assez de troupes pour se défendre contre n'importe quelle armée baronniale humaine, a moins qu'on ne me les retire. Nous serons sur notre terrain et ils ne sauraient pas à quoi ils ont à faire. Nous ne combattons pas en ligne comme eux et leur cavalerie ne trouverai rien à charger, hormis les branches basses des arbres sur lesquelles elles iraient se briser. Mais pour le moment ils sont plus occupés à s'entretuer que de regarder vers nous, mais ca ne sera certainement pas le cas éternellement une fois que les plus avides n'auront rien d'autre à conquérir."

Hormis des branches? La Protectrice était à moitié humaine et elle semblait, négliger le plus important et pourtant elle visait sans aucun doute juste sur l'ambition démesuré de l'homme. Mais pensait-elle sincèrement qu'ils se risqueront a pénétrer nos forêt sachant que c'est la notre meilleur avantage? Non ils forceront les elfes a sortir pour faire ce qu'ils savent faire de mieux, combattre sur un terrain qu'ils prédominent, sur des vaste terrain vierge ou leur fameuse cavalerie lourde chargera. Alors des branches notre capitaine avait un doute. Il brûleront, raserons une partie de l'Anaeh, cela leur coûterait moins en vie et surtout leur offrait un gain de temps, mais par dessus tout ils pourront se battre à leur manière, car nous n'auront plus d'autre choix que de sortir et de combattre en ligne. Alors si de simples bûcherons avaient osé s'attaquer au arbres de l'Anaeh, qu'elle imagine ce qu'un chef de guerre serait capable de faire.

"Dame Protectrice Leana, je ne voudrais pas vous manquez de respect ni offensez votre réflexion qui semble pour ma part bien plus avancée que ne pourrait l'être chez certains protecteurs, mais vous avez tord sur une chose"

"Si l'homme est avide de terre il ne prendra pas le risque de s'enfoncer dans nos forêts, ils ne sont pas dupe croyez-moi....Non si de simple bucherons ont osez faire ce qu'ils ont fait, imaginez simplement ce qu'un chef de guerre serait capable pour vous amenez sur le seul terrain qu'ils maitrise vraiment...un terrain où vous serez obliger de combattre en ligne en établissant de nouvelles manières de voir un affrontement ..."

"ils brûleront et raserons vos arbres, et de vos branches si redoutables, de nos passage étroits, il ne restera qu'un terrain vierge et cendré où leur cavalerie lourde déborderont tel un vent fort..."

Delyndil avait vécu quelques années en dehors d'Anaeh pour accomplir une quête donner par son ancien Commandant Rima-Marcil, il connaissait l'ambition démesuré de l'homme dont faisait ici référence la protectrice, mais ils connaissait aussi leur façon de faire la guerre et leur ingéniosité dans la manière de la faire. Lorsque l'on veut sortir un rat de son trou, que faut-il faire? Il faut l'obliger a sortir, et le feu serait un moyen des plus efficace. Alors si les elfes ne changeait pas leur manière de combattre, si il n’apprenait pas a combattre en ligne sur des terrain découvert ils seront perdus, car le monde change, le monde à déjà changé, et les guerre ne sont plus les mêmes, ni leur manière de faire. Avec le temps l'elfe n'avait pas changer sa façon de combattre et ça les hommes l'avaient plus que bien compris. Ils savaient que se battre en forêt leur coûterait d'innombrable vie humaine, trop inhabitué à ce genre terrain.

Alors oui la mise en place d'une cavalerie était bien là le seule point nouveau et fort dans l'armée elfique, car elle leur permettait déjà de pouvoir se rendre a divers point plus rapidement, mais aussi elle ouvrait un plus large panel de possibilité concernant plusieurs types d'affrontement, mais inutile de débattre de ceci pour l'instant.
La protectrice était nettement plus avisé que certains de ses homologues, elle avait raison d'avoir peur de l'avenir proche.

"Sachez Capitaine que l'idéalisme met autant d'oeillières que le fanatisme qui parcours aujourd'hui l'Anaeh, et l'éternité fera ignorer certains possibilités d'un avenir trop proche pour certains, 10 ans pour un elfe c'est rien, pour un homme c'est énorme, et rien que ramener l'avenir à cette échelle de temps change toute la donne dans le conflit contre les sombres qui semble prévu pour durer plusieurs siècles pendant lesquels le sang ira corrompre les bois de la même manière qu'il l'a fait pour l'Aduram."

Durer, Si certes un conflit avec les sombres pouvait durer en comparaison d'un conflit humain, il fallait prendre en compte toute les probabilité, et également la probabilité que les sombres décide d'écourter cette guerre et d'en finir plus rapidement que possible et que prévu. Prévu par ses même sages et érudit elfique qui avait prédit qu'Ellyrion resterait debout. les même penseurs qui ont fait tuer indirectement bon nombres d'elfes car leur arrogance de penser leur intimait de croire que se sera ainsi et pas autrement, les mêmes qui aujourd'hui avait prédit que cette guerre durerait des siècles. mais a cela l'avenir nous le dira.

"Sans doute Protrectrice, vous avez certainement raison, mais elle me permet de croire encore qu'il y a encore du bon en ce monde au delà de toute apparence"

Observant sur la carte l'endroit où se trouvait Ellyrion, l'elfe se remémora les scènes de mort et de sang lorsqu'il était parmi ces derniers soldats qui tentait de protéger l'arrière garde pour la fuite vers les bras d'Anaeh, il se souvenait encore de ses frères et sœurs laissée en arrière , de leur visage couvert de boue et de sang. Puis il leva quelques seconde plutard son regard vers la Protectrice Leana.

"Vous semblez avoir réfléchit à beaucoup d'éventualités Protectrice...puis-je vous demandez ce que vous suggéreriez pour résoudre ce conflit contre les sombres..?"

Sujet: Re: Le Soldat et la Dame [pv Leana] Ven 4 Oct 2013 - 6:07

Le fait que les hommes essayent directement de brûler l'Anaeh avait été une des possibilités envisagée dans les inquiétudes des locaux, et même des tacticiens militaires du protectorat. Faire bruler l'Anaeh aurait été perdre directement ce pour quoi ils viendraient : Les ressources naturelles. Les détruire n'aurait aucun sens, sauf pour faire peur, mais jamais ils ne pourraient la détruire. Et puis pour la majorité des hommes seules les cités de pierres elfiques étaient visibles et certainement dangereuses, les tribus isolées étant considérées comme la plupart comme inexistantes ou comme n'étant pas une menace.

"Je sais que les hommes n'ont pas hésité à bruler leurs propres terres et qu'ils pourraient le faire à l'Anaeh pour avoir un pied à terre ou nous forcer à sortir. Sauf s'ils ignorent ce qu'il y a à faire sortir. Pour la plupart il n'y a rien que des bêtes dans nos bois, nos tribus les plus sauvages passent inaperçue et ils pourraient leur marcher dessus sans les apercevoir. L'orgueil tient une grande place chez les elfes, mais les hommes ont l'ignorance en plus." Elle passa son doigt le long du trait représentant l'Olya. "Je ne les sous estime pas, bien au contraire. Ils sont capables du pire, comme du meilleurs."

Mais le sujet était certainement ailleurs. Leana se méfiait des hommes, partageant leur héritage elle ne savait que trop bien qu'il fallait limiter cette confiance. Mais avant tout elle espérait qu'ils fassent le meilleurs et non le pire. C'était ce petit espoir qui l'avait motivée à faire cette guerre psychologique en faisant rependre des rumeurs aux frontières grâce aux effets hallucinogènes de certaines plantes et qu'elle avait expliqué aux tribus à les utiliser dans ce sens et pas simplement comme poison. Mais le meilleurs plan était encore celui qui n'était connu que de ceux qui l'appliquaient, les elfes pouvaient être trop confiants parfois et tout ne devait pas se répéter.

Revint alors le sujet des sombres, comment résoudre le conflit avec eux ? De ce qu'elle savait aucune alliance n'avait jamais été possible, aucune diplomatie autre que les armes n'avait jamais parler. La discussion semblait close, et empêcherait tout règlement pacifique de cette guerre et de cette haine qui avait plusieurs siècles.

"Nous unir contre un ennemi commun, quand nos deux peuples seront en voie d'extinction peut-être qu'ils réagiront et retourneront leur haine contre cette autre menace. Ce n'est pas l'Anaeh qu'ils semblent cibler, mais nous. Tous ceux ayant été présents à Ellyrion ont pu le voir. Un jour peut-être ils s'assagiront, et accepteront de discuter autour d'une table, mais en toute franchise je ne pense jamais le voir."

Voilà ce qu'elle proposait, c'était simplement défaitiste, mais qu'y avait-il d'autre à faire que d'attendre ? C'était le propre des elfes d'attendre et pour ce cas précis c'était ce qu'elle était. Elle était prévoyante avec les hommes et n'attendait pas car elle les connaissait. Par cet attentisme elle montrait clairement qu'elle ignorait beaucoup trop de choses sur leurs cousins sombres sauf peut-être leur histoire.

Sujet: Re: Le Soldat et la Dame [pv Leana] Ven 25 Oct 2013 - 0:43

La protectrice malgré son ascendance humaine entièrement elfe lorsqu'il s'agissait de penser et réfléchir, elle visait juste certes, l'homme était une menace qu'il fallait garder a l’œil, mais elle ne devait pas vraiment connaitre son propre peuple pour savoir que leur ignorance était un défaut qui ne restait jamais vraiment longtemps chez l'homme, les elfes les critiquait, ils étaient mortels, ils était tous différents, du bon comme du pire comme le soulignait si bien la Protectrice, mais leur ingéniosité, leur intelligence était bien souvent vorace et redoutable, et malgré tous ce qu'on pouvait leur reprocher, ils était devenu par la force de leur volonté et détermination non pas une mais la race dominante de ce monde, ils étaient installé partout, polyvalent dans tous les domaines que sa soit de la magie a l'épée. Non l'ignorance ne restait jamais longtemps chez l'homme et il ne fallait certainement pas comptez sur ça.

"L'ignorance...ne soyez pas si prompt à les juger ignorant....si il y a bien une race dans ce monde qui ne reste jamais bien longtemps dans l'ignorance se sont les hommes...vous pouvez leur trouvez tous les défauts du monde Protectrice mais l'ignorance serait bien remit en cause rapidement par leur ingéniosité et leur intelligence lorsque leur volonté et leur détermination ne forme qu'un seul but"

"je connais bien les hommes Protectrice....il ne sont pas aussi ignorant que vous semblez le croire..."

"Nous unir contre un ennemi commun, quand nos deux peuples seront en voie d'extinction peut-être qu'ils réagiront et retourneront leur haine contre cette autre menace. Ce n'est pas l'Anaeh qu'ils semblent cibler, mais nous. Tous ceux ayant été présents à Ellyrion ont pu le voir. Un jour peut-être ils s'assagiront, et accepteront de discuter autour d'une table, mais en toute franchise je ne pense jamais le voir."

"C'est mal les connaitre protectrice..."

"Se ne sont pas les paysans ou les artisans qui sont à nos portes, se sont peut-être des pères et des mères, ou encore des fils et des filles mais se sont avant tout des guerriers, des soldats entrainé depuis leur tendre enfance à l'art du combat..."

"Quant à notre ennemi commun, il commerce avec eux pour certains a Naelis ou a Thaar, non il ne déclencheront pas une guerre ouverte au hommes, mais ils nous savent divisé et sans alliée...ils savent que nous ne passeront pas a l'offensive, que nous nous défendront comme nous l'avons toujours fait, ils connaissent nos tactiques de riposte car celle-ci n'ont pas changer depuis le premier déchirement de notre peuple...non nos cousins sombres le savent pertinemment que nous ne tenterons rien et que notre patience sera notre perte..."

"Le temps n'est plus l'allié de l'elfe désormais et ils le savent..."

"Ceci est une partie d’échec et ils connaissent le moindre de nos coups avant même que nous l'envisagions...ils envoient leur pions par petits groupe pourquoi à votre avis? Pourquoi n'envoient-ils pas leur armada contre nous?"

"Vous êtes vous posez la question?"

En effet si l'on y réfléchissait bien, l'armada entière des drows suffirait à balayer nos armées, mais leur ruse était tout autre.
Il testent nos défenses, notre temps de réaction après chaque attaque, chaque vague, ils détectent nos points faibles. Ils ont le temps de peaufiner au mieux leur plans car il savent que nous ne tenterons rien d'offensif contre eux malgré les assaut répétitifs.

"Ils testent nos défenses, j'ai lu les rapports de chaque attaques répartie sur différentes zones, ils attaquent des points précis, calcule le temps qu'ils nous faut pour mobiliser des renforts...ils prennent leur temps car ils savent que nous ne tenterons rien"

"Ce temps si précieux que vous tous semblez chérir, cette prédictions que nos plus sages conseillers ont estimer...fera notre perte...le temps n'est plus notre alliée je vous le redit ils sont entrain de retourner notre avantage contre nous et quand ils frapperont, ils frapperont vite et fort"

Le capitaine pouvait semblez délirant, peut-être allait-il chercher trop loin, mais si l'on réfléchissait bien a qui profite chaque combat, pas au elfes en tout cas. Notre capitaine les connaissait bien ces drows, pour les avoir combattu maintes et maintes, fois, toutes ses attaques étaient inutiles, ce harcèlement était in constructifs, sauf si vous étiez désireux de savoir comment votre ennemi réagirait dans tel ou tel circonstance et à tel endroit. Alors là tous prenait un sens, le pourquoi de chaque attaques l’intervalle de temps entre chaque nouvel affrontement. La grande majorité des sombres ne connaissait pas l'Anaeh, ils ne savaient donc pas ou et comment frapper, mais ces attaques préventifs sous le voile du harcèlement pouvait amener a de très gros dégât dans le futur si les elfes ne décidait pas d'agir rapidement.

Oh certes ce n'est pas l'Anaeh en soi qu'ils visaient, mais ce n'est pas pour autant qu'il n'hésiteront pas à lui mettre le feu et a déraciner chaque arbres en vues de nous dénicher.

"Discuter ne nous servirait à rien, vous ne pouvez effacer des siècles de haine et de colère..."

Le capitaine était réaliste mais il était un soldat pas un politicien cette voie diplomatique ne lui disait rien, mais si elle pouvait amener à éviter un bain sang il l’appuierait.

"Néanmoins protectrice Leana, bien que je doute fort de la finalité de cette ....option...si cela pouvait permettre de sauver des vies...je serait prêt à vous appuyez si vous tenteriez la chose"

Sujet: Re: Le Soldat et la Dame [pv Leana] Sam 26 Oct 2013 - 21:14

Il la jugeait encore mal, la confondant avec le premier elfe venu et surtout la notion du temps de ces derniers. Ils ne parlaient pas dans le même cycle temporel. Un elfe mettait des centaines d'années à apprendre, un homme mettait tout au plus une saison... Soit une centaine de jours au maximum. Ce capitaine avait trop de préjugés sur les hommes mais aussi les elfes. Non, ce capitaine lui tapait un peu sur le système et ça se voyait. Ce n'était pas étonnant qu'il n'avait pas été écouté, semblant croire qu'il avait la science infuse. D'ailleurs les mots que la protectrice allait prononcer imagait bien le fait que le capitaine commençait à lui taper sur le système.

"L'élite humaine, leurs nobles sont instruits. Pas la masse, et c'est la masse qu'il faut viser, une troupe appeurée avec un moral au plus bas sera bien moins efficace." Elle fit une pause. "Vous avez la notion du temps de l'elfe, un elfe mettra une centaine d'année pour s'instruire et briser le cercle de l'ignorance. Pour l'homme c'est en jours que ceci se compte et sur cette base que mes actions se basent. Ne me prenez pas pour une ignorante ou une imbécile, je suis peut-être patiente mais comme tout être, celle-ci à une limite avec laquelle vous jouez."

Elle le laissa faire son monologue sur la stratégie Drow, une guerre d'usure qui forcerait les dissensions et qui ferait que les elfes finiraient par s'entretuer dans ce conflit pierre - bois. Les "Pierres" finissant par exploiter l'Anaeh pour soutenir l'effort de guerre, et les "Bois" finiront par voir leur patience s'effriter. Voilà comment elle voyait les choses.

"Les sombres nous manipulent, ce n'est pas une nouveauté. Et c'est en ripostant sur ce front que nous pourrons gagner cette guerre en les envoyant voir ailleurs si nous y sommes, mais nos grands stratèges n'en ont pas conscience. Cette guerre durera tant que nous serons les patins et la tromperie ne coule pas dans le sang des elfes : mes mots n'auront aucune valeur aux oreilles de ceux qui baignent dans leur ignorance." Elle le regarda droit dans les yeux, ce capitaine lui semblait plus être un petit animal perdu dans une foule de loups qu'autre chose. "Si vous vouliez vous assurer que j'ai bien eut les informations et que vous désirez continuer à me prendre pour une imbécile. Je pense que nous pouvons mettre fin à cette entrevue."

Diplomate ? Elle l'avait été, du tact ? Elle en avait de moins en moins mis pour clairement faire comprendre à ce capitaine qu'il avait des efforts à faire sur ce sujet.

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