Oschide d'Anoszia
Humain
Nombre de messages : 477 Âge : 33 Date d'inscription : 10/02/2014
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 29 (Mort) Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Où l'on dévoile ses cartes [Oscario] Sam 11 Oct 2014 - 13:33 | |
| PNJ: Marsili de Valdèse
Marsili n’était pas un homme d’arme. Préférant de tous temps les mots aux lames, il les avait pourtant troqués contre une épée aiguisée. Cela lui rappela la guerre contre le Fol quelques temps auparavant. Aujourd’hui, c’était un autre homme qu’il combattrait aux côtés de celui qu’il servait, ou du moins, un enfant. Cela faisait plusieurs jours qu’ils chevauchaient, passant la frontière du Trezatio et récupérant des hommes fidèles aux Anoszia. Il se retrouvait ainsi avec cinquante hommes d’armes où ils ne tardèrent pas à faire courir la rumeur de leur capture pour tronquer les pistes. Aussitôt fait, ils ne mirent pas longtemps à prendre place solidement dans les terres d’Odoric di Mirabelo fait prisonnier à Ydril lui aussi. Les meurtriers foulaient la terre de ceux qu’ils avaient condamnés et Marsili en éprouva un sursaut de haine. Mais la haine n’étant pas la meilleure alliée de l’homme avisé, il préféra ne plus trop y penser. Sa seule préoccupation étant de joindre les assiégeant devenus assiégés de Mirabelo. Les rumeurs courraient que Gilderio, le fils aîné d’Odoric tenait la cité avec les hommes restés fidèles aux Anoszia. D’après les rapports des éclaireurs, il était devenu officiel que les troupes comtales faisaient maintenant marche sur le fief des « rebelles ». Un coup de grâce se dit furtivement Marsili. Il était temps pour lui de reprendre la marche, mais pas dans le même sens que le seigneur d’Ysari qui faisait route vers le sud à son tour. Tous affublés provisoirement des couleurs d’Ysari, la petite troupe parvint à gagner Mirabelo rapidement. Il découvrit sur le chemin les champs incendiés et des bâtisses effondrées. Lorsqu’ils arrivèrent enfin à la cité, il vit les remparts et les hommes s’afféraient au-dessus. Sans doute, craignaient-ils l’avant-garde de l’armée d’Ysari, ce qu’ils étaient en quelque sorte. Marsili partit seul à la grande porte resté fermée et attendit qu’un des gardes l’interpelle. -Ysari n’est pas la bienvenue en ces terres, partez ou mourrez. - Ysari vient pour vous parler et Marsili de Valdèse désire parler au seigneur qui défend cette cité car Ysari rejoint votre cause !A ces mots, la plupart des hommes qu’il apercevait vaguement sur les remparts parurent médusés, tandis que d’autres fronçaient les sourcils comme pour anticiper une probable trahison. -Et les prisonniers que le seigneur Ysarains a faits ?!- Ils sont avec moi, jugez-en par vous-même. Aussitôt, la petite troupe de cavalerie arriva sur ses talons et laissèrent arborer leurs couleurs fièrement. Un d’entre eux vint même à prendre la parole, sans doute après avoir reconnu un proche sur les remparts. -Fernando, c’est moi ! Sire Valdèse dit vrai, Ysari nous a rejoints !Voilà qui était fait, il ne restait plus qu’à espérer que Gilderio le croit, et les Anoszia pourraient enfin recouvrir leur honneur. |
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Oscario d'Anoszia²
Humain
Nombre de messages : 21 Âge : 35 Date d'inscription : 10/05/2014
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| Sujet: Re: Où l'on dévoile ses cartes [Oscario] Sam 11 Oct 2014 - 13:37 | |
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Gilderio di Maribelo
Voila plusieurs jours que Gilderio scrutait l’horizon et attendait les rapports des éclaireurs, et ce qu’il apprit l’inquiéta. Aucune armée ne marchait sur Mirabelo. Lui et ses hommes étaient restés dans cette ville plusieurs jours durant tandis que les armées du comte pouvaient être n'importe où, ses éclaireurs par contre ratissaient toute la campagne. Mais ses forces étaient trop faibles pour vraiment inquiéter, et il ne se permettrait pas de sortir avec ses troupes au risque d’une bataille en rase campagne, surtout que le baron d’Ysari semblait un être partisan du comte. Il attendait un signe qui pouvait le rassurer et l’inciter à quitter la sureté des remparts et reprendre la lutte, mais il n’y croyait guère.
Quel ne fût pas sa surprise quand on lui annonça l’arrivé d’une petite troupe devant les remparts. Une troupe arborant les couleurs les couleurs d’Ysari qui plus est. Il était dans son bureau gérant les provisions de la ville avec l’intendant quand un garde lui annonça la nouvelle.
« M’sir m’sir ! Ysari est la pour nous aider ! Et v’là même qu’ils nous rendent nos prisonniers ! »
Le garde continua deux bonnes minutes à parler sur l’armée qui venait d’arriver, ainsi que d’un certain Fernando qui aurait reconnut un cousin de la femme de son frère. Mais il ne finit par couper le garde qu’en apprenant qu’on avait ouvert els portes à cette troupe ! Il se précipita donc vers la porte de la ville pour constater la présence de soldats dYsari. Les soldats prisonniers étaient effectivement la et un joyeux désordre régnait, chacun voulant s’enquérir de leur petite aventure. Gilderio s’approcha du sire Valdèse et commença à l’interroger.
[/b]« Messire je suis votre obligé, je vous remercie grandement de m’avoir rendu mes hommes. Mais puis je connaitre votre nom et vos intentions ? »
« Je suis Marsili de Valdèse, anciennement conseiller d'Arichis d'Anoszia lorsqu'il était encore régent, et je suis à présent selon ses souhaits avant son emprisonnement, au service du baron Alvaro d'Arcani. Messire di Maribelo, nous venons vous prêter main forte pour que vous tous puissiez retrouver votre honneur »
« J'ai deja entendu votre nom... Ysari est donc de notre coté? et qu'avez vous à nous donner? je n'ai pas assez d'hommes ici pour combattre Ydril, de plus je ne sais même pas ou se trouve leurs armées. Mais attendez! Ce retour de prisonnier n'est il pas une ruse pour nous faire sortir? qui sait si vous ne nous dites pas de mensonge! »
« Messire, mon nom ne vous est pas inconnu puisque Mitridate de Valdèse, mon frère est un des plus proches alliés du seigneur Anoszia et de votre père. Il a aussi été emprisonné à Ydril. Le seigneur d'Ysari mène une armée de plus de deux mille hommes contre ceux du comte. Il demande votre aide au plus vite car les troupes comtales se rendent à Velmonè. Il n'est pas encore trop tard pour que vous et vos hommes puissent peser dans la balance et venger les victimes de cette guerre ! N'y voyez donc aucune ruse et aucun mensonge, je n'aurais pas risqué ma peau si cela avait été le cas ! »
« hmmm je doit avouer que votre ton est bien plus convaincant que vos arguments, je vous espère meilleur combattant que vous n'êtes diplomate. En effet nous combattrons cote à cote, si Ysari était au coté du comte un assaut aurait suffit à prendre la ville »
Le lendemain une troupe de 400 hommes sortit de la ville, le moral élevé grâce à l’alliance d’Ysari et au retour des soldats prisonniers. Une douce odeur de victoire semblait flotter. Même la vu de fermes calcinées n’entama pas le moral de la troupe. Une des fermes était installée sur une petite colline, ce qui donna à Gilderio une idée pour renforcer le moral des troupes. Il galopa au sommet de cette colline suivit de son porte étendard, et se retourna face à sa petite armée qui s’installa en arc de cercle au pied de la colline.
« Souvenez-vous de ce paysage ! Bientôt se sera les terres du comte qui ressembleront à cela ! Et nous nous servirons grassement dans ses réserves ! «
Cette simple phrase suffit à faire rire l’armée qui partit en direction du cœur des terres des Anoszia avec un sentiment de victoire décuplé.
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