Maélyne de Lourmel
Ancien
Nombre de messages : 2536 Âge : 33 Date d'inscription : 14/03/2012
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 26 ans / 983 du 10ème cycle. Taille : 1m72 Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Une sombre nouvelle nous parvient du front. [Serramire-la-ville] Mer 29 Avr 2015 - 21:34 | |
| 1er jour de la 6ème ennéade de Bàrkios, an 8 du 11ème cycle.
Le soleil se leva doucement et déploya toute sa lumière dans la chambre qu’occupait la jeune femme. Elle se trouvait encore à Serramire pour la troisième journée consécutive. Les préparations pour rejoindre Sainte-Berthilde avaient commencé et Maélyne tenait à avoir des effectifs Lourmellois auprès d'elle. Décidant donc de rentrer à Lourmel durant quelques heures avant de quitter sa cité et sa fille pour un long voyage.
Dans la grande salle alors que la marquise donnait ses dernières indications à la Dame, la porte s’ouvrit assez violemment, laissant entrer un homme essoufflé mais pressé de quérir l’attention de Mahaut. Il apporta des nouvelles biens peu réjouissantes. Alors que le sceau était brisé, au fur et à mesure que Mahaut lisait sa missive son visage s’assombrissait.
A nouveau seules, elle expliqua alors que l’armée Serramiroise avait échouée. Que deux milles hommes ont péri face à la menace venu du Puy et que le marquis lui-même en avait perdu l’esprit. Un silence s’installa pendant un instant, un court instant car la réactivité de Mahaut étonna la jeune Lourmelloise. Il fallait prévenir le Marquisat. Il fallait préparer son retour. Mais Maélyne avait autre chose en tête.
Des décisions seront sans doute prises une fois le retour d’Aymeric mais elle ne pouvait attendre une ennéade de plus. Sainte-Berthilde l’attendait. Il fallait donc prendre ses dispositions mais également des précautions.
La jeune femme avait un mauvais pressentiment. Le combat face à la menace obscure réunira sans doute une bonne partie du nord mais Oësgard restera sans doute un sujet de conflit et Serramire était dorénavant affaibli.
Chevauchant Kaya, la Dame quitta Serramire après avoir encore discuté avec sa suzeraine. Il fallait à présent, faire vite.
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