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 Ils appellent au combat.

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Grégoire de Rimbert
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MessageSujet: Ils appellent au combat.   Ils appellent au combat. I_icon_minitimeJeu 25 Déc 2014 - 22:26

Bercer par les vents. Admirer le ciel et son paysage. Villes humaines saccagées par tant de cruauté, une violence sans plus tardait, enfin le sang ennemi coulera comme il aurait déjà dû couler. Les bras recroquevillaient sur le comptoir de la taverne dans laquelle il avait demandé du vin et la spécialité du coin, une bonne tranche de porc. L'assiette vide, poussait de l'autre côté du comptoir, le blondinet se leva, marcha sans hâte vers son équidé. Chevaucha sa monture blanchâtre et se mit en route pour la dernière heure de trajet qui l'attendait, bientôt, Hasseroi serait visible et avec elle une grande bataille.

La monture au galop, une belle crinière blanche virevoltait au gré de ce vent frais. L'épée gesticulait dans tous les sens, avec le bouclier accroché à son dos de quelques lanières de cuir. Il courait à sa propre destinée, cette personne dont les armoiries étaient une fourche grisâtre sur un fond blanc, signe de paix certainement. Cette longue chevelure blonde tombant au niveau des côtes et qui volait elle au gré du vent, ces armures de plates lourdes, mais qui lui offrait tout de même une certaine protection dont il ne pouvait se passer.

Enfin Hasseroi était visible, ses remords commencèrent à apparaître, avait-il réellement bien fait d'y aller. Le drôle de personnage souffla alors un grand coup, même s'il demeurait pensif, il ne lui restait plus qu'une petite centaine de mètres. Il s'arrêta puis attela son cheval, descendit puis se mit en route vers le Marquis qui tenait Hasseroi et bien d'autres citées. Il s'arrêta alors devant une garde et demanda audience avec Aymeric de Brochant, son nom était en fait Grégoire de Rimbert, c'était un chevalier errant et il demandait de combattre l'ennemi en compagnie du Marquis, l'actuel marquis de Serramire.

« Garde, puis-je voir votre suzerain, dites-lui que c'est de la part de Grégoire de Rimbert à la fourche grisâtre qui veut se battre à ses côtés. Demanda Grégoire. »

Enfin, les choses furent-elles dites qu'il souffla un grand coup à nouveau puis reprit sa respiration. Charles de son côté put rentrer sain et sauf à Rimbert, certes les choses s'empiraient là-bas, les guerres entre voisins menaçaient de plus en plus. L'écuyer était-il réellement en sécurité.
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Aymeric de Brochant
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MessageSujet: Re: Ils appellent au combat.   Ils appellent au combat. I_icon_minitimeJeu 25 Déc 2014 - 23:26

7ème jour de la 1ère énéade de Bàrkios, 8ème année du 11ème cycle.

"Qui ça ?" Bien que jadis il se fut targué, face à son précepteur, de connaître pas moins de tous les blasons du Nord, Aymeric fut bien incapable ce jour là de savoir qui était ce chevalier à la fourche. Assis sur un austère siège de campagne oesgardien, devant une table sur laquelle s'étalait une grande carte, semée de pions, de cailloux, envahie par les parchemins, les sceaux, les cachets, et, oh, pour ainsi dire, le bordel, Aymeric expédiait les affaires courantes.

Il avait passé la matinée au dehors du nouveau camp, à superviser la logistique. Avec le dernier convoi de ravitaillement parvenu, c'était aussi des nouvelles autres que celles des missives et des parchemins qui avaient fait leur chemin jusqu'aux oreilles du marquis. Ce dernier avait ainsi appris avec grand plaisir que les premières récoltes avaient été semées, de l'autre côté des Monts d'or, chez lui, en Serramire. Aymeric savait que fourrager en oesgardie se serait avéré périlleux, et bien peu profitable ; cela faisait trop d'années que la guerre sévissait ici, et le pays était frappé par la disette.

Après avoir pris congé de ses intendants, le marquis avait entrepris d'étudier le cens des pesteux. Voila depuis des jours, que cette sacoche, originellement un simple parchemin, trônait au bout de la table. Les nuits passant, d'autres feuilles étaient venues s'adjoindre à la première, et le tout formait désormais un petit cahier d'une épaisseur respectable. S'il avait de prime abord été tenté de l'utiliser pour caler son siège de camp, Aymeric s'était finalement ravisé, avant de s'y plonger, non sans déplaisir. Le bilan était bien sévère : un homme perdu était un homme perdu de trop, et le marquis avais dépassé cette limite depuis longtemps. Il s'était laissé entendre qu'on le racontait, dans les campagnes, que lui même était affligé de la Malemort, et redoutait que ce bruit ne décourage les hommes. C'était pour cela qu'il prenait chaque jour le temps d'apparaître dans le camp, et ainsi de se montrer.

Quelle ne fut donc pas sa surprise, quand au lieu de la nouvelle d'une défection, il appris celle d'un volontariat. Et qu'importe si le nom du courageux était inconnu ! Ce qui importait, c'était son bras. "Qu'on me l'envoie, je vous prie", s'adressa-t-il à son portefaix. Quelque minutes plus tard, Aymeric se retrouvait face au mystérieux volontaire. L'homme, armé de pied en camp, arborait sur sa plate le tabard dont les armoiries avaient mis en échec auparavant la mémoire du marquis. Ce dernier, faute de connaître l'identité de son interlocuteur, ne se fit guère attendre : "J'accueille avec grand plaisir à mon côté les hommes désireux de se battre, cher ami. Cependant, je n'ai pas l'heur de vous connaître. Je vous en prie, racontez moi donc d'où vous venez, et ce qui vous pousse vers ces marches désolées."

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Grégoire de Rimbert
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MessageSujet: Re: Ils appellent au combat.   Ils appellent au combat. I_icon_minitimeJeu 25 Déc 2014 - 23:57

Grégoire sans attendre dégaina sa lame puis vint la plantée dans le sol avec une rapidité extrême, il posa son genou droit sur le sol et adopta un angle à quatre-vingt-dix avec la gauche. L'homme avait déjà retiré ses gants, il admira le sol et demeurait tout de même pensif, comment le marquis trouverait ce nouveau blondinet qui se présenta pour se battre à ses côtés. Le chevalier tenait fermement cette épée posait à ses côtés et on pouvait détecter là une force et une envie énorme. L'errant ne porta guère d'oeil à ce foutoir.

Ses pensées remontèrent au temps où il vivait en tant que paysan à Rimbert en compagnie de sa famille, lors d'une attaque de bandits dans une taverne. Grégoire se révéla plus malin et les tua, le grand seigneur décida alors de le faire écuyer, lorsqu'il fut temps, le chevalier fut adoubé et logea sous sa couronne jusqu'à ce que ce dernier vint à mourir. Alors, une personne de la cour accéda au trône, Grégoire voyant le mal que ce nouveau seigneur provoquait décida de partir errant alors dans le monde, il partait d'abord vers Serramire où il accompagna une dame près d'Alonna, ensuite, il rejoint la route commerciale où il y fit la connaissance d'Arthur de Melasinir.

« Salutations Marquis. Je me nomme Grégoire de Rimbert. Mes origines remontent près d'Aretria où j'aidais ma famille paysanne tant bien que mal, lors d'une attaque de bandits dans une taverne où je me trouvais, je défendis cette dernière et tua les personnes. Le seigneur pour me remercier me nomma écuyer, j'y ai appris les rudiments de l'arme et de la chevalerie, par la suite, découvrant que j'étais fait pour la chevalerie il m'adouba, je restais là-bas jusqu'à sa mort où je partis lorsque la seigneurie fut donnée à un seigneur méprisant et arrogant. Je partis alors vers Serramire où une femme noble me demanda de l'accompagner près d'Alonna, après, je me dirigeais vers une taverne où je fis la rencontre d'Arthur de Melasinir. Enfin, je me dirigeais vers Hasseroi pour rejoindre votre armée, car les rumeurs drows m'inquiètent et je risquerai ma vie pour protéger la péninsule. Répondit Grégoire à la demande du Marquis »

Grégoire se demanda s'il avait fait bonne impression, il resta donc agenouillé attendant que le marquis lui demande de se relever.
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Aymeric de Brochant
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MessageSujet: Re: Ils appellent au combat.   Ils appellent au combat. I_icon_minitimeVen 26 Déc 2014 - 12:29

Au bruit d'une épée tirée au clair, plusieurs hommes se précipitèrent sous la tente, portant la main au pommeau. L'instant suivant, tous regardaient, décontenancés, le chevalier agenouillé qu'ils avaient pris pour un assassin. Les frère du marquis, Evrard, premier à avoir bondi, s’apprêtait à poser une question, quand d'un geste de la main, Aymeric l'interrompit. Chacun put alors entendre, non sans surprise, l'histoire du jeune paysan devenu chevalier de Rimbert. Lorsque ce dernier eut terminé, le marquis arborait un sourire charmé.

"Ce drôle aurait bien pu vous embrocher, lança Evrard furieusement
- L'aurait il fait ? Il ne ressemble point à l'idée que je me fais d'un sicaire.
- C'est un roturier, vous l'avez entendu. Que vaut sa parole ?
- C'est un brave, Evrard. Combien d'hommes se sont portés volontaires, depuis que les puysards ont été aperçus aux frontières ?"

Le frère du marquis n'insista pas, et ce dernier se retourna vers l'invité. Bien qu'il fut de basse extraction, un homme au sang bleu avait jugé bon de l'élever à la chevalerie. Si d'aucuns abhorraient aisément que l'on porte des roturiers plus haut que leur condition ne les avait fait naître, Aymeric, quant à lui, n'y voyait guère une menace à la chevalerie, tant la chose était rare. Qui plus est, ces gueux adoubés révélaient souvent être de fervents convertis aux commandements de Nééra, et, s'ils demeuraient parfois encore grossiers et malhabiles, n'en étaient pas moins fidèles et braves. Pour autant, un doute subsistait dans l'esprit du marquis, qui ne manqua pas de l'exprimer.

"Vos intentions vous honorent, Grégoire de Rimbert, et il ne sera pas dit que je vous refuserais de vous battre contre la menace noirelfique. Levez vous, chevalier. ordonna-t-il avec une once de solennité. Souffrez cependant que je questionne, non pas vos nobles buts, mais la valeur de votre bras. Voyez, j'ai ici dans ce camp force d'hommes au talent reconnu, blanchis sous les harnois. Je ne saurais leur infliger la compagnie d'une bleusaille. Puis-je vous demander, cher ami, quels sont vos faits d'armes ?"

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MessageSujet: Re: Ils appellent au combat.   Ils appellent au combat. I_icon_minitimeVen 26 Déc 2014 - 16:46

Guère effrayer par les soldats qui débarquèrent pour protéger, bien au contraire, Grégoire se sentait entre de bonnes mains et même si le marquis aurait ordonné de l'emprisonner. Le chevalier se serait défendu tant bien que mal. Il resta alors à regarder le sol tout en s'interrogeant sur les pensées qu'avait de lui le Marquis de Serramire, apparemment il l'aimait plutôt bien même si Grégoire était un paysan Arétrien. Bien sûr, pour lui ce fut normal que les gardes s'hâtèrent à l'aide du marquis, c'était leur devoir principal. Sans Aymeric, rien n'aurait certainement été possible.

Grégoire demeura confiant dans ses actes, écoutant attentivement le ressentit de chacun, il se doutait bien que chaque personne le sentes comme un ennemi. Pourtant, le marquis apaisa les tensions, disant qu'il ne jugeait pas mal et que rare était les personnes qui se présenter depuis que l'on entendait parler de ces drows qui se trouvaient à la frontière Sgardienne. Pourquoi se présentait alors que l'on pouvait se vouer à une mort certaine en y allant. C'était une pure folie, dans ce cas le chevalier était atteint de cette folie, car il irait même s'il devait y connaître une fin triste.

« Je vous remercie de cet accueil votre excellence. Dit-il en se relevant puis s'inclinant »

Il finit alors par se retourner vers ces gens qui voyent en lui le mal et posa un regard bienveillant vers eux, il déposa aussi un sourire puis s'inclina respectueusement vers ces messieurs, le chevalier Rengaina alors sa lame. Grégoire pensait peut-être qu'en faisant cela les soldats penserait autrement de lui, ce n'était pas un mauvais gars au final, c'était seulement un chevalier. Il répondit alors « Ne voyez aucun mal en moi, je suis seulement venu combattre l'ennemi en votre compagnie. » Il se retourna ensuite vers le marquis posa toujours se sourire radieux avec ses yeux émerveillés.

« Votre excellence, mes faits d'armes sont guère nombreux, mis-à-part quelques tournois, quelques attaques de bandits bien protégés, ma seule grosse prouesse reste la guerre arétrienne. Répondit-il au marquis de Serramire. »
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MessageSujet: Re: Ils appellent au combat.   Ils appellent au combat. I_icon_minitimeDim 28 Déc 2014 - 14:02

"La rébellion arétane, votre prouesse ? Tudieu, j'ignorais qu'un seul homme puisse causer tant de tumulte !" répondit d'un ton léger le marquis. Il se moquait, certes, mais ce n'était guère mal intentionné. À la vérité, cette candeur qu'affichait le chevalier paysan était aussi rafraichissante qu'une oasis en plein désert. Sans qu'il s'en fut rendu compte, l'ami Grégoire se répandait en rodomontades devant un parterre de chevaliers à la noble et aux faits d'armes cent fois supérieurs aux siens. Entendait il surmonter le mépris par l’esbroufe ? C'était bien peu judicieux. Pour autant, Aymeric n'avait cure de ses simagrées, tant qu'il gagnait un homme loyal et compétent.

"Tout ceci est bel et bon, chevalier. Venez, suivez moi. déclara le marquis en se lavant, avant de sortir de la tente, suivi de près par son frère et sa garde rapprochée. Les marches du royaumes connaissaient depuis trop longtemps les affres de la guerre et du déshonneur. Il y a plus d'un an de cela, la trahison de Goar l'Usurpateur poussa cette terre sur le chemin de la félonie, et depuis, celle-ci s'en trouve frappée de famine et de pestilence. Nous sommes entrés dans la baronnie pour y restaurer l'ordre et la prospérité, mais une nouvelle menace se dessine. il leva le bras, pointant vaguement vers le Sud-Est. Les puysards, que nous espérions trop embourbés dans la lutte fratricide qui les oppose à leurs cousins, on su trouver le moyen de parvenir jusqu'à nos frontières. Vous m'avez dit vouloir protéger la Péninsule, rien de moins, mais aujourd'hui, entre la Péninsule et l'engeance noirelfique, seuls se tiennent les hommes du Nord, les hommes de Serramire."

Laissant au chevalier le temps de comprendre ce que sous entendait une pareille assertion, le marquis fit envoyer son valet chercher Roideflamme, l'épée des nains. Il dégaina enfin cette fabuleuse arme, et, se retournant vers le roturier, lui adressa ces mots : "Acceptez vous de me jurer fidélité, Grégoire, chevalier de Rimbert, dans ce combat et pour ceux à venir ?"

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MessageSujet: Re: Ils appellent au combat.   Ils appellent au combat. I_icon_minitimeMar 30 Déc 2014 - 15:59

Le chevalier ricana légèrement de la connerie qu'il venait de sortir sans trop y prêter attention. Grégoire voyait qu'il avait fait bonne impression et ça le rassurait énormément, enfin sa famille aurait une chance de pouvoir devenir grand et d'être reconnu dans la péninsule. Même si l'ancien paysan savait qu'il n'était qu'une petite merde comparaît aux autres soldats de l'armée qui eux avaient vraiment fait énormément de choses. À vrai dire, le chevalier n'était plus très loin de son but, sans doute s'il gagnait cette guerre il deviendrait seigneur d'un fief et enfin son objectif serait à portée de main.

Sous les ordres du marquis, Grégoire suivait de près Aymeric qui avait certainement quelque chose en tête. Le chevalier resta extrêmement attentif au dire du marquis, il regarda alors attentivement ou ce doigt le mena et se retrouva rapidement aborder par cette haine envers les elfes noirs. Tout en reprenant son calme, Grégoire observa le marquis qui lui adressa alors parole. Il fit signe de révérence tout en laissant se dessiner un large sourire sur ses lèvres. Enfin le tocsin sonnait-il un nouvel ère.

« Je l'accepte messire, je vous servirai en temps de guerre comme en temps de paix et ceux, jusqu'à ce que la mort m'éloigne de Serramire. Répondit-il à son nouveau sire. »

Les ressentis de Grégoire virevoltaient et il s'agenouilla à nouveau devant le marquis comme une marque de respect vis-à-vis de lui. Qu'avait-il réellement en tête, personne le savait. Tout était à écrire, encore et encore.
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MessageSujet: Re: Ils appellent au combat.   Ils appellent au combat. I_icon_minitimeDim 4 Jan 2015 - 17:19

"Je saurais m'en souvenir ! Relevez vous, chevalier de Rimbert, que je vous embrasse !" Cette intermède volontariste avait réchauffé les velléités guerrières d'Aymeric. Voila trop longtemps que ses gens demeuraient enterrés ici, quand leur place était sur le champ de bataille ! Après qu'il eut donné le baiser rituel à son nouvel homme ligne, le marquis se tourna vers son frère, avant de lui ordonner de réunir le conseil de guerre céans.

On regagna la tente de commandement, où s'étaient rassemblés les plus grands vassaux et les parents du marquis. Son frère, le truculent Evrard, avec sa barbe taillée à l'estréventine, et son rutilant cimeterre drow au côté, vestige de son passé aventureux dans les lointaines terres orientales, escortait sous la tente son neveu, Arnaud, le fils ainé du marquis. Roland, le chef de la maison de Versmilia, avec son visage placide, quoique tiré, était entouré par ses deux fils, les neveux du marquis, Nestor et Pierre. Venait ensuite Monsieur de Clairséant, encore tout auréolé de gloire par sa défense farouche de Serramire l'an passé, et enfin, Jared de Montvélin, dont les troupes avaient suivi le marquis après leur entrevue dans les Monts d'or. C'est à côté de ce dernier qu'on installa Grégoire, le chevalier de Rimbert.

"Bien ! Une occasion se présente à nous, mes bons seigneurs. Dormmel est la chaînon qui, manquant, rend les forts du Nord d'Oesgard vulnérables. J'entends profiter de cette chance, et m'en emparer de ces derniers promptement ! annonça-t-il, suivi de vivats
- Hardi mon oncle ! Je vous demande l'honneur de mener la charge sur Krahof ! On la dit parmi plus fortes citadelles d'Oesgardie, mais je l'emporterais d'un seul assaut ! répondit aussitôt Nestor
- Du calme, mon neveu. Il me faut d'abord nous assurer que le maréchal n'interviendra pas contre nous. Voila pourquoi je vous ai mandé, Jared : vous partez sur le champ en direction de Dormmel, puis gagnerez l'Ost du Maréchal, afin d'arranger une entrevue entre lui et moi. déclara le marquis. On laissa le jeune châtelain obéir aux ordres et prendre congé, avant que, tonitruante, la voix d'Evrard ne retentisse.
- Bah ! que nous chaut son avis ? Il était à des lieux de nos ostes, si l'on en croit les rumeurs. Les drows l'auront fait se terrer derrière ses remparts. Concentrons nous sur l'assaut !
- Si fait. J'entends dépêcher trois escadrons d'éclaireurs vers les redoutes de Krahof, d'Aatenach et d'Essenburg. Nestor mènera nos observations vers Krahof, puisqu'il le souhaite. Pierre emmènera ses gens aux abords d'Aatenach, tandis que vous, mon frère mènerez nos hommes non loin d'Essenburg. On la dit en ruines, mais c'est le bourg le plus proche d'Oesgard, il nous faudra donc nous en emparer."

Parcourant l'assemblée du regard, en quête de quelques remarques, Aymeric aperçut la figure blondinette du chevalier de Rimbert, et, se souvenant qu'il l'avait amené à dessein assister au conseil, l'apostropha à son tour : "Et vous donc, monsieur de Rimbert ? je vous offre l'opportunité de trotter un peu ; à quel groupe souhaitez vous vous joindre ?"

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Grégoire de Rimbert
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MessageSujet: Re: Ils appellent au combat.   Ils appellent au combat. I_icon_minitimeSam 10 Jan 2015 - 15:52

De-ci, de-là, Grégoire était forgé, pourtant seul en lui ne persistait que son honnête cause de combat. Tout homme autant valeureux que soit ne pouvait résister à son devoir, nous sommes nés pour nous battre et périr en profanant. Derrière nous, bon nombre de flux lacrymaux choieraient lorsque beaucoup sauront que notre âme a rejoint en vain Tyra, déesse des défunts. Notre destinée ne peut nous échapper, tel un esprit, la seule façon de s'en séparer c'est de disparaître. Les pensées de Grégoire étaient ces dernières.

Sa droiture de nouveau excellent. Une marche en direction d'un conseil de guerre, rien d'autre à l'heure actuelle. Une seule chose morcela ce calme, bien trop calme. Juxtaposant son sire, l'oeil portait sur le ciel, là où bon nombre d'être avait marqué le temps. Bon nombre d'âmes avaient péris sous des cris atroces, ou sur une mort rapide. À coup sûr d'autres milliers viendrait se joindre lorsqu'une bataille devrait fracasser le sol. Certains devaient mieux se défendre, d'autre envisageaient une meilleure attaque. Tel est pris qui croyait prendre, la meilleure illusion est celle que l'on croyait illusion.

« Dites-moi messire, ne croyez-vous pas que le sang à trop marquer le sol ? Sans doute Tyra nous en veut encore d'envoyer des gens bénirent ses entrailles par milliers ? Ces choses qui menacent nos frontières et qui ne croient pas aux véritables dieux méritent la souffrance voir pire encore. Combien d'âmes ont péris sous leurs coups ? Combien de sages hommes ont vu femmes, enfants, hommes mourir sous leurs coups, qu'en sera-t-il de nous messire ? Pensez vous que Tyra m'acceptera si je vins à mourir ? Dégoisa l'humble chevalier sur la route du conseil de guerre. »

Que de grandes têtes voyait-il en entrant sous cette tente. À première vue, Roland, chef de la maison Versmilia ainsi que ses deux enfants. Le seigneur de Clairséant, dont un trou de mémoire lui parvint pour le prénom. Se trouvait à côté de Grégoire, Jared de Montévlin. La discussion tournait plutôt bien, les ordres donnés étaient strictes, pourtant le choix que devait faire le chevalier n'était pas de son affaire, il voulait faire ses preuves auprès de son marquis et il le montrait d'ailleurs.

« Ce choix n'est pas fait pour moi messire, je souhaite prouver mes valeurs, qu'elle endroit serait le mieux à votre avis. Rétorqua Grégoire. »
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Hagen de Mhizaar
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MessageSujet: Re: Ils appellent au combat.   Ils appellent au combat. I_icon_minitimeJeu 22 Jan 2015 - 15:29

Oesgard la fier, Oesgard la terrible, l'indomptable, terre maudite pour certains, zone en conflit perpétuel...elle était le royaume le sombre des hommes et le plus rude. ses hivers étaient glaciales...Elle gardait la frontière nord depuis six siècles déjà et jamais elle ne flancha. Sa réputation noircit par le temps masquait sous son nuage sombre, les plus grands guerriers et combattant du monde des hommes, les plus farouches, les plus déterminé? Du moins c'était la les nombreuses rumeurs, histoires ou encore mythe qui parcourrait ce pays ravagé et solitaire. Les guerres civils s'étaient enchainé à une vitesse que cela empêcha les oesgardiens de voir la menace drow arrivé...Et c'est de l'ombre que sortirait le chien tricéphale pour s'éveillé à nouveaux dans un carnage de sang et de boue. Cette vieille maison, cette lignée remontait jusqu'au premier colon du médian qui partirent a la conquête du Nord de la péninsule. Les Mizar occupait la région frontalière avec Anaeh et les wandres, la région de Krahof ou la forteresse noir se tenait sur son sommet, veillant sur les frontière comme elle l'avait toujours fait. Krahof bien que ne pouvant s'acquérir du titre de grande seigneurie, n'eut jamais que pour but la défense du nord d'Oesgard, aussi elle fut construite en se sens. De toute les forteresse elle était la plus difficile aà faire tombé et la maison Mizar y veilla pendant de longue génération. Certain écrit parlant de cette forteresse avait pour habitude de fredonné une phrase qui garda sa force jusqu'à la perfidie de Goar.

"Krahof......mieux vaut la laisser régner sur son sommet que tenté de l'en détrôné"
Seigneur Oesgardien lors de la guerre civil

L'arrivé des drows n'était pas un bon signe pour le pays, mais ce mal, ce nouvelle vague de terreur allait peut-être donné l'espoir dans son malheur. L'espoir pour les pays du nord de s'unir contre un ennemi commun. De redoré le blason d'Oesgard, de montré a tous et surtout au drow que Oesgard méritait sa réputation d'autrefois. Ayant eut vent de la campagne du duc de Serramire et de son cousin de Clairssac en terre oesgardiènne, le jeune Mizar comprit que le vent avait tourné. Il devrait soutenir le Duc et ainsi avec son aide la récupération de Krahof, il en était l'héritier légitime. Aussi au galop notre chevalier noir finit par atteindre, le campement fortifié près d'Hasseroi( si j'ai bien compris). ralentissant le pas, notre avatar de Tyra ne portait aucun Blason visible, seul cette allure sombre et ténébreuse qui s'imposait a mesure qu'il approchait. Pour le visage du noble était connu en Oesgardie, cette balafre qui lui entaillait la partie gauche de son visage avait fait sa renommé au sein des champs de bataille. Il s’avança vers l'entrée du campement, lentement évitant les gestes brusques qui pourrait lui valoir une flèche dans le gosier.
Une fois qu'il fut assez près des gardiens, il se présenta toujours sur son destrier d'ébène.
la fourrure noire et blanche de son col virevolta sous les brises du vent qui venait soudainement de s’abattre sur le visage de notre cavalier de Mizar, dévoila un peu son visage et son regard d’obsidienne.


"Dite à votre Seigneur, que le Chien Tricéphale de la Maison Mizar, Seigneur légitime et héritier de Krahof désire s'entretenir avec lui"

"Je suis ici en ami et allié"


Aussitôt dit, il sortit doucement toujours le tissu qui portait son Blason, Un Chien tricéphale rouge sur fond noir, se présenta alors ainsi que la chevalière de la Maison Mizar qui ornait son doigt comme preuve de son identité. Il espérait ainsi pouvoir avoir audience auprès du Marquis.




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Aymeric de Brochant
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MessageSujet: Re: Ils appellent au combat.   Ils appellent au combat. I_icon_minitimeLun 17 Aoû 2015 - 16:24

La confession de Grégoire avait su émouvoir le marquis, si bien que ce dernier, emprunt d'une largesse ordinairement plus réduite, lorsqu'il s'agissait des affaires guerrières, s'en vint en acontre du chevalier, après que les ordres fussent donnés. "Faites seller votre cheval, Grégoire, et préparez vous à quitter le camp sous peu." lui ordonna-t-il, avant de s'en retourner vers ses quartiers.

L'annonce avait remué le camp ; ça et là, les seigneurs et les capitaines secouaient leur monde, appelant à qui-mieux-mieux pour des volontaires. On pouvait entendre Evrard, bannière en main, cimeterre dans l'autre, alpaguer les soudards de ses meilleurs jurons estréventins, quand les fils de Versmilia, encore pétris de chevaleries, tâchaient de haranguer leurs francs-coureurs au nom de la vertu et de la chevalerie. Les plus pressés et les plus actifs demeuraient cependant les hommes de Montévlin, dont on avait ordonné un départ total, en nombre, et des plus prompt par dessus le marché.

C'est vers cette colonne en mouvement que s'avança Aymeric. Lorsque la totalité des hommes eurent passé la palissade, il s'approcha de leur chef, Jared, s'entretenant avec lui un instant. Il en alla des modalités de l'entrevue ; Jared, par sa présence dans l'Hasseroyale, en connaissait déjà bien trop sur les armées du marquis, et ce dernier voulut bien se garder d'en faire, en plus d'un mouchard en puissance, un plénipotentiaire. Ne seraient discuté entre lui et Jérôme que la date et le lieu de l'entrevue, c'était déjà bien assez ; Aymeric, quant à lui, se réserverait les affres de la négociation.

Une fois Jared congédié, le marquis, d'un signe, fit venir Grégoire, resté alors en retrait. C'est d'un air plein de morgue qu'il lui demanda alors : "N'importe quel endroit, c'est bien cela ? Dans ce cas j'ai décidé. Vous avez vu cet homme, ce Jared ; je m'en méfie comme de la peste. La route qu'il doit emprunter jusqu'à Dormmel recèle de sentiers de traverses, que ce damné montagnard ne doit connaître que trop bien. Si à quel moment qu'il soit, l'homme décidait d'y envoyer un messager, une troupe, que sais-je, je vous charge soit de l'intercepter, ou de m'en rendre compte." À n'en pas douter, Jared pourrait être tenté d'envoyer une missive dans ses pénates, par les cols des Mont d'or, ou pire ? direction Froissart, et les fiefs de la maison de Bastylle. C'était là un désagrément que le marquis n'aurait pas aimé souffrir.

"Oh, et, avant de partir, je vous conseille de prendre une mule. Votre armure risque de vous rendre quelque peu... voyant, pour ce genre de travail. Je gage qu'une tenue de ribaud vous siéra à merveille, vous êtes né ainsi, après tout." lança Aymeric nonchalamment.

Il passa le reste de sa journée à tourner dans le camp, vérifiant avec chaque capitaine les chemins que prendraient les reconnaissances, tant et bien que quand on vint lui finalement lui annoncer l'arrivée d'un autre chevalier, venu celui-ci de Krahof, il fut impossible de trouver l'homme en question.

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