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| [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. ) | |
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Auteur | Message |
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Angelina De Soltariel
Humain
Nombre de messages : 1020 Âge : 39 Date d'inscription : 06/07/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Née en l'année 980 cycle 10. Taille : 1M70 Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. ) Mar 2 Aoû 2016 - 2:48 | |
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Demain serait un grand jour, jour de mariage. Mariage qu'attendait toute la noblesse ydrilote et plus encore. Celle qu'elle considérait comme sa cousine, voir comme une sœur allait épousée le patriarche des Anoszia. Cela avait quelque chose d'étrange quand on y pensait, l'homme qu'allait épousée Tibéria, était le père de celui qu'elle aurait pue aimer si les circonstances avaient étés autres et voila que par cette alliance, ils allaient pour ainsi dire faire partie de la meme famille. La soirée était bien avancée mais la nuit encore jeune, le sommeil se refusant a elle une fois de plus, Ange avait décidée de se rendre a la bibliothèque en quête d'un livre susceptible de calmer ses insomnies ou au moins de les rendre plus supportable. Cela lui était devenue une habitude, nuit après nuit. Une bougie en main pour éclairer ses pas, elle traçait son chemin avec pour seul signe de sa présence, le bruissement de son peignoir de satin sur le sol. Blanc, solidement serré a sa taille, il donnait un contraste saisissant a sa chevelure brune, libre de tout attache, cascadant jusqu'au creux de ses reins.
Alors qu'elle se glissait dans la pièce et posait sa bougie sur une petite table, un bruit lui fit comprendre qu'elle n'était pas seule. Elle s'avança d'avantage et découvrit une forme avachie dans l'un des fauteuils. Elle soupira lourdement en reconnaissant de qui il s'agissait. Une jarre en main, Oscario ne semblait guère plus sobre que lors de leur précédente rencontre. " Ne croyez vous dont pas que ce ne soit guère ni un lieu, ni une heure appropriée pour vous enivrez. " Lacha t'elle sans préambules.
Oscario n’avait pas eu beaucoup d’attaches avec feu son épouse Cynn qu’il avait perdu il y a quelques mois. La jeune femme était froide, distante et pas très inventive au pieu poussant le puiné des Anoszia à courir la pucelle ailleurs. Sa mort l’avait toutefois attristé et se demandait ce que son père attendait pour le remarier, et ce à la comtesse d’Ydril. Ecroulé sur un fauteuil, jarre en main, il vit du coin de l’œil une lumière se rapprochait. Il tourna la tête vers Angelina, une connaissance qu’il pensait être la maitresse d’Oschide. Oscario accueillit sa pique avec un grand sourire, la regardant dans les yeux.
« Ne croyez vous dont pas que ce ne soit guère un lieu, ni une heure appropriée pour se balader presque nue dans ma maison ? » Du tac au tac.
La dame de Solaria ouvrit de grands yeux offusqués mais se garda bien d'exprimer sa colère. Quoi que ses paroles ne furent guère tendres. " Je vois qu'en plus d’être un alcoolique, vous êtes doublé d'un mufle. " Elle dut se faire violence pour ne pas resserrer les pans de son peignoir, qu'elle savait pourtant parfaitement en place. " Il est heureux que je vous ai sue marié, sans quoi je vous trouverais bien ignorant de confondre une femme vêtue de pied en cape, quoi que pour la nuit, a de la nudité. " Elle se détourne, ses pas glissent jusqu’à une des étagères ou elle fait mine de chercher un ouvrage. " De plus, je ne vous apprendrais rien en vous disant que d'ordinaire cette pièce est a cette heure parfaitement vide et que je ne m'attendais dont pas a devoir supporter le déplaisir de votre compagnie. " Elle était un peu sèche, il fallait l'avouer, mais elle ne supportait pas qu'un père désormais seul parent pour ses enfants, se laisse ainsi aller a la beuverie dés que l'occasion s'en présenter, de plus sa remarque avait été des plus déplacer et bien qu'elle n'en laisse rien paraître, l'avait mise fortement mal a l'aise.
Oscario rit. Il rit pour les yeux grands ouverts de surprise. Il avait cru que la femme plaisantait avec lui et s’était donc moquer d’elle en retour. Il se redressa sur son fauteuil et la regarda se diriger vers une étagère pour chercher un livre. Son regard suivit sa silhouette finement moulé par le peignoir de satin.
« Cette jarre ma dame est du jus de pruneau aromatisé. L’eau est pleine de maladie, faute de mieux la boisson la remplace. A votre avis, comment mon père fait-il pour vivre si longtemps ? »
Le ton de la Soltariel était désagréable mais il n’était pas d’humeur à perdre sa joie de la soirée.
Elle fit mine de ne pas entendre son rire, inutile de répondre a quelconque provocation. Elle l'avait deja fait plus qu'elle n'aurait due. Se détourner, regagner sa chambre, voila ce qu'elle aurait due faire. Trop tard pour cela. Elle fait toujours mine de fouiller dans les étagères, l'air de peu s’intéresser a sa présence, bien qu'elle sente ses yeux dans son dos, ce qui avait le don tant de l'énerver que de lui donner l'envie de quitter la pièce. " Votre père est de ces hommes qu'il est facile de croire que meme les dieux ne pourraient le terrasser. " Increvable, voila ce qu'elle pensait, mais ce mot la ne quitta pas ses lèvres. L'anoszia avait survécut a tant de choses et a tant de complots qu'il était dure de savoir si c'était de la chance ou une réelle maîtrise de son destin. " Il est agréable de constater que vous n’êtes point ivre du matin au soir, mais au vu de notre dernière rencontre et de votre posture avachie, il eut été aiser de croire le contraire. " Elle se tourne vers lui, glissant le regard dans le sien. " De plus vos mots bien peu dignes d'un gentilhomme eurent étés plus faciles a pardonner si ils avaient étés dus aux effets de l'alcool .. " Et non de votre muflerie , se retint t'elle d'ajouter. Elle peinait a trouver quelques similitudes entre lui et ses deux autres frères. Si Oschide n'avait pas toujours été tel qu'il était aujourd'hui, il était maintenant un homme charmant, respectueux, serviable. Quand a Sysiphe, c'était un jeune homme discret, agréable et avenant. Bref rien a voir avec l'homme tout sourire qui se trouvait présentement avachi face a elle.
Pourtant son père était mortel et Tyra le lui avait rappelé à Langehack lorsqu’il avait vu Méliane pour la première fois. Oscario se demandait d’où lui venait cette réputation d’alcoolique, il buvait pourtant moins que son géniteur. Ange se tourna vers lui, croisant son regard.
« Si mes mots furent indigne d’un bienséant cela est dû à votre phrase d’accueil sous mon toit ma dame ou demoiselle. » Il rebut de sa jarre, il avait dit un jus de pruneau mais la vérité était que le vin n’y était pas absent.
Elle ne laissa rien paraître de son agacement, ainsi dont l'avoir crue ivre comme elle l'avait vue quelques jours avant cela sur la plage, lui donnait le droit de la traiter ainsi pensait t'il. Un mufle. " Mes mots ne furent que le reflet de mon étonnement de vous trouver ici a cette heure et dans une posture prêtant quelque peu a confusion. " Elle ne relève pas quand au fait qu'elle soit une dame ou une damoiselle, il la savait non marié cela était suffisant. Secouant doucement la tete, une lueur triste passant subitement dans ses yeux, elle s'approche un peu de lui, gardant malgré tout bonne distance. " Il n'est guère opportun que nous nous querellions et également bien inutile. " D'un ton bien plus doux et visiblement douloureux, elle ajoute: " Je n'eu guère jamais l'occasion de vous le dire avant ce jour, mais sachez que je fut fort peinée de la perte de votre épouse. Veuillez recevoir mes sincères condoléances, bien que tardives. " Elle se détourne, s'en retourne aux étagères, glisse ses doigts sur quelques reliures puis dans un souffle elle murmure: " Si j'avais pue la sauver, je l'aurais fait. Si cela peut apaisé les griefs que vous avez le droit d'avoir contre moi, sachez que je porterais ce regret en moi jusqu'a la fin de mes jours. " C'était vrai, pas un jour ne passait sans qu'elle ne repense a cette triste nuit a Ydril, elle avait sauvée Cornélia, les enfants, mais elle avait été bien incapable d'en faire de meme pour la femme de l'homme contre qui elle pensait etre en colère. Mais dans le fond c'est a elle meme qu'elle en voulait et la vue d'Oscario le lui rappelait. Elle s'en voulait de ne pas avoir pue la sauver, bien que nul au monde n'aurait pue faire quoi que ce soit de plus pour la malheureuse.
Oscario voyait bien la retenue dont elle faisait preuve comme le voulait l’étiquette bien que leur rencontre était fortuite et informelle et qu’Angelina aurait du rentrer dans sa chambre pour se changer et ne pas traverser les couloirs ainsi légèrement vêtu. Sa phrase sonnait comme des excuses, mais celles-ci arrivèrent juste après lorsqu’elle lui révéla être désolé pour la mort de Cynn.
« Je ne me querellais pas. Mais vous avez raison, mes excuses pour avoir notifier votre peignoir. Quant aux évènements de la Guerre des Deux-Dragons, je n’ai pas eu l’occasion de vous remercier pour avoir secouru mes enfants et ma sœur. Quant à Cynn, son heure était venu. » Répondit-il simplement. Il lui montra un fauteuil près de lui. « Je vous en prie, joignez vous à moi. Ce jus est un délice. »
Des excuses, elle ne s'y attendait pas. Finalement sous le voile de la gêne, de la colère et l'incongrue de leur rencontre, peut etre ressemblait il plus a ses frères qu'elle ne voulait bien l'admettre. Elle se tourne a nouveau vers le fauteuil qu'il occupe. " Disons que nous sommes quittes, vous m'avez accusé de me balader .. Peu vêtue. Je vous ai accusée d’être un alcoolique. " L'ombre d'un sourire, pas tant qu'elle ne cherche pas a etre agréable, mais avoir repensée a cette nuit sanglante a Ydril a quelque peu terni son humeur, pareil a l'éclat de ses yeux. " Nuls remerciements ne sont nécessaires. Si j'avais pue faire plus, je l'aurais fait. Il était heureux que je sois la, que je sois arrivée a temps et un miracle que nous ayons pus quittés Ydril. " Malheureusement le miracle n'avait pas été complet. Étonnamment, elle trouvait qu'il prenait assez bien la mort de son épouse. Elle ne pouvait guère l'en blâmer, un an avait passé, la plaie avait du cicatriser, de plus probable que leur union avait été arrangée et non poussée par quelques sentiments. Il lui propose de venir s'installer a ses cotés, elle n'en ait pas vraiment a l'aise. Pas que d'ordinaire elle se sente en faiblesse en compagnie d'un homme, mais la de par sa tenue, c'était plutôt gênant. Néanmoins, elle ne se voyait pas lui faire faux bon en plein milieu de la conversation. Elle s’assoit dont dans le fauteuil qu'il lui indique, veillant bien a ce que les pans de son peignoir ne s'écartent pas et a ce que ses jambes soient bien couvertes. Par chance le satin tombait en corolle jusqu'a ses pieds. Une fois bien installée, elle refuse d'un signe de la main la boisson qu'il lui offre. Bien que leur discutions eut pris des allures plus détendues, elle n'était pas vraiment sure que la jarre ne contienne pas d'alcool. Voulant éviter qu'un silence gênant ne s'installe, elle lui parla de la première chose qui lui vint, a savoir l'union du lendemain. " J'imagine que l'union de votre père a " ma cousine " a du tous beaucoup vous surprendre. Comment vivez vous cela ? "
Il fit signe de la main pour lui signifier de laisser tomber. Il n’avait pas envie de repenser à cette guerre où les Anoszia avaient donnés une bonne leçon aux Systolie au final. Il se contenta d’acquiescer lorsqu’elle le reprit sur ses remerciements et attendit qu’elle s’asseye à ses côtés. Ange prenait soin à ce que son peignoir de laisse aucune parcelle de peau à découvert ce qui fit sourire l’Anoszia plus que de raison. Par contre, elle refusa de boire avec lui ce qui était assez impoli selon Oscario.
« Les ambitions qu’a notre père pour notre famille ne date pas d’hier, mais qu’il réussisse aussi facilement a de quoi surprendre. Cette union nous profitera à tous, donc je ne peux qu’être heureux. »
Il jeta un coup d’œil à sa jarre puis à Angelina.
« Ce jus de pruneau est un vin très léger ma dame, ne me laissez pas boire seul et trinquons à nos familles. »
La réponse que lui donna l'Anoszia ne l'étonna guère. Une union politique de cette importance avait de quoi ravir, particulièrement pour un clan comme le leur. " Oschide eut quelques peu plus de mal a l'accepter. " Un sourire. " Il était très attaché a votre mère, comme vous tous je n'en doute pas. Sur l'instant il eut l'air de retenir quelques griefs a l'idée que votre père pusse se remarier, mais finalement l'idée fit son chemin et je pense qu'il l'a accepté. " Elle meme avait été fort désappointée de découvrir la chose, tant par l'idée que Tibéria épouse un homme de deux fois son age que par le fait qu'une fois encore, bien qu'éloigné, un autre membre de sa famille allait remonté sur le trône de Soltariel. Il insista a nouveau pour qu'elle boive a ses cotés, dévoilant ainsi que ce n'était pas la qu'un simple jus de pruneau. La teneur de sa demande rendait une réponse négative quelque peu difficile a donner. S'eut été offensant vu qu'il voulait trinquer a leur famille respective. " Tout dépend ce que vous appelez un vin léger. Je m'abstiens d'ordinaire de toute forme d'alcool et il serait assez inconvenant que j'assiste au mariage dans un état disons quelque peu négligé ne croyez vous pas ? "
Oschide avait toujours été un pleurnichard pensa Oscario en buvant de la jarre.
« Notre mère est morte mais son souvenir vit en nous. Ce mariage n’a rien d’une histoire de famille, d’amour ou d’amitiés. C’est une alliance afin de nous hisser sur le sommet de la péninsule. Mon fils le comprend également. »
Il lui tendit la jarre en souriant.
« Assez léger afin que vous vous réveillez comme un charme demain. Puis, la mère Astra, notre ancienne gouvernante qui s’occupe à présent des cuisines a une potion contre la gueule de bois. A Velmone Angelina, vous n’avez rien à craindre. »
Une alliance, le prestige, le pouvoir et tout ça n'aurait pu avoir lieux sans sa cousine. " En effet ce mariage a bien d'autres buts que celui d'une union romantique, j'espère néanmoins pour ma cousine, que elle et votre père sauront a l'avenir partageaient quelques affections. " Quand il parla de son fils, elle eut un sourire, l'enfant lui avait beaucoup manqué après son départ de Solaria. Elle se rappelait de lui comme un petit garçon intelligent, vif et plein de caractère malgré son jeune age. " Comment se portent vos enfants ? J'eu bien peu de nouvelles de votre sœur depuis son départ de Solaria et ce fut un regret. " Il insista de nouveau pour qu'elle trinque avec lui, elle allait finir par croire qu'il avait le projet peu avouable de l’enivrer. Se réveiller comme un charme pensa t'elle, si cela avait le mérite de la faire dormir un peu, une gorgée ne devrait pas lui faire le moindre mal. Elle prit dont la jarre qu'il lui tendait, ayant passée un temps certain dans la bibliothèque, elle se leva avec assurance pour aller quérir une des coupes occupant un plateau un peu plus loin. Elle revint, reprit place puis versa un léger filet de la boisson dans sa coupe avant de la porter a ses lèvres. C'était sucré et pas aussi alcoolisé qu'elle ne l'avait craint. " A velmone, a Soltariel et a nos familles respectives. Puisse demain etre l'aube d'une erre de prospérité et de joie. "
Oscario attendit qu’elle revienne avec une coupe qu’il n’avait même pas vu avant de devoir lui répondre. Elle leva son verre vers lui et ils trinquèrent pour leurs familles.
« A notre duché. » Il absorba une gorgé en même temps qu’Angelina buvait, puis lorsqu’elle eut finit lui resservit du vin sans qu’elle ait son mot à dire.
« Ils vont bien, le patriarche s’occupe de leur éducation principalement et j’entraine Arichis à l’épée lorsque je suis en ville. »
Longtemps son fils avait été considéré comme l’héritier de la famille, à présent Oschide attendait les siens. Oscario n’avait jamais été timide et osa poser la question.
« Avez-vous déjà eu envie d’en avoir Angelina ? »
Elle n'eut guère le temps de se délester de sa coupe, que déjà il la remplissait, cette fois elle ne fit pas mine de la porter a ses lèvres. Certes le vin était léger, mais pas question de prendre le risque de ne plus avoir les idées claires. Elle se contenta dont de jouer distraitement avec le pied de la coupe, faisant ainsi tourné le liquide rougeâtre sous ses yeux. Quand il répondit a sa question en parlant de l'éducation de ses enfants, elle ne put retenir une nouvelle question. " N'est il pas pesant de vous trouver régulièrement loin d'eux maintenant .. " Elle hésita un instant dans le choix de ses mots, ne voulant guère prendre le risque de le blesser. " Que leur mère n'est plus ? " Conclut t'elle simplement. Un instant plus tard quand il fit a son tour preuve de curiosité, elle ne put empêcher une légère rougeur d'imprégner ses joues, trahissant ainsi sa gêne. Voila qui ne lui était pas un sujet qu'elle avait coutume d'aborder. Un léger sourire puis elle lui répondit simplement et en toute honnêteté. " Dire non serait un mensonge. Il y'a eu des périodes ou l'envie s'est faite ressentir plus fortement, mais je dirais que désormais les années aidant, je me fais a l'idée que cela ne se fera peut etre jamais. " Cette année était sa 29 eme, sa seule relation amoureuse avait été un désastre et les prétendants ne courraient guère après elle. Non, la dame de Solaria ne se faisait guère d'illusion quand a l'avenir, si la solitude lui était parfois pesante, elle avait néanmoins finie par s'y faire bon gré, mal gré.
« Faustina est encore une nourrisson et ne se souviendra pas de sa mère. Arichis est un bonhomme à présent, cependant j’avoue qu’être loin d’eux est pesant parfois. Mais je ne suis pas homme à me défiler face à mon devoir, mon fils le comprend, enfin j’espère. »
Il nota la rougeur sur ses joues et s’en amusa. Il apprécia son honnêteté et le fit savoir par un sourire entendu.
« Ne dîtes pas de ces choses là. Bien qu’âgée vous restez l’une des perles du Soltaar, je suis sûr que vous finirez par être une mère remarquable mon amie. » Dit-il en levant sa jarre. « Buvons à notre amitié, et aux bonheurs que nous réserve l’avenir ! »
Elle apprécia qu'il lui parle honnêtement de son ressenti quand a son absence auprès de ses enfants. Contre toute attente, le moment qu'ils partageaient été des plus agréables. " Faustina, c'est la un bien joli prénom. Il est malheureux qu'elle ne pusse avoir de souvenirs de sa mère, mais je suis sure que ce que son frère, vous, votre famille et tous ceux l'ayant connus veilleront a comblés ce manque pour elle. " Elle glissa son regard dans le sien. " Vous et Oschide êtes bien plus semblables que vous ne pourriez le croire, des hommes d'honneurs, fiers, faisant passés leurs devoirs avant toutes choses. Votre fils comprendra et sera fier car il sentira votre amour a chaque fois que vous serez auprès de lui. " Les paroles suivantes d'Oscario ne firent qu'accentuer le rouge de ses joues, elle ne s'était pas attendue a ce qu'il lui fasse un compliment, si bien que pour cacher sa gêne, elle glissa a nouveau ses lèvres dans sa coupe. " Aux bonheurs que réservent l'avenir. " Désireuse que la discutions ne s'attarde pas d'avantage sur sa personne elle demanda ensuite: " Qu'en est il de vous, vous êtes un Asnozia, j'imagine dont qu'il est inenvisageable que votre père n'ait pas déjà quelque nouveaux projets d'union pour vous ? Y'aurait il déjà un nom quand a l'heureuse élue ? "
Sa fille avait été nommée ainsi en l’honneur d’une dame qu’il avait connu au nord, Faustine d’Escaut il y a de cela quelques années. Sa famille semblait parfois être plus qu’une personne, agissant de concert ensemble d’un même souffle. Il ne craignait pas pour l’avenir de ses enfants, tant que son père à lui était vivant, ils iront tous bien. A son grand ravissement, Ange accepta de boire avec lui une nouvelle fois.
« Mon père ne m’en a pas parlé mais je gage qu’il souhaite me marier à la comtesse. Ajouter une terre sous notre nom. Mais ne parlons pas politique, ces affaires sont fatigante et je devine que vous n’êtes pas à l’aise avec. Parlez-moi plutôt de vous, avez-vous un homme dans votre vie ? » |
| | | Arichis d'Anoszia
Ancien
Nombre de messages : 1618 Âge : 30 Date d'inscription : 27/05/2013
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 47 ans (né en 961) Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. ) Mar 2 Aoû 2016 - 9:47 | |
| Il était une chance qu'elle soit résolue a ne pas boire plus que de raison, car si elle avait eu la bouche emplit de vin quand il prononça ses dernières paroles, probable qu'elle aurait soit faillie tout recracher, soit s’étouffer. Elle essaya tant bien que mal de ne rien laisser paraître de son trouble, se concentrant d'abord sur la réponse qu'il avait donnée a sa propre question. " C'est quelque peu étonnant d'entendre un Anoszia dire que la politique est fatiguante. " C'était la leur terrain de chasse privilégié. Glissant un regard appuyé sur lui, elle ajouta d'une voix un peu moins détendue. " Quand au faits que je ne soit point a l'aise avec cela, vous vous trompez. Je suis une Soltariel, j'ai un domaine a ma charge et je fut jadis régente du duché. La politique bien que je n'en fasse pas déballage ne m'ait pas aussi obscure que certains voudraient bien le penser. " Elle joue a nouveau avec le pied de sa coupe plutôt qu'en vider le contenu. " Mais vous avez raison ne parlons pas de cela, l'heure n'est guère a cela. Quand a votre question .. " Dit t'elle en détournant le regard. " C'est la un sujet très personnel, du genre dont l'on questionne rarement une dame. Mais puisque vous avez eut la courtoisie de me répondre, je ferais de meme. N'étant point fiancée, il n'y'a bien entendu nul homme dans ma vie. " Le seul présentement dans sa vie était son meilleur ami, Oschide, le frère d'Oscario. Mais cela il n'était guère utile de le mentionner, sans quoi il risquait bien de se faire de fausses idées a l'image de son plus jeune frère, Sysiphe.
Oscario laissait la politique à son frère et à son père. Lui ne faisait que suivre les ordres et ça lui suffisait. Il ne reprit pas la Soltarii sur sa régence, si elle le disait il ne pouvait que la croire. Elle détourna le regard ce qui l’amusa.
« Pardonnez moi ma dame mais je ne peux vous croire, une femme aussi séduisante ne peut qu’avoir mouts prétendants. »
Soit le vin, bien que léger lui avait tourné la tete plus que de raison, soit cette conversation la mettait fort mal a l'aise. L'un ou l'autre, ses joues ne purent que rougirent d'avantage. La dame de Solaria maîtrisait bien des sujets, ne manquait ni de mordants, ni de caractère, mais si il y'avait bien une chose qui lui faisait perdre ses moyens c'était les compliments. Surtout quand ils étaient débités avant autant de naturel que le faisait Oscario et sans gêne apparente en plus. Il n'était pas un Anoszia pour rien. Le charme qu'ils se savaient possédaient ne les faisait douter de rien. " Je crains que soit la fatigue, soit l'abus de ce vin léger ne vous est obscurci l'esprit, sans quoi vous ne diriez pas pareilles choses. " Des balivernes pour cacher le fait qu'elle soit mal a l'aise. Puis un peu d'humour pour se donner du courage. " Que voulez vous c'est la la vérité, je crains que les hommes aient peur des femmes capables de penser par elle meme et ne manquant pas de caractère. " Il ne manquerait sans doute pas de se ranger a son avis, comme une majorité des hommes de la noblesse et alors le sujet cesserais d’être dérangeant, du moins fallait il l'espérer avant qu'elle ne vire rouge pivoine.
" Je n'ai jamais eu l'esprit plus claire qu'en votre présence Angelina et que Néera me foudroie si je baratine." Répondit il avec un sourire devant le trouble qu'il provoquait. " Ces hommes ratent leur vie s'ils passent à côté d'un tel trésor pour si petites broutilles. Car d'où je viens ma dame les femmes sont respectés tout autant que les homme et considéré de la même manière." Dit il en posant sa main sur l'accoudoir.
Par les dieux, voila qu'il continuait sur sa lancée. L'art de la séduction devait faire partie de l'éducation des Anoszia et ils le maîtrisaient sans doute un peu trop pour le bien des dames. Par chance ce n'était guère la le premier homme a tenter de lui tourner la tete par quelques compliments. Un pirate s'y était essayé et avec bien moins de manières. Donc bien qu'elle soit gênée, comme en témoignait les rougeurs toujours visibles sur ses joues, elle n'en perdait pas pour autant sa raison. " Il est heureux que certains hommes aient l'esprit assez ouvert pour cela. Nul doutes que votre future femme saura appréciée ce trait de caractère chez vous. " Voila qui devrait lui rappeler de ne point dépasser certaines limites entre eux.
" Ma future femme n'apprécierai que ce trait chez moi ?" Feinta t il de questionner innocemment pour tâter le terrain.
Elle ne put que sourire devant cette réplique. Trop de charme pour leurs propre bien, pas que pour celui des dames. " Seriez vous dont en recherche de quelques compliments ? Il me semble que vous n'en avez guère besoin pour savoir que vous avez du charme. Néanmoins je vous conseille de l'essayer sur une autre que moi. Point que je ne croie la que ce sont la vos intentions, loin de moi d'avoir cette prétention. Mais il me semble judicieux de vous dire que le dernier Anoszia ayant tenté de me séduire n'a rien récolter de plus qu'une gifle dont 13 plus tard, il se souvient encore. " Regard brillant, sourire lumineux. Elle parle d'Oschide, il ne l'ignore sans doute pas. Le rouge a quittée ses joues, a trop user de compliments, il lui a fait retrouver sa répartie habituelle.
Il devina à qui elle faisait allusion. " Je ne peux que comprendre mon frère car fou serait l'homme impassible devant telle sirène. " Continua-t-il en lui faisant signe de boire avec lui.
Une sirène, un instant un éclat triste brilla dans ses yeux. Un autre homme l'avait appelé ainsi. Un homme qui avait compté. Un homme qui avait brisé son cœur. Un homme auquel elle s’efforçait de ne plus penser. " Votre frère était alors jeune et bien trop sur de lui, je crains d'avoir mit a mal sa belle assurance ce soir la. Mais depuis l'a t'il récupéré semble t'il puisque le voila marié a une duchesse. Un mariage heureux pour les vôtres n'est il pas ? " Voila qui devrait détourné la discutions sur un sujet bien moins dangereux. Elle déclina son invitation a boire a nouveau en sa compagnie, d'un geste de la main. Sa jarre ne serait t'elle dont jamais vide ?
" Vous parlez beaucoup d'Oschide" Constata tristement le puiné. " Mon frère mérite le bonheur qui m'est refusé. "
Elle glissa son regard sur lui, visiblement étonnée qu'il se montre peiné par ses paroles. " Cette gifle fut de façon curieuse le début de mon amitié avec votre frère, il est mon meilleur ami. " Dans un instant de franchise, elle ajouta. " Mon seul véritable ami a dire vrai. " Elle glissa son bras vers Oscario, pour poser sa main sur son poignet dans un geste bref et rapide. " Votre frère a la chance de connaitre un mariage heureux et d'amour, cela est donné a peu d'entre nous, mais je suis sure que vous aussi vous trouverez votre bonheur Oscario. " Glissant son regard dans le sien, elle ajouta avec un sourire: " Sachez que je vous le souhaite sincèrement. "
" Il est chanceux alors de vous fréquenter car c'est en côtoyant le soleil qu'on peut briller à notre tour de son éclat." Il apprécia le geste et en profita pour lui attraper la main " Malheureusement je crains ne pas pouvoir avoir cette chance avec la comtesse car douce dame mes pensées sont tournés vers une autre. "
" Votre frère a trouvé cette lumière en son épouse et non en moi, ce qui est heureux pour lui. " Elle sursauta légérement quand il s'empara de sa main, ne s'étant pas attendue a ce geste de sa part et s'en voulant de lui en avoir donnée l'occasion. Les dernières paroles d'Oscario installèrent un nouveau sentiment de gêne entre eux, bien qu'il soit inconcevable qu'il parle d'elle, sauf si le vin lui tournait la tete. " L'on ne sait jamais quand l'amour ou le bonheur frappera a notre porte. Laissons dont a l'avenir vous dire si il sera possible de faire éclore quelque chose de votre relation avec la comtesse. " Elle retira doucement sa main de la sienne. " Pour l'heure je pense qu'il vaudrait mieux que vous regagner votre chambre, que penserez votre père si vous arriviez fatigué et mélancolique a son mariage. " Elle se lève. " Quand a moi, je crains que ma cousine ne me le pardonnerait pas. " Un sourire, mais elle peine a le laisser ainsi alors qu'il affiche ce masque de tristesse, sans doute que l'alcool ne lui réussissait pas, mais voulant lui faire retrouver le sourire elle ajouta: " J'ai pris grand plaisir a passer ce moment avec vous, peut etre pourrions nous recommencés en un lieu et une heure plus propice. Peut etre meme m'accorderez vous une danse demain ? Votre frère a promis de me faire danser, mais je crains qu'il ne soit trop accaparé par le manque de sa femme pour s'en souvenir. " Elle ne dansait jamais et avec personne, mais d'une certaine façon elle lui était reconnaissante pour ce moment passé ensembles, voila un an qu'elle s'en voulait pour la mort de son épouse et découvrir que lui ne lui en voulait pas du tout l'avait quelque peu soulagée.
Oscario soupira alors qu'elle retira sa main, et sourit simplement. " Je crains que cela soit au présent que je m'attache mais la douce dame ne semble me considérer..." Il se leva du siège facilement sans tituber pour offrir un baisemain. " Je crains que vous n'ayez pas passé un aussi bon moment que moi mais je retrouverais avec plaisir demain. " Même si elle sera plus habillée malheureusement.
" La dame serait bien mal avisée de ne point vous considérer tout du moins en ami, car il serait malheureux pour elle de vous considérer autrement alors que vous êtes promis a une autre. " Tenta t'elle de l'apaiser. Il se releva et s'approcha d'elle, visiblement parfaitement maître de ses sens et sans que le vin ne semble l'altérer d'aucune façon. Ses yeux s'accrochèrent a lui tandis qu'il se penchait pour lui offrir un baisemain dans les règles de l'art, qui avouons le après tant de compliments, fit bien malgré elle battre son cœur un peu plus vite. " Nous n'allons tout de meme point nous quereller pour savoir qui de nous deux a passer le meilleur moment en compagnie de l'autre, gageons qu'il nous fut agréable a tout deux. " Un sourire. " Bonne nuit Oscario, a demain. " Elle se détourne, récupère sa bougie, s'empare d'un livre choisie précédemment puis quitte la pièce non sans un dernier regard et un dernier sourire. La nuit lui avait offert l'aube d'une nouvelle amitié, si elle s'en réjouissait ce n'était pourtant pas s'en lui créer quelques inquiétudes, mais probable qu'elles se seraient dissipées au matin, comme le vin qu'avait consommé avec trop d'entrain Oscario.
" Ce n'est pourtant pas une amitié que mon cœur souhaite quérir douce dame. Quant à ma promise celle ci ne l'est pas encore. Il ne s'agit que de suppositions quant à l'intention de mon père..." Dit il en l'observation s'en aller, son regard s'attardent sur les formes que le satin laissait imaginer. " Bonne nuit..." Murmura t il pour lui seul. Ce soir il n'avait réussi à réchauffer son lit et trouverait peut-être réconfort auprès des filles qu'il avait vu monter chez Octavia. Quant à Ange, il était plus au moins fier de ses répliques improvisées. Bien que la dame était plus âgée que lui et qu'il doutait de sa vertu d'avant mariage, il lui avouait un charme non banal.
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| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. ) Mer 17 Aoû 2016 - 19:46 | |
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Velmonè, le lendemain jour du mariage d'Arichis et de Tibéria. Oscario regardait vers une table où étaient assise les filles Valcona et leurs cousines et n’avait pas fait attention à celle qui s’avançait vers lui, jusqu’à ce qu’elle lui rentre dedans. Baissant son regard vers celle qui posa sa main contre son torse, il reconnu Angelina qui avait les yeux brillant de larmes. Souriant à la dame qu’il avait tenté de séduire la veille, il tenta un trait d’humour pour la détendre.
« Ma dame, j’ose espérer que ce sont mes yeux qui font briller les vôtres d’un tel éclat. »Angelina, un instant figeait par la surprise ôta ensuite rapidement ses mains du torse de L'Anoszia. Trop désireuse de fuir une rencontre douloureuse, elle n'avait pas pris garde ou l'avait menée ses pas et en voila le résultat. Un léger sourire étira ses traits devant la remarque d'Oscario, égale a lui meme. Elle lui était reconnaissante de l'attention, il essayait visiblement de la distraire de sa peine. "Bien entendu Oscario, vos yeux feraient pâlirent le soleil lui meme." répondit t'elle sur le meme ton que le sien. Son regard embrassa le décor alentour. " Quoi que mieux vaudrait ne pas tenir pareil discours ce jour. " Elle faisait bien sur référence au nom que tous donnés aux festivités, le couronnement du soleil / dragon. Le puiné des Anoszia rit au compliment de la dame et se pencha en avant, murmurant à l’oreille de la Soltarii quelques mots qu’il n’avait pas eu l’occasion de prononcer jusque là.
« Entre nous, Angelina, il n’y a qu’un seul vrai Soleil et sa proximité me brûle la peau… » Il releva la tête et sourit.Elle manqua de frissonner quand il se pencha vers elle pour lui murmurer ces quelques paroles. Les Anoszia avaient un dangereux penchant pour la séduction, leurs physiques leur permettant sans mal de s'y adonner. Elle lève la tete, croise son regard et lui sourit a son tour. " Des flatteries encore Oscario, moi qui pensait que vous en aviez assez abusé hier soir. " Mieux valait prendre ça sur le ton de la plaisanterie. Elle se retient de ne pas jeter un coup d’œil dans son dos, a la recherche du coupable de ses yeux brillants, mais elle ne peut vivre dans la crainte de croiser ses pas. Si bien que pour se donner du courage, elle tend sa main vers l'Anoszia. " Ne deviez vous pas me faire danser ? " « La flatterie est le mensonge que l’on aime toléré ma dame et je suis homme qui ne ment jamais. »
C’était plus fort que lui, il aimait se prêter à ce genre de jeux et la dame de deux ans son ainée en était à présent la victime. Il s’était retenu de lui poser la question sur son trouble apparent à leur rencontre, il ne souhaitait ni être indiscret ni raviver de négatives émotions. Il attrapa plutôt délicatement sa main qu’elle lui tendait.
« Dansons donc. » Répondit-il en l’attirant vers lui tout en reculant vers le centre de la salle. Les musiciens jouaient un air lent et doux et en bon danseur qu’il se disait être Oscario posa une main sur la taille de sa cavalière en gardant l’autre dans la sienne et fit un pas de côté au rythme du son." Soites, alors si vos mots ne sont pas flatteries que sont ils ? " Demande t'elle tandis qu'elle se laisse entraînée dans ses bras. Les pas d'Oscario sont assurés, il était un bon danseur, c'était indéniable. " Pas qu'une dame puisse se plaindre de recevoir vos attentions. Combien se pâment sous vos charmes ? " Elle pense par exemple aux sœurs de Tibéria qui se liquéfient presque a chaque fois qu'il passe prés d'elles, de quoi lever les yeux au ciel. " Mais la question se pose de savoir pourquoi vous usé de vos charmes en ma compagnie, je ne suis pas duchesse, ni comtesse, ni meme baronne. Donc peu digne d’intérêt selon les critères de votre père n'est ce pas ? " Un sourire, elle n'est pas vexée et il faut l'avouer la compagnie d'Oscario lui est réellement agréable, mais son questionnement sur ses motivations n'en est pas moins réel. Oscario commença à effectuer de petits pas et commença à élargir petit à petit, il essayait de maintenir une distance respectable et constante entre leurs deux bustes alors qu’ils se touchaient au niveau du bassin, sa main remonta sous l’omoplate, ses doigts effleurant la peau nue de son dos vers le haut.
« Mes mots reflètent ma simple pensée. »
Demi-tour, regard levé vers le haut puis il recroisa ceux de la presque trentenaire. Il était conscient de ses charmes et savaient en user, il pouvait être le galant chevalier tout comme le rustre matelot au langage léger.
« Je ne saurais y répondre, car il n’y qu’une seule dont j’espère la réciprocité. » Elle amena le sujet de son père sur le tapis, il connaissait son géniteur mieux que quiconque et savait ce qu’il pensait d’Angelina et de ses mœurs légères. « Mon père occupe de trop nombreuses bouches aujourd’hui, faisons en sorte que les nôtres nous soient réservé. » Pas sur le côté, il fit tournoyer la dame avant de reposer sa main dans son dos. « Je ne vous ferais pas l’affront de vous mentir et vous révéler un amour chimérique, mais je serais fou de taire l’effet que vous me procurez. »Il usait des mots aussi bien que de son charme. Si Angelina avait été en age d'avoir une fille susceptible d’être séduite, probable qu'elle la tiendrait éloignée de lui. Oscario avait bien trop de charme et de répartie pour le bien de quiconque. Par chance pour la dame de Solaria, il n'était point le premier a avoir essayer de la séduire. Quand il la fit tournoyer avant de la ramener a lui, leurs yeux se croisèrent et elle y resta accrochée un instant sous le coup de l'intensité des mots qu'il déversait sur elle " Il faut parfois se méfier des choses que l'on croit ressentir Oscario. Et bien que je vous sois gré de votre honnêteté, sachez que vos paroles pourraient bien me mettre mal a l'aise. " Murmure t'elle presque. " Sans doute que mes 29 printemps et mon statut de célibataire laissent a douter du contraire. De plus, je n'ignore rien des commérages qui courent sur ma personne. Il n’empêche que je suis une femme de principe. " L'allusion est claire, il comprendrait qu'elle se refuse a appartenir a un autre homme que son époux et ce malgré le temps qui passe. Pour leur bien a tout deux, mieux vaut qu'il en reste la dans ses tentatives de séduction. Désireuse qu'aucune gêne ne découle de ses paroles, elle ajoute avec humour. " Croyez bien que cela m'est parfois un regret, surtout quand je suis dans les bras d'un homme aussi séduisant que vous. " Elle n'aurait jamais eu l'audace de prononcer pareil mots si cela n'avait point été sur le ton de la plaisanterie. Oscario ne répondit rien sur le moment, il se contenta de la faire valser plusieurs fois avant de retrouver de nouveau sa brillante verve. « Je me désole de vous avoir laisser croire que je vous prenais pour une femme de petite vertu ma dame car ce n’est que respect que je souhaitais communiquer. » Il descendit légèrement sa main dans son dos.Elle secoue doucement la tete, le regard contrit. " Il n'en est rien Oscario, je dis juste qu'il serait malheureux pour moi de me laisser aller a m'éprendre d'un homme qui nous le savons tout les deux ne pourra jamais m'épouser. " Un léger sourire. " Car de mes principes, jamais une telle relation ne saurait voir le jour. " Elle sent ses joues se colorées légérement quand la main de L'Anoszia descend plus bas qu'il ne faudrait. " Je crains que votre main ne s'égare sire d'Anoszia, dois je moi meme lui indiquer la place qui est sienne ? " Un sourire pour cacher le tumulte qui agite son cœur. La douleur liée au retour de son pirate a mit ses émotions sans dessus dessous et voila qu'Oscario s'en vient tout emplie de douceur et de charme. « Ma main est là pour vous appuyer. » Répondit-il au tac au tac en lui envoyant un clin d’œil en la faisant pencher aussitôt en arrière quelques secondes avant de la relever et la faire valser de nouveau. « J’ignore qui vais-je devoir épouser, mais je ne peux m’empêcher de songer à une idylle vous incluant. » Bien que l’ayant relever, sa main resta au même endroit.Sur de lui. Voila ce qu'il était et c'était un doux euphémisme. Quoi que ce soit était il susceptible de le faire douter ? Une fois de plus, elle ne put que se rendre compte combien il était différent de son frère Oschide. Elle perdue, sur le coup de ses prouesses a la renverser, danse parlant bien entendue, la capacité de lui répondre. Quand il la ramena a lui, sa main toujours a la meme place, elle leva les yeux au ciel, une moue amusée étirant ses traits avant qu'elle ne reprenne son sérieux. " Une idylle de ce type ne saurait que nous rendre tout les deux malheureux. " Elle dégagea brièvement une de ses mains de l'étreinte de l'Anoszia pour l'aider a replacer convenablement la main qui reposait sur son dos. Sous le coup d'une soudaine franchise, elle ajouta tristement. " Ma vie amoureuse se résume a une histoire malheureuse Oscario, laissait cela arrivé de nouveau serait risqué de tomber pour ne plus jamais me relever. " Et elle ne laisserait pas cela se produire.
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| | | Arichis d'Anoszia
Ancien
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| Sujet: Re: [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. ) Jeu 18 Aoû 2016 - 20:36 | |
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Le cadet des Anoszia offrit un rire sincère lorsqu’elle lui releva sa main. « Je ne pourrais prétendre vous rendre heureuse à coup sûr mais soyez assuré que jamais je ne serais malheureux à vos côtés. » Il la fit tournoyer une fois puis une deuxième avant de l’attirer de nouveau vers lui, leurs bassins un peu plus proche alors que le rythme de la danse augmentait. « A mes côtés Angelina, vous ne tomberez plus. » Répondit-il tartement cette fois-ci.
Il faisait preuve d'un sincérité déconcertante dans ses propos et dans ses intentions. La dame de Solaria, malgré les apparences n'était point faite de glace. L'alliance des mots de l'Anoszia alliée a celle de sa dangereuse proximité commençait a faire battre son cœur plus qu'elle ne l'aurait voulue, ce qui l'agaça.Si ses émotions en vrac avaient bon dos, cela n'excusait pas tout, la veille au soir déjà il avait déclenché en elle quelques réactions dont elle se serait bien passée. " Vos mots feraient baissés les armes a la plus têtue des femmes Oscario, il n'en est pas moins vrai que le jour ou il vous sera choisie une épouse alors je chuterais a nouveau sans que rien ne pusse l’empêcher. " Elle incline doucement la tete, le regard lumineux, un doux sourire étirant ses lèvres. " Ne sauriez vous dont pas vous contentez de mon amitié ? Voila qui serait un terrain bien plus sure pour nous deux. "
« Je serais malhonnête si je répondais par l’affirmatif et cela serait bien trop douloureux pour moi. » Il gardait continuellement les yeux baisser vers elle, s’efforçant de ne pas être tenter par un regard vers son décolleté car il ne doutait pas de la capacité de la Soltarii à être attentive au moindre geste. « Si je dois me choisir une épouse, ce choix sera vite fait. » Souriant en tournoyant, il croisa le regard de sa sœur Lucrezia qui lui envoya un clin d’œil dans le dos d’Angelina alors qu’elle-même dansait avec un héritier ysarois.
" Vos mots me procurent un grand regret. J'apprécie infiniment votre compagnie Oscario et j'aurais souhaitée que nous soyons amis. " Elle était sincère, elle se sentait bien avec lui. Libre d’être elle meme et ce malgré le fait qu'il soit noble. Il ne semblait porté nul jugements sur sa personne ou sur son passé. Ses sentiments avaient l'air sincères et il fallait l'avouer il était d'un charme difficilement oubliable. " Nous savons tout deux que pour ses enfants, hormis pour Oschide qui ne lui a guère demandé la permission, mais nul doute que cela a du le ravir, c'est votre père qui fait les choix en matière de mariage. " Le patriarche avait d'ailleurs des idées bien arrêtées sur la question, chaque union visant a rehaussée le prestige familial.
« Effectivement. » Jamais son père ne privilégierait le choix du cœur à celui de la raison. Bougeant de plus en plus rapidement avec Angelina à son bras, Oscario tenta de plaisanter sur la question et caressa de son simple pouce la parcelle de peau nue au dos de sa dame à portée de sa main. « A force de parler mariage je finirais par penser que vous souhaitez demander ma main ma douce dame. » Sourit-il alors que la musique ralentissait.
Il ne nié pas et cela était tout a son honneur, c'est ce qu'un simple séducteur aurait fait, profitant d'une possible faiblesse chez la dame. Enfin séducteur, il l'était tout de meme, c'était indéniable. Bien que sa main soit désormais a une place décente, il semblait prendre grand plaisir a la perturber de par quelques gestes. Elle ne put retenir un grand sourire quand a sa dernière remarque et elle décida d'entré dans son jeu. " Par les dieux, vous m'avez dont démasquée. Mais qui pourrait m'en blâmer, n’êtes vous point la gourmandise favorite du regard de bon nombres de dames ? " Elle jeta un regard entendu aux alentours et effectivement bon nombres de damoiselles et de femmes de tout age d'ailleurs, glissaient des regards envieux vers eux. Elle secoua la tete avec amusement. " M'est avis qu'une longue soirée de danse vous attend Oscario, vous ne sauriez décevoir toutes ces dames. " Elle plaisantait toujours, mais au fond ce serait un regret que de devoir se séparer de sa compagnie, mais la danse touchait a sa fin.
« J’aurais souhaité l’être que d’une seule dame. » Avoua-t-il à regret alors que des couples se séparaient. Un homme Lambruzzia ou Eranti avançait vers eux, peut-être pour quémander une danse mais Oscario fit tournoyer Ange en s’éloignant de lui tout en jetant un regard plein de menaces alors que les musiciens s’arrêtaient. Oscario enleva sa main du dos de sa belle, tenant toujours sa main dans la sienne, il lui offrit une révérence puis un baisemain très très lent dans son exécution calculée. « Voudriez-vous passer cette dite soirée en ma compagnie ma dame ? » Susurra-t-il en la guidant vers les portes de la salle.
Elle s'étonna que la danse terminée, il ne relâche pas sa main. Il lui offrit un baise main dans les règles de l'art, lui rappelant que la veille déjà il avait excellé en ce domaine. Elle ne peut retenir un sourire sincère face a sa demande. En comparaison d'une soirée solitaire en quête d'Oschide ou dans la crainte de croiser a nouveau une certaine personne, sa proposition ne pouvait qu’être tentante. " Votre frère m'ayant faussé compagnie pour disparaître je ne sais ou, il semble que je sois totalement libre. Mais n'allons nous pas brisés quelques cœurs si je monopolise votre attention toute la soirée ? De plus, je ne voudrais pas vous priver de quelques rencontres importantes. " Répond t'elle pourtant au lieu d'une franche réponse positive. Toute la belle noblesse de Soltariel était cela ce jour et probablement plus encore, probable que le nouvel époux de sa cousine s'attendait a ce que ses enfants en tirent profit.
« A moins que cela soit le votre que je brise, je n’en ai cure Angelina. » Ils franchirent les portes de la salle de bal ensemble, traversèrent le court couloir qui menait à une porte menant aux jardins, le couloir était bandé de mondes et on leur accorda très peu d’attention. Lorsqu’ils arrivèrent devant les étendues vertes, l’Anoszia ne put s’empêcher de demander. « Je vous ai vu aux bras de nombreux sieurs aujourd’hui ma dame et il me faut vous demander, suis-je entrain d’emprunter le chemin de la tristesse et de la désillusion Angelina ? »
Elle sourie a ses premières paroles, tandis qu'il les guidait en dehors de la salle de danse. La chaleur était toujours maîtresse de la journée, quoi que bien moins étouffante que plus tot. Au vu des nombreux mots échangés ce jour, quoi que certains sous le coup de la plaisanterie elle fut surprise de sa question. " Si par nombreux, vous voulez dire qu'il y'en ai eu deux autres en plus de vous Oscario alors je ne peux niée. " Un court silence, elle ne sait guère trop quoi répondre a ses interrogations, car la vérité c'est qu'elle a désormais grand mal a savoir ce qu'il désire réellement. Il a compris qu'elle n'était pas femme a etre une simple maîtresse n'est ce pas ? Il est entendu que son père ne tolérerait jamais qu'il épouse la dame de Solaria, alors a quoi rimait tout cela ? " Le premier était Sire Perceval de Lambruzzia, dernier né de son clan, que je connais depuis ce jour... Quand a l'autre. " Son regard se terni. " Il est celui a qui j'ai confié plus souvent mon cœur que je ne l'aurais due. Il est le passé. " Elle a conscience de ne guère réellement répondre a sa question, mais que pourrait t'elle répondre ?
« Je vois. » Se contente-t-il de répondre en la guidant vers une fontaine représentant une sirène. Il s’asseye à son rebord en regardant la dame.
Visiblement ce n'était point la, la réponse qu'il attendait. Elle laisse un instant son regard embrassait la beauté des lieux puis elle s'installe finalement a ses cotés, a distance respectable, se moquant bien que sa robe pusse se trouver légérement mouillée. Répondant a l'honnêteté dont il avait lui meme fait preuve, elle se risqua a son tour a poser une question. " Qu'attendez vous réellement de moi Oscario ? "
« Bien trop, je le crains. » Avoua-t-il, se montrant à son tour confus.
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| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. ) Jeu 18 Aoû 2016 - 20:43 | |
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Il est peu loquace une fois de plus, si bien qu'elle craint que leurs derniers échanges n'aient ternis la soirée de façon irrémédiable. Son regard s'accroche a la statue derrière elle, une sirène, ce n'est pas sans lui rappeler de mauvais souvenirs, mais elle ne veut pas y penser pour l'heure. Elle soupire doucement puis demande tristement. " Peut etre préfériez vous finalement trouvé une autre dame pour égayer votre soirée ? " Elle bouge légérement, prête a se relever et a le laisser seul.
Il lui attrapa sa main alors qu’elle s’apprêter à se relever, son sourire gagnant une nouvelle fois son visage. « Un silence en votre compagnie vaut milles mots avec celles des autres. » Il s’approcha légèrement d’elle. « Il est étrange ma dame que j’éprouve ce sentiment qui n’est point réciproque. »
Il retint son mouvement alors qu'elle s'apprête a se mettre debout, capturant par la meme sa main. Il avait retrouvait son sourire et son gout des phrases empruntes de séduction. Elle déglutie légérement tandis qu'il s'approche la laissant quelque peu gênée par sa soudaine proximité, mais elle n'allait pas s'écarter comme une pauvre adolescente énamourée. " Je vous l'ai dis Oscario, votre compagnie m'est agréable, sans quoi je ne serais d'ailleurs pas ici avec vous. " Un sourire puis elle libère sa main de son étreinte. " Dans le fond que savez vous de moi ? Que suis je ? Une dame pas trop désagréable a regarder pour qui vous avez peut etre quelques reconnaissances qu'elle ait sauvée votre famille et dont le caractère vous séduit. Mais que savez vous réellement de moi ? " Ce n'était point une accusation, le ton était doux, il s'agissait la de lui remettre les choses en perspective. Ne confondait il pas attirance avec épanchement sincère ?
Il y en avait peu de dames si peu enclines au contact dans ces contrées méridionales. Oscario sourit à son aveu, cela avait de quoi le rassurer même si intérieurement il savait très bien qu’il ne pouvait pas la laisser indifférente à moins que ses penchants soit d’un tout autre genre. Il fit mine de réfléchir, avant de répondre. « Eh bien, voilà l’occasion pour nous de mieux faire connaissance. Qui êtes-vous Angelina de Solaria ? »
Forcément son questionnement en amenait un autre légitime de la part de l'Anoszia, bien malgré elle, elle lui avait laissée prendre l'avantage de la discutions. Qui était elle ? C'était la une question complexe qui ne tiendrait pas en quelques mots. " Il n'est aisé pour personne que de devoir décrire ce que nous sommes. Pourquoi ne me poseriez vous pas quelques questions, j'y répondrais sans ombrages. " Elle espérait que ses réponses ne le feraient pas fuir, bien qu'elle douta qu'il soit ravi d'en entendre certaines.
« Hm. Mon père vous a cité en exemple lorsque nous étions jeunes, comme mauvais exemple. Il nous a raconté que vous n’aviez pas respecté le choix imposé de votre époux, les embarrassant devant la société. » Il marqua un léger arrêt. « J’en suis, entre parenthèse, d’ailleurs heureux sans quoi je ne pourrais vous faire la cour aussi ouvertement. » Taquina-t-il. « Ne regrettez vous pas aujourd’hui de vous être éloigner de votre famille ? »
Elle eut un sourire ironique face a ses paroles,elle n'était pas étonnée que le patriarche des Anoszia ait désapprouvé ses choix passés, allant la citer comme le mauvais exemple a ne pas suivre. " Méfiez vous, je vais vous entraînée sur les chemins de la perdition. " Plaisanta t'elle. Elle ne releva pas pour ce qui était de lui faire la cour, car il ne le faisait pas réellement. Elle incline la tete, visiblement aux prises dans ses souvenirs. " L'on regrette une famille aimante Oscario. Tous n'ont pas la chance de connaitre cela. Quand aux griefs que votre père semble portait a ma personne, je n'en ai cure. Et bien que je n'ai pas a justifiée le choix fait jadis, sachez que ma décision ne fut pas sans motifs. Bien des jeunes filles auraient subits un mariage avec un homme de plus de trois fois leurs ages, alcoolique et brutal, simplement pour suivre les rangs. En revanche peu auraient eu le courage de défier leurs familles pour échapper a cela. " Un sourire. Pas de honte en ses yeux, de la fierté plutôt. " Je fais partie de cette deuxième catégorie et j'en rends grâce aux dieux. "
" Je suis la figure même de la perdition Angelina." Une légère brise se leva, une des mèches de la dame s'échappa de sa coupe et se perdit sur son visage. Oscario porta sa main à son délicat minois, replaçant très lentement pour profiter de cette caresse improvisé derrière son oreille. "Sauriez vous défier la société pour moi ?" sussura t il en s'attardant
Elle ne put s’empêcher de déglutir devant son geste, en meme temps que ses joues s'empourpraient sous le coup de ses paroles. Décidément quand il avait une idée en tete, il ne s'en détourner pas aisément. Elle recula légérement, puis replaça elle meme quelques mèches possiblement rebelles, afin qu'il n'ait pas a se sentir obliger de réitérer son geste. " Je peux défiée bien des choses Oscario, la société, les idées préconçues, ma famille. Mais il y'a une chose contre laquelle toute lute serait veine, ce sont mes principes. " Répondit t'elle avec franchise.
Il retira sa main en même temps qu’elle se recula avec un léger soupire au levant les yeux vers le soleil de l’après-midi. Ils étaient protégés par l’ombre d’un palmier centenaire, et personne ne se trouvait dans les parages. Le jeune homme nota la gêne de la dame et s’attribua un bon point pour cela. « Vos principes vont-ils contre votre bonheur ? » Il s’accrocha à son regard azur.
Elle secoue la tete, un sourire aux lèvres. " Ils me sont plutôt le garant d'un bonheur conforme a mes attentes de la vie et me préservent de quelques autres malheurs. " D'une voix taquine elle ajoute. " C'est peut etre le fait que certains ne partagent point mes principes qui met frein a mon bonheur. "
« Penserez-vous le trouver à mes côtés ? »
Le regard de la dame de Solaria, toujours accroché a celui de l'Anoszia se fit plus sérieux, voir un brin mélancolique. " Il ne vaut mieux pas penser a des choses qui ne sauraient êtres, cela n'apporte que souffrance et désillusion. Préservons nous de cela voulez vous. " Elle ne se laisserait plus allée a croire en un avenir hors de portée, elle n'avait perdue que trop de temps en ce genre d'illusions veines et source de douleur.
« Nous ne savons pas si cela peut être ou ne pas être. » Il posa une main sur la sienne. « Ai-je tort de ne cesser penser à vous Angelina de Solaria ? »
Elle ne repousse pas sa main, car elle ne veut pas lui etre désagréable alors qu'il se montre si avenant avec elle depuis la veille, mais cela ne change rien a son opinion de la situation. " Nous ne savons que votre père ne me porte aucune estime, comme nous savons que bien que je l'aurais pue, je ne porte aucun titre. " Elle glisse son autre main sur celle d'Oscario. " Je ne crois pas avoir fait quoi que ce soit qui fasse que je mérite d'occuper vos pensées et je crains que si vous ne veniez a apprendre certaines choses sur moi, vous ne soyez alors plus si empressé a mon égare. "
Il apprécie la caresse de sa main par-dessus la sienne et sourit. « Il n’y a rien qui saurait m’effrayer car lorsque vient la nuit, votre Soleil m’éclaire toujours. » Il glisse légèrement vers elle.
Le voyant si proche et ne doutant rien, elle réalise soudain que si elle n'y prend pas garde, elle s'attachera a lui plus qu'elle ne devrait se le permettre. S’entraînant ainsi elle meme sur un chemin douloureux. Prenant peur tant du cours de ses pensées que de la proximité d'Oscario, elle se lève brusquement. En un mouvement rapide, elle remonte le bas de sa robe et de ses jupons sur son mollet, laissant apparaître une petite dague qu'elle tire sans mal de son fourreau. Ses jupes retombent. Elle plonge son regard dans celui de l'Anoszia. " Donnez moi votre main. " Lache t'elle simplement. Il y'avait un moyen tout simple de le faire se désintéresser d'elle et c'était sans doute la le mieux pour eux deux.
Durant une seconde Oscario crut l’avoir vexée et perdue à jamais mais elle releva plutôt ses jupons lui donnant des pensées déplacées et inespérées. Elle sortit plutôt une dague, et le cadet ne put s’empêcher de siffler en pensée « chaauuuud ». Un peu surpris par sa demande, il n’hésita toutefois pas et lui tendit la main.
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| | | Arichis d'Anoszia
Ancien
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| Sujet: Re: [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. ) Jeu 18 Aoû 2016 - 23:19 | |
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Pas d'hésitations. En meme temps en robe grandiloquente, elle ne devait pas paraître bien dangereuse, arme en mains ou pas. Elle s'approche de lui et se saisie de son poignet. Doucement en évitant le plus possible de lui faire du mal, mais en veillant malgré tout a le couper, elle trace un sillon avec sa lame sur la paume de l'Anoszia. Quand son sang se fait apparent, elle délaisse sa dague sur le bord de la fontaine et s'empare de la main blessée d'Oscario. Une douce chaleur s'évade de sa peau pour allait courir sur celle de ce dernier. La dame de Solaria grimace a peine puis c'est fini. Quand elle s'écarte, la main de son compagnon est intacte tandis que la sienne se voit parée d'une défilade de sang. Elle a le regard baissé, elle ne veut pas croisée ses yeux, elle n'a pas la moindre envie d'y lire du dégoût. " Ne vous en faites pas pour moi, dans quelques heures il n'y paraîtra plus. " Quelques minutes seraient meme plus probable au vu du peu de gravité de la blessure, mais en attendant le sang goûtait et risquait de ruiner sa robe. Elle s’efforça donc tant bien que mal de quérir un mouchoir, dans le réticule qui pendant a sa taille.
Il ne grimaça même pas, s’efforçant de rester brave. Il ressentit la chaleur se propager dans sa paluche et fût surpris de voir la même blessure apparaître dans celle de sa belle alors que la sienne disparaissait à vue d’œil. Oscario fût surpris, elle pratiquait une drôle de magie. Angelina fuyait son regard et chercha de quoi panser le filet de sang. L’Anoszia profita du silence pour se rapprocher d’elle et leva le menton de la dame pour qu’elle cesse son activité et qu’elle le regarde. Il accrocha l’océan de ses yeux qu’une fraction de seconde, avant de se pencher sans prévenir vers elle pour l’embrasser, pressant ses lèvres doucement mais fortement contre les siennes en priant les dieux qu’elle réponde au baiser autrement que par une gifle.
Toute occupée a fuir son regard qu'elle l'avait été, elle n'avait pas pris garde au fait qu'il s'approchait, elle ne pouvait s'en prendre qu'a elle meme maintenant. Pourtant quand il souleva délicatement son visage, elle fut soulager de ne lire en son regard nul dégoûts. Elle se perdit dans le bleu de ses yeux une seconde de trop. La seconde nécessaire a ce qu'il penche vers elle pour lui voler un baiser. De surprise, elle resta d'abord inerte, il y'avait plus d'un an que l'on ne l'avait pas embrassé et avant cela il s'en était passé 8. Elle avait peu matière a comparaison, car peu d'hommes s'étaient permis d'approcher sa bouche, mais les lèvres de l'Anoszia lui parurent d'une incomparable douceur. Un quart de seconde plus tard, reprenant ses sens, elle le repoussa d'une main posée sur son torse. Rompant leur étreinte, inconsciemment elle mordilla légérement sa lèvre inférieure avant de lécher la supérieure en une moue a la fois adorable et confuse. " La réponse a cela aurait du etre une gifle. Et cela peut encore arrivé Oscario, je vous serais dont reconnaissante de ne plus vous adonner a ce genre de geste affectueux avec moi. " Ses joues sont colorées d'un rouge traître, elle ne le sait que trop bien. " Je sais que ma réputation ne doit pas etre bien glorieuse, mais un homme devrait se garder de ce genre de geste envers une dame, a moins qu'il n'ait des intentions sérieuses a son égare. " Une fois de plus elle évite son regard, mais cette fois pas pour les mêmes raisons. Son cœur cogne durement dans sa poitrine, la vérité c'est qu'aussi court qu'il eut été, elle avait aimé son baiser.
Trop court, beaucoup trop court pensa l’Anoszia. Elle le repoussa en posant une main sur son torse, pouvant sentir son cœur s’emballait. Oscario nota chacune de ses mimiques, la lèvre qu’elle mordit et celle qu’elle lécha. A ne pas s’y méprendre, elle avait aimé. Elle avait les joues d’un adorable rouge ingénue en décalage avec son âge et pourtant, le jeune homme ne pouvait s’empêcher de trouver cela charmant. « Mes intentions sont tout à fait sérieuse Angelina de Solaria. » répondit sans prêter garde au sang taché sur son vêtement. « Ne sentez-vous pas sous votre paume la sincérité de mes propos ? » Puis légèrement amusé dans un sourire en coin. « Dîtes moi que vous n’avez pas appréciée, soyez honnête et dîtes moi que vous n’éprouvez pas les même sentiment et ma témérité mourra à jamais avec vos propos. »
Les paroles d'Oscario mirent sérieusement a mal les intentions d'Angelina de s'écarter de lui et de le remettre convenablement a sa place. La pensée revenait souvent, mais il était bien trop séduisant et bien trop charmant pour le bien de quiconque, elle la première, elle se devait bien de l'avouer. Pourtant elle n'était plus une adolescente impressionnable, elle pouvait faire la part des choses entre désir et bon sens. Elle écarta ses paumes se refusant a prêter foi a ses propos et se rendant compte par la meme qu'elle avait tachée son vêtement de son sang. " Oscario, je suis désolée, regardez moi ça, j'ai ruinée votre chemise ... " Elle savait que présentement il devait s'en moquer, il attendait une réponse. Elle prit finalement sur elle de glisser son regard dans le sien. Ses yeux avaient beau êtres sincères et les frissons qui lui parcouraient l'échine avaient beau lui susurrer de succomber, elle savait que cela ne pouvait etre. Oh final la décision ne leur appartenait pas et croire le contraire n’amènerait rien d'autre que des larmes, n'en avait t'elle pas eu assez dans sa vie ? " Je ne suis pas femme a mentir, pas meme pour me protéger de quelques gênes. Votre baiser fut agréable si c'est la ce que vous voulez entendre. "
Elle glisse sa main non blessée sur sa joue en une caresse rapide, un sourire a la fois tendre et triste étire ses traits. " Je l'ai appréciée. " Murmure t'elle encore. Finalement elle s'écarte, laissant un sentiment de froid l'envahir tandis qu'ils se trouvent désormais a distance respectable l'un de l'autre. " Mais ça ne change rien, pas plus que mon cœur qui bat la chamade ou le fait que j'apprécie votre compagnie plus que je ne devrais. Rien n'est possible entre nous Oscario, je doute que vos intentions soient de me faire verser quelques larmes alors ne me tentez plus avec des sentiments que je ne saurais m'autoriser a avoir. " Ou plutôt que le patriarche des Anoszia ne consentirait jamais a ce qu'elle est.
Il lui attrapa la main en sang de ses deux mains, l’enserrant entre les siennes. Sa chemise était le moindre de ses soucis. Toutefois son visage s’illumina d’un sourire franc lorsqu’elle lui répondit honnêtement. Il réduisit un peu plus la distance, l’acculant contre le rebord de la fontaine. « S’il fût agréable, pourquoi l’avoir interrompu si prématurément ? » Souffla-t-il contre la peau chaude de son visage, ses lèvres non loin des siennes
Il était trop prés, beaucoup trop prés. Elle était prisonnière de ses mains, de son regard et du maudit rebord de cette fontaine. Tenter de lui échapper signifierait un bain improvisé, ce dont malgré la chaleur, elle n'avait guère envie. Elle déglutie avec peine, puis elle inspire profondément, se redressant par la meme. " Je l'ai interrompue, car je n'ai pas pour habitude de m'offrir des souvenirs visant a devenir des regrets. Ces souvenirs la sont un luxe que je ne peux pas m'offrir, car des moments comme celui ci, il n'y'en aura plus. " Il était dont exclue qu'elle prenne le risque de leur donner de l'importance. Elle s’efforce de sourire, elle espère que ses mains ne tremblent pas entre celles de l'Anoszia. " Vous savez je suis toujours susceptible de vous gifler, vous nous épargneriez cela a tout deux si vous consentiez a me lâcher. "
« Fermez les yeux Angelina. » Tenta l’Anoszia en caressant sa main de ses pouces.
Elle secoue la tete et tente de dégager ses mains, s'arrachant une grimace. Il allait vraiment falloir qu'elle soigne ça, cela finirait par guérir mais pas si elle le laissait s'infecter. " Non " Murmure t'elle. " Oscario, je vous en pris lâchez moi. J'ai peut etre l'air solide et inébranlable au yeux de la plupart des gens, mais la vie m'a demandée beaucoup ces dernières années et je ne crois pas que mon cœur puisse encaissée une nouvelle épreuve. Et tomber amoureuse de vous sans avenir possible entre nous en serait une terrible. " Assène t'elle avec un peu plus de force, le regard accroché au sien.
« Notre avenir dépend de nous. Donnons-nous une chance de voir où cela nous mènera. » Répondit-il en laissant sa main s’échapper.
Elle pose son regard sur sa main ensanglantée en secouant la tete, puis elle reporte son attention sur son compagnon qui se trouve toujours bien trop prés. " Si seulement cela était vrai Oscario. Votre avenir ne dépend pas entièrement de vous et nous le savons tout les deux, comme nous savons ou tout cela ne nous mènera pas. " A un mariage, voila ou ça ne les mènerait pas et elle ne consentirait jamais a s'engager dans un autre type de relation. Qu'importe a quel point il était séduisant et qu'importe combien elle aimait la façon dont il faisait battre son cœur un peu plus vite. Un jour il voudrait plus qu'un baiser et elle ne pourrait pas lui donner, ce qui signifierait le glas de leur relation. Pourquoi s'imposer volontairement d'avoir a subir ça, ce serait une folie.
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| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. ) Jeu 18 Aoû 2016 - 23:22 | |
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« Non nous ne le savons pas. Ne soyez pas pessimiste Angelina et osez. » Il ne savait que faire, abandonner et s’en aller ou essayer de nouveau ? Le baiser écourté lui avait laissé un goût amer de la défaite et il ne voulait pas quitter la dame sur une aussi fausse note. Ils étaient toujours si proche l’un de l’autre, il pouvait presque voir chacun des pores de sa peau, la légère goutte de sueur perlant au coin de la mâchoire et le parfum de l’été se dégageant du cou gracieux. « Osez rêver comme j’ose le faire. Vous avez aimée mon baiser, il n’est pas un mal plus fourbe que la frustration. »
" Je ne serais jamais votre maîtresse et vous ne serez jamais mon époux alors que nous reste t'il ? Une amitié dont vous n'avez pas l'air de vouloir. " La frustration, en voila une bien vieille amie, elle l'a éprouvée si souvent et en tant d'occasions que parfois elle a l'impression qu'elle fait partie d'elle meme. Alors juste l'espace d'une seconde, elle consent a lâcher prise. Ayant cure de sa blessure, elle agrippe de ses mains le col de la chemise de l'Anoszia et elle l'attire a elle. Ses lèvres se posent sur les siennes d'abord en une caresse subtile, puis bientôt ses dents le mordillent légèrement pour qu'il ouvre la bouche. Leurs souffles se mêlent, puis leurs langues, tandis que les doigts de la dame de Solaria s’égarent sur sa nuque puis dans la masse de ses cheveux. Elle ne le repousse que quand le besoin de reprendre son souffle se fait sentir. Elle s'écarte un peu, frotte son nez contre le sien. Son regard est brillant, ses joues son rouges, ses lèvres sont gonflées. " Ainsi pas de frustration n'est ce pas. " Murmure t'elle simplement.
Sourire aux lèvres, elle glisse ses dents sur sa lèvre inférieure le temps que les battements de son cœur reprennent un rythme normal. Puis elle détache ses bras qui reposaient encore autour du cou d'Oscario. Libérer de son étreinte, elle fait un pas sur le coté, d'un geste de la tete, elle lui désigne les alentours. " Ne devrions nous pas regagnés les festivités. Il faut que je soigne ma main et Tibéria doit commencée a se demander ou je suis passée, peut etre meme votre famille vous cherche t'elle. " Dit elle distraitement, en enroulant sa paume blessée dans un délicat mouchoir de soie. Visiblement il n'est pas question de parler d'avantage du baiser qu'elle vient de lui donner.
Oscario fût réellement surpris cette fois-ci lorsqu’elle lui offrit l’un des plus fougueux baiser qu’il avait reçu, et en bon marin il en avait reçu des centaines lors de ses escapades le long des ports. Il suit le rythme, entrouvre ses lèvres et entremêle sa langue à la sienne. Ses mains descendirent automatiquement vers ses hanches pour la serrer contre lui. Cette fois-ci, la caresse de leurs lippes durant plusieurs dizaines de secondes avant qu’Ange la première ne se détache de lui pour reprendre son souffle. Elle frotte son nez contre le sien et l’Anoszia sent une agréable chaleur l’envahir. « Vous m’avez fait miroiter les portes du paradis ma dame. » Elle attrapa sa lèvre inférieure de ses dents avant de complètement se détacher de lui. Il sourit en réponse et attrapa sa paume blessée pour nouer correctement le mouchoir et panser sa légère entaille. « Au diable les festivités. Je viens de côtoyer le Soleil et son éclat me consume ma dame. »
" Merci " Murmure t'elle en réponse a son aide pour couvrir sa blessure. Il n'a pas l'air de vouloir oublié son baiser, elle qui espérait sans tirer par une diversion, voila qu'il s'essaie a nouveau a la troubler de par des paroles envoûtantes. " Alors mieux vaudrait que nous allions vous chercher un rafraîchissement avant qu'il ne reste de vous qu'un tas de cendres. " Commente t'elle avec humour. A y penser elle aussi boirait bien un jus, puis n'importe quel prétexte ferait l'affaire pour rompre l'intimité qui les liée en ce lieu a l'abris des regards.
« Pour vous répondre à propos de tantôt, si vous ne souhaitez point être mon amante et confidente, je ne vous harcèlerais pas mais le baiser échangé s’il ne fut point donné par la pitié trahit des sentiments partagées et nous serions des criminels si nous tuons notre idylle à l’aube de son éclosion. »
Elle lui sourie, d'un sourire triste pleins de regrets. " Je serais avec plaisir votre confidente Oscario, mais jamais je ne serais votre maîtresse. " Ce baiser avait était une douce interlude, mais il était temps de laisser la réalité reprendre son cours. " Je ne donne pas mes baisers a la légère et encore moins par pitié. Néanmoins si ce n'est pas moi qui tue notre Idylle, c'est votre père qui le fera ou le temps. " Un jour il trouverait une dame un peu plus conciliante et avec moins de principe et il aurait tot fait de l'oublier. Curieusement cela lui fit mal au cœur, il arrivait exactement ce qu'elle avait craint, voila pourquoi il lui fallait évitée de se bercer d'illusions en s'attachant a lui.
Il se rapproche de nouveau et l’attrape par la taille pour l’amener vers lui. « Mon père n’a pas à être au courant. » Blasphéma-t-il en pensant ses mots.
Elle sursauta légérement quand il l'attira a lui, plus surprise par ses paroles que par son geste. " L'on peut caché une maîtresse Oscario, mais certainement pas une femme envers laquelle on a d'honorables intentions. " Peut etre le soleil lui avait il réellement tapé sur la tete finalement, le vrai soleil, pour qu'il parle ainsi cela devait etre le cas. Elle était toujours dans ses bras, elle avait conscience qu'elle devait se détacher de lui, pourtant elle ne l'avait pas encore fait, cela viendrait bien assez tot de toute façon. Était ce un crime de profiter encore un instant de son étreinte ? Certes pas.
« Le mettre face au fait accompli. » Continua-t-il, songeant réellement à cela. « A cœur vaillant rien d’impossible. » Cita-t-il en fixant les lèvres rougies de sa belle.
Elle le dévisagea un instant, les yeux agrandis par la surprise. Par les dieux était il vraiment en train de lui proposer ce qu'elle croyait ? Et parlait il sérieusement de faire ainsi ça dans le dos de son père ? Elle ne savait pas ce qui était le plus surprenant. A vrai dire, elle avait présentement les idées plus que confuses. " Vous ne pouvez pas parlé sérieusement Oscario. " Tenta t'elle de le tempérer. " Pensez a combien votre père vous aime et combien vous l'aimez, jamais il ne vous pardonnerait cela. " De plus pareille décision ne se prenait pas sous le coup de l'émotion, seulement après quelques heures passées ensembles et ce qu'importe que son cœur batte encore la chamade après le baiser échangé.
Il colle le front contre le sien, embrassant la joue à proximité avant d’effleurer ses lèvres par l’esquisse d’un baiser, avant se raviser et revenir contre son front. Elle avait raison mais il y avait tant de manières d’épouser de force quelqu’un, un mariage secret, un enfant à naître et une femme à garder l’honneur intact, après tout il était également un chevalier. « Vous avez sans doute raison… »
Elle s'émeut de ses quelques gestes tendres et elle sait qu'elle ne devrait pas. Il y'a quelque chose en lui qui fait qu'elle s'attache s'en y prendre garde et ce malgré ses efforts pour ne pas le faire. Il se reprend, elle en est a la fois soulagée et en meme tant, bien qu'elle se refuse a l'avouer, déçue. Elle pose un bref instant son menton sur son épaule en une délicate étreinte, puis elle se détache, un faible sourire aux lèvres. " Allons rejoindre les autres, peut etre meme pourriez vous me faire encore dansé ? " Plusieurs danses dans la meme journée, voila qui allait faire jasé, pour l'heure elle s'en moquait bien. Elle craignait que ce ne soit la leur dernière occasion de le faire.
" Allons-y donc." Dit-il en lui tendant son bras ne sachant que rajouter ou tenter pour la garder près de cette fontaine.
Elle s'accroche a son bras. Son cœur se serre tandis qu'ils s'éloignent pour rejoindre les festivités. Bientôt il ne resterait sans doute de cette soirée qu'un souvenir plein de regrets. A peine arrivent t'il dans la grande salle que Sire d'Orfei, un homme d'une bonne quarantaine d'années, n'ayant eu de cesse de chercher les faveurs de la dame de Solaria depuis le début des festivités de Velmone, s'approche d'eux. Il s'adresse a Oscario, sourire aux lèvres. " Point de moi l'idée de vous priver de la compagnie de cette dame, mais consentiriez vous a me laisser l'emmener le temps d'une danse ? " Involontairement Ange se crispe sur le bras de son compagnon, tant par l'agacement du fait qu'il s'adresse a lui plutôt qu'a elle, que par le fait qu'elle n'a aucune envie de danser avec lui et de subir son regard baladeur sur sa personne.
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| | | Arichis d'Anoszia
Ancien
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| Sujet: Re: [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. ) Ven 19 Aoû 2016 - 16:52 | |
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Ils rejoignirent la salle en silence, traversant de nouveau le couloir toujours rempli de monde. Arrivés près du centre de la salle pour une nouvelle danse, un seigneur dont il ignorait l’identité lui demanda s’il pouvait lui ravir sa dame. A contre cœur, Oscario allait accepter galamment mais Angelina lui serra le bras comme pour le retenir. Son visage s’illumina d’un sourire, et il répondit. « Je crains messire qu’il faudra attendre votre tour, je viens tout juste d’être autoriser à danser avec elle. » Dit-il en inclinant la tête vers lui avant d’avancer sans attendre une réponse de sa part.
" Merci " Souffla t'elle ne pouvant s’empêcher de sourire tandis qu'Oscario l'éloignait de cet encombrant sire. " C'était sire D'Orfei au cas ou vous auriez eu la chance ne pas avoir le déplaisir de sa compagnie depuis une Enneade. " La dame de Solaria, elle n'avait pas eu cette chance. " Et bien maintenant il nous faut dansés n'est ce pas, nous ne voudrions pas qu'il vous prenne pour un menteur. " Ajoute t'elle complice.
« Comme si cela m’était un fardeau. » Dit-il en replaçant sa main sur sa taille tandis que l’autre saisissait sa comparse. Bougeant au rythme de la musique, il osait cette fois-ci une plus proche proximité avec elle. « Il m’est étonnant de constater votre célibat alors qu’autant d’hommes vous tourne autour. » Taquina-t-il en la faisant valser.
La voila de nouveau dans ses bras, cette fois elle y est curieusement a l'aise. Ils se déplacent avec harmonie au gré de la musique. " Je répondrais a cela, qu'ils tournent plus autour de mon nom et de mon domaine que de ma personne. " Un sourire entendu. " De plus au cas ou vous ne l'auriez pas encore compris, j'épouserais l'homme que j'aurais choisie pour ce que je ressens pour lui et non pour le fait d’être une célibataire de 29 ans. " Plutôt finir sa vie seule qu'en compagnie d'un homme qu'elle n'aimerait pas et dont la vue finirait pas l'insupporté.
" M'auriez vous choisi ?" Questionna-t-il en connaissant la réponse. Cette fois-ci il osa un regard dans l'avantageux décolleté lorsqu'il la renversa qu'une fraction de seconde avant de la relever et valser.
Tandis qu'il la redresse après l'avoir renverser au gré de la valse, elle surprend son regard sur son décolleté. Une légère rougeur embrase ses joues tandis qu'elle presse sa main un peu plus fermement. " Je vous serais gré de garder vos yeux a hauteur de mon visage Sire d'Anoszia. " Lache t'elle doucement. Puis d'un sourire taquin, elle répond finalement a sa question. " Laissez moi réfléchir. Vous êtes plutôt agréable a regarder. Vous dansez divinement bien entre autres compétences. Votre compagnie m'est plaisante. " Elle accroche son regard au sien puis termine d'une voix sincère. " Si c'était un choix qui m'avait été permis, alors oui vous auriez pu etre mon choix. "
Il surprend la rougeur et répondit sur le même ton " Votre buste était à hauteur de mon regard, mais je me retiendrais de vous renverser de nouveau Dame de Solaria." Pour le taquiner, elle prit son temps avant de lui répondre. Son sourire était sans équivoque. " Donnons nous les moyens de rendre ce choix possible alors."
Si seulement cela était possible pensa t'elle en entendant ses derniers mots. Elle se contenta de lui sourire, car elle ne voyait pas comment cela pourrait etre un jour. Elle laissa son regard s'égaré sur les invités a proximité, elle ne voyait pas Oschide, ce qui commençait a quelque peu l’inquiéter, pourvu qu'il ne soit pas terrer dans un coin avec sa mélancolie pour seule compagnie. " Avez vous vu votre frère aujourd'hui ? Je crains qu'il ne s'en fasse plus pour son épouse que ce qu'il veut bien admettre. " Lacha t'elle distraitement, son regard parcourant toujours la foule. Elle était soulagée de ne pas apercevoir une certaine personne, peut etre était il parti finalement. Elle se rendit soudainement compte qu'encore un an auparavant, pensé a lui et etre dans les bras d'un autre homme s'en en ressentir la moindre honte aurait été inconcevable. Aujourd'hui ce n'était plus le cas, elle avait réussie a passer a autre chose, mais probable qu'il réapparaîtrait bien trop vite pour qu'elle eusse le temps de réellement pouvoir s'en sentir heureuse. Elle sourie a Oscario, soucieuse qu'il ait vu son humeur changeait momentanément.
Et la magie du moment fût brisée, volant aux éclats. Oscario fit un non de la tête avant de la faire tournoyer plusieurs fois. " Il doit être dans un des salons accompagnés de ses hommes, rassurez-vous." Répondit-il vexé de parler d'Oschide mais sans laisser rien paraitre.
Elle acquiesça d'un mouvement de la tete. " Puis je demandée pourquoi vous semblez vous crispez chaque fois que je parle de lui ? Lui aussi a ce meme travers. " Ils semblaient etre une fratrie soudée, voila pourquoi elle ne comprenait pas le différend qui pouvait les opposer. Sentant le mouchoir se détacher progressivement de sa main, elle la ramena brièvement vers elle pour la libérer de sa prison de soie. Tout sourire, elle l'a mit en vue du regard d'Oscario, la blessure avait disparue, il ne restait pas meme l'ombre d'une cicatrice. C'était la l'avantage des petites blessures, elle n'irait pas lui raconter qu'en en absorbant de plus grosses, elle avait faillie y laisser la vie plus d'une fois.
" Parce ce que je tentais de vous séduire ?" Répondit-il en souriant. Il suivit son geste du regard, et lorsqu'elle lui montra la paume de sa main, il osa l'y embrasser une seconde avant de se détacher et lui offrir un clin d'oeil. " Ma mère était une aéromancienne." Avoua-t-il en la ramenant contre lui.
Elle secoua la tete après sa première réponse. " Je doute que ce soit la le vrai motif de votre agacement. Quand a votre frère, il m'a simplement dit qu'il existait une sorte de rivalité entre vous mais en restant vague. " Elle suivit son mouvement du regard tandis qu'il venait posé ses lèvres sur sa main et ce a la vue de tous. Elle leva les yeux au ciel devant son clin d’œil. Visiblement lui se moquer bien qu'ils pussent etre vus. Sa main s'égara en une caresse sur son épaule après qu'il lui ai fait part d'une confidence sur sa mère. " Je l'ignorais. " Ni Oschide, ni Cornélia ne l'avaient jamais mentionnés devant elle. Elle lui sourie, cherchant a accrocher son regard au sien. " Elle doit beaucoup vous manquer. "
Il apprécia la caresse et le fit savoir par son sourire alors qu'il accrochait son regard qui le cherchait. " Oui. C'était une dame remarquable." confessa l'Anoszia en ignorant sa première phrase a propos de son frère .
Elle se retint de lever les yeux au ciel voyant qu'il faisait mine d'ignorer ses mots concernant le possible différend l'opposant a son frère. Il ne voulait visiblement pas en parler, elle en était un peu peinée, mais elle cessa d'insister. " Je n'en doute pas, au moins en gardez vous des souvenirs heureux. " Sa propre mère était encore en vie, mais elle n'avait rien de ce genre auquel se raccrochait. Ses parent vivaient a Diantra dans leur propriété et elle ne les avait pas vue depuis des années. Probable que si elle venait a mourir prématurément, ils s'en réjouiraient.
" Les souvenirs s'estompent malheureusement." Tout comme ceux de son fils s'estomperont pour Cynn. Offrant un sourire, il ne put s'empêcher à réfléchir au physique que pourrais avoir un fils avec cette dame.
Elle lui répond avec un sourire triste. " Parfois il suffit d'en parler pour les raviver. Dans votre cœur, jamais vous ne l'oublierez et c'est la l'essentiel. " Profitant qu'ils parlent de la famille, elle lui fait part de ses craintes concernant Cornélia. " Votre sœur Cornélia m'inquiète depuis quelques jours. Elle parait mélancolique et elle a toujours un verre en mains. " Un sourire entendu, un regard brillant, le souvenir de la veille lui revient vivace. " Et ce n'est pas du jus qu'elle boit. "
" J'ai vu." Il ne savait pas quoi rajouter d'autre. Il ne reconnaissait plus ses soeurs, ou son frère. Même Azenor sa sœur chérie avait fuit le domaine comme une voleuse sans prévenir personne. " Les Anoszia ne sont plus ce qu'ils étaient. "
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| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. ) Ven 19 Aoû 2016 - 16:54 | |
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Instinctivement sa main se fit plus douce dans la sienne, tandis qu'elle le caressait de ses doigts, visiblement soucieuse qu'il puisse souffrir de la situation. " Ce n'est sans doute la qu'une mauvaise passe. Ce jour est un grand jour pour votre famille. Des jours meilleurs viendront bientôt. " Tandis que la danse touche a sa fin, elle aperçoit a quelques mètres d'eux, Tibéria et son époux en conversation avec quelques nobles. Si sa cousine l'avait aperçue a danser avec Oscario, probable qu'elle aurait le droit a un interrogatoire en règles, comme si elle n'avait pas déjà suffisamment de choses a devoir lui expliquer. Elle indiqua le couple d'un mouvement de menton. " Votre père est la bas et votre fratrie ne doit pas etre bien loin, si vous souhaitez allé passer un moment en leur compagnie, je ne vous tiendrais pas rigueur de m'abandonner. " Elle lui sourie sincère.
Dans sa main, il noua ses doigts aux siens en suivant son regard vers son père. " Je suis bien ici avec vous Angelina." Se contenta-t-il de répondre en jetant un coup d’œil à Tiberia. " Ils doivent discuter de politique et ces sujets ont tendance à m'endormir ces derniers temps."
" Si tel est le cas alors je plains ma cousine, quoi de plus triste que parler politique le jour de son mariage. " D'autant que Tibéria devait avoir bien d'autres choses en tete, comme en attester leur conversation de la nuit passée. Se refusant a penser a nouveau aux confidences échangées, elle laissa échappée la première chose qui lui venait en tete. " Je rentre a Solaria demain. J'espère qu'un jour vos pas vous y mèneront. J'aurais plaisir a vous faire visiter mes terres, elles sont particulièrement agréables en cette saison. "
" Les mariages sont souvent triste avant la venue de la nuit" Tout comme fut le sien avec une Cynn quasiment inexpressive. En mentionnant Solaria, son regard s'illumina car la conversation avait prit une plus terne tournure. " Avec plaisir... Mais en parlant de Soltariel peut être pourriez vous nous rendre un service. Le seigneur Giovanelli est aujourd'hui absent et c'est un seigneur puriste qui aurait souhaité vous voir sur le trône de votre cousine. Peut être pourriez vous lui parler ?" Osa-t-il.
Elle s'étonna de ses premières paroles avant de se rappeler qu'il devait parlé de mariages arrangés. Oui, ce genre de mariage devait se faire bien triste quand tomber la nuit. Elle espérait qu'il en serait tout autre pour sa cousine. " Tout dépend qui l'on épouse. " Plaisante t'elle. Un pli soucieux barre brièvement son front tandis qu'elle écoute sa demande. " N'est il pas curieux que pendant ma régence, ils auraient tout donnés pour me voir ne pas accédée au trône, tant ils méprisaient ma politique trop accès sur le sociale selon leurs mots et que maintenant ils me supplieraient presque pour que je consente a y accédée ? " Un doute parcours son esprit bien qu'elle n'en laisse rien paraître. Aurait il tenté de la séduire précisément pour en venir a ce service. " Ma cousine sait que je ferait tout pour elle, si tel est son souhait que je le rencontre alors je le ferais volontiers. "
" Ils vous soutiennent aujourd'hui que pour avoir une légitimité pour s'opposer."Révéla l'Anoszia alors que la musique s'arrêtait, les musiciens fatiguaient à force de jouer. " Parfait alors. "
Son changement d'attitude lui sembla totale, imprégnant encore plus son esprit de doutes. " Il semble que vous ayez finalement quelques attraits pour la politique. Est ce votre père qui vous a demandé de me faire cette demande ? " Si il répondait par la positive alors le doute ne serait plus permis. Ses yeux avaient perdus leurs éclat joyeux et nul sourire n'étirait plus ses traits.
" C'est juste que je m'inquiète." Sa main toujours nouée à la sienne, il l'attira vers une table ou personne n'était encore assis " Mon père sous la colère peut agir sans pitié, et que les Dieux nous préservent d'une guerre sur nos terres."
Ses paroles ne la rassurèrent pas vraiment, elle le laissa néanmoins l’entraîner vers une table se demandant si il était au courant pour la guerre qui ferait bientôt rage entre Langehack et Sainte Berthilde. " Si cela peut vous tranquillisez, sachez que je ferais tout ce qui sera en mon possible pour que nulle guerre ne vienne endeuillée nos terres. "
"Ravi de l'entendre." Fut il rassuré en s'asseyant sur une chaise en bois.
Elle prit place a ses cotés puis après un moment de silence, n'y tenant plus elle demanda simplement. " Y'avait il une quelconque motivation derrière le fait que vous ayez voulu me séduire ? " La question était posée sans animosité, mais il fallait qu'elle sache. Si elle doutait que ce soit la le genre d'Oscario, elle était persuadée que c'était la des méthodes que n'hésiterait point a utilisé le patriarche des Anoszia.
" Il y en avait une." Confessa le cadet en attirant la chaise plus proche de lui d'un mouvement du pied. " Ma motivation fut celle du cœur." Dit il en lui offrant un autre baisemain.
Une fois de plus il lui suffisait de quelques mots bien placés pour qu'il arrive a faire chaviré son cœur, le baise main aidant bien entendu en ce sens, la caresse de ses lèvres sur sa peau lui rappelant le baiser échangé un peu plus tot. " Je vais finir par croire que vous cherchez a ruiné ma réputation. " Murmure t'elle en indiquant la proximité de leurs chaises, tandis qu'elle se détendait a nouveau, s’efforçant de ne plus penser aux doutes sournois qui étaient venus la tourmenter.
" A Tyra les réputations." Murmura-t-il en ne prêtant pas attention aux possible regards qu'on pouvait poser sur eux. Sa main dans la sienne jouait de son pouce sur la paume délicate.
Elle secoue la tete, souriante. " Il est facile de dire cela pour vous. Car l'on se moque bien de la réputation amoureuse d'un homme, mais il en est tout autre pour celle d'une femme. " Surtout pour une femme non mariée.
" Peut être..." Bien sûr que c'était le cas, ses sœurs en avaient d'ailleurs conscience. "Avez-vous faim ?" Lui non, mais il se devait de poser la question . " D'ailleurs comptez vous assister au dépucelage de votre cousine ?" Questionna-t-il curieux afin de savoir s'il pouvait s'éclipser avec elle des maintenant ou pas.
Elle ouvrit des yeux tout rond tandis qu'il prononçait ces derniers mots, répondant tout en s’efforçant de cacher son malaise devant sa dernière question. " Je n'ai pas faim merci, le repas de ce midi était assez copieux. " Ou peut etre venait il de lui couper l'appétit avec son allusion a la nuit de noces de sa cousine. " Je ne compte pas y assistée non, la pauvre sera bien assez gênée par les regards de tout les présents, elle n'a pas en plus besoin de sentir le mien. " Mais surtout il n'était pas question qu'elle assiste a cela avec le risque d'en garder le souvenir.
"Dans ce cas consentirez vous à vous éclipsez avec moi ?" Tout ce bruit le fatiguait. Il caressait toujours sa paume, attentif aux lignes de sa main.
Elle s'étonna que lui n'y assiste pas, mais elle en était a dire vrai soulagée. " C'est une chose que de vous laisser prendre ma main ou vous tenir a proximité de moi. Car dans le fond, j'ai 29 ans et je ne me fais guère d'illusions sur ce que pense les gens de ma vertus. " Elle se libère de l'étreinte de ses mains, ne voulant point se laisser distraire. " Par contre s'en est une autre de m'éclipser en votre compagnie a cette heure, laissant la rumeur que je suis votre maîtresse, ce que je ne serais jamais pour personne, se propager. " Elle se secoue la tete puis se lève. " Néanmoins si vous voulez que nous prolongions ce moment alors nous pouvons nous rejoindre dans les jardins ou a la bibliothèque. " Elle ne quitterait pas les lieux en sa compagnie, elle resterait ferme sur ce point. Si il n'y'avait plus grand espoir qu'elle puisse se marier, il n'en était pas moins vrai qu'elle tenait a ce qu'on garde une image d'elle autre que celle d'une maîtresse.
Ah la fierté des femmes. " Je vous attendrais à la bibliothèque" Rassura-t-il, profitant de ce faux départ pour offrir un autre baisemain avant de tourner les talons.
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| | | Arichis d'Anoszia
Ancien
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| Sujet: Re: [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. ) Ven 19 Aoû 2016 - 21:03 | |
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Elle acquiesce silencieusement. Sourie devant son dernier baise main puis le regarde s'éloigner sans un mot. Elle allait pouvoir profiter d'un moment de solitude pour remettre ses idées en place. Probable que dans un instant elle se trouverait folle de s’être laisser aller a l'embrasser. Cela avait été agréable, c'était indéniable. Tout comme les danses, tout comme le fait d’être dans ses bras, de le laisser caresser ses mains et toutes les autres attentions qu'il avait eut, mais ou cela les mènerait t'il ? Il fallait se rendre a l'évidence, malgré ses belles paroles, malgré ses allusions, jamais il ne l'épouserait. Sentant la mélancolie la gagner, elle décide d'en rester la dans ses pensées. Elle s'était attachée a lui plus qu'elle aurait due et elle en paierait, le moment venu, fortement le prix. Elle cherche sa cousine des yeux pour la prévenir de son départ, mais la voyant occupée, elle se refuse a la déranger. Elle quitte dont les lieux rapidement, ses yeux toujours aux aguets d'une présence qui pourrait survenir n'importe quand. Dans le fond peut etre aurait il mieux valut que ce soit le cas .. Tandis qu'elle avançait, elle en vint a douter que laisser ses pas la guider a la bibliothèque soit une bonne idée.
Il l'y attendait pourtant avec une carafe de bon cru, des fauteuils rembourrés par des coussins et des chandelles allumées pour quand le soleil se coucherait complètement. Oscario était un homme déterminé et attentionné lorsqu'il le jugeait nécessaire. Il espérait juste que sa dame ne lui poserait pas de lapin.
C'est le regard mélancolique et déterminé qu'elle finie par pénétrer dans la bibliothèque un long moment plus tard. Elle avait longuement hésité, mais fuir n'était jamais une bonne solution. Ils allaient mettre les choses au clair une fois pour toutes et elle espérait qu'il accepte son amitié, car renoncer complètement a lui semblait une option douloureuse. Elle ne pouvait s'en prendre qu'a elle meme de s’être laisser ainsi bernée par ses envoûtantes paroles, mais il était aussi un peu coupable, sachant qu'il n'obtiendrait jamais d'elle qu'elle devienne sa maîtresse. Elle posa ses yeux sur le décor qui l'attendait puis elle se dirigea finalement vers lui. " Je ne resterais pas longtemps. " Dit t'elle simplement.
" Pourquoi cela ?" Dit il en s'approchant dangereusement d'elle.
Elle glisse une main devant elle comme pour le tenir a distance. Quand sa voix s’élève, elle est indéniablement triste. " Vous savez pourquoi. C'était une merveilleuse soirée, de merveilleux instants. Mais ce n'était la que l'illusion d'un jour. Il est temps pour nous deux de nous en retourner a la réalité. " Elle glisse un regard résigné dans le sien. " Vous tournant vos pas vers une future épouse et moi m'en retournant a mon domaine. " C'était ainsi que les choses devaient êtres. Seul lui pouvait quelque chose contre cela, mais il était un Anoszia, cela n'arriverait pas.
" Mes pas se sont dirigés d'eux meme vers celle que je souhaiterais comme épouse ." Malgré son geste il continua de se rapprocher jusqu'à ce que sa main soit contre son torse. "Je finirais par croire que vous aimez touchée mon buste Angelina." Taquina l'Anoszia
Malgré la mélancolie qui l'agite présentement, elle ne peut empêcher un léger rire de s'échapper de ses lèvres quand il prononce ces derniers mots. " Et moi je vais finir par croire que vous êtes en perpétuelle quête de compliments. " Reprenant son sérieux, elle laisse retombée sa main et s'écarte de quelques pas. " Nous ne pouvons continués d'avantage Oscario, sans quoi au lieu d'un sourire étirant mes lèvres sur les souvenirs de ce jour, ce sera des larmes que je verserais. " Elle s’efforce de garder un ton neutre, mais ses yeux brillent d'une dangereuse lueur.
Alors qu’elle s’écarta de lui, il attrapa le bras de la dame et l’attira avec force vers lui. Dans l’élan, sa course s’arrêta contre son torse et le jeune homme enserra sa fine taille mise en valeur par sa robe aux couleurs des Anoszia. Malgré la longue journée, ses cheveux de jais sentaient toujours aussi bon, ses yeux d’un bleu limpide brillaient d’une lueur attrayante.
Plutot que lui répondre, il se contenta de l'attirer a elle. Elle commençait a se retrouver un peu trop souvent dans ses bras et a s'y habituer surtout. Ne se rendait il dont pas compte qu'il ne ferait ainsi que rendre leur séparation plus difficile. Elle glissa a nouveau ses mains sur son torse pour tenter de le repousser, mais il ensserre sa taille fermement. " N'avez vous point entendu mes mots Oscario. Lâchez moi et restons en la avant de transformer cette journée en un océan de regrets. " Son regard n'est pas fuyant et reste accroché a celui de l'Anoszia.
« Je vous lâcherais si c’est réellement ce que vous désirez. » Dit-il en appuyant son front contre le sien, leur nez se frôlant d’un côté.
Elle soupire lourdement en sentant la proximité de son front contre le sien. Le geste d'une douceur infinie lui est douloureux, car il lui est trop appréciable. " Aucun de nous deux ne peut avoir ce qu'il désire, alors rien ne sert de s'accrocher d'avantage a une illusion. " Murmure t'elle.
« Que désirez-vous, là tout de suite, je vous l’offrirais. » Sa main remonte le long du dos jusqu’à l’attache de sa cape à sa nuque et d’un geste expert, la fit sauter. Il fit de même devant et la cape finit par choir à leur pied. Oscario fit glisser de nouveau ses mains dans le dos de sa belle, caressant la peau découverte et protégée par de simples chaînettes. « Votre robe est aux couleurs de ma maison… Etait-ce volontaire ? »
" Vous ne pouvez pas m'offrir ce que je désire Oscario, ni maintenant, ni jamais. " Elle glisse ses mains sur les siennes pour l’empêcher de faire tomber sa cape, mais c'est trop tard, sous ses gestes experts, elle finie bientôt au sol. Elle soupire lourdement, visiblement il ne permettrait pas qu'ils se quittent en bons termes, cela lui déchirait le cœur mais elle allait devoir employée la manière forte. Comme réponse a ses propres pensées, la question d'Oscario lui en donne l'opportunité. " C'est votre frère qui m'a envoyé la couturière, les tissus avaient déjà étés choisis par ses soins. " Sa voix est plus rauque qu'elle ne le voudrait, sa gorge se serrant sous le coup de ses mots. Dans un instant il la lâcherait, Oschide étant un moyen sure de briser la magie de l'instant.
« Je le peux, et je le ferais… » Murmura-t-il comme une promesse solennelle. Sa main quitte le dos pour caresser la joue droite de son index. Elle ne le repoussait pas, le jeune homme voyait cela comme un signe encourageant. Elle répondit plutôt à sa question, et si elle pensait que sortir le nom de son frère le refroidirait, elle avait tort. Leur différent était d’une nature uniquement politique. Il profita de cette étreinte pour l’embrasser de nouveau, il attendit que ses lèvres se posent sur les siennes pour fermer les yeux. Il commença par quelques baisers lents et doux, sans se presser, s’attardant à chaque fois contre les lippes féminines, il inclina légèrement la tête vers la gauche en continuant d’entrouvrir sa bouche s’efforçant de respirer par le nez. Il anéanti l’écart entre leurs deux corps en l’attirant d’avantage vers lui, enroulant ses bras autour de sa taille alors que leurs souffles se mêlaient et que leurs langues dansaient.
Il fallait l'avouer, sa réponse n'avait pas du tout eut l'effet escompter. C'était plutôt tout le contraire puisque l'Anoszia s'était enhardi jusqu’à l'embrasser a nouveau. " Oscario .. " Murmura t'elle plusieurs fois pour qu'il cesse. Il dut prendre cela pour des supplications, car cela n'eut pour effet que de le faire accentuer ses baisers, lui permettant de franchir la barrière de ses lèvres. L'étreinte était agréable, elle ne pouvait le nié, une partie d'elle aurait aimée avoir le droit de s'y abandonner, mais cela ne changeait rien. Elle glissa donc rapidement ses mains sur son torse pour le repousser au mieux. " S'en est assez Oscario. Je ne serais pas votre maîtresse vous le savez alors a quoi rime cela ? Souhaitez vous vraiment que je vous gifle et que nous nous quittions en mauvais termes ? Si vous m'y forcez, je le ferais. Cela me coûtera, mais moins que de vous laissez me briser le cœur. " Ses paumes reposaient toujours sur son torse, fermement, pour le maintenir a distance, mais lui la tenait toujours captive par la taille. En ses yeux brillaient a la fois, colère et tristesse.
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| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. ) Ven 19 Aoû 2016 - 21:05 | |
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Enhardi par les supplications, il avait continué mais fut repousser au bout de quelques instants. Oscario en regardant ses yeux ne comprenait plus très bien les émotions par lesquelles passaient Angelina. Elle ne cessait de répéter maîtresse comme si cela était une honte dans leur région, pourtant il trouvait en ses paroles quelque chose d’incroyablement excitant. Soupirant à son tour, il détourna les yeux vers les chandelles alors que le soleil se couchait, ce qui signifiait que son père devait être entrain d’honorer son épouse. Il reporta son attention sur la dame de Solaria et répondit simplement. « Je ne vous briserais jamais le cœur. Ni ce soir… ni les soirs à venir. »
Elle suit un instant son regard vers les chandelles, avant de reporter son attention sur lui. A quoi pouvait il bien penser. Essayant de s’extirper de son étreinte, elle murmure. " Plus nous passerons de temps ensembles, plus je risque de tomber irrémédiablement amoureuse de vous. Comme je ne serais pas votre maîtresse et que vous ne serez pas mon époux, il est évident que nos chemins finiront par se séparer. Alors que vous le vouliez ou non, vous finirez par me briser le cœur. " Finalement elle glisse une main sur sa joue en une caresse délicate, son regard s'accrochant au sien. " J'eu aimée ne pas avoir de principes, mais j'en ai et je n'y renoncerais pas. J'eu aimée etre le genre de femmes a vous poussez a m'épouser dans le secret, se moquant bien que cela brise votre relation avec votre père. Mais je ne suis pas ce genre de femme et je ne me moque pas de cela. Car la vérité c'est que je me soucie de vous. " Un sourire triste puis elle ajoute avec honnêteté. " Je me soucies de vous bien plus que je n'aurais due me le permettre. "
Il ne la laissa pas fuir son étreinte, appuyant son visage contre sa main, ses mots lui firent chaud au cœur. « Je ne souhaite pas vous dénaturez. Si nous nous marions en secret, personne n’a à être au courant. Ni mon père, ni la noblesse. Rien que nous deux. Car si vous me quittez maintenant Angelina, c’est mon cœur que vous brisez et mes rêves que vous tuez. »
Sous la pression de son visage sur sa paume, elle laisse ses doigts caressaient doucement sa peau en un geste d'une infinie tendresse. " Vous déraisonnez Oscario, qu'adviendra t'il le jour ou votre père voudra vous marié a nouveau ? " Elle secoue la tete. " Qu'arrivera t'il le jour ou un enfant sera conçut, ma réputation sera celle d'une maîtresse et l'enfant aura le titre de bâtard. Je ne nous infligerais pas cela. " Elle glisse son autre main sur le visage de l'Anoszia tandis que son regard s'accroche au sien. " Mieux vaut brisé votre cœur que votre vie. " Elle avance son visage jusqu’à ce que leurs fronts se touchent, puis elle ferme les yeux afin qu'il ne découvre pas en son regard un début de larmes. Les sentiments étaient choses traîtres, elle s'attachait a un homme avec qui nul avenir ne lui était possible, était ce la le seul destin qui lui soit réservé ?
Les doigts de la belle sur son visage lui procurent un de ces frissons si caractéristiques de ces moments. Il voit bien qu’elle ferme les yeux, mais continue de la regarder, fixant ses longs cils. Souriant, il tira quelques unes des épingles d’Angelina pour détacher ses cheveux. « Vous étiez belle hier avec vos cheveux libres… » Susurra-t-il non loin de son oreille. Elle avait raison, il était entrain de délirer. « Si un enfant né, l’honneur voudrait que je vous épouse officiellement. » Il n’avait pas été tout le temps un homme honorable, il lui était déjà arriver d’être aussi fourbe que son oncle ou son père. « Si vous me quittez ce soir Angelina, mon cœur brisera ma vie… Ne me quittez pas… » Supplia-t-il presque.
Quand il commence a défaire les épingles retenant sa chevelure, elle s'écarte légérement. " Vous n'auriez pas du en avoir le spectacle hier, quand a aujourd'hui a quoi ressemblerais je en sortant d'ici si ma coiffure est défaite ? " Elle essaie de plaisanter mais le cœur n'y est pas. " L'honneur voudrait que vous m'épousiez, mais sans doute pas votre père, alors notre problème resterait le meme. Il ne vous donnera jamais la permission de vous unir a moi. " Ses paroles ont beau etre envoûtantes, il ne parviendra pas a lui faire oublié la réalité des choses, aussi tentant que cela puisse etre. Elle déglutie devant ses dernières paroles, son regard plus brillant que jamais, des larmes perlant en leurs coins. En tentant de les préserver, elle les fait souffrir tout deux, mais quel autre choix a t'elle, aucun. " Vous savez que je le dois ... " Murmure t'elle la voix brisée. Elle glisse a nouveau se bras autour de sa nuque avant de nicher sa tete dans le creux de son épaule, laissant ainsi coulée une larme silencieuse sans qu'il ne pusse la voir.
« Le palais dormira. » Répondit-il alors qu’elle déglutissait à ses paroles. Il voulut lui essuyer le coin de l’œil où perlait une larme mais elle se hissa pour nicher sa tête dans le creux de son épaule en enroulant ses bras autour de sa nuque. Angelina était d’un réalisme effroyable alors que ses mots à lui n’étaient pas réfléchis, il parlait comme il pensait. Il embrassa l’un des bras à portée de sa bouche, n’ayant pas vu les larmes s’échappées des yeux de sa belle. Il embrassa ce bras nu plusieurs fois. « Je n’en sais rien, je ne veux rien en savoir… »
Elle se laisse aller un instant dans leur étreinte, son corps s'agrippant a celui rassurant d'Oscario. Elle cherche la force de se détourner, le laissant derrière elle. Il ne l'y aide pas vraiment. Elle ne peut retenir quelques frissons quand elle sent la caresse de ses lèvres sur sa peau. L'Anoszia est un doux rêveur, la vie l'a rendue elle d'un réalisme a toutes épreuves, pouvant parfois la faire passée pour cynique. D'une voix un peu étouffée par le tissu elle murmure: " Alors je suis forcée de savoir pour nous deux .. " Elle frotte son visage contre le tissu de la chemise, l'on pourrait y voir un geste tendre, mais elle s’efforce juste de sécher ses larmes avant d'incliner la tete vers lui. " Je devrais partir maintenant... " Elle le dit autant pour lui que pour elle. Plus elle attendrait, plus cela deviendrait douloureux.
Le visage levé vers lui, il ne put s’empêcher d’embrasser le nez tendu. Un baiser juste délicat, fait dans un but très précis. « Vous ne devriez pas… vous ne le voulez pas. » Instinctivement, il la serre un peu plus fort contre lui avant d’embrasser son front cette fois-ci, goûtant à la peau salée de la belle dame.
Elle ferme les yeux sous le coup de la douceur des baisers effleurant sa peau. Non, il ne lui rend vraiment pas la tache facile. " Il y'a une différence entre ce que l'on veut faire et ce que l'on doit faire Oscario. " Elle secoue tristement la tete. " Vous ne m'aidez pas vraiment a faire ce qui doit l’être. " Elle détache ses mains de lui, s'écartant légérement. Elle est désormais seulement retenu par ses bras a lui qui encerclent sa taille. " Laissez moi partir Oscario, avant que mon courage ne me quitte, ce qui n'aura pour effet que de repousser l'inévitable le rendant alors encore plus douloureux. "
Sa main remonta le long de sa taille, parcourant la peau nue de son dos en frôlant sa colonne vertébrale du bout de ses doigts avant qu’elle ne se perde dans sa soyeuse chevelure, faisant tomber quelques fleurs qui y étaient accrochées. Il caressa l’arrière de son crâne. « L’on ne devrait faire que ce que l’on veut faire. » Reprit-il de sa phrase en posant un baiser sur le bas de sa joue.
Elle a de la volonté, mais il semble en avoir tout autant et comme leurs deux volontés vont dans des directions opposés, il semble qu'il ne sera pas aisé de lui faire entendre raison, pourtant il le faut, elle y est bien obligée vu que lui seul se refuse a etre raisonnable. Si elle frissonne sous ses caresses, elle ne s'en laisse pourtant pas distraire. " Je ne pense pas que votre père partage votre philosophie .. " Enfin peut etre pour lui, mais pas pour ses enfants de toutes évidences. Elle s'écarte repoussant ses lèvres, puis elle s’efforce de lui faire lâcher prise sur sa taille. Allait t'elle devoir se résoudre a le gifler ou a lui marcher sur le pied pour qu'il daigne s'y résoudre. Voulait il réellement que cela se finisse ainsi entre eux? Elle, elle ne le voulait pas. A la vérité, elle aurait préférée que cela n'est pas a finir. Mais il n'existait pas d'autres alternatives acceptables.
« Vous ne cessez de ressortir mon père. Mon père n’est pas ici. Il ne s’agit pas de lui, mais de vous et moi. » Dit-il en la lâchant, il n’allait pas la forcer et elle désirait s’extirper de son étreinte. Oscario se détourna finalement d’elle et lui donna dos en marchant vers une fenêtre sans vitre. Le soleil était couché depuis plusieurs dizaines de minutes, le ciel estivale était claire contrairement à ses pensées bouillonnantes. « Si vous désirez réellement me quitter Angelina, je ne vous forcerais pas à rester. Mais si vous êtes venu à cette bibliothèque ce soir, c’est parce ce qu’il y a une raison. » Puis plus pour lui que pour elle, dans un murmure qu’il ne pensait pas être audible à moins qu’elle se soit rapprochée dans son dos. « Pourquoi a-t-il fallu que vous soyez prisonnière de vos idéaux… »
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| | | Arichis d'Anoszia
Ancien
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| Sujet: Re: [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. ) Ven 19 Aoû 2016 - 21:44 | |
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" Si il ne s'agissait que de vous et moi alors nous n'aurions pas cette discutions et je n'aurais pas a devoir etre celle qui est raisonnable. " Il la laisse finalement se dégager de son étreinte, laissant un grand froid courir sur sa peau la faisant frissonner. Des frissons bien différents de ceux qui l'agitaient pendant qu'elle était dans ses bras. Elle le regarde se détourner, elle devrait en faire de meme, elle s'y apprête le cœur lourd, quand ses paroles l’arrêtent. " Il y'avait bien une raison a cela Oscario. Je ne désirais pas vous quittée par une fuite. Je souhaitais pouvoir obtenir de vous au moins votre amitié. Me résoudre a vous sortir complètement de ma vie me semblait bien trop douloureux. " Lâche t'elle avec franchise tout en se rapprochant de lui. Maintenant elle se rend compte qu'après toutes les paroles et baisers échangés, une amitié entre eux serait bien trop douloureuse. Mais elle ne veut pas le laisser ainsi alors qu'il a l'air soudainement si vulnérable. Elle hésite a poser une main sur son épaule quand elle entend ses dernières paroles, auxquelles elle répond bien malgré elle, avec franchise et peut etre une pointe d’amertume. " Pourquoi faut il que vous soyez prisonnier des désirs de votre père ? " Une fois de plus le patriarche prenait place dans la discutions, mais il ne pouvait en etre autrement vu que c'était a cause de lui qu'Oscario ne consentirait jamais a lui faire la cours de façon officielle, ruinant ainsi tout espoir d'une relation entre eux.
Elle se rapprocha. Il sourit légèrement en l’entendant mais ne se retourna pas vers elle. Il continuait de fixer cette lune si distante, si lointaine, si belle et inatteignable. Angelina n’était peut-être pas l’astre diurne qu’il pensait être, en ce moment, elle se voulait lune. « Je ne le suis pas. Il y a tant de moyens de se passer de son accord… Voyez ce que je suis prêt à sacrifier pour vous. » Une amitié était impossible, Oscario n’y croyait pas. Un homme et une femme ne pouvait pas avoir une relation amicale sans arrière-pensées, cela était inconcevable pour lui.
Elle secoue la tete bien qu'il ne puisse le voir. " Vous proposez un mariage sous le couvert du secret. Un mariage qui une fois découvert fera plus de mal que de bien. Votre père ne vous le pardonnera pas si vous agissez dans son dos et un jour vous me maudirez pour avoir été l'objet de votre discorde. " Il était terriblement douloureux de le protéger de lui meme, car c'est elle qu'elle blessait le plus. Elle avait sauvée tant de fois les Anoszia, ce jour elle leur avait porté son soutien et maintenant elle veillait a ce qu'Arichis ne perde pas son fils et ce au détriment de son propre bonheur. Lui serait il jamais reconnaissant de tout cela, probable que non. Elle inspire profondément puis s'approche encore, elle saisie la main d'Oscario qui lui tourne toujours le dos. " Prenez soin de vous Oscario. Soyez heureux. " Soyez heureux pour nous deux, ajoute t'elle en pensées sans pour autant avoir le courage de porter ses paroles a voix haute. D'une pression de la main, elle l'incite a se retourner vers elle, puis sur la pointe des pieds elle se penche vers lui pour poser un baiser sur la commissure de ses lèvres. Cela dure une seconde a peine avant qu'elle ne s'écarte, prête a tourner les talons. " Au revoir Oscario. " Laisse t'elle échapper la voix brisée.
Son accroche à la réalité était poignante. Il se retourne vers elle lorsqu'elle appuya sur sa main, elle se hissa alors sur la pointe de ses pieds pour l’embrasser dans ce qui semblait être un adieu. Juste une seconde avant qu’elle ne s’écarte, il l’attira de nouveau vers lui, enhardi par ses derniers propos, il la soulève par les cuisses malgré la robe pour la plaquer contre le mur. Il l’avait fait si vite qu’on pouvait se douter qu’il avait pratiquer ce geste de nombreuses fois pour le maîtriser sans heurter le dos violemment contre la pierre, mais ce genre de pensées ne venaient que rarement dans ces moments-là. Fiévreux, il embrassa la naissance de sa mâchoire, juste au dessus de son cou et murmura près de son oreille dans un souffle chaud. « Je ne suis heureux qu’avec vous. »
Un hoquet de surprise, voila tout ce qu'elle eu le temps de faire avant qu'Oscario ne la plaque contre le mur dans un mouvement aussi passionné, qu'assuré. Le souffle court, son cœur cognant durement dans sa poitrine, elle reste un moment sans pouvoir parler ou bouger. C'est quand un frisson la parcoure, de par le baiser qu'il pose sur sa mâchoire, qu'elle retrouve ses sens. " Par les dieux vous êtes impossible. " Murmure t'elle d'abord simplement. Impossible, têtu, imprévisible, charmant .. et bien trop d'autres qualificatifs pour qu'il soit chose aisée de le quitter. Cela était d'autant plus difficile alors qu'il la pressait ainsi contre lui. Elle ferme les yeux un instant, respire profondément puis s’efforce de calmer la tempête qui s'agite en elle. " Nous devrions prendre un peu de repos et poursuivre cette discutions un autre jour. L'on est toujours plus a meme de prendre de bonnes décisions quand on laisse ses sentiments se calmer. " Et il n'y'avait pas que leurs sentiments qui devaient se calmer présentement. Puisqu'il ne pouvait toléré un non définitif, peut etre qu'en lui laissant le temps de réfléchir, il consentirait a retrouver sa raison. Sans quoi elle n'avait pas la moindre idée de comment elle parviendrait a le repousser sans en briser irrémédiablement son cœur. A bien y réfléchir, cette issue était sans doute inévitable de toutes façons.
Oscario n’était point différent d’Arichis, la seule différence éventuelle était que le second avait été préparé au pouvoir tandis que l’autre ne devait que seconder son aîné. Il sentait le cœur de sa belle battre contre sa poitrine, mais il sentait avant tout sa peau chaude qui trahissait une envie qu’il ne connaissait que trop. Ses lèvres descendirent sur la peau tendre de son cou, embrassant cet endroit que peu d’hommes avaient eu la chance de toucher si ce n’est aucun. Angelina souhaitait qu’il taise ses émotions, mais en ce moment précis, cela lui était tâche ardue. « Ceci est la meilleure décision que je puisse prendre… » Peut-il souffler entre deux baisers.
Un frisson l'agite, puis un autre, traçant des sillons sous sa peau en meme temps qu'Oscario trace un chemin de baisers brûlants dans son cou. La situation devenait compliquée, si bien qu'elle pensa meme un instant a porter un coup de genoux a sa virilité. Un coup imparable dont elle avait déjà usée en d'autres circonstances, voila pourquoi elle ne le fit pas, peu désireuse de lui faire du mal .. Mais si il ne se reprenait pas. Enfin d'abord fallait il encore qu'elle pusse se dégager de son étreinte. Elle pose les mains sur son torse pour le tenir a distance, accrochant un regard, qu'elle espère pas trop vacillant, dans le sien. " Écartez vous Oscario, si vous ne voulez pas que nous parlions plus tard alors allons nous asseoir un moment et .. Discutons. " Il faisait chaud dans cette bibliothèque, beaucoup trop chaud. Si chaud qu'elle ajoute encore par mesure de précautions: " Ne m'obligez pas a usée d'une méthode toute féminine pour vous faire reprendre vos esprits. " Des menaces difficilement impressionnantes, au vu de la manière dont il la maintient contre lui, mais mieux vaudrait pour ses attributs masculins qu'il ne la sous estime pas.
Il ne comprenait pas, n’était-elle pas curieuse et désireuse autant que lui ? Ses mains sur ses jupons, sous ses cuisses la maintenaient surélever, il aurait préféré qu’elle enroule ses jambes autour de lui afin de lui donner de meilleurs appuis et éviter la naissance de crampes malencontreuses. Ses lèvres se détachèrent de son cou dans un bruit lorsqu’elle apposa ses mains contre son poitrail pour le repousser. « Ne partagions nous pas un bon moment ? » Dit-il en forçant ses mains et emprisonnant sa lèvre supérieure entre les siennes avant de relâcher. « Suis-je si repoussant ? » Taquina-t-il en la calant un peu plus confortablement contre le mur, sa bouche à quelques millimètres de la sienne. Son regard accroché au sien en disant long sur les émotions qui le transcendait.
Il fallait absolument qu'il s'écarte avant que son cœur n'éclate. Il battait bien trop fort et bien trop vite. Rien ne semble pourtant mettre frein aux intentions d'Oscario, qui raffermi sa prise sur elle tout en jouant avec ses lèvres. En d'autres circonstances elle se serait volontiers perdue en son regard, mais pour l'heure et au vu de l'empressement de son compagnon a son égare c'était une mauvaise idée. Voila pourquoi elle s'en abstint. " Vous voila encore a chercher les compliments ... " Murmure t'elle distraitement. " Vous n’êtes pas repoussant et vous le savez parfaitement, cela serait plus facile si vous l'étiez. " Ajoute t'elle avec franchise. " Mais cela n’ôte rien au fait que si vous ne me lâchez pas, vous finirez la nuit frustré et avec une bosse sur la tete .. Ou ailleurs. " Termine t'elle d'un regard entendu. Oui, il était séduisant, oui ils passaient un bon moment et probable que bons nombres de dames auraient oubliés leurs vertus devant tant d'attentions, mais tel n'était pas le cas de la dame de Solaria.
Angelina parlait mais ne le repoussait pas. Il prit cela comme un acte encourageant. Reposant ses lèvres contre son cou, remontant cette fois-ci vers son oreille, il lui demanda. « Est-ce que vous désirez réellement ? »
Ce qu'elle désirait, elle ne pouvait l'obtenir. Elle désirait qu'il puisse la choisir, elle désirait pouvoir restée en ses bras sans qu'il n'attende d'avantage d'elle. Mais cela ne serait pas juste envers lui. Retenant un nouveau frisson tant sous la caresse de ses lèvres que par celle de son souffle sur sa peau, elle murmure: " Ce que je désire c'est que vous ne vous m'épreniez pas sur ce que vous pourriez obtenir de moi ce soir ou un autre soir. " Elle accroche finalement son regard dans le sien, espérant qu'il n'en dévoilerait pas trop. " J'aime être dans vos bras, j'aime vos lèvres sur les miennes, j'aime simplement etre en votre compagnie. " Laisse t'elle échappée dans un excès de franchise. " Mais ce n'est pas pour autant que j'oublie ce qu'il en est de notre situation ou de la folie que nous commettons en nous la rendant plus difficile qu'elle n'est déjà. " Elle glisse sa main sur sa joue en une lente caresse pour finalement venir poser un doigts sur ses lèvres. " Vous quittez il y'a une heure aurait déjà été difficile, le faire maintenant serait encore pire et le faire plus tard .. me semble insurmontable. " Termine t'elle dans un souffle a peine audible.
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| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. ) Ven 19 Aoû 2016 - 22:07 | |
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Il baisa ce doigt qu’elle utilisa pour sceller ses lèvres en accrochant son regard. Elle venait pour la première fois à être sincère avec lui. Expirant lourdement, il attaqua cette fois-ci le deuxième côté encore vierge de son cou. Souriant à travers ses baisers, espérant lui procurer autant de plaisir que ce qu’il recevait de cette proximité. « Demeurez dans mes bras, que mes lèvres reposent sur les vôtres. Restez en ma compagnie Angelina. » Reprit en échos à sa phrase. « Il n’y a nulle folie à aimer, nulle folie à désirer. » Cela n’avait-il pas été sa devise durant toute sa vie. « Nous n’avons pas à nous quitter… » Un nouveau baiser. « Nous ne devons pas nous quitter… »
Un sourire quand il baise le doigts qu'elle tient posé sur ses lèvres, un de ces gestes tendre dont il use encore et encore la faisant fondre un peu plus chaque fois. Il dirige ensuite ses attentions vers sa nuque, lui arrachant un petit soupir qu'elle ne parvint pas a étouffé. Il a tord, c'est une folie, ils finiraient par se séparer, ils y seraient obligés .. Peut etre pas par choix, mais cela finirait par arrivé. Elle redoutait cet instant sans pourtant guère plus avoir la force d'en etre elle meme l'instigatrice. Elle avait consacrée beaucoup d'énergie a essayer de lui faire retrouver sa raison, mais peut etre avait t'elle finie par y perdre la sienne. Car son cœur lui dicte désormais qu'il n'y'a pas plus douce folie que de se laisser aller a croire en les paroles d'Oscario. Elle caresse ses cheveux, sa joue, puis sa main s'égare sur sa nuque tandis que son autre main vient se glisser sur son épaule et que ses jambes s'enroulent autour de lui, le libérant ainsi du poids qu'il retenait captif de ses mains. " Puissent les dieux vous entendre. " Murmure t'elle avant de fondre son visage dans le sien, pour mêlés leurs lèvres en un baiser langoureux. Un baiser qui l'a fait frissonner plus que tout autre, car cette fois elle n'y met pas de barrières, se livrant toute entière dans l'étreinte qui les lie l'un a l'autre.
A son soupir, il sût qu’il venait d’obtenir une victoire. La première devient ce baiser passionné de l’après-midi. Puis le voilà qu’il s’offre une deuxième victoire bien significative lorsqu’elle enroula ses jambes autour de sa taille. Elle le soulage d’un poids bien plus significatif que ce qu’elle pouvait croire. Les caresses de sa belle sur son visage et son cou lui hérissent le poil. Les dieux les avaient entendus et ils venaient d’exaucer ses prières silencieuses. Le baiser échangé était plus fiévreux, passionné et langoureux que les précédents car il revêtait une signification pour le séducteur confirmé et la vierge effarouchée. Il décolla ses lèvres lentement des siennes, mais restant à effleurement des siennes. « Plus douce que la rosée matinale… » Il se pencha pour embrasser son cou, glissant légèrement ses mains à la naissance de son fessier pour pouvoir mieux la porter, il la dirigea vers un autre coin de la pièce contre un autre mur pour incendier le délicat cou qui ne demandait que ça.
Elle s'accroche un peu plus fermement a lui quand il la déplace avec aisance contre un autre mur. Les joues rouges et les lèvres gonflées de par leurs baisers échangés, elle le taquine. " Nul besoin de me faire visiter la bibliothèque Oscario, j'y passe la majeur partie de mes nuits. " Cette nuit serait d'ailleurs la dernière vu qu'elle devait quittée Velmoné le lendemain, probable qu'elle ne verrait plus jamais une bibliothèque de la meme façon, ne peut t'elle s’empêcher de penser en souriant. La plaisanterie a aussi pour but de faire taire la gêne qu'elle ressent toujours a se laisser aller ainsi en ses bras. Pourtant point de honte ne vient ternir cela. Elle se sent trop bien pour que cela puisse etre possible. Elle glisse une main sous le menton d'Oscario, pour qu'il relève la tete et une fois de plus elle plaque ses lèvres contres le siennes, avant de les laisser s'égarer sur sa joue, puis jusqu'a la naissance de son oreille avant qu'elle ne murmure. " Il va etre temps de nous souhaiter une bonne nuit ... " Cela la terrifiait quelque peu, car elle n'avait pas la moindre idée de quoi serait fait le lendemain. Elle pose son front contre le sien, tandis qu'une main posée sur sa nuque, caresse doucement ses cheveux.
« Si je l’avais su, j’y serais venu plus souvent. » Confessa-t-il dans un murmure tandis qu’elle lui releva le menton de la même manière qu’il l’avait fait plus tôt. Elle l’embrassa puis égara à son tour ses lèvres sur son visage, remontant jusqu’à son oreille alors qu’il retenait son souffle, ne l’expirant que lorsqu’elle parla. « Nous passons déjà une bonne nuit… » Reprenait-t-il en baisant son cou et descendant dangereusement sur sa gorge et la naissance de son décolleté.
Elle retient son souffle, son cœur manquant un battement tandis que les lèvres d'Oscario retournent courir sur sa peau. " Ne faites pas mine de ne pas avoir compris le sens de mes paroles. " Souffle t'elle, bien qu'il est parfaitement raison. Elle était infiniment mieux en ses bras, que seule dans son lit a se tourner et se retourner en proie soit a ses cauchemars, soit a ses pensées trop encombrantes. Il n'en est pas moins vrai qu'il devront bien finir par se séparer, pour la nuit du moins. Quand les lèvres de L'Anoszia s'égare un peu trop bas, une fois de plus elle glisse une main sur son visage pour le ramener a elle. Elle frotte son nez contre le sien, puis elle murmure. " Il y'a des trésors que l'on n'offre qu'a son époux Oscario.
« Laissez moi alors le devenir. » Répondit-il simplement en l’embrassant, ne lui laissant pas l’occasion de lui répondre, puis une deuxième fois lorsqu’elle fit encore mine de répondre.
Chaque fois qu'elle essaie de répondre a ses mots, il la fait taire d'un baiser. Si bien qu'elle le mordille doucement jusqu'a ce qu'il écarte sa bouche. Quand il y consent, elle capture son visage entre ses mains tout en secouant la tete, une lueur amusée éclairant ses yeux. " Allez vous me laisser parler ou faut il que je vous attache pour cela ? " Elle pose a nouveau son font contre le sien. " Ce n'est pas la une décision que l'on prend en une nuit Oscario. " Souffle t'elle avec regret. " Nous devrions allés dormir. " Murmure t'elle encore. Cette fois pourtant c'est elle qui l’empêche momentanément de répondre en faisant barrière a ses mots avec ses lèvres.
Il sourit lorsqu’elle le fit taire par un baiser. La dame froide et distante qu’il pensait qu’elle était, se révélait être douce et tendre. Oscario entrouvre les lèvres pour approfondir l’embrassade, et bougea encore une fois en portant Angelina, la soulevant par sous son postérieur dont aucun homme, vivant du moins, n’avait dû toucher le galbe. Il porta jusqu’à un bureau, en l’embrassant toujours, dégageant une main pour débarrasser tout ce qui y était posé. Chandelier, plume, encrier et livres pour poser délicatement sa belle dessus. « Comment mon frère n’a-t-il pas pu vous aimer en vous côtoyant si longtemps ? » Demanda-t-il entre plusieurs souffles tout en baisant son cou et la naissance de sa gorge.
Une fois de plus, il semble prendre plaisir a la trimbaler. " Essayerez vous de me tourner la tete ? " Demande t'elle entre deux baisers. Elle parle bien sur de leur ballade dans la bibliothèque, mais il pourrait tout aussi bien y voir une allusion toute autre. Elle remarque bien qu'une fois de plus il a volontairement ignoré son allusion au fait qu'il était temps pour eux de se séparer. Elle jette un coup d’œil au joyeux désordre qu'il a mit autour d'eux. " Nous restera plus qu'a ranger tout ça avant de partir, ce que nous devrions faire sans trop tarder. " Tente t'elle encore. Elle hausse un sourcil quand il lui parle soudainement d'Oschide. Vraiment, la maintenant c'était de ça qu'il avait envie de parler. Penser a son meilleur ami tandis qu'elle était dans les bras de son frère avait quelque chose .. D'étrange. Elle délaisse le col de sa chemise, qu'elle avait empoignée tandis qu'il la poser sur le bureau, puis consent finalement a lui répondre. " Dois je vous rappeler que votre frère a reçut une gifle quand il tenta de me montrer son affection ? " Quand au fait de savoir comment Oschide avait t'il fait pour ne pas l'aimer, elle s'abstient d'y répondre car probable qu'il n'aimerait pas la réponse.
Cela lui suffit pour être enhardi par ses mots. Cela signifiait qu’il avait réussit là où son frère avait échoué. Quant au désordre, des esclaves rangeraient pour eux, ce n’était pas un problème. Oscario continua cette gorge en renversant Angelina contre le bureau, son dos contre le bois et les jambes toujours enroulées autour de sa taille. Effleurant ses lèvres, il murmura en remettant derrière son oreille une mèche « Vous êtes plus éclatante que le Soleil ma douce. Nul besoin de chandelles ce soir, vous êtes l’unique lumière qu’il me faut. » Avant de reprendre le chemin de son décolleté tout en caressant à travers l’étoffe de la robe la hanche de la belle.
Elle s’agrippe sur le rebord du bureau du bout des doigts quand il tente de la renverser un peu trop. Aussi envoûtantes que soient ses paroles et le contact de ses lèvres sur sa peau, elle ne se laissera pas tournée la tete. Glissant une main sur son torse elle le repousse gentiment, prenant ainsi position pour se redresser face a lui, décrochant par la meme ses jambes encerclant encore sa taille. Elle inspire lourdement puis glisse un doigts sur les lèvres d'Oscario. " Assez de belles paroles et de baisers pour ce soir Oscario, sans quoi ni vous ni moi ne sauront trouvés le sommeil. " Elle inspire profondément, s’efforçant de calmer les battements effrénés de son cœur. Si elle aime etre dans ses bras, cela lui fait perdre aussi toutes facultés de penser correctement et elle déteste ça. Elle mordille ses lèvres, d'abord la supérieure, puis ensuite l'inférieure sans vraiment s'en rendre compte. Puis le regard glissait dans celui d'Oscario, elle murmure. " Disons nous bonne nuit maintenant voulez vous ? "
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| | | Arichis d'Anoszia
Ancien
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| Sujet: Re: [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. ) Ven 19 Aoû 2016 - 22:40 | |
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« Je ne pourrais dormir ce soir ma dame. » Il lui attrapa la main, embrassant chaque phalange en entrecoupant sa phrase. « Lorsque l’on goûte le nectar des dieux, il n’est plus si aisé de se redescendre parmi les mortels. »
Son regard suit chaque baiser qu'il dépose sur ses doigts, comme si cela eut quelques effets hypnotiques sur la dame. Elle soupire. " Je retourne a Solaria demain, mieux vaut pour ma part que je dorme si je ne veux pas tombée de cheval. " Probable qu'elle ne dormira pas plus que lui, mais elle a besoin de pouvoir se retrouver seule. Il avait obtenu d'elle en une journée plus qu'aucun autre n'avait obtenu en toute une vie. Ils avaient tout les deux besoin de réfléchir, bien qu'Oscario lui ne semblait pas en avoir conscience. Plus elle réfléchit, moins elle est étourdie par ses baisers. Son cœur se calme et elle recommence a penser un peu plus clairement. " Qu'adviendra il quand il faudra redescendre parmi les mortels ? " Murmure t'elle finalement. Une allusion au lendemain et aux jours suivants.
« Nul besoin immédiat. » Dit-il en fronçant les sourcils, entremêlant ses doigts aux siens. Elle s’était redressée, dénouée ses jambes. Quelque chose disait à Oscario que c'était fini.
Elle laisse son regard s'attarder sur leurs doigts entremêlés, ce qui lui arrache un sourire, elle aime cette image. Elle aime ce contact, comme si elle pouvait y puiser tout ce qui lui fait défaut au quotidien. Amour, tendresse, chaleur. " Nous ne pourrons pas toujours restés cacher dans cette bibliothèque. " Commence t'elle avec peut etre une pointe de regret. " Que nous redescendions sur terre maintenant ou plus tard, il faudra le faire. " Elle secoue la tete comme si elle était lasse de ses propres pensées, puis elle s'avance un peu vers lui pour glisser son front sous le menton de l'Anoszia. Elle ferme les yeux. Elle est déjà en train de redescendre sur terre pour sa part, reste a savoir a quel point la chute allait faire mal ? Oscario lui avait offert l’opportunité de s’en aller plus tôt, elle était restée et lui avait même pris la main. Si elle désirait vraiment le quitter, elle le ferait sans en parler plus que nécessaire. Oscario lâche sa main pour caresser sa chevelure alors qu’Angelina posait sa tête tout contre lui. Son autre main était quant à elle posée sur sa cuisse, au dessus de la robe froissée par leurs tumultes.
Le fait qu'il ne réponde pas a ses inquiétudes, évitant ses questions autant qu'il le peut n'aide guère a apaiser la dame de Solaria. La caresse dont il gratifie ses cheveux, elle par contre lui est agréable. La tete toujours sous son menton, ses doigts jouant distraitement avec le col de sa chemise, elle demande d'une voix incertaine: " Nous verrons nous demain avant mon départ ? "
« Ne nous quittons pas plutôt. Pas cette nuit. »
Elle délaisse finalement le col de se chemise pour relever sa tete vers lui, plongeant un regard désolé dans le sien. " Vous savez bien que cela n'est pas possible. " Un sourire triste. " Nous serions a Solaria, nous pourrions passés la nuit ensembles. " Devant la lueur qui s'allume en son regard, elle précise rapidement. " En tout bien tout honneur. " Elle pensait simplement au fait de s'endormir dans ses bras, a rien de plus. " Mais pas ici. " Désireuse d'obtenir cette fois une réponse, elle insiste. " Donc, nous verrons nous demain ? "
Il embrassa plutôt son nez dans un sourire. Il pensait en tout bien tout honneur aussi. « Je connais un endroit. Je l’utilisais pour m’endormir avec Azénor en regardant les étoiles lorsque nous étions petits. Nous serions à l’abri des regards. »
Une réponse détournée. Elle craint un peu le pourquoi de son refus de répondre, si bien qu'au lieu de réagir a ses dernières paroles. Elle pose une autre question. " Oscario, m'oublierez vous sitôt je serais loin de vos yeux ? " C'était la ce qui pourrait expliqué tant son refus de répondre que de la quitter.
« Jamais. Lorsqu’Arcamenel vous béni de sa grâce, il nous est dès lors impossible de l’oublier. » Il effleure du bout des doigts sa nuque, remontant jusqu’à sa joue contre laquelle sa paume se nicha. « Ne me quittez pas ce soir. » Réitira-t-il.
Jamais le mot résonne en elle en une douce musique, mais pourtant elle a grand mal a se tranquilliser. Pas qu'elle ne lui fasse pas confiance, mais on l'a abandonné trop souvent dans sa vie pour qu'elle n'en soit pas devenue vulnérable. Ambre, Haize .. Et meme Oschide. Elle frotte sa joue contre la main qui la couvre d'une douce chaleur. La tete inclinée, elle le regarde tendrement. " L'on m'a abandonnée plus souvent que l'on m'a gardée Oscario, si bien que j'ai finie par me persuader que c'était ma faute. " Voila pourquoi elle s'attachait si rarement, cela lui avait toujours trop coûté, la solitude était chose certes douloureuse, mais moins dangereuse. Agacée de s’être tant épanchée, elle se redresse. " Une vue sur les étoiles, voila qui est tentant. Mais qu'arrivera t'il si l'on nous surprend vous y pensez ? " Dans le fond si lui aussi doit l'abandonné alors que cela puisse etre le plus tard possible. Quelques baisers et s'endormir dans ses bras, ne sauraient faire d'avantage plus de mal que ce qui était deja.
« On ne nous surprendra pas. L’accès y est difficile. Il s’agit du toit du palais. » Il ne pouvait croire ses mots, l’on ne pouvait pas abandonner une telle beauté de son plein grès. A moins qu’Angelina sous ses airs doux et ses robes luxueuses ne cachait une immondice. Il sourit, taquin. « Vous êtes celle qui souhaite m’abandonner et me briser le cœur pourtant. »
Elle hoche la tete. Voila qui aurait pue décourager plus d'une damoiselle, elle n'était pas de celles la. Néanmoins au vue de sa tenue, elle aurait peut etre elle meme quelques difficultés a y suivre Oscario. Mais avant qu'elle n'ait pue porter ce doute a voix haute, la voix de son compagnon s’élève a nouveau. Sur la pointe des pieds, elle glisse ses lèvres sur les siennes, c'est la plus une caresse d'une infinie tendresse qu'un baiser. " Je n'ai jamais voulue vous briser le cœur, j'ai juste essayée de préserver le mien. " Et elle avait manifestement échouée.
Malgré les apparences, il était peu habitué à des dames aussi douces. Certaines ne l’étaient qu’en apparences, d’autres étaient de véritables lionnes. Oscario emprisonna sa lèvre inférieure entre ses dents et tira dessus avant de répondre. « Dans ce cas, restez avec moi. »
Elle glisse un doigts sur sa propre lèvre, comme si elle sentait encore la morsure des dents de l'Anoszia, puis elle désigne sa robe d'un geste. " Je ne crois pas que ma tenue soit appropriée pour monter sur le toit. " C'était la une forme d'acquiescement a sa demande. Elle avait suffisamment lutée pour ce soir, du moins concernant le fait de l'abandonner.
« Ne vous inquiétez, une robe se retire. » Taquina-t-il en embrassant le doigt levé.
Libérant son doigts, elle lui donne un petit coup de poing sur l'épaule. " Je vais allée me changer, cela sera bien mieux. " Répond t'elle tout sourire. " Ou nous rejoignions nous ? "
Voilà des manières non appropriées à une dame s’amusa le cadet en s’écartant d’elle. « Devant votre chambre, vous ne sauriez vous y rendre sinon. » Dit-il en s’écartant d’elle, mais c’était également pour s’assurer qu’elle ne lui pose pas de lapins.
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| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. ) Ven 19 Aoû 2016 - 22:47 | |
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" Je ne suis pas une dame ordinaire Oscario, vous devriez l'avoir compris maintenant. " Déclare t'elle tout sourire. Elle hausse un sourcil taquin. " Devant ma chambre vraiment ? Alors seulement si vous promettez de ne pas essayer d'y entrer. " Mieux valait s'en assurer avant de le laisser suivre ses pas.
"J'essayerais."
Elle secoue la tete. " Vous allez faire mieux que ça, si vous ne comptez pas vous rendre tout seul sur ce toit. " Réplique t'elle avec assurance. Elle s'éloigne pour récupérer sa cape abandonnée au sol un peu plus loin puis elle jette un regard au bureau nu de toutes choses. " Ne devrions nous pas faire quelques chose pour cela avant de partir ? "
" J'essayerais très fort alors." Continua-t-il sur le même ton. Il suit son regard vers le bureau et fit un geste nonchalant de la main. "Vous inquiétez pas, on rangera avant l'aube." Il ne souhaitait pas perdre de temps
Elle secoue la tete une fois de plus, plus amusée qu'autre chose par ses paroles. Il resterait de toutes façons dehors, dusse t'elle bloquée la porte avec une chaise pour se faire. Elle lisse un peu sa robe en triste état, rajuste autant que possible sa coiffure puis se tourne vers la porte. " Nous y allons ? " Il n'avait sans doute pas la moindre idée d'ou était sa chambre, elle passa donc devant.
" Je vous suis." Dit-il en saisissant au passage une cruche et deux calices.
Tandis qu'elle le conduit a sa chambre, constatant avec soulagement que les lieux son déserts, elle désigne ce qu'il tient en mains. " Vous comptez vous offrir un remontant en m'attendant ? Me supporter est il dont si difficile ? " Demande t'elle aux aguets de la moindre ombre pouvant survenir. Un instant plus tard ils sont devant sa porte. " C'est ici que je vous abandonne le temps de me changer. "
Il répondit par un simple clin d'oeil qui voulait tout dire et continua de marcher à ses côtes. "Je vous attend alors." Peut être ouvrira-t-il la porte.
Elle lui jette un regard en coin puis finalement le délaisse pour se rendre dans sa chambre. Refermant la porte derrière elle, elle s'y adosse. Ses yeux se ferment. Elle pose ses dents sur sa lèvre inférieure, encore gonflée des baisers de l'Anoszia, les laissant glisser d'elles meme jusqu'a ce qu'elle se rétractent dans sa bouche. Puis ses doigts s'y substituent traçant un sillon comme l'avait fait Oscario avec ses baisers. Elle finie par les mordiller, sourire aux lèvres, regard brillant. Elle reste la un moment, attendant qu'une vague de regrets et de honte ne fonde sur elle, mais il n'en est rien. Rien ne semble pouvoir se substituer a l'euphorie de ses souvenirs. Pas pour l'instant du moins, mais cela viendra. Elle secoue la tete, se sermonnant de réagir comme une adolescente puis juste au cas ou elle glisse une chaise contre la porte avant d'aller se changer derrière le paravent.
Le bruit de la chaise qui tombe contre le sol le fit sursauter. Il était jusqu’à lors plongé dans ses pensées, retraçant le fil de cette journée où il était devenu le fils d’un duc. Il avait été persévérant, il ne s’était pas laisser démotiver par toutes les contraintes, les refus et les supplications d’Angelina. Toquant à la porte, il chuchota pour ne pas réveiller les chambres adjacentes. « Tout va bien ? » Sa main était posée contre la poignée de la porte.
Elle se change rapidement, retire tout les artifices de sa chevelure. Quand vient le moment de soulever la chaise pour libérer la porte, elle heurte malencontreusement son pied nu contre cette dernière qui retombe au sol, elle grimace, espérant ne pas avoir réveiller tout le palais. La voix d'Oscario se fait entendre. " Un instant. " Murmure t'elle au travers du battant de la porte. Elle ramasse la chaise qu'elle remet en place, avant de s'asseoir sur son lit pour enfiler ses bottes. Un instant plus tard elle est prête. Elle a revêtue sa tenue de voyage, tenue qu'elle portait d'ailleurs la première fois ou ils s'étaient rencontrés. Ses cheveux cascadent librement dans son dos. Elle sort de la chambre. " Nous pouvons y'allés. " Dit t'elle simplement.
Lorsqu’elle sortit Oscario ne put s’empêcher de la juger du regard, elle était bien trop habillée pour dormir correctement et il espérait sans doute quelque chose de plus léger. Mais il ne montra pas sa déception et sourit avant de la plaquer contre la porte refermée et l’embrasser furtivement, s’écartant avant qu’elle ne le repousse. C’était bien trop risqué, il le savait. Mais le goût du risque ne lui avait jamais fait défaut. « Désolé, mais vous êtes si magnifique… » Il ne la laissa pas répondre qu’il lui attrapa la main pour avancer.
Elle crue voir une lueur de déception dans son regard, mais ce fut si bref, qu'elle crue l'avoir imaginée. Il l'avait pourtant deja vu habiller ainsi. Ces deux derniers jours lui avaient ils fait oubliés qu'elle ne se baladait pas quotidiennement couverte de jupons. Tandis qu'elle se questionnait toute seule, il en profita pour la plaquer rapidement contre la porte avant de l'embrasser brièvement, lui laissant sans doute un gout de trop peu. Mais surtout elle le trouvait bien imprudent, elle allait d'ailleurs lui en faire part quand il plaça son compliment avant de l’entraîner a sa suite. Finalement il n'avait rien contre sa tenue. Glissant son regard vers sa main qu'il tenait dans la sienne. Elle murmura. " Vous devriez me lâcher Oscario, nous pourrions croisés n'importe qui. " Si sa réputation a lui ne craignait rien, il en était tout autre de la sienne.
Il la lâcha aussitôt qu’ils entendirent des bruits de pas au détour d’un couloir. Ce n’était que deux esclaves, hommes, qui s’inclinèrent à leurs passages, silencieux. Oscario jeta un coup d’œil à Ange et haussa les épaules. Il passa un doigt sur ses lèvres pour lui intimer le silence lorsqu’ils passèrent ensuite devant une porte entrouverte par laquelle s’échapper la voix de deux hommes « … veinard d’Anoszia, une femme deux fois plus jeune, une fle… » Ils passèrent très vite devant et grimpèrent les escaliers deux à deux pour arriver à un couloir plus luxueux où des plantes dans des peaux s’intercaler entre des glaces de la hauteur des murs. La chambre d’Octavia n’était pas loin, mais surtout celle de son père où ils arrivèrent près de la porte. Ils purent entendre des gémissements qui ne laissaient pas de doutes quant à leur nature ponctués de « Arichis… Arichis… », Oscario s’arrêta au niveau d’Angelina et tourna la tête vers elle. « Je crois que c’est Tibéria qu’on entend. Chuchota-t-il espiègle.
Elle s'était trouvée fort mal a l'aise qu'ils croisent quelqu'un, bien que ça n'ait été que deux des serviteurs des Anoszia, ils avaient frôlés la catastrophe de peu et son cœur en battait encore la chamade. C'était trop risqué, Oscario lui semblait bien moins s'en faire qu'elle et continuer de la guider a travers les couloirs avec précaution et assurance. Elle se trouva bientôt mortifiée, quand a proximité d'une chambre la voix de Tibéria se fit entendre laissant peu de doutes quand au pourquoi de ses gémissements. La dame de Solaria sentie ses joues rougirent, tandis qu'elle était bien incapable de répondre quoi que ce soit a l'Anoszia. Elle secoua la tete puis d'un geste de la main, elle l'invita a se presser. Elle ne voulait surtout pas s'attarder et se promis de plus jamais penser a ce qu'elle venait d'entendre. Par les dieux pourquoi avait il fallut qu'ils passent précisément a ce moment la. Plus elle y pensait, plus ses joues se coloraient et plus sa gêne grandissait. Comment allait elle bien pouvoir faire face a sa cousine le lendemain ?
Oscario étouffa son rire avec sa main autant à cause de la réaction d’Angelina que pour le bruit qui les suivait le long de tout le couloir. Il finit par reprendre ses esprits et taquina à voix basse sa belle. « Moi-même je ne vous ai pas procuré autant de rougeurs. » Le cadet avait même l’impression que le bruit s’intensifiait alors qu’ils s’éloignaient, exprès pour eux.
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| | | Arichis d'Anoszia
Ancien
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| Sujet: Re: [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. ) Sam 20 Aoû 2016 - 0:24 | |
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Elle lui donna un petit coup pour le punir de se moquer si ouvertement de sa gêne. " Un gentilhomme évite de mettre une dame mal a l'aise. " Murmure t'elle, tout en s’efforçant de ne plus entendre les gémissement en provenance de la chambre ducale, qui malgré tout leurs efforts pour les distancer, semblaient continués de les poursuivre. " Arrivons nous bientôt ? " Demande t'elle espérant que ses joues aient repris une teinte plus pale .
" Aie" Se moqua gentiment Oscario en souriant. " Nous devons traverser cet étage prendre un autre escalier menant à autre étage, rentrer dans une chambre donnant accès à une sorte de grenier par lequel nous pouvons monter au toit. " La voix de son père qui poussa un presque rugissement le fit sursauter alors qu'ils étaient à une dizaine de mètres de leur chambre. " Pensez vous qu'ils prennent du bon temps ?" S'enquit il en ouvrant une porte donnant sur un autre couloir.
Elle acquiesçait a ses premières paroles, soulagée que la voix de sa cousine commence a leur devenir inaudible quand une nouvelle voix vint les faire sursauter tout deux. Comme si cela n'avait pas suffit a la mortifier a nouveau et a refaire prendre quelques couleurs a ses joues, Oscario se fit une joie d'en rajouter une couche. " Un gentilhomme ne pose pas ce genre de questions. " Siffle t'elle tandis qu'elle lui passe devant pour s'engager dans le couloir. Quand il lui avait dit que les lieux n'étaient pas facile d’accès, il ne plaisantait pas. Maintenant elle ne doutait plus qu'ils y soient tranquilles.
" Je n'ai jamais dit être un gentilhomme." Prétexta l'Anoszia en la suivant dans le deuxième couloir. La porte se refermant fit taire les bruits de son père et de sa belle mère.
Elle soupira d'aise quand la porte fermée étouffa les gémissement qu'elle aurait préférée ne jamais entendre. " Que vous l'ayez dit ou non, vous en êtes un. " Réplique t'elle d'une voix douce. Si il n'avait pas été un gentilhomme, il n'aurait pas eu toutes les attentions qu'il avait eut pour elle ce jour.
Il la gratifia d'un baisers et lui attrapa la main. Ils étaient dans une aile du palais parcouru uniquement par des esclaves. " Nous y sommes presque" Dit il alors que les premiers escaliers étaient en vu.
Consciente qu'ils sont désormais a l'abris des regards, elle ne fait pas mine de le repousser. Elle accueille son baiser d'un sourire puis elle mêle ses doigts aux siens. Quand ils arrivent aux escaliers, un pli soucieux apparaît sur son front alors qu'une idée vient de prendre place en son esprit. " Oscario, au matin ses couloirs seront bien plus bondés, comment allons nous redescendre sans etre vus ? "
Il appréciât le naturel d’Angelina, mais son pragmatisme l’agaçait et le faisait à chaque fois redescendre sur terre. Il poussa un soupire, ils marchaient à la même hauteur d’un pas pressé. « Chaque problème en son temps. Je connais des raccourcis sinon. » Son expression bien sûr ne montrait pas son agacement, comme son père il savait être maître de ses émotions. Ils arrivèrent enfin au niveau de l’escalier qui menait au dernier étage.
Elle hoche simplement la tete, si elle se souvient convenablement des indications d'Oscario, leur périple toucherait bientôt a sa fin, ce dont elle n'était pas mécontente. Un peu d'air frais lui ferait le plus grand bien, puis elle avait toujours aimée observer les étoiles. Cela avait quelque chose de constant qui l'avait souvent rassuré quand elle était sur les routes et qu'elle avait a passer la nuit dehors. " Vous y rendez vous encore souvent ? " Demande t'elle en faisant référence a leur destination.
« Non. » Cela faisait des années. Sa sœur avait grandi, puis était partie à Soltariel tandis que lui faisaient les besognes de son père ici et là. « Je n’y monte jamais sans Azénor, et elle nous a quitté sans prévenir. » Ils montèrent les escaliers rapidement, Oscario déboutonna le haut de sa chemise à cause de l’effort. Ils étaient non loin de ladite chambre.
Elle avait entendue parler du départ de la jeune femme en effet, par Oschide, mais mieux valait sans doute ne pas mentionner ce détail. " Est il dans ses habitudes de s'en aller ainsi ? " Elle meme le faisait régulièrement, mais il n'y'avait personne pour se soucier de son absence, rien de préjudiciable donc. Son regard fixe un moment les doigts d'Oscario, occupés a déboutonner le haut de sa chemise, mais elle s'en détourne rapidement. Il fallait bien l'avouer, elle aussi avait chaud. Elle ne savait pas au juste combien ils avaient grimpés d'escaliers, mais il y'en avait beaucoup, tout comme les couloirs qu'ils avaient parcourus d'un pas préssé. Mais tout le monde n'avait pas la chance de pouvoir déboutonner sa chemise. Comme toujours etre un homme avait ses avantages.
« Pas du tout. Pourtant le banquet semble s’être bien déroulé pour elle… Changeons de sujet. » Il ne souhaitait plus penser à sa sœur et son départ précipité. Il était celui dont elle était le plus proche, et pourtant elle ne l’avait pas prévenu. Il accéléra le pas, bifurqua à gauche pour prendre un étroit couloir, un passage d’esclaves avant d’ouvrir la porte d’une pièce où au milieu une échelle donnait sur le grenier. « Après-vous ma dame. »
Elle n'insiste pas au sujet de sa sœur, comprenant qu'il lui est visiblement douloureux d'en parler. Elle suit ses pas sans mal, ce qu'elle n'aurait sans doute pas pue faire si elle avait gardée son encombrante robe. Bientôt ils font face a une échelle. " Après vous j'insiste, n'avez vous pas dit que vous n'étiez point un gentilhomme, alors pas la peine de me laisser passée la première. " Répondit t'elle. Soit il craignait qu'elle chute, ce qui était douté de ses aptitudes, soit il comptait profiter de la vue.
« J’insiste. Question de principes voyez-vous. » Tacla-t-il dans un large sourire.
" De principes, ah vraiment. " Répète t'elle, le trouvant gonflé de lui lancer cette excuse. Elle secoue la tete, puis agrippe les barreaux de l'échelle. Ayant l'habitude des exercices, elle arrive rapidement en haut avec aisance.
Et comme elle pouvait s’y attendre, il profita de la vue en se mordant la lèvre en pensant à ce qu’il n’aurait jamais. Il poussa un soupire et grimpa une fois qu’elle fût tout en haut. Le grenier était grand et poussiéreux par endroit, des draps recouvraient sinistrement des statuettes, des jarres, des tableaux. Oscario écrasa avec son pied une araignée qui passa en courant près d’eux. « Je devrais faire fouetter les esclaves pour ce désordre ! » Siffla-t-il en s’excusant de la poussière. Il montra une fenêtre à Angelina, une ouverture dans le mur de largeur d’homme d’un geste du bras.
Son regard embrassa les lieux sans jugement, elle avait occupée des lieux bien pire que celui la pendant sa fugue remontant a ses jeunes années. Mais il était vrai que l'état juré avec le reste du palais. Elle ne put réprimé un mouvement de recul quand une araignée passa a proximité d'eux. Cela ne dura guère longtemps, juste le temps qu'Oscario les en débarrasse, si elle désapprouvait le geste, elle en fut néanmoins soulagée. Oui, on pouvait magné l'épée mais avoir peur des araignées, la dame de Solaria en était la preuve. Elle tiqua fortement, jetant un regard désapprobateur a l'Anoszia quand il fit mention d'une punition a donner aux esclaves. " Il est deja bien assez malheureux qu'un etre humain puisse devenir la propriété d'un autre, nul besoin de rajouter a leurs peines en leur faisant subir pareil supplice. " Elle passe devant lui sans rien ajouter.
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| | | Angelina De Soltariel
Humain
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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Née en l'année 980 cycle 10. Taille : 1M70 Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. ) Sam 20 Aoû 2016 - 0:31 | |
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Il ne répliqua pas, bien plus malin que de se jeter dans un débat stérile et fâcheux. « Il faut sortir par la fenêtre. » Indiqua-t-il en la devançant. Celle-ci donnait sur une sorte de très petite terrasse où une échelle menait au dit toit.
Elle s'étonna qu'il ne trouve rien a redire a sa remarque, les Anoszia était connus pour leurs goûts du commerce d'esclaves. Tout du moins le patriarche, Oschide lui s'en gardait bien. Elle le suit sans un mot jusqu’à la fenêtre indiquée, ravie de bientôt sentir l'air caresser sa peau.
" Suivez moi." Il sortit le premier en enjambant la fenêtre. Il tendit sa main vers Angelina pour qu'elle fasse de même. "Nous y sommes presque."
Elle regarde la main qu'il lui tend avec amusement, sans daigner la prendre. " J'ai passée autant de temps sur les routes que sur mon domaine. Mes pas m'ont conduit jusqu'aux terres Elfiques. Je crois dont pouvoir enjamber une fenêtre sans avoir besoin de votre assistance. " Elle lui sourit, ses paroles n'ont pas pour but de le vexer, juste de lui rappeler qu'il n'ait pas en compagnie d'une délicate fleur. Une fois passée de l'autre coté sans mal, elle glisse sa main dans la sienne.
"Mes excuses dans ce cas" Sourit il en attrapant sa délicate main dans la sienne une fois qu'elle le rejoignit. " Il ne reste plus qu'à monter cette échelle." Il soupira " Voyez jusqu'à ou je suis prêt à aller pour vous ma belle."
" Oh oui, le bout du monde. " Se moque t'elle gentiment en se dirigeant en sa compagnie vers l'échelle. Glissant sa main libre sur la première barre, elle déclare taquine: " Laissez moi devinée, je passe la première question de principes. "
" Voilà tout à fait." Il se régalera de nouveau de la vue de son postérieur bombé.
Elle lève les yeux au ciel, libère sa main de son étreinte puis grimpe a nouveau avec aisance. Une fois arrivée en haut, elle se hisse sur le toit et profite enfin de la douce brise de la nuit. Après l’expédition demander pour en arriver la, c'est presque un luxe. Relevant la tete pour contempler le ciel, elle murmure: " Magnifique. "
"Pas autant que vous" Répondit il en se hissant à sa hauteur. Il attrapa sa main pour la diriger vers une sorte de cabane en bois où il cachait avec Azenor toile et draps. Il ouvrit la porte, qui grinça un peu, de sa main libre avant de demander. " Si vous voulez bien m'aider..." Il la lâcha pour pouvoir prendre les draps rembourrés et lui montra du menton la deuxième pile. " Nous aurons besoin des deux pour être confortable". Il ne restait plus qu'à les étendre et profiter de la vue.
" Vous avez deja eu de meilleures répliques. " Le taquine t'elle devant son compliment facile, mais pourtant appréciable. Elle se laisse entraînée a sa suite, constatant au grincement que la cabane n'a pas du etre ouverte depuis un moment. Suivant ses indications, elle s'empare de la deuxième pile de draps et le suit dans l'attente de savoir ou les installer, reconnaissante qu'il eut demander son aide.
En même temps la perche tendue était facile et à cette heure du soir il devenait difficile de réfléchir convenablement. Ils allèrent vers un coin du toit, mais s'arrêtèrent net lorsqu'ils entendirent de nouveau les gémissement et exaltation de Tiberia. Ils étaient juste au dessus, deux étages plus haut de la chambre nuptial. " Mais ils arrêtent jamais..." Il s'éloigna aussitôt à l'opposé. Bien au milieu. " La ça sera parfait" Finit il par choisir.
Au début elle lève un sourcil étonnée se demandant d'ou proviennent les gémissements, puis quand elle comprend enfin de par les allusions d'Oscario, elle se trouve a nouveau mortifiée et rougissante. Elle préférait encore devoir refaire tout le chemin inverse qu'avoir a subir cela toute la nuit. Pas chance, la ou l'Anoszia décida de s'installer, ils n'étaient plus dérangés par les ... bruits. Encore quelque peu gênée, elle laisse échappée distraitement. " Les dieux puissent ils me venir en aide quand viendra l'heure de croiser a nouveau ma cousine. " Elle secoue la tete puis se met a installer les draps selon l'exemple de son compagnon.
" Puisse les dieux venir en aide à mon père, elle semble insatiable. " Plaisanta-il en s'affaissant sur les draps et attirant Angelina contre lui.
Tandis qu'il l'attirait a ses cotés, elle lui donna un petit coup du plat de la main sur le torse, pour le punir de se moquer ainsi ouvertement d'elle. Finalement elle laisse échappée un petit rire puis déclare sur le meme ton que lui. " Elle devrait pensée a ménager son cœur, c'est qu'il n'est plus si jeune. " Son regard se perd ensuite brièvement dans le sien, avant qu'elle ne s'écarte un peu, soucieuse de ne pas lui etre inconfortable.
L'azur de sa belle alluma la flammèche dans ses yeux et même la mention du coeur de son père ne l'éteigna pas. Il obligea Ange à s'allonger, le dos contre les bras et plongea sa tête dans son cou.
Elle ne tenta pas de se dérober, profitant simplement de son étreinte, de la brise qui caressait les parcelles de sa peau libres de toutes étoffes, les yeux tournés vers le ciel. " Le monde a l'air si paisible ainsi, on l'en oublierait presque les guerres menaçantes qui l'agitent. " Murmure t'elle en attirant un bras d'Oscario autour de sa taille, pour laisser ses doigts s'y égarés en de lentes caresses.
Ce ciel avait été l'ami fidèle auquel il se confessait plus jeune. Chaque étoile s'était vu une histoire attribué. Azénor et lui leur donner même des noms lorsqu'ils ne connaissaient leur dénomination réelle. Son bras autour de sa taille caressa sa hanche, alors que ses baisers se firent de plus en plus appuyés dans son cou. Elle avait raison, la nuit était paisible et se promettait belle. Sans prévenir Oscario se redressa et passa la chemise qu'il avait commencé à de boutonner par dessus sa tête, le laissant torse nu. " Il fait beaucoup trop chaud et je n'ai pas pour habitude de dormir en tenue cérémonial." Expliqua-t-il sans lui laissait le temps de répondre qu'il scella ses lèvres des siennes.
Elle frissonne quand elle sent a nouveau ses lèvres prendre place en ce qui semble etre leur place favorite, son cou. Tandis qu'elle est perdue dans ses pensées, agréablement surprise de se sentir si bien et nullement gênée dans ses bras, il se redresse et d'un mouvement agile, il se défait de sa chemise, le laissant torse nu. D'accord, ce n'était pas premier torse d'homme qu'elle voyait. Elle avait eut a guérir bon nombres de blessures nécessitant de se dévêtir, sur Oschide par exemple. Dans les mêmes circonstances, elle avait également vue celui d'Haize, ça et le fait qu'il aimait tomber la chemise un peu trop souvent, mais elle ne voulait pas penser a lui, certainement pas maintenant. Bref elle n'eut guère vraiment le temps de laisser ses yeux se faire une opinion du torse de l'Anoszia et d'en rougir, que deja il s'emparait de ses lèvres. Elle voulue glisser ses mains sur ses épaules, mais stoppa son geste a mi chemin, se rappelant maintenant qu'elle y trouverait sa peau nue.
Il sourit en décollant ses lèvres. " Ne me dites pas que vous êtes devenu d'un coup timide." Taquina l'Anoszia en remarquant son geste suspendu.
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| | | Arichis d'Anoszia
Ancien
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| Sujet: Re: [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. ) Sam 20 Aoû 2016 - 1:47 | |
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Oubliant sa demi nudité, elle lui donne un petit coup sur le torse et laissa finalement sa main y reposer, en essayant de ne pas se laisser déstabiliser par les muscles qui couraient sous ses doigts. " C'est que d'ordinaire, vous êtes un peu plus vêtu. " Elle risque un coup d’œil rapide vers son torse, avant de reporter toute son attention sur son visage.
Il sourit en remarquant son regard appréciateur. "Voyez vous ça, dame Angelina est impressionnée." Provoqua-il en embrassant le bras tendu vers lui. Jamais Oschide ne le croirait s'il lui racontait sa soirée.
" Impressionnée et par quoi ? " Taquine t'elle, tandis qu'elle laisse ouvertement son regard s'égarer sur son torse. Elle sait qu'une rougeur traîtresse va compromettre sa tentative de lui paraître nullement gênée mais qu'importe. Elle glisse finalement ses bras autour de son cou et une lueur espiègle dans le regard, elle ajoute. " D'accord, m'est forcée d'avouer que vous n’êtes pas trop mal. "
Par le corps d'Arcamenel lui même pensa-t-il tout bas. Son regard sur son corps le fit frissonner et lorsqu'elle passa un bras autour de sa nuque, il se pencha un peu plus, effleurant son nez du sien. " Juste pas trop mal ?" Fit il mine d'être déçu.
Elle sourie, appréciant la tendresse de son geste, tandis qu'elle s'amuse de sa feinte déception. " Par les dieux seriez vous encore en train de chercher quelques compliments ? " Elle caresse ses épaules du bout des doigts. " M'est avis que l'on vous dit un peu trop souvent a quel point vous avez du charme Oscario. " C'était mérité certes, d'ailleurs elle avait présentement bien du mal a ne pas laisser ses yeux bifurquaient a nouveau vers son torse. Mais elle ne compte pas flatter son ego plus que nécessaire.
" Je sais bien." Se congratula l'Anoszia en flattant de deux de ses doigts les lacets de son corsage. "Après tout, nous ne sommes jamais assez flatté." Sourit il en venant quérir un baiser.
Elle détache ses bras de ses épaules pour venir s'emparer de ses mains qui s'égarent la ou elles ne devaient pas, tandis que leurs lèvres se mêlent en un baiser qu'elle interrompt rapidement, pour lui dire triomphante. " N'aviez vous pas dit que la flatterie est le mensonge que l’on aime toléré ? "
« Mais je n’ai jamais dit ne pas être tolérant. » Oscario la fit taire par un nouveau baiser en prenant position par-dessus elle. Plus appuyé cette fois-ci, sa bouche s’ouvrit pour prendre entre ses lèvres la lippe inférieur de la jolie dame, l’embrassant délicatement avant d’y aller avec d’avantage de passion. Sa main se détacha de la sienne, déçu qu’elle ne l’ai pas laisser s’amuser avec son lacet, pour caresser le tracé de sa mâchoire. Ses deux mains saisirent les siennes et les firent remonter au dessus de sa tête, froissant les draps au passage. D’une seule main à présent, il bloqua ses bras et lui sourit en détachant enfin ses lèvres des siennes. « L’amour existe pour et par ceux qui ont osé y poser les yeux. » Souffla-t-il contre son cou en inclinant sa tête.
Elle fait mine d'ouvrir la bouche pour rétorquer quand il la scelle d'un baiser, se glissant par la meme au dessus d'elle. Elle le laisse cueillir ses lèvres, lentement d'abord puis avec plus de fougue quand leurs souffles se mêlent. A peine glissait t'elle les bras autour de sa nuque, qu'il les lui ramenait au dessus de sa propre tete, la laissant ainsi prisonnière de son étreinte. Elle se perd dans le bleu de ses yeux, ou peut etre bien dans son sourire. A moins que ce ne soit les paroles envoûtantes qu'il prononce, toujours est il qu'elle frissonne sous lui. " N'est il dont pas suffisant que les dieux vous ai pourvu de temps de charme, qu'il faille qu'en plus vous usiez si bien de vos mots ? " Murmure t'elle taquine, non sans essayer au passage de libérer ses bras. Oscario avait tout d'une friandise tentante devant laquelle on résistait difficilement, heureusement pour elle, elle n'était pas plus gourmande que de raisons.
« Cela m’est loin d’être suffisant étant donné qu’une femme comme vous peine à tomber sous mon charme. » Sa main attrapait ferment ses poignets, étirant par la même occasion son veston de trop. Le jeune Anoszia embrassa son menton, glissa sur sa mâchoire avant de redescendre vers son cou, imprégnant ses lèvres de chaque parcelle de peau offerte, ce qui était très peu vu le peu de peaux disponible. Sa main libre délia cette fois-ci deux lacets. « L’âme du plaisir est dans la quête ardue… » Souffla-t-il contre une peau chaude qu’il embrassa aussitôt en citant un grand homme.
C'était le beau milieu de la nuit, ils étaient seuls sur un toit. Elle était captive de ses bras et lui offrait ses lèvres sans retenue, était ce qu'il appelait ne pas tomber dans ses bras ? Pour sa part, elle estimait avoir fait bien plus que lui tomber dans les bras, bien qu'elle refusait encore de mettre des mots sur cela. Ses mains gigotent, essayant de se libérer de sa poigne. Il lui semble que son cœur manque un battement a chaque fois que ses lèvres touchent sa peau. Elle sourit face a ses derniers mots qu'elle reconnait comme une citation, agréablement surprise de constater qu'il partage son intérêt pour la lecture. Prenant une conscience aiguë du fait qu'il a un peu trop le contrôle de la situation, elle noue ses jambes autour de sa taille et se tourne sur le coté de tout son poids pour le faire vaciller. Probable qu'il n'essaie pas de l'en empêcher, voir meme l'aide t'il, car elle se trouve bientôt etre celle au dessus. Ses bras désormais libres, elle les pose sur les épaules d'Oscario pour se redresser un peu, puis elle murmure, taquine, avant de poser ses lèvres sur les siennes. " Il semble que ce soit finalement moi qui vous ai fait tombé .. "
« Ma dame, vous m’avez fait tombé dès le premier jour de notre rencontre. » Répliqua-t-il après s’être laissé basculer profitant de la caresse d’une jambe sur sa peau. Sur sa peau dorée par le soleil estivale, on pouvait remarquer quelques cicatrices, moins d’une demi-dizaine et la plupart petites ou anciennes. Oscario avait participé à de nombreuses batailles, il avait était l’instigateur du coup d’état contre le précédent régent d’Ydril, avait parcouru mers et terres sous les commandes de son père. Il posa ses mains sur la taille fine d’Angelina, souriant et captivé par son regard. « Malgré les centaines d’étoiles nous regardant, l’éclat de vos yeux est le seul que je puisse tolérer. » Ses mains remontèrent jusqu’à ses épaules pour faire tomber sa veste sur les jambes d’un Oscario séduit.
Elle se souvenait parfaitement de leur première rencontre et du regard charmeur de l'Anoszia. A l'époque, elle était a la recherche d'Oschide, quelques jours plus tard Ydril connaissait un nouveau bain de sang et Oscario perdait sa femme, que la dame de Solaria n'avait pas réussie a sauver. Elle se garde bien de mentionner tout ça bien sur, mais elle se demande si il y pense. Tandis qu'il encercle sa taille de ses mains, elle laisse son regard s'égarer sur son visage aux traits bien dessinés puis sur son torse qui n'a rien a lui envié. Quelques cicatrices y courent sans rien gâcher, probable qu'elles ont toutes une histoire. Étourdie par ses paroles dont il savait si bien usé, elle se retrouve privée de sa veste sans y prendre garde. Elle glisse alors son regard dans le sien. " Je pense etre assez dévêtue comme ça. " Murmure t'elle rougissante. " Comme je l'ai dis il y'a des trésors qu'une dame se doit de garder pour son époux. " Elle s'incline vers lui, pour nicher sa tete contre son épaule.
Le torse d'Oscario sous sa joue est chaud et doux. Elle y frotte doucement son nez en une caresse subtile. Si elle ne lui interdisait pas d'avoir les mêmes privautés a son égare, probable qu'elle eut pue se laisser aller a y poser ses lèvres. Elle s'en abstient, ce ne serait pas juste, l'on ne prend pas s'en donner, alors elle se contente de dessiner les muscles de son bras et de ses épaules du bout des doigts. " Je me demande ce que je penserais de mon comportement quand le soleil sera levé et que vous ne serez plus prés de moi, retrouvant ma capacité a pensé. " Allusion manifeste au fait qu'il lui fait tourné la tete sans mal. Elle se redresse un peu pour glisser son regard dans le sien. " Je n'ai pas pour habitude de me comporter ainsi. " Doux euphémisme, trahi par quelques rougeurs venant colorées ses joues. Un sourire finalement quand elle glisse un doigt sur sa joue, l'y laissant s'y égarer en une lente caresse. " Il semble que vous ayez le don de briser les défenses que je prends pourtant grand soin d'ériger. " On l'a trouvé souvent froide, distante .. Mais avec lui, cela avait été tout autre. Elle ne revenait pas elle meme, de sa capacité déconcertante a se sentir si bien dans ses bras. " Useriez vous d'une quelconque magie sur ma personne ? "
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| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. ) Sam 20 Aoû 2016 - 1:53 | |
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S’il ne pouvait pas l’avoir, il maudirait son époux jusqu’à la fin de ses jours. Elle rougissait comme ces jeunes filles qu’il avait eues l’habitude de fréquenter, elle rougissait comme s’il était le seul homme à la toucher ainsi. Son sourire triomphant était sans équivoque, il était fier d’avoir une telle dame au dessus de lui. Une fille de Soltariel. Peu lui importait l’opinion de son père, il était avec la véritable duchesse de Soltariel et il venait de la séduire. Elle nicha sa tête contre son épaule, il caressa ses cheveux, humant leur parfum fruité et frisonne à la caresse de son nez. Il devait produire un effort colossal pour ne pas penser fort à la posséder et la déranger par une incommodité masculine qui l’aurait sans doute fait fuir. Angelina évoqua le réveil au matin, il soupira en levant une main vers sa nuque, caressant la fine encolure de celle-ci. « Il ne tient qu’à vous de ne jamais me quitter et demeurer blotti dans mes bras. » Elle se redresse pour accrocher un regard et glisser un doigt sur sa joue. « Vous n’avez pas besoin de dresser des défenses avec moi, je serais votre chevalier si vous le demandez. » Il embrassa son front à proximité, il n’avait jamais été avec une dame plus âgée que lui. Pas à sa connaissance en tout cas. Ses bras se joignirent dans son dos et ils délassèrent tout juste après sa phrase, les derniers lacets de son corsage qui maintenait une chemise blanche. « La seule magie présente est celle de ce moment que nous partageons. »
Elle ferme ses yeux sous la caresse de sa main dans ses cheveux, un délicat sourire étirant ses traits. " Je ne sais par quelles prouesses nous pourrions accomplir cela. " Répond t'elle a ses premières paroles. " Si il n'y'avait pas certains obstacles. " Elle pensait au patriarche bien entendu, mais se refuser a encore prononcer son nom. " Je me ferais une joie de vous répondre oui. Mais en les circonstances, une telle réponse n'ait pas possible, elle vous coûterait bien trop. " Elle parle de sa relation avec son père. Elle n'est pas égoïste au point de l'en privé de par son simple désir d’être avec lui. Et puis ce n'est pas a une relation secrète qu'elle aspire. Et c'est justement a cause de ça qu'elle se devait de garder quelques défenses contre lui, bien que cela lui soit difficile. Elle s'écarte gentiment de lui quand il la défait de son corsage et le menace d'un doigts sur son torse. " Oscario je jure que si vous essayez encore un tant soit peu de me dévêtir, je vous quitte ici et maintenant. " Ses mains tâtonnent sur les draps puis victorieuse, elle trouve enfin ce qu'elle cherche. Une seconde plus tard, il reçoit sur le visage un tissu reconnaissable, sa chemise. " Si vous êtes gêné de vous sentir plus dévêtu que moi, vous devriez remettre ça. " Ce serait un regret il fallait au moins avoir l'honnêteté de l'admettre, la vue était plaisante et elle ne parlait pas du ciel. Le laissant se dépêtrer du tissu, elle fait mine de vouloir remettre sa propre veste, bien que dans le fond elle se moque bien de l'avoir perdu, elle était toujours plus que décente et la veste n'était qu'un accessoire.
Bien sûr, il y aurait des obstacles mais rien d’insurmontable à deux. Oscario était quelque peu peiné par les paroles de sa belle, cela se vit sur sa petite moue car Angelina n’était pas prête aux mêmes sacrifices que lui. A califourchon au dessus de lui, elle se redressa et posa un doigt impérieux sur son torse. L’Anoszia soupira espiègle. « Je n’essai pas de vous dévêtir galante dame, uniquement vous mettre à l’aise pour la nuit estivale à venir. » Dit-il en recevant sur son visage sa propre chemise froissée. Il l’enleva de son visage et retint le geste d’Angelina. « Il fait bien trop chaud. Pensez à demain, et l’état dans lequel on risque de se retrouver si on reste ainsi lourdement vêtu. »
Elle crue percevoir en son regard une déception face a ses paroles, était il possible qu'il ne comprenne pas qu'elle essaye de faire ce qui était le mieux pour lui et ce qu’importe combien cela serait difficile pour elle. Lasse de la tournure de ses pensées, elle avait tournée cela a l'amusement par le biais d'un vêtement froissé. Un vêtement qui ne le retint pas bien longtemps, puisque n'avait t'elle pas encore mit une manche qu' Oscario retenait son geste. Elle secoue la tete, rapproche son visage du sien pour y coller son front, puis elle murmure avec sincérité. " En vérité, si il y'a une chose a laquelle j'aimerais ne pas penser, c'est demain. " Pourtant la pensée lui revenait souvent, chaque fois un peu plus sournoise. Une de ses mains se glisse sur le coté du visage de son compagnon, qu'elle caresse doucement du haut de sa pommette a son cou, non sans taquiner son oreille au passage.
Il profite qu’elle soit à portée de lui pour lui voler un baiser. La caresse de sa main sur sa peau le fit frissonner assez fort pour qu’elle le remarque. « Peut-être dans ce cas consentirez vous à retirer ce corsage défait qui vous étouffe ? » S’enquit-il en passant ses mains dans son dos
Elle apprécie de le sentir frissonner sous sa caresse, elle se sent un peu moins vulnérable du fait qu'elle ne soit pas la seule a ressentir cela. Sous le coup de sa remarque, elle lève les yeux en l'air, secoue la tete, un sourire amusé sur ses traits. " Seulement le corsage Oscario, sans quoi je jure que la gifle que j'ai donnée a votre frère jadis, ne sera rien en comparaison de celle que vous recevrez. " Écartant ses mains, elle s'en défait donc, veillant ce que sa chemise reste bien en place dans son pantalon. Un instant plus tard, le vêtement rejoint dont la veste. Elle commence a vouloir s'écarter, mais comme toujours comme elle s'essaie a le faire, il la retient, elle déclare dont tout sourire et en reprenant ses paroles. " Si vous consentez a me lâcher, je vais retirée mes bottes, vous savez pour etre a l'aise dans la chaleur de cette nuit estivale. " Elle se moque ouvertement, mais il l'a bien cherché.
" En tout bien tout honneur." Plaisanta l'Anoszia en imaginant la gifle que son frère avait du recevoir, il aurait tellement donné pour pouvoir voir sa joue rougie par la magistrale claque. Il la laissa retirer le corsage en vérifiant bien que sa chemise rentrait dans son pantalon faisant sourire largement Oscario. " J'ai peur de vous voir vous envolez si mon étreinte se défait." Avoua-til en la renversant, un peu brusquement toutefois. "Laissez moi vous aidez" Dit il en lui redressant une jambe.
" Si j'avais voulue partir, ce serait déjà fait ... " A t'elle a peine le temps de répondre avec sincérité, avant qu'il ne la renverse et ne capture une de ses jambes. " Je ne vous savais pas l’âme d'un serviteur. " Laisse t'elle échappée, troublée par le geste intime auquel il veut s'adonner. A dire vrai, elle a toujours fait cela elle meme, se refusant a confier ce genre de choses a une servante, mais elle savait que beaucoup de dames en usait volontiers. " Je peux très bien me débrouiller toute seule, j'en ai l'habitude. " Souffle t'elle encore gênée a l'idée qu'il ne fasse pareille besogne, ce qui au demeurant ne semble nullement le gêner lui.
"Je n'aspire pourtant qu'à vous servir" Susurra-t-il en baisant son genou malgré l'étoffe, sans la quitté des yeux. Il redressa un peu plus sa jambe en prenant place entre ses cuisses. Lentement il défit les attaches avant de glisser sa main le long de son mollet jusqu'à son pied. Faisant sauter la botte et la reposant non loin.
Elle déglutie devant l'intensité qu'il met dans son geste allant jusqu’à glissé un baiser sur l'étoffe de son pantalon. Elle en vient a regretter que ce fusse elle qui lui ai donnée l'idée de la défaire de sa prison de cuir. Quand elle est libérée de sa première botte, c'est presque un soulagement, mais c'est sans compter sur le fait qu'il en reste une deuxième. Pour éviter a ses joues de devenir écarlates, si cela n'est pas déjà fait, elle tente une diversion pour parer a ses émotions a fleur de peau. " Vous me semblez bien habile en ce qui concerne le la tache de dévêtir une dame. " Un peu trop pour qu'elle ne se demande pas combien de femmes il avait fallut pour qu'il devienne si a l'aise avec la dite tache.
" Et vous à celle d'ensorceler un homme." Para-t-il en s'attaquant à la deuxième en la caressant de la même manière. Lorsque la deuxième rejoignit sa camarade, Oscario garda la jambe qu'il tenait par le mollet dans sa main et embrassa la délicate cheville offerte en gardant son regard accroché au sien.
" Je ne pense pas avoir pareil pouvoir. " Répond t'elle simplement avec sincérité, un peu déçue que sa parade soit tombée a l'eau. La laissant de nouveau prisonnière du regard et des caresses de l'Anoszia. Quand il porte sa cheville dénudée a ses lèvres, elle trésaille légérement avant de libérer sa jambe de son étreinte de façon un peu brusque, mais pas aussi brusque que les battements de son cœur qui s'emballe. Puis elle murmure sur le ton de la plaisanterie pour se donner bonne figure. " L'idée était de me donner moins chaud, pas le contraire. "
"Laissez moi vous aidez dans ce cas." Dit il déçu d'avoir vu sa jambe le quitter. Il avait même sursauter lorsqu'elle le fit. Se faufilant entre ses cuisses par dessus elle, il passa une main sur son ventre, sentant la dureté de celui ci. Elle devait avoir eu une vie bien rempli. Sa main glissa sur une hanche sans qu'il ne l'a quitte du regard, retroussant légèrement la chemise de son pantalon. " Ne sous estimez jamais votre pouvoir Angelina, il ferait déplacer des montagnes. "
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| | | Arichis d'Anoszia
Ancien
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| Sujet: Re: [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. ) Sam 20 Aoû 2016 - 14:38 | |
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" Oscario. " Gronda t'elle en s'emparant de sa main baladeuse. " Et vous ne sous estimez pas le fait que je n'ai qu'une parole, essayez de me dévêtir encore et vous obtiendrez ce que j'ai promis. " A savoir une gifle magistrale. Puis revenant a ses précédents mots, sans lâcher sa main qu'elle caresse distraitement, elle ajoute. " On a le pouvoir que l'on se donne, et je n'ai nulle envie de m'attribuer celui la. " Elle n'avait rien d'une séductrice, n'avait jamais tentée de l’être et n'avait nulles envie de le devenir.
"Mais vous aviez dit avoir chaud..." Se plaignit-il en ne sachant plus trop ce qu'elle attendait de lui. Il avait prit ses menaces pour un jeu, mais elle persistait avec. "Les dieux vous l'ont attribués sans que vous ayez votre mot à dire" renchérit-il en caressant une nouvelle fois la paume de sa main comme il avait vu son père le faire plusieurs fois avec sa mère.
" Je n'ai pas chaud a ce point la Oscario et si vous vous tenez tranquille, j'aurais d'autant moins chaud. " Laisse t'elle échappée avec franchise. Elle sourit sous la douceur de sa caresse, puis elle guide finalement sa main vers son visage pour y poser sa joue. " Ne devrions nous pas tentés de dormir un peu ? " Elle n'allait sans doute pas dormir, ne voulant pas se risquer d'avoir un cauchemar a ses cotés, il n'en était pas vrai que le lendemain il lui faudrait reprendre la route pour Solaria et qu'elle devait un tant soit peu se reposer. Maudit lendemain encore. La joue reposant toujours contre sa paume, le regard accroché au sien, elle demande: " Allez vous vous rendre a Soltariel avec votre famille ou allez vous resté ici ? " Soltariel était a quelques heures a peine de Solaria, en revanche si il restait la, probable qu'elle ne le reverrait pas avant un moment. Son traître de cœur se serra d'ailleurs a cette perspective.
Oscario passa un doigt sur le nez de la belle en gardant sa joue dans sa main. Il ne pouvait se tenir tranquille avec une dame telle quelle dans ses bras, comment pourrait-il reposer les yeux sur elle s’il ne rendait pas ce soir mémorable. Il finit par lâcher son visage pour effleurer son épaule nue d’un baiser léger, il traça un sillon le long de son bras jusqu’à son coude avant de reprendre le chemin inverse montant jusqu’à son cou. Son autre main tenait son autre bras éloigné tandis que ses baisers prenaient la direction de sa gorge découverte. « J’irais où vos pas vous mèneront. »
Elle se mord doucement la lèvre inférieure, ses yeux se fermant sous la caresse des lèvres d'Oscario. Il avait le don fâcheux de la troubler par sa simple proximité, si bien que parfois elle craignait d'en oublier le fait qu'elle ne devrait pas se laisser aller ainsi dans ses bras. Ses yeux se rouvrent sous le coup de ses derniers mots qui sonnent comme une promesse agréable a ses oreilles. " Est ce bien raisonnable Oscario ? " Non, rien de tout cela ne l'était, alors pourquoi était ce si dure d'y renoncer. Trop tard pour cela, murmure en sa tete, une voix qu'elle se refuse encore a écouter. Elle s’efforce de garder le fil de la conversation et ce malgré les baisers d'Oscario qui compromettent sa faculté a penser correctement. " Votre père compte probablement sur votre présence a ses cotés. " Lâche t'elle faiblement.
« Et ne comptez-vous pas sur la mienne à vos côtés ? » Susurra-t-il sur sa gorge en embrassant de plus en plus sa gorge, allant vers son décolleté prometteur. Il se sentait comme ces explorateurs qui posaient pour la première fois les pieds sur une terre vierge d’hommes. « …Car c’est à vos côtés que j’aspire être Angelina. »
" Je la désire, mais je ne peux prétendre a y compter. Rien ne me donne ce droit. " Répond t'elle avec franchise tout en essayant de se dégager de son étreinte se faisant un peu trop passionnée. La gorge rauque, elle murmure. " Vous avez bien des qualités Oscario, mais il me semble que votre mémoire vous fasse défaut .. A moins qu'elle ne soit sélective. " Conclut t'elle en éloignant sa gorge des lèvres de l'Anoszia. Elle n'allait pas encore devoir lui ressortir le couplet sur les trésors que l'on se doit de garder pour son époux n'est ce pas ? " Que penseront les vôtres de votre absence ? " Tente t'elle encore alors que pourtant son cœur, cognant durement dans sa poitrine, indique le fait qu'elle meme aspire a ce qu'il la suive.
« J’entends votre cœur grondait de mécontentement face à vos gestes Angelina. »[/b] Laissez votre corps parler voulait-il rajouter en embrassant cette main qui l’avait interrompu pour la repousser. Sa main lâcha son autre bras pour que les deux se posent sur ses hanches faisant ressortir la chemise du pantalon. Mais il ne lui laissa pas l’occasion de le gronder, il la fit taire d’un baiser langoureux auquel il ne se hâta pas de mettre fin. Mais quand vint le moment de reprendre leurs souffles, il demanda simplement. « Cessons de penser à demain, voulez-vous. »
" Le cœur est souvent mauvais conseiller, voila pourquoi l'on se doit d'écouter sa raison. " Répond t'elle avant de sentir les mains d'Oscario se glissaient sur ses hanches, mais avant que la moindre protestation ne pusse quittée ses lèvres, il ferma sa bouche d'un long baiser langoureux, la laissant légérement pantelante quand il la relâcha enfin. Il devait avoir décider de lui faire perdre la raison, seule chose pouvant expliquer qu'il ne mette jamais frein a ses ardeurs. Son regard se voile un instant fasse a sa dernière demande. Ne pas y penser, elle s'y efforçait, mais cela n’empêcherait pas le lendemain d'arrivé malgré tout. Elle acquiesce finalement d'un hochement de tete avant de reprendre tout sourire. " Dormons. " Il est peut etre têtue, mais elle l'est tout autant.
« Dormir et perdre ce temps précieux qui nous est donné ? » S’enquit-il d’un air faussement interrogateur en remontant légèrement la chemise d’Angelina sur son flanc dévoilant une peau claire. Mais une nouvelle fois, il ne lui laissa pas le temps de pouvoir y penser qu’il plongea sa tête dans son cou, caressant celui-ci de son nez pour remonter jusqu’à son oreille dont il mordilla légèrement le lobe. « Je… » Commença-t-il.
Elle frissonna sous ses caresses, gardant difficilement ses pensées aussi claires qu'elle le voudrait. Qui pourrait l'en blâmait alors qu'il lui faisait vivre un véritable supplice. " N'avez vous pas cessé de répéter que nous pouvions avoir toute la vie si nous le désirions. " Rétorque t'elle d'une voix aussi convaincue qu'elle le peut. Elle glisse ses mains sur son torse, soit pour le prendre dans ses bras, soit pour l'écarter d'elle. Elle meme semble hésitante sur la question. " Vous ? " Demande t'elle cherchant a accrocher son regard au sien pour le pousser a terminer sa phrase.
Oscario appuya de son torse pour l’obliger à plier les bras et rester à bonne hauteur d’elle. « Je… » Reprit-il en descendant légèrement en bas, embrassant le ventre qu’il avait découvert, plantant l’étendard de sa bouche près de ce nombril timide dont il baisa plusieurs fois le contour. « Je ne sais pas si… » La peau était d’avantage douce que celle de son cou, il sentait la dureté de ses muscles et le galbe de ses abdominaux. Il ne redressa pas la tête, bien trop occupé à découvrir cette parcelle de son corps, espérant lui procurer assez de plaisir pour pouvoir continuer.[/b][/b][/b]
Dernière édition par Arichis d'Anoszia le Sam 20 Aoû 2016 - 14:44, édité 1 fois |
| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. ) Sam 20 Aoû 2016 - 14:40 | |
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" Oscario. " Tente t'elle une première fois doucement pour le prévenir de ne guère s'égarer d'avantage. Elle frissonne, perds le fil de ses pensées une fois de plus alors que de ses lèvres il trace un sillon brûlant la ou encore personne n'a jamais posé sa bouche. " Oscario. " Souffle t'elle avec un peu plus de force. Elle respire profondément puis finalement se saisit de sa tete des deux mains pour le forcer a remonter vers son visage. Ses joues sont rouges, par la chaleur, l’excitation, la gêne, l’effort de le repousser ... Son regard est a la fois brillant et désolé. " Oscario vos baisers ont beaux mettre infiniment agréables et il a beau etre extrêmement difficile de vous résister. Vous n'obtiendrez rien de plus de moi, si ce n'est une frustration que vous semblez prendre plaisir a vous infligez vous meme. " Elle déglutie, se demandant ce qu'il attend d'elle au juste, la croit t'il changeante au point de croire qu'elle pusse renoncer a ses principes en seulement quelques heures ? Il était charmant certes et bien plus que cela encore, mais nul ne l'était suffisamment pour la faire renoncer a ce qui faisait d'elle ce qu'elle était.
Ce qu’il crut être des encouragements étaient en fait des remontrances étant donné la force qu’elle avait mit en ses mains pour remonter son visage à hauteur du sien. Oscario avait toutefois gardé une main sur son ventre qu’il caressait du plat de celle-ci. « Je ne souhaite que votre plaisir. » Répondit-il machinalement en baissant le regard.
Un sourire tendre, tandis qu'elle caresse doucement sa joue. " Alors allongez vous a coté de moi et prenez moi dans vos bras. Vous ne sauriez me faire plus plaisir. " D'un doigts, elle lui fait redressé la tete, glisse son regard dans le sien puis dépose délicatement ses lèvres sur les siennes.
Il emprisonna ses lippes dans un nouveau baiser. « Je préfère être au dessus. » Il continuait de caresser lentement son ventre, remontant la chemise toujours un peu plus haut défaisant par inadvertance quelques boutons.
Ses mains délaissent son visage pour agripper les siennes. " Oscario ne m'obligez pas a conclure ces merveilleux moments par quelques uns qui gâcheront tout. " Son regard est triste désormais, elle lui a fait confiance en montant ici avec lui. Il avait dit ne pas vouloir la quitter, seulement etre a ses cotés et elle avait été très claire sur ce qu'il n'obtiendrait pas. Son cœur est serré, tout comme sa gorge quand elle demande: " Allez vous me faire regretter de vous avoir fait confiance ? M'obligeant a vous abandonner ici et maintenant ? " Elle déglutie, il ne peut pas manqué a quel point elle semble déçue.
Il se redressa, choqué par la sincérité de ses propos qu’il devinait à son intonation. « N’est ce pas ce que vous désirez ? »
Elle ferme ses yeux un moment. Il ne peut pas etre sérieux, elle n'a fait que lui répéter encore et encore qu'il ne se passerait rien ni ce soir, ni plus tard. Ses principes commandant qu'elle appartienne seulement a son époux. Se serait il moqué d'elle tout du long ? Elle en vient a douter de chacun de ses mots. Elle est en colère .. Contre elle meme surtout. Mais pour l'heure la déception prime. Incapable d'affronter son regard, elle se détourne, puis se défait de son étreinte tant bien que mal. Une fois ceci fait elle se reboutonne rapidement, ses doigts tremblants.
Oscario lui arrêta son geste dès le premier bouton. Puis lui lâcha sa main pour lui redresser le menton. « Pardonnez ma fougue, je pensais que nous partagions la même flamme. » Il s’était lui-même redressé à ses côtés, souriant faiblement. « Si vous souhaitez réellement que nous arrêtions et que nous dormions, alors nous dormirons. »
Il lui redresse le menton, mais le regard de la dame de Solaria reste fuyant. " Presque mes premiers mots ont étés pour vous informer que rien n'était possible entre nous, car vous ne sauriez m'épousé et que je ne saurais etre votre maîtresse. " Elle déglutie, son cœur cogne durement contre sa poitrine, mais plus pour les mêmes motifs. " A l'évidence nous ne partageons pas la meme flamme. " Murmure d'elle d'une voix rauque. Ses intentions a elle avaient étés sincères, lui n'avait visiblement souhaité rien de plus qu'un bon moment. Elle libère son menton des doigts d'Oscario puis elle murmure encore: " C'était ma faute, je vais vous laisser. " Elle se referme, elle érige a nouveau ses murs. Elle recommence a remettre ses boutons, du moins le tente t'elle tant bien que mal, ses doigts tremblotant ne l'aidant guère a cela.
« Angelina. » Somma-t-il en reprenant sa main pour l’empêcher de se revêtir. « Regardez-moi. » Ordonna-t-il presque. « Regardez-moi Angelina. » Répéta-t-il en portant sa main contre sa poitrine nue. « Sentez mon cœur battre. Quittez-moi et je dépérirais sur ce toit. » Sa peau était toujours aussi chaude, le duvet blond de torse y aidant. « Je ne souhaite pas que vous deveniez ma maîtresse. » Répliqua-t-il à contre cœur. Il porta la senestre qu’il tenait à ses lèvres et en baisa les phalanges. « Sous ce ciel étoilé, sous le regard d’Arcamenel et Néera, épousez-moi Angelina de Solaria. »
Il a beau dire son nom, une fois, deux fois, elle ne lève pas les yeux vers lui, elle n'y consent que quand il se saisie de sa main pour la poser sur son torse, la ou bat son cœur. Elle déglutie, les yeux fixés sur sa main qui repose sur la peau chaude de l'Anoszia. Ses paroles se font toujours aussi envoûtantes, mais elle n'a plus la force d'y croire. " Vos mots ne sont guidés que par votre sens du devoir. Vous vous êtes mépris et maintenant vous essayez de réparer cela en bon chevalier que vous êtes. " Ses mots son dures, mais mieux vaut paraître froide que fragile. " Vous n’êtes responsable de rien. J'ai commis une erreur. J'ai beau me promettre de ne plus laisser cela arrivé, a chaque fois que je me laisse aller a éprouver quelques sentiments, j'en commets une nouvelle. " Stupide, voila ce qu'elle était. " Vous n'y êtes pour rien. " Répète elle encore, cherchant a le libérer de l'obligation qu'il croit avoir envers elle. Elle détache sa main de son torse puis demande faiblement, sa voix trahissant qu'elle est plus blessée qu'elle ne veut bien le laisser paraître: " Laissez moi partir maintenant Oscario. "
Il rattrapa sa main, la serra contre la sienne. « Ne m’obligez à vous supplier Angelina, j’en paraîtrais bien honteux si vous veniez à raconter cette anecdote à nos enfants. » Tenta-t-il de détendre l’atmosphère. Souriant, il leva cette main qu’il tenait et dont il avait entremêlé les doigts à hauteur de leurs visages, cachant leur regard l’un pour l’autre. « Je ne me suis pas mépris, j’ai juste laissé ma fougue parlée à la place de ma raison. » Il baissa finalement la main, se redressant sur ses genoux. « Je ne vous dirais pas que je suis amoureux pour que vous restiez à mes côtés Angelina, je ne vous manquerais pas de respect en prétendant cela après uniquement ces deux jours. Mais mes sentiments sont sincères et mes intentions honnêtes. Si vous me quittez Angelina, j’en perdrais ce qui me reste de raison… »
Elle ferme les yeux, ses paroles l'apaisent plus qu'elle ne devrait le permettre. Il a l'air sincère, surtout de par ses derniers mots qui ne sont qu'honnêteté. Bien sur qu'elle ne s'attend pas a ce qu'il lui déclare un amour éternel au bout de si peu de temps passés ensembles. Elle meme ne sait pas bien ce qu'elle ressent pour lui, si ce n'est qu'elle se sent bien en sa compagnie. Plus forte, plus complète, plus libre. Tout du moins avant que ces quelques dernières minutes ne la fassent doutées de tout. Elle soupire lourdement puis glisse finalement son regard dans le sien, ne cherchant plus a se libérer de sa présence. " Je vous l'ai dis Oscario, si je tombe cette fois je crains de ne pas pouvoir me relever. Si je consens a vous faire confiance maintenant, a vous confié le cœur émietté qui est le mien et que vous le brisez, alors il ne restera plus grand chose de la femme qui vous fait face. " Déclare t'elle avec franchise. " Etes vous bien sur de vouloir vous engager sur ce chemin avec moi ? Il y'en a moi des ombres qui ne me quitteront jamais, je ne saurais vous les imposer, pas plus que je ne désire etre la cause de votre malheur en brisant le lien qui vous uni a votre père. " Elle lui laisse une fois de plus le choix de se dérober, s’efforçant de ne pas nourrir trop d'espoirs en les paroles qu'il a prononcer.
Il était sur le chemin de la réconciliation. « Vous ne tomberez pas par ma faute. » A genoux, il s’avança vers elle et lâcha sa main pour se saisir de son visage de ses deux paumes. L’encadrant à quelques centimètres du sien. « Je ne vous briserais jamais le cœur, et si cela advenait. Sortez la dague que vous cachiez au mariage et poignardez le mien en retour car je ne saurais vivre dans un monde où vous seriez triste et éplorée. » Il rapprocha d’avantage son visage du sien. « Si vous deviez être la cause de quoi que ce soit, cela ne sera que celui de mon bonheur. »
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| | | Arichis d'Anoszia
Ancien
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| Sujet: Re: [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. ) Sam 20 Aoû 2016 - 15:04 | |
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Son regard s'accroche au sien tandis qu'il s'approche d'elle pour cueillir son visage au creux de ses paumes. La tendresse qu'il dégage dans chacun de ses gestes la rassure autant qu'elle la terrifie. Elle s'était laissée aller a etre confiante avec lui, elle s'était montrée plus ouverte qu'avec nul autre et elle avait trébuchée. Pouvait elle vraiment prendre le risque de tomber, d'accorder foi en ses paroles. Elle mordille sa lèvre inférieure, ce petit tic qu'elle a sans meme en avoir conscience dés qu'une émotion intense l'agite. Ses quelques mots sur sa dague lui arrache un sourire, si bien qu'elle se laisse aller a faiblement plaisanter. " Si vous me brisez le cœur, je pourrais tout aussi bien vous défiée en duel. Il n'y'a pas que la dague que je sache magnée. " La gifle, l'épée, la dague et l'arc, tant d'armes de prédilection dont elle savait usée avec brio. Elle incline la tete vers lui tandis que leurs visages se touchent presque. " Il semble que je sois vaincue .. " Murmure t'elle en accrochant simplement ses mains a sa nuque, plutôt qu'en l'embrassant comme elle en avait d'abord eu l'intention. La tempère a beau etre passée, elle reste désormais craintive de ce qu'elle pourrait lui laisser croire par le moindre de ses gestes.
Oscario finit par lâcher son visage pour passer ses mains dans son dos et la presser contre lui, écrasant sa poitrine contre son torse encore chaud des caresses échangées. Il la presse et étreint de tel, qu’il sentit sous la fine étoffe des traces qu’il reconnut comme étant celles de fouets pour en avoir déjà donner. Il ne posa pas de questions, il venait tout juste de la regagner, il ne souhaitait pas la perdre. « Marions-nous ce soir. » Murmura-t-il dans son dos, des yeux qu’elle ne pouvait voir plein de promesses.
Elle se laisse aller un instant a retrouver la quiétude entre ses bras. Son cœur se calme, ses doutes s'amenuisent. Pourtant fasse a ses dernières paroles, elle s'écarte a peine, juste de quoi glisser son regard sur le visage d'Oscario. " Pourquoi tant de précipitations ? Je ne me marierais qu'une fois et a ce titre j'aimerais que ce soit un jour particulier. " Elle voulait pouvoir choisir une belle robe, elle voulait que cela se passe a Solaria et elle voulait aussi etre entourée du peu de gens qui comptait a ses yeux, mais ce dernier point ne serait pas réalisable se rendit t'elle compte le cœur serré. " Tibéria ne sera pas la, votre famille non plus ... " Murmure t'elle. Elle est lasse de toute cette solitude et elle désire seulement se fier a ce qu'elle ressent auprès de lui, mais est ce un bon choix que de se marier a la sauvette comme si cela était une honte ....
« Car je doute qu’on nous y autorise autrement… » A présent c’était lui qui redescendait sur terre.
Elle acquiesce d'un triste mouvement de la tete. Le patriarche ne l'estimerait jamais assez bien pour son fils. Cela avait quelque chose de cruel en considération de tout ce qu'elle avait fait pour la famille. " Certes. " Répond t'elle simplement. Elle pose une main sur sa joue, espérant que son regard ne témoigne pas de trop de tristesse. " Je peux acceptée que cela doive etre fait dans le secret, mais pourquoi faudrait t'il que ce soit ce soir ? En mon esprit, je me vois préparée ce jour, je nous vois nous unir a Solaria. " Elle était prête a sacrifier beaucoup, risquant meme la colère d'Oschide et de Tibéria quand ils l'apprendraient, mais ne pouvait elle au moins obtenir que cela se passe selon ses désirs. " A moins que vous ne craignez ne plus avoir envie de m'épouser une fois quelques enneades passées ? " Le doute était permis, ne se laissait il pas tourné la tete par le désir qu'il éprouvait présentement pour elle ?
L’Anoszia la regarda, réfléchissant un instant. « Je comprends, cela sera votre premier mariage… » Elle s’attendait sans doute à ce que ce jour soit celui où elle épousait l’élue de son cœur sous la bénédiction de leurs familles respectives avec une cérémonie fastueuse, mais Oscario était incapable de lui offrir cela. Lui-même savait que si son père le découvrait il y perdrait plus qu’il ne gagnerait. « Je ne doute pas de moi, peut-être de vous mais surtout du monde qui nous entoure. »
C'est vrai, l'espace d'un instant, elle avait presque oubliée que pour lui ce serait un second mariage. Toujours accrochée a lui, elle lui répond confiante. " Si je ne dois pas douter de vous, alors vous ne devez pas douter de moi. L'on ne peut commencer un mariage sur de telles bases. " Elle se détache un peu de son étreinte pour se mettre bien face a lui. " Si nous ne savons résister a quelques Enneades et a tout ce qui se présentera pendant ce court laps de temps, alors nous ne saurons résister a un mariage. " Cela serait un bon moyen de tester la détermination de chacun. Beaucoup de choses pouvaient arrivés en quelques Enneades, mais il en arriverait bien plus le temps que durerait leur union. Si ils voulaient êtres prêts a affronter la suite alors mieux valait ne pas agir précipitamment.
" Vous avez sans doute raison..." Dit il en baissant le regard. Il lui avait fait la proposition sous le feu de la passion et ses mots durs venaient de le rendre tout autant réaliste qu'elle. Il s'allongea sur le dos, l’entraînant dans sa chute de façon à ce qu'elle repose contre son torse. " Dormons..." il n'allait rien pouvoir obtenir d'elle et il était las de réfléchir.
Elle sent bien dans sa réponse qu'il est plus hésitant qu'il y'a un instant, cela lui déchire le cœur. Mais c'est la un risque qu'il lui faut courir n'est ce pas ? Elle le laissa l’entraîné contre lui pendant qu'il prenait position sur le dos. Dormir. C'était elle un peu plus tot qui avait répété ce mot plusieurs fois, mais maintenant qu'elle l'entendait dans sa bouche, elle n'en avait plus la moindre envie. Elle ne dit rien, elle reste ainsi, la joue posée sur son torse chaud, ses cheveux s'éparpillant sur son bras. Elle se retient de lui dire qu'elle est prête a l'épouser dans quelques jours sitôt a Solaria, allant jusqu’à se mordre les lèvres pour ne pas laisser échapper ses quelques paroles. Elle s'était promis de ne plus faire d'erreur, alors il lui fallait suivre sa raison plutôt que son cœur. Elle ne dort pas, ses pensées partent dans tout les sens.
Il caressa ses cheveux relâchés, continua sur son bras nue du dos des doigts puis reprit le chemin inverse. Silencieux. Taisant ses pensées.
Sentant ses doigts s'égarés dans ses cheveux avant d'aller courir sur sa peau, elle se rend compte que lui non plus ne dort pas et finalement elle laisse échappée quelques paroles au risque de les regretter. " Pensez vous vraiment que nous puissions êtres heureux ainsi ? Etes vous réellement prêt a subir la colère voir la déception de votre père le jour ou il l'apprendra ? " C'est la, la dernière fois qu'elle lui demanderait ensuite elle serait bien trop aux prises avec ses espoirs d'un avenir a ses cotés pour risquer qu'il se rétracte.
"Je pourrais le cacher à mon père..." murmura-t-il en ne saisissant pas de suite la portée de ses mots.
Il se passe quelques secondes avant qu'elle ne réponde quoi que ce soit. " Vous ne pourrez pas le lui cacher pour toujours. " Elle se maudit elle meme d’être le déclencheur de ses possibles doutes. Mais elle est a deux doigts d'accepter de l'épouser dans le plus grand secret, ils n'ont pas le droit a l'erreur. " Il finira par l'apprendre, que ce soit par ce qu'il voudra vous remarié ou quand un enfant viendra au monde ... " Le reste du monde pouvait bien la considérer comme une maîtresse, tant qu'elle et lui sauraient qu'il n'en était rien. Hors de questions en revanche que leurs enfants soient appelés des Bâtards. Elle se redresse un peu, se penchant au dessus de lui pour croiser son regard. " Je veux vous épousée Oscario, je le veux meme d'avantage a chaque seconde qui passe, mais si il y'a une chose que je ne supporterais pas c'est que vous finissiez par avoir des regrets. " Elle glisse une main sur sa joue. " Je peux supportée beaucoup, mais pas d’être l'instigatrice de votre peine. "
Il se redressa avec elle, la fixant un instant en silence comme s'il réfléchissait. " Je n'aurais pas de regrets."
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| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. ) Sam 20 Aoû 2016 - 15:08 | |
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Un sourire lumineux, tandis que son regard déborde d'une tendresse infinie. " Moi non plus, je n'aurais pas de regrets. " Murmure t'elle se rendant compte par la meme, que ses mot sont absolument sincères. C'est sans doute totalement déraisonnable, c'est meme la plus grande folie qu'elle n'est faite de toute sa vie, pourtant son cœur est en paix avec cette décision. C'est probablement simplement ainsi que devait etre les choses quand on avait la chance d’être heureux. Elle glisse ses deux bras autour du cou d'Oscario avant d’effleurer ses lèvres en un baiser délicat, gage des milliers de promesses a venir une fois leur union célébrée. " Si nous devons nous mariés dans le secret qu'il en soit ainsi. Si notre seul invité doit etre le prêtre qui nous unira alors que cela soit ainsi également, mais j'aimerais au moins satisfaire un de mes désirs. " Déclare t'elle avec franchise quand leurs lèvres se séparent.
Oscario avait du mal à réaliser ce qui était réellement entrain de se passer, il avait fait une demande en mariage et Angelina l’avait acceptée. Ils étaient tous les deux redressés sur leurs genoux. Elle enroula ses bras autour de sa nuque et déposa comme une fleur ses lippes contre les siennes, le laissant miroiter les délices qui lui restaient à cueillir une fois marier. Il arqua un sourcil à sa demande, curieux. « Lequel de désir ? »
" J'aimerais que le mariage puisse avoir lieu a Solaria. " Souffle t'elle. C'était le domaine familial, quitte a se priver de la présence des êtres qui comptaient pour elle, elle se marierait au moins sur les terres auxquelles elle appartenait. " C'est la bas que seront élevés nos enfants, alors notre union devrait y débuté. " Une légère rougeur colore ses traits sur ses derniers mots. Bientôt elle serait sa femme avec tout cela impliquait. Puis il lui faisait tout drôle de parler de leurs enfants, quelques jours plus tot, elle était persuadée de n'avoir jamais la chance d'en concevoir, tout comme elle avait été persuadée de ne jamais se marier. Pendant une fraction de seconde, elle se demande si c'est ça qui la pousse a l'épouser. La solitude. Non, si elle avait due choisir de se marier par excès de solitude, elle n'aurait pas eu a attendre après lui pour le faire. Pourquoi lui ? Elle n'a pas la réponse, ce serait comment tenter d'expliquer pourquoi son corps frissonne quand il la touche, pourquoi son cœur bat plus vite quand elle croise son regard. Elle n'a fait que suivre ce qu'il lui a sermonné pendant des heures, se laisser aller a écouter son cœur plutôt que sa raison. Et sa raison et son cœur ne peuvent etre en plus grande opposition qu'en cet instant. Mais une fois n'est pas coutume son cœur l'avait emporté sur sa raison.
Oscario pressa ses mains sur sa taille, faisant remonter légèrement mais par mégarde cette fois-ci sa chemise sur ses hanches. Il y avait quelque chose de féerique en cette soirée estivale, peut-être le soleil lui avait-il trop tapé sur la tête durant la journée pour qu’il soit là ce soir promettant un mariage à une dame qu’il connaissait à peine sans l’aval de sa famille. Nos enfants, cela sonnait étrangement pour l’Anoszia qui en avait déjà deux. Son fils, Arichis, il ne l’avait pas prévenu, ni demander son avis. Mais les remords ne le saisirent toutefois pas. « Solaria… Cela signifie attendre encore plusieurs jours… » Il ne savait pas s’il avait plusieurs jours devant lui ou pas. Il était certain qu’en redescendant de ce toit, la triste réalité le rattraperait. Car il y avait sur ce toit une insouciante liberté qu’il ne savait retrouver qu’en mer. Soudainement, il se demanda si Angelina serait heureuse d’une vie à côté d’un homme tel que lui car en réalité, elle ne connaissait que la façade du galant chevalier qu’il lui avait offerte.
Elle sent bien sa chemise remontée un peu, mais cette fois elle sait qu'il n'y'a aucune tentatives de la part d'Oscario, si bien qu'elle ne fait pas un geste pour ne pas briser la magie du moment. " Qu'est ce que quelques jours dans toute une vie ? " Murmure t'elle inquiète qu'il lui refuse son seul souhait. Tandis qu'elle impose une caresse sur sa joue, son regard se pose sur sa main et une interrogation soucieuse prend place dans son esprit. Il y'avait un sujet qu'ils n'avaient pas abordés, d'accord plusieurs, mais celui la revêtait d'une importance particulière. C'était dont d'autant plus ennuyeux de le placer après qu'ils eussent fixés une date a leur mariage. Son mariage, elle peinait encore a y croire et pourtant ...
« Tant de choses pourraient arriver… Je pourrais mourir en mer, ou à la guerre contre Sainte-Berthilde. » Tenta-t-il de dramatiser ironiquement. Mais il craignait d’attendre, d’attendre et d’être rattraper par l’amère réalité. « Mais cela signifie que je n’aurais pas droit à une nuit de noces à la belle étoile. » Plaisanta-t-il à moitié.
Elle nota a son allusion qu'il était au courant pour la menace d'une guerre avec le marquisat du nord, voila qui régler la question d'une possible gaffe qu'elle pourrait commettre. Malgré tout les baisers échangés, sa dernière allusion arrive encore a lui tiré quelques rougeurs. " Pas de nuit de noce a la belle étoile non je le crains .. " Essaie t'elle de le taquiner a son tour. " Quand a mourir je vous l'interdis. " Déclare t'elle le regard farouche. Il n'aurait pas pue lui tendre meilleure perche pour abordé le sujet qui la préoccupait. " L'avantage quand on épouse une femme qui a un don tel que le mien .. " Ou une malédiction, selon comment on voyait la chose. " .. C'est qu'elle n'hésitera pas a venir du bout du monde pour vous soigner. " Un sourire, mais il est évidence qu'elle a plus a dire et qu'elle semble hésiter. Elle agite sa main sous son nez, celle qui l'avait libérée de sa blessure un peu plus tot dans la journée. " Ce don que j'ai, je l'utilise .. " Mon cher futur époux, sachez que je risque régulièrement ma vie pour des personnes qu'elles me soient étrangères ou non. Ironise t'elle dans sa tete. Non elle ne peut pas lui dire ainsi. " Votre blessure n'était rien, je peux faire plus .. " Elle butte encore sur ses mots, par les dieux c'était presque plus difficile que de devoir lui résister. PRESQUE. Elle soupire de soulagement quand un exemple tout simple lui vint en tete. " Le fait qu'Oschide est pu rentrer a ses foyers, vivants et guéri n'avait rien d'un miracle. " Lache t'elle enfin. Pour certains cela avait des allures de miracle certes, mais un miracle qui lui avait coûté, trois jours pour se remettre, dont une journée abominable sans pouvoir quitter le lit. Oschide n'avait probablement pas été le bon exemple finalement, quoi qu'Oscario ne pusse sans doute pas réellement se douter du triste état dans lequel avait réellement était son frère.
« Cet Art ma dame, vous devez le manier avec soin. La magie est dangereuse et je ne souhaite pas être veuve une deuxième fois dans une vie. » Dit-il très sérieusement avant d’embrasser la paume levé vers lui, à l’endroit où la blessure était apparue. « J’ai vu l’état dans lequel était Oschide, je n’ose qu’imaginer quel fût le votre après l’avoir soigner… » Il se leva, sur ses pieds qu’il déchaussa d’un simple geste puis se dirigea vers le rebord du balcon là où les gémissements de son père et de sa belle-mère s’étaient tuent. Il leva les yeux vers le ciel et soupira. Quelle étrange journée venait-il de vivre.
L'allusion a sa première femme fait mal, pas qu'elle n'en éprouve quelques jalousie, mais avec son don, magie ou qu'importe le nom qu'on lui donne, elle n'a pas pue la sauver. Elle frissonne sous son baiser, elle se demande si il en sera toujours ainsi. Elle se lève a sa suite, déroutée qu'il l'ait laissé si soudainement. Elle se positionne derrière lui, sans toutefois le toucher, ne sachant pas si elle l'a contrariée ou si il a besoin d'un moment de solitude. " Il fut un temps ou j'en abuser par ce qu’être aux portes de la mort, était la seule chose qui me donnait l'impression d’être vivante. " Déclare t'elle avec franchise. Ne lui avait t'elle pas dit un peu plus tot qu'elle avait sa part d'ombres. Son regard s'assombrie, tandis que ses pensées se tournent vers cette période, mais comme il lui tourne le dos, il n'en voit rien. " J'en use désormais avec parcimonie, mais si vous, Oschide, ou n'importe qui d'autres a qui je tienne avait besoin que j'en fasse usage, alors je le ferais. Il m'est impossible de rester impuissante quand j'ai la possibilité d'aider les êtres que j'aime. " Elle ne désire pas lui faire craindre de se retrouver veuf une deuxième fois, pas plus qu'elle n'a envie qu'il fuit maintenant, mais elle se doit de lui expliquer. Bien qu'il soit probablement dure pour quelqu'un n'ayant pas ce genre de dons, de comprendre le besoin de s'en servir, c'était comme une seconde nature.
Oscario ne comprenait que trop bien ce besoin de vouloir se sentir vivant. Les paroles d’Angelina le choquent pourtant, car il n’était pas habitué à entendre une noble dame parler ainsi, à sa dernière phrase, il ne put empêcher un sourire de se dessiner sur ses lèvres. « Vous m’aimez dîtes-vous ? » Demanda-t-il faussement curieux en se retournant vers elle. Quiconque viendrait les surprendre en ce moment penserait qu’ils venaient de sortir d’une partie de jambe en l’air. Angelina avait les cheveux défaits, une simple chemisette retenue au niveau de sa poitrine que l’absence de corsage rendait un peu bouffant et lui, torse nu, sa masculinité parlant pour lui. Il se rapprocha finalement d’elle, la ceinturant d’une main. « J’en prends note alors. »
Quand il se retourne vers elle, un sourire aux lèvres, elle en est soulagée. Il n'avait pas été facile de laisser échapper pareilles confidences. Ses yeux s'agrandissent sous le coup de la surprise quand il lui retourne ses mots. Elle n'avait meme pas réalisée les avoir prononcer et pourtant ils lui étaient venus naturellement. Il était peut etre un peu trop tot pour parler d'amour, mais il était visiblement indéniable qu'elle se soit beaucoup attachée a lui. Ils se retrouvent bientôt unis dans une faible proximité, la laissant s'étonner une fois de plus de s'y sentir a sa place. " Qui ne vous aimerez pas ? " Taquine t'elle sans renié ses mots.
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| | | Arichis d'Anoszia
Ancien
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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 47 ans (né en 961) Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. ) Sam 20 Aoû 2016 - 15:39 | |
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Tellement de monde. Oscario s’était présenté sous son armure de chevalier blanc mais il cachait des noirceurs dont Angelina n’avait pas idée et en rien comparable aux siennes. Il était un féal compagnon et participait aux campagnes militaires comme tout autre homme. Mais jamais il n’oserait révéler cette facette à la jeune dame de peur de la voir fuir. Sa main remonte dans son dos pour arranger la chemise. « Certainement pas vous déjà. » Il l’embrassa délicatement. « Cette chemise ma dame me nargue depuis une bonne heure déjà. » Continua-t-il sur le même ton qu’elle venait d’utiliser.
Elle ferme les yeux sous son baiser délicat, glissant ses bras autour de sa taille. Elle ne peut s’empêcher de laisser échapper un petit rire quand ses dernières paroles résonnent a ses oreilles. Le regard amusé, elle lui répond l'air faussement désolée. " Et je crains qu'elle ne vous nargue encore de longues heures. " Dans le fond elle avait un peu pitié de lui, pensa t'elle tandis qu'elle avait tout le loisir de glisser ses yeux sur son torse séduisant. Mais fait indéniable, ils n'étaient pas du tout fait de la meme façon, la ou Oscario pouvait sans gêne se défaire de sa chemise, elle eut préférée marcher sur des charbons ardents que devoir le faire a son tour.
Le jeune homme glissa ses mains jusqu’à son fessier ne s’y attardant que peu pour la soulever par les cuisses comme à la bibliothèque. Une manière de lui dire, regardes comme je suis fort, et aussi d’avoir une excuse pour la toucher comme il le pouvait, et cela était bien plus agréable qu’avec l’épaisse robe. Il marcha avec elle jusqu’à leur couche. « Cela signifie que j’en aurais l’occasion au bout de ces heures ? » Sourit il sachant pertinemment que c’était ce soir là cause perdue. Oscario la déposa délicatement contre le sol drapé. « Voyez, cette nuit aurait pu être encore plus mémorable pour nous deux. » Souffla-t-il contre son cou où battait son pouls qu’il sentit accélérer sous ses caresses buccales.
Elle ne s'était pas attendue a ce qu'il la soulève de terre, si bien qu'elle sursaute légèrement quand elle se retrouve dans ses bras, sans toucher sol, tandis qu'il la ramène jusqu’à leur lit de fortune. Elle secoue la tete, un sourire en retour du sien. " Pas ce jour je le crains. " Murmure t'elle d'une voix taquine. Mais un jour, bientôt. Et cette pensée soudaine la terrifie. Pas qu'elle craigne leur future intimité, enfin si un peu tout de meme. Non ce qu'elle redoute c'est son regard sur sa personne, sur toute sa personne. Qu'adviendrait il quand il se rendrait compte qu'elle décevrait ses espérances. Elle pense aux quelques cicatrices qui zèbrent le bas de son dos. Un souvenir douloureux de plus, mais celui la a laissé des marques dont elle a toujours eu honte. Elle sait qu'elles ne sont plus que de petites lignes blanches, bien loin du triste spectacle qu'elles donnaient jadis, elle n'en restait pas moins complexer. Était il malhonnête de les lui cacher ? Les lèvres d'Oscario vinrent lui offrir une distraction bienvenue, tandis qu'elle se retrouvait a nouveau frissonnante entre ses bras. " Cette nuit fut mémorable. " Rétorque t'elle, n'ayant rien loupée de ses mots, bien que son air troublé ait pu laisser croire le contraire.
Elle semblait ailleurs, et il ne manqua pas de le pointer. « A quoi pensiez-vous ? » Cette nuit était mémorable, mais elle aurait pu encore l’être plus songea-t-il.
Elle glisse son regard dans le sien, elle eut préférée qu'il continu ses baisers, cela lui aurait évitée de se perdre en pensées. " Que peut etre je ne serais pas a la hauteur de vos espérances. " Répond t'elle sans ombrages, les joues joliment rosées. Si ils commençaient a se mentir maintenant alors l'avenir serait de bien mauvaise augure. La franchise reste encore le mieux, meme si ça vient avec un prix.
" Que savez-vous de mes espérances." Susurra-t-il en reprenant son jeu de baisers sur son cou offert. S'attardant à chaque fois jusqu'à y laisser parfois des marques rougies.
Des frissons courent sur sa peau, tandis qu'elle peu presque sentir son sang bouillonné sous les caresses des lèvres d'Oscario. La distraction est néanmoins revenue un peu tard. Elle est bien forcée de lui répondre maintenant. " J'imagine simplement qu'elles sont vos attentes. " Les attentes de tout les hommes nobles. Une peau parfaite, délicate, sans marques. Et si un peu prés tout son corps entre dans cette catégorie, il y'avait malgré tout une ombre au tableau. Et ne suffisait il pas d'un seul mauvais coup de pinceau pour gâcher un tableau au yeux d'un collectionneur ?
Et Oscario était un collectionneur chevronné. " Et quelles sont-elles ?" Demanda-t-il exprès en descendant vers une épaule.
Elle soupire doucement, partagée entre l'envie d’être honnête et la peur de le voir la repousser ensuite. C'est sans doute une pensée grotesque, après tout il n'a pas fui devant son don. Mais c'est la une crainte toute féminine que la raison ne saurait étouffée. " Je crains plutôt ce qu'elles ne sont pas. " Répond t'elle dans une parade destinée a gagner du temps.
"Vous ne me répondez pas." Continua-t-il en descendant de l'épaule vers le haut de son poitrail.
Glissant une main vers son visage, elle le fait remonté jusqu'au sien puis elle accroche leurs regards. Pendant un instant elle ne fait rien, ne dit rien, puis finalement elle murmure: " Je vais vous montrée. " Faire sentir serait plus exacte. Elle s'empare d'un des bras d'Oscario, se soulève légèrement, elle glisse la main de l'Anoszia sous sa chemise, lui faisant posé sa paume dans le bas de son dos, pile sur l'une des cicatrices, dont elle fait courir ses doigts sur les contours. " Je crains que cela ne soit guère dans les espérances qu'a un fiancé pour le corps de sa future épouse. " Souffle t'elle enfin.
Il retint son souffle lorsqu'elle lui prit la main. Angelina le guida sous sa chemise, dans son dos, où il put sentir de nouveau la morsure du fouet. Rien qu'au toucher, il en devinait la nature, lui-même manier cette arme sur les esclaves, souvent. Il garda sa paume contre le bas de sa chute de rein, caressant la peau meurtrie mais cicatrisée. " Effectivement.." Cela ne le dégouttait pas, il avait déjà vue le corps de tout genre de femmes. Sa paume remonta le long de sa colonne vertébrale, il maintenait son bras de façon à ce qu'elle ne puisse le dégager de là mais à force de remonter et tirer sur le tissu léger, ils entendirent un crac de déchirement arquant les sourcils de l'Anoszia "Oups." Il l'obligea à se rallonger, sur son bras cette fois-ci qui caressait de ses doigts la peau diaphane de la belle rosière. " Est ce tout ?"
Elle ne frissonne pas sous ses caresses cette fois, pas qu'elle n'en n'est plus la conscience aiguë. Non, il est juste que cette fois, elle attend qu'il la juge de par son toucher. Elle s'est mise a nue devant lui, de façon métaphorique certes, mais bien plus que si elle avait eu a le faire réellement. Il lâcha une simple parole laconique, si bien qu'il lui fut difficile de savoir si il éprouvait quelques dégoûts pour son corps. L'instant d'après, elle retrouve la réaction habituelle du contact de ses doigts sur sa peau, son dos s'agitant d'un frisson sous sa caresse. Elle ouvre de grands yeux quand un bruit significatif lui fait craindre qu'il ne soit arrivé quelques dommages a sa chemise, la dévétissant plus qu'elle ne le voudrait. Heureusement il n'en ait rien, la chemise remplie toujours son office. Une simple couture qui aura craquée. " Cela serait déjà bien trop pour la plupart des hommes. " Murmure t'elle en réponse a sa dernière question, s’efforçant de ne pas se troubler du bras qui repose contre sa peau nue et des doigts qui y courent. Elle cherche son regard. " N’êtes vous point déçue ? " Il n'en avait pas l'air, mais qui sait. Elle pourrait supportée sa déception, pas son dégoût.
"Angelina, dès notre première rencontre j'ai su que vous n'étiez pas une femme comme les autres..." Il ne la fit pas taire d'un baisers cette fois-ci, il reprit le même chemin que ses caresses précédentes. De retour sur l'épaule ronde avec laquelle elle avait si souvent soulevée seule le monde. De sa langue taquine et de ses lèvres mutines, il en traça plusieurs fois le contour. "Et si je l'étais, qu'auriez vous fait ?" Provoqua-t-il en cajolant le haut de sa colonne vertébrale.
Ses mots sonnaient tel un compliments, chose plutôt rare chez un homme issu de la noblesse disant cela d'elle. " Je pense qu'aucune femme ne se ressemble. " Laisse t'elle échappée dans une modestie sincère. Elle pose une main sur son dos, pendant que les lèvres d'Oscario s'agitent en une torture délicieuse sur son épaule. Devant sa question elle reste d'abord silencieuse, puis elle choisie finalement d'y répondre par la plaisanterie. " J'aurais fait en sorte de vous séduire pour que vous oubliez cette "difformité". " Elle en aurait été a dire vraie bien incapable, mais a la vérité elle n'avait pas la moindre idée de comment elle aurait réagi si il en était venu a la rejeter. Finalement ses doigts commencent a glisser sur le dos de l'Anoszia en une caresse timide.
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| | | Angelina De Soltariel
Humain
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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Née en l'année 980 cycle 10. Taille : 1M70 Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: [Domaine de Velmonè] Rencontre tardive. ( PV Ari / PNJ Oscario. ) Sam 20 Aoû 2016 - 15:42 | |
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La caresse timide était apprécié et ses poils dorsaux s'hérissèrent sous le délicat toucher de la dame. " Mais je suis déjà séduit.." Sussura-t-il en baisant le bras tendu près de son visage, là où la chaire du muscle était tendre. Sa senestre à lui sous la chemise le tirait de plus en plus à force de se mouver. "Comment se fait-il que vous osez enfin toucher mon torse" remarqua-t-il
Une délicate rougeur embrase ses joues quand il lui murmure etre déjà séduit. " Je ne sais pourtant comment cela a pu arrivé sans que je ne cherche a vous séduire. " Elle était juste restée elle meme en sa compagnie, n'usant pas d'une quelconque séduction alors pourquoi ? Mais elle ne porte pas la question a voix haute. Elle tressaille légèrement au contact de ses lèvres sur la peau de son bras, tout en se rendant compte de par ses mots a lui, qu'en effet ses propres doigts courent sur le dos d'Oscario. Une réelle surprise apparaît en son regard, sans pour autant qu'elle ne s'écarte, avant que finalement un sourire n'étire ses traits. " Il semble que votre torse me soit devenu familier sire d'Anoszia, ce qui est entièrement votre faute vu que vous vous pavanez a demi nu devant moi depuis plus d'une bonne heure. " Ses doigts tracent désormais des sillons assurés, sur la peau de son compagnon.
Il fit revenir sa main sur le côté franchissant la frontière de son flanc pour se pavaner sur son ventre. " Si vous souhaitiez que je me mette nu, il aurait fallu m'en aviser bien plus tôt" Provoqua-t-il délibérément dans un sourire entendu.
Cette fois elle vire carrément écarlate, tant pas la caresse de sa main qui s'égare sur son ventre, que par l'allusion de ses mots. Mortifiée un instant, elle se reprend. Sa main quitte son dos pour venir heurter son épaule en un petit coup indolore. " Vous êtes impossible. " Puis elle ajoute, si précipitamment que ça doit en etre comique: " Et non, je ne souhaite pas vous voir vous dévêtir d'avantage. " Elle s'empare finalement de la main qui repose sur son ventre avant qu'il ne s'enhardisse un peu trop et qu'elle ne doive le rappeler a l'ordre. Et comme pour le soulager de la frustration qui doit en découler, elle la porte a ses lèvres, embrassement délicatement ses doigts un a un.
Tel un gros chat il ronronna à chaque baisers sur ses phalanges, déçu par sa réponse en réalité, mais amusé par ses rougeurs. " Sachez toutefois que ce corps est votre et même s'il m'est interdit de m'aventurer sur le votre, prenez vos aises pour explorer le mien." Invita-t-il en la regardant embrasser son dernier doigt
Elle secoue la tete doucement, ses doigts s'égarant pourtant maintenant en une longue caresse sur ses pectoraux. Elle n'irait néanmoins pas plus loin. " Quel genre de vile séductrice serais je si je profitais de vous alors que je vous interdis de faire de meme. " Répond t'elle non sans déglutir. Alors qu'elle remue un peu pour se trouver une meilleure position, elle a l'impression de sentir une nouvelle couture cédée, si bien que pour éviter qu'un drame ne finisse par arriver, elle se redresse un peu et demande tout a fait sérieuse: " Prêtez moi votre chemise, je vous pris. "
" Non." Sourit-il en la replaquant au sol, déçu de la courte caresse sur son buste.
Elle lui adresse un regard courroucé. " Dans la mesure ou elle ne vous sert pas, il serait élégant de votre part de me la prêter. " Taquine, elle ajoute histoire de le convaincre. " A moins que vous n'ayez peur de ne plus pouvoir la porter sans m'imaginer dedans. "
"Là est toute ma crainte." Confessa faussement l'Anoszia en embrassant son nez " Car il est si difficile de vous résister ma dame." Dit il en baissant son regard vers sa gorge.
Elle lève les yeux au ciel. " Je suis sure qu'un homme comme vous a toute la mesure pour résister a une femme comme moi. " Bien décidée a obtenir sa chemise, elle ajoute encore: " Soit vous me la prêter maintenant par choix, soit je devrais vous la voler tout a l'heure par nécessité. " C'était un fait, si quelques coutures venaient encore a craquer, elle ne pourrait décemment pas regagner sa chambre ainsi, il ne lui resterait dont que la chemise d'Oscario .. Ce qui serait assez problématique pour lui, qui serait forcé de se balader torse nu. Bien que présentement cela n'est pas l'air de le déranger plus que ça.
" Ce pourquoi je me retrouve au dessus de vous à vous manger dans la main." Il posa sa tête contre son buste, lui permettant de jeter par la même occasion un regard à ce décolleté qui se soulevait au rythme de sa respiration. "Demain peut être." Il était chez lui, se promener torse nu ne le dérangeait pas.
" Et moi qui pensais que vous étiez au dessus, car vous aimiez dominé. " Murmure t'elle taquine, étonnée de sa propre répartie. Sa respiration se fait un peu plus prononcer, quand la tete d'Oscario vint se poser sur elle. Elle glisse une main dans ses cheveux pour les caresser doucement puis elle tente encore. " Peut etre que si vous me laissez votre chemise alors je laisserais mes lèvres s'égarées sur votre torse. " C'était ce qui s’appelait avoir le sens de la négociation et des priorités.
" Soit mais dans ce cas, je ne puis détourner les yeux." Dit il en redressant la tête.
" Donnez moi votre chemise. " Répond t'elle simplement, visiblement sure d'elle.
Il se redressa complètement, la cherchant du regard avant de la retrouver froisser à portée de bras s'il s’étirait. Ce qu'il fit pour ne pas à avoir changer de place, maintenant Angelina en dessous de lui . "Voilà. "
Elle glisse les doigts sur le tissu pour s'en emparer, elle se redresse un peu. " Un marché est un marché, l'on s'en tient a ce qui est dit, rien de moins, rien de plus. " Elle attend qu'il acquiesce d'un mouvement de tete. " Fort bien, vous aurez vos baisers et vous avez le droit de ne pas détourner les yeux. " Son sourire est bien trop satisfait pour que l'Anoszia n'ait pas loupé quelque chose. D'un geste habile, elle passe la chemise d'Oscario sur sa tete et glisse ses bras dedans, sans avoir au préalable retirée sa propre chemise. Elle se dandine un peu pour que la chemise recouvre entièrement son buste. Puis elle lui jette un regard particulièrement joyeux. " Jamais vous n'avez négocié qu'il me faille enlevée la mienne pour obtenir la votre. Je pensais les Anoszia meilleurs négociateurs. " Se moque t'elle tout en savourant le contact de la chemise d'Oscario toute imprégné de son odeur. Ce fut la une négociation en bon et due forme.
Déçu certainement il détourna les yeux en se rendant compte de ses bêtises. Il avait laissé Angelina obscurcir tout jugement et avait été piégé honteusement au jeu que pratiquait sa famille. " Tricheuse" Se plaignait il en lui intimant de s'allonger. "Au moins laissez moi vous retirez votre propre chemise, vous aurez trop chaud autrement." Tenta-til de se rattraper, un brin boudeur. Ses bras, paumes contre le sol, encadraient sa tête et son sourire triomphant.
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