Nombre de messages : 1020 Âge : 39 Date d'inscription : 06/07/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Née en l'année 980 cycle 10. Taille : 1M70 Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Chassé-Croisé. ( PV Ari / PNJ Oscario. ) Dim 28 Aoû 2016 - 11:47
Milieu de la Sixième ennéade de Karfias, an 9.
Diantra, elle n'aurait pas du etre la. Elle aurait pue prendre un bateau dans les eaux Soltaris, au lieu de ça elle était remontée dans ce qui restait de l'ancienne capitale, rallongeant son voyage de quelques jours. Et tout ça pour un Anoszia. Encore. Mais cette fois ce n'était point l'amitié qui l’amenait et Oschide n'était pas en cause. Oscario. Rien que sa pensée fait battre son cœur un peu plus fort, de par les souvenirs qui déferlent en cascade dans sa tete, menaçant bien par la meme de faire apparaître quelques rougeurs traîtresses sur ses joues. Par les dieux comment ce bougre d'homme plein d’orgueil avait t'il pu prendre pareille emprise sur elle en si peu de temps ? Si seulement elle le savait. Elle pense a lui. Beaucoup trop. C'est indéniable. Tout ça est parfaitement déraisonnable, elle le sait aussi. Mais pourtant elle est la, tenant la bride de son cheval tandis qu'elle se dirige vers le château.
Pareil a sa dernière venue quelques Enneades plus tot, la cité a tout perdue de son faste, un tas de ruine ressemblant a si m'éprendre aux coins les plus mal famés de Thaar ou de Meca. Elle n'est dont pas mécontente d'arriver enfin. Sa tenue de voyage n'étonnera pas cette fois, pas question de demander directement Oscario en dévoilant son identité, ce serait la bien trop risqué. Elle demande dont a parler au capitaine Augustor Rasque, qu'elle avait rencontrée lors de sa dernière venue, un ami d'Oschide qui avait d'ailleurs contribué dans une moindre mesure a leurs retrouvailles. Sitot qu'il l'a voit aux portes, il se dirige avenant vers elle. " Ma dame quel plaisir de vous revoir, mais je crains que son altesse Oschide ne soit point la, il a regagné Langehack. " Tout ça, elle ne le savait que trop, elle était alors avec lui. " Et Oschide est présentement a Soltariel, j'étais avec lui il y'a encore quelques jours. " Elle baisse le ton soucieuse des quelques gardes présent aux alentours. " Ce n'est pas lui que je suis venue voir. " Il hausse un sourcil puis se fait taquin. " Seriez vous dont en mission officielle. " Allusion a sa dernière venue et a la parade qu'elle avait employée pour pènètrer dans le chateau. Elle secoue la tete, lui rendant son sourire. " " Je désire voir l'amiral Oscario d'Anoszia. "" Il lève un sourcil, se disant sans doute que la dame a décidément beaucoup de connection avec cette famille, puis il lui dit dans une moue génée: " Je crains ma dame que vous ne l'ayez loupé. Il était la il y'a quelques heures encore mais ce n'est plus le cas. Je crains qu'il ne soit pas de retour avant quelques jours. "
La dame de Solaria fait mine que ça n'a pas d'importance, mais ça lui porte un coup au coeur. Ces quelques jours elle ne les a pas, cela veut dire qu'elle va devoir rebrousser chemin sans l'avoir vue. Des pensées multiples s'entrechoquent dans son esprit, si bien qu'elle a grand mal a réfléchir, néanmoins une chose est sure, elle ne peut se résoudre a partir sans qu'il pusse savoir qu'elle fut la. " " Capitaine pourriez vous me conduire a ses appartements ? " Il hausse un sourcil, visiblement en proie aux doutes. Elle insiste. " " Vous savez qui je suis et vous savez que j'ai la confiance du duc Oschide et de sa famille. " Il semble rester indécis, si bien qu'elle ajoute encore. " Vous pouvez m'accompagner, je ne resterais pas plus qu'un instant. Nous pouvons emprunter le meme chemin que la dernière fois, nul ne saura que je suis venue. " Il fini par sourire et acquiescer. " A ma dame je vois que vous n'avez rien perdu de votre entetement, cela finira par m'apporter quelques ennuis. Mais soites allons y. Le duc ne me pardonnerait pas de ne point vous apporter mon aide. " Elle ne le détrompe pas, mais si il savait ce que pensait Oschide de tout ça, jamais il ne l'aiderait.
Ils traversent discrètement les cuisines, quelques tetes se lèvent a leurs passages, mais nul ne peut la reconnaître. Elle porte sa tenue de voyage, alors a moins de porter grande attention a sa belle chevelure brillante ou la qualité de ses vêtements, nul ne pourrait deviné qu'elle est d'appartenance noble. Au bout de quelques minutes, ils débouchent dans un couloir, le capitaine lui indique une porte puis s’arrête. " Je vous attendrais ici ma dame, surveillant que nul ne puisse vous surprendre, mais faites vite. " Elle lui sourie reconnaissante, puis pénètre rapidement dans les appartements qu'occupe Oscario. Son regard s'y égare avec minutie, a la recherche de quelque chose pouvant témoigné de sa présence récente. Malheureusement tout est si ordonné que l'on pourrait presque croire que la chambre est inoccupée. Néanmoins elle finie par trouver une chemise, pliée soigneusement et reposant sur une chaise. Elle s'en approche, laissant ses doigts glissés dessus. Cela lui arrache un sourire, mais rien de comparable a ce qu'elle ressent quand elle s'endort uniquement vêtue de la chemise qu'elle a due-ment gagné en négociant avec L'anoszia. Se sortant de ses pensées, se lassant elle meme de ressembler a une bécasse sentimentale, elle s'en délaisse a regrets. Elle a promit de ne pas traîner. Elle se dirige vers un beau secrétaire de bois ou elle prend plume et vélin, veillant a rien ne mettre en désordre. Rapidement elle laisse ses mots courir, sans chercher a les brider.
Elle ajoute un beau A joliment calligraphié dans le coin du vélin, puis après s’être assurer que l'encre soit séche, elle le roule. Elle hésite un moment sur l'endroit ou elle va le laisser puis finalement elle se dirige vers le lit ou elle l'y dépose bien en vue. Sa main s'égare un instant sur l'oreiller, sur les draps frais et doux, cherchant a nouveau un moyen quelconque de sentir sa présence. Mais rien ne saurait remplacer ses étreintes. De crainte que tout cela ne finisse par la rendre mélancolique et agacée de l'effet qu'il est capable d'avoir sur elle, elle se détourne puis quitte la chambre, retrouvant le capitaine dans le couloir. " Merci pour votre aide. " Il s'incline puis lui prend la main pour la baiser. " C'est toujours un plaisir que de rendre service a une belle dame. Y'a t'il autre chose en quoi je puisse vous etre utile ? " Elle le regarde a peine, ses yeux restant fixés sur la porte qu'elle vient de fermer. Quelques heures, ils s'étaient manqués de quelques heures. Etaient ils dont désormais voués a se chercher dans un chassé croisé interminable avec pour seul espoir le fait qu'un jour ils parviendraient enfin a accomplir leurs désirs. Elle secoue la tete: " " Merci de votre sollicitude, mais je crains que vous ne puissiez rien faire de plus capitaine. " Ni lui, ni elle, ni personne. Elle soupire lourdement, puis le cœur bien plus lourd qu'a son arrivée elle fait chemin inverse, quitte le château et quelques heures plus tard Diantra. Et tout cela sans l'avoir vu. A croire que les dieux, dans un curieux sens de l'humour, avaient voulus lui retourner toute la frustration qu'il avait lui meme ressenti quelques jours plus tot de par la faute de la dame de Solaria. Cruels et pernicieux étaient les jeux des dieux.
Arichis d'Anoszia
Ancien
Nombre de messages : 1618 Âge : 30 Date d'inscription : 27/05/2013
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 47 ans (né en 961) Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
« Eh ben alors Osc, on est devenu tout mou ? » Taquina le fluet capitaine en illustrant de la main vulgairement la scène. « Ta gueule Callisto, je n’suis pas d’humeur. » Reprit Oscario en poussant son ami d’une main alors que l’autre tenait une choppe de bière à moitié vide. « On a bien vu que tu l’étais pas, c’est bien la première fois que tu nous fais pas honneur chez La Lanterne Grise. » L’Anoszia grogna et jeta contre le mur de la ruelle sa choppe qui se fracassa dans un bruit. Il accéléra le pas pour distancer ses amis, réellement pas d’humeur à subir leurs taquineries après s’être humilié au lupanar de la ville. « Hé reviens. On plaisantait t’sais… » Héla Callisto sans réussir à faire ralentir son vieil camarade. Il finit par hausser les épaules et laissa Oscario prendre de la distance.
La cadet Anoszia était furieux contre lui-même pour s’être laissé embarquer dans cette histoire de bordel, mais s’il ne l’avait pas fait, les vieilles fripouilles qui l’accompagnaient se seraient posé des questions et Oscario ne souhaitait pas paraitre faible devant ses hommes. Pourtant, c’était exactement ce qui venait d’arriver lorsqu’il s’en était retourné bredouille du lupanar. S’il avait été incapable d’honorer cette femme, c’était parce ce qu’il ne cessait de penser à la dame qui l’avait repoussé à Velmone. Angelina. Il n’était pas amoureux, non il le saurait sinon. Puis son père disait que l’amour était inutile lorsqu’il ne s’agissait pas de celui pour la famille. Puis il ne pouvait pas être amoureux d’une inconnue, il était juste plein de désir pour une femme qu’il ne pouvait avoir. C’était simplement cela. Il accéléra le pas pour remonter l’allée menant au château des rois où il avait sa chambre. Il avait déserté son travail toute la journée pour être en compagnie de ses amis et laisser son oncle gérer tout le tralala de la ville.
Montant les marches des différents escaliers, parcourant les différentes cours et couloirs, il arriva enfin devant sa chambre et poussa la porte d’un coup d’épaule en même temps qu’il se déchaussait. Oscario avait sommeil et ne souhaitait qu’oublier l’humiliation de la journée. En même temps qu’il se déshabillait, il se laissa tomber sur le lit à reculant et écrasa un vélin au son que celui-ci fit sous son poids. S’allongeant malgré tout bien confortablement, simplement habillé d’une robe de nuit, il finit par sortir le rouleau de derrière son dos pour le déplier.
La lettre n’était pas datée et ses yeux descendirent aussitôt vers la signature. Angelina. Il ne connaissait pas son écriture, mais il avait bien compris. Elle avait été ici. Il ne s’emballa pas et resta plutôt calme. Un sourire se dessina petit à petit sur ses lèvres à force de parcourir les mots couchés. La dame avait raison, ils auraient dû s’unir sur ce toit. Il lui aurait offert la plus belle des nuits de noces et n’aurait jamais eu à souffrir de ce genre de désagrément aujourd’hui. Souriant, il jeta le rouleau sur son chevet et joignit ses mains derrière sa tête. Elle pensait toujours à lui. Sur cette pensée, il s’endormit.