Il est impossible d'observer Caïrn sans sa fidèle armure puisqu'il n'est pas dans la mesure de la quitter. Il dors, mange, ou plus simplement fait toutes ses activités avec. Des pieds a la tête, Caïrn porte d'abord un heaume d'une belle couleur dorée possédant une pointe au sommet de la tête. Un crâne grimaçant orne la face principale. Un épais voile de tissu grisâtre est enroulé autour de son cou, tournoyant autour de sa tête et couvrant son épaule gauche ainsi qu'une partie de son torse. Son plastron de métal noir est orné de gravures dorées et une gemme verte est placée au centre. La partie inférieure de son corps est couverte d'un large pantalon de toile lui même caché derrière deux tassettes métalliques ainsi qu'une pièce de tissu rouge. Des bottes de fer a l'image du reste de sa tenue complète le tout.
Plus spécifique, son épaule droite est couverte d'une épaisse plaque dorée où se retrouve le crâne grinçant déjà observé auparavant sur son casque. Et c'est bien là la marque du talent et de l'affinité magique de Caïrn pour le métal. Son bras droit n'est qu'ensemble de rouages tournants les uns sur les autres et protégés par un très large gantelet de fer. Une main articulée griffue dorée se trouve a son extrémité. L'assemblage est fragile et sensible a la rouille. Caïrn doit fréquemment l'entretenir si il ne veut pas en perdre l'utilisation, liée a sa magie, qui témoigne de sa fusion partielle avec l'élément du fer. C'est également une arme en soi puisque la main griffue, bien qu'elle soit avant tout conçue pour un travail de précision dans le mouvement des doigts, peut facilement blesser en cas de coup. Elle peut servir de grappin et une gemme transparente est placée dans sa paume. Elle sert de focalisateur.
Les jouets ou horloges mécaniques vendus par Caïrn se brisent dès que l'on tente de les ouvrir. Un choix volontaire du mage de fer afin d'empêcher la propagation de sa technologie. Les produits vendus ne durent également pas dans le temps et sont volontairement de piètre qualité afin qu'ils cessent de fonctionner au bout de quelques temps. Un moyen comme un autre de conserver le monopole et de donner de la valeur monétaire a son travail. Les seuls « chefs-d’œuvres » durables conçus par Caïrn sont son horloge personnelle et son armure.
Description physique :
Par delà le métal, Caïrn est un humain normal. Enfin, était un humain normal. Si autrefois on pouvait lire sur son visage le faciès d'un homme hirsute mature a la barbe et a la moustache noires liées ensemble dans l'harmonie de ses cheveux noirs, aujourd'hui, le faciès grinçant de Caïrn s'est scellé dans le crâne grimaçant apparaissant sur son casque. Effectivement, victimes de blessures aggravées, il fut sévèrement touché au visage, le défigurant a jamais. Après s'être fait coupé le nez et agrandir la bouche a coup de couteaux, il perdit également son bras droit. L'homme qui existait hier n'était plus qu'un lointain reflet idéal de la figure grinçante et repoussante d'aujourd'hui. C'est aussi ce qui explique la raison pour laquelle Caïrn reste figé de manière constante dans sa tenue décrite plus haut.
Cependant, il n'a rien perdu de sa taille d'antan. Relativement grand et large d'épaule, il accuse une certaine raideur dans sa posture standard s'avère peu agile. Il est également très peu a l'aise dans le port et le maniement d'arme, n'ayant pas suivit de formation militaires ou ne s'étant tout simplement guère exercé dans l'art de la guerre, ne lui demandez pas donc d'utiliser un arc, Caïrn serait bien incapable de le tenir. En revanche, il pourra vous faire fonctionner une arbalète ou un engin de siège en un clin d’œil. Il est fort a parier que sa fusion avec le métal le renforça.
Description mentale :
Par delà l'intimidation possible provoquée par son armure, Caïrn est en réalité un être humain capable d’éprouvé la palette de sentiments qui y sont liés. Compatissant, Caïrn est pourvu d'un sens des affaires aiguisé mais d'une éthique bien particulière. D'un tempérament calme et peu belliqueux, c'est un travailleur né qui fait preuve d'une très grande concentration lorsqu'il créé. Il est très fier de son métier et de ses créations, c'est également un très grand honneur pour lui de laisser a disposition quelques fruits de son travail aux populaces. Inspirant parfois la méfiance a cause de son apparence et de sa fusion avec le fer, Caïrn a l'espoir de faire changer l'opinion sur l'utilité de sa science et sur les bienfaits qu'elle peut apporter. En revanche, il accuse parfois une certaine rigidité et manque d'humour. Il se vexe facilement quand on parle de ses trouvailles et voue une méfiance certaine pour les autres commerçants. Caïrn refuse également catégoriquement de transmettre ne serait-ce qu'un seul mot de savoir sur sa magie et les méthodes de conceptions de ses produits de ventes, gardant jalousement pour lui la science de son ingénierie et de ses mécanismes.
Caïrn est très grand mathématicien et est pourvu d'une grande rigueur. Il est très talentueux pour les calculs et le travail de mesure. Il connait beaucoup de choses sur l'ingénierie et aurait tout aussi bien put travailler dans la conception d'engins militaires. Cependant, c'est la voie civile qu'il choisit, espérant mettre au service de la population ses connaissances.
Le poids de son armure est loin d'être amusant a ses yeux. Malgré les quelques avantages qu'il peut en tirer, le confort n'est très certainement pas optimal et certaines tâches peuvent rapidement lui devenir pénible. C'est lié a de nombreux facteurs. Au poids de l'armure, a la température qu'il fait a l'intérieur, au facteur d’encombrement, aux possibilités de se laver ou tout simplement a la difficulté de se nourrir. En soi, ce n'était finalement qu'une question d'habitude mais il s'agissait souvent d'un parcours du combattant afin de faire parfois la plus simple action comme s'occuper d'un besoin pressant et soudain. Habituel mais ô combien ennuyeux et frustrant. Il fallait avoir les nerfs solides et fort heureusement pour Caïrn, ce dernier était de nature plutôt placide et calme. C'était cher payé pour avoir le droit de cette protection, et bien que cela lui sauva la vie, il était parfois lassant pour Caïrn d'avoir a subir les désagréments de son apparence actuelle.
Capacités magiques :
Certains insufflent la vie dans la roche, le bois ou encore la terre. Caïrn lui, fait se mouvoir le fer et sculpte avec précision ce dernier. C'est au moyen d'une très longue et minutieuse labeur que Caïrn tailla et entretint ses capacités. Il n'existe guère de don sans travail, tout comme il n'existe guère de travail sans don,. Caïrn n'était pas conscient de ses capacités lorsqu'il commença dans le métier familial d'horloger. Il était même sensiblement nul a la magie. Bien que son père fut géomancien sur les bords, jamais il n'eut d'attirance pour cette discipline et jamais il ne tenta de l'exercer. C'est pourtant malgré lui qu'il découvrira plus tard la magie qui soufflait en lui. Elle apparut petit a petit dans une progression par l'échec, alors que Caïrn désespérait et se tuait a la tâche afin de concevoir ce qui serait plus tard sa toute première horloge. Effectivement ! Toutes les pièces qu'il commandait auprès des forgerons étaient trop grossières et ne parvenaient pas a s'encastrer les unes dans les autres ! Tout les essais qu'il eut put faire avec se soldait par des échecs. Ainsi, frustré de ne pouvoir donner forme au projet qu'il nourrissait, Caïrn essaya a son tour de manipuler lui même le métal afin de lui donner l'apparence qu'il désirait tant. D'abord au moyen de forge normaux, par le marteau et l'enclume, auprès d'un quelconque ami forgeron. Malheureusement, les résultats n'étaient guère satisfaisants. Fou de rage et de déception, Caïrn s'était alors enfermé dans son atelier durant environs une semaine. Durant tout ce temps, il étudia de plus près l’élément du fer lui même, à travers un lingot. Il le touchait, essayait de comprendre sa structure, ce qui le rendait solide, pourquoi brillait t-il ? Comment le rendre aussi parfait qu'il le désirait ? Quand soudain, alors qu'il parcourait des yeux le morceau de métal, il s'aperçut d'une anomalie dans ce dernier. Le bord n'était pas régulier, c'était comme si le lingot avait été mal fondu. Inquiet de cet anomalie, supposant alors que la raison pour laquelle les éléments qu'ils commandaient n'étaient pas fonctionnels a cause d'un défaut de four, il se rendit dans la forge a l'origine de ce lot. Cependant, sur place et après vérification, les fours n'étaient effectivement pas défaillants ou usés. Ce qui signifiait que le lingot de fer était régulier quand il fut sortit de la forge. Soupçonneux, Caïrn recommença l'expérience avec un autre morceau de métal. Au bout de quelques temps, lui aussi souffrait des déformations observés chez le précédent. Inquiet de ce que pouvait signifier ces étranges événements, il en discuta avec diverses personnes de la ville de Thaar, prêtres, commerçants ou plus simplement habitants de sa connaissance. On en retint qu'il était peut-être possible qu'il développe un talent magique. Le pauvre horloger s'était en ce point entêté avec le fer et la manière dont il pouvait produire les éléments espérés qu'il en avait finit par faire un blocage sur ces derniers, résultant sur le réveil de ses capacités.
Plutôt intrigué et quelques peu curieux de ce que pouvait signifier ces mots, Caïrn envisagea alors de prendre une pause dans sa vie d'horloger pour tenter de se focaliser sur le développement de ses compétences. Il recommença ses premières expériences de manière répétée. Avec le temps, il crut comprendre que la rapidité de modification était augmentée, cependant, il avait besoin de nouveaux exercices. Il s'essaya a la manoeuvre sur d'autres objets, des détritus, découvrit qu'il était plus aisé pour lui de manipuler le morceau de fer a l'état brut, tenta de toucher les objets a des points spécifiques, tenta de leur donner des formes... Au bout de plusieurs mois, Caïrn parvenait a modifier suffisamment un objet métallique pour lui donner une forme relativement différente. Caïrn ne pouvait créer directement le fer de lui même, cependant, il pouvait le façonner, le modifier, le retoucher à sa guise. Très concentré sur sa tâche, il plaçait tout ses espoirs dans cette capacité pour l'aider dans la réalisation de ses projets pour la boutique d'horlogerie familiale, qui pourrait alors voir une nouvelle jeunesse. Après plusieurs années de travail intensif, Caïrn fut fier de réaliser finalement ce qu'il cherchait a faire depuis longtemps.
Il avait façonné un engrenage.
Parfaitement lisse, finement ciselé, construit avec savoir et efficacité, l'élément était parfait. Il luisait a la lumière et semblait aussi léger qu'une plume. L'engrenage était minuscule, sa taille ne dépassait pas la paume de la main, mais quelle réussite. L'élémentaliste de fer s'était éveillé.
Aujourd'hui, Caïrn est habitué a l'application de sa magie, et il recycle les vieilles armures, les détritus ou ce genre de chose afin de refaçonner de nouveaux éléments nécessaires a la création de ses petits engins mécaniques. Afin de modeler le métal, il doit se mettre au calme, souvent dans son atelier, ou le plus petit bout de métal prend environs une douzaine de minute pour sortir. Il faut effectivement faire régresser le fer jusqu'au point de le faire devenir liquide. Le but sera ensuite de fragmenter le liquide et de donner au morceau choisit la forme désiré. Selon Caïrn, rien sur terre ne peut disparaître. Bien au contraire. Tout n'est qu'un cercle où ce qui meurs demain se réincarne sous une autre forme. Rien ne se perd, tout se modifie et renaît de ses cendres sous un jour différent.
Parler de la magie de Caïrn ne pourrait se faire sans la relier a son apparence physique. Par le passé, notre horloger fut effectivement plein de talent et de ressources, ce qui avait suffit a le faire connaître autour des cités. Malheureusement, il avait aussi attiré la jalousie et s'était fait plusieurs ennemis a son insu. Lorsqu'un incendie criminel se déclencha chez lui, Caïrn aurait dû y mourir. Il aurait dû, mais ce n'était sans compter sur son affinité avec le fer. Alors qu'il cherchait a tout prit de se protéger des décombres tombant du bâtiment et qu'il s'apprêtait a succomber a l'épaisse fumée, il s'enferma dans un automate conçu a partir d'une armure qu'il avait commencé a modifier. Ce faisant et chutant dans l'inconscience, il scella son corps dans le fer et devint partie intégrante de l'armure en retouchant cette dernière quand bien même il se trouvait a l'intérieur.
Histoire :
Partie 1 : La voûte du temps
Spoiler:
Né dans la ville de Thaar, Beaufort Caïrn était prédestiné a reprendre l'affaire familiale. Son père, Hawat Beaufort, était effectivement un horloger qui tenait une petite boutique sur la place appelée « La voûte du temps ». On y vendait des sabliers et des horloges hydrauliques. Les affaires n'étaient pas nécessairement florissantes mais suffisaient a acheter sa pitance. Effectivement, les gens n'étaient que peu intéressés dans l'achat d'instruments pour mesurer le temps, et c'était compréhensible. Pourquoi perdre des écus ou des souverains alors que le soleil pouvait a lui seul donner l'heure ? D'autant plus que sabliers et horloges hydrauliques n'étaient pas des instruments extrêmement précis. La plupart du temps, Hawat devait donc se contenter de l'argent de réparations apportées par des clients éventuels. De quoi faire survivre le logis. Hawat et Caïrn vivaient entre père et fils. Sa mère était effectivement morte a sa naissance, laissant Hawat seul pour supporter la lourde tâche d'avoir un fils. Caïrn était dévoué a aider son père a redresser la boutique familiale, cependant, il était persuadé qu'il faisait mauvais chemin dans sa pratique. Effectivement, Hawat était attaché aux valeurs traditionnelles et ne désirait pas se renouveler dans ses créations, alors que Caïrn voyait dans l'attachement de son paternel une perte de temps et surtout d'argent. Ainsi, en grandissant dans les traces de son père, lorsqu'il considéra avoir apprit assez pour égaler son père, Caïrn se mit en quête de nouvelles idées qui permettraient d'augmenter radicalement la précision des instruments horlogers.
Caïrn créa de nombreux prototypes. Horloges a eau, a poids, a vent ou sans... Des projets en soi certes intéressants mais dont les résultats restaient tout aussi médiocres. Trop chers a produire pour une précision finalement peu augmentée. Hawat railla donc les inventions de son fils et lui somma d'arrêter d'essayer de révolutionner les choses, prétextant que les moyens actuels ne permettaient guère de se prêter a cet exercice. Conscient que son père n'avait pas tort, Caïrn songea alors, plutôt que de changer les principes de bases d'une horloge a changer ses composants de manière a assurer des calculs précis basés sur la seconde. Le problème n'était donc pas dans la théorique mais plutôt sur la pratique. Les matériaux actuels ne permettaient pas la précision chirurgicale cherchée par notre bon et jeune horloger. Caïrn dessina de nouveaux plans les jours qui suivirent. Des disques tournoyants, des poids supplémentaires, des tuyaux coulissants ou des billes de métal. Autant de composants qu'il s'amusa a changer en espérant obtenir de meilleurs résultats. Sans succès. Pour assurer ses expérimentations, Caïrn avait besoin d'espèces sonnantes et trébuchantes. Rien d'étonnant. Les forgerons n'allaient pas s'amusant a lui faire ses commandes de manière gratuite. Le temps était compté car les fonds de l'horloger n'étaient pas illimités. Et chaque échec éloignait de plus en plus la perspective d'obtenir une horloge précise. Après ces quelques essais pratiques, il se décida de se focaliser sur ce qui semblait être l'élément qui allait lui apporter des réponses : L'engrenage.
L'engrenage était un élément basique des machines de sièges de type catapulte. Pourtant, c'était un objet parfaitement sous représenté en matière d'ingénierie de précision. Le problème venait sans doute du fait que les engrenages fabriqués étaient grossiers et peu ciselés. Ces roues s'encastraient les unes dans les autres afin d'activer un mécanisme. Pour les catapultes, la corde qui tendait le bois souple accumulait de l'énergie en se bloquant dans des engrenages que l'on remontait a l'aide d'un levier. Une fois le tout relâché, le mécanisme s'enclenchait a toute allure, l'énergie était relâchée et le projectile était projeté dans les airs. Pourquoi est-ce que ce qui faisait tourner une catapulte ne pouvait guère fonctionner ailleurs ? Il devait creuser la question. Caïrn tenta d'appliquer des ressorts de gamme « normale » a ses horloges. Sans succès. A si petite échelle, les dents étaient effectivement trop irrégulières et finissaient par se dégrader et se bloquer. Impossible de faire quoique ce soit avec ça. Pourtant, l'horloger était persuadé qu'il y avait dans ces petits objets de mécanisme la réponse a son problème. Il se concentra dessus et tenta alors lui même de produire ses propres rouages, ce qui donna naissance a la petite histoire que nous avons déjà racontée qui fut notamment a l'origine de sa magie.
Partie 2 : L'horloger de Thaar.
Spoiler:
Une dizaine d'années s'étaient écoulés. Un nouveau jour montait sur Thaar. Hawat Beaufort était a la retraite depuis longtemps et devait vivre ses derniers jours cette année. Quand a la « Voûte du temps » ? Elle était fermée depuis un petit moment maintenant. Pourtant, a l'intérieur, l'activité n'avait pas cessé. Caïrn était donc devenu un élémentariste de fer et avait maintenant conçu son premier engrenage. C'était une splendide pièce d'une précision sans faille. Elle n'avait pas été sculptée par les outils et cela se voyait immédiatement. Bien. Mais le problème n'était pas résolu, n'est-ce pas ? L'horloger continuait de cogiter sur la manière de construire une horloge précise avec les quelques éléments qu'il était parvenu a créé. Usant de son savoir précédemment acquis afin de se forger d'avantages de composants, la théorie de Caïrn reposait sur l'utilisation du mouvement perpétuel. Une chose démontrée depuis des siècles. Il commença par se saisir de l'un de ses engrenages qu'il accrocha sur un mur. Il y ajouta par dessus une tige de fer ainsi qu'un système de balancier au bout duquel pendait un poids de fer. C'était un pendule. En bougeant, la fourche du pendule, située plus haut, faisait tourner l'engrenage en entrant en contact avec le système d'ancre a rouage. Cependant, le pendule s'arrêtait ensuite de lui même ou ralentissait et faisait alors tourner le rouage a une fréquence non égale. Le phénomène de frottement s'appliqua donc a lui et il dû réagir. Caïrn plaça donc un second engrenage plus grand que l'autre au mur. Il enroula sur la tige derrière le rouage une ficelle qui soutenait plus bas un poids. En reliant ainsi les deux engrenages a ce poids, le mouvement perpétuel s'installait et le pendule se balançait de manière régulière et sans arrêt. Ce fut une première victoire. Ainsi était donc la première horloge de Caïrn. Lorsque le petit engrenage tournait d'un cran sous l'action du pendule, il entraînait avec lui le plus gros rouage qui dé-enroulait donc le fil soutenu derrière, ce qui faisait donc s'abaisser le poids fixé. En utilisant un sablier pour calculer, Caïrn parvint donc a donner une mesure sur six heures en graduant les niveaux du poids. L'horloge était née.
Malgré son invention, Caïrn fut plutôt discret et ne rendit pas publique l'arrivée de sa trouvaille. Il craignait effectivement qu'un défaut de fabrication n'intervienne et décida de laisser une période de test a son horloge sur l'espace de quelques semaines. Il eut raison. Très vite, l'appareil se montra capricieux et ses faiblesses apparurent évidentes. A cause de la chaleur, le fil métallique qui soutenait le pendule n'avait pas une densité fixe. Aussi s'allongeait t-il par le chaud ou se raccourcissait t-il par le froid. Pour palier a ce problème, l'horloger conçu un balancier et modifia la structure du fil. Désormais, ce dernier serait un alliage de fer et de laiton. Le système de compensation mis en place, Caïrn eut tout le loisir d'observer finalement que sa pendule avait un comportement stable. Le principe du poids qui descendait le dérangeait quelque peu. Les horloges étaient alors trop volumineuses et peu esthétique. Il décida donc de réduire la taille de l'engrenage du poids afin de ne conserver que la propriété permettant le mouvement perpétuel du pendule. Couplé au balancier, le petit rouage tournait de manière régulière sur lui même. Caïrn y plaça un cadran puis des aiguilles. Une nouvelle évolution. L'horloge affichait douze heures, pour des raisons de place. Effectivement, Caïrn se rendit compte qu'un cadran de douze était bien moins volumineux qu'un cadran de vingt quatre, aussi avait t-il opté pour ce modèle. Cette fois-ci, l'appareil semblait au point. Quand la période de test fut passée et que les résultats espérés furent positifs, Caïrn put enfin exposer aux yeux de tous son invention. La nouvelle se répandit rapidement par bouche a oreille.
Spoiler:
Pour beaucoup, Caïrn et sa boutique devinrent alors une curiosité locale presque touristique. Du statut d'horloger, Caïrn devint inventeur en apportant une petite révolution dans son domaine de travail. Les premiers intéressés furent les religieux. Se basant sur des mécaniques de vie qui ordonnaient certaines pratiques a des heures précises, ils furent les touts premiers consommateurs de l'horloge. Ensuite vint la haute-bourgeoisie et la noblesse. Ceux là étaient surtout intéressés pour l'aspect « mode » du produit. Effectivement, ce n'était pas tant le problème de connaître l'heure mais surtout d'être dans les premiers a obtenir l'invention de Caïrn dans le but d'obtenir une certaine considération sociale. Et puis, l'idée faisait « chic », et dans un sens, c'était sans doute mieux ainsi. Le reste de la population, moins fortunée malgré sa curiosité, ne put se résoudre a acheter avec autant d'ardeur chez Caïrn. Les horloges étaient longues a fabriquer et en conséquences chères. C'était un luxe d'en posséder une. Cependant, la popularité de l'appareil suffit a faire connaître le nom de notre bon horloger par delà les murs de Thaar.
Une certaine Milynéa Lythandas devait alors se mêler a l'histoire.
Partie 3 : Au service de Lythandas
Spoiler:
Avec sa boutique et sa popularité en plein essor, Caïrn n'avait pas tellement de soucis à se faire et aurait tout aussi bien put passer le restant de sa vie a se reposer sur ses lauriers. Voilà qui n'en fut rien puisqu'un matin, un messager vint lui remettre en main une bien mystérieuse lettre. Cachetée et ornée, elle ne ressemblait en rien aux lettres communes. Il s'agissait sans doute d'un message d'une haute instance de Thaar. En l'ouvrant, Caïrn eux la surprise de découvrir le nom de Lythandas. Ce n'était ni une mauvaise blague, ni une erreur. L'horloger venait réellement d'être contacté par la crème du commerce de Thaar pour une éventuelle rencontre. Prit de panique, Caïrn ne sut comment réagir. Si effectivement, on lui avait souvent dit de faire valoriser ses inventions et de prendre contact avec l’élite de la population, jamais il ne s'était imaginé les rencontrer ! En parcourant l'écrit, il se rendit compte a quel point son horloge avait put faire écho autour de lui. Effectivement, si même les princes marchands commençaient a être intéressés par ses travaux, eh bien, cela signifiait qu'il avait mit le niveau plus haut qu'il ne le pensait. En inventant l'horloge, Caïrn n'avait qu'espéré augmenter un peu le chiffre d'affaire de sa boutique. Voilà maintenant que les choses prenaient des dimensions non calculées et effrayantes pour un petit horloger qui avait vu sa carrière faire un incroyable bond en avant d'un jour à l'autre.
C'est donc plein de stress et fort impressionné que Caïrn alla a la rencontre de Milynéa Lythandas. A ce que l'on disait, cette princesse marchande était spécialisée dans le domaine de l'art. Qu'est ce qui pouvait alors bien l'intéresser chez Caïrn ? Il en eut rapidement la réponse. Apparemment, elle nourrissait plusieurs idées très différentes quand aux horloges de Caïrn. Ce dernier n'avait vu en elles qu'un moyen de rendre service a la population et rien de plus. Pour la dame Lythandas, il s'agissait plutôt d'une nouvelle forme d'art qui prenait forme sous ses yeux. De l'art mécanique. L'idée surprit Caïrn, qui n'avait certainement jamais vu une telle chose sous cet angle. C'était néanmoins flatteur. Modeste, l'horloger se faisait volontairement petit, mais Lythandas avait visiblement pour projet de le tirer vers le haut. On lui proposa un important plan de financement afin qu'il développe d'avantage son travail mécanique pour l'orienter vers un aspect plus artistique et abstrait, là où l'on voyait un filon encore non exploitée. Un peu apeuré a l'idée de décevoir, Caïrn se montra tout d'abord prudent et ne voulut pas s'engager tout de suite sur une voie qu'il ne connaissait pas. Avec un peu d'insistance de la part de la Princesse marchande, il finira cependant par accepter les conditions. Caïrn allait travailler en coopération avec des artistes ébénistes et menuisiers afin de produire des horloges plus stylisées. Soixante dix pour cent des revenus iraient a Lythandas, mais Caïrn était libre d'utiliser son financement afin de débloquer les fonds nécessaires a de nouveaux projets. Une véritable aubaine. Caïrn avait beau être horloger, il avait imaginé énormément d'engins tous plus farfelus les uns que les autres. On lui donnait maintenant la possibilité de rendre concrets certains de ces quelques idées. Ainsi, il démarra un partenariat et rejoint le club fermé des artisans au service de Lythandas.
Caïrn avait des journées séparées en deux parties. Le matin et le début d'après-midi, il concevait et fabriquait les mécaniques d'horloges dont il avait le secret que l'on implantait ensuite dans les boîtiers divers créés par les ébénistes et les menuisiers. Ce genre de produits fonctionnaient plutôt bien auprès de la bourgeoisie. Le soir, il réfléchissait a ses projets et dessinait de nouveaux plans. Après quelques mois enfermé dans cette petite routine, il livra un papier avec inscrit noir sur blanc ses nouvelles idées. Caïrn allait se lancer dans la création de jouets pour enfants. Marché qui nécessitait de réelles innovations, les produits devaient également être plus faciles d'accès. Mais que faire alors ? Caïrn désirait construire quelque chose qui incitait a l'imagination et prêtait au jeu. Il se mit a réfléchir sur de longs soirs avant d'attribuer une forme finale a son projet. Puisque les gamins se plaisaient a s'identifier a travers des animaux, des métiers ou des objets, pourquoi ne pas faire vivre ces derniers dans leurs mains ? Le mage de fer était séduit a l'idée et démarra aussitôt son travail pratique. Malheureusement, il se rendit bien vite compte qu'il n'était pas possible d'obtenir ce qu'il cherchait a faire avec les pièces actuelles. Caïrn alla donc puiser dans les idées anciennes pour faire resurgir un élément qui était pourtant tombé en désuétude depuis bien longtemps : le ressort. Il s'agissait d'une pièce existante depuis plus de milles ans. Pourtant, personne jusque là ne l'avait réutilisée dans les engins d'aujourd'hui malgré ses applications multiples. En usant de ses talents de mage de fer, Caïrn façonne alors la pièce maîtresse de ce qui composera ses jouets. Le ressort dit « moteur ». Il s'agissait d'une simple et fine bande de métal enroulée sur elle même qui pouvait se déplier. Voilà qui s'annonçait comme était parfait ! Lorsque Caïrn revint finalement auprès de Lythandas pour y présenter sa nouvelle invention, personne ne le prit au sérieux et on remit sérieusement en doute ses compétences. Effectivement, l'objet qu'avait ramené l'horloger n'était guère impressionnant. Ce n'était qu'une petite tortue, rien de plus. Pourtant, lorsque le mage de fer plaça ce qui ressemblait a une tige de fer sur son dos, remonta le moteur ressort et posa la tortue au sol. La tortue s'était simplement mise a ramper au sol dans un crissement mécanique. Caïrn avait inventé le jouet mécanique.
Un nouveau souffle envahit la « Voûte du temps » dont les carnets de commandes étaient pleins. Les jouets étaient plus abordables que les horloges et plaisaient beaucoup. Avec ses inventions uniques en son genre, Caïrn s'était fait un nom dans le métier et ses preuves n'étaient plus a faire. Certaines commandes venaient de régions éloignées de Thaar là où il arrivait parfois qu'un simple paysan eut économisé pour offrir a l'un de ses enfants le luxe d'un jouet. Bien qu'il mettait du cœur a l'ouvrage, Caïrn voulait conserver l'aspect unique de sa boutique. Certains désiraient apprendre ses méthodes de travail, il refusait poliment. Certains essayaient de s'accaparer ses objets pour les démonter et les reproduire, mais Caïrn concevait ses engins de manière à ce qu'il ne soit pas possible de les ouvrir sans briser les pièces internes. Pièces internes parfaitement ciselées qu'il façonnait avec SA magie. Il était seul. Seul a travailler dans son atelier. Il n'avait pas l’égoïsme du monopole par valeur monétaire mais désirait conserver jalousement pour lui ses méthodes de fabrications, bien qu'il savait que les moyens actuels ne permettaient pas de fondre des rouages aussi précis que les siens. Ce faisant, avec sa notoriété croissante, Caïrn se fit sans le savoir de nombreux ennemis. Jaloux, adversaires de Lythandas ou simplement personnalités haineuses a l'égard de ses inventions, beaucoup se tapissaient dans l'ombre et crachaient. Néanmoins, protégés par le peuple aimant et ses relations hautes placées, Caïrn n'avait jamais souffert de ces derniers.
Jusqu'en cette nuit de demi-lune.
Partie 4 : Itinérance
Spoiler:
Il était tard mais Caïrn était encore dans son atelier. Thaar dormait mais lui travaillait. En proie a une nouvelle crise de créativité, Caïrn avait entamé un nouveau projet plus expérimental qu'auparavant. Construire un automate d'une taille supérieure a la normale. Pour ce faire, il s'était dotée d'une armure afin d'étudier soigneusement les différentes parties du corps qu'il avait a remplacer. Le bras droit était la première étape. Caïrn avait superposé le fragment d'armure correspondant et avait travaillé longuement sur le moyen de reproduire une articulation plus ou moins humaine a l'aide de ses rouages. Le résultat était satisfaisant. Il monta alors a l'étage aller chercher un composant manquant. Alors qu'il mettait la main sur le petit ressort qu'il recherchait, quelque chose lui frappa violemment la tête.
Il bascula en arrière, assommé.
Lorsqu'il se réveilla, avec sa migraine carabinée, la situation était critique. C'était l'horrible odeur qui l'avait tiré de son sommeil. Effectivement, l'atelier n'était plus comparable a ce qu'il avait put voir avant d'être frappé. Les dépendances étaient en flammes, la fumée se répandait dans les pièces. Se relevant en catastrophe, son premier réflexe fut de se ruer vers la porte. Il découvrit que non seulement cette dernière avait été scellée mais qu'en plus, des décombres étaient tombés. Rendant la sortie impossible. Pris de panique, il visa alors les fenêtres du premier étage. Scellées elles aussi. Un piège mortel venait de se refermer lui. Dans l'incapacité de sortir et menacé par les fumées alors que la structure même du bâtiment semblait trembler, Caïrn se rua a la recherche de ses outils. Sans doute pourrait t-il les utiliser pour forcer la porte. Il dû dégager les débris tombés du toit afin de pouvoir y accéder. Malheureusement pour lui, le toit était instable. Une pluie de décombres lui tomba sur le figure et le jeta au sol. Caïrn se retrouva alors dans l'incapacité de bouger. Une épaisse poutre s'abattit sur son bras droit et le broya instantanément. L'horloger hurla et tira pour se dégager. Les quelques morceaux de chairs restant sur son épaule se déchirèrent horriblement mais il parvint a se libérer de la poutre. Meurtri et prit au piège, Caïrn se voyait déjà condamné alors que le plafond menaçait de l'écraser pour de bon et la fumée, l'étouffer. Prit au piège, il se mit a ramper vers l'armure. Il lui restait un espoir. Avec ce qui lui restait de force, Caïrn s'enferma dans l'enceinte de cette dernière et se laissa glisser au sol. Il ferma les yeux. Cela pouvait fonctionner. Le fer était son ami. Si il devait lui prouver sa fidélité, c'était maintenant. Alors que les parois de l'armure se resserraient sur lui même, scellant le corps de l'horloger dans son enceinte, il perdit connaissance, étouffé par la pression. C'est ce moment que choisit le plafond pour s'effondrer.
Le lendemain matin, après que les flammes furent éteintes et que l'on estimait les dégâts, on sonda les débris de l'atelier. On en extirpa une lourde armure cabossée par l'effondrement des décombres. Nul signe de Caïrn jusqu'ici. Mais alors qu'on s'apprêtait a le décompter comme une victime, l'armure s'anima et émit quelques sons, effrayant les quelques personnes présentes. Caïrn avait survécu. Cependant, pour se faire, il avait dû s'enfermer et se sceller dans l'armure qu'il avait récupéré, fusionnant avec le métal ainsi que l'assemblage d'automate pré-construit. La nouvelle soulagea quelque peu mais dérangeait également. Caïrn n'était plus le même. Et bien qu'il eut la chance de s'en sortir cette fois-ci, cela n'avait put se faire qu'au prix de son apparence humaine. Pourtant, sous la couche de métal, il était resté le même. En apparence comme sur le plan mental. L'incendie avait été apparemment criminel, bien que l'on n'ait retrouver assez de preuves pour accuser qui que ce soit. Dans tout les cas, on avait délibérément tenté d'assassiner Caïrn.
Légèrement froissé et traumatisé par l'affaire, Caïrn s'en retourna pourtant auprès de Dame Milynéa Lythandas. Ce fut toute une aventure de lui raconter ce qui s'était passé, fort heureusement pour Caïrn, la Princesse marchande avait été avertie avant son arrivée et l'horloger put prétendre être bel et bien lui même. Peu de temps après, Caïrn avait annoncé qu'il allait prendre une pause et s'éloigner quelques temps de la ville, désireux d'oublier l'incident et souhaitant prendre du recul. Pourtant, il ne s'écarta pas entièrement du milieu des affaires puisqu'il se reconvertit en commerçant itinérant. Quelques années passèrent et certaines blessures se refermèrent. La « Voute du temps » manquait toujours a l'appel en Thaar. Mais son propriétaire était encore bel et bien présent dans l'esprit de la ville, bien que l'on oublia quelques peu certaines parties de son histoire pour se focaliser sur ce qu'il était devenu aujourd'hui.
Caïrn sillonnait les régions. Il suivait un parcours a travers un grand nombre de villes. Qu'on puisse le dire, il n'était pas malheureux. Ses ventes étaient plutôt florissantes et sa venue suscitait assez de remous pour que ses carnets de commande soient pleins pour l'année suivante. Volontairement et comme cela l'avait toujours été, ses artefacts mécaniques n'étaient jamais parfaits. Ils se détraquaient avec le temps où dès que l'on tentait de les ouvrir. Ainsi avait-il des réparations a faire a chaque venue dans une cité en plus des éventuelles commandes supplémentaires. En revanche, Caïrn en lui même semblait aussi neuf qu'au premier jour malgré le fait qu'il gagnait sans doute moins que lorsqu'il était installé de manière permanente. Toujours en partenariat avec Lythandas, le contact avec cette dernière avait été plutôt discret, ces dernières années et Caïrn se satisfaisait de cette routine dans lequel il donnait du sens a son métier. Cependant, avec les litiges récents et les tensions grimpantes, il semblerait qu'il ne se sente de moins en moins rassuré a l'idée de refaire le tour des villes. Bien qu'il sache que tôt ou tard, il devra une nouvelle fois retourner s'installer ailleurs, Caïrn espérait que cela n'arrivera que le plus tard possible.
Il avait après tout laisser une trace et une histoire a raconter. En ces temps troublés, n'était-ce pas la plus belle chose qu'un homme puisse rêver de transmettre ?
Dernière édition par Caïrn l'horloger le Jeu 3 Juil 2014 - 12:30, édité 13 fois
Caïrn l'horloger
Humain
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Sujet: Re: Caïrn l'horloger - Mage de fer Sam 14 Juin 2014 - 12:58
M'voilà ! Terminé !
Je tiens tout de même a dire que si j'ai pris un pari risqué en proposant ce type de personnage, surtout l'inventeur de l'horloge mécanique, je n'ai nullement pour but d'apporter un élan de révolution technique sur l'univers du forum, bien au contraire. Le savoir acquis par Caïrn est le sien et le restera. J'ai pour volonté de laisser ce personnage attrayant par ses connaissances. Ce qui signifie qu'il ne doit pas les partager avec autrui et les enseigner.
En espérant que vous prendrez du plaisir a le connaître, bonne lecture !
May'Inil Baenrahel
Ancien
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Sujet: Re: Caïrn l'horloger - Mage de fer Dim 15 Juin 2014 - 22:46
Bienvenue (oui je sais on s’est déjà vus plusieurs fois sur la CB mais qu'importe), on va s'occuper de cette fiche.
Rien à redire sur toute la première partie (équipement, descriptions...).
Sur la magie : -on a pas de sensibilité particulière à une forme de magie. La magie est une énergie unique. En revanche, l'esprit du mage se focalise sur un aspect de la magie lors de ses premières utilisations (en l’occurrence, l'élémentaire pour Caïrn à force de travailler sur le métal dans son atelier). Bon c’est du détail cela dit. -il n'y a pas réellement d'école de magie. Il existe à Thaar différentes cabales plus ou moins secrètes, dont certaines se réclament de pratiques magiques. Mais si Caïrn apprend à manier la magie près d'une cabale, il est fort probable que celle-ci exige un "retour sur investissement" et que ton personnage fasse part de ses avancées, participe à la vie de la cabale... -il faudrait quelques explications sur la fusion dont tu parles régulièrement dans le reste de la fiche.
Sur l'histoire : -je comprends pas bien pourquoi installer une boutique d'horloges dans un village alors que Thaar est à proximité. Tu le dis toi même, les paysans et gens du commun s'en fichent. Tu trouveras beaucoup plus de clients potentiels à Thaar. C'est d'autant plus vrai avec les créations de Caïrn, encores plus spécifiques. -plutôt que d'aller voir un simple "baron" (je dirais plutôt banneret même), pourquoi ton personnage ne se cherche-t-il pas un mécène chez les grands marchands, voir les princes marchands ? Ils sont globalement friands de nouveautés et d'oeuvres d'art ou intellectuelles. Un ingénieur comme le tien pourrait trouver des soutiens (tu peux même en chercher auprès des PJ, on a au moins trois princes marchands de validés (Ascanio, Danaé(je crois) et Milynéa), un troisième en préparation (DC d'Ari dont j'ai paumé le nom) et potentiellement une quatrième (Kahina, plus ou moins princesse marchande) ). -Autre idée, si ton perso a appris auprès d'une cabale, il peut être, au moins au début, à son service, ses inventions servant à vanter les mérites de la cabale. Il pourrait par la suite décider de la quitter. -Quitter la cabale ou le service du prince pourrait être un bon moyen de justifier et ton agression et ta vie d'errance (ces gens là aiment peu qu'on leur dise non). L'agression peut également être le fruit d'un rival de ton mécène/ta cabale.
En résumé : -pourquoi ne vit-il pas plutôt à Thaar (ou dans l'une des grandes cités d'Ithri'Vaan : Ashraï, Ys... définies dans le background des joueurs) ? -essayer de l'intégrer un peu plus au paysage, voir ses rapports avec les grandes institutions/personnages : cabales, princes marchands, éventuelle guilde...
En tout cas une fiche intéressante à plus d'un titre.
Oh un détail : normalement, on doit mettre Magie dans Classe d'arme quand on est un mage.
Caïrn l'horloger
Humain
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Sujet: Re: Caïrn l'horloger - Mage de fer Dim 15 Juin 2014 - 23:31
Fort bien. Eh bien, sans doute n'ai je pas eu assez d'appétit, je craignais justement que faire un personnage un peu trop renommé ne soit vu d'un mauvais oeil, mais a la vue de ces quelques dires, je pense, et merci, que je vais pouvoir m'amuser sans doute encore plus.
Je vais voir avec quelques PJs si il y a un moyen de forger une quelconque pré-relation. Je tiens au courant de l'avancée des changements.
Caïrn l'horloger
Humain
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Sujet: Re: Caïrn l'horloger - Mage de fer Lun 16 Juin 2014 - 18:52
Bon, voilà, modifié en essayant de respecter le plus de suggestions possible !
May'Inil Baenrahel
Ancien
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Sujet: Re: Caïrn l'horloger - Mage de fer Lun 16 Juin 2014 - 19:56
Le ressort ne peut pas exister depuis 10 000 ans, nous ne sommes qu'au onzième cycle, soit un peu plus de 10 000 ans après l'apparition des elfes sur le monde.
Et je doute qu'une tortue animé effraie quelqu'un, en tout cas à Thaar. La magie est quand même assez commune là-bas.
En dehors de ça ça me va.
Kahina d'Ys
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Sujet: Re: Caïrn l'horloger - Mage de fer Lun 16 Juin 2014 - 20:26
Yop. C'est parti pour la deuxième correction.
Citation :
Cependant, sur place et après vérification, les fours n'étaient effectivement pas défaillants ou usés. Ce qui signifiait que le lingot de fer était aux normes quand il fut sortit de la forge.
Aux... normes ? Genre ISO ? x). Je pense que tu peux oublier ce genre de notions. À l'époque, ça se faisait beaucoup plus à l'œil je pense. Alors ça m'étonnerait pas que t'aies un ou deux lingots pourris dans certains lots...
Sinon, j'ai quand même du mal avec l'armure scellée, toussa. Il comprends l'intérêt dramatique mais... il manque comment ? Et une fois que c'est digéré, ça sort comment ? x).
C'est les deux seules remarques que j'ai en tout cas.
Caïrn l'horloger
Humain
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Sujet: Re: Caïrn l'horloger - Mage de fer Lun 16 Juin 2014 - 21:12
Le pouvoir des trappes mes amis, ca va être aussi simple que ça. Le masque n'a qu'a coulisser légèrement vers le haut.
Dernière édition par Caïrn l'horloger le Mar 17 Juin 2014 - 19:05, édité 1 fois
Kahina d'Ys
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Sujet: Re: Caïrn l'horloger - Mage de fer Mar 17 Juin 2014 - 9:21
Ça règle un des soucis, pas l'autre. Bref, j'aimerai que tu mettes en valeur le fait que c'est, sinon un enfer, au moins une horreur d'être coincé là dedans, au moins d'un point de vue pratique. Ça apparaît même pas dans la description mentale, là.
Caïrn l'horloger
Humain
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Sujet: Re: Caïrn l'horloger - Mage de fer Mar 17 Juin 2014 - 19:07
Re-modifié. On approche du but, les amis.
Caïrn l'horloger
Humain
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Sujet: Re: Caïrn l'horloger - Mage de fer Lun 23 Juin 2014 - 22:10
ZiUP
Kahina d'Ys
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Sujet: Re: Caïrn l'horloger - Mage de fer Mer 25 Juin 2014 - 19:58
Allez, moi ça me va. May ?
Kahina d'Ys
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Sujet: Re: Caïrn l'horloger - Mage de fer Lun 30 Juin 2014 - 19:53
Bon, May avait déjà donné son accord... Je te valide donc !
Quelques liens utiles :
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}. Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {facultatif}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.