Sujet: Bardilin Sanglier-Brun [Thor] Mer 11 Fév 2015 - 19:48
Nom/Prénom : Bardilin Sanglier-Brun dit "Le Sanglier Enragé", fils de Balin "Poing-Levé" Sanglier-Brun Âge/Date de naissance : 121 ans Sexe : Masculin Race : Nain Faction : Lante Particularité : Bardilin est un grand fumeur de pipe ; aussi son brûle-gueule de chêne, hérité de son vieux père Balin "Poing-Levé", ne le quitte t-il jamais. Ses yeux, paisibles en apparence, semblent néanmoins emprunts d'une profonde souffrance, témoins des terribles événements du Voile. Il est capable de chevaucher des Sangliers du Brissalion et des Béliers de guerre.
Alignement : Loyal Neutre Métier : Eleveur ; ancien guerrier nain, survivant du Voile et de la bataille d'Almia
Classe d'arme : Corps à corps
Équipement :
-Une ferme ainsi qu'un troupeau de prêt d'une vingtaine de sangliers, qu'il élève seul avec son fidèle Gazan'Grom. Cette ferme, isolée sur les plaines du Brissalion, se trouve néanmoins non loin du petit village dans lequel vit le clan des Sanglier-Brun.
-Azgrom, "Hache Loyale", une hache à double tranchant en acier, doté d'un manche où est gravé la tête d'un sanglier. C'est avec cette même hache que Bardilin a combattu, lors de la chute d'Almia.
-Une pipe en chêne, ayant appartenu à son père.
-Un vieux journal remarquablement épais, que Bardilin porte toujours à la ceinture. C'est dans ce journal que Bardilin consigne, comme le veux la vieille tradition des nains, l'ensemble de sa vie et de ses pensées. Bardilin prend un grand plaisir à écrire dans ce grimoire poussiéreux, et ne s'en séparerait pour rien au monde.
Description physique :
Tout comme ses ancêtres, Bardilin est doté d'un corps robuste caractéristique d'un clan ayant travaillé les terres fertiles des plaines du Brissalion depuis des temps immémoriaux. Mesurant prêt d'un mètre quarante, Bardilin ne se distingue pas particulièrement par sa taille, mais reste relativement dans la moyenne de son peuple. Doté d'épaules épaisses et d'un corps musculeux, couvert ça-et-là de cicatrices, vestiges d'un passé de guerrier, c'est un nain endurant, dont les énormes mains crevassées témoignent de longues années de travail manuel, au plus proche de la terre. L'embout de la pipe en chêne qu'il arbore fièrement au quotidien se dissimule sous une barbe épaisse, brune comme le sanglier de son clan, et qui commence néanmoins à être jonchée par quelques poils blancs, signe de sagesse chez ce Langktrommi. Les traits creusés de son visage épargné par les cicatrices qui balafrent son corps lui donnent un air austère, caractéristiques de ces survivants de batailles terribles qui revivent silencieusement chaque jours les feux du combats. Lorsqu'il s'occupe de ces sangliers, cet éleveur chevronné retrouve néanmoins une certaine douceur dans le regard, et renoue avec une paix intérieure qui semblait avoir quitté ce visage dur il y a des années de cela.
Description mentale :
Bardilin est un de ces spécimen qui contribuent à la subsistance de certains clichés quant à la race naine. S'il est relativement peu bavard depuis les terribles événements du Voile, les quelques paroles qui émanent de sa personne témoignent d'une grande fierté, et d'un profond respect pour les traditions naines ainsi que pour l'histoire des ancêtres. Respecté par ceux de son clan malgré son passé l'ayant poussé à se diriger vers une carrière militaire plutôt que vers l'élevage, Bardilin est connu pour sa loyauté sans limite. C'est également un amoureux des terres qui l'ont vu grandir, celles de la Nanie. La dislocation de cet ancien vaste royaume, et les divisions internes de ce peuple fier et robuste a profondément marqué la personnalité de Bardilin ; et les terribles événements du Voile constituent chez lui un très profond traumatisme, aussi bien dû aux nombreux proches qu'il a perdu lors de la guerre qu'à l'énorme choc culturel et civilisationnel qu'ont entraînés la chute de Kirgan et la mort du roi Bromar Sansoif. Sanglier-Brun se trouve ainsi victime d'un syndrome post-traumatique, et est torturé en rêve par la destruction d'Almia. Seul le tabac et la présence de ses bêtes réussissent à calmer les quelques crises de paniques qui peuvent parfois prendre le dessus sur son être, lui autrefois si paisible et tranquille d'esprit. Néanmoins, Bardilin reste quelqu'un de profondément bon, toujours prêt à aider son prochain ; et beaucoup disent de lui qu'il est "quelqu'un de bien, à qui de terribles choses sont arrivées".
Capacités magiques : Aucune
Histoire :
Bardilin, fils de Balin Sanglier-Brun, que les siens surnommaient "Poing-Levé", et de Dwilunda Brisacier, est né à Dürmalion, petit village au cœur des plaines du Brissalion, la 886ème année du 10ème cycle. Dès son plus jeune âge, Bardilin a grandit au milieu des bêtes et des durs labeurs dans les champs, comme le voulait la tradition du clan des Sangliers-Bruns ; clan réputé dans toutes les plaines du Brissalion pour son élevage de Sangliers du Brissalion, aussi nommés "Horokür" (littéralement "sangliers de guerre", en nain), une variété de sangliers typiques de ces plaines, capables d'être apprivoisés et montés. Le clan des Sangliers-Bruns a un quasi monopole quant à l'élevage de ces derniers ; et le commerce de ces bêtes à fait la réputation du clan en Nanie, des Hautes-Terres jusqu'à Lörn. L'enfance de Bardilin fut une enfance paisible ; tandis que sa mère passait ses journées auprès de lui, et lui apprenait les rudiments de la lecture et de l'écriture, son père s'occupait des bêtes, et partait parfois plusieurs jours vers Lante, afin de vendre des spécimens qu'il élevait avec passion et acharnement. Le soir, il lui arrivait souvent de sortir de la ferme en secret, et de rejoindre dans les champs ses cousins Sanglier-Brun afin de s’entraîner au combat. A coups de bâton, il devenait, l'espace d'un instant, Ikthor le Guerrier, Hardrek Poing-de-Fer, Mogar en personne. Des années plus tard, il dira de ces jeux d'enfants qu'ils furent "bien plus formateurs que toutes ces années passées dans l'Armée de Lante". Aussi apprit-il à monter les sangliers de guerre qu'élevait son clan lors de ces escapades. Très vite, Bardilin se rendit compte qu'il prenait bien plus goût au combat qu'à l'élevage.
Une fois l'âge de maturité venu, Bardilin passa son Kumenouth. Lors de cette célébration, il dû, comme le voulait la tradition du clan, affronter un Sanglier du Brissalion sauvage, armé seulement d'un bâton. Le combat fut difficile et dura prêt d'une heure, mais Bardilin s'en tira honorablement - ce qui ne fut pas le cas de son cousin du même âge, Doilin, qui fut presque tué par la bête. Une fois son nouveau statut de Gnutrommi atteint, Bardilin affirma à son père sa volonté de ne pas suivre la voie du clan, mais de s'engager dans l'armée naine, à Lante. Il aimait l'élevage et les traditions de ses ancêtres, mais il sentait au plus profond de ses entrailles que sa place n'était pas dans les champs, mais bien sur le dos d'un sanglier, une hache à la main, prêt à défendre les valeurs naines. Son père lui reprocha vivement cette posture qu'il qualifia "d'élan lyrique indigne des valeurs portées par le clan", mais il ne s'opposa pas à la décision de son fils ; et Bardilin alla ainsi s'engager dans la garnison Lantaise dès le printemps venu.
La vie à la caserne de Lante, était rude, et acheva de briser l'innocence de ce jeune nain bercé par les rêves de gloire et par les légendes des anciens. Bardilin y apprit les rudiments du combat, et se révéla particulièrement doué quant au maniement de la hache. L'agilité dont il faisait preuve, l'intelligence qui était la sienne, sa vivacité et la rapidité de ses mouvements achevèrent de faire de lui une jeune recrue pleine de promesses. Son formateur, Ormilh Yeux-Terreux, était une des plus fines lames du royaume, malgré son âge très avancé, et avait, selon ses dires, beaucoup voyagé à travers le monde, étant allé plus au sud "qu'aucun nain auparavant", d'après lui.
Les nombreux faits d'armes de Bardilin Sanglier-Brun lui firent graver de nombreux échelons au sein de l'armée naine, et il dirigea même une division entière de monteurs de Sangliers du Brissalion, qui combattait aux côtés des monteurs de Béliers de Guerre. Il lui arrivait lors de ces permissions de s'en retourner à son village natal, où son clan l'accueillait à bras ouverts, malgré la voie différente qu'il avait choisi. Sa réputation de guerrier l'avait précédé, et il était respecté des siens. Un jour, tandis qu'il était en mission, il apprit que son père avait été tué par un petit groupe de gobelins, qui arpentait les plaines et qui semait le désordre dans les campagnes où ils passaient. Sa haine, déjà grande contre les Vertepeaux, ne fit que s'attiser d'avantage ; et Sanglier-Brun redoublait de hargne aux combats face à ses serviteurs des forces obscures, lorsqu'il venait à combattre en chevauchant son énorme sanglier.
L'âge d'Altrommi venu, il se mit à former les plus jeunes recrues, en tant que soldat chevronné. Il apprit ainsi à de nombreux nains de Lante comment combattre tout en chevauchant des Sangliers du Brissalion, mais aussi des Béliers de Guerre, qu'il avait apprit à maîtriser lors de ces longues années de services. Tout allait pour le mieux. Puis, un jour, le Voile eût lieu.
Ce jour là, Sanglier-Brun faisait parti d'un détachement qui séjournait à Almia. Vers midi, les derniers rayons du soleil moururent, et la ville fut plongée dans l'obscurité - obscurité qui ne concernait pas seulement les magnifiques bâtiments de cette ville, mais aussi l'âme même des citadins, inquiets voire terrorisés par cet étrange phénomène céleste qui venait de s'abattre sur le monde. Les heures passaient, et le désordre commençait à gagner la ville. Certains paniquaient, et se mirent à piller les boutiques. Bardilin fit parti des soldats qui contribuèrent au maintien de l'ordre dans la ville en ces heures sombres. Puis, ce fut le chaos. Le sol grondait, tremblait. Bardilin vit, au milieu de la foule qui paniquait, un enfant mourir piétiné par les nains et les naines qui fuyaient. L'heure du jugement divin avait sonné pour la Perle du Nord, ce bastion religieux magnifique désormais en proie à la colère de Mogar, le Père des batailles. Et tandis que la roche se brisait d'un bout à l'autre de la vallée, un bruit montait, montait, et finit par raisonner dans la Vallée de Nérania toute entière, dominant les hurlements des foules. C'était le bruit d'une horde impie de créatures répugnantes, qui marchait, marchait inlassablement vers la ville. Ils étaient cinquante milles, cent milles, cinq cent milles peut-être ; Bardilin n'en avait aucune idée. Très vite, ils furent submergés. Partout, ce fut chaos et désolation. Les maisons brûlaient, les femmes et les enfants mourraient, déchiquetés par les hordes de gobelins qui marchaient sur la ville, comme possédés par la colère de Mogar.
La bataille semblait ne jamais se terminer. A la tête de sa division de monteurs de Sangliers du Brissalion, Bardilin Sanglier-Brun tranchait, décapitait le plus de Vertepeaux qu'il pouvait. Une force nouvelle l'habitait, celle du désespoir. Ils étaient trop nombreux, et malgré la rage qui le submergeait, il savait qu'il ne pouvait rien faire. Il allait mourir, avec ses frères d'armes, en cette ville que l'on appelait autrefois la Perle du Nord, mais qui n'avait désormais plus rien d'une Perle : elle n'était plus qu'un tombeau fumant, où grouillaient ces insectes que l'on nomme gobelins. Autour de lui, ses frères mourraient. Il vit Dromir Blanc-Barbe tomber de son Bélier, transpercé par une lance. Il vit Karek Gransoif tranché en deux dans le sens de la longueur par un gobelin gigantesque, qui faisait prêt de deux fois la taille moyenne de ceux de sa race impie. Olïn Etoile-Blanche, lui, fut écrasé par le toit d'un bâtiment qui s'effondra suite à un tir de catapulte. Il vit la plupart de ses amis mourir, en ce jour qui semblait être une longue nuit, un cauchemar éveillé. Sur les cinquante mille barbes présentes lors de la bataille d'Almia, seul une centaine survécu ; et si celui que l'on surnommait désormais "le Sanglier Enragé" acquit un grand prestige en sortant vivant de cet enfer, il ne fut plus jamais le même. Le Barbilin Sanglier-Brun d'autrefois était mort avec la Perle du Nord.
Une fois rétablit de ses blessures, il décida de quitter l'armée, et de s'en retourner en son pays natal, tandis que les nains s'entre-déchiraient. Depuis huit années maintenant, Barbilin élève des Sangliers du Brissalion, et a renoué avec la vie de ses ancêtres et avec la voie qui aurait dû être la sienne. Tourmenté par ses souvenirs de guerre et par les choses terribles qu'il a vu, il essaye de se reconstruire tant bien que mal au milieu des siens. Mais pour combien de temps va t-il ignorer l'appel de la hache, alors que la reconquête de la Perle du Nord a eu lieu ?
Dernière édition par Bardilin Sanglier-Brun le Sam 14 Fév 2015 - 11:44, édité 3 fois
Guzandrakka
Ancien
Nombre de messages : 2426 Âge : 33 Date d'inscription : 07/05/2014
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 177 ans Taille : 1.49 Niveau Magique : Avatar
Tout d’abord, je tiens à te dire que c’est une très belle fiche, bien composé, on sent que tu as bien assimilé le BG, ce qui n’est pas une mince affaire ! Alors bravo
Concernant les modifications à apporter, elles sont peu nombreuses mais y en a quelque une : Sur la forme, on ne parle de « guerre du Voile », il n’existe pas de vétéran de cette période, plutôt des survivants car en réalité, c’est un massacre, un génocide pur et simple.
D’abord dans ton équipement, c’est un détail mais dans les possessions de ton personnage tu parles d’une soixantaine de mouton. Moi personnellement ça me va, mais donc Bardilin ne possède aucun des Sangliers qui ont fait la réputation de son clan ?
Petite précision pour la traduction en khuzdul, « Hache Loyal » se traduirait par Barukgrom ou Azgrom. Après aucuns réels soucis pour ça, je t’enverrai les lexiques qu’on utilise par MP !
Sinon pour l’histoire, super sympa la façon d’on tu as expliqué le Kumenouth de ton personnage !
Y a pour moi deux modifications à apporter :
La première concerne Fort Mithral (Hardrek maintenant), l’édifice date en réalité d’après le Voile, on a construit ce Fort spécialement pour l’arrivé des hommes d’armes ayant fuit Kirgan. Avant l’armée Lantaise était plutôt petite et disposait d’une simple caserne en ville.
La seconde concerne un détail au sujet de Ormilh Yeux-Terreux, il est impossible pour un nain d’avoir participé à la chute de l’Empire Nisétien, celui-ci remonte à plus deux milles ans et les nains atteignent maximum le demi millénaire pas plus. (Et à cet âge ultra avancé, ils ne sont plus capables de tenir une arme)
Petite précision sur la correction du à ma mauvaise lecture et à l'oeil avisé d'Alric :
En réalité la chute de Nisétis date effectivement d'y a moins de 500 ans, par contre il est très peu probable qu'un nain à cette époque se trouvait aussi loin dans le sud.
Voila, au fond ça ne change pas grand chose car il faudra modifier, mais c'est pour pas te raconter n'importe quoi ^^ !
Bardilin Sanglier-Brun
Nain
Nombre de messages : 8 Âge : 29 Date d'inscription : 10/02/2015
Voilà, je me suis occupé des différents points dont tu as parlé. :) Le coup des moutons, c'était une erreur de relecture ; un résidus de ma première version du texte.
Guzandrakka
Ancien
Nombre de messages : 2426 Âge : 33 Date d'inscription : 07/05/2014
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 177 ans Taille : 1.49 Niveau Magique : Avatar
Super ! Alors on est pas loin de la validation reste juste un dernier détail :
La taille du troupeau de sanglier. En effet soixante tête de bétail pour un seul nain dans une ferme isolé ça me parait un peu gros. Je tablerais plutôt sur une bonne vingtaine, les montures étant sûrement plus farouche que de simple vache ou mouton x)
Si tu le désires tu peux aussi posséder un ou deux de ses bestioles :
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.