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 Celui qui s'oriente sur l'étoile ne se retourne pas

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Aria Anárion
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MessageSujet: Celui qui s'oriente sur l'étoile ne se retourne pas   Celui qui s'oriente sur l'étoile ne se retourne pas I_icon_minitimeJeu 6 Mar 2008 - 15:12

Aria jeune demoiselle, au talent de fée, compositrice talentueuse, nouvelle musicienne du palais. C’est bon elle a réussi à se faire un nom, et une place dans ces lieux, mais elle se sent encore bien seule. Les gens la regardent jouer de cette musique si mélodieuse, ils l’ont même nommé la demoiselle à la mélodie, mais est ce pour cela qu’il la remarque ? Ils connaissent le son de ses chansons, mais la couleur de ses yeux, ou encore son visage semble encore bien vague, ils ne savent que ce qu’elle compose, mais savent t’ils qui elle est… Elle pensait être enfin moins seule, mais ce n’était que douce chimère, car même dans ce bain de foule royal, elle reste étrangère et inconnue à ce monde. Amertume, solitude doux amis qu’elle possède depuis bien longtemps.

Le soir vient de tomber, ce manteau obscure envahi la contrée, les étoiles viennent d’apparaitre, aussi brillantes que troublantes. Elles semblent si loin, si inaccessibles, Aria se sent comme ces perles lumineuses, lointaines, et différentes. Ce soir, cette nuit le calme règne au palais, repos donc pour la jeune elfe, aucun divertissement va être donné en cette heure. La jeune demoiselle décide alors, de visiter cet endroit prestigieux, ces pas se faisait lent sur le sol marbré, le pan de sa robe noir laissait à son passage un petit bruit voluptueux. Ses yeux étaient pétillants et enfantins du à cette découverte nocturne, sa peau opaline ressortait à merveille dans ce contraste obscure de la nuit, et de son vêtement.

Après un petit moment de promenade, elle remarque un lieu, plutôt une tour, plus grande que jamais, plus majestueuse que le reste du palais. L’elfe décide de monter au plus haut de cette tour, qui joue et touche les étoiles, et les cieux. Sa montée fut longue, et lente, les marches ne se comptaient même plus, l’escalier était en colimaçon, la montée en spirale était fatigante, mais quand elle arriva à son but, l’effort en valait la peine, car la vue était, comment dire époustouflante. Elle pouvait contempler toute la ville, les hommes semblaient des fourmis d’ici, les étoiles étaient plus proches mais toujours aussi lointaines. Elle regarda pendant un bon petit moment ce paysage féérique, et somptueux, laissant ses pupilles examiner tous les petits détails.

Elle continua sa montée, mais cette fois si dangereuse, elle sauta pour aller sur le toit, telle un oiseau de nuit, elle voulait voir encore de plus haut. Agilement, et prudemment elle se faufila sur le toit, et avec la plus grande délicatesse elle se déposa sur les tuiles. Sa chevelure noir ébène virevoltée, le vent s’amusait à toucher les mèches de ses cheveux, elle ferma les yeux, savourant le calme, et l’harmonie du moment. Puis pour allier ce climat à son émotion, elle sortie sa flûte enchantée, et se mit à jouer.

Les notes sortaient avec rapidités, et douceurs, Aria avait l’impression qu’elle avait déjà joué dans ce lieu, car tout lui semblait familier. La musique berce la nuit, l’obscure clarté de la lune, et la mélodie emporte même la musicienne dans une torpeur musicale Elle continue à jouer ~~cet air~~, ne sentant même pas la venue d’une personne, d’un inconnu qui lui aussi été poussé par la découverte de ce lieu. Rencontre fortuite ou malheureuse seul le temps le dira.

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Idazaï
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MessageSujet: Re: Celui qui s'oriente sur l'étoile ne se retourne pas   Celui qui s'oriente sur l'étoile ne se retourne pas I_icon_minitimeDim 9 Mar 2008 - 22:34

Idazaï courait, se faufilant entre les arbres de l'épaisse forêt elfique. Un sentiment de malaise l'envahissait, pénétrant au plus profonds de son corps. Il lui semblait que les arbres chuchotaient leur hostilités à son égard, même le vent paraissait méfiant. Et pourtant, la nuit paraissait ordinaire, les étoiles étaient au rendez-vous ainsi que les animaux nocturnes. Malgré cela il avait un mauvais pressentiment, son instinct lui dictait de ne pas aller plus loin.
L'hybride avait décidé de se rendre à Alëandir, la magnifique capitale Elfe. L'entreprise ne serait pas aisée, mais il pourrait récolter des informations pour son peuple. Il était en effet l'un de seul à pouvoir faire cela ; étant hybride, il possedait le physique d'un Sylvain, hormis ses yeux, et la philosophie d'un Drow. De ce fait il pouvait se faire passer pour un Elfe Sylvain, il était donc l'espion idéal pour ce genre de tâche. Mais cela n'était pas son cout, il lui avait fallu chercher un uniforme elfique. Il en avait finalement trouvé un auprès d'un vieillard sombre. Celui-ci lui avait soutiré la somme de trois souverains pour l'accoutrement, une arnaque. Et puis Idazaï ne se sentait pas très bien dedans, porter l'armure d'un homme que l'on sait mort avec n'est jamais très plaisant.
Ce voyage avait donc demandé beaucoup de préparations, mais ses efforts seraient-ils récompensés ? Il ne le savait pas, s'il tombait sur un officier il serait perdu. Il lui fallait donc directement rejoindre les casernes, avec les soldats, à son arrivée. Mais où se situaient les casernes ? Il ne savait pas, la seule fois qu'il avait pénétré le territoire Sylvain, il y avait perdu son vénérable maître. Il n'y était, jusqu'alors, jamais retourné.
Il s'arrêta, on pouvait à présent apercevoir la magnifique cité, à moitié cachée par les immenses arbres. Le chasseur sentit son cœur se serrer, c'était donc là le siège des Elfes Sylvains ? Il soupira, combien de temps pourrait-il rester dans l'anonymat ? Ce serait fort difficile...


- Ne bouge plus... Le chemin est clos.

Une sentinelle venait d'apparaitre, lui barrant la route. Arc bandé, pointé dans la direction de l'intru, elle semblait le scruter intensément. Idazaï retint son souffle, franchirait-il cette première épreuve ? il décida de parler calmement, après tout il n'y avait aucune raisons pour qu'il ne puisse pas passer.

- Paix. Je me nomme Idazaï, émissaire pour le compte de la Reine. Je reviens d'un long voyage chez les Hommes, et j'ai d'importantes nouvelles à quérir au palais. Je demande à passer outre ce barrage.

L'Elfe songeait, pourtant aucune expression de son visage ne le trahissait. Ils ne bougèrent pas pendant dix longues minutes, s'observant, puis la sentinelle abaissa son arme.

- Bien. Montres-moi ton affectation officielle.

Idazaï acquiesça, et s'approcha de lui. Il sortit un rouleaux d'une poche latérale de son uniforme puis lui tendit. L'Elfe leva son bras pour saisir le papier, à ce moment là l'hybride bondit et, avec sa dague sous sa manche gauche, lui trancha la gorge. Le corps retomba silencieusement dans l'herbe fraiche, un jet de sang aspergeant la verdure environnante. L'assassin s'empara du cadavre et alla le cacher dans une fourrée non loin, prenant bien soin de le camoufler. Il essuya ensuite son arme sur des feuille et murmura.


- Sans rancune...

Il reprit sa route, priant pour qu'il n'y ait plus d'obstacles de ce genre.
Une fois dans la ville, il s'arrêta quelques instants pour reprendre son souffle. Les Elfes aux alentours ne semblaient pas se soucier de lui, sans doute le considérant comme l'un des leur. Il éprouva un grand soulagement, le plus dur était fait. Il se mit donc en quête des casernes, espérant pouvoir y passer la nuit, son investigation attendrait le lendemain. Malheureusement, ou heureusement, il ne les trouva jamais. cela faisait une bonne heure qu'il cherchait, sans trouver les bâtiments. N'osant pas demander à un Sylvain la direction, il se mit en quête d'un nouveau lieu.
Ce fut l'endroit qui le trouva. Une immense tour dominait la ville, elle était impressionnante. Il éprouva une sorte d'attraction spirituelle pour le monument. Il décida donc d'aller jeter un coup d'oeil. Une fois rendu à l'entrée il hésita quelques instants. Qui y avait-il en haut ? Aucune importance, de toute façon la tour était idéale pour espionner la cité, elle surplombait tout.
L'ascension fut longue et pénible. L'hybride n'aurait su dire combien de marche il avait franchi. Une fois en haut il eu une exclamation de surprise, la vue était surprenante. On pouvait voir à des kilomètres de là. Il était tellement surprit qu'il n'entendit pas tout de suite la douce mélodie. Quand il s'en rendit compte il ne bougea plus. Cela provenait du toit, lui semblait-il. Il décida d'aller voir, peu importe le danger, la curiosité était trop forte.
Le vent soufflait fort sur la toiture, le chasseur faillit tomber plus d'une fois. Il regardait à présent la source de cette musique, bouche bée. Il s'agissait d'un Elfe, d'une Elfe plutôt. Elle jouait de sa flute, et ne semblait se soucier du reste. Il n'aurait su dire combien de temps il était resté là à l'observer, mais cela lui sembla une éternité. Puis soudain elle se rendit compte de sa présence et se retourna, les cheveux ondulant au gré du vent. Idazaï ne su quoi faire, il décida donc de rester immobile, son armure brillant sous les étoiles.
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MessageSujet: Re: Celui qui s'oriente sur l'étoile ne se retourne pas   Celui qui s'oriente sur l'étoile ne se retourne pas I_icon_minitimeVen 14 Mar 2008 - 21:13

Douce musique qui sort de cet instrument béni par les dieux. Do si, ré fa, notes de musiques plus douces les unes aux autres, plus mélodieuses et enchanteresses. Tu te profiles au détour de mon âme, de ma chair qui s’irise au son que j’entends, mon cœur bat au rythme de cette musique que je joue, de cette féérique mélopée, je m’emporte dans le monde où les étoiles me regardent, nous pauvres êtres vivants, ces perles qui sont spectatrices solennelles de ce chant, seules à entendre cette poésie sonore, je cherche peut être à ensorceler vous êtres de la haut, inaccessibles et si charmeurs. Une attraction que les êtres ont toujours eu envie de connaitre l’haut delà de ce mystère, est ce des dieux, ou tout simplement des pierres précieuses, que jamais l’homme ne possédera, car voila pour quoi elles sont si infranchissables et si convoitées car elles sont que inconnues. Une musique qui nous emmène aux cieux, je vais, je cours, je vole dans ce monde de poème mystérieux que je sais conter, quel sentiment étrange de n’être plus vraiment soi, de ne plus posséder l’intelligence, mais juste l’action du cœur, et de mes émotions, je me sens étrangère de mon corps, mais tellement proche de ce son, je me retrouve si bien dans ces notes de musiques qui se chantent plus rapide les unes aux autres.

Mais je change d’air, je sens un autre spectateur, des notes plus dures, et moins tristes, les mots étaient remplacées par la musique, elle ne voyait pas cet inconnu, elle le sentait tout simplement, quelqu’un venait de pénétrer dans son monde de symphonie, l’art tout simplement, l’art du son. Je ne bouge pas, je ne regarde pas, je suis dans ma complainte, tel le jeu d’un tango effréné que personne ne peut stopper, tel le couple fiévreux, qui danse à ne plus pouvoir se tenir debout. Je n’aime pas être déranger, je ne sais être bonne compagnie, je n’ai l’habitude de parler, de converser, moi la timide, non la sauvage Aria, qui se sent seulement bien dans sa musique, personne ne peux la comprendre, personne peut comprendre ce qu’elle ressent dans l’échange de ces notes, l’empreintes que ce chant laisse sur elle, sur ses émotions qu’elle conte. Ses cheveux ébène virevoltent dans le vent, ce contraste entre sa peau opaline, et cette tignasse était tout à fait troublant, elle était si belle en cette nuit, elle avait l’air si douce, si triste et si seule qu’on aurait bien envie de la prendre des ses bras. Cet homme, cette femme, paradoxe incroyable, lui qui portait une armure, lui le combattant, et elle la bohémienne, deux personnages si différents, peinture pourtant si merveilleuse, si seulement un peintre aurait pu immortaliser ce climat, cette atmosphère…

Tel un orage, aussi brusque, et vif, la musique atteint son mutisme, plus un bruit, plus un son, à par le bruit du vent, des feuilles qui glissent, et dansent sur le toit, le souffle de ces deux êtres… Le silence imparfait. L’elfe n’avait encore regardé l’étranger, elle n’avait voulu porter un regard sur cet être, non elle regarda le vide, le lointain, de ce monde dans bas, qui semblait si minuscule, si vide, si dénué d’émotion, était ce vraiment son monde, telle était la question qui la hantait en ce moment et même dans ses rêves. Après cette contemplation, elle tourna lentement sa tête, son regard de marbre se porta sur l’inconnu, aucun mot, comme si elle était muette, incapable de parler sans sa musique. Elle l’observa longuement, comme si la personne qu’elle avait devant elle, avait quelque chose à cacher, comme si elle le ressentait, elle ne pouvait le dire, elle ne parler peu, mais ressentait ces sentiments imperceptibles de l’autre, tel un sixième sens, comme si elle savait lire dans l’âme de l’autre. Mais elle ne cherchera pas à en savoir plus, ni même à en comprendre plus, elle n’était pas de ces personnes qui évitent ces êtres différents. Toujours douce comme le pétale d’une rose, elle cligna des yeux, puis posa sa main à coté d’elle, une timide invitation à rester, pourquoi aurait t’elle une quelconque animosité en vers cet homme.

Son regard se porta une nouvelle fois au loin, elle n’entendit pas le mouvement de l’autre, ne voulant le forcer, l’obliger à faire ce qu’il ne voudrait. L’ambiance était calme, douce, harmonieuse, de toute façon avec cette femme le conflit était bien rare, elle qui aimant la paix en tout, et elle qui savait, que la vie pourrait bannir la guerre et les maux de l’homme avec l’art et la beauté des êtres. Utopiste peut être, fervente d’un idéal surement. Les cartes étaient maintenant en main du guerrier, sa décision ne pouvait venir que de lui, invitation avait été donné, à lui de la prendre au vol. Bien qu’elle se doutait, qu’il allait partir, qui aimerait rester avec cette demoiselle à la mélodie, où d’entendre sa voix était en faite bien rare…

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MessageSujet: Re: Celui qui s'oriente sur l'étoile ne se retourne pas   Celui qui s'oriente sur l'étoile ne se retourne pas I_icon_minitimeMer 19 Mar 2008 - 19:55

Les sons qui émanaient de l'instrument étaient étrangers aux oreilles de l'Hybride. Et pourtant il étaient si doux, si enchantés, qu'il cru les connaitre depuis toujours, ils étaient là enfouis au fond de son être. Les vibrations, il pouvait les ressentir dans tout son corps, elles semblaient le transpercer de part en part, tel la plus affutée des lames. Pendant un moment il fut impossible au chasseur de bouger, il était comme envouté. Les mouvements des cheveux de l'Elfe au gré du vent ne faisaient qu'accentuer cette formidable transe. Il crut ne jamais pouvoir se libérer de son emprise, il lui fallut mobiliser toutes ses capacités mentales pour sortir la tête de cet océan de notes. Il le savait, jamais un être inférieur tel un Homme ne pourrait résister à l'attraction de ce chant divin. Et même si ses capacités motrices lui étaient ré-acquises, quelque chose avait changé en lui. Tout brin d'animosité avait disparu, il oublia même la raison de sa présence sur cette tour. La seule chose qui importait était de continuer à écouter cette douceur de la nature. Qui était -elle ? Amie ou ennemie ? Il ne le savait pas, cependant comment une si belle créature aurait pu être dangereuse ? Un mot de sa part, et il sembla à Idazaï qu'il aurait pu faire n'importe quoi pour elle.

Les minutes passèrent, l'intrus avançait doucement vers la source musicale. Habituellement il ne se serait livré aussi facilement, surtout en territoire ennemi. Pourtant aucune once de suspicion ne lui traversa l'esprit, il était ici chez lui, en sécurité. Et puis c'était la première fois qu'il entendait de la musique elfique. Oui il le savait, cette musique était magique. Jamais un humain ne pourrait reproduire de tels son, c'était tout bonnement impossible. Il réalisa tout d'un coup que les femmes sylvaines pouvaient être bien plus redoutable que de nombreux guerriers. Il ne pensa pas cela en mal, comment reprocher à cette Elfe quoi que ce soit ?

Soudain la musique se stoppa, se fut comme si un métal froid avait transpercé la crâne de l'Hybride. Il s'habitua cependant à la douleur qui diminuait rapidement. Le vent soufflait fort à présent. Ses cheveux semblaient se battre, comme si chacun voulait rejoindre l'Elfe le premier.
Il n'y avait à présent plus que deux mètres entre les deux êtres. La Sylvaine fit un léger geste de la main, comme pour autoriser l'autre à s'assoir à ses côtés. Idazaï hésita, il était encore légèrement sous l'emprise de la musique, mais sa méfiance naturelle reprenait le dessus. Après tout il ne la connaissait pas, quelles étaient ses intentions ? Il douta un instant puis décida de faire confiance à son instinct, et non à sa tête. Il jeta un dernier coup d'œil au loin, la vue était si belle, si douce, cela changeait énormément du Puy d'Elda. Des pensées insensées envahirent sa tête, il s'imaginait vivant dans cette contrée, étant un soldat loyal et étant fier de tuer des Drows pour son peuple. Il n'avait plus de sang d'innocents sur les mains, il n'était plus hanté par d'innombrables regards suppliants. Il avait des amis, une femme, et une vie monotone.

Soudain une note glacée retenti, jaillissant de nulle part. Le son était cristallin, et pénétrait au plus profond du corps. Il ressemblait beaucoup aux notes de l'Elfe, mais produisait l'effet inverse. L'Hybride revint subitement à lui, il était un soldat de l'Armée des Sombres, et il était ici dans un but bien précis. Une veine saillante apparu sur sa tempe, il lui semblait qu'un poison se répandait dans tout son corps. Quel était ce maléfice ? Subitement il comprit, on avait retrouvé la sentinelle morte et l'alarme avait été donnée.
Il sortit sa dague, personne ne devait savoir qu'il était ici. Cependant une deuxième note, identique à la première, sonna. Elle eu un effet désastreux sur le chasseur, il tomba à genoux, les mains sur le crâne. Il lui semblait que sa tête allait exploser, la douleur était insupportable. Combien de fois pourraient-ils faire retentir le poison ? Il lui sembla que la prochaine attaque serait fatale. Il tourna donc un regard désespéré vers l'Elfe et murmura difficilement.


- Aides-moi...


Dernière édition par Idazaï le Jeu 10 Avr 2008 - 17:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Celui qui s'oriente sur l'étoile ne se retourne pas   Celui qui s'oriente sur l'étoile ne se retourne pas I_icon_minitimeSam 29 Mar 2008 - 22:11

Nuit, douce nuit elfique, de ce petit vent qui joue avec les chevelures des deux protagonistes. Doux et divers sentiments qui se mélangent, qui s’entrechoquent, l’envie, la peur, la découverte, le doute… Complexité de deux êtres si mystérieux l’un comme l’autres. Elle regarde ce paysage, ce splendide paysage, peinture ordinaire, mais dans un moment particulier, ce qui rend le tout singulier et unique. Elle n’attend rien de cet individu, elle ne souhaite imposer aucune règle, chaque personne doit être maitre de son destin, et de ses choix. Maitresse de la liberté, elle le laissera donc choisir. Elle sent son doute, sa retenue, comme si son corps émettait ce son de l’appréhension mais ce que les êtres ignorent, et qu’Aria sait, c’est que chaque sentiment émet un son bien précis, et seule son oreille peut l’entendre. Mais finalement il prend confiance, il le peut, elle n’est pas une guerrière, elle n’est pas de ces combattantes, elle est cette artiste bohème, croyant à l’art, et à la vie, et non à la guerre.

Elle fait jouer ses sens, touchant les tuiles froides de ses bout des doigts, aspirant l’air, sentant par la même occasion l’odeur, et l’effluve de la peau de ce mystérieux homme Ses iris balayent la nature que les dieux leurs ont fait dons. Elle est bien, se sentant proche de cet être, les paroles sont parfois inutiles. Libre, heureuse, deux émotions qu’elle ressent en cet instant, rencontre étrange, agréable nuit fortuite, le temps présage toujours des péripéties inhabituelles, comme si c’était pour combler les vides des vies des habitants de cette terre. Elle regarde un bref instant cet homme, elle se pose pour la premier fois une question : qui est t’il ?

~~~~~~~~~~~~~~

Je te sens étranger dans cette ville, pourtant tu as cet apparence sylvain, mais dans ta façon d’être tu es différent, je ne saurais dire en quoi, mais je le sens, est ce mon intuition féminine… Tu camoufles quelque chose, tu mens à quelqu’un : à moi, à mon peuple, ou à toi-même. Je sens ce trouble indéfinissable. Ai-je peur, dois-je me mettre sur mes gardes ? Je ne sais faire cela, car je vois en toi, et en tout t’être une bonté d’âme, suis-je naïve surement, mais pourquoi devrons nous toujours faire attention, être aux aguets… Nous sommes certes dans un monde peu idyllique, mais moi je croirais toujours en vous : drows, humains, nains, sylvains, hybrides. Je sais que dans chaque être il se cache une beauté, nous ne sommes pas mauvais en soit, juste déçu par la vie.

Qu’entends-je, ce bruit si vulgaire, ce son, un intrus, un intrus est entré dans nos portes, je tourne ma tête comme si la réponse avait toujours été la sous mes yeux. Je ne comprends pas cette arme brandit face moi, j’ai mes iris qui prennent peur. Mon pou va de plus en plus vite, tu vas me tuer, je ne le vois pas dans tes yeux, arrête cette bêtise ! Tu te méprends, je ne suis ton ennemi. Tu te plies de douleurs, ce bruit si affreux à mon oreille, te rend malade, il te fait mal. Comment peuvent-ils oser d’ utiliser la musique pour tuer, c’est immoral. Ce n’est que blasphème Je vous hais tous, toi, eux ! Pourquoi tant de malheur et de souffrance, alors que la vie pourrait être si simple. Je ne supporte pas de te voir comme cela, j’ai mal pour toi, mes sourcils se froncent, une colère m’envahie, puis ta complainte que j’entends, cela en est trop. Je ne laisserais jamais la musique tuer un homme, même si il est un intrus, personne ne doit mourir, surtout si il trouve sa cause juste. Comment des êtres peuvent avoir le pouvoir de décider sur la vie des autres.

~~~~~~~~~~

Elle s’approche de cet homme, il est couché à terre, plié en deux, sa souffrance est trop grande à supporter. Elle pose doucement la tête de cet inconnu, sur ses genoux, et elle le regarde telle une mère. Elle caresse tendrement le front de l’hybride, puis doucement, et faiblement elle lui dit son premier mot :

Ecoute ! Une pause, puis elle stoppe sa caresse, et avant de se mettre à jouer son élixir, elle luit dit :

Je suis avec toi.

Parole courte, mais forte en sens, elle ne souhaite la mort de personne, même des plus grands bandits. Un son beaucoup plus doux, et cristallin s’installa dans cette atmosphère dangereuse. La voila jouer de son si cher instrument. Elle le regarde affectueuse, puis ferme ses yeux, se concentrant à sa mélodie, à son remède fait de notes magiques. Elle est la meilleure dans ce domaine, elle sera le protéger, et le sauver. Vive la musique, vive la paix, et vive la vie !
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MessageSujet: Re: Celui qui s'oriente sur l'étoile ne se retourne pas   Celui qui s'oriente sur l'étoile ne se retourne pas I_icon_minitimeDim 6 Avr 2008 - 11:58

Ce fut une libération. Les notes de la Sylvaine percutèrent celles de la garde d'Alêandir. Ce fut une merveilleuse bataille, la plus belle de toute. L'étrangère l'emporta sur son peuple. Comment avait-elle fait ? Alors qu'eux possédaient surement d'énormes percussions, elle ne maniait qu'une simple flute. Il était clair qu'elle maitrisait son art à la perfection, et elle semblait pourtant si jeune. Qui était-elle ? Et surtout pourquoi avait-elle fait cela ? Idazaï était étranger, ils ne se connaissaient pas, il avait même attenté à sa vie. Et pourtant, la musicienne n'avait eu la moindre hésitation. Il avait déjà rencontré des Elfes, le plus souvent sur les champs de batailles, mais jamais leur compagnes. On disait d'elles que c'étaient des esprits de la foret, certains racontent même que ce sont les muses des Dieux. Ce qui était pourtant sûr, c'est qu'en rencontrer une, pour un non-Sylvain, seule était un privilège accordé seulement à quelques élus. Et voilà que l'archer se trouvait désormais allongé, la tête posée sur les genoux d'une femme des bois. Ignorait-elle qu'il tuait son peuple ? Possible.

Il ouvrit les yeux, elle jouait. Le flot de douceur se rependait en lui, s'alliant à son sang chaud. La douleur s'amenuisait, et l'alarme avait cessée. Comment cela se faisait-il ? L'Hybride eut un soupir intérieur. Il avait paniqué et mal estimé la situation, attaquer l'Elfe avait été stupide. Il le savait, les gongs ne l'auraient pas tué, leur rôle était juste d'immobiliser les intrus peu habitués à la musique elfique. Sinon pourquoi avaient-ils soudain stoppés ? Ce n'était surement pas en réponse à la flute de la musicienne, personne d'autre que le Sombre ne pouvait l'entendre. C'était plus un soucis de moyens, cela devait demander beaucoup d'énergie pour répandre le son sur autant de distance. Et puis pourquoi continuer à faire sonner l'alarme quand la cible est déjà au sol, prête à être arrêtée ? Dans leur suffisance, les Elfes avaient sur estimés leur moyen défensif, bien que peu de personnes telles que l'étrange Elfe auraient été capable de contrer un sort aussi puissant.

Idazaï ne bougeait pas. Que devait-il faire ? Elle jouait, comment l'interrompre ? L'attaquer aurait été lâche, et l'Hybride avait reçu une éducation guerrière respectueuse de ses adversaires. Ainsi on ne tuait jamais si cela n'était pas nécessaire, on ne frappait pas un adversaire au sol, et on offrait toujours le droit à celui qui allait mourir de connaitre le nom de son assassin. Telle était la philosophie du Sombre, telles étaient ses convictions, et celles de son défunt maitre. Cela lui avait valu le mépris de ses semblables, haine ajoutée au fait qu'il était métisse. Le seul moyen de sortir de tout cela avait été de partir le plus possible sur les routes, de devenir plus fort que tous les autres. Et même malgré tous ses efforts, il n'avait pu gagner l'estime de son peuple. Pour quelle raison continuer de vivre dès lors que personne ne vous tient en estime, que personne ne vous respecte ? L'Hybride avait trouvé la réponse après la mort de son mentor, c'était en combattant que l'on ressentait le besoin de vivre.

Il leva le bras doucement. L'Elfe bougeait seulement ses fins doigts, sans cela on aurait dit une statue. Elle semblait plongée dans un univers tout autre que celui de Miradelphia. Idazaï posa sa main chaude sur la gorge nue de la musicienne. Il ne pressa pas sur les chairs de l'inconnue, mais laissa simplement sa paume communiquer avec l'Elfe. Et quel échange ! C'était la première fois que l'émissaire touchait la peau d'un Sylvain, cette sensation était étrange. C'était comme ci il avait toujours su ce que cela ferait, comme ci la réponse de tous ses tourments était inscrite en lui. Il leva les yeux vers elle, et fixa profondément son menton. Pouvait elle l'entendre ? Avait elle ressenti le membre de l'Hybride ? On ne pouvait l'affirmer. Il parla brièvement, et doucement. Sa colère avait disparue, mais pour combien de temps ?


- Pourquoi ?
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MessageSujet: Re: Celui qui s'oriente sur l'étoile ne se retourne pas   Celui qui s'oriente sur l'étoile ne se retourne pas I_icon_minitimeJeu 24 Avr 2008 - 15:15

Elle se concentra, elle devait jouer avec le talent que les dieux lui avaient offert, la tâche était si ardue, l’alarme était un sortilège puissant, et jamais encore elle n’avait essayé de contrer cette musique destructive. Elle ne comprenait pas pourquoi les elfes, son peuple utilisait la musique pour sévir, tous les moyens étaient bon, c’était cela ! Elle détestait ce genre de pratique, les maudissait.

Son passé resurgie, sa mère, son père, ses frères tous guerrier de renom, tous son des bêtes qui ont soif de sang. Elle se rappelle des paroles de son père, elle n’était rien, qu’une elfe ratée, qui la détestait, qu’il maudissait sa musique et son talent. Elle voulu alors à ce moment cracher à son père que la musique était une arme bien plus grande que les flèches ou les épées, car la vie est faites de son, et si demain, une personne saura utiliser ces son il aura la plus grande arme au monde, et les être prieront de naitre sourd.

Je peux réussir, crois en toi Aria, tu en es capable. Les notes sortent avec une facilité qu’elle n’aurait espéré, la chanson et douce, la musique est magique. Digne des plus grands médecins Aria arrive à calmer le maux de l’hybride, cet être qui se plie de douleur, elle ne supporte de voir un être souffrir, même le pire des ennemis, ce n’est pas dans ça façon d’être. Pour lui nous sommes aussi les ennemis à abattre, alors pourquoi se battre, il faudrait mieux se comprendre… Si seulement les hommes pouvaient comprendre cela. Mais une terre sans guerre, c’est une guerre sans amour, pourquoi c’est deux mots sont si associés. La musique se stoppe mais moi, je suis dans ma sonate, je perds pied, je parts dans mon monde aux pays des merveilles, je ferme les yeux, mes sens sont emportés vers un ailleurs, vers le chant de ma musique. Je ne vois plus, je n’entends plus que ma musique, je ne sais si l’hybride est vivant, et si il va mieux, je suis dans un autre monde.

Do, si, sol, ré, les notes mes amies soulageaient moi de ce poids que j’ai, pourquoi n’accepte je pas cette vie, pourquoi je ne supporte pas de voir les hommes s’entretuer, pourquoi tant de massacre. Les questions me hantent chaque jour, je ne supporte cette horreur. La jeune femme ne joue plus pour Idazaï, mais pour elle. Elle déplore tellement ces maux violents sur cette planète, elle porte sur ses épaules la misère pourtant elle n’est la responsable, elle est juste spectatrice impuissante du combat sans fin entre les différents peuples. Je joue frénétiquement, mais une main se dépose sur mon cou, entend t’il ma complainte, ou essaye t’il de me soulager… Le contact de cette main sur ma peau, me soulage, des fourmillements commencent à prendre forme dans mon ventre, mon malaise se transforme en bien être… Mes yeux s’ouvre doucement, je reprends vie dans ce monde, la lune berce mon visage.

Ma musique prend fin, je ferme une nouvelle fois les yeux, je savoure de nouveau le silence réconfortant. J’entends ta question, la réponse me semble si normal, si compréhensible. Mais il ne peut comprendre car il est un guerrier. Elle pose sa flute à sa gauche, et baisse sa tête pour mettre son regard azur dans ceux de l’hybride, elle lui sourie, puis d’une voix douce elle lui dit :

Pourquoi ? Mais cela me semble logique …Je ne souhaite la mort de personne … Même si je te déteste, mais si je vous déteste tous, vous les hommes à vouloir faire la guerre…

Phrase inachevée, elle ne sait quoi dire d’autre, elle commence à s’énerver, et elle ne veut, ce n’est un sentiment qu’elle ne veut qu’il l’habite. Elle lui sourit, elle caresse tendrement le visage de ce guerrier, puis en chuchotant elle lui dit :

Tu devrais peut être partir, je pense qu’ici c’est dangereux …
Bien qu’elle sache comment le protéger, elle ne voulait qu’il ne coure aucun risque.

Elle ajouta, pour finir

Je me nomme Aria, Aria Anàrion …

Son identité dévoilée, elle devenait maintenant plus une inconnue, saurait t’il mettre sa confiance en cette femme maintenant.
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Idazaï
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MessageSujet: Re: Celui qui s'oriente sur l'étoile ne se retourne pas   Celui qui s'oriente sur l'étoile ne se retourne pas I_icon_minitimeJeu 8 Mai 2008 - 12:42

Le vent qui soufflait assez fort depuis un certain temps se stoppa d'un seul coup. Une chaleur étouffante envahit le toit de l'immense tour. Un violent orage s'annonçait.

Cette musique, Idazaï ne l'oubliera jamais. Elle réveillait en lui quelque chose qu'il ne connaissait pas, quelque chose de bouleversant, effrayant. Si il avait pu décrire son état, il aurait tout simplement dit "Sylvain".
La peau de l'inconnue était fraiche, et douce. La grande mains puissante de l'archer contrastait énormément avec ce concentré de sentiments. Lui était guerrier, elle était musicienne.
La musique prit fin, le rêve éveillé avec elle. Elle lui répondit, sa voix semble être faite pour la musique.


- La mort... ce n'est que la mort. Elle ne peut être pire que la vie.

Il marqua un léger arrêt, déglutissant doucement.


- Je haïs aussi ce que tu es, un Elfe des forêts. Mais pourrions nous choisir ? Non, nous sommes prédestinés à faire la guerre, vous, nous, et tous les autres. Pourrais tu arrêter la musique, toi ?

Il ferma les yeux. Cela il l'avait comprit quelques années auparavant, une fois ses rêves de jeunesse disparu. Il était né chez les Drows, c'est à ce moment là que sa vie avait été déterminée. Au Puy d'Elda on parlait souvent des rarissimes déserteurs, surtout ce ceux qui avaient dit non à la guerre. Pour l'Hybride un tueur ne change pas, il évolue. Mais était-il vraiment Drow ? Cette question le torturait depuis peu. Il avait tué chaque être remettant en cause cela, et à chaque meurtre il devenait de plus en plus sinistre. Jusqu'au jour où il re-découvrit le plaisir de voyager, joie enfouie depuis la mort de son maitre, quinze ans plus tôt. Il devint alors itinérant, revenant chez lui à chaque mobilisation des troupes.
Un premier éclair transperça le ciel. Un goutte tomba sur le front de l'émissaire, puis une autre, et encore une. Il pleuvait dru sur la cité elfique, et bientôt les deux êtres se retrouvèrent trempés jusqu'aux os.

Elle chuchota à son oreille. Idazaï s'extirpa avec agilité des bras de l'Elfe. Il sentait l'engourdissement de ses membres reculer petit à petit, il aurait tout de même du mal à bouger pendant encore quelques heures. Mais qu'importe, son attention était entièrement portée sur la musicienne. Il lui semblait qu'il pouvait vaincre une armée entière pour elle, rien ne pourrait l'arrêter. Quel était ce sentiment ? Une chose qu'on ne pouvait pas découvrir chez les Sombres en tout cas.
Elle s'appelait donc Aria. Un deuxième éclair apparut, suivit rapidement d'un énorme grondement. La ville en contrebas semblait dormir.


- Tu regretteras surement ton acte, mais je ne l'oublierais pas... Aria.

Il tendit le bras, et s'arrêta à mi chemin. Le temps était compté, et il na fallait pas s'attarder ici.


- Idazaï... chuchota-t-il dans un souffle. Je garde une flèche, pour tuer ton ennemi.

Il abaissa son capuchon sur ses cheveux mouillés et fit volte face. Un dernier éclair déchira le ciel, et l'Hybride disparut d'un pas chancelant.


[Fin pour l'archer, je laisse ouvert si tu veux toi aussi clôturer :)]
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