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| Les chemins les moins fréquentés ne sont pas toujours les meilleurs | |
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Hadrian de Ferlynn
Humain
Nombre de messages : 20 Âge : 34 Date d'inscription : 21/07/2014
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Les chemins les moins fréquentés ne sont pas toujours les meilleurs Lun 11 Aoû 2014 - 16:17 | |
| Dans les plus hautes cimes ... Huitième année, Onzième cycle, 52eme jour du mois de Favriüs Le silence n'était troublé que par les hurlements du vent, qui soufflait sur la route, soulevant au passage des volutes de neiges qui se reposaient doucement un peu plus loin et les crissements des bottes de maille et de cuir, des sabots des chevaux, et des bâtons de marche, que l'on plantait dans la neige pour assurer sa prise. Un immense ciel d'un bleu immaculé, profond et splendide, comme seuls les ciels de haute-montagne peuvent être, s'ouvraient, immense et sans fin, au dessus de leurs têtes. Dans la neige, sur le bords de la route, quelques edelweiss et perce-neige fleurissaient, marquant le bas-côté. La route elle-même était peu fréquentée, aussi était-il difficile de la différencier de la prairie qui la bordait au Nord. Des pieu de bois avaient ainsi été plantés pour délimité les terres du propriétaire, et éviter que des âmes perdues ne s'y aventurent. Sur la gauche, la pente descendait durement, et quelques affleurements rocheux, couverts d'une fine pellicule de neige blanche apparaissaient ça et là. Plus bas, se découpait la vallée, ou de vastes forêts de pins poussaient teintant le paysage d'un splendide vert sombre. La rivière, au fond de cette dernière, était telle un serpent argenté qui slalomait entre les cimes et les falaises. A l'horizon, devant eux, d'autres hauteurs et montagnes se découpaient, encore et encore, bloquant la vue des vals d'Oësgardie, la destination d'Hadrian. Le chevalier avait mit pied à terre, pour tâter le sol, encore traître en ce début de printemps, de son bâton, et éviter que son cheval, sa protégée, et Lyllewynn, le Skalde, ne tombent dans un ravin par mégarde, car rien n'était plus dangereux que la montagne à l'orée du printemps. La neige fondait, doucement, nourrissant ainsi les torrents qui dévalaient ses pentes, provoquant éboulement, avalanches et coulées de boue, et il était d'autant plus facile de tomber que la route qu'ils empruntaient était difficile d'accès. Hélas, il fallait franchir ce col pour retourner en Oësgardie. Les tambours de guerre y résonnaient à nouveau, disait-on au sud, et l'été, la saison des lances et des épées, approchait. Pour Hadrian, c'était une opportunité, rien de plus. Car à chaque fois qu'un nouvel été approchait, les Rois, princes, ducs et seigneurs de la péninsule étaient pris d'une nouvelle furie guerrière. Mais aucun d'eux n'avait jamais sut se montrer digne de l'estime du chevalier. Tous portaient les armes, les étendards et leurs blasons en leur nom propre, pour le pouvoir personnel, et tous se contrefichaient royalement des intérêts et des envies de ceux qui vivaient sous leur "protection". Aucun n'était donc digne de régner, et donc digne de sa loyauté. Alors Hadrian demandait de l'or pour ses services. Beaucoup d'or. Si la guerre revenait en Oësgardie, les espèces sonnantes et trébuchantes l'accompagneraient. Et d'après les rumeurs au Sud, trois armées s'apprêtaient à combattre pour les terres des héritiers du "Roi Goar". Roitelet de pacotille, et d'opérette, en fait ... Mais les titres n'avaient pas d'importance pour Hadrian. Son chevalier, Flourens, levait une armée. Une armée avait besoin de fines lames. Et personne ne crachait jamais sur un chevalier, complètement harnaché, avec une lance et une épée. Le "Baron" de Clairssac non plus ne cracherait pas sur une lame de plus, et le Marquis de Serramire encore moins. Tous, autant qu'ils étaient, étaient des sacs d'or -assoiffés de sang- sur pattes. Autant prendre ce qui pouvait être prit. Le plus offrant gagnerait sa lance, son cheval, le luth de Lyllewynn et l'arc d'Eléanore. Les deux autres suivaient, en silence. Eléanore se taisait, parce que de toute façon elle ne parlait plus, et Lyllewynn se taisait parce qu'il n'avait personne pour lui répondre. Hadrian avait autant de vocabulaire qu'un ours à l'heure de la sieste, et l'autre ... Elle était muette. Mais ça, on vous l'a déjà dit. Des trois, le Skalde était pourtant le plus sociable. Et même s'ils ne le montraient pas, Hadrian et Eléanore appréciaient sa compagnie. Bien sûr, il était en quête d'aventures épiques et de chants à pouvoir raconter pour gagner sa vie en distrayant l'un ou l'autre seigneur. Bien sûr, il avait donc son intérêt à suivre le chevalier et sa protégée. Mais Hadrian lui pardonnait, car il était aussi le seul Skalde qu'il ai jamais rencontré à ne jamais enjoliver son récit, à connaitre la sobriété et la justesse de la bonne note. Lyllewynn était un artiste. Un vrai, pas un pousseur de chansonnette. Combien d'aventures avait-il déjà vécu à leur côté, pour n'avoir, au final, écrit que deux chansons ? Et aucune ne touchait, d'ailleurs, à ce qu'il avait put vivre, personnellement, aux côtés d'Hadrian et Eléanore. Non. Toutes deux touchaient à ce que Hadrian et Eléanore lui avait raconté. L' "Ours blanc d'Oësgard" était dédié à Hadrian. Et plutôt que de présenter le chevalier comme un flamboyant guerrier héroïque, Lyllewynn avait préféré capter la personnalité, les idées et les pensées du Chevaliers, pour les retransmettre en musique. "La fille à la plume d'or" était une ode écrite pour Eléanore, qui s'inspirait des dessins que la jeune fille écrivait pour s'exprimer. Et Eléanore dessinait bien, très bien. Lyllewynn ne savait quasiment rien sur elle. Mais un soir, à l'heure du bivouac, dans les premières semaines de leur rencontre, il l'avait vu gribouiller sur une feuille de papier avec un morceau de charbon. Saisit par la précision de ses traits, à des années lumières de l'art pictural de l'époque, Lyllewynn lui avait demandé de lui montrer ses autres dessins. Et en les regardant, avait commencer à imaginer une ode. Naturellement, le barde avait aussi vite compris l'humilité de ces deux étranges personnages. Et hormis pour s'exercer, il n'avait jamais joué ces deux morceaux en présence de ses deux compagnons. Mais ce que Hadrian appréciait par-dessus tout, chez ce jeune type enjoué, c'était qu'il était tout sauf un buveur de lait efféminé. Née dans les Wandres, il avait appris, dès son plus jeune âge, à utilisé une épée. Et aujourd'hui encore, il maniait sa lame avec dextérité et précision. C'était un atout de taille lorsque tout trois en venaient à brandir les armes. Et son poing était précis et fort lors des bagarres de taverne. Enfin, il connaissait suffisamment Hadrian pour savoir, d'un seul regard, ce que le chevalier attendait de lui. Ca évitait au chevalier l'obligation de supporter les autres ... Lyllewynn s'en chargeait pour lui. Encore quelques pas, et ils franchirait la crête. On la distinguait à une soixantaine de mètre au dessus d'eux. La montagne se dressait encore loin au dessus de leurs têtes. Mais le col était là. Une petite pancarte sur le bord de la route indiquait "Col de Merkatz, 700 mètres". Encore une dizaine de minute à slalomer dans la montagne et ils y serraient. Hadrian se retourna. Un regard sur sa "troupe" lui indiqua cependant qu'Eléanore en avait plus qu'assez de tirer son poney par la bride. Elle haletait, mais, la tête baissée, affrontait la fatigue sans broncher. Il était vrai que cela faisait maintenant quatre heures qu'ils marchaient sans interruptions. Le chevalier aurait largement préféré faire une pause une fois le col atteint. Mais il fallait croire que les muscles de la jeune fille en avait décidé autant. Il savait que s'il faisait signe de continuer, les deux autres continueraient, en silence. Mais il estima bientôt qu'il était inutile de pousser l'ascension plus avant pour l'instant. Il leva les yeux pour observer la position du soleil. Il devait être autour de onze heure et demi. Soit, ils ferraient une pause d'une heure, et reprendraient leur route après le repas. Aussitôt sa main se fut-elle dressée qu'Eléanore s'effondra dans le fossé, avisant une pierre, elle s'y installa et se laissa bientôt tomber en arrière, la tête dans la neige. Les yeux fermés, elle reprenait tranquillement son souffle. Lyllewynn sortit les amorces de son sac et un sac de petit bois de la grande poche de son cheval, et, le jetant par terre, entreprit d'allumer un feu. Hadrian scrutait les environs. Au bout de quelques instants, s'étant assuré qu'il avait une bonne vue sur tout ce qui pouvait se passer à une centaine de mètres à la ronde, il déclara : [H. de Ferlynn] Eléanore. Quand tu auras repris ton souffle, va faire un tour dans la prairie la-bas, et tâche de nous trouver un lapin.La fillette hocha doucement la tête, alors que le chevalier se laissait à son tour tomber sur une pierre. Lyllewynn, étant enfin parvenu à allumer son feu, demanda : [L. Wandersson] Une petite idée du camps que vous comptez soutenir sire ?[H. de Ferlynn] Celui qui paie le mieux, répondit le chevalier, en tirant sa lame de son fourreau pour l'affûter d'un geste patient et précis. Alors qu'Eléanore empoignait finalement son arc pour se lancer dans la traque d'un animal, Lyllewynn sortit une carte. [L. Wandersson] Je vous demande cela messire, car les troupes de Clairssac sont les plus proches. On devrait atteindre leur camp en début de soirée, s'ils ne se sont pas remis en route. Souhaitez-vous que je parte devant pour voir ce que le sire de Clairssac est prêt à offrir ? fit-il, en indiquant un point sur la carte. [H. de Ferlynn] Fais ça oui. Mais après manger. fit Hadrian, avec un regard en direction de sa protégée. Eléanore n'avait pas bouger. Elle se tenait debout sur sa pierre, et scrutait la prairie, de son regard d'aigle. Bientôt, elle tira une flèche de son carquois, banda son arc, et décocha. Puis, elle s'élança dans la neige. [L. Wandersson] On dirait que c'est bientôt l'heure de déjeuner, dit le Barde, pour tout commentaire. Hadrian hocha la tête, et se remit à son ouvrage. Mais alors qu'Eléanore revenait, tenant un lièvre dans sa main gauche et son arc dans sa main droite, elle se retourna, interdite, en direction du col. Hadrian interrompit aussitôt son oeuvre et saisit sa lame par la poignée, Lyllewynn se redressa et pausa la main sur son fourreau. Une douzaine de silhouettes se découpaient sur le ciel bleu au sommet du col. Eléanore lâcha son lapin, dégaina une flèche et banda son arc. Mais un geste de Lyllewynn la calma. [L. Wandersson] Ce sont les armes du sire de Clairssac qu'ils portent Eléanore. Calme toi, et vient plutôt cuire ce lapin. Ils arrivent pile à temps pour le lunch.
Dernière édition par Hadrian de Ferlynn le Mer 13 Aoû 2014 - 11:46, édité 2 fois |
| | | Jérôme de Clairssac
Humain
Nombre de messages : 1159 Âge : 47 Date d'inscription : 10/01/2012
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 39 Taille : Niveau Magique : Apprenti.
| Sujet: Re: Les chemins les moins fréquentés ne sont pas toujours les meilleurs Mer 13 Aoû 2014 - 7:54 | |
| Les troupes de Jérôme se trouvaient à côté d'Haurse-Porc, attendant un signe que la campagne allait reprendre. La décrue s'était amorcée et il était évident que les hommes n'allaient pas tarder à reprendre le chemin de la guerre, allant à la prochaine étape que leur seigneur aurait décidé. Alors que l'infanterie se reposait, prenant les tours de garde et passant le reste du temps à jouer ou se battre comme de coutume, ce n'était pas la même pour la cavalerie, du moins pour la légère. En effet, ils servaient d'éclaireurs et de patrouille plus éloignées afin de s'assurer qu'il n'y avait pas de mouvement de troupes adverses ou une embuscade en préparation tout en cherchant, eux aussi, des endroits pouvant servir de champ de bataille amenant un avantage à leur seigneur.
Un groupe d'une douzaine de cavaliers légers se trouvaient du côté de la montagne, les cols étant des endroits permettant de passer mais étant souvent bien gardés. Ils avaient donc prit soin de ne pas trop s'approcher de la tour de guet qui ne devait pas manquer d'être présente et d'obstruer le col à une attaque. Le groupe avançait doucement et l'un d'eux était même à pied et ouvrait la marche. Il ne fallait pas q'un cheval se blesse dans une congère ou que la troupe tombent dans un trou béant recouvert de neige. Le temps en haut de cette montagne était bien moins hospitalier que celui de la plaine ou le printemps montrait le bout de son nez. Ici, l'hiver perdurerait encore vu la hauteur avant que ne s'amorce l'arrivée de la saison d'après. Armurés de cuir avec une lourde cape les recouvrant, une épée harnachée sur leur monture, un arc en bandoulière et un carquois sur le pommeau de la selle, ils avançaient lentement mais surement, l’œil aux aguets. IL ne fallut pas longtemps une fois arrivé la haut pour qu'un des hommes n'aperçoive le feu qui avait été allumé et trois silhouettes qui se détachaient
"Halte"
L'ordre vint du chef de l'unité, du moins si l'on pouvait l'appeler chef. La tension monta et chacun scrutait aux alentours pour voir si c'était une embuscade et s'il y avait d'autres personnes. Un temps certain passa avant que la troupe ne se décide à avancer pour voir qui étaient les personnes autour du feu. Celle-ci n'avaient pas montrées de signes de s'enfuir et au contraire, elles continuaient ce qu'elles avaient entamé. Fort de leur entrainement, les cavaliers avancèrent précautionneusement et encerclèrent le feu de camp et les trois personnes qui s'y trouvaient
"Au nom du seigneur de Clairssac, qui êtes vous et que faites vous ici ?"
Une entrée en matière brève mais la tension n'était pas retombée et en ces temps de guerre, il fallait savoir être prudent |
| | | Hadrian de Ferlynn
Humain
Nombre de messages : 20 Âge : 34 Date d'inscription : 21/07/2014
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: Les chemins les moins fréquentés ne sont pas toujours les meilleurs Mer 13 Aoû 2014 - 12:09 | |
| Situation délicate Huitième année, Onzième cycle, 52eme jour du mois de Favriüs Les trois compères n'avaient pas bougé un cil pendant que les troupes du seigneur de Clairssac s'étaient approchées pour les entourer. Hadrian continuait à aiguiser sa lame en des gestes lents et précis. Le bruit de la pierre glissant contre l'acier se répétait à intervalle régulier. Et cela ne contribuait en rien à détendre leurs agresseurs, qui jetaient des regards inquiets en direction de l'épée bâtarde. Hadrian, bien sûr, ne s'amusait pas à regarder silencieusement ses ennemis approcher pour les voir de plus prêt, gratuitement ou par plaisir. En fait, il y avait deux raisons à son absence de réaction. La première, c'est que de toute façon, il souhaitait leur parler, obtenir une entrevue avec le Seigneur de Clairssac, ou tout du moins avoir une petite idée de sa paye future. La seconde, c'est tout simplement que ces douzes idiots s'étaient maintenant tellement approchés qu'ils avaient presque perdu tout avantage contre lui. Car à distance, ils auraient encore put le cribler de flèches. D'aussi prêt, leurs armures de cuir ne leur serraient d'aucune utilité contre l'acier d'Asdruval, et leurs propres armes ne serviraient pas à grand chose contre son écu ou les fines mailles de sa cotte d'arme. Les chevaliers n'étaient pas une arme de destruction massive pour rien. Il leur restait néanmoins un avantage, un seul : ils étaient à cheval. Ce qui leur permettrait de s'éloigner rapidement, sous réserve qu'ils sachent le faire en bon ordre, si la situation dégénérait. Si Hadrian gardait le silence, Lyllewynn à son habitude, parlait d'une voix tranquille et nonchalante avec les nouveaux arrivants. [L.Wandersson] Bonjours messieurs, je m'appelle Lyllewynn "Fils des Wandres" - C'est là bas que je suis née. Je suis barde de mon état, et j'accompagne messire Hadrian de Ferlynn, ex-seigneur de Ferlynn, Harjalmarche et Drepin auprès de votre seigneur, le sire de Clairssac. La fillette là, c'est Eléanore de Ferlynn, sa fille. Et ce lapin, c'est sa prise. Elle serrait ravie de trouver un ou deux lièvres de plus pour que nous puissions vous inviter à partager notre potage. Et si vous apportez quelques légumes supplémentaires, il n'en serra que meilleur.Presque guilleret, pensa Hadrian. Le barde n'en était pourtant pas à sa première échauffourée, et alors que de la main gauche, il remuait les cendres avec un bâton, sa main droite s'était imperceptiblement portée sur son épée, sous sa cape. Le barde prit un air complice et se pencha vers celui qu'il avait identifié comme le chef de la troupe. [L.Wandersson] Je vous avoue que personnellement, j'accueillerai un peu de compagnie avec plaisir. Les deux zouaves là ne sont pas bien causant, et je commence à épuiser mon stock de réflexions personnelles utiles. Installez-vous auprès de l'âtre, ça détendra l'atmosphère.Hadrian lui lança un regard furibond et se décida finalement à prendre la parole. [H. de Ferlynn] C'est la vengeance qui m'amène ici messieurs. Et il se trouve que la cible de mes foudres se trouve dans le camps de messire Flourens. A priori, on devrait pouvoir discuter tranquillement.Hadrian, en signe de détente, se décida finalement à mettre son épée au fourreau, et à la jeter hors de portée de son bras. Aussitôt, la main du barde lâcha la sienne et Eléanore rengaina la flèche qu'elle avait déjà encoché sur la corde de son arc. Le chevalier lui adressa simplement un signe de la tête et elle se leva pour retourner chasser ... Enfin, elle retournerai chasser si les cavaliers daignaient s'écarter. |
| | | Jérôme de Clairssac
Humain
Nombre de messages : 1159 Âge : 47 Date d'inscription : 10/01/2012
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 39 Taille : Niveau Magique : Apprenti.
| Sujet: Re: Les chemins les moins fréquentés ne sont pas toujours les meilleurs Mer 20 Aoû 2014 - 11:24 | |
| La tension était palpable, les éclaireurs étaient aux aguets, surtout vu le contexte de guerre qu'il y avait sur ces terres. Il n'aurait pas été surprenant de tomber sur des éclaireurs adverses ou encore des bandits prêt à tout. Ils ne manquèrent donc pas de faire très attention à celui qui aiguisait son épée. celui-la semblait être un danger certain vu son harnachement et il serait redoutable. De ce fait, bien que s'approchant, les soldats étaient prêt à s'enfuir car ils se trouvaient toujours sur leurs montures ou à profiter de leur nombre pour l'immobiliser. Ils savaient parfaitement tenir leurs montures et s'en servir pour donner des coups étaient une chose qu'ils maîtrisaient. Ce fut l'autre homme qui prit la parole, se présentant ainsi que ceux qui l'accompagnaient. Il se disait barde mais le fait qu'il descende sa main à son épée ne manqua pas à l’œil aguerrit des éclaireurs, vétérans de plusieurs guerres et voulant rester vivant encore longtemps. En tout cas, il savait parler comme le font les troubadours et peut être qu'il disait vrai. La fillette était la fille de l'homme qui avait été nommé chevalier, il semblait bien jeune pour l'avoir eu vu l'âge qu'ils paraissaient mutuellement.
Personne ne répondit immédiatement alors que celui qui semblait être leur chef réfléchissait. Lyllewynn, qui se disait originaire des Wandres fit un trait d'humour pour détendre l'atmosphère avant que le chevalier ne prenne la parole, expliquant sa présence et rangeant enfin son épée. Ce geste couplé à celui du barde qui lâcha la sienne apaisa le tout, après tout, ils offraient un repas et un feu et ne semblait pas avoir envie d'en découdre. Le chef du groupe démonta alors, ses hommes restant pour le moment sur leurs montures, et parla aux trois personnes mais en particulier au barde
"Je me nomme Guy, nous acceptons de nous joindre à vous."
Les autres hommes démontèrent à leur tour, s'approchant du feu mais restant en alerte car si l'on veut rester vivant, il ne faut pas relâcher sa garde un seul instant.
"Nous n'avons malheureusement pas de légume à offrir mais un peu de pain et du fromage, si ça vous va"
Le pain était rassit mais ferait bien l'affaire. Ils n'étaient pas tout prêt du campement et les légumes, c'était pas ce qui se conservait le mieux, de même qu'il fallait impérativement un feu pour les faire cuir car cru ce n'était pas bon. Maintenant que la situation de départ était désamorcée, il était temps de laisser parler la curiosité. Il s'adressa cette fois à Haldren
"Sire, vu les tirtes, je suppose que vous êtes noble de naissance. Ou se trouvent les terres qui ont été mentionné, je ne les connais pas et pourquoi en êtes vous l'ex seigneur, que s'est il donc passé ?"
Il continua donc sur sa lancée
"Vous avez parlé d'un certain Flourens, qui est il ? et pourquoi est ce que vous voulez vous venger de lui ?et ou se trouvent les terres, je ne les connais pas, pourquoi en êtes vous l'ex seigneur, que s'est il donc passé ?"
Il se moquait de faire remonter de mauvais souvenirs, la curiosité étant la plus forte. |
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