Un combat divertissant [ Pv Nee'lan]

Rhazad avait complètement perdu le nord. Vivant dans un village assez éloigner, il ne c’était jamais rendu bien au delà des frontières de son village. Avec un soupir il gravit une petit montagne. Le vagabond trouvait que le paysage environnant était différent de tout ce qu’il avait pu voir jusqu'alors. Le ciel était presque couleur de sang et les arbres autour étaient tous mort ou pratiquement. Il ignorait tout de l’endroit où il se trouvait, car il ne croisais âme qui vive. Il progressait ainsi pendant environ une heure avant de se trouver un endroit où faire un feu et où il y avait un minimum de forêt pour le dissimuler au regard.

Le paysage n’était pas beaucoup plus accueillent, mais cela ferais l’affaire pour une petite halte d’une demi-heure. Des rochers couvraient l’ensemble de l’herbe qui n’avait pas vraiment l’air de pousser en c’’est lieux. Le jeune homme déposa ses bagages sur le sol en s’accroupissant sur le sol pour prendre un morceau de bois entre ses mains. Il fronça les sourcils en y lisais : « La faille ». Avec un haussement d’épaules il commença a amasser des morceau de bois mort afin de se faire un petit feu de camp. L’air était plutôt froid dans le coin, voir morbide pour un humain.

Lorsqu’il eu amasser de bois, le forgeron chercha dans son énorme sac à la recherche d’une briquet a amadou pour faire son feux. Après quelques minutes de recherche, il le trouva enfin envelopper dans l’une de ses chemise de lin. Il le prit entre ses mains en commençant a le frapper pour essayer de faire des étincelles. Suite a plusieurs tentative, les morceau d’herbe sec finirent par prendre feu. Rhazad souffla alors dessus pour alimenter un peu le feux et fournit de petite branches au feux pour l’alimenter d’avantage. Lorsque le feu fut assez grand à son goût, il vint s’appuyer contre un arbre mort qui avait du tomber lors d’une tempête. Le regard du vagabond fit le tour des lieux, puis il frissonna en remarquant des morceau d’os humain à l’autre extrémité.

Il resta ainsi un long moment à contempler les flammes dansantes du feu. Ses paupières commencèrent a s’alourdir lorsque le jeune homme entendit un léger craquement sur sa droite. Ni prêtant pas attention la première fois, il referma les yeux lorsqu’un autre craquement vint briser le silence morbide qui régnait en c’est lieux. Cette fois-ci Rhazad se remit sur ses pied en se rendant près de ses effet pour tirer une épée incruster de rubis. La lame de celle-ci était d’un rouge flamboyant et une tête de dragon serti d’aile servait de garde à la magnifique épée

- Viens qu’on en finisse.

Il attendit patiemment que son agresseur sorte des arbres pour enfin savoir a qui il avait a faire. Il prit une position défensif, histoire de prévenir l’attaque de la personne qui avait produit ses craquements. Il zieuta le couvert des arbres en apercevant une forme flou et indistinct.

Voilà trois jours que Nee'lan avait quitté la minable maison de son enfance et ses parents oisifs qui lui faisaient honte. Après avoir leur avoir dit adieu - à ses parents et par la même occasion, à son ancienne vie -, elle s'était aventurée dans les ruelles du Puy, en quête d'une nouvelle tenue. Elle ne supportait plus cette tunique et ce pantalon de toile qui la grataient et ce cordon, faisant office de ceinture. La sombre ne pouvant plus supporter ces vêtements d'esclave, elle aspirait à trouver une tenue digne d'elle. La jeune drow avait exploré quelques échoppes, sans rien trouver qu'elle puisse payer. Il faut dire que sa bourse n'était pas bien remplie pour l'instant... Puis elle apperçu une tenue qui lui tapa dans l'oeil, regarda le prix. Bien trop cher pour elle ! Après une très courte hésitation, elle l'avait prise très calmement, comme si elle examinait la marchandise, puis l'avait glissée sous son ample tunique et s'était éclipsée en se faufilant entre les clients. Sitôt arrivée dehors, elle n'osa pas sortir la tenue rouge sang de sous sa tunique et gards les bras croisé jusqu'à sortir du Puy d'Elda. Une fois à l'extérieur, elle s'était dévêtue et avait passé la tenue vermeil. L'ample tunique et le pantalon en toile étaient remplacés par un corset et un pantalon rouge sombre. Cependant, elle gardait toujours les mêmes bottes en cuir usées. Le soir, la sombre s'était endormie à la belle étoile et le lendemain elle fit la rencontre d'un noble, qui avait besoin des services d'un assassin. Sans hésiter longtemps, Nee'lan s'était proposée et était retournée au Puy. Après avoir exécuter sa mission, le noble la paya... Avec une arme ! Elle avait déjà trouvé un poignard sur le corps de sa victime, mais celui-ci ne lui serait pas très utile. En revanche, cette épée... Bien que pas magnifique, elle était forte et bien équilibrée.
Elle la garda donc puis s'éloigna de plus en plus du Puy, jusqu'à aujourd'hui. Nee'lan marche depuis un bout de temps, mais n'est pas vraiment fatiguée. La drow caresse un des tranchants de son épée tout en observant les alentours avec curiosité ; elle ne s'était jamais aventureé en dehors du Puy et se sentait perdue. Le paysage était quelque peu aride, la végétation rare et les arbres morts. Au loin, elle distinguait ce qui semblait être un trou dans le sol... Une faille qui se prolongeait sur des kilomètres à la ronde. La sombre avance encore quelques heures, jusqu'à ce que les gargouillements répétés de son ventre deviennent insupportables. Alors qu'elle cherchait une proie, elle entendit des crépitements. Surprise de trouver quelqu'un ici, Nee'lan se cacha derrière un arbre et dégaina son épée tout en calmant sa respiration. Elle reconnaissait le bruit et l'odeur du bois qui flambe, mais autre chose aussi... Quelqu'un s'était levé, rapidement. Une minute s'écoula, puis une voix d'homme brisa le silence.

- Viens qu'on en finisse.

A l'entendre, cette personne était un ennemi. Nee'lan esquissa un sourire à l'idée d'un combat, attendit encore quelques instants puis s'écarta du tronc de l'arbre mort, se dirigeant vers le bruit. Amusée, la drow découvrit un humain, prêt à sa battre, il tenait en main une arme magnifique incrustée de rubis, d'un rouge flamboyant. Tout en avançant, la sombre la contemplait calmement, comme fascinée par les reflets que le soleil dessinait sur la lame. Arrivée à quelques mètres de l'humain, elle releva enfin le menton et le dévisagea d'un air amusé.

- Bonjour l'humain... Que fais-tu ici ?

Sa voix était grave, mielleuse, elle s'exprimait dans un humain juste correct.

Rhazad avait interpeller la personne qui se trouvait derrière un arbre, sans trop savoir a quoi s’attendre. Il attendit donc patiemment que la silhouette daigne s’approcher près du cercle de lumière. Il vit la silhouette en question se détacher d’un des arbres en s’approchant de lui, l’air de rien. Le jeune homme acquiesça quelques pas en arrière afin de mettre une certaine distance avec la jeune femme qui venait d’arriver. Il observa la jeune femme qui se trouvait désormais devant lui, la détaillant. Elle portais une sorte de corset rouge sang ainsi qu’un pantalon ajuster qui lui allais très bien. Il eu un petit sourire lorsque ses yeux arrive au niveau de sa poitrine.

-Bonjours l’humain…Que fait-tu ici?

-Hum… Et bien, disons que j’ai perdu mon chemin?

Il eu un haussement d’épaules désinvolte. Le jeune homme fit un mouvement avec sa lame pour la faire siffler dans l’air. Il fixait toujours de ses yeux bleu perçant la personne qui se trouvait face a lui. Il eu un soupir lasse.

- Tu veux me tuer ou simplement combattre? Ou peut-être désire tu autre chose?

Sans broncher, il se pencha pour mettre de nouvelles bûche dans le feu qui commença a crépiter. Le vagabond reporta son attention sur la jeune femme qui lui faisais face. Elle avait l’air d’avoir bonne chair et beaucoup d’expérience vécus. Il regarda aussi la façon dont elle tenait sa lame, une fine lame forcément. Peut-être même qu’elle était assassin, mais il se doutais bien que personne ne voulais le tuer puisqu’il passais inaperçu dans tout les endroits qu’il avait fréquenter. Il fit faire quelques moulinet à sa lame afin de dégourdir ses muscles pour un éventuel combat avec la drow. Au moins il avait reconnu à quel race elle appartenait, avec une peau aussi sombre, il était difficile de se tromper sur les origines de celle-ci.

- Alors…?

Sa voix était grave et quelque peu impatiente de savoir ce que la demoiselle désirait faire de sa jeune carcasse. Il commença a s’imaginer un foule de scénario. Peut-être qu’elle l’apporterais à un maître drow qui le réduirait en esclave ou peut-être même que sa serais elle sa maîtresse. Il se demandais bien ce qu’elle pourrait lui faire faire. Peut-être combler ses petites plaisirs personnel, mais cela l’étonnerais beaucoup. Elle l’amènerais peut-être au centre de la ville où il serais torturer et décapiter a mort. Un frisson parcourue son échine à cette idée. Il se concentra de nouveau sur les yeux de la jeune femme.

- Hum… Et bien, disons que j’ai perdu mon chemin?

Le visage de Nee'lan restait impassible, tandis qu'elle observait l'humain de haut en bas. La drow trouva la réponse de ce dernier quelque peut insolente, et resta immobile tout en immaginant diverses façons de le lui faire regretter, toutes plus humiliantes les unes que les autres. Pendant ce temps là, l'humain haussa les épaules puis fit tournoyer sa magnifique lame de sang, qui siffla dans l'air. L'humain apparement perdu, qui ne cessait de fixer la drow de ses yeux bleus perçants, soupira d'un air las, comme ennuyé par la sombre (qu'il agaçait fortement).

- Tu veux me tuer ou simplement combattre? Ou peut-être désire tu autre chose?

L'humain se déplaça pour déposer de nouvelles bûches dans le feu qui crépita quelques instants, puis reporta son attention sur la drow. Il n'avait pas l'air effrayé... Il devait être puissant. L'humain executa quelques figures avec sa lame, comme s'il se défoulait. Pendant ce temps, Nee'lan restait immobile, le regard perdu dans les volutes de fumée provenants du feu, réfléchissant au meilleur moyen de se faire respecter.

- Alors.. ?

L'humain, sûr de lui, exprimait clairement soon impatience, ce qui finit d'énerver Nee'lan. N'y tenant plus, la sombre réprima un grognement rageur et s'élança vers l'humain, dominée par un instinct tout ce qu'il y a de plus animal. A mi-chemin, une idée saugrenue s'infiltra dans son esprit... Après tout, pourquoi le tuer ? Il pourrait lui être utile... L'homme sembla frissoner, brièvement. Nee'lan avait peut-être rêvé... Quoiqu'il en soit, celà lui arracha un sourire carnassier, dévoilant une rangée de dents immaculées.
Que pourrait elle faire de lui ? La drow interrompit son geste, sembla jauger l'humain quelques instants, plongeant les deux mares de sang de ses yeux dans ceux, bleus comme un lac, de l'humain.

- Qu'est-ce que je pourrais faire de toi ?

[i]Cette question était plus adressée à elle-même, l'humain ne pouvant de toutes manières pas la comprendre, à moins d'avoir étudié la langue des sombres. Stoïque, Nee'lan se surprit à se demander si les drows étaient en droit d'avoir des esclaves... Qu'importe, cet homme serait utile, d'une façon ou d'une autre.
Puis, reprenant dans le dialecte des humains - qu'elle avait plus ou moins apprit chez ses anciens employeurs, du temps où elle n'était encore qu'une misérable va-nus-pieds :

- Comment t'appellent les tiens ?

Après tout, il lui fallait connaître son prénom. L'appeller toujours de la même manière finirait par agacer Nee'lan, et elle aimait bien connaître ses victimes. Un sourire apparut brièvement sur les lèvres pulpeuses de la sombre, furtif.

Le jeune homme observait la drow d’un air entendu. Certes, il ne craignait pas les combats, même la mort en sois ne lui faisait pas peur. Ce qui le terrorisais en fait, c’était de perdre la liberté qu’il avait en voyageant de par le monde. Cette liberté là, il la défendrais au prix de sa vie, peu importe ce que cela pourrais lui en coûter. Le jeune homme avait souvent entendu parler de personne de race humaine qui avait été enlever par les peaux sombre et n’en étaient jamais revenus ou il était revenus par petit morceaux, parfois même moisie par endroit. Lorsqu’il entendit le grognement de la demoiselle et sa silhouette bondir dangereusement vers sa personne, le vagabond fit un pas de côté en se plaçant en mode défensif. Avec le sourire carnassier qui venait de naître au coin de lèvres de la drow, il en déduit qu’elle avait pu voir son frisson de dégoût lui parcourir l’échine. Il supporta le regard examinateur de la peaux sombre sans broncher. Prêt a ce battre si elle acquiesçait un second geste vers sa personne.

- Qu'est-ce que je pourrais faire de toi ?

Cette remarque fit de nouveau frissonner le forgeron. Il avait beau être fort et en très bonne forme physique, il ne désirais pas passer le restant de sa vie comme esclave a une saleté de peau sombre. Il pouvait imaginer l’envers que cela serais. Elle lui demanderais de coucher dehors avec les porc, si les drow en possédait, peut-être même que c’était des porc a peau sombre vu la peau de Drow. Cette idée saugrenue le fit sourire malgré l’ambiance palpable des environs. Pour continuer, il pensa que la demoiselle lui ferait faire tout les petites tâches ennuyante, comme celle de voler, nettoyer les déchets humains de canibalisme de la part de ses confrères à elle. Elle ne lui permettrais même pas de faire des tâches qu’il aimait, comme travailler l’acier, se battre pour défendre sa vie, bref des trucs d’homme. La seule tâche qui pourrait peut-être lui plaire, mais qui risquerais d’arriver rarement était de servir aux petits plaisir personnel de la drow. Il secoua la tête pour s’enlever tous ses idées de la tête pour se mettre en option cambat.

- Comment t'appellent les tiens ?

Le jeune homme fixa la silhouette de la peau sombre en haussant un sourcil. Pourquoi désirait-elle savoir le prénom d’un humain qu’elle voulait probablement tuer. Pendant un long moment il regarda la jeune femme dans les yeux, puis fini par sourire sans la quitter des yeux.

- Dans mon pays natal on me nomme Rhazad. Toi quel est ton nom peau sombre?

Le forgeron n’était pas quelqu’un de très patient. La demoiselle lui avait dans un certain sens offert un combat à bras ouvert et maintenant il était prit a faire la discussion sur leur nom. Cela l’ennuyais au plus haut point, même qu’il aurais bien voulu quitter les lieux si la tentation du combat n’aurais été plus forte que l’impatience. Pendant quelques minutes il attendit la réponse de la drow, mais voyant qu’il était beaucoup trop impatient, il s’avança de quelques pas, puis leva sa lame en assena un coup à la demoiselle. Celle-ci para avec faciliter le coup du jeune homme qui ne se démonta pas pour autant. Il commença à tourner autour du cercle fixant sa proie directement dans les yeux. Le forgeron fit de nouveau faire quelque moulinet a sa lame pour se dégourdir le poignet. Il avança une seconde parade vers la jeune femme, visant son flanc…

L'humain ne semblait pas craindre la sombre, supportait ses regards impudiques sans broncher,
il l'observait de son côté d'un air entendu. Quelle profession pouvait-il bien exercer ?
Il était fort, peut-être était-ce un guerrier, ou un garde ? Il avait l'air habitué aux voyages et ne semblait pas perdu au point de paniquer,
alors qu'il se trouvait en plein territoire ennemi. De nouveau, un frisson parcouru l'échine de l'humain, qui avait visiblement compris la drow alors qu'elle s'exprimait dans la langue des sombres. Ce n'était pas un vulgaire paysan, donc... Ou peut-être qu'il ne venait pas ici pour la première fois ? Puis, aussi incongru que celà puisse paraître, les lèvres de l'humain s'étrirèrent quelques secondes en un sourire inattendu dans un moment pareil.
Si Nee'lan en fut troublée, elle n'en laissa rien paraître.
Lorsqu'elle lui demande son prénom, il eu l'air surprit, haussa un sourcil puis contempla quelques instants la sombre, avant d'esquisser un nouveau sourire.

- Dans mon pays natal on me nomme Rhazad. Toi quel est ton nom peau sombre?

Laissant la question en suspens, Nee'lan préféra observer Rhazad, puisque tel était son nom. De quel milieu social pouvait-il bien venir ? La sombre observa grandir l'impatience de l'humain, quelque peu amusée. Puis Rahzad s'avança vers elle et leva sa lame. Nee'lan se mit rapidement en garde et para facilement le coup qu'il lui porta, son désir croissant de seconde en seconde.
L'humain ne se découragea pas et se mit à tourner autour de sa cible, ses yeux plantés dans ceux de la sombre. L'homme fit quelques moulinets avec sa lame sertie de magnifiques rubis, certainement pour se dégourdir, puis, rapide, s'élança vers la drow en visant son flanc. Levant sa lame pour parer l'attaque, Nee'lan sentit les répercutions du coup dans son bras puis sauta d'un bond en arrière, l'humain avait manqué son coup de peu. Elle tourna quelques instants autour de Rhazad, le sourire carnassier refaisant son apparition sur les lèvres d'ébène de la drow. Puis elle s'élança vers l'humain, sans chercher à le blesser, elle voulait simplement s'en approcher, cherchant un moyen de le soumettre d'une façon ou d'une autre. La sombre restait sur ses gardes, prête à encaisser une nouvelle attaque.

La parade effectuer par l’humain avait pour but de blesser son adversaire sans mettre un terme définitif au combat. Cependant, alors qu’il allait toucher la chair de la demoiselle, celle-ci para le coup avec une plus grande difficulté qu’au premier. Ragaillardies par cette constations le forgeron continua de faire face a la demoiselle. Lorsqu’elle se mit a tourner. le vagabond suivit son mouvement pour ne pas la laisser prendre avantage sur lui. Rhazad fit un rapide coup d’œil autour des lieux pour voir quels objets il pourrait mettrent a profit dans se combat. Avec un haussement d’épaule, il se dit qu’il fallais mieux user de patience et de force pour vaincre cette prétentieuse.

Lorsque le jeune homme capta le mouvement de la jeune femme pour s’élancer vers lui, celui-ci prit position sur ces jambes pour avoir le meilleur équilibre et être prêt a l’accueillir. Au moment où la peau sombre s’approcha suffisamment de lui, la lame de celle-ci vint écorcher le flanc du malheureux. Avec un grognement sourd, il tendit la main vers la demoiselle, puis referma ses long doigt muscler autour du coup de celle-ci. En se retournant il l’a plaqua avec violence contre l’arbre mort qui se trouvait là. Un léger rictus de haine vint naître au coin des lèvres du jeune homme tandis qu’il fixait de ses yeux profond ceux de la drow.

- Tu vas finir par me dire ce que tu veux? Et ton nom par la même occasion?

Sentant le liquide tiède qui coulait le long de ses côtes, Rhazad se servit de sa main libre pour la placer contre l’entaille. Celle-ci n’était pas assez profonde pour risquer de la tuer, mais elle l’embêterais lors du combat, surtout si la peau sombre décidait de lui infliger un nouveau coup a cette endroit. Toujours en fixant la jeune femme dans les yeux, il avança légèrement la tête vers celle de la drow. Leur visage était maintenant séparer par quelque centimètre a peine. Avec un plissement au yeux, Rhazad eu l’idée du siècle pour provoquer d’avantage la demoiselle. Il approcha de nouveau son visage vers celui de la peau sombre, puis plaqua ses lèvres sur les siennes, seulement pour la provoquer. Il continu de l'embrasser ainsi pendant un moment. Avec un sourire non dissimuler, il recula, puis contourna la feu en fixant la silhouette de la jeune femme.

- Alors??

Le jeune homme savait parfaitement qu’avec le geste qu’il venait de poser, elle n’aurais aucune envi que de le tuer, mais cela l’amusais. Il toucha quelque instant sa plaie, puis leva la main devant son visage pour voir le sang vermeille qui couvrait le bout de ses doigt. Décidément, celle là lui donnait un certain fil a retorde. Rhazad levant son épée vers la drow pour la pointer du bout de celle-ci.

- Je me demande si ton sang est aussi noir que ta chair. Je le saurais bien assez tôt.

Il acquiesça quelque pas en direction de la demoiselle avec se fameux sourire moqueur qui le qualifiais bien.

Nee'lan était satisfaite, elle était parvenue à blesser l'humain au flanc, mais cette satisfaction fut de courte durée. Avec un grognement rageur, Rahzad tendit son bras vers la sombre qui n'esquiva pas assez rapidement, et enserra sa gorge de ses longs doigts. Se débattant avec violence, Nee'lan se retrouva néanmoins plaquée contre un arbre mort. Elle avait beau se débattre, l'humain la dominait incontestablement. La drow planta son regard de sang empli de haine dans celui de son agresseur, sentant naître en elle un sentiment familier, détesté : l'impuissance. Elle ne pouvait rien faire, son arme était tombée à ses pieds, réduite à rien, ses faits et gestes remis au bon vouloir de l'humain, qu'elle fixait, le visage déformé par la haine, elle cherchait son air.

- Tu vas finir par me dire ce que tu veux? Et ton nom par la même occasion?

L'humain plaça sa main libre contre la plaie que la drow lui avait infligée quelques instants plus tôt. Alors que leurs deux visages n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre, Rhazad plaqua soudain sa bouche contre les lèvres sombres de la drow, qui fit une moue de dégoût lorsque l'humain recula, l'air visiblement satisfait, puis recula et contourna le feu sans quitter Nee'lan des yeux. Celle-ci, surprise qu'il la lâche alors qu'il l'avait à sa merci il y avait quelques instants à peine, avec un peu de chance il aurait pu la tuer facilement. Nee'lan, prenant de grandes inspirations et se massant la gorge, stoïque, comprit qu'il s'agissait là d'une provocation. Son regard rubis planté dans celui de l'humain, elle suivait ses moindres mouvements, bouillante de rage et ne cherchant plus à le cacher.

- Alors ??

Sous son assurance devait se cacher une crainte, forcément. Nee'lan l'observa plus attentivement, alors qu'il observait le sang de sa blessure couler sur sa main. Il voulait lui montrer qu'il ne se rendrait pas, qu'elle ne pouvait disposer de lui comme un vulgaire pantin, qu'il était quelqu'un et que quoiqu'elle dise elle n'avait pas d'emprise sur lui, qu'il la maîtrisait et elle ne pourrait jamais être capable du contraire, qu'il était trop fort pour elle aussi bien physiquement que psychologiquement... Elle allait lui prouver le contraire.

- Je me demande si ton sang est aussi noir que ta chair. Je le saurais bien assez tôt.

L'humain releva sa magnifique épée,
de la couleur du sang qui perlait sur ses mains, et sapprochant de la drow, la pointa sur elle au dessus du feu. La sombre ne cilla pas, resta stoïque. Puis, après un instant à contempler le sourire prétentieux de ce misérable insecte, Nee'lan leva une main et entoura la lame de Rahzad de celle-ci pour l'abaisser, la pressant si fort qu'elle sentit sa main s'ouvrir, mais qu'importe. Puis elle parla, d'une voix forte, autoritaire.

- Je suis Nee'lan, et je vais te donner des raisons de me craindre, pauvre humain... Tu vas regretter ta conduite..

Oh oui, elle lui ferait regretter... Lâchant la lame, la drow tendit le bras vers l'humain, et sa main sembla s'embraser au coeur d'un brasier semblable au feu qui crépitait face à elle, quoique plus petit. L'air concentré, une lueur sauvage semblait s'être allumée dans ses yeux lorsqu'elle libéra la boule de feu contenue dans sa main, l'envoyant directement vers Rahzad. Un sourire malveillant éclaira son visage sur lequel le feu dessinait des ombres, elle ramassa sa lame et visa le bras de l'humain, réduite à un instinct primitif, animal. Elle voulait du sang.

Tout l’assurance que démontrais Rhazad était voulu. Il ne voulait pas que la demoiselle face a lui le prenne pour un de ses faiblard soumis au moindre petit geste de la part d’un drow ou même face à une femme finement tailler. Il devait bien l’avouer la jeune femme avait une silhouette très bien découper sans parler de son décolleté qui laissait entrevoir de généreuse forme. Il se concentra a nouveau sur sa lame qui brillait sous l’effet du feu qui était projeter dessus. Le jeune homme ne laissa pas paraître la surprise qui le prit lorsque la peau sombre empoigna son épée directement à la lame. Décidément, il l’avait sous-estimer cette femme. Il voyait même au bout de sa lame le sang qui commençait a faire contraste avec sa lame rougeâtre. Le jeune homme planta ses yeux bleu dans ceux de la demoiselle avec un large sourire. Le défi commençait a augmenter et sa lui plaisait fort bien.

- Je suis Nee'lan, et je vais te donner des raisons de me craindre, pauvre humain... Tu vas regretter ta conduite..

Sa conduite? Rhazad sourit d’avantage a cette remarque. D’un sourire moqueur et plein de sarcasme. Il prit plus fermement prise autour de la garde se son épée sans quitter son adversaire des yeux. La tention entre les deux adversaires étaient palpable. Il acquiesça quelque pas en arrière, puis lorsqu’il vit la main de la jeune femme s’embraser sous ses yeux, il fronça les sourcils, sans comprendre. Il n’était pas du tout effrayant par le fameux pouvoir que venait de lui démontrer la drow, mais il ne tenait pas non plus a s’y frotter trop souvent. Il ne voulait pas finir comme l’un de leur fameux cochon a peau sombre. Lorsqu’elle lui envoya littéralement la boule de feu sur lui, Rhazad fit un bon de côté et l’évita de justesse sentant la chaleur de celle-ci parcourir son visage. N’ayant même pas le temps de se relever, il sentie une morsure froide au niveau du bras. La lame de la demoiselle l’entailla à une certaine profondeur et quitta sa chair pour finir de siffler dans l’air.

Le jeune homme acquiesça une roulade au sol afin d’éviter qu’elle ne lui découpe d’autre parti du corps. Se remettant debout pour faire face à la jeune femme il grogna férocement en portant la main à son bras. Décidément, elle était une folle furieuse! Son regard était désormais celui d’un animal en chasse. Il était la proie. Il déchira l’une de ses manches en entourant son bras muscler avec, puis il serras le tout aider de ses dents. Sans pour autant se décourager, le jeune homme regarda la demoiselle, puis avec un coup de bottes bien placer, il lui envoya une cascade de sable en plein dans les yeux. C’était de la triche, il le savait, mais au moins, il pourrait lui infliger un coup. Il s’approcha d’elle avec une démarche d’attaque, puis se mit dans ton dos en empoignant les mains de la jeune femme et la fit passer par dessus lui avec un cri d’effort. Il lui assena aussi un coup de coup en plein dans la gueule et un coup de genoux dans le ventre en reculant pour reprendre sa lame entre ses mains.

- Essaye de corriger ma conduite…

Toujours cette réponse avec ce fameux sourire moqueur. Il savait pertinemment que cela embêtais la drow, mais il adorais la provoquer ainsi.

L'homme ne paraissait pas effrayé, même lorsque la lame de la drow pénétra son avant-bras et que l'arme en ressortit, couverte d'un sang vermeil. Rahzad s'esquive d'une roulade au sol, se soustrayant ainsi à la lame de la sombre, il se redressa puis déchira une de ses manches pour faire un garrot à son bras. Aussitôt à près, rapide, l'humain lança un coup de botte dans le sol ce qui eût pour effet d'envoyer une gerbe de sable dans les yeux vermeil de la sombre qui fut momentanément aveuglée, de sorte qu'elle était à sa merci pendant quelques instants. Gênée par sa position, elle le sentit passer derrière elle et empoigner ses mains. Elle se demandait ce qu'il comptait fort, lorsqu'il la lança par dessus lui avec un cri étouffé, l'envoyant par terre. Sans lâcher son arme, la sombre était au sol, elle sentit un coude cogner son visage avec force, puis quelque chose frapper son ventre. Nee'lan sentit le goût du sang emplir sa bouche.

-Essaye de corriger ma conduite…

Dans un dernier soubresaut, les avants-bras de la sombre s'enflamèrent, et elle les tendit vers l'humain, lui renvoyant toute sa rage, sa colère de plein fouet, puis ses bras s'éteignirent et son corps s'effondra, inerte.

*

Nee'lan ouvrit les yeux sur un ciel gris, morne. Elle se rappella la bataille, tenta de se redresser mais fut prise d'une douleur lancinante au ventre. La sombre tourna la tête, observant les alentours du mieux qu'elle le pouvait. Tout autour, la terre était brûlée ou maculée de sang.
Elle inspira un grand coup, serra les dents et se redressa dans une position assise, désagréable.
La drow sentit une douleur tordre son ventre, et instinctivement, elle se pencha et vomit un liquide vermeil. L'humain... Elle l'avait tué ? Ne le voyant pas, Nee'lan s'inquiêta. La drow ne voulait pas le tuer, elle espérait vraiment qu'il soit en vie. Sinon, où était son interêt ? Au prix d'un effort de volonté, elle se releva vivement. Observant les alentours, elle ressentit un immense soulagement, mêlé de colère. Rhazad était encore en vie... Elle le préférait ainsi, c'était le seul moyen pour lui faire regretter ce qu'il; avait fait ; lui faire regretter de vivre, le déposseder de tout espoir, si infime soit-il, le regarder dépérir, comme un oiseau blessé... Mais elle n'en était pas encore là. Lissant ses vêtements, Nee'lan s'approcha prudemment de l'homme après avoir prit soin de récupérer sa lame. Combien de temps était-elle restée inconsciente ? La sombre n'en savait rien. En se rapprochant de l'humain, elle observait ses faits et gestes, en déduit qu'il pansait ses blessures. Il semblait souffrir. La drow réfléchit alors au meilleur moyen de le soumettre, de le tenir, pour de bon. Elle s'approcha finalement de l'humain et posa son arme à terre, sans quitter Rhazad du regard. Nee'lan passa sa main sur son visage, sentit du sang séché. Elle ne devait pas être belle à voir... Soupirant d'un air las, elle tendit une main sanglante à l'humain.

- On fait une trêve ?

Sa voix avait perdue toute intonation autoritaire, était devenue amicale, sincère. Ses yeux vermeil, refletant une grande fatigue, étaient plantés dans ceux de Rahzad.

Le jeune homme c’était écarter de la demoiselle par simple précaution. Il fixait le corps étendu de la jeune femme sans savoir comment réagir. Décidément, elle était forte, mais sa capacité physique a encaisser les coups en prenait un coup. Il détourna un instant le regard du corps pour observer les flammes du feu qui dansais toujours. Erreur. Il vit du coin de l’œil les bras de son adversaire prendre feu et projeter celui-ci sur lui. Avec un mouvement désespérer le jeune homme sauta du mieux qu’il put vers l’arrière en bloquant les flammes grâce au vêtement long qu’il portait. Ceux-ci ne tardèrent pas a prendre feu et commencèrent même a ce consumer. Le vagabond retira au plus vite sa chemise en manche longue en la jetant carrément au sol. Il la piétina jusqu'à ce que le feu ce soit éteint. En s’accroupissant pour reprendre sa chemise, il constate que celle-ci était en lambeaux et inutilisable. Le forgeron tourna la tête vers le corps inerte de la demoiselle en grognant. Celle là! Elle venait de ruiner sa meilleur chemise. Avec un haussement d’épaules il prit la chemise entre ses mains et la mit dans le feu. Elle commença alors à ce consumer sur elle même.

L’homme se dirigea vers ses bagages qui se trouvait près d’un arbre et l’ouvrit en cherchant des bandages et quelques truc pour désinfecter ses plaît. Trouvant enfin ce qu’il cherchait, il se dirigea vers une vieille souche d’arbre et s’assit dessus en déposant son épée non loin de lui. Il ne désirais pas se faire tuer parce qu’il était désarmé, et encore moins par une drow qu’il venait de mettre K.O. Après une bonne minutes a désinfecter ses plaît, le jeune homme entendit un léger mouvement devant lui. Il leva alors les yeux pour découvrir que la jeune femme c’était assis avec un air légèrement perdu. Un sourire moqueur vint naître au coin de ses lèvres tandis qu’il la fixait de son regard profond. Quand il la vit empoigner sa lame, le jeune homme eu un mouvement de réticente, mais lui laissa le bénéfice du doute. Quand il l’a vit déposer sa lame, il senti un certain poids se soustraire a ses épaules. Il ne désirais pas être tuer pendant qu’il pensait ses plaît. Le vagabond plissa les yeux lorsque la demoiselle lui tandis sa main ensanglanté.

- On fait une trêve ?

Rhazad la fixa pendant un long moment, ne ce décidant pas entre lui faire confiance ou la tuer sur le champ. Avec un haussement d’épaules désinvolte, il tendit la main vers celle de la jeune femme et la serra dans une forte poigner de mains.

- Je te pardonnerai pas d’avoir bousiller ma meilleure chemise par contre.

Cette remarque se voulait drôle, surtout avec l’air sérieux qu’il prenait en regardant la demoiselle. Il prit l’un de ses pansement en l’entourant tout le tour de son bassin afin de panser l’entaille qu’il avait prit au flanc. Lorsqu’il pivota sur lui même pour mettre le bandage, il laissa entrevoir à la jeune femme son dos couvert de marque de fouets. La chair avait beau avoir cicatriser, son dos le faisais toujours souffrir lorsqu’il y mettais beaucoup trop d’effort. Lorsqu’il eu finit de penser sa première blessure, il entreprit de faire celle qui lui cinglait le bras.

Finalement, les défenses ennemis avaient cédé. Nee'lan était satisfaite, sans rien en laisser paraître, elle avait observé les traits de l'humain, hésitant, puis qui s'était détendu et lui avait serré la main, avec une petite remarque. Ainsi donc, elle avait détruit sa chemise... En effet, l'humain était torse-nu. La sombre se permit un rapide sourire, avant d'observer les plaies de Rhazad, en faisant la moue. Elle l'avait bien amochée... En revanche, les blessures qu'elle put appercevoir dans son dos ne venaient pas d'elle, elle en était certaine. L'humain entama donc de panser sa plaie au bras, mais la drow l'interrompit.

- Laisse, je vais le faire.

Avec des gestes très doux, elle prit son bras, des pansements, et s'occupa de la blessure, qui n'était pas belle à voir. La sombre jetait également quelques regards curieux au dos de Rhazad, se demandant d'où pouvaient bien provenir ces marques. Nee'lan sembla hésiter, puis lâcha finalement la question qui lui brûlait les lèvres depuis plusieurs minutes.

- Ces blessures, d'où viennent-t-elles ? Si ce n'est pas trop indiscret.

Lorsqu'elle eut terminé de panser la plaie qu'elle avait infligée à l'humain, la drow garda le bras sur ses genoux, l'air de rien. Elle était contente d'elle, après tout, elle parviendrait bien à l'amadouer... Elle réfléchit un moment, puis parla, d'une voix calme et hésitante.

- D'où viens-tu ? As-tu une profession ?

La sombre se demandait également ce qu'un humain comme lui était venu faire près du Puy d'Elda, la cité des drows, une cité dont il aurait mieux fait de s'éloigner le plus possible. En effet, il s'était trouvé au mauvais endroit au mauvais moment, ce qui n'était pas pour déplaire à la drow, car pour elle c'était tout le contraire. Elle qui avait passé tant d'années de sa vie à servir des gens à contre-coeur, pourrait en quelques sortes se venger via cet humain. Passant une main dans ses cheveux, Nee'lan se rapprocha imperceptiblement de lui, attendant une réponse à ses questions. Elle déclara, d'un ton amusé :

- Je pourrais te trouver une nouvelle chemise, ce n'est pas un problème.

Nee'lan parlait d'un ton amusé, son but étant de jouer le rôle d'une amie,de gagner la confiance de l'humain pour mieux le dominer et le détruire par la suite. Oui, ce plan lui plaisait bien. Il était parfait. Restait à savoir si il se déroulerait comme il le fallait... La drow contemplait les yeux bleus de Rhazad, comme absorbée par leur couleur. Ils étaient vraiment clairs...

Rhazad venait a peine d’entamer de soigner sa seconde blessure, que la demoiselle empoignait son bandage pour le faire à sa place. Le jeune homme n’avait pas vraiment confiance en la drow, il jetais parfois de bref coup d’œil a l’épée qui était allonger près de lui. Cependant, alors qu’il envisageait de la repousser, elle pensait non seulement ses plaît, mais elle les pensait avec douceur. Décidément il avait de la difficulté à la cerner celle là. Lorsqu’elle eu finit de penser la blessure du jeune homme, celui-ci quelques mouvement circulaire pour vérifier de l’état du pansement. Il avait l’air bien mis en place. La douleur qui lui tiraillais le bras quelques instant, s’évanoui lentement pour devenir pratiquement imperceptible.

- Ces blessures, d'où viennent-t-elles ? Si ce n'est pas trop indiscret.

Le vagabond avait effectivement repérer les regard furtif que lui destinait la douce tant qu’a savoir pour qu’elle raison il portais ses balafres au dos. Le forgeron s’attendait a ravoir son bras après l’opération guérison, mais la demoiselle le gardais contre ses jambes. Il regarda la jeune femme pour essayer de comprendre ce geste d’une certaine…douceur? À son égard, mais ne trouva rien comme bonne raison qui puisse justifier ce fameux geste. A moins qu’elle veuille vraiment faire une trêve ou son imagination sournoise de drow commençait déjà a faire des siennes. Il ne répondit cependant pas maintenant à la question, car il savait que la demoiselle avait une autre questions sur le bout des lèvres qui ne t’arderas pas à sortir.

- D'où viens-tu ? As-tu une profession ?

Là encore le forgeron ne répondit pas à la question de la demoiselle, se contentant de l’observer. Il essayais de la cerner tant bien que mal, mais c’était fort difficile vu ce changement de comportement si soudain. Avec un haussement d’épaules il se dit qu’il allais remettre son examen à plus tard. La réplique de la chemise venait d’amuser le jeune homme. Certes, il aurait bien aimer une nouvelle chemise, mais il était bien à l’air libre ainsi, dû moins pour le moment. Il regarda donc la demoiselle dans les yeux avec un large sourire. Puis il se pencha légèrement la tête pour venir placer sa bouche près de l’oreille de la peau sombre.

- Tu es sûr de vouloir que je remettre une chemise?

Il avait murmure la remarque comme si de rien n’était. Le vagabond de leva en prenant son épée puis alla farfouiller dans ses effets, puis en sorti une petite casserole qu’il rempli avec de l’eau. Pas questions de lui laisser une épée a porter de main sinon cela pourrais lui coûter très cher. Il tourna un instant son regard vers la drow pour voir si elle avait bouger ou l’observait. Il s’approcha du feu en y ajoutant quelques bûches et mit la petite gamelle sur le feu pour réchauffer l’eau qu’il y avait a l’intérieur. Il resta un petit moment accroupit fixant la demoiselle directement dans les yeux. En aucun cas il broncha face aux yeux sombre de la jeune femme. Lorsque l’eau se mit finalement à bouillir, l’humain se dirigea vers son sac de toile pour en retirer une petite lingette et revint vers la casserole. Il commença par tremper son petit morceau de tissu dans l’eau chaude, puis le tordis entre ses mains solides. Le jeune homme s’approcha de la douce en s’assoyant sur la souche où il se tenait quelques instant plutôt. Le forgeron leva lentement sa main gauche vers la tête de la jeune femme, puis la plaça délicatement dessus en commençant a nettoyer ses plaît grâce à son autre main.

- Je suis forgeron de profession comme tu a pu le remarquer avec la lame avec laquelle j’ai combattu. C’est moi qui l’est fabriquer. Tant qu’à savoir d’où je viens, cela ne te regarde en aucun cas, puisque de tout façon tu ne réussirait pas à trouver le village en question. Et pour répondre à ta première question, c’est cicatrice provienne d’un châtiment marin. Je ne garde pas un très bon souvenir des navires disons.

Il continua de nettoyer les plaît tout en observant les traits de la demoiselle. Elle avait de très beau trait pour une peau sombre, sauf quand ceux-ci étaient tirer par la haine de vouloir le tuer.

Il cède, je gagne sa confiance... La drow n'avait pas obtenue de réponse à ses questions, mais Rhazad n'en restait pas moins docile, sans reprendre possession de son bras, il observait la sombre de son regard océan. Cette dernière ne cillait pas, se contentant de lui rendre ses regards inquisiteurs, quoique plus doux qu'auparavant. Toute expression de haine avait disparue du visage de Nee'lan, laissant place à un calme et une patience qui semblaient infinis. L'humain parut satisfait du bandage de la drow, qui l'enveloppait d'un regard rubis, protecteur. Puis, lentement, Rhazad rapprocha son visage de celui de la sombre, rapprochant ses lèvres de l'oreille de celle-ci, qui ne laissa rien paraître de sa satisfaction.

- Tu es sûre de vouloir que je remettre une chemise ?

Il avait murmuré ces quelques mots à l'oreille de Nee'lan, presque désinvolte, puis s'était relevé en récupérant son épée, avant de sortir de son sac une petite casserole qu'il emplit d'eau. La drow l'observait, un sourire pervers illuminant son visage. Ainsi, c'était là qu'il voulait en venir ? Elle jouerait le jeu, jouissant par avance du chantage qu'elle pourrait exercer sur son jouet. Bien qu'elle ne pouvait pas encore prétendre à disposer totalement de Rhazad, elle le tenait pour de bon. L'humain jeta un regard à la drow qui le couvait de son regard vermeil, tandis qu'il jetait des bûches dans le feu afin de réchauffer l'eau de la casserole. Accroupit au dessus des flammes, Rhazad ne quittait pas la sombre des yeux, celle-ci lui souriant de temps à autres. Nee'lan le regarda aller chercher un morceau de tissu puis le plonger dans l'eau qui s'était mise à bouillir, avant de l'en ressortir et de l'essorer. Elle se demandait ce qu'il allait en faire, lorsqu'il s'approcha d'elle et s'assit sur la souche qu'il avait quittée quelques instants plus tôt, se pencha vers elle et appliqua le tissu sur son front sombre à l'aide de sa main gauche, puis s'employa à nettoyer ses plaies de sa main libre. Nee'lan se laissait faire, ses yeux plantés dans ceux de l'humain, semblables à deux mares de sang.

- Je suis forgeron de profession comme tu a pu le remarquer avec la lame avec laquelle j’ai combattu. C’est moi qui l’est fabriquer. Tant qu’à savoir d’où je viens, cela ne te regarde en aucun cas, puisque de tout façon tu ne réussirait pas à trouver le village en question. Et pour répondre à ta première question, c’est cicatrice provienne d’un châtiment marin. Je ne garde pas un très bon souvenir des navires disons.

Muette, Nee'lan contemplaît le visage de l'humain, certes un peu sale, tandis qu'il observait le sien. Lentement, elle glissa une main sur la joue de Rhazad et rapprocha son visage du sien. Faisant durer cet instant, amusée, elle finit cependant par plonger vers les lèvres de l'humain, le titillant de sa langue pour qu'il daigne les entrouvir.

Le jeune homme s’efforçait de soigner les blessures de la jeune femme pour lui redonner un visage plutôt présentable. Le forgeron continua de nettoyer les entailles de la demoiselle jusqu'à ce que l’ensemble des plaies sois nettoyer. Il osa même nettoyer le reste du visage de la peau sombre sans vraiment savoir pourquoi il faisais cela pour elle. Elle avait quand même voulu l’assassiner quelques instants plutôt. Lorsque le vagabond sentit les doigts fin et doux de la jeune femme contre sa joue, il eut un léger élan de surprise et d’incompréhension a son égard. Sa surprise fut encore plus total lorsque la jeune femme plongea ses lèvres contres les siennes.

L’humain resta un instant indécis. Il ne comprenait pas tout de la situation, mais se dit qu’il devrait peut-être en profiter avant la reprise des hostilités. Toujours en fixant la peau sombre directement dans les yeux il commença par entrouvrire légèrement la bouche, incertain de ce qu’il faisais. Il voulait aussi la provoquer en lui laissant qu’un minuscule espace. Puis retrouvant un peu de panache, Rhazad ouvrit complètement sa bouche en commençant a embrasser doucement la drow. L’humain se pencha alors sans quitter les lèvres de la jeune femme, puis la soulever à la force de ses bras pour venir la mettre sur ses genoux. Il mit ses larges mains contre les hanches de la demoiselle en l’attirant doucement contre lui. Descendant doucement sa bouche vers le cou de celle-ci pour lui procurer un minimum de plaisir.

Cependant que le désir le prenait, le jeune homme souris, puis se leva doucement en prenant la peau sombre dans ses bras et la mit sur la souche en se soustrayant au baiser. Rhazad regarda un instant la drow dans les yeux avec un air amuser dans le regard. Puis sans un mot il se tourna dos à elle pour aller prendre de la nourriture fraîche qu’il avait envelopper avant de s’aventurer dans les terres aride des drow. Il empoigna un petit couteau de chasse en commençant à découper la viande en petit cube et la mit dans l’eau bouillante. Ensuite il prit quelques légumes et les mit dans la casserole pour essayer de faire un ragoût. Il leva les yeux vers la demoiselle pour savoir ce qu’elle faisait. Rhazad commença a penser au diverse possibilités qui s’offraient a lui et décida finalement de laisser la jeune femme venir à lui d’elle même pour savoir ce qu’elle voulait vraiment.

Le jeune homme la regarda droit dans les yeux avec son sourire moqueur pour essayer de la provoquer un peu. C’était la première fois qu’il se frottais a une drow et jusqu'à maintenant il aimait bien ce qu’il voyait. S’assoyant confortablement sur le sol, le jeune homme continua de la fixer et détourna un instant son regard vers le sol et le releva vers la peau sombre. Avec ce geste, il désirait l’inviter a venir près de lui.

Rhazad finit par cèder, embrassant la drow tout en fixant ses yeux, après un bref moment d'hésitation. Non contente d'elle, Nee'lan se laissa faire, après tout il n'y avait pas de mal à en profiter un peu, non ? L'humain souleva la drow, sans quitter ses lèvres, il vint la déposer sur ses genoux tout en descendant ses mains vers les hanches de la sombre, pour l'attirer contre lui. Nee'lan s'estimait chanceuse d'avoir obtenu si rapidement la confiance de l'humain. Celui-ci interrompit le baiser, descendant doucement ses lèvres vers le cou de la sombre, qui en aurait sauté de joie, mais qui restait impassible, en bonne actrice qu'elle était. Soudain, le jeune homme s'arrêta et souleva la drow pour aller la poser sur la souche. Un sourire flotta sur ses lèvres lorsqu'il la contempla quelques instants, l'air amusé. La sombre, de son côté, se laissait faire. Puis il se leva, sortit de la viande encore fraîche de son sac et la découpa en cubes à l'aide d'un petit couteau - qu'il faudrait lui enlever -, avant de déposer les cubes dans l'eau en ébullition. Ensuite, l'humain prit quelques legumes, sûrement pour faire un ragoût. De temps à autres, il jetait un coup d'oeil à la sombre, immobile sur la souche, il devait se demander à quoi elle pouvait bien penser. En vérité, Nee'lan réfléchissait aux problèmes qui se poseraient pour le retenir prisonnier. Elle n'avait pas de domicile fixe, ce qui ne l'arrangerait pas vraiment... C'était là que son idée intervenait. Elle pouvait facilement laisser penser à l'humain qu'elle s'était éprise de lui, et venait de se le prouver. Rhazad observa la drow d'un air moqueur, puis s'assit près du feu. Du regard, il invita la sombre à s'asseoir près de lui, ce qu'elle fit après avoir couvert la distance qui les séparait d'une démarche fluide. Aussitôt assise, elle attendit l'autorisation de l'humain pour se servir, bien que celà lui en coutât.

- De quel animal provient cette viande ? Aufait, es-tu déjà venu chez les Drows ?

Elle tourna sa tête vers Rhazad, le couvant de son regard vermeil, protecteur. Elle n'avait plus rien à voir avec la Nee'lan d'il y avait quelques heures... En vérité, derrière cette question s'en cachait une autre, que la sombre n'osait poser pour l'instant, ce n'était pas le bon moment. Un refus pourrait les ramener au point de départ, c'est à dire, le combat, et elle n'y tenait pas vraiment pour le moment. Non, il n'était plus nécéssaire de recourir à le force, à présent, elle avait un autre moyen de contraindre l'humain à la suivre, bien plus subtil et distrayant. Nee'lan accepta avec plaisir la nourriture de l'humain, elle était affamée à vrai dire, n'avait pas mangé depuis trois jours... Un humain pour s'amuser serait la moindre des récompenses... Mangeant à petites bouchées, la sombre contemplait Rhazad, tout en cherchant la meilleure façon de formuler sa question. La drow attendait le bon moment, patiente, comme un animal qui observe sa proie, immobile, pour mieux la surprendre par la suite. Mais le plus difficile était là... Nee'lan humecta ses lèvres, le regard toujours posé sur Rhazad ... Elle ne devrait pas avoir l'air d'une ennemie, mais d'une amie. Ou mieux, le faire passer pour le héros ? Non, elle n'avait pas vraiment envie qu'on éprouve de la pitié à son egard, fut-ce de la comédie. Mais plus elle réfléchissait, moins elle avançait. Elle allait devoir mettre son orgueuil de côté quelques instants, et puis, ce serait amusant. Une lueur triste dansa quelques instants dans son regard, furtive. D'une main, Nee'lan écarta une mèche écarlate qui lui obstruait la vue. Puis l'air gêné, elle parla d'une voix hésitante.

- J'ai quelque chose à te demander, Rhazad... C'est difficile mais nécéssaire..

La sombre se mordit la lèvre inférieure, visiblement gênée, elle s'empara de la main de l'humain et la pressa dans les siennes. Dans son esprit, la suite était toute tracée...

Le jeune homme n’était pas le meilleur des cuisinier mais au moins il se débrouillait du mieux qu’il le pouvait pour concocter de la nourriture comestible. Il avait inviter la drow a venir près de lui, en tout innocence bien sur, sans arrière penser. Lorsqu’elle fût près de lui, le forgeron essaya de se concentrer sur la nourriture qui commençait a cuire dans la casserole. Il brassa le tout pour éviter que les légumes ne brûle et que la viande sois fichu pour son inexpertise de la nourriture.

- De quel animal provient cette viande ? Aufait, es-tu déjà venu chez les Drows ?

Le vagabond tourna un instant ses grand yeux bleu vers la jeune femme assise a son côté, puis détourna le regard pour servir le ragoût qu’il venait de concocter à la demoiselle.

- Tiens, prends sa. C’est du poulet mélanger avec de la viande humaine.

Le forgeron avait bien sûr dit cela pour rire. Il éclata donc d’un grand rire sonore qui empli la clairière où ils se trouvaient. Le jeune homme n’avait pas réussir a ce faire à manger ses derniers jours, car il voulait parcourir le plus de distance possible avant que ses forces ne le quitte et de plus, il était habituer de jeûner. Pendant sa formation de forgeron, son maître lui interdisait parfois de manger quelques choses tant qu’il n’avait pas fini une épée ou une armure et elle devait en plus être de bon goût pour que le maître daigne lui offrir une ration de viande. Ils mangeait tout deux en silence. L’humain n’aimait pas particulièrement les légumes, il trouvait que cela avait un goût infecte pour ses papilles gustative, mais il les mangea tout de même, car il savait que les légumes lui permettrait de retrouver des forces. Il ne cherchait pas non plus a briser le silence ambiant. Son esprit s’occupait de combler le vide de la conversation avec des imagines agréables de la douce qui était à ses côtés.

- J'ai quelque chose à te demander, Rahzad... C'est difficile mais nécéssaire..

Le forgeron se tourna vers la demoiselle. Il avait un morceau de viande a moitié mâcher dans la bouche, mais l’avala tout rond pour permettre à sa bouche d’être libre. Voyant la gêne de la jeune femme, l’humain déposa lentement sa gamelle de nourriture sur le sol et continua de fixer les yeux vermeil de la jeune femme. Quand celle-ci prit la main du vagabond, cela l’inquiéta d’avantage. Avec un haussement de sourcils il continua de regarder la peau sombre directement dans les yeux pour être sûr de détecter une quelconque trace de tristesse ou malaise.

- Je t’écoute. Vas y parle.

Le jeune homme se tourna complètement vers Nee’lan pour mieux la regarder. Il flairait un truc, mais ne savait pas c’était quoi le truc en fait. Sa nuque picotais légèrement, mais Rhazad ne s’en préoccupa pas d’avantage.

La drow avait laissé ses légumes de côté, espérant ne pas offenser l'humain qui lui avait généreusement préparé ce repas. L'humain se penchait vers elle, semblant l'examiner. Mal à l'aise, la drow resta muette, laissant sa phrase en suspens.

- Je t'écoute. Vas-y parle.

Nee'lan détourna légèrement la tête, l'air troublé. Rhazad semblait s'inquiéter, mais ce n'était pas suffisant. De temps à autre, la drow entrouvrait ses lèvres, semblait vouloir dire quelque chose puis se raviser, hésitante, comme si elle cherchait ses mots. Puis, elle retourna très légèrement son visage vers celui de Rhazad, et il sembla qu'au prix du'n effort de volonté, elle se mit à parler d'une voix hachée.

- Si je suis venue ici... C'était dans un but bien précis... Ma 'famille',elle prononça ce mot avec haine,a des traditions quelque peu... spéciales...

Nee'lan mordit si fort sa lèvre inférieure qu'une goutte de sang vermeil coula sur ses lèvres noirâtres. Vers la fin, sa voix s'était brisée. La sombre jeta un regard vers Rhazad, guettant un encouragement quelconque, puis continua.

- Une de leur tradition veut que l'aînée doit rapporter à la maison une sorte de... trophée...

La sombre planta son regard vermeil, lourd de douleur, dans celui de l'humain, dans l'espoir que celui-ci comprendrait, serait à même de terminer sa phrase. C'était là que son plan était délicat : l'humain pouvait prendre peur et le combat serait alors inévitable. Examinant un instant ses ongles, Nee'lan détourna son visage pour cacher ses yeux embués. Ramenant ses genoux sous elle, la sombre les entoura de ses bras.

- Avant de te demander ma faveur je.. veux que tu saches que je ne suis pas comme eux...

Nee'lan se délecta du silence qui suivit, attendit quelques minutes, puis prit une grande inspiration, dans un sanglot à peine retenu.

- Accepterais-tu de.. m'accompagner au Puy d'Elda ? Tu n'auras pas à voir ma famille, je connais un endroit où nous pourrions vivre quelques temps... Simplement, si ils me retrouvent seule ils... Je...Je ne veux pas que ça arrive.. J'espère simplement les laisser croire assez longtemps à ma mort... Et c'est pour celà que je te demande..

N'y tenant plus, la drow se retourna, essuya ses larmes du mieux qu'elle le put et observa le regard de Rhazad, elle savait que cette décision n'était pas des plus facile pour lui, mais c'était le seul moyen pour elle de survivre sans obéir aux 'traditions'. A l'aise dans son rôle de menteuse, la sombre ne se laissa pas destabiliser par le regard bleu de l'humain.

- Accepterais-tu de te faire passer pour mon.. esclave ? Les autres drows se méfieront de ta présence et c'est le meilleur moyen pour toi mais en réalité, il s'agira simplement de m'apporter de quoi me nourrir pendant quelques jours... Moins d'une semaine, peut-être..

Nee'lan rapprocha son visage de celui de Rhazad et pressa brièvement ses lèvres contres les siennes puis recula, caressant la main de l'humain d'un geste doux quoiqu'hésitant. Elle finit par lâcher, dans un murmure :

- S'il te plaît..

Le jeune homme fixait toujours la demoiselle de ses yeux bleu profond. Il s’inquiétais, mais n’avait pas vraiment pitié de l’état de la jeune femme. Elle avait vraiment l’air troubler face a la déclaration qu’elle avait de lui faire. Le forgeron plissa les yeux sans retirer sa main de celle de la demoiselle, si cela pouvait lui procurer un quelconque réconfort. L’humain n’avait pas besoin de se faire expliquer ce que les drow faisait par chez lui. Il avait eu vent pendant un long moment que les drow s’amusait a kidnapper des humains afin de les soumettre en esclave. Au moins il n’était pas l’un de ses hommes niait qui s’amusais a prouver qu’il pouvait résister aux drow. C’était par simple hasard qu’il c’était aventurer sur leurs terres. Mais si tel était son destin, alors il le vivrait. Le regard que la douce lui lança alors, lui rappela vaguement le regard que jette un cochon quand il est sur le point de se faire tuer ou castrer. Cette pensée le fit sourire malgré la gravité des révélations qu’était entrain de lui faire la jeune femme. Le jeune homme avait peine a croire qu’elle n’était pas comme le reste de sa famille puisqu’elle avait tenter de mettre fin a ses jours. Décidément qu’est-ce que tout le monde avait contre les humains!?

- Accepterais-tu de.. m'accompagner au Puy d'Elda ? Tu n'auras pas à voir ma famille, je connais un endroit où nous pourrions vivre quelques temps... Simplement, si ils me retrouvent seule ils... Je...Je ne veux pas que ça arrive.. J'espère simplement les laisser croire assez longtemps à ma mort... Et c'est pour celà que je te demande..

La remarque que venait de faire la demoiselle le laissa quelque peut perplexe et sur c’est garde. Il ne désirait pas vivre dans un endroit sombre constamment et surtout pas partager sa couche avec des volailles a peau sombre. Même leurs petit poussin devait être sombre. Le vagabond soutint le regard de la jeune femme pendant un long moment. C’était une grande décision qu’elle lui demandais là et en plus elle ne lui avait pas totalement prouver qu’il pouvait lui faire entièrement confiance. Un simple baiser pour Rhazad n’était pas preuve de confiance et de parfait abandon. La remarque de l’esclavagisme vint perturber d’avantage le forgeron. Elle voulait qu’il sois soumis au moindre de ses ordres tandis qu’elle se promènerait parmis les siens à la recherche des petits plaisir personnel de la vie. Sa non, il ne l’accepterais pas, peut-être même jamais. Le baiser le troubla d’avantage. Que des révélations pendant cette soirée et que du sang couler. Même sa chemise favorite y avait laisser sa peau. La pauvre, Rhazad espéra qu’elle était désormais au paradis des chemises entrain de festoyer. Cette pensée le fit sourire et eu pour effet de le débarrasser des tracas qui envahissais sa tête.

- Disons que nous pourrions restés ici, pendant un moment pour essayer de mieux se connaître ou pour autre chose?

Rhazad glissa lentement sa main droite sur le flanc de la demoiselle avec un sourire pervers. Il la fixa dans les yeux pendant un instant, puis se pencha vers elle en effleurant doucement les lèvres sombres de la drow. Puis après un instant, il colla complètement ses lèvres pour embrasser Nee’lan.

[ HJ: Désoler s'il y a des petits passage hors sujet comme la chemise x) ]

Le regard clair, puis l'air perplexe et de plus en plus méfiant de l'humain apprirent à la sombre qu'elle avait perdu. En effet, elle était certainement allée un peu vite en besogne, était pareille à une enfant devant une boutique de jouets. Elle le voulait, et elle l'aurait. Cependant, l'humain ne semblait pas de cet avis, semblait méfiant, ce qui rebuta la sombre qui pourtant n'en laissa rien paraître, doucereuse. Nee'lan relâcha quelque peu l'emprise qu'avait sa main sur celle de Rhazad puis, imperceptiblement, l'en écarta. L'homme sembla sourire un instant, sourire qui disparut bien vite. Il semblait perdu dans ses pensées, comme déconnecté de la réalité. La suite démontra que la sombre se trompait et que l'humain, habile acteur, envisageait d'autres choses que de se battre ou de fuir.

- Disons que nous pourrions rester ici, pendant un moment pour essayer de mieux se connaître ou pour autre chose ?

Et sans attendre quelque réponse de la part de la demoiselle à la peau noirâtre, le forgeron en rut flissa lentement une main sur le flanc de la drow tandis que son visage se fandait d'un sourire pervers. Un instant, il la contempla, alors que celle-ci restait immobile, puis effleura ses lèvres d'ébène avant de les embrasser. Tentant de se dégager, Nee'lan repoussa doucement les mains baladeuses de Rhazad et écarta son visage du sien. L'apparence sale de l'humain la rebutait. Tentant de ne pas paraître trop hostile, la sombre fit une moue gêné et s'écarta de Rhazad sans un mot. Elle se délecta du silence quasi-religieux qui suivit, comptant les secondes qui s'écoulaient lentement dans la nuit, qui venait tout juste de tomber. La sombre leva la tête vers le ciel, la vue barée par quelques mèches rouges et une autre, immaculée. Le ciel était dépourvu d'étoiles, morne, comme voilé par un masque invisible.
Soudain très lasse, Nee'lan voulut s'allonger et sombrer dans les limbes du sommeil mais, dans un effort de volonté, elle resta immobile dans sa position assise. L'humain pourrait dormir mais elle ne devait pas, autant abandonner tout espoir d'en faire son pantin.
Pantin... Un sourire bref sembla éclairer son visage d'une lueur malsaine l'espace d'une seconde à peine, oui, ce mot était parfait... Et bientôt son petit pantin serait à sa merci, elle le désirait au plus profond d'elle même, et de ce fait, elle l'aurait.

- N'es-tu pas fatigué ?

Le visage sombre de Nee'lan était toujours tourné vers le ciel tandis qu'elle avait agité ses lèvres, sa voix grave et mielleuse s'adressant à Rhazad, tout près d'elle. Désormais, elle ferait plus attention...

Les gestes entreprenant du jeune humain furent vite pousser par la demoiselle. Le jeune homme se contenta de regarder la jeune femme dans les yeux sans essayer d’acquiescer un nouveau geste en sa direction. Celle-ci l’avait complètement rejeter, parce qu’il n’avait pas répondu par l’affirmative à sa requête. Le forgeron observa la demoiselle s’éloigner de sa personne. Il la fixait toujours de ses yeux bleu océan, tentant de cerner ce qu’elle désirait vraiment de lui mis a part une mise en scène pour tromper sa famille. Le jeune homme jeta les reste de nourriture dans la forêt, puis rajouta quelque bûche dans le feu pour ne pas se faire prendre par le froid qui commençait à s’installer dans la faille.

- N'es-tu pas fatigué ?

Le vagabond se tourna un instant vers la demoiselle en la découvrant allonger et fixant la ciel. Il haussa les épaules en farfouillant parmi ses effets personnels.

- Non pas particulièrement. Mais si toi tu l’est, tu peu toujours t’y mettre. Pendant se temps je vais aller me nettoyer dans le petit lac qui à a proximité.

Sur c’est mots, le jeune homme empoigna de nouveau vêtement sec, puis se dirigea entre le bois en prenant soin de trimbaler tous ses affaires avec lui. Après quelques minutes de marche a travers le bois, le jeune homme se retrouva devant le lac en question. Il déposa lentement ses affaires par terres et commença par retirer ses bottes et son pantalon. Lorsqu’il fut totalement déshabiller, il se laissa glisser dans l’eau tiède du lac. Le forgeron se mit a réfléchir à la proposition de la jeune femme. Elle désirait l’amener en territoire inconnu, ce qu’il n’appréciait guère et de plus elle désirait le faire passer pour un esclave. Qu’est-ce qui lui prouvait qu’elle ne l’enchaînerait pas et le laisserais pourrire dans une vieille grange tout délabrer avec le reste des corps humains qu’il prenait.

Lorsqu’il eu finit de se nettoyer, il immergea de l’eau en empoignant un nouveau pantalon ainsi qu’une chemise de lin. Au moment où il eu finit de se changer, il regagna le camp et posa ses pupilles sur la demoiselle. Sans dire un mot, il s’approcha d’elle, puis vint s’asseoir sur la souche sans la quitter des yeux.

L'espace d'un instant, le forgeron se tourna vers la sombre avec un haussement d'épaule, puis se détourna légèrement. Nee'lan l'entendit fouiller dans ses affaires.

- Non pas particulièrement. Mais si toi tu l’es, tu peux toujours t’y mettre. Pendant ce temps je vais aller me nettoyer dans le petit lac qui à a proximité.

Dormir ? Il n'en était pas question. La sombre tourna la tête, vit vaguement l'humain se lever dans le noir, avec sûrement des vêtements dans ses mains. Il avait pris toutes ses affaires. Méfiant ? Le jeu n'en serait que plus amusant. Car c'était de celà qu'il s'agissait à présent ; un jeu.
La drow hésita quelques instants quant à la décision à prendre : fallait-il le suivre ? Il se méfierait d'autant plus mais il ne partirait pas. Quoique... Nee'lan nota qu'il n'avait pas pris son épée. Fut tentée de s'en emparer. Reporta son regard vers le ciel, stoïque. Les secondes s'égrenèrent dans un silence à peine troublé par de rares hululements. Puis, entendant des pas, la sombre se redressa et vit Rhazad revenir, avec ses affaires. Il était vêtu d'un pantalon propre et d'une chemise de lin. Il restait muet tandis qu'il revenait s'asseoir sur la souche, ses pupilles saphir posées sur le visage de Nee'lan. Celle-ci le remarqua mais resta silencieuse, sans réaction. Elle pensait à ses parents. Pathétiques dans leur grandiloquence, deux petits marchands qui avaient vendu leur avenir pour une bouchée de pain, lui préférant l'oisevité. Non, vraiment, leurs gènes devaient avoir sautés une génération, dumoins elle l'espérait. Elle avait été fille unique et, aussi égoïste que ce soit, la sombre s'en estimait chanceuse. Elle sentait le regard de l'humain posé sur elle, aussi, après quelques instants elle se décida à parler, calme.

- Tu te méfies.

La sombre chassa un insecte, tournant bien trop près d'elle à son goût. Elle cherchait ses mots. S'était malencontreusement trompée. Avait pressé la méfiance de l'humain... Il ne fallait pas que celà se reproduise. Elle n'attendait pas spécialement de réponse de la part de l'humain, néanmoins elle resta silencieuse.

- désolée, c'est court -

Le jeune homme fixait la demoiselle de ses yeux bleu saphir en fronçant les sourcils. Il ne désirait pas suivre la jeune femme directement dans le territoire des drows pour une femme. Sa serait risquer sa vie et de plus il avait toujours une seule et unique femme en tête. Il s’adossa contre un arbre qui se trouvait derrière la souche, sans trop savoir quoi faire avec le problème qui se présentais a lui en se moment.

- Tu te méfies.

Évidemment qu’il se méfiait de la demoiselle. Elle venait tout juste de lui proposer de venir en territoire ennemi afin de se faire passez pour son esclave. Rhazad ne voulait pas passez une minute de plus en c’est lieux, mais reprendre la route dans la noirceur environnante lui aurait peut-être coûter la vie. En plus l’endroit où il se trouvait devait forcément regorger de créature comme la jeune femme qui se trouvait juste en face de lui. De plus il ne savais complètement pas a quoi s’attendre, les drow étaient considérer comme des personnes sournoise et sans loyauté de paroles, même envers les leurs. Le jeune homme se leva et alla chercher une vieille chemise qu’il roula lentement en boule afin de confectionner une oreiller.

- Je vais dormir, alors si tu veux toi aussi tu peu te reposer.

Il jeta un dernier regard vers la jeune femme avant de s’étendre sur le sol. Les yeux du forgeron fixèrent le ciel jusqu'à ce que les songe viennes prendre possession de son corps. Le sommeil était parfois agiter, mais la plupart du temps il était tranquille

[ HJ: Désoler c'est vraiment court..je vais essayer de faire mieux dans les rp a venir]

Un bref instant, une moue sceptique sembla changer les traits de l'humain. Ou peut-être de l'ironie ? Qu'importe, à présent il redevenait impassible. La sombre l'était aussi, de son côté. A quoi pouvait-t-il bien penser ? Il ne savait rien d'elle. Mais je ne sais rien de lui non plus. Peut-être était-ce le moment de le questionner ? Non... Elle avait échoué une fois, ne recommencerais pas. La deuxième serait la dernière, elle le savait. Les humains ne sont-elles pas des créatures craintives, après tout ? Nee'lan soupira, lasse. La drow n'était plus affamée mais à présent elle tombait de sommeil. Mais il ne fallait pas dormir. Surtout pas ! Machinalement, Nee'lan passa une main dans ses cheveux écarlates, son regard rougeâtre posées sur Rhazad.

- Je vais dormir, alors si tu veux toi aussi tu peux te reposer.

Le forgeron avait prononcé ces paroles après avoir pris une chemise - qui certainement n'avait pas beaucoup de valeur -, l'avoir roulée en boule et s'être allongé. Un sourire adoucit les traits de Nee'lan, qui le dévisagea un instant puis secoua lentement la tête. Non, merci, sans moi.
Elle observa Rhazad chercher une position confortable pour dormir, puis enfin, s'assoupir.
La sombre resta stoïque ; elle réfléchissait. Que faire à présent ? C'était un cadeau, un merveilleux cadeau du destin. Un cadeau inespéré, pour tout dire. Cet humain lui était servi sur un plateau d'argent. Oui mais... Elle ne pourrait pas le transporter, ni s'éloigner... Après tout, des bêtes pourraient le lui voler, et mort, il ne lui servirait plus. A quoi bon le tuer ? Elle voulait simplement lui en donner l'envie, ni plus ni moins. Ce détail était une chose assez claire dans son esprit. A présent, la drow avait un but. Mais, ce forgeron en valait-t-il la peine ? Que valait-t-il, en vérité ? Sûrement pas plus que cette vieille chemise, sur laquelle il s'était endormi. Nee'lan observa un instant le ciel nuageux, sourcils froncés. De toutes façons, la sombre ne voulait pas le vendre, ni... Les sourcils se froncèrent un peu plus au dessus des deux iris carmin. Lentement, la drow se rapprocha de l'humain, l'examina minutieusement, dumoins sans le découvrir. Puis, elle s'allongea a ses côtés et, rapprochant sa bouche de l'oreille de l'homme, lui susurra quelques mots, qu'il ne put entendre. Qu'est-ce que je veux ? Et de rouler sur le côté, s'éloignant du forgeron endormi. A présent, la drow était allongée sur le sol, et observait le ciel, les mains le long de son corps. Qu'est-ce que je veux ? Ses cris, son sang ? Ses pleurs, ses supplications, ses plaintes dans le noir, quand celui-ci l'effraiera. L'humilier, le réduire à l'état de nourrisson. Et entre deux sanglots, il appellera sa mère... Qu'est-ce que je veux ? Que vaut-il ? Chaque homme vaut son pesant d'or, et un forgeron n'avait pas sa place aux côtés des puissants. Pourtant, il avait l'air heureux, heureux de vivre. Soudain, la drow se releva en position assise, ferma ses paupières sombres et sourit, et pour la première fois depuis bien longtemps, tout se mit en ordre dans son esprit. Sauta sur ses pieds, fouilla dans le sac de l'humain, y trouva une corde. L'entoura autour de son propriétaire, la serra sans pour autant le déranger. Lorsqu'il esquissait un mouvement, elle sautait en arrière mais petit à petit, n'y prêta plus attention. Il dort. But ce qu'il restait d'eau dans la gourde de Rhazad, puis mis ses affaires en ordre avant de jeter le sac de l'humain sur son dos. A présent, elle savait ce qu'elle voulait. Le laissa là, et rêvant à son effarement lorsqu'il s'éveillerait, s'élança vers le Puy, courant aussi vite que le poid du sac le lui permettait.

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» Combat
» Ils appellent au combat.
» Le dernier combat
» Une Drow au combat!
» Un combat de magicien (PV Aetherya)

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