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| L'aigle et l'aspic [Alvaro & Sarina PV] | |
| | Auteur | Message |
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Oschide d'Anoszia
Humain
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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 29 (Mort) Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: L'aigle et l'aspic [Alvaro & Sarina PV] Lun 19 Mai 2014 - 17:20 | |
| PNJ: Marsili de Valdèse
Marsili chevauchait en tête de colonne comme à son habitude, la stature droite et le regard de marbre. Une escorte personnelle l’accompagnait depuis Ydril, cité où il s’illustrait au près du régent par ses conseils toujours aussi avisés. En face de lui commençait à surgir la grande cité d’Ysari néanmoins plus petite que celle d’Ydril ou celle de Soltariel. Un messager avait été envoyé un jour avant pour avertir le tout jeune baron de sa présence et il se délectait à l’avance de le rencontrer lui et son épouse. Pour cette entrevue qu’il s’apprêtait à faire, il ne serait qu’un humble conseiller au service de son comté et ne chercherait qu’une seule chose, dialoguer et aider le nouveau baron qui avait hérité d’un territoire vaste certes, mais un peu à l’étroit. Les gardes à la grande porte le laissèrent passer sans mal et il put emprunter la grande rue pavée en faisant en sorte de prendre leur temps, histoire que toute la populace puisse voir l’émissaire qui venait les visiter. Un de ses gardes portait l’étendard de sa maison derrière lui et l’aspic y trônait fièrement. L’aspic dans la demeure des aigles, voilà l’image qu’il se faisait de sa visite. Lui-même était expérimenté dans l’art de parler et d’user de formules de politesse et de métaphore pour faire comprendre les choses pas des moyens détournées. Le baron devait connaître les Valdèse s’il avait reçu une éducation dans la norme et cela ne faisait donc aucun-doute qu’il l’écouterait avec attention. Réputé pour manœuvrer dans les coulisses de la politique, Marsili s’évertuait à faire en sorte que les liens entre les seigneurs soient forts ou au contraire, qu’ils éclatent. Mais dans ce cas-ci, sa vision des choses était bien différente. Arrivé dans la cour principale du palais d’Ysari ou l’attendait quelques hommes arborant le grand aigle, Marsili laissa sa monture à un palefrenier et poursuivit avec ses hommes à pied et attendit que le baron vienne le recevoir. Il scruta donc l’architecture du palais qu’il commençait à connaître pour l’avoir déjà vu lorsque le vieux baron régnait et autant dire que sa mine détendue témoignait de son état d’esprit global. - Faite prévenir le baron que Marsili de Valdèse souhaite un entretien, demanda-t-il d’un ton assuré, je pense qu’il est au courant de ma visite.
Dernière édition par Oschide d'Anoszia le Lun 2 Juin 2014 - 21:22, édité 1 fois |
| | | Alvaro d'Arcani
Humain
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| Sujet: Re: L'aigle et l'aspic [Alvaro & Sarina PV] Mer 21 Mai 2014 - 14:02 | |
| Alvaro avait géré une multitude de problèmes en cette matinée. On avait commencé par un problème de ravitaillement dans les cuisines, les vivres suffisant n'étant pas arrivés comme il l'avait fallut. Le jeune baron avait dût aussi gérer le problème de ses cavaliers dont es chevaux n'avaient pas pu boire et n'avaient pas été nourris. Le jeune seigneur avait donc été trouvé l'intendant des écuries. Il l'avait trouvé se tordant de douleur. Le château avait été alerté et les médecins en avaient conclus qu'il n'avaient rien de grâve, du moins, pas pour le moment. Le problème avait donc était réglé et l'on avait nourris les chevaux de la cavalerie. Comme si la journée n'avait pas assez bien commencée, deux fermes dans les alentours avaient été victimes d'un vol. Trois chevaux de traits en tout. Conscient du problème qui devait être réglé, et voulant lui-même montrer qu'il s'occupait de chacun, le Baron avait laissé Ysari sous le commandement de sa femme pour poursuivre les voleurs. Alvaro et sa garde personnelle avaient donc quittés Ysari dans la matinée et avait fini par attraper les trois bandits. La garde du Baron avait fait bon travail en arrêtant les trois compères sans même tirer l'épée. A présent, ils pourrissaient dans les geôles du château, ils seraient jugés en temps et en heure, à moins que le Baron ne trouve une solution qui l'arrangerait pour les garder en vie. Cela dit, il avait donc perdu sa matinée et que dire de son repas. Court. Trop court. C'était ce qui définissait le repas de ce jour-là, il n'avait même pas eu le temps de profiter un peu, et il était retourné à son travail.
Alvaro se laissa choir sur son siège confortable et regarda les nombreuses missives présentes sur son bureau. Par les cinq!! Comme si le travail accompli pendant ses derniers jours n'avait fait qu'amenait le double. Avec un ouvre-lettre, il s'était mis au travail et avaient lu les différents courriers. Rapports économique ici, un sujet de jugement qui demandait l'attention du baron du fait d'une certaine importance, le rapport des récoltes de l'année dernière et des estimations pour celles à venir. Le jeune Baron fut heureux d'y lire que sa baronnie ne manquerait néanmoins pas de nourriture pour l'année qui venait. On partait de bon pied, c'était une bonne nouvelle. Alors qu'il ranger le rapport, une lettre l'interpella. Elle portait un sceau, non brisé, bien sûr, et qui était inconnu à Alvaro. Il s'en saisit et admira le sceau. Il le connaissait en fin de compte. Un homme réputé un Ydril, et qui conseillait le régent depuis déjà fort longtemps. Mais ce que savait le plus du Baron sur cet homme c'est qu'il était capable de créer une bonne entente tout comme il pouvait la briser. Cet homme semblait jouer aussi bien avec l'argent qu'avec les relations de différents seigneurs. La missive était simple et courtoise et prévenait le Baron de l'arrivée imminente du conseiller d'Ydril. Sans perdre de temps, le jeune seigneur sortit de son bureau et fit appeler son Chambellan qui ne tarda pas. Alvaro était en train de ranger une multitude de dossiers lorsqu'il se présenta et il termina de faire ce qu'il était en train de faire. Il invita son Chambellan, Valris, à prendre un fauteuil. Ce-dernier accepta et demanda pourquoi Alvaro l'avait fait appelé. Le Baron finit par répondre:
-Nous aurons l'honneur d'accueillir demain un conseille envoyé d'Ydril. Je veux que son arrivée soit accueillis avec dignité. Ce n'est pas un simple homme et il je veux le recevoir comme il se doit. Une cohorte de mes gens avec mes bannières se chargera de l'accueillir dans la cour du château. Je veux qu'il soit honoré et traîté comme il se doit. Je l'accueillerais dans le grand Salon, veillez à ce que tout soit prêt.
-Bien monseigneur.
-Ah, une autre chose, je ne veux pas le problème que nous avons eu ce matin dans les cuisines.
-J'y Veillerais Baron.
Alvaro lui permit de se retirer et réfléchit au pourquoi de cette visite si ce n'était diplomatique. Venait-il simplement pour des relations amicales, ou pour avertir, demander, exiger. La politique en ces terres étaient parfois complexes et ce que l'on pouvait prendre comme une visite diplomatique pouvait certaines fois s'avérer être bien autre chose. Le lendemain seul pourrait le dire.
Le matin avait trouvé tout le château en effervescence. Des domestiques couraient de ci et de là, on pouvait voir les cuisines qui travaillaient avec intensité comme pour éviter l'erreur commise la veille. Le Baron voulait ,avant de recevoir son hôte, que toutes ses affaires soient régler. Cela signifiait s'occuper d'une certaine paperasse tout ce matin. Il s'assura néanmoins que ses gens étaient prêts à accueillir le conseiller, qui se nommait Marsili, Marsili de Valdèse. Le baron en profita pour prendre un peu l'air, mais finit par rentrer finalement. S'asseyant à ce bureau qu'il commençait maintenant à connaître, Alvaro s'occupa des différentes affaires pour le bien d'Ysari et toute sa baronnie. Baronnie qui avait une bonne position mais restait un peu à l'étroit entre les différentes terres des autres seigneurs. Cela lui permettait néanmoins d'être une plaque tournante en matière de commerce et de pouvoir imposer ses taxes à bon nombre de marchands étrangers. Ces taxes qui restaient les mêmes. Les marchands avaient bien de la chance que le nouveau Baron ne se fiche pas du commerce et qu'il n'augmente pas les taxes. Les augmenter ou les diminuer serait une erreur, et elles avaient été correctement fixés. Le baron avait étudié les aspects positifs d'Ysari, tout comme ses aspect négatifs. Basé sur l'autosuffisance, elle pouvait répondre aux besoins primaires. L'arrivée du conseiller fut annoncé et le Baron ordonna qu'on l'installe dans les grand salon. Il devait finir de régler une affaire importante et il ne pouvait la remettre à plus tard.
Alvaro sortit de son bureau quelques minutes plus tard, et fila dans le grand salon ou son invité l'attendait. Escorté de cinq chevaliers, le Baron fut introduit par les grandes portes qui s'ouvrirent sans bruit. Le Baron trouva Marsili confortablement assis. Le conseiller était d'une belle stature, et avait une carrure un peu guerrière. Si le Baron atteignait un peu la même taille, il n'avait pas la même corpulence. Pour ce jour, le Baron avait revêtu une tunique bleu tandis qu'était agrafée à son épaule une cape d'un bleu bien plus foncé. Le baron fit appeler deux domestiques armés de rafraîchissant pour les deux hommes. Le baron ne perdit pas plus de temps et salua son invité chaleureusement. Les deux hommes n'étaient pas là pour se déclarer la guerre, autant bien le montrer, et prouver que l'on ne souhaitait qu'une paix plus profitable aux deux partis :
-Messire Marsili de Valdèse, Bienvenue à Ysari, j’espère que votre voyage n'a pas était trop compliqué et trop fatiguant. Je tiens à m'excuser de ne pas vous avoir accueillis en personne, mais j'avais d'importantes affaires à gérer, vous le comprendrez j'espère. |
| | | Oschide d'Anoszia
Humain
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| Sujet: Re: L'aigle et l'aspic [Alvaro & Sarina PV] Mer 21 Mai 2014 - 17:08 | |
| PNJ: Marsili de Valdèse
Les hommes du baron qui arboraient fièrement leur appartenance l’avaient invité à rejoindre un des salons d’Ysari pour y attendre celui qu’il venait voir. Marsili avait acquiescé sans sourciller par un petit hochement de tête et avait ordonné à ses quelques hommes de rester dans la cour. Il ne pouvait pas blâmer le baron de ne pas être venus le chercher, après tout il n’était qu’un homme simple et sans s’offusquer d’une quelconque manière, il suivit les gardes et entreprit de se trouver une place confortable pour patienter. Mais que ne fut pas sa surprise quand le jeune baron arriva pour le saluer, il crut revoir le fantôme de père qu’il avait bien connut tellement la ressemblance était frappante. Affublé d’une tunique bleue aux couleurs de son blason, il le salua en utilisant une forme de politesse qui ne manqua pas de le faire rougir. - Oh messire, je ne suis qu’un homme modeste sans titre et sans terre, je ne puis accepter les honneurs que vous me faites en me nommant ainsi, mais sachez que cela me flatte beaucoup, dit-il en s’inclinant brièvement afin de ne pas manquer au protocole. Mon voyage n’a nullement été épuisant ou harassant, je connais bien vos terres et les routes qui s’y trouvent. Et ne vous excusez pas, mais acceptez mes excuses, j’aurais dû vous avertir de ma venue bien avant. Marsili n’avait pas manqué de politesse et de courtoisie pour rappeler au baron qu’il n’était pas un grand seigneur et qu’il n’avait nullement besoin de s’excuser. Mais il se rappela que le baron qui lui faisait face était encore jeune et qu’il avait encore beaucoup à apprendre pour ne pas se faire marcher dessus. Mais s’il était comme son père ou son grand père, pas de doute qu’il deviendrait un homme respecté de tous, mais aussi craint et c’est ce qu’il voulait. Il ne manqua pas alors d’aborder le passé pour rappeler au baron qu’il n’était pas un inconnu. Il attendit que la baron s’asseye pour en faire de même et se délecta d’une petite gorgée de vin avant de parler. - Messire, je me dois de vous adresser mes hommages pour votre accession à la baronnie. La mort de votre grand père nous a tous profondément attristé à Ydril. Il était un homme de loi, de principe et emplit des meilleures intentions pour la périclité de sa baronnie. Je ne me fais aucun doute sur l’héritage qu’il vous a légué car vous me semblez aussi être cet homme.
Son ton était assuré et maîtrisé, calme et fort à la fois. Tandis qu’il buvait son vin, il regardait le baron et observait ce jeune homme qui lui rappelait tant son ancien ami. Une vague de nostalgie s’empara de lui et il ne put s’empêcher de son ancien ami, le père du baron. - Saviez-vous que je connaissais votre père ? J’ai jouté à maintes reprises contre lui et il m’a toujours fait tomber de mon cheval, dit-il en laissant surgir un éclat de rire pour apaiser l’atmosphère. Mais il m’a toujours reprit par le bras en m’encourageant à faire mieux. Il était d’une humilité sans précédent…son ton se fit alors un peu moins éloquent, que n’ai-je pas été touché lorsque sur le champ de bataille j’appris sa perte, mais ce fut aussi ce jour-là que je vous découvris et autant dire qu’il m’apparut comme une évidence que vous suivriez ses traces. Il adressa alors un regard quasi paternaliste et reprit l’assurance qu’il avait délaissée pendant quelques secondes afin d’aborder les souvenirs du passé. - Messire, comme vous le savez, je ne dispose pas de grandes terres et je ne suis pas une des grandes puissances de la péninsule. Néanmoins, je possède des atouts qui font de moi un homme de raison et je l’espère, un homme de paix. Je ne viens à vous alors seulement comme un émissaire remplit de bonnes intentions. Je ne me fais aucuns doutes sur la confiance que vous témoignez à vos proches conseillers, mais laissez-moi vous apporter mes conseils. |
| | | Alvaro d'Arcani
Humain
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| Sujet: Re: L'aigle et l'aspic [Alvaro & Sarina PV] Jeu 22 Mai 2014 - 19:34 | |
| Aux salutations du Baron, Marsili ne put que rougir et déclara qu'il n'était qu'un homme, sans titre et sans terre, quelqu'un de modeste. D'après lui, il ne pouvait pas accepter les honneurs que lui faisait Alvaro, foutaises!! Le conseiller admit néanmoins que cela l'avait flatté, même si ce n'était pas le but premier d'Alvaro. Le conseiller nota qu'il aurait dût avertir plus tôt de sa venue, Et le jeune seigneur l'admis aussi, mais ne lui en voulut pas. Même si cela lui aurait laissé plus de temps pour préparer le venue de ce personnage, et se préparer à lui faire face lors de cette entrevue qui, il l'espérait, était une bonne entrevue. D'après Marsili, la route avait été bonne, et le Baron s'en réjouit, le conseiller admit que le voyage n'avait été nullement harassant ou fatiguant, de plus, il connaissait bien les routes. Alvaro en fut heureux, enfin des gens qui savaient où aller, et comment y aller, par la suite, Marsili semblait être aussi bien un homme de terrain qu'un homme de la coure d'un puissant noble, voir du roi lui-même. Le jeune Baron apprécia le vin frais qu'on lui fit servir après la bref courbette du conseiller qui, par ce geste, honorait le protocole. Alvaro balaya l'air d'un revers de la main et finit par déclarer d'une voix douce:
- Que vous ne m'ayez pas averti plus tôt n'est pas l'un de mes plus gros problème. Non, oublions cela, le plus important est que votre voyage se soit bien déroulé et que vous ne soyez pas trop épuisé.
Le Baron plongea à nouveau ses lèvres dans le vin. Par les Dieux!! Cela faisait du bien de se rafraîchir le gosier. Alvaro se souvint qu'il n'avait rien but depuis ce matin. Marsili présenta alors ses hommages à Alvaro pour son accession à la baronnie. Mais ce qui étonna le plus le Baron furent les mots prononcer par la suite. Ce-dernier affirmait qu'Ydril avait été attristé de la mort de feu le Baron Harnyll de Hetalia, et il déclarait que celui-ci avait été un homme de loi, remplit de bonne intentions, un homme de principe. Belle éloge en vérité, mais comment Ydril pouvait-elle pleurer la mort de quelqu'un qu'elle n'avait souhaité voir mort depuis le début. Alvaro se souvint alors que c'est Diogène et Diogène seul qui l'avait voulu cette satané guerre, Ydril ne l'avait suivi qu'en obéissant aux ordres de son chef. Lorsque Marsili affirma que le jeune Baron semblait être le même que son prédécesseur, Prédécesseur qui avait été aimé de son peuple, respecté, craint et qui avait sut donner sa place à Ysari sa place dans la péninsule. Comparer Alvaro à Harnyll était un compliment, plus qu'un compliment, qui remontait le moral. Harnyll avait peut-être eut des défauts, mais il avait combattu pour sa baronnie, et jamais il n'avait baissé les bras, pas même lorsqu'il avait sut qu'il était largement inférieur face à Ydril. Alvaro repensait à ce baron qui avait marqué les mémoires, qui les avait tellement marqués que les cloches avaient sonnés plus fortes que jamais dans tout Ysari et toute sa Baronnie. Alvaro fixa Marsili et déclara:
- Soyez remercié pour vos hommages que j'accepte avec joie, quand à ce que vous dites sur feu le baron est vrai. Tout ce que j'espère c'est que je saurais être à la hauteur et comme lui, diriger et hisser cette baronnie le plus haut possible, cela jusqu'à ma mort.
Marsili aborda un thème que Alvaro n'avait plus abordé depuis longtemps, même avec sa mère, ce fut celui de son père. Les deux hommes s'étaient déjà rencontrés, et à l'entendre, en bon terme. Décidément, ce Marsili semblait posséder plusieurs liens avec sa famille, ce qui n'était pas un mal en soit, et qui aidait à un rapprochement entre les deux hommes. Ainsi quelqu'un ayant jouté et combattu avec son père se trouver être encore en vie. C'était un plaisir de le savoir.
-Saviez-vous que je connaissais votre père ? J’ai jouté à maintes reprises contre lui et il m’a toujours fait tomber de mon cheval, déclara-t-il en laissant surgir un éclat de rire qui raisonna dans le salon. Mais il m’a toujours reprit par le bras en m’encourageant à faire mieux. Il était d’une humilité sans précédent…son ton se fit alors un peu moins éloquent, plus sombre même, que n’ai-je pas été touché lorsque sur le champ de bataille j’appris sa perte, mais ce fut aussi ce jour-là que je vous découvris et autant dire qu’il m’apparut comme une évidence que vous suivriez ses traces.
Le rire du conseiller avait raisonner dans la salle et cela ressemblait plus à une conversation entre amis qu'une entrevue diplomatique, mais cela ne déplaisait pas à Alvaro. Un peu de détente n'était pas mauvais non plus. Le ton sombre qu'avait pris Marsili pour ses dernières phrases ne pouvait être qu'en accord avec ce qui était dit. Ce jour-là, la mort avait fauché plus d'un homme et son père en avait fait parti, mais il avait lutté courageusement.
-Suivre ses traces...C'est parce qu'elles sont bonnes que je m'évertue à les suivre, parce qu'elles étaient justes. C'est toute l'éducation qu'il m'a inculquée et qui aujourd'hui ressort parce que mon père n'est plus là, mais parce que je dois continuer à marcher, même sans lui. Mais je suis ravi que vous l'ayez remarqué.
Finalement, le conseiller s'adressa au baron en des termes qui annonçaient que l'on entrait dans le vif du sujet. Après quelques banalités d'usage qui avait fait leur temps tout comme le vin qui commençait à diminuer dans leurs coupes, l'on allait parler, parler pour bâtir, ou bien détruire, parler bien, parler mal, mais parler. Oui, car la parole restait et reste une arme redoutable qui scelle des traités, des pactes et qui fait ou défait les rois. certains royaumes se bâtissent à coup de lances et d'épées, d'autres par la parole et la ruse, par la richesse et l'influence. Le royaume de la Péninsule était composé des deux actuellement, avec le nord qui se faisait une place à coups de haches et d'épées alors que le sud joutait inlassablement avec des mots, des promesses, des paroles et des pactes. Et tout cela scellait le destin des peuples. Autant dire que dans les deux cas, la situation n'était pas des meilleurs, mais il est vrai que le sud connaissait un paix un peu plus certaine que le nord. Dans le Sud, les armées n'étaient là que pour faire bonne figure, un moyen de dissuasion, un moyen de se faire respecter et montrer sa force et son pouvoir. Le pouvoir de la parole semblait néanmoins le plus fort en ces terres, et Alvaro le savait, il l'avait appris, dés sa jeunesse, et malgré une certaine inexpérience, il savait jouter avec les mots lui aussi. Marsili prit donc la parole:
-Messire, comme vous le savez, je ne dispose pas de grandes terres et je ne suis pas une des grandes puissances de la péninsule. Néanmoins, je possède des atouts qui font de moi un homme de raison et je l’espère, un homme de paix. Je ne viens à vous alors seulement comme un émissaire remplit de bonnes intentions. Je ne me fais aucuns doutes sur la confiance que vous témoignez à vos proches conseillers, mais laissez-moi vous apporter mes conseils.
Il était vrai que malgré qu'il ne possède pas de grandes et puissantes terres, Marsili avait des atouts, plus que profitables et qui faisait de lui un homme influent et respecté malgré tout. Apporte ces conseils au baron, qui bien évidemment écoutait les avis es uns et des autres. Alvaro fit tourner le vin dans sa coupe et finit par dire après mûre réflexion:
-Je serais honoré de recevoir vos conseils, et comme vous l'avez dit, je possède des conseillers qui font leur travail, alors, et ne le prenez pas mal, je vous pose cette question : Qu'allez-vous m'apporter comme conseil ? Dans quelles domaines m'aideront-ils ? Je suis sûr que vous êtes un homme capable, fort intelligent, mais permettez-moi de savoir en quoi ils me seront utiles. Vous vous en doutez sans doute, il est bien aisé d'avoir des conseillers, moins d'en trouver des compétents. Je ne dédaigne pas vos services, non, je les mets à l'épreuve aujourd'hui, vous avez sut aider les Anoszia en Ydril, et je pense au régent en passant par là, mais vous êtes un de leurs amis, peut-être aussi l'un de leur seul conseiller. Ici, j'ai des conseillers, je vous veux bien, mais je veux voir si vous êtes un élite qui saura toucher à tous les domaines. Mon envie est d'accepter, mais prouver moi que je ne serais pas déçu si j'accepte.
Le Baron se tut et laissa planer ses mots dans le silence. Marsili était intelligent, il avait des atouts, et le jeune seigneur voulait voir de quoi il était capable. Mais ce qu'il attendait était aussi une réponse honnête. A présent, c'était à Marsili de jouer. |
| | | Oschide d'Anoszia
Humain
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| Sujet: Re: L'aigle et l'aspic [Alvaro & Sarina PV] Ven 23 Mai 2014 - 14:13 | |
| PNJ: Marsili de Valdèse
Marsili sourit doucement en entendant les mots du jeune baron. Ceux-ci était remplit d’assurance et de doutes à la fois. Comment pouvait-il lui faire confiance ? Là était bien la question et Marsili procéderait par étape avant de pouvoir répondre totalement aux craintes du jeune homme. Toujours confortablement assis sur le grand divan avec sa petite coupe de vin à moitié remplit, il paraissait sûr de lui et en même temps, profondément à l’écoute de son interlocuteur. Mais cela était ce qu’il savait le mieux faire vu qu’il écoutait et conseillait par la suite. Toutes les réponses que le baron lui fit jusque-là lui donnèrent bon espoir de rentrer au bon terme avec lui. Après tout, n’était-ce pas ce qu’il souhaitait pour bien commun du comté et de la baronnie. C’est donc avec une assurance naturelle qu’il entonna ses arguments. - Messire, ne dit-on pas que des conseillers qui cherchent on en trouve, mais que des conseillers qui trouvent on en cherche ? Je n’aurais jamais la prétention de vous dire que je m’inscris dans cette seconde catégorie. Néanmoins, laissez-moi vous dire ce que je peux faire ou défaire si l’on m’en fait la demande. Il but une petite gorgée pour se rafraîchir un tant soit peu et reprit, je n’ai peut-être pas de grandes terres, ni de puissantes armées, mais à quoi cela me servirait-il si je passe mon temps à me faire des amis dans la péninsule ou dans l’estrévent ? Alors certes, je conseille les grands de ce monde pour que la paix demeure, mais je peux aussi les aider à s’entendre pour que de grandes choses soient réalisées.
Il commençait à en venir là où il voulait, mais il se gardait ses principaux conseils pour la fin. La seule chose qu’il faisait présentement et d’informer un peu plus le baron sur ses capacités non pas que de diplomates, mais de négociateurs, médiateurs ou bien même marchand. Agissant dans l’ombre du dragon d’Anoszia, il avait véritablement parcouru toutes les terres pour qu’Ydril puissent s’enrichir et se faire de nouveaux alliés. Et ce qu’il voulait faire pour ce jeune baron était presque équivalent, mise à part qu’il souhaitait rester en cette baronnie pour soutenir et le guider au mieux. - Demandez-moi de vous trouver des accords commerciaux avec l’estrévent, je le ferais en m’aidant de mes connaissances. Vous souhaitez traiter avec le nord et les métaux précieux des nains, je m’en chargerais aussi. Durant tant d’années depuis la chute de Diogène le fol, j’ai œuvré pour qu’Ydril récupère sa puissance d’antan et autant vous dire qu’il a fallu tout rebâtir. Son intonation était devenue un peu plus formelle et franche. Mais en voyant Ysari, je ne vois qu’une baronnie prise entre trois provinces et dépendante de l’une d’elle en particulier alors qu’elle devrait être à égalité. Il tenta de croiser le regard du baron pour que celui-ci ne le lâche plus une seconde. - Le comte d’Ydril est encore un enfant. Il ne fait aucun doute qu’il deviendra un jour un bon comte, mais aujourd’hui, c’est le régent qui l’aide à prendre les meilleures décisions. Et Sans me tromper, je peux vous affirmer qu’il ne souhaite qu’une bonne entente entre l’Ydril et l’Ysari. Alors laissez-moi vous donner un conseil, messire, et permettez-moi de vous parler ouvertement sans langue de bois. Marsili reposa sa coupe sur la petite table basse qui le séparait du baron. Le silence avait recouvert la salle et seul un vent chaud du sud s’engouffrait et faisait bouger les tapisseries posées sur le mur. Il était temps de passer aux choses sérieuses. - Faites en sorte que les deux voisines de la pointe du sud soient bien plus que des amies, mais de véritables soeurs et vous aurez tout à y gagner sur une multitude de plans que je ne manquerais pas de vous dévoiler tout au long de notre entente si vous me l’accordez. |
| | | Alvaro d'Arcani
Humain
Nombre de messages : 61 Âge : 28 Date d'inscription : 16/04/2014
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| Sujet: Re: L'aigle et l'aspic [Alvaro & Sarina PV] Sam 24 Mai 2014 - 13:50 | |
| -Messire, ne dit-on pas que des conseillers qui cherchent on en trouve, mais que des conseillers qui trouvent on en cherche ? Je n’aurais jamais la prétention de vous dire que je m’inscris dans cette seconde catégorie. Néanmoins, laissez-moi vous dire ce que je peux faire ou défaire si l’on m’en fait la demande. Il but une petite gorgée pour se rafraîchir le gosier et reprit, je n’ai peut-être pas de grandes terres, ni de puissantes armées, mais à quoi cela me servirait-il si je passe mon temps à me faire des amis dans la péninsule ou dans l’estrévent ? Alors certes, je conseille les grands de ce monde pour que la paix demeure, mais je peux aussi les aider à s’entendre pour que de grandes choses soient réalisées.
Alvaro apprécia la phrase de Marsili. Oui, on en cherchait des conseillers sur cette terre, mais combien l'on recherche encore plus les conseillers qui trouve. Chose devenu de plus en plus rare. Les conseillers qui trouvaient, c'était vrai, ces hommes travailleurs qui avaient réponses à de multiples problèmes, avaient des solutions à certains désaccord, ces gens capable de construire et détruire. Mais ces gens se faisaient de plus en plus rare, et c'était d'ailleurs le problème actuel du royaume, sans conseillers digne de ce nom, il sombrait. Marsili ne s'attribua pas ce groupe pour lui, belle preuve de modestie. Il suffisait pourtant de voir ses œuvres, elles parlaient pour lui, il avait sut faire d'Ydril une belle puissance de la péninsule, bien sûr dirigé par le régent. Mais si l'on regardait bien, Ydril était au fond du ravin après la mort de Diogène qui l'avait emmené dans cette fosse, mais des hommes comme Marsili avaient su la remettre debout, ils avaient redressés la tête et avaient regardés au loin, plein d'avenir, tout ce qu'il pouvait faire, et tout ce qu'il devrait faire. Comme Marsili le disait si bien, de grandes terres, de grandes armées ne lui étaient d'aucune utilité étant donné qu'il avait pour amis les grands, les puissants de ce monde. Si quelqu'un déclarait la guerre à cet homme, ce-dernier pouvait compter sur tous ses amis qui devaient constituer plus de la moitié de la noblesse de la péninsule. De plus, il était capable de construire, mais il pouvait tout aussi bien détruire, et comme il le disait si bien, il aidait les grands à s'entendre entre eux pour que de grandes choses soient réalisés. C'était un homme qui semblait prôner la paix, ce qui en soit, ne déplaisait pas à Alvaro, qui n'avait pas besoin de guerre ou de champ de batailles pour le moment, il avait déjà ses propres problèmes. Le Baron laissa continuer le conseiller.
-Demandez-moi de vous trouver des accords commerciaux avec l’estrévent, je le ferais en m’aidant de mes connaissances. Vous souhaitez traiter avec le nord et les métaux précieux des nains, je m’en chargerais aussi. Durant tant d’années depuis la chute de Diogène le fol, j’ai œuvré pour qu’Ydril récupère sa puissance d’antan et autant vous dire qu’il a fallu tout rebâtir. Son intonation était devenue un peu plus sérieuse et franche. Mais en voyant Ysari, je ne vois qu’une baronnie prise entre trois provinces et dépendante de l’une d’elle en particulier alors qu’elle devrait être à égalité.
Le Baron réfléchit à tout cela. Des accords commerciaux avec de telles puissances pouvaient s’avérer d'une très grande utilité. Si Ysari voulait grandir, il lui fallait des richesses, et quoi de mieux que le commerce pour s'enrichir. La guerre ne remplit pas toujours les caisses, mais le commerce, toujours apporte sa contribution. En plus des qualités de diplomate, c'était un homme qui avait commercer, un homme qui avait des contacts et savait s'en servir. On avait besoin d'hommes comme cela ici. Qui pouvait dire qu'il allait ouvrir un commerce avec l'Estrévent, ou du moins le pouvait, qui pouvait avoir le courage de dire qu'il se chargerait de négocier les métaux précieux nains. Personne en Ysari jusqu'à aujourd'hui. Quand Marsili déclara qu'il avait dut tout rebâtir en Ydril, et le Baron ne put qu’émettre un petit rire, oui, il le croyait bel et bien, Diogène le fol ne leur avait pas laissé un très bel héritage. Alvaro se doutait bien que tout reconstruire n'avait pas dut être facile et qu'il avait fallu parcourir plus de quelques lieux pour trouver des aides, mais voilà, aujourd'hui, Ydril avait retrouvé une splendeur que même celle d’antan n'atteignait pas. Quand à Ysari, Diable, cet homme avait raison, c'était effectivement une terre enclavée entre trois grandes provinces, et elle dépendait bien de l'une d'elle, Ydril. Si les deux cités aujourd'hui aurait dut être à égalité, ce n'était pas le cas, mais Ysari se tenait encore assez droite pour continuer à avancer. Les deux économies avaient beau être intimement liées, c'était Ydril qui menait la marche. On ne pouvait que l'admettre.
-Le comte d’Ydril est encore un enfant. Il ne fait aucun doute qu’il deviendra un jour un bon comte, mais aujourd’hui, c’est le régent qui l’aide à prendre les meilleures décisions. Et Sans me tromper, je peux vous affirmer qu’il ne souhaite qu’une bonne entente entre l’Ydril et l’Ysari. Alors laissez-moi vous donner un conseil, messire, et permettez-moi de vous parler ouvertement sans langue de bois.
Oui, tout le monde savait que le comte d'Ydril n'était qu'un enfant, et la plupart des gens de la péninsule savait très bien que c'était le régent qui dirigeait, Arichis d'Anoszia, et il fallait le dire, il dirigeait avec force et intelligence étant donné qu'Ydril ne cessait pas de progresser. On le disait de parole, un homme intelligent ce régent et qui pour le moment, n'avait pas chercher une seule querelle à Ysari. Oui, même si cela ne se voyait que très peu que les deux territoires étaient plus en accord qu'autrefois, il y avait du progrès, et le Baron voulait bien croire que le régent ne souhaitait qu'une bonne entente avec Ysari. De plus, Alvaro voulait que son règne soit faste, et plein de puissance, il voulait ouvrir une nouvelle ère en Ysari, et quoi de mieux que d'aller traiter avec Ydril. L'idée n'était pas bonne, elle était excellente. Marsili demanda au baron de le laisser lui donner un conseil, et il parlerait sans langue de bois, avec des mots directs, sans aucun mensonge, ou arrière pensée. Bonne nouvelle alors, car le jeune seigneur aimait les gens francs, et même si la vérité pouvait faire mal, elle n'en restait pas moins un outil qui permettait de s'améliorer et devenir meilleur. Certains ne voulait pas l'entendre, d'autres l'entendaient mais ne la recevaient pas, et enfin, certains recevaient cette vérité et décide d'agir en conséquence.
- Faites en sorte que les deux voisines de la pointe du sud soient bien plus que des amies, mais de véritables soeurs et vous aurez tout à y gagner sur une multitude de plans que je ne manquerais pas de vous dévoiler tout au long de notre entente si vous me l’accordez.
Des sœurs ? Le terme plut à Alvaro. Cela signifiait qu'elles s'entraideraient, elles s’assisteraient l'une et l'autre. Décidément, en plus de bien connaître Ysari, d'avoir des liens avec sa famille et d'être un bon conseiller, Marsili était un homme intelligent et qui possédait un talent. Il savait se servir de sa langue, il était capable de faire des miracles, il était capable d'agir, de prendre des initiatives, de régler plusieurs problèmes et il semblait avoir une solution à chaque problème. Alvaro aimait cette homme et il ne l'avait pas lâcher des yeux. Marsili avait posé sa coupe sur la table basse et le Baron fit de même. Il était aussi vrai que de ce fait, si elles devenaient sœurs, Ysari gagnerait sur une multitudes de plans, elle pourrait agir comme elle ne l'avait jamais fait. Force et honneur, Paix et confiance serait des mots qui régneraient. Finalement, Alvaro fixa droit dans les yeux son conseiller, car oui, à présent c'était le sien. C'était ainsi, Alvaro l'avait trouvé compétent, mais il ne déclara pas immédiatement son choix, on ne faisait pas les choses sur un coup de tête parce que l'on avait décidé de faire comme ci ou comme-ça. Le Baron reprit donc :
-Vous m 'avez énoncé vos capacités qui, je dois le dire, sont plutôt bonne à prendre, et impressionnante. Mais il me suffit de regarder ce qu'est aujourd'hui Ydril pour comprendre que vous ne mentez pas et que vous possédez des compétences fort appréciable, d'autre part, votre franc-parler me plait beaucoup.
Le baron posa lui aussi sa coupe sur la table basse et fixa à nouveau le conseiller qui devait attendre le verdict qui en fait ne devait peut-être pas tant lui importer que cela. Non, car les avantages, c'est le baron qui les obtiendraient, et pas Marsili, il était l'atout. L'aigle allait se redresser et l'Aspic serait de son côté.
-Marsili de Valdèse, vous m'avez convaincu. Vous avez énoncé plusieurs entreprises que vous pourriez mener à bien, et ce, pour faire renaître Ysari, pour lui donner force et puissance, de plus, j'ai plusieurs projets, vous me semblez être l'homme de la situation. C'est avec une joie profonde que je vous accueil dans mon conseil personnel, mais soyons clair, au moindre faux pas, je rompt cette alliance. Non pas pour vous paraître désagréable, mais parce que la vie m'a appris que les incapables, on les renvoi auprès de leurs maîtres. Mais je pense fort que vous n'êtes pas de ceux-là.
Il y avait un deuxième sujet à abordé, mais l'heure avait passé, autant rester là toute la journée, mais sans manger, cela risquait de fatiguer tout le monde, quand on à la panse pleine, on est mieux disposé, autant l'invité que l'hôte. Alvaro se lança :
-Veuillez me pardonner, mais vous n'avez pas émis vos conditions. Que demandez-vous en échange de vos services, car il y a un prix, n'est-ce pas ? Parce que notre société fonctionne ainsi. C'est tout ce que j'aurais besoin de savoir, mais réfléchir autour d'un bon repas ne vous conviendrait-il pas aussi ? Sur la terrasse, ou à l'intérieur, c'est comme bon vous semble.
Eh oui !! Le prix, beaucoup voulaient quelque chose en échange de leurs services, et la plupart en profitaient largement. Qu'allait donc bien pouvoir demander Marsili. Des terres ? Pour Alvaro, ce n'était pas possible. De l'or ? Pourquoi pas, mais pas jusqu'à une certaine quantité. Ysari avait certes des richesses, mais pas de quoi couvrir un homme jusqu'à l'enterrer sous un amas de pièces et de lingots. Bien qu'il fallait faire des sacrifices, Alvaro n'irait pas à l’extrême non plus, il y avait des limites tout de même. |
| | | Oschide d'Anoszia
Humain
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| Sujet: Re: L'aigle et l'aspic [Alvaro & Sarina PV] Sam 24 Mai 2014 - 14:48 | |
| PNJ: Marsili de Valdèse
Marsili écouta avec attention le baron parler et cela ne faisait aucun doute que ce jeune seigneur employait ses mots avec soin et sans en dire trop. Un petit sourire de joie se fit apparaître sur le visage du diplomate lorsque le seigneur d’Ysari lui annonça qu’il avait été convaincant et qu’il le prendrait dans son conseil personnel avec néanmoins la potentialité d’être envoyé au premier faux pas. Bien évidemment, la confiance entre ces deux hommes n’étaient pas encore tout à fait établit, mais Marsili était persuadé qu’il n’aurait jamais à être renvoyé comme un simple messager. Non, il ne le pouvait car trop de chose en dépendaient dont l’union complète du sud qu’il voulait voir naître. Evidemment, le baron se douta bien qu’il espérait lui-même des choses en retour, même si elles n’étaient que des moindres demandes. Mais avant qu’il n’ait pu faire ses demandes, le baron eut l’idée de passer à table pour se remplir un peu la panse. Marsili prit cela pour un certain gage d’amitié qui pourrait naître et accepta avec plaisir l’invitation. Ils se levèrent tous deux et allèrent donc dans une autre salle ou une table avait déjà été garnie. Le conseiller était étonné de ne pas encore avoir vu la ravissante baronne d’Ysari qui possédait selon les rumeurs, une beauté légendaire. Mais il savait que tôt ou tard, il aurait tout de même à lui faire ses hommages et à la congratuler. Une fois assit, Marsili attendit que le baron commence à manger pour lui-même s’afférer à la tâche. Son estomac était vide depuis que le soleil avait été à son zénith et l’idée d’un bon repas en présence de personne si noble l’enthousiasmait. Il avait déjà mangé dans quasiment la plupart des cours de la péninsule, mais cela n’avait rien à voir avec l’hospitalité et les fastes des cités du sud. Avec un léger courant d’air dans le dos et milles odeurs d’épices dans les narines, Marsili trouva que le moment était venu pour aborder les conditions qu’il souhaitait soumettre au jeune baron. - Messire, vous m’avez demandé qu’elles étaient mes conditions et en tant qu’homme modeste et humble je ne peux que vous faire la demande de prendre dans votre garde un de mes fils qui est chevalier. Il n’y aurait pas de plus grand honneur pour moi que de le voir chevaucher auprès de vous dans vos campagnes ou lors de vos déplacements. Il se nomme Octavio et est mon deuxième fils. Le premier ayant fait vœux de rejoindre sa foi, il est mon seul enfant à savoir se servir d’une arme et à pouvoir défendre mon nom et celui de son suzerain. Voilà ce qu’était sa première demande la plus personnelle, mais elle n’était pas la seule. Entre deux bouchées de fromages et de poissons, Marsili poursuivit. - pour symboliser l’entente et la confiance qui régnera entre Ysari et Ydril, je vous propose aussi d’envoyer un conseiller en Ydril pour qu’il puisse vous relayez les informations et que leurs yeux deviennent ainsi les vôtres, autant que leurs ouïes. Il sera intégré dans le conseil personnel du régent et parlera en votre nom pour montrer qu’Ysari ne suit pas, mais agit !
Enfin, il arriva à la principale demande qui ne manquerait certainement pas de susciter la curiosité de son interlocuteur, mais il essaierait de se faire le plus discret qu’il pourrait. - Bien évidemment, il subsiste au sein d’une alliance, des droits et des devoirs que les deux parties se doivent de respecter pour que l’alliance puisse continuer. Messire, la guerre est selon moi un bon moyen de renforcer cette union en faisant en sorte que si l’un est touché, l’autre se doit de le secourir. Ce qui en soit, et vous en conviendrez parfaitement j’en sûr, est la base de tout. Il planta son couteau dans une tomate ou du jus en jaillit aussitôt sur la table. En tant que fidèle serviteur et ami du vieux régent, je peux vous assurer que tous ces termes seront respectés, quoiqu’il en coûte ! |
| | | Alvaro d'Arcani
Humain
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| Sujet: Re: L'aigle et l'aspic [Alvaro & Sarina PV] Dim 25 Mai 2014 - 10:02 | |
| Alvaro n'était pas un gros mangeur ou un gourmand, loin de là, mais il aimait avoir un bon repas qui lui permettrait de tenir l'après-midi, d'autant qu'il avait mangé tôt ce matin. De plus, inviter quelqu'un à manger avec soi était aussi une marque d'amitié et d'une confiance qui pouvait naître, qui allait naître. La table avait été garni comme à la demande du baron. On y trouvait de la viande ainsi que des fruits de mers, et des crustacés, sans oublier de multiples légumes. Le fromage aussi, était sur la table. Bien sûr, c'était un beau repas que beaucoup ne mangeait pas tous les jours, mais le Baron voulait honorer son nouveau conseiller et il aimait les moments de partage que l'on pouvait trouver autour d'une table. Les deux hommes s'assirent et Alvaro s'empara des couverts et commença à manger du poisson, Marsili, suivant le protocole, fit de même après lui. Le poisson avait très bon gout et il fallait admettre que le cuisinier avait bien travaillé ce qui plut fortement à Alvaro. Si hier avait été une bêtise, aujourd'hui, il s'était plus que rattrapé. Le jeune Baron fit appeler un serviteur, un peu apeuré comme si il avait peur que le jeune seigneur ne fasse quelques reproches, mais il n'en fut rien. Alvaro demanda au serviteur d'apporter ses compliments au chef, et remercia l'homme pour une table bien installé. Remercier ses gens et faire preuve de reconnaissance était un moyen afin d'être apprécié de ses-derniers.
Finalement, Marsili revint sur le prix. Ah oui! le fameux prix. Alvaro prit le temps de mâcher son poisson pour écouter le conseiller. Ce-dernier, homme modeste, demandait à ce que son fils, un certain Octavio, qui était chevalier et savait manier les armes, entre dans la garde du Baron. Alvaro réfléchit à cette proposition. Cet enfant savait manier les armes et saurait défendre effectivement le nom d'Alvaro, mais par là-même, le nom de son père. Un chevalier de plus dans la garde personnel du Baron ne pouvait être que mieux, de plus, si il était bon combattant, nul doute qu'il serait un véritable atout en Ysari. Pour le moment, le Baron avait rencontré sa garde personnel, mais n'avait pas eu le temps de s'entretenir plus d'une heure avec elle. Faire rentre un nouveau chevalier augmenterait aussi le moral de la garde qui se composait de trente hommes d'élite. Mais on ne rentrait pas comme cela dans la garde du baron, il fallait que l'on sache si le jeune homme était apte à assurer ce rôle. Le baron avala son poisson et finit par s'essuyer les lèvres avant de déclarer et après avoir réfléchit à cette proposition qui au final, pouvait enchanter les deux partis et leur apporter quelque chose à chacun:
-Votre demande est bien sûr accepté, je ne vois pas pourquoi je répondrais par la négative, surtout lorsque les jeunes combattants, honorable et chevalier qui plus est, sont recherchés. Sur ce point je ne fais pas le difficile et j'accède directement à votre demande. En revanche, avant d'entrer dans cette garde, il sera testé, voyez-vous, les trente qui constituent ma garde sont des hommes d'élites, triés sur le volet, et je ne peux faire de différence, sinon, ils m'en voudront, et bien qu'ils continuerons leur travail, ce ne sera plus avec le même amour. Mais je suis sûr que votre fils sera accepté, il est chevalier, il ne devrait y avoir aucun problème et je ferais tout pour qu'il y rentre, vous avez ma parole.
Le baron prit un peu de salades et de fruits de mer dans son assiette tandis que Marsili continuer d'exposer ses prix. Cette fois-ci, on parler d'un conseiller. Envoyer un conseiller auprès d'Ydril, du régent plus exactement pouvait s'avérer utile effectivement. Le baron n'était pas contre. Mais qui envoyer? Marsili? Non, il en avait besoin ici pour d'autres affaires. Le problème c'est qu'il s'avérait être un excellent conseiller et surtout, un excellent connaisseur d'Ydril et du régent. Alvaro réfléchissait rapidement mais correctement. Concrètement, on avait besoin de quelqu'un de confiance auprès d'Ydril, une sorte d'ambassade, ensuite il fallait que ce quelqu'un puisse répondre aux questions correctement et qu'il ne se fasse pas duper. Décidemment, le baron ne voyait pas qui. Finalement, il pensa à un conseiller qui pourrait faire largement l'affaire mais qui n'était pas Marsili. Un conseiller qui avait bien démontré qu'il était du côté du Baron et souhaitait le meilleur pour Ysari. C'était un homme de paix, fort intelligent, qui savait manier les mots aussi bien que les armes et qui était un homme, en plus d'être valeureux, de confiance. Il était au service du baron depuis quelques années et lorsque ce fut au tour d'Alvaro, ce-dernier ne s'en offusqua pas et l'aida du mieux qu'il put. Ce qu'il fait toujours d'ailleurs. Alvaro ayant trouvé son homme, il fixa son interlocuteur tandis que la bonne odeur des épices venait dans ses narines et que le vent chaud, mais agréable, du sud, entrait dans la pièce.
- Ce que vous me proposait là est par ma foi, une fort bonne idée. J'ai un conseiller qui fera l'affaire et qui pourra largement répondre à nos attentes. C'est un homme de confiance qui sert Ysari depuis quelques années déjà. Il est fort à parier qu'il saura se débrouiller en Ydril. De plus, il sait se défendre autant avec les mots qu'avec les armes, je n'ai donc aucune crainte en ce qui le concerne. Votre Requête est acceptée.
Le baron termina son assiette et remplit sa coupe, quand le conseiller aborda un autre sujet, sujet qui n'était pas pour déplaire au Baron. Celui-ci écouta attentivement son homme qui avait des propos intelligents et intéressants:
-Bien évidemment, il subsiste au sein d’une alliance, des droits et des devoirs que les deux parties se doivent de respecter pour que l’alliance puisse continuer. Messire, la guerre est selon moi un bon moyen de renforcer cette union en faisant en sorte que si l’un est touché, l’autre se doit de le secourir. Ce qui en soit, et vous en conviendrez parfaitement j’en sûr, est la base de tout. Il planta son couteau dans une tomate ou du jus en jaillit aussitôt sur la table, la salissant de rouge tel du sang sur la terre. En tant que fidèle serviteur et ami du vieux régent, je peux vous assurer que tous ces termes seront respectés, quoiqu’il en coûte !
Le baron se tût et ne dit mot. Bien sûr, il l'avait compris, les deux puissances s'aideraient, ce qui paraissait normal aux yeux du baron. Bien qu'Ysari ne disposait pas d'une puissance militaire des plus grande, elle restait un avantage pour qi avait cette puissance. De plus, Alvaro allait modifier cette armée une fois ses coffres remplis, et là, Ysari serait d'autant plus à craindre. Finalement, il répondit à Marsili:
-Sachez que je vous remercie de faire en sorte que ces termes soient respectés, mais je me doute que si c'est Ydril qui ait besoin de moi, je devrais accourir, mes bannerais avec moi. Vous l'avez dit vous même, c'est l base de tout, et bien qu'Yari ne soit pas l'une des plus grande puissance militaire, nous allons changer cela. Sachez aussi que si Ydril à besoin de moi, et ce, pour quelques sujets que ce soit, elle peut compter sur moi. Mais cela signifie-t-il une guerre future? |
| | | Oschide d'Anoszia
Humain
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| Sujet: Re: L'aigle et l'aspic [Alvaro & Sarina PV] Dim 25 Mai 2014 - 15:55 | |
| PNJ: Marsili de Valdèse
Le nouveau conseiller du baron prit un air surprit lorsque celui-ci lui demanda si une guerre future était à envisager. Bien entendu, Marsili ne le savait pas. Comment prévoir une telle chose ? Ce qu’il savait en revanche, c’était que la paix n’est qu’un bon prétexte pour consolider sa place et c’était justement sur ce point qu’il voulait faire venir le jeune baron. Entre deux gorgées de vins et un morceau de fromages, il expliqua la chose en pesant ses mots. - Oh non messire, par les cinq, espérons que nous n’en arriverons jamais jusque-là, mais comprenez qu’il est toujours utile de profiter du calme pour affronter la tempête. Et si une tempête doit arriver, autant faire en sorte que votre baronnie sache se défendre du mieux qu’elle le pourra. Mais ne voyez surtout pas dans mes paroles un mauvais présage. Comme je vous le disais, mon travail est surtout de faire en sorte que la paix dure le plus longtemps!Sa dernière phrase était forte de sous-entendus et il ne douta à aucun moment que le baron n’y trouverait pas une réponse à sa question. Mais il restait tant à faire pour leur future collaboration. Au moins, Marsili pouvait largement se réjouir du fait que son fils rejoigne probablement la garde personnelle du baron et qu’un des conseillers d’Ysari irait à Ydril pour pouvoir faire partie de l’entourage du petit comte. Cet entourage que Marsili exécrait tant, de la mauvaise engeance tout au plus, placée pour faire beau et non pour diriger. Car beaucoup de ses nobles impuissants semblaient avoir du mal à accepter la charge de l’amirauté du second fils Anoszia. Ne sachant pas si les rumeurs étaient parvenues jusqu’ici, Marsili tenta de rassurer le baron qui s’apprêtait à former une alliance avec le comte d’Ydril. - Sachez que le régent fera tout en son pouvoir pour que la paix demeure en nos terres. Même s’il lui faut faire avec des cafards envieux et jaloux de sa place qu’il a acquis de droit, il n’en reste pas moins le plus haut bienfaiteur du comté et fera tout son possible pour que le jeune comte ne soit pas influencé. Soyez donc assuré de la stabilité du comté messire. Des serviteurs apportaient encore des assiettes alors que son estomac était plein. Il n’avait toujours pas rencontré la baronne et s’inquiète donc qu’elle soit malade ou indisposée. Pour en avoir le cœur net, Marsili aborda le sujet calmement, coupant ainsi court à la conversation qu’il tenait juste avant. - Quand aurai-je l’honneur de pouvoir faire mes hommages à la baronne ? Mes oreilles n’ont entendus que des belles choses à son égard, il me tarde de le voir de mes propres yeux. Je gage qu’elle se ferait une joie de rencontrer mon épouse qui saura la conseiller comme une fidèle confidente. Mes oreilles m’ont également dit qu’elle était fortement attaché à sa terre et qu’elle s’investissait énormément à vous porter conseil. Est-ce vrai messire ? Ses questions étaient peut-être un peu trop indiscrètes, mais il avait l’impression de parler à son ami d’autrefois qu’il avait perdu lors de la bataille d’Arcani. Avec l’effet de l’alcool qui commençait à monter, Marsili aurait pu jurer à plusieurs instants que ce n’était plus Alvaro d’Arcani qui lui faisait face, mais bien son défunt père. - Si oui, levons tous deux nos verres en l’honneur de votre épouse !dit-il en se levant délicatement avec sa coupe à la main en faisant une légère révérance. |
| | | Alvaro d'Arcani
Humain
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| Sujet: Re: L'aigle et l'aspic [Alvaro & Sarina PV] Lun 26 Mai 2014 - 6:17 | |
| Lorsque le conseiller répondit au baron qu'il ne savait rien d'une prochaine guerre et qu'il ne l'espérait pas, le baron but une longue gorgée de vin. La guerre n'était effectivement pas quelque chose qui plairait à Alvaro si elle devait arriver dans l'immédiat. De plus, Ysari n'était effectivement prête pour aucune guerre, bien que le Baron pourrait diriger ses troupes au combat, il ne voulait pas que ce soit maintenant, et pas avec celles-ci. La paix devait être maintenu, et Marsili était quelqu'un qui œuvrait pour cela, du moins pour le moment. Le conseiller affirma que le régent ferait tout pour maintenir la paix, malgré qu'il ne travaille pas avec des gens digne de confiance et qui ne voyait pas leurs intérêts personnels d'abord. La stabilité du comté...Elle était remise en cause en ces temps-ci, mais ce n'était que des rumeurs, tout comme ces rumeurs existaient ici, et dans toute la péninsule. Rumeurs qui dépassaient de loin tout ce qui pouvait être vrai, aussi, Alvaro n'y prêtait guère attention.
Lorsque Marsili aborda le thème de son épouse, le Baron sourit. Sarina possédait donc une réputation qui dépassait les frontières d'Ysari, et sa beauté était effectivement connu. Que de chance n'avait-il que de s'être marié à cette femme. Intelligente, il était vrai qu'elle s'investissait dans les terres autant que le baron et qu'elle faisait tout son possible pour faire prospérer Ysari. Le Baron nota que les questions étaient plus d'ordre personnel mais ne s'en offusqua guère. Marsili serait le conseiller de lui-même et de son épouse. Le conseiller finit par se lever en une légère révérence et leva son verre à la baronne. Alvaro fit de même, leva son verre et but deux gorgée avant d'appeler un domestique. Il lui quémanda d'aller chercher sa femme et de l'amener ici. Le domestique s'inclina et partit rapidement tandis qu'Alvaro prenait la parole afin de répondre aux questions de son conseiller:
-Il semblerait que vos oreilles aient entendus les bonnes choses à l'égard de mon épouse. Il est vrai que c'est sans doute la plus belle créature de ce monde, et vous avez raison sur les autres points. Mon épouse est fortement attaché à notre baronnie et me porte conseil en tout temps et en tout points. elle est une femme remarquable je vous l'accorde. Le baron but une autre gorgée et reprit, Je l'ai faite chercher, elle se présentera d'ici quelques minutes, si elle n'est pas venue, c'est que je lui ait demandé de se ménager car elle porte notre première enfant. Vous connaissez sans doute les femmes, elle veulent continuer à tout faire lorsqu'elle sont enceinte, mais je pense qu'il faut savoir les ménager dans ces moments. Soyez remercié mon ami pour l'aide que vous allez m'apporter à moi, mais aussi à mon épouse.
"Mon ami". Le terme était vrai. Alvaro considérait cet homme, Marsili, comme un ami, il savait qu'il pourrait avoir confiance en lui et de plus, c'était un ami de la famille. Son père n'avait jamais choisis ses amis à la légère, si Marsili avait été un des siens, alors il était sur que Marsili serait l'un des siens, d'autant qu'il serait plus qu'utile. les deux hommes attendirent donc la baronne dans un silence calme et reposant. |
| | | Sarina de Feoda
Humain
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| Sujet: Re: L'aigle et l'aspic [Alvaro & Sarina PV] Mer 28 Mai 2014 - 15:38 | |
| Sarina suivait les recommandations du baron, son époux qui veillait à ménager ses efforts afin de ne pas s’épuiser pour leur enfant grandissant dans son ventre. La baronne continuait de s’investir dans ses responsabilités par attachement envers sa terre natale et le désir de faire prospérer sa baronnie auprès d’Alvaro. Écrivant ses pensées à l’intérieur d’un journal qu’elle rangeait soigneusement, elle savourait ses instances de tranquillité lorsqu’il n’y avait pas un souci au sein du château, que ce soit les divergences d’opinions etc. Elle s’assurait de maintenir une cohésion avec son époux et la population ysarainne, mais aussi la pérennité de la famille Hetalia.
Lorsqu’on apprenait la nouvelle d’attendre un enfant, on appréhendait le fait de ne pas être certain de procurer un foyer stable, mais cela constituait une possibilité s’appliquant guère au couple baronnial. Un domestique se rendit devant les appartements de la baronne, puis toqua à la dame de rejoindre le baron à la cour, car le nouveau conseillé d’Alvaro se trouvait présent en sa demeure. Ne connaissant pas encore le seigneur en question, elle s’interrogeait sur son sujet intérieurement. Âpreté, elle rejoignit Alvaro et son convive à pas gracieux et léger, vêtue d’une robe se dessinant joliment sur sa silhouette, avec une parure fine assortie à la tenue. Sarina a pris la parole d’un ton calme et agréable.
- Bonjour, Il semblerait que vous êtes le nouveau conseillé de mon époux, à vous voir discuter autour d’une collation. J’espère ne pas être trop en retard, dites-moi ?
- Je me prénomme Sarina de Feoda, épouse du baron d’Ysari et vous ? Je voudrais faire votre connaissance comme mon époux.
- Alvaro, je me porte bien et notre enfant aussi, il n’y a pas eu de souci particulier ?
Dit-elle en se joignant à eux, elle avait envie de connaitre davantage cet homme…
Dernière édition par Sarina de Feoda le Lun 2 Juin 2014 - 12:18, édité 1 fois |
| | | Oschide d'Anoszia
Humain
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| Sujet: Re: L'aigle et l'aspic [Alvaro & Sarina PV] Lun 2 Juin 2014 - 7:54 | |
| PNJ: Marsili de Valdèse
Que ne fut pas sa joie lorsqu'il découvrit la ravissante jeune femme qui gouvernait aux côtés du baron. Pas de doute, les rumeurs était belle et bien fondée et aucune femme n'égalait sa beauté qui aurait même pu rendre la duchesse jalouse. Mais au delà de la beauté, c'était la gentillesse qu'elle semblait posséder également et bons nombres de jeunes femmes auraient pu s'en inspirer. Du moins, c'est le premier effet qu'elle lui fit lorsqu'il la découvrit. Il l'écouta donc parler et sourit à chacun de ces mots avant de prendre lui même parole et de sortir de table pour faire ses hommages. - Votre honneur, permettez moi de vous faire mes hommages pour votre récente accession, dit-il en pliant le genou, il semblerait en effet que votre épou, le baron m'ait proposé de me joindre à ses côtés pour vous aider dans votre gouvernance. Marsili ne put alors que sourire lorsqu'il entendit la ravissante baronne dire qu'elle attendait un enfant. Il n'avait pas été mis au courant malgré tous les efforts qu'il menait pour tout savoir. La nouvelle le ravi pleinement et il en profita une fois à table pour lever son verre à nouveau en l'honneur du futur héritier d'Ysari. Cela ne faisait aucun doute qu'un autre garçon de la même trempe apparaisse pour que la baronnie continue dans la même voie qu'elle avait empruntée. - Puisse les cinq donner force et vigueur au futur hériter d'Ysari, il se tourna vers le baron. Messire, j'ignorais, permettez moi de vous en féliciter. Il n'y a pas de plus grand bonheur que celui d'être père et donner vie et sur ma vie, je gagerais sans hésiter que votre père serait fier !Et il se remit à regarder la baronne une nouvelle fois tout en buvant quelques gorgées de vins et en mangeant quelques raisins. - J'aimerais si vous me l'accordez, que mon épouse vous accompagne durant la fin de votre grossesse. Elle vous sera surement de bon conseil après avoir donné vie à trois enfants maintenant grand. Ma fille pourrait également devenir une de vos dames de compagnie si vous y conssentiez, elle se fera une joie de servir une dame aussi resplendissante que vous. |
| | | Sarina de Feoda
Humain
Nombre de messages : 144 Âge : 34 Date d'inscription : 24/06/2013
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| Sujet: Re: L'aigle et l'aspic [Alvaro & Sarina PV] Lun 2 Juin 2014 - 11:52 | |
| - Je vous remercie de me proposer le soutien de votre épouse pendant la grossesse, je ne doute pas qu'elle possède les connaissances liées à la phase que je traverse, puis j'espère que notre enfant se portera en bonne santé.
- Quand à votre fille, je serais ravie d'en faire ma dame de compagnie, vous me faites bonne appréciation et êtes un père présent pour vos enfant certainement. J'ai demandé à ce qu'on prépare vos appartements et les leurs au château.
- Comment se nomme votre femme, fils et fille qui viendra vous rejoindre ?
Le nouveau membre du conseil lui paraissait un homme instruit et éduqué qui a su être père pour ses enfants, mais également un individu en mesure d’aider à la gouvernance de la baronnie. La jeune femme savait jauger la qualité d’’autrui par la façon de parler et le comportement de la personne, car elle s’assurait de ne pas faire une erreur à chacune des décisions et jugements qu’elle avait pour la gestion d’Ysari et le choix de ses alliés. Elle pouvait compter sur l’appui précieux de son époux qui la consultait lorsqu’il devait mettre en application une décision, en étant un couple dirigeant uni en dépit des difficultés et l’adversité se produisant dans le monde de la noblesse.
Cependant, elle était parée à se confronter aux moindres obstacles comme lui a appris son éducation noble. Avait-elle une once de doute à propos de la fiabilité de sire Marsilli de Valdèse ? Cela se révélera en temps voulu lorsqu’elle le connaîtra de mieux en mieux, au gré de ses actes en tant que membre du conseil et homme. Derrière les titres de noblesses et responsabilités, elle s’intéressait au rapport humain et à la richesse qu’on pourrait d’un échange avec son interlocuteur ; elle souhaitait surtout sauvegarder l’identité culturelle ysaroise.
- Vous comptez procéder de quelle manière pour assurer votre rôle de conseiller ? Vous avez besoin d’être tenu au courant de la situation, donc peut être que je pourrais vous faire découvrir nos terres à nouveau, afin de débattre des idées susceptibles de développer des projets abordables. Qu’en pensez-vous ?
- Mon époux s’occupe de la grosse partie de la gestion comme vous vous en doutez, mais vous pouvez me demander mon aide néanmoins, je serais vous guider si il existe des incertitudes dans vos esprits.
Dit-elle en se montrant aimable et impliquer dans ses devoirs baronniaux, elle se redirigea vers le baron qu’écoutait sa femme avec un petit sourire sur ses lèvres… |
| | | Alvaro d'Arcani
Humain
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| Sujet: Re: L'aigle et l'aspic [Alvaro & Sarina PV] Mar 3 Juin 2014 - 10:06 | |
| Le conseiller s'était levé pour rendre hommage à la baronne tandis qu'Alvaro écoutait leur conversation. Bien éduqué, et sachant s'y prendre avec les dames, nul doute que Marsili serait un homme approprié à la baronnie qui pourrait être d'un grand secours à la baronnie et qui saurait s'entendre avec tout le monde, ou presque. Sarina était ravissante, et elle était à la hauteur de sa réputation. Lorsqu'elle annonça que l'enfant se portait bien, le conseiller décida de porter un verre au futur héritier. Alvaro se joignit à lui mais ne but que quelques gorgées, il avait assez bu comme ça pour le moment. La baronne et le conseiller échangèrent quelques propos, et le Baron n'intervint pas, les laissant discuter à leur aise. De plus, Marsili travaillerait certes avec Alvaro, mais aussi avec son épouse. Sarina aurait néanmoins la chance de disposer de la femme et de la fille du conseiller qui serait ses dames. Le baron ne put que sourire aux dernières phrases de sa femme, décidemment, même avec un enfant, elle ne s'arrêtait pas. Le baron se leva et finit par dire:
-Il est vrai qu'il faut que vous sachiez que si vous travaillerez avec moi, c'est aussi avec ma femme que vous travaillerez, et elle pourra vous éclairer sur de nombreux points, j'en suis sûr.
Le baron regarda le nouveau conseiller avant de faire appeler un domestique. Il demanda à ce dernier de débarrasser la table et de laisser seulement la boisson et quelques fruits. Ils avaient fini de manger, mais un fruit, frais, était toujours agréables à prendre, du moins, pour le baron. Mais il n'en toucha aucun et déclara:
-Il vous faut savoir que lorsque je serais absent pour diverses raisons, c'est avec la Baronne que vous travaillerez. C'est elle qui aura le dernier mot, et je pense toute fois qu'elle saura écouter vos conseils et les mettre en applications. Etant donné qu'elle porte un enfant, vous risquez néanmoins de vous trouvez seul en certaines circonstances, c'est vous qui déciderez à ce moment, et vous ne la consulterez que pour des décisions importantes ou des choix qu'il vous faudra faire mais dont vous douter de la réponse.
Le baron tenait à mettre les choses au clair maintenant qu'ils étaient tout les trois réunis. Si il ne le faisait pas maintenant, on risquait d'avoir des problèmes inutiles sur les bras, en plus de ceux déjà présents. Le baron se rassit après avoir offert un siège à sa dame et il prit une pomme, rouge et luisante qu'il croqua. Juteuse, elle rafraîchit le palais et la gorge du baron. A présent que ces détails étaient réglés, il n'en restait plus qu'un qui était plus une information qu'un détail concernant le travail du conseiller. le baron n'omettait pas ces autres conseillers, mais ceux-ci travailleraient à leurs tâches habituelles tandis que Marsili se verrait confier plus grand, mais bien sûr, en temps voulu. Le baron finit donc par déclarer:
-Etant donné que vous entrez en mon service, vous serez hébergé en mon château, à moins bien sûr que vous ne préfèreriez un autre endroit. Je vous ferez mener à vos appartements, dés que nous en aurons terminé, ou plutôt vous, parce qu'en ce qui me concerne, je crois que je vous ai tout dit.
Le baron vida son verre et profita de l'air frais et puissant qui venait de s'engouffrer dans la salle. |
| | | Oschide d'Anoszia
Humain
Nombre de messages : 477 Âge : 33 Date d'inscription : 10/02/2014
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| Sujet: Re: L'aigle et l'aspic [Alvaro & Sarina PV] Mar 10 Juin 2014 - 13:52 | |
| PNJ: Marsili de Valdèse
Le repas touchait presque à sa fin et les servants commençaient déjà à débarrasser la grande tablée du baron sur laquelle Marsili avait invité. Toujours l’air détendu et souriant, le nouveau conseiller du baron avait écouté la ravissante épouse du seigneur d’Ysari lorsqu’elle lui posa des questions sur lui et sa famille. Cet attention à son égard le surprit dans un premier temps, pas habitué à ce que des seigneurs d’un tel rang s’intéressent à sa vie personnelle, mais il n’avait rien à cacher et s’il devait venir séjourner ici pour quelque temps, autant faire tout en sorte pour qu’il n’y ait aucun secret. C’est donc avec son éloquence habituelle qu’il commença à répondre à la jeune femme. - Je suis sûr qu’elles seront absolument ravis de venir séjourner dans ces appartements, dit-il respectueusement. Quant aux noms de ceux de ma famille, ma femme se nomme Elena, mes deux fils, Horace et Octavio que votre seigneur et époux a accepté de prendre à ses côtés et la dernière, ma seule fille, se nomme Lucia. Il écouta alors les propositions de la baronne pour lui faire visiter les terres d’Ysari qu’il connaissait déjà pour les avoir arpenter auparavant, mais l’idée lui plut. Quant à la façon de procéder, il n’en avait une, propre à lui, mais cela ne se ferait qu’avec le consentement des barons. Il n’était là que pour apporter son aide et ses conseils dans une période si troublée. - J’en serais enchanté ma dame. S’il subsiste quelques secrets en vos terres, j’aimerais que vous me les montriez. Dit-il en affichant un sourire sans retenu à la baronne. Pour ce qui est de la façon de procéder, sachez que mon expérience en Ydril m’a déjà appris à faire de mon mieux pour que tout se passe le mieux possible. Comprenez donc, qu’en temps et en heure, je saurais vous apporter les conseils les plus judicieux qu’il se doit. Une fois qu’il eut terminé de parler, c’est le baron qui reprit la parole aussitôt, faisant en quelque sorte une conclusion de ce qu’avait dit son épouse. Marsili s’amusa donc quelque peu de cette alchimie qui régnait dans ce jeune couple et trouva que cela changeait vraiment avec les sempiternelles tensions des nobles unis sans aucun amour. Il écouta donc les prérogatives du jeune baron avec intérêt et lui répondit en hochant la tête. - Bien sûr, soyez assuré qu’en votre absence, votre épouse sera la première informée. Je ne ferais que l’aider à faire ses choix, comme je l’ai fait pour tant de nobles de votre rang. Le baron lui proposa alors de rester dans le château ou de prendre résidence à l’extérieur. Il sera nécessaire pour moi d’être au plus près d’ici, je resterais donc à vos côtés si vous me le permettez. Il n’y avait alors plus rien sur la table mise à part du vin et encore du vin. Une chose était sûre, l’hospitalité ysarienne était restée la même et comme au temps d’Harnyll, les hôtes savaient accueillir et mettre à l’aise. Beaucoup de choses avaient déjà été dite depuis son arrivée, pour ne pas en rajouter d’avantages histoire de laisser les barons se reposer, Marsili préféra en rester là. En temps et en heure, il lui faudrait quérir le baron pour une information importante, mais cela attendrait un peu puisqu’il le fallait. - Messire, en regardant le baron, ma dame, en regardant la baronne, permettez-moi de me retirer. Il me faut dès maintenant envoyer une missive pour informer le régent de notre accord. Je reste désormais à votre entière disposition. |
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