Oschide d'Anozsia - Capitaine de l'armée royale

Équipement :

Venant d’une famille de la noblesse Ydrilotes, Oschide possède une armure de bonne manufacture offerte par son père lors de son adoubement. Sur son plastron se trouve l’emblème des Anoszia, c’est-à-dire le dragon d’or ornementé aux yeux d’un rubis de Colezi. L’armure est toutefois sobre et seulement agrémentée de quelques dorures pour se distinguer des autres soldats et montrer son rang. Lorsque la situation l’oblige à délaisser son armure, Oschide peut compter sur ses différentes tuniques auxquelles il ne porte que peu d’attention, mais qui restent toutefois diversifiées. Ainsi, il peut trouver dans sa malle, plusieurs tuniques aux couleurs rouge et noir de sa maison avec toujours le dragon doré aux yeux émeraudes, symbole de sa famille. Mais il possède également plusieurs accoutrements classiques qui lui servent lors des réceptions, banquets, etc… Lorsqu’il peut se reposer, seuls quelques habits rustiques lui sont utiles.
Pour ce qui est de l’armement, il possède une épée bâtarde qu’il peut donc utiliser à une ou deux mains selon la situation. Il détient à son ceinturon une dague aiguisée, servant de secondes armes. Et il attache à son dos un bouclier aux couleurs de l’armée royale lorsqu’il part en mission, expédition ou en guerre.

Description physique :

Oschide a hérité du physique et de la prestance de son père. D’une taille plutôt grande pour un sudiste, c’est-à-dire, un bon mètre quatre-vingt. Il n’est pas rare qu’il soit le plus grand lorsque ses frères ou que son père ne sont pas là. Façonné par les nombreux entraînements physiques, sa musculature est développée et correctement taillée. Sa force n’est pas supérieure aux autres hommes, mais elle lui permet aisément de tenir en endurance lorsqu’il se bat. Ce qui est généralement un avantage dans ce genre de situation.
Oschide est ce qu’on peut appeler un bel homme. Ses cheveux sont châtains et trahissent la blondeur caractéristique de la famille Anoszia. Plaqué en arrière pour éviter de gêner sa vue et son front, ils restent toujours court et peuvent être sale lorsqu’il part en campagne. Son poste de capitaine dans l’armée royale lui impose d’assurer une apparence convenable, il garde donc une barbe taillée et propre lorsqu’il se trouve à Diantra. Mais comme ses cheveux, il l’a néglige lorsqu’il part en excursion. Ses yeux sont bleus et peuvent exprimer à la fois de la tendresse de la rudesse, mais cela lui assure un charme infaillible et une beauté qu’il conçoit parfaitement et dont il use pour appâter les demoiselles.

Description mentale :

Discipline, honneur et loyauté sont les termes qui le définissent le mieux en apparence. Il acquit la discipline dans son enfance et adolescence. Inculqué par son père depuis sa naissance, il n’a pas eu le choix et a subit le difficile entraînement au maniement des armes, de l’histoire, des sciences et de la philosophie. On peut donc dire qu’il a reçu une éducation complète et stricte. L’honneur est une deuxième chose que son père lui apprit. L’honneur de sa famille est à ses yeux ce qu’il y a de plus important et il ne mettra jamais longtemps à réfléchir s’il doit venger ou appuyer un membre de sa famille. Il accordera une loyauté infaillible à tous ceux à qu’il prêtera serment. Voilà ce qui le caractérise en apparence. Mais cela ne va pas sans cacher plusieurs failles et défauts qui le caractérisent tout autant. On peut dire qu’il est bipolaire et peut à la fois être aimable et serviable et également sarcastique et arrogant. Sa façon de traiter les femmes attise souvent la colère de ses sœurs qui ne le tolèrent pas. C’est avec ses sœurs justement qu’il peut être très protecteur voire possessif et jaloux. Tandis qu’avec ses frères, il entretient une certaine rivalité qui peut souvent s’avérer assez violente. Bien qu’il éprouve énormément de respect envers son père, une certaine rivalité s’est également profilée au fil du temps et n’a fait que s’accroître.

Histoire :

I. Un héritier pour les Anoszia

Dans la nuit du douzième jour de Calimehtarus, lorsqu'une douce brise d'air envahit en cette période d'été le château seigneurial des Anoszia, Velmonè. Hélène de Hautval, nouvellement marié au seigneur Arichis, vicomte de Calozi mit au monde un enfant attendu de longue date. Des pleurs surgirent des appartements de la vicomtesse et toute la seigneurie fut avertie d'une bonne nouvelle. Le seigneur avait enfin un descendant, et ce garçon qu'il décida d'appeler du nom d'Oschide comme son père, ne tarda pas à devenir sa fierté et son espoir de voir un jour son fils comme l'héritier direct de ses possessions. Alors qu'Oschide faisait ses premiers pas dans les nombreux couloirs chauds et ensoleillés du château de Velmonè, un événement vint lui faire changer de lieu pour grandir et le petit suivit son père et sa mère dans la ville royale de Diantra. Le petit Anoszia fit alors ses premières découvertes là-bas et fut le premier de sa famille à passer son enfance dans une ville autre que Velmonè. Tandis que son père passait ses journées à conseiller le roi, Oschide était éduqué par sa mère qui développa un véritable amour pour son premier enfant. Mais les choses changèrent vite...

Alors qu'il avait trois ans, il vit sa mère changer et accoucher un beau jour d'un nouvel enfant. Bien qu'il n'ait put comprendre véritablement la chose, on lui imposa de considérer ce nouvel être comme un frère. Dès ce moment-là, sous les ordres du seigneur, son père, Oschide fut séparé quelque peu de sa mère et dû se contenter de la seconde place. On peut dire qu'aujourd'hui, la rivalité qui oppose les deux frères vient cette enfance qu'il considère comme volée.

Tandis qu'il grandissait et devenait un jeune homme, les nouveaux Anoszia se succédaient et pendant qu'il voyait sa mère s'occuper de ses nouvelles sœurs, son père commençait à lui inculquer les valeurs de la famille. Cependant, un événement vint le marquer à tout jamais le jour ou sa mère mourut en mettant au monde deux jumeaux, Lucrécia et Sysyphe, lorsqu'il eu onze ans. Le seul être qu'il aimait plus que tout au monde le quitta donc et Oschide eu un sentiment de solitude et d'abandon.  Mais le jeune Oschide, insouciant et plein de fougues, préféra passer ses journées à apprendre à manier les armes avec les jeunes nobles de la cité royale. Une chose devint alors sûre, le jeune homme apprenait vite et sut rapidement distancer ses partenaires par son sens de la tactique et sa maîtrise de l'escrime.

Son père, décida alors qu'il était temps pour lui de quitter ses frères et ses soeurs pour rejoindre son oncle, vicomte de Trezatio. Celui-ci devint alors son tuteur et commença à lui faire sa première véritable formation militaire. Une fois formée et adoubée lorsqu'il eu dix-huit ans, ses responsabilités au sein de l'armée du suzerain du patriarche Anoszia prirent en importance. Ainsi, lorsqu'il eu ving-deux ans, Oschide connut sa première véritable bataille et put alors avoir sa première expérience de commandement en dirigeant deux dizaines d'hommes du suzerain de son père. Il s’évertua donc à participer à l'expulsion de Diogène di Systolie de l'Ydril qui avait été l'homme ayant expulsé les Anoszia de leurs terres. Il fit ses preuves et se distingua brillamment lors du conflit. Ce qui lui permit d'acquérir une petite renommée. Ainsi, Les Anoszia récupérèrent le vicomté de Calozi.

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II. Un difficile apprentissage

L'enfant naïf et rêveur qu'il était, laissa place à un jeune homme soucieux des siens et soucieux de l'avenir. Voilà qu'il était devenu un homme et il sentit peser sur ses épaules une pression qu'il n'avait alors qu'effleurer jusque-là. Lors de ses 26 ans, alors qu'il n'avait connu que la cité royale de Diantra, il suivit sa famille dans un château qu'il ne connaissait que vaguement bien qu'il ait été éduqué une partie de son enfance là bas. Il se retrouva alors comme un étranger dans cette cité de Velmonè qui l'avait pourtant vu naître. Alors qu'il avait toujours vécu dans un milieu protégé et à la fois loin et proche de tout, il se rendit compte de ce qu'était la vie hors du domaine royal.

La vie à Velmonè n'était toutefois pas si désagréable que ça. Après tout, il y était né et se devait en tant que futur héritier de connaître son territoire. Il suivit alors son père dans ses innombrables déplacements diplomatiques, toujours accompagné également de son petit frère Oscario. Il découvrit alors la subtilité des relations et l'utilité de se faire des alliés tout en restant toujours méfiant. Son père lui avait dit et répété depuis son enfance, « Ne te fie qu'à ton sang ». Ces mots résonnaient encore dans son esprit et il comprit alors l'importance de protéger sa maison et son territoire.

Les années se succédèrent et Oschide continua à se différencier de son frère Oscario. Tandis que celui-ci excellait sur l'eau comme la plupart des gens de sa famille et de ses ancêtres réputés pour leurs prouesses navales. Oschide choisit l'autre élément et préféra la stratégie terrestre. Les deux trouvèrent alors un terrain d'entente provisoire et réussirent à ne plus se quereller pour n'importe quelle raison. C'est à ce moment là qu'Oschide entreprit de resserrer ses liens avec les membres de sa famille et se rapprocha de ses soeurs avec qui il put établir de véritables relations de confiance. Oschide eut alors le sentiment d'incarner une pièce centrale de sa famille et surtout, irremplaçable.

Alors qu'il avait vingt-sept années,  les choses changèrent vite. Alors qu'il commençait à peine à comprendre la place de son père, il vit en celui-ci de la tristesse lorsque le régent Aetius prit la fonction de régent et sénéchal de Eliam premier, fils du feu roi Trystan. Son père fut alors congédié et revint dans la cité de Velmonè plus triste que jamais. Un événement vint bouleverser l'homme qu'était devenu Oschide. Son père voulut le marier à une jeune noble Ydrilote qu'il ne connaissait pas, et même si l'événement n'eut jamais lieu, Oschide supporta mal qu'on décide à sa place et son respect qui était jusque-là infaillible envers son père, baissa pour la première fois. L'idée de n'être qu'un pion sur l'échiquier du seigneur d'Anoszia l'attrista au plus haut point même s'il ne lui en fit jamais part. Bien que tiraillé entre l'idée de servir sa famille et celle de vivre sa vie, Oschide se résigna finalement à obéir quoiqu'il en soit à son géniteur. Mais il se fit alors une promesse, celle de dépasser coûte que coûte celui qui l'avait engendré.

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III. Une porte de sortie...


Toujours dans le sillage de son père, à devoir prouver et témoigner avec autant de ferveur son attachement à sa famille. Oschide entreprit un voyage avec son seigneur et père en direction d'un tournoi en l'honneur du prince Maciste qui était un des principaux alliés de son suzerain, le duc de Soltariel. Le prince était plus jeune que lui, mais n'avait pas manqué de prestance. Ainsi lors d'une discussion, son père tenta subtilement de trouver une place à son aîné au sein de l'armée royale. La régente, Arsinoé accepta alors de le laisser rejoindre l'armée royale et Oschide vit en cela une occasion rêvée de se détacher enfin de son géniteur et de retrouver la cité de son enfance en tant que Capitaine. Mais cette place fut aussi pour Oschide un moyen de se démarquer et pourquoi pas, réussir ou son père avait échoué.

HRP

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[Métier & Classe] : Capitaine de Diantra

[Race & Sexe] : Humain & Masculin

[Classe d'arme] : Corps à corps, Défensif

[Alignement] : Loyal Neutre