Enju Eliana Hale - L'apprentie herboriste empathique (Terminée) -Blanche-

Nom/Prénom : Enju Eliana Hale
Âge/Date de naissance : 17 ans
Sexe : Femme
Race : Humaine
Faction : Ithri'Vaan
Particularité : Le dos d'Enju est entièrement strié de longues et anciennes cicatrices mal soignées. Elle les cache au mieux et ne dévoile son dos que lorsqu'elle y est contrainte à quelques exceptions près. Elles sont les résidus d'un accident survenu juste avant son arrivée à Thaar, mais elle ne se souvient plus de leur provenance.
Elle est extrêmement maladroite.

Alignement : Neutre bon
Métier : Apprentie Herboriste
Classe d'arme : Corps à corps/Magie (Rarement utilisée)

Équipement :
L'équipement de la demoiselle ne mérite même pas, à vrai dire, d'être considéré comme tel. Sur ses épaules, il n'y a rien d'autre qu'une longue robe blanche. Toujours blanche. Elles le sont toutes. Une sacoche qui semble être greffée à sa taille tant elle ne la quitte jamais, gorgée de plantes en tous genres, et un bâton qui trône souvent dans son dos, et qui est au moins aussi haut qu'elle. La seule arme qu'elle daigne manier.

Description physique :

Si Enju n'a jamais prêté attention outre-mesure à sa propre beauté, elle est assez lucide pour accepter l'évidence, il y en a de bien plus laides qu'elle.

Ses cheveux sont blonds et tombent en cascade ondulée jusqu'à ses cuisses. Ils encadrent un visage à la fois féminin et poupin, n'ayant pas encore totalement perdu ses rondeurs enfantines. Ses traits, sans êtres exceptionnels, sont fins et harmonieux. Elle a le teint diaphane, sans doute un peu maladif, et souvent dépourvu du moindre artifice.

La demoiselle, sans être minuscule, ne dépasse pas le mètre soixante et ses formes sont harmonieuses malgré qu'elle semble plutôt frêle.

Il y en a de bien plus laides, oui, et il y en a également de bien plus belles. Néanmoins, un détail chez Enju attire l'attention. Ses yeux. Au premier abord, ils ne semblent pas différents des autres. La jeune fille peut certes se targuer d'avoir un beau regard, mais cela ne va pas plus loin. Et puis, lorsqu'on y regarde plus attentivement, on se surprend à se sentir mal à l'aise, et à trouver parfois désagréable de soutenir les iris azures de l'adolescente. L'empathie en est l'unique responsable. Ce qui la rend plaisante, c'est son "innocence" naturelle. Elle ne cherche tout simplement pas à plaire.

Description mentale :

« Une folle en devenir ». C'est ainsi que se décrirait Enju si on lui posait la question.

Une bonne personne, c'est ce que l'on peut dire d'elle. Enju accorde beaucoup d'importance au bien-être d'autrui, c'est bien pour cela qu'elle a choisi d'apprendre le métier d'herboriste. Soucieuse de bien faire, elle a souvent tendance à s'oublier au profit d'autres. Qu'ils le méritent ou non. L'adolescente est de nature calme et posée, distraite souvent de par ses rêveries incessantes. Ce qui est sans doute la cause principale de sa maladresse. C'est ce qu'elle est réellement et c'est ce que l'on peut voir d'elle lorsqu'elle est dans ses bons jours.

Les bons jours n'étant pas monnaie courante cependant, il y a le reste. La mélancolie palpable, l'angoisse. Un côté sombre qui s'assombrit encore jour après jour.

Qui pourrait vivre pleinement en ayant constamment la tête emplie d'émotions parasites ? C'est pourtant bien le quotidien de la demoiselle depuis 11 ans maintenant. Parfois l'empathie est tellement sollicitée que ses propres sentiments ne trouvent plus de place. Le fouillis quotidien devient tempête, et la tempête dévaste la raison. C'est dans ces moments-là qu'il faut se méfier.

Ces moments où les frêles barrières de son esprit finissent par céder face à la pression. Il suffit d'un rien, d'une émotion trop intrusive... Et la demoiselle se retrouve happée. Il n'y a plus rien que cette émotion, comme si l'Empathe n'était qu'un vulgaire calice. Qu'une marionnette soumise aux sentiments qui l'habitent.

Colère, tristesse, peur... Tout est amplifié. Décuplé, et la crise qui en résulte est généralement impressionnante de violence. Larmes, cris, coups. Elle ne contrôle absolument plus rien et subit simplement, jusqu'à ce que son corps ne cède à la fatigue.

Enju est terrifiée par l'obscurité, même si elle fait en sorte d'en faire abstraction lorsque c'est nécessaire. Mais plus que tout, elle redoute de basculer entièrement dans la folie. Voilà ses deux plus grandes phobies.

Bien qu'élevée par un prêtre, Enju n'est pas portée sur la religion. Elle reconnaît l'existence des Dieux, mais n'attend rien d'eux. Au mieux ils la laissent indifférente, au pire ils sont la cibles de ses ressentis.

Elle ne supporte pas la mort, cette dernière, lorsqu'elle touche les autres, l’exècre et la répugne autant qu'elle la désespère. Et pourtant elle se surprend parfois à prier pour que la sienne survienne vite, lorsque le fardeau de sa "malédiction" lui semble trop lourd à porter.

La demoiselle n'a pas sa langue dans sa poche, et si elle prend souvent la peine de chercher les mots qui seraient les moins blessants, elle n'hésite jamais à dire ce qu'elle pense réellement.

Capacités magiques :
Empathie trop sollicitée

Enju perçoit de façon assez extrême les émotions de ceux qui l'entourent, et elle peut en de très rares occasions influer sur les ressentis des autres en amplifiant une émotion déjà existante chez une personne proche. Néanmoins ce don ne s'utilise pas sans contrepartie. Il est recommandé de l'utiliser avec parcimonie, mais la demoiselle ne peut tout simplement pas s'en passer. Elle puise dans sa magie à l'excès, maladivement, jusqu'à en atteindre et frôler les dangereuses limites.

Les migraines sont fréquentes et le seuil de douleur atteint, parfois indescriptible.
L'empathie trop sollicitée peut conduire à une grande lassitude physique et morale, et influe également sur l'état d'esprit de la demoiselle.


Histoire :

« Plus le temps passe, et plus mes forces déclinent. Je crains de ne pas parvenir à aider cette enfant »



- Concentre-toi.

- Je n'y arrive pas...

- Alors essaye encore.

Silonas Aberi s'apprêtait à rejoindre les rangs de conseillers officiants auprès d'une famille de petite noblesse. Le patriarche étant mort, son fils, nouvel héritier, avait ressenti le besoin d'être d'avantage conseillé. Qui de mieux pour cela, qu'un prêtre officiant au nom du Dieu qu'il vénérait ?

C'est pour cette raison que Denian D'aleniac avait fait appel au vieil homme. Oh bien sûr il avait demandé à rencontrer plusieurs des serviteurs d'Arcam, mais celui-ci l'avait séduit tant par son humour cynique que par son franc-parler. Un franc-parler poétique et réfléchit qui n'épargnait visiblement personne. Noble ou non. Ainsi, le prêtre avait bien stipulé quelles seraient ses attentes concernant son employeur : Le logis et le salaire. S'il devait conseiller, il faudrait qu'il puisse le faire n'importe quand pour peu que la situation l'exige. Il fut donc convenu qu'il occuperait la petite dépendance liée au logis, et qu'il emploierait son temps libre comme il l'entendrait.

De même, il avait obtenu de garder à ses côtés la fillette qu'il avait ramassée devant l'entrée du temple deux ans auparavant. Une petite chose fragile et trempée qui chantonnait assise sur le coin d'une marche alors que la pluie ne cessait de tomber. Elle ne lui prêtait aucune attention, mais lui s'était arrêté alors qu'il était sur le point de poursuivre simplement sa route afin de se rendre là où sa musique plairait encore. Pourquoi s'était-il arrêté ? Parce-qu'il reconnaissait le chant qui s'échappait des lèvres de l'enfant. Ses propres chants. Où les avait-elle entendus ? Là à l'instant ? À un autre moment tandis qu'il se produisait devant public ? Il n'était pas capable de le dire, mais il remarquait par contre qu'elle le faisait sans fausse note, et sans erreur.

En temps normal, Silonas aurait simplement veillé à ce que l'enfant reçoive un repas chaud et puisse se sécher avant de s'en désintéresser, mais il devait bien l'admettre, entendre ses oeuvres dans la bouche d'une si jeune enfant, qui n'avait pas plus de six ans, avait de quoi flatter son petit égo. Alors il s'était assis à ses côté et l'avait interrogée avec patience. Sans pour autant rien en obtenir de bien probant. L'enfant semblait incapable de donner de détails sur son passé. Tout ce qu'elle savait, c'est qu'elle était seule et n'avait nulle part où aller. Même son nom lui était inconnu. Par contre, elle faisait preuve d'un intérêt débordant pour la musique. C'est pour cela que le vieil homme avait décidé de la prendre sous son aile. Elle ferait une excellente recrue pour le temple. Elle pourrait servir Arcam, d'une façon ou d'une autre.

Ainsi, il lui avait trouvé un nom, Enju, et avait soigné ses blessures. D'hideuses cicatrices parcourant l'entièreté de son dos. Ensuite, il avait entreprit de lui dispenser l'enseignement du culte, aidé en cela par d'autres professeurs. Mais il avait vite fallu se rendre à l'évidence : L'enfant n'était pas intéressée par le caractère religieux de son apprentissage. Elle apprenait assidûment les chants, acceptait l'existence du Dieu, mais elle ne lui accordait aucune importance. Plus encore, elle se mettait en colère dés que l'on tentait de la contraindre à quoi que ce soit. Elle ne pleurait jamais, mais elle hurlait et faisait voler tous les objets qu'elle était capable de lancer. Personne n'en venait à bout jusqu'à ce qu'elle finisse par se calmer d'elle-même. Le seul apprentissage trouvant grâce aux yeux d'Enju était celui qui traitait des émotions. L'enfant semblait fascinée par ce que pouvait ressentir les gens à l'entour, et Silonas avait donc décidé de la pousser dans cette direction.

Aujourd'hui, elle le suivait donc. Sa place n'était pas au temple. Et le temps passa.

Entre les conseils nombreux dont semblait avoir besoin le jeune d'Aleniac, et les visites que faisait le prêtre en ville afin de continuer à dispenser art et paroles autour d'un verre d'alcool quelconque, qu'il supportait somme-toute bien malgré son grand âge, Silonas n'eut bientôt plus autant de temps à consacrer à la fillette. Mais il ne s'était pas trop inquiété de cela. Après tout, il avait toujours fait en sorte qu'elle sache se débrouiller seule. Et c'est ce qu'elle fit. De jour en jour à force de faufilages et de cachettes savamment bancales, Enju parvint à attirer l'attention de la dame de maison. Celle-ci venait de subir une fausse-couche, la troisième en un an à peine, et l'instinct maternel présent ne demandait qu'à être assouvit. Aussi, Déliana puisque tel était son nom, entreprit-elle d'apprivoiser cette étrange enfant. Étrange par ce silence qui ne se rompait que quand elle chantait, à moins qu'on ne lui pose une question ou qu'elle ne fasse de même, par cette façon de fuir les contacts physiques, ou par cette étrange lueur dans son regard lorsqu'elle vous fixait comme lisant en vous comme dans un livre ouvert. Peu à peu, les liens se tissèrent, mais toujours emprunts de retenue et de prudence. Enju ne pouvait pas s'empêcher de vagabonder parmi les émotions, elle ne pouvait donc pas ignorer ce qu'il en était réellement : Elle n'était rien de plus qu'une substitution. Et pourtant, elle profita de tous les enseignements que pouvait lui apporter cette femme, et elle l'apprécia avec une sincérité sans faille.

Ainsi, Enju apprit à lire et à écrire. Elle fut initiée à la danse, ce qui lui conféra une grâce et un maintien supérieurs à ceux qu'elle aurait pu acquérir, ternis uniquement lorsque sa maladresse se manifestait. Ses lectures lui apportèrent des connaissances non-négligeables et elle eut le loisir de s'exercer à la harpe à chaque fois qu'elle le désirait. Elle fut encouragée en cela par le prêtre qui savait quels avantages pourraient lui apporter une telle éducation. Lui-même avait toujours veillé à ne manquer de rien, et il avait gravit peu à peu les échelons de sa foi et de son art jusqu'à s'en trouver pleinement satisfait. C'est également ce qu'il voulait pour la fillette. Il s'y était attaché plus qu'il ne l'aurait escompté et il espérait bien qu'elle soit capable de subvenir à ses besoins de la même façon lorsqu'elle aurait atteint l'âge adulte.

Non, elle n'était pas sa fille. Mais elle était une compagnie distrayante parfois, et toujours instructive. Combien de fois ne l'avait-il pas observée tandis qu'elle se laissait bercer par les notes qu'elle fredonnait ou tirait de sa harpe. Les yeux fermés, comme loin de l'endroit où se trouvait. Ou bien lorsque son regard perçant furetait et se posait sur la cible choisie. Cette cible dont elle inspectait l'âme avec une précision de plus en plus redoutable. Les émotions n'avaient plus de secrets pour elle, et peu à peu, sa fascination déviait. Silonas s'en rendait compte, mais aucune de ses mises en garde ne parvenaient à apaiser la soif de magie de la fillette. C'était sa propre santé qu'elle mettait en danger en abusant de son pouvoir. Son corps se fatiguait, son esprit aussi. Les migraines se succédaient, et les crises aussi. Elle perdait pied parfois et se laissait envahir par les émotions qui ne lui appartenaient pas et l'engloutissaient totalement. Elle n'était plus elle dans ces cas-là et ses accès de colère devenaient de plus en plus redoutables. Quel gâchis...

Plus les mois et années passaient, plus Enju devenait dépendante, et plus elle s'isolait. Non, elle n'était pas mauvaise. Mais rien ne pouvait la raisonner et le malaise grandissait autour d'elle, tant et si bien que Déliana se détacha d'elle peu à peu. Elle ne lui ôta aucun des privilèges qu'elle avait acquis, mais elle se montra plus distante. D'autant plus qu'elle attendait un nouvel enfant. Cela attrista la fillette, mais elle n'en fut pas surprise. Et elle savait depuis un moment déjà que le seul à réellement lui accorder son affection était le vieux prêtre. Qu'il le cache, qu'il soit déçu parfois... Souvent. Il serait toujours présent pour elle.


Pour le reste, de sa vie d'avant le prêtre et avant la rue, pas le moindre souvenir, un simple trou noir. Elle a beau tenter, essayer de toutes ses forces, rien d'autre ne revient. Il est des choses que la mémoire occulte, et sans doute est-ce mieux. Les rares images sont déjà suffisamment horribles. Cette nuit ne diffère pas des autres nuits, il y a des monstres... Des fantômes... Des cauchemars. Pourquoi ne peut-elle pas fermer l'oeil ? Une fois, une seule fois...

Peine perdue, la demoiselle finit par se lever. Sans un bruit elle quitte la chaleur de ses draps et ses pieds nus glissent sur le sol glacé. Chandelle à la main, elle se faufile jusqu'à la pièce de vie et retrouve la place qu'elle préfère, face à ce volet qu'elle ouvre en grand pour laisser entrer la fraîcheur de la nuit. Comme toujours, l'air est vivifiant. Il chasse les derniers démons et achève de l'éveiller.

Il est inutile de soupirer, elle se tait simplement. Et tandis que la flamme de la bougie vacille, son regard se voile et se perd.



Que s'était-il passé ce soir-là pour la mettre dans un tel état de colère, elle était bien incapable de le dire aujourd'hui. Et pourtant elle se souvient encore parfaitement du carnage qui l'entourait lorsqu'elle était revenue à elle. Pâle, les cheveux en bataille, elle avait découvert les parchemins épars, les verres brisés dont certains débris étaient encore logés dans ses paumes entaillées. Quel âge avait-elle ? Douze années à peine, et pourtant elle avait mis à sac le modeste logis seule. Hagarde, elle s'était relevée en sentant la laine d'une couverture glisser sur ses épaules. Alors il l'avait surprise... Elle avait parcouru la salle, et ne le trouvant pas, était sortie à la recherche d'un peu de réconfort.  Mais en entrant dans la chambre où elle pensait le trouver, Enju ne put que constater que professeur n'était plus. Terrassé par son grand âge sans doute, et par la violence de la scène à laquelle il avait dû assister, il reposait dans son lit, le teint gris et les traits figés. Éteint dans son sommeil.

Le regard éteint et le visage crispé, le religieux fixait un point lointain en gardant une main serrée sur sa poitrine. « Horreur » serait un mot bien trop faible pour décrire ce qu'avait ressenti la fillette à cet instant. C'était pire que ça, c'était une détresse à laquelle elle n'était pas préparée. À Onze ans, on n'est pas préparé à ça.


Revenant à la réalité, l'adolescente tressaille et reprend son souffle. Le regard voilé retrouve la vie, et s'emplit de lassitude.

Et où en est-elle à présent ? Pas beaucoup plus loin. Elle survit plus qu'elle ne vit, et tente de racheter sa faute comme elle le peut. Soigner, guérir, ou tout du moins faire de son mieux. Cinq ans qu'elle se torture l'esprit.

Les rues de Thaar n'étaient pas sûres pour les enfants seules, au vu de la diversité dont la ville jouissait. Elle s'y était pourtant à nouveau trouvée au soir de la mort du vieil homme, et son empathie déjà malmenée, fragilisée par le chant qui avait retentit quelques années auparavant, menaçait une fois de plus de la briser totalement.  Dire qu'il avait fallu toute la volonté et la patience du prêtre pour qu'elle ne perde pas totalement la raison lorsqu'Arcam s'était fait entendre... Et elle en gardait encore les séquelles.

Enju s'était donc enfuie. Et elle avait déambulé, pathétique, et sans rien d'autre qu'une pauvre robe légère sur le dos. Même ses pieds étaient nus. Son état mental conférait à son visage une pâleur atroce, tant et si bien qu'elle avait finalement attiré l'attention d'une personne qui était habituée à parcourir les villes de nuit. Jenalie, herboriste de son état, et qui avait régulièrement livré au vieillard diverses décoctions pour l'aider à supporter ses vieux jours ou apaiser l'enfant.

La surprise de l'herboriste avait dû être de taille ce soir-là. L'enfant n'avait pas prononcé un mot durant des heures et des heures, et pourtant... Jenalie avait pris soin d'elle. Même après avoir pris conscience de ce qui était arrivé. Cette dernière l'avait ramenée jusqu'à son atelier, elle l'avait nourrie, soignée, lavée... Et elle l'avait laissée sombrer dans le sommeil. Les choses s'étaient faites naturellement ensuite. L'herboriste n'étant pas une mauvaise femme, elle ne pouvait se résoudre à abandonner la petite tête blonde à son sort. Pourtant, il fallait bien qu'Enju se rende utile... Alors elle avait pris le parti d'en faire son élève.

Certes Jenalie la savait instable, mais elle avait déjà pu observer cette capacité qu'avait Enju à apaiser ceux qui l'entouraient lorsqu'elle s'en donnait la peine, de même que la facilité qu'elle avait à trouver les mots justes selon les circonstances. N'avait-elle pas besoin d'une apprentie justement ? D'une personne capable de perpétuer son travail lorsqu'elle se ferait trop vieille pour pouvoir exercer ? Si. Après tout, l'herboriste n'avait aucune descendance, et l'enfant, aucun avenir si on ne l'épaulait pas.

Voilà ce qu'il en était aujourd'hui.

HRP

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[Métier & Classe] : Herboriste.

[Race & Sexe] : Humaine & Femme.

[Classe d'arme] : Corps à Corps & Magie.

[Alignement] : Neutre bon.