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| Le voyage vers l'ailleurs (quête dragon) | |
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Nakor
Humain
Nombre de messages : 1758 Âge : 38 Date d'inscription : 28/01/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 638 ans Taille : Niveau Magique : Archimage.
| Sujet: Le voyage vers l'ailleurs (quête dragon) Ven 8 Nov 2013 - 16:59 | |
| Ils étaient donc partis à cheval tôt le matin d'une journée ensoleillé, en rencontrant sur leur route, un homme des contrées sauvages. La fine équipe que voilà donc : un magicien à l'esprit tortueux sur un cheval lancé au gallot, un capitaine de groupe accompagné de ses mercenaires et un forgeron habile dans le maniement non pas seulement du marteau mais d'autres armes aussi. Leur premier jour de voyage fut hâtif. Ils galopèrent plusieurs heures avant de devoir s'arrêter non pas pour soulager leurs fessiers mais surtout permettre au chevaux de survivre. Ils avaient tout d'abord longé la côte, afin de rester proche des sources d'eaux et de verdure. Cela permettrait aux chevaux de se nourrir avec aisance, et aux hommes de la troupe, de trouver repos et fraîcheur avant d'affronter le soleil de plomb des ruines, au sud de leur position. Venant l'arrêt et l'heure du repas, Nakor poussa un long râle en descendant de cheval, se cambra, les mains dans le dos et dit tout haut
"Hooooooooo par les dieux! Il ne faudrait pas vieillir!"
Puis il laissa les hommes de Dante se charger des chevaux. Il se réunit donc avec son acolyte du moment et le forgeron.
"Messieurs, notre route est encore longue, il nous faudra sans doute trois jours pour arriver aux abords de notre destination final. Tant que nous sommes ici, nous ne risquons pas grand chose, mais dés que nous pénétrerons dans les ruines et leurs vastes étendues, il nous faudra devenir beaucoup plus attentif à l'environnement. Voilà seulement quelques ennéades, j'ai participé à un groupe de recherche, nous avons effectué des fouilles dans les ruines, aux abords de l'ancienne cité impériale, au cœur même du palais de l'empereur dragon. Et surprise absolu, nous étions guettés de prés par des drows subtiles et vivaces dans l'art de la dissimulation. Une cavalcade en plein désert est donc impensable. D'une nos chevaux se tueraient à la tâche et de deux, nous finirions par être repéré à plusieurs dizaines de miles à la ronde avec le sable que nous soulèverons. Voilà pourquoi trop jours complets au moins, seront nécessaire."
Puis se passant la main dans la barbe, à moins que ce ne soit la barbe dans la main, il fit la moue et ajouta
"J'en ai une sainte horreur, mais il faudra alors faire silence et échanger à voix basse en de rares occasions. Cela fait plusieurs siècles que je vis dans les ruines de Nisetis ... et si j'y ai appris une chose, c'est que le silence de plombs qui y règne et le vent qui balais ces terres arides porte avec lui très loin le moindre son. Et si donc il peut nous révéler la présence d'ennemi, il peut aussi nous faire repérer sans que l'on puisse s'en douter. Les drows patrouillent depuis des siècles dans les ruines et tomber sur une escouade ne me dit rien!"
Il accepta l'outre de vin qu'on lui proposa et qu'il fallait finir avant que le soleil le rende imbuvable. Il fronça son sourcil gauche et ajouta
"Avez-vous quelques objections à émettre mes chers confrères? Maître Altiredi? Maître Forgeron?"
Ils avaient chacun bien évidemment le droit de donner leurs conseils, leurs avis, de poser des questions et d'en obtenir des réponses. Puis basculant l'œil sur le maître des mercenaires, il ajouta
"Je ne sais guère si vous avez déjà arpenté un désert Dante, mais soyez sur d'une chose, vos armures de métal seront certes une excellente protection, mais aussi un très lourd fardeau. Le soleil sur votre carapace va amplifier son effet de chaleur et vous allez tous les uns après les autres faire des malaises. Ou dilapider nos réserves d'eau en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Je ne peux que vous conseiller des vêtements amples, qui recouvrent la peau entièrement ainsi que le crâne! D'ailleurs ... pourquoi croyez-vous que je porte une robe et un chapeau depuis six cent vingt sept ans hein? Il faudra que vous régliez ce problème avec vos hommes. Albéric, il en va de même pour vous."
Le voyage commençait et Nakor voulait être sur qu'il était prêt, lui évidemment, mais aussi et surtout, les gens qui l'accompagnaient. |
| | | Shematt
Hybride
Nombre de messages : 57 Âge : 47 Date d'inscription : 23/07/2013
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 593 ans Taille : Niveau Magique : Arcaniste.
| Sujet: Re: Le voyage vers l'ailleurs (quête dragon) Ven 15 Nov 2013 - 12:47 | |
| La journée avait été rude. Albéric était bien possesseur d'une monture qu'il avait eu on ne savait comment vu ses moyens mais ce n'est pas pour autant qu'il était un bon cavalier. En effet il avait toujours préféré aller à pied, se servant de sa monture plus comme d'un moyen de transporter ses biens que pour se déplacer. Il ne fallait pas non plus croire qu'il ne savait pas monter du tout, son cheval l'avait déjà tiré de biens des soucis mais nous dirons que cette longue chevauchée avait tout de même endolori certaines parties de son corps. Le galop n'était pas non plus l'allure la plus agréable, ni pour les pauvres âmes montées sur les selles, ni pour les montures harassées. Albéric était resté avare de paroles comme souvent et il avait profité du paysage alors qu'il défilait devant eux. Nakor avait décidé de longer la côte le plus longtemps possible afin de garder la fraicheur de la mer et disposer de points d'eaux vitaux pour tout le monde, que ce soit les humains ou les animaux. C'était une sage décision mais l'homme, vu son âge et son métier, devait normalement avoir une intelligence au dessus de nombre de personnes.
Enfin, la halte fut donnée et tout le monde mit pied à terre. Le mage laissa sa monture aux mercenaires afin qu'ils s'en occupent. Albéric de son côté ne laissa pas faire, il bichonna son cheval lui même. Il n'aimait pas laisser d'autres personnes faire à sa place le travail qui lui incombait. De même qu'il était toujours suspicieux sur un vol possible de ses possessions, non qu'elles étaient nombreuses mais le peu qu'il avait été précieux pour lui, tout comme les armes qu'il avait lui même forgé dans l'ensemble. C'est pour cela qu'il arriva en dernier auprès du mage et du mercenaire, car il semblait que c'était la profession de cet homme qui se faisait appeler Dante. Nakor expliqua qu'il restait environ trois journées de chevauchée et il mit en garde les deux hommes sur les dangers potentiels et la surveillance accrue dont il faudrait faire preuve une fois arrivé sur place. Les drows seraient sans doute de la partie, chose à laquelle Albéric eut un léger frisson. Il n'avait pas peur, au contraire, mais il n'était jamais bon de se rendre dans un endroit ou cette race était présente. Il fut surpris qu'on l'appel maitre forgeron de nouveau
"Comme je l'ai dis, j'ai rien d'un maitre. Je sais forger mais à mon niveau"
De faire à travers ses nombreux voyages, il savait qu'il se trouvait dans la moyenne, faisant des objets de bonne facture mais sans exceller dans cet art dans lequel il ne s'était pas donné les moyens d'évoluer ces derniers temps.
"Me taire sera pas un problème, j'ai plus de mal à parler en fait."
Aurait il fait un trait d'humour ? si c'était le cas, c'était sans en avoir l'intention
"Vous savez combien de temps on va rester sur place ? je suis pas certain que les cheveux restent silencieux, eux. Pis faut voir combien de temps on peut les nourrir et les abreuver en calculant le temps pour revenir"
Il ne réagit pas lorsque Nakor parla d'avoir vécu un siècle la bas. Ce mot était étranger au vocabulaire du wandrais et il ne le comprit donc pas. Il assimila par contre le fait qu'il avait déjà demeuré sur place, chose intéressante surtout s'il y a des drows. Il ne devait pas manquer de ressources.
"Vous avez habité la bas et vous avez jamais trouvé ce que vous voulez aujourd'hui ? ou vous avez appris que ça existait y a pas longtemps ?"
Albéric avait déjà arpenté des endroits chauds et il avait apprit des locaux comment survivre. Il n'avait pas de maille ou de plate d'ailleurs mais il savait qu'il fallait avoir des vêtements le plus léger possible, au détriment de la protection, faut de quoi on risquait le pire
"J'ai déjà traversé des déserts, merci du conseil, je ne poserais pas de problème" |
| | | Invité Invité
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: Le voyage vers l'ailleurs (quête dragon) Mar 3 Déc 2013 - 17:33 | |
| Dante écouta le vieil homme faire son discours et regarda ses soldats. En effet certains d'entre eux souffraient énormément de la chaleur mais pour le moment nulle plainte n'était venue assombrir les esprits provoquant un certain malaise. Mais il était vrai que leurs réserves d'eau étaient limitées et les dilapider simplement parce qu'ils portaient une armure en métal serait stupide. Sans grande surprise les recrues les plus récentes étaient celles qui souffraient le plus de l'aridité et qui s'humidifier vainement les lèvres, ouvrant de nouvelles gerçures. Soupirant Dante secoua légèrement la tête et sourit tout de même au vieil homme. Ses manières étaient bien étranges et il était clair qu'il n'avait jamais voyagé avec des mercenaires mais par chance le chevalier savait garder ses hommes à l'oeil et bien peu aurait oser toucher aux affaires d'un de leurs employeurs et encore moins si celui était ce qu'ils croyaient : un magicien. En ce qui concernait le forgeron cependant Dante ne l'appréciait guère pour le moment. Ses traits d'humour étaient dépourvus de toute trace d'humilité et sa méfiance vis à vis des mercenaires, qui se montraient pourtant amicaux, ne faisaient qu'ajouter du bois sur la braise. Il faudrait qu'un jour il discute avec cet Albéric, un homme du peuple semblait-il, pour édifier une relation si ce n'était amicale tout du moins parfaitement neutre. Surtout que ses talents n'étaient qu'appréciés. "Je suis bien conscient des dangers du soleil et des chevauchées Maître Magister. J'ai été élevé par les nomades du nord du Royaume et ai combattu durant les étés les plus chauds mais également non loin de ce désert. Je me réjouis nous savoir bientôt arriver. Cependant vous avez raison et certains de mes hommes souffrent de la chaleur. Mais n'ayez crainte magicien" - bien entendu dans la bouche de Dante le terme n'était pas péjoratif. Dante prit l'outre à sa ceinture à côté de sa gourde et huma doucement l'odeur s'en échappant. Satisfait il ouvrit le bouchon et en but trois gorgées avant de tendre la fiole au forgeron. "Tenez mon vieux ça vous fera pas de mal un peu de whiskey. En ce qui concerne le bruit mes hommes et moi avons pris notre compte de villages et châteaux avec discrétions et nos chevaux sont dressés pour ne pas faire de bruit pendant plusieurs heures de suite. Donc Maître Magister si j'ai bien compris vous avez vécu un siècle ? Je ne suis guère étonné quoique intrigué cependant pourriez vous m'éclairer plus précisément sur notre quête ? Mais également sur Nisetis et cet empereur-dragon ? Excusez moi..."
Dante fit signe à sa seconde d'approcher et lui adressa un léger salut avant de lui expliquer ce qui allait se passer. Les hommes qui souffraient le plus de la chaleur devraient abandonner leurs armures, et bien entendu les ranger en mettant les pièces séparées par des couches de tissus. Ensuite ils se sépareraient du convoi pour explorer la zone et si possible repérer divers éclaireurs. Le convoi serait quant à lui diviser selon une formation classique : les cavaliers avanceraient en tête suivis des fantassins. Les archers et les arbalétriers quant à eux défendraient les flancs et pourraient ainsi briser une charge ennemi si cela devait arriver. Ensuite tous les hommes devraient passer par dessus leurs armures des étoffes de préférence claires et se couvrir le crâne de tissus. Par ailleurs le capitaine montra l'exemple puis il se tourna de nouveau vers le mage. "Je suis à vous magicien." |
| | | Nakor
Humain
Nombre de messages : 1758 Âge : 38 Date d'inscription : 28/01/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 638 ans Taille : Niveau Magique : Archimage.
| Sujet: Re: Le voyage vers l'ailleurs (quête dragon) Mar 3 Déc 2013 - 22:04 | |
| Décidément ce forgeron était fort direct et franc du collier. Nakor l'aimait bien finalement, il avait cette froideur qui serait sans doute efficace au moment opportun. Ils étaient là, arrêtés afin de se restaurer et ils avaient besoin de mettre les choses aux clairs. Quand Albéric indiqua qu'il n'était nullement maitre, Nakor balaya l'air devant lui d'un petit mouvement de la main, comme s'il disait une fadaise et qu'il méritait en tant qu'artisan, son titre de maitre, au moins autant que parce que, entre gens de bonnes compagnies, par ces temps troublés, tout le monde se nommait maitre quelque chose. Quelques questions fusèrent, des questions d'ordre pratique, le vieux sorcier en convint et nota toutes les réponses à donner mentalement, les bras croisés, ne se désaltérant presque pas en tant qu'antique momie tenant ses sur jambes pour des raisons arcaniques obscures et personnelles. Dante de son côté, usait à foison du terme magicien, mais pas avec le mépris dont faisait souvent preuve les gens en crachant presque le mot. Ce qui était un brin agréable, il fallait bien l'avouer. Il demandait quelques explications et termina de donner ses ordres avant de l'écouter réellement. Pendant qu'il donnait ses consignes à sa subalterne de confiance, Nakor croisa les bras, fort mécontent, marmonnant dans sa barbe
"Un siècle de vie ... non mais et puis quoi encore? Une jeune jouvencelle en goguette! Pff"
Puis une fois qu'il se considéra comme étant prêt, il se dit tout au magicien. Celui ci s'inclina, les bras toujours croisés, au point de presque toucher le sol avec sa barbe
"Merci de me donner un peu de votre temps Maitre Altiredi! Je tiens dans un premier temps à vous signaler que je ne suis pas seulement âgé d'un siècle mais de plus de six, je suis né ici en Nisetis à l'époque déjà déclinante du règne de l'empereur dragon, alors que la nation de ce qui est maintenant un désert de ruine perdait de sa superbe sous la coupe des drows et de Tebirahc Zaurahel. Cela fait six cent vingt sept ans que j'arpente ce monde, j'ai grandi ici, j'ai appris la magie ici, j'ai découvert des secrets que je garderai pour moi et qui me font porter depuis lors le fardeau d'une très longue vie qui n'a pas de fin et je sais donc très bien ce qu'est Nisetis."
Il avait dit cela sur un ton un brin nerveux, celui d'un vieux papy gâteau bougon. Rien de bien grave, mais il ne lâcha pas la prise et répondit autant à Albéric que Dante
"Autrefois vivait ici une civilisation puissante, forte d'une armée jamais vaincue, dotés de légendaires dragons destructeurs, les créatures les plus puissantes que ce monde ait porté. A la tête de cet empire était un empereur, qui chevauchait le plus fort et les plus anciens des dragons d'or. Mais après plus de deux milles ans de règne, la lignée des empereurs dragons s'est affaiblis, un nouvel ennemi a émergé de l'Ouest, au fond du Puys. Les drows, créature nouvelle, magique et guerrière a lentement mais surement profité de l'affaiblissement de l'empire de Nisetis. Sans que je ne sache pourquoi, les dragons ont finalement, lentement mais surement disparu de notre monde. Avec ce déclin, les troupes de l'empire ont perdu de leur superbe et pour finir, les drows ont prit lentement le dessus. Jusqu'à décider que, par manque de puissance, cette civilisation ne méritait plus de vivre. Ils ont fait raser la cité mère et pourchassé dans une guerre rapide, l'ensemble des survivants. J'étais loin dans le nord-est quand cela s'est produit, il y a un peu plus de quatre cent ans. Je ne vous raconte pas d'histoire. Libre à vous de me croire ou non. Tout ce que je sais, c'est que récemment, j'ai découvert que les dragons, que je n'avais connu que sous forme de légende dans ma jeunesse, existaient encore. J'en ai vu de mes propres yeux, et à deux reprises déjà. En participant récemment à des fouilles, j'ai pu constater que l'activité draconique est plus vivace dans cette partie de notre monde qu'au nord des ruines. Alors je me dis que ces mêmes ruines sont le meilleur point de départ. Si on cumule à cela, les rumeurs qui vont bon train et sont de plus en plus sérieuses et tenace, je pense que nous ne serons pas bredouille de notre quête en allant là où nous nous rendons."
Puis jetant un regard extrêmement rapide et bref sur sa droite, pointant donc fort momentanément les collines au loin, il termina sur un ton plus sombre
"Oui ... j'en suis certain!"
Il le gardait pour lui, mais il ressentait une présence, singulière ou multiple, peu importait, mais une présence, là, qui les observait quelque part, qui les suivait. Ils étaient donc forcément sur une piste. Menant où et vers quoi, il n'en savait rien, mais qui menait forcément quelque part. Reprenant un air tout à fait normal, il indiqua
"Nous ne resterons pas plus que nécessaire aux abords du cimetière drow Maitre forgeron. Ensuite, nous ferons machine arrière si c'est nécessaire, ou nous irons plus avant si nous sommes sur la piste. Nous avons de quoi tenir prés de quinze jours, sachant qu'il nous en faut trois jours d'aller, et donc de retour, nous ne sommes qu'à six ou sept jours. Il reste donc presque le double, afin d'assurer une éventuelle piste supplémentaire."
Puis regardant toute la troupe enfin prête, il se rapprocha de son cheval, après avoir répondu aux dernières questions et annonça tout haut
"Mes chers amis ... il est temps de nous remettre en route, afin d'être suffisamment proche des ruines pour trouver refuge dans les abords montagneux de Nisetis. Il y a là bas des grottes dans lesquelles nous pourront dormir au chaud, et monter la garde. Aller!"
Puis Nakor se mit en route, lui et toute sa troupe. Mais vers quoi? Ca, il ne le savait pas encore. |
| | | Shematt
Hybride
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| Sujet: Re: Le voyage vers l'ailleurs (quête dragon) Lun 16 Déc 2013 - 11:52 | |
| Dante prit la suite d'Albéric pour répondre au magicien. Il était clair que sa troupe semblait bien organisée et obéissante. Ce n'était pas toujours le cas lorsqu'on avait affaire à des mercenaires, cela allait des hommes suivant un même but et se pensant proche de la chevalerie et de ses valeurs à des soudards sans foi ni loi n'en faisant qu'à leur tête. Ceux-la semblaient être à mi chemin et ayant conservé une discipline vital pour ce genre de groupes. Leur chef n'était apparemment pas ignorant des affres de la chaleur et du soleil. En outre il avait conscience de ses hommes et des défaillances de certains, c'était une bonne chose. Tout en répondant, il prit une outre et la porta à sa bouche, puis il la tendit à Albéric, lui précisant que c'était du whisky. Ce dernier prit le sac en peau et but une rasade de la mixture qui était à l'intérieur. Il ne rechignait pas sur l'alcool, bien au contraire, cela lui permettait d'oublier un moment tout ce qui le tracassait mais il savait également qu'il était alors vulnérable et il n'aimait pas cela; De même que boire de l'alcool en plein soleil n'était pas forcément une bonne chose mais il ne voulait pas offusquer le chef de la troupe qui devait veiller sur l'aventure et serait d'une aide précieuse en cas de coup dur. Il ne devait pas penser à lui seul, il s'était engagé et il devait au magicien de ne pas l'emmener avec lui dans un trépas que celui-ci ne désirait pas forcément.
Le magicien, quand à lui, semblait prendre la vie comme il le souhaitait, rejetant d'un simple signe de tête le titre de maitre que ne revendiquait pas Albéric. Il se mit alors en devoir de répondre sur ses origines, évasivement mais plus qu'il n'était pour un homme sain. Il semblait qu'il avait plusieurs siècles derrière lui, chose impensable pour un humain. Albéric se demanda alors si l'homme n'était pas en fait un demi elfe ou autre chose qu'il ne connaissait pas. Nakor fit ensuite un cours d'histoire sur le lieu ou ils allaient, parlant des dragons et des hommes d'alors, dotés d'une armée jamais vaincue. Enfin ce fut le cas jusqu'à leur rencontre avec les sombres qui émergeaient de leur volcan. Il en vint au fait qu'il avait vu des dragons encore vivant de nos jours et qu'il était certain que leur entreprise serait couronnée de succès. L'aventure durerait une quinzaine de jours d'après les vivres dont ils disposaient, Albéric le nota dans son esprit, de toute façon ici ou ailleurs, cela lui était égal.
Nakor prit alors la parole pour tout le monde, expliquant qu'il fallait reprendre la route pour atteindre les contreforts de la montagne et y trouver refuge du froid du désert et une sécurité relative mais bienvenue. Albéric rejoignit sa monture, remonta dessus et suivit le mouvement, n'ajoutant rien à ce qu'il avait dit jusque la. |
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