-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

 

 Traiter de l'Avenir pour l'interêt commun.

Aller en bas 
AuteurMessage
Alanya de Saint-Aimé
Ancien
Ancien
Alanya de Saint-Aimé


Nombre de messages : 1016
Âge : 224
Date d'inscription : 08/04/2014

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  32 ans à la fin de l'Ellipse
Taille
:
Niveau Magique : Non-Initié.
Traiter de l'Avenir pour l'interêt commun. Empty
MessageSujet: Traiter de l'Avenir pour l'interêt commun.   Traiter de l'Avenir pour l'interêt commun. I_icon_minitimeLun 30 Mar 2015 - 23:21


Huitième jour de la première énnéade de Barkios, de la huitième année du onzième cycle.
Du Seigneur Odias de Wacume, fidèle servant de son Honneur la baronne de Alonna.

Votre Honneur,
Voilà bien longtemps que vous vous êtes rendue en contrées sudéronnes et nous nous attristons du manque de nouvelles. Des rumeurs nous sont parvenus sur votre arrivée dans le Langecin et nous espérons que votre voyage de retour sera aussi agréable qu'il fut lors de votre départ. Je tiens personnellement, moi Odias, seigneur de Wacume, à vous présenter tout mes voeux quant à l'heureux évènement dont nous avons aussi été informé. La Sainte Néera vous protège et grâce à elle notre terre se voit pourvu d'un héritier aussi fort et vaillant que l'était feu le baron Desmond de Broissieux -son père.
L'Alonnan n'est pas au mieux, la guerre ayant fait son travail. Les champs et les troupeaux ont été ravagé. La prochaine récolte semble encore plus compromise que la précédente mais pour le moment, le peuple ne meurt pas de faim. Nos échanges avec les différents voisins ne dureront cependant qu'un temps avant que nos ressources ne s'amenuisent assez pour nous causer disette. Les citées du Nord de la baronnie semble plus affectées encore que le reste; Azrith et Kregan se retrouve avec le moins de ressources et importe déjà de Wacume, Jersada ou Rodem des vivres. Lodiaker est dans une situation pire encore. La Noire Mort en ronge une partie et déjà l'on essaye de rassembler les pesteux dans un quartier de la forteresse. Si elle ne s'est pas encore propagée, cela ne devrait qu'affaire de temps surtout au vu de la multiplication de la garde aux frontières orientales et nous espérons tout de même endiguer le problème. Le seigneur des lieux à déjà proscrit l'utilisation des fontaines et des puits publiques. Nous gardons bon espoir de supprimer ce Mal avant qu'il n'affecte plus encore la baronnie.
Plus tôt s'est tenu le Conseil des Seigneurs, où votre mère, votre soeur et le sénéchal présidaient l'assemblée. Tous ont répondu présent, signe que votre pouvoir est reconu bien que mis en cause par certains seigneurs que vous connaissez au début. A présent, les tensions de votre couronnement ne semble qu'un lointain souvenir et je crois que nous trouverons une entente commune sous la bannière du Faucon lorsque vous serez de retour.
Cependant, ma Dame, je ne vous missive pas de manière désintéréssé. Durant le précédent conseil, nous avons tous voté à consentir une union des terres du Nord. Vous n'êtes pas sans savoir que les Sombres menacent nos frontières et que notre état de force n'est pas suffisant pour tenir malgré nos murailles épaisses. C'est pourquoi je me suis rendu sous le couvert de votre étendard et envoyé par votre mère auprès du Corbeau de Serramire. J'avais comme indication de le faire céder à une alliance qui réunifierait les forces du Maréchal de Clairessac, du Marquis de Serramire et de l'Alonnan. Agir de manière conjointe nous assure une victoire sur les Noirs-Peaux qui marchent, pillent, et tuent en Sgarde. J'entends que la guerre de conquête n'est pas de notre fait, mais ce conflit devra être aboli afin de faire front commun contre notre Ennemi avant de laisser champs libre aux querelles si la Licorne et le Corbeau le désirent.
Ainsi, nous avons longtemps débattu le Corbeau et moi-même sans parvenir à un accord. En effet notre conversation a dû tourner court, le marquis ayant été appelé au champ de bataille. Pourtant il voulait certainement gager de sa bonne volonté et se montrer prompt à entendre nos arguments que je n'ai pas pu lui exposer puisqu'il m'a spécifiquement demandé de l'attendre près de Hasseroi -où je me trouve toujours- afin de terminer ce qui avait été commencé. J'ai bon espoir qu'il réponde positivement à nos demandes si l'on y met un prix suffisant. C'est pourquoi je vous envoie ce billet; vous êtes une femme remarquablement intelligence et vous avez été éduqué pour la politique. J'aimerais avoir vos latitudes de négociations afin que je puisse à son retour permettre à l'Alonnan de se forger un allié circonstanciel.
Par ailleurs, je vous conseille vivement de missiver le seigneur de Clairssac à ce sujet afin qu'aucun mal entendu ne sois fait sur nos intentions. Vous le connaissez mieux que nous et son sens de l'honneur pourrait le conduire à penser à mal.
Je n'ose troubler plus longtemps votre voyage. Je vous laisse le soin de me répondre afin que je sois votre voix face aux Corbeaux.
Sachez ma Dame que je vous estime.
Que les Cinq vous protègent.
Revenir en haut Aller en bas
Alanya de Saint-Aimé
Ancien
Ancien
Alanya de Saint-Aimé


Nombre de messages : 1016
Âge : 224
Date d'inscription : 08/04/2014

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  32 ans à la fin de l'Ellipse
Taille
:
Niveau Magique : Non-Initié.
Traiter de l'Avenir pour l'interêt commun. Empty
MessageSujet: Re: Traiter de l'Avenir pour l'interêt commun.   Traiter de l'Avenir pour l'interêt commun. I_icon_minitimeSam 11 Avr 2015 - 17:29

Cinquième jour de la troisième énnéade de Barkios, de la huitième année du onzième cycle.
De son Honneur Alanya de Broissieux, Sainte mère protectrice de l'Alonnan, Dame du castel de Broissieux.

Mon ami,
Il me tarde d'être auprès des miens, ma terre me languis. J'ai quitté plus tôt le Langecin pour Diantra où les affaires m'appellent. Peut-être suis-je trop loin pour mes sujets, mais il n'est d'intention plus bonnes que les miennes. J'entreprends de discuter de l'avenir avec le Grand Duc du Médian, le Seigneur De Velteroc. Je nourris de grands espoirs et ma volonté viendra certainement à bout de ces pompeuses cérémonies qui me lassent. Vraiment, je ne suis que dans l'attente de sentir à nouveau la brise fraîche des plaines de l'Alonnan et le franc parlé des gens du Nord.
Et je le suis d'autant plus que les nouvelles que vous m'apportez me préoccupe réellement. Je suis heureuse de savoir que les amis de ma famille restent des gens aux nobles coeurs en qui ma confiance peut aller sans aucun soucis. Je ne me fais pas trop d'illusions quant aux autres familles de la baronnie: elles rêvent depuis toujours de prétendre au trône que j'ai acquis, et cela ne m'étonnerait qu'à moitié tente de réchauffer la place sur le siège que j'ai laissé plus ou moins vacant. Ma mère est une vaillante femme mais ses attraits à la politique sont ceux d'une poule grasse de seigneur. Elle a toujours semblé plus prompt à des accords la gardant de toute décisions qu'à batailler pour faire valoir ses idéaux. En revanche, je sais qu'Hermance est un homme de votre trempe. Il sait mener bien plus que des hommes et tant qu'il reste à sa tête, l'armée de l'Alonnan restera solide. Vous ne m'avez -par ailleurs- pas porter de nouvelles de ma jeune soeur et de mon frère. Eux non plus n'ont pas fait la démarche alors je ne peux vous en tenir rigueur. Je n'ai été qu'un fantôme pour eux-aussi et mes obligations passent, à mon grand desarroi, par devant ma volonté de les chérir comme mon propre sang. Une erreur que je me garderais de faire mon cher Odias.
Mais cessons de parler chiffon. Vous m'avez rapporter des faits et je vais vous donner mon opinion ainsi que mes instructions en tant que votre suzeraine. Par conséquent je fais de vous, seigneur, non seulement l'objet de mes ambitions mais aussi mon porte-parole. Vous avez gagé à de nombreuses reprises de votre dévouement et il n'est là que le juste retour des choses.
Tout d'abord, j'imagine que la levé de l'ost fut fructueuse. Le sénéchal Lesdiguières a été habile de placer des troupes supplémentaires près des cités. Cependant comme vous l'avez souligné, cela fait un moment que la Noire Mort rôde à notre porte et afin d'endiguer toute épidémie, il semble sage de garder à l'écart des villes affectées nos soldats, afin que la maladie n'affecte pas nos défenses. En ce qui concerne les malades, il n'y a pas de demi mesure. Une fois la malédiction attrappée vous êtes voué à la mort. Nombreux sont les ouvrages de soigneurs qui traitent de ce sujet à la biliothèque d'Alonna. Toutefois il semblerait que quelques remèdes auraient été trouvé à l'Est, dans les terres chaudes de l'Estrévent. Contactez qui bon vous semblera pour mener à nous les plus réputés medecins. En attendant, les villes et villages touchés seront coupés du reste, aucune sortie n'y sera autorisé jusqu'à ce que j'en dise le contraire. Moins ces souffreteux verront de monde, moins la transmission sera facile.
J'aimerais aussi que vous contactiez le seigneur de Kregan et d'Azrith afin qu'ils se coordonnent pour envoyer deux détachements de cent hommes au delà de la petite forêt près des montagnes, au chemin qui les traverse à la frontière de la Sgarde. Pour se préparer au mieux, déjà bouchons nos entrées suceptibles d'attirer l'attention des Sombres. Pour le reste, que nos ingénieurs, forgerons et soldats se tiennent près. Chaque ville devra être dotée de la meilleure défense possible.
En ce qui concerne votre rencontre avec le marquis de Brochant, cela ne m'étonne point. A vrai dire, je suis même ravie d'apprendre que vous avez pris les devants et tenté très maladroitement de réunir tout le Nord contre notre ennemi commun. Je dis maladroitement car cela ne vous a pas échappé: le seigneur de Clairessac ne verra pas cette rencontre non officielle d'un bon oeil. Nous avons un accord avec le Maréchal et même s'il me fait mal de vous le rappeler, avant de marcher avec Serramire nous devons nous mettre d'accord pour déjà marcher dans le même sens qu'Etherna. Néanmoins, je me chargerais personnellement de l'apaiser avant qu'il ne commette un acte incensé qui pourraitn nuire à notre entente. Mon jeune frère étant toujours auprès de lui, croyez moi Odias que je préfèrerai ne pas créer de quiproquo avant qu'il n'ai rejoint Alonna. De toute façon, il nous faudra bien communiquer avec Jérôme puisqu'il ne s'agit plus là d'une guerre de conquête. J'espère qu'il saura voir au delà et qu'il cessera de vouloir récupérer cette terre qui pour le moment semble tiraillé entre Aymeric de Brochant, le Roi, le Maréchal et enfant les Puysards.
Pour votre entrevue, vous avez toutes les latitudes si cela nous apporte autant que ce que l'on donne. Veuillez vous rappeler néanmoins Odias de l'histoire de notre terre et de celle de Serramire. Je vous sais partagé quant au refus de feu le baron et moi-même quant à porter à Alonna les chaînes dorées qu'a pendant très longtemps tenu le marquisat; marquisat qui une fois de plus est mis à mal. Vous êtes vous aussi un homme intelligent et je sais que vous n'agirais pas de façon stupide, à moins de souhaiter rejoindre vos ailleux.
Hâtez-vous de faire valoir mes ordres, vous avez toute ma confiance et mon soutien.
Il n'est de terre plus belle que celle qui est la nôtre, à très bientôt mon cher ami.
Que les Cinq veillent sur vous et votre famille.
Revenir en haut Aller en bas
 
Traiter de l'Avenir pour l'interêt commun.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Une soirée hors du commun [ Pv Maïwenn]
» Une rencontre hors du commun [Selendil] [Terminé]
» Traiter d’avenirs et d’idéaux [Wyrgar]
» Une tombe pour les gobelins, un foyer pour les nains [PV Kaza et Lorgrund]
» Un belle journée pour s'enfuir [ Libre pour une personne]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Miradelphia :: PÉNINSULE :: Duché de Serramire :: Baronnie d'Oësgard-
Sauter vers: