La retour d'un homme...(feat Macistste de Soltariel)

Le vent de la bataille laissait place à celui des nouvelles réjouissantes,  le réveil de Maciste d'Aphel signifiait beaucoup pour ses vassaux... Qu'est-ce que ça apporter ? D'une part la stabilité du pouvoir reviendrait et les prérogatives de la duchesse diminuerait,  car malgré ses actions certains n'ont rien arranger au conflit. On aurait pu éviter des situations malencontreuses. Bref, j'espérais que cette période cesse pour un moment. Je me doutais bien que cette nouvelle ne resterait pas anodine,  tous les nobles viendraient présenter leurs hommages, donc au lieu de me faire convoquer comme la plupart... Qu'ai-je fais ? Mon mari résidait désormais sur ses terres,  mais quelques jours plus tard il tomba malade. Je me faisais du souci pour sa santé, et le laissait sans présence me paraissait impossible. Ainsi,  je décida d'agir de la façon la plus raisonnable,  ses médecins feraient le nécessaire pour maintenir son état de santé aux mieux. Quand à moi,  j'ai entrepris mon voyage vers soltariel par la voie maritime avec mes jumeaux,  accompagnée de la nourrice. Je ne pouvais me passer de ses compétences !

Je demanda à l'intendant d'assurer la régence selon mes recommandations,  je n'avais pas à m'inquiéter sur ce sujet,  mon autorité saurait intact. Je me tenais près de mes enfants durant la traversée, je pensais au propos que je vais adresser au duc dont le nom ne n'échappait pas. J'aurais dû regarder mon arbre généalogique avant de partir ! Les rivages du port de Soltariel se dessinait au fur et à mesure qu'on arrivait vers celui-ci. Je remarquais plusieurs bateaux, rien d'étonnant dans une cité côtière. La noblesse sudiste venaient en masse à la cour ducale,  une véritable effervescence se déroulait autour de moi.  A cette occasion,  un carrosse nous amena jusqu'à l'entrée du palais. C'était la capitale du royaume soltaar,  le symbole du règne de la maison du même nom,  même si cela n'est plus le cas actuellement. Apprêtée, je suivis le chambellan vers la pièce où se trouvait le duc. De là, je perçu l'homme en meilleur forme,  assez bonne pour paraître au publique supposais-je... Dans un lit et alité certes, mais c'est un detail.

- Je me nomme Sarina de Feoda, baronne d'Ysari. Je vous présente mes hommages et ceux de mon époux qui est malheureusement malade. Rassurez-vous,  nos médecins prennent soin de lui.

- Je suis venue avec mes enfants qui se trouvent auprès de la nourrice,  comment vous sentez-vous ?

Dis-j'en présentant mes hommages à l'époux de la princesse des deux soleils.

- Vos sujets se réjouissent de votre rétablissement,  j'ai priée la déesse néera pour favoriser votre guérison comme ceux-ci. Nous sommes cousins comme ça,  mon arrière grand-mère maternelle était une parente de la maison d'Alphel,  Azenora d'Aphel si je me souviens bien.

- Comment dois-je vous appelez ? Mon cousin je suppose ? Je souhaites que vous ne tenez pas rigueur des décisions prises par mon époux qui occupe le lit actuellement. Il a réagit en fonction de la situation délicate qu'à connu le royaume soltaar.

- Je ne déplore aucun désagréments jusqu'ici,  même si pour être honnête avec vous la duchesse,  votre épouse m'a souvent conviée à la cour mais j'attendais mes enfants et ensuite la guerre est apparu sur le territoire.  Je ne souhaitais,  ni pouvais me soustraire a mes devoirs envers la population ysaar. Je présente mes sincères excuses a celle-ci en conséquence et espère remédier a cette faute de ma part.  

Dis-j'en répondant aux premières paroles du duc de soltariel,  j'en profita pour expliquer mes raisons au refus de ces informations.

Comme ça ce nom ne m'était pas inconnue,  je me souvenais qu'une Azenora d'Aphel figurait dans l'arbre généalogique maternelle ; il s'agissait d'une très belle femme de la noblesse apheloise selon les dires de ma mère,  petite-fille de celle-ci... Enfin je me retrouvait plus mon suzerain, mais un cousin éloigné au quatrième degré si je comptais bien,  car avec ce genre de chose on se perdait facilement sur l'exactitude de la parenté etc. Je constatais que le prince d'Ys se remettait peu à peu grâce aux services des médecins et le soutien de son épouse. J'avais la sensation qu'il lui en voulait pour certaines choses à travers son regard. Je reflechissais a la manière de poursuivre cette entrevue privilégiée,  ce n'était pas tous les jours que je rencontrais un cousin,  avant cela le duc de Soltariel. Il avait tellement de titre de noblesse entre ces mains, de pouvoir et d'influence qu'on pouvait presque oublié l'homme derrière ce rôle. Je voyais surtout un homme qui reprenait ses prérogatives doucement,  mais sûrement au risque de réduire celle de la princesse estreventine. Je pensais pas que ça lui plairait,  mais chacun son point de vue !

- Vos cousins Maximilian et Lyanna d'Arcani se portent parfaitement,  leur nourrice et moi-même veillons a prendre soin de la succession d'Ysari. Je souhaites tisser des bonnes relations familiales avec vous, car la famille est importante pour moi également. J'ai cru comprendre cela a travers vos propos.

- Pourrais-je vous apporter mon soutien lors de ce séjour au palais ? Je me doute bien qu'un rétablissement peut-être long,  donc un peu de joie par le biais de ces enfants et ma compagnie aideront probablement. Vous avez un fils du même âge me semble t-il ?

Dis-j'en lui parlant calmement, je me montrais aimable et compatissante auprès de l'homme dans des draps de soie estreventine,  bien posé pour un prince se remettant d'une longue période de sommeil.

- Comme vous le comprendrez,  je ne suis pas au courant de tous ce qui a pu se passer sur le champs de bataille,  mais par l'intermédiaire d'un courrier de mon époux m'annonçant son retour prochain, je pus apprendre le minimum de nouvelle en ces conditions. Ce n'est guère facile pour un seigneur,  un homme sortant d'une confrontation de plusieurs enneades pour retranscrire ses motivations avant son départ. Néanmoins,  vous pouvez être certaine qu'en chevalier de principe il a voulu faire ce qui lui paraissait juste. Je vous concède qu'il aurait pu vous consultez si cela avait été possible. Hélas,  le vent du combat empêche malheureusement les intentions les plus louables de parvenir aux oreilles de ses suzerains.

- Il a tenté de remédier a un climat d'apaisement entre les deux partis concernés,  je conçois tous a fais que la manière a été maladroite mais quelques parts il a essayé de suivre votre exemple,  vous feriez sûrement votre nécessaire si ça devait être vous,  entre deux feux en ressortant les tensions qui opposent deux seigneurs de la même patrie. Je déplore la mort de ce cousin que je n'ai pas eut l'occasion de rencontrer en meilleurs occasions. Chacun a perdu des vies qui ne demandaient qu'a vivre avec leur famille,  leur proche.  Pendant ces mois d'absence,  je me suis consacré a rassuré les mères de familles,  les épouses et leurs enfants durant la gouvernance que j'ai exercé. Si vous me permettez,  les diverses parties en questions ont leur part de responsabilité dedans,  ils auraient évités une épreuve de nombreuses familles qui priaient chaque jours et nuits.

Dis-j'en répondant a ses premières questions qui me paraissaient justifiés,  il avait besoin de comprendre le pourquoi et comment des facteurs qui ont conduit a la guerre.

Je le comprenais très bien,  du moins je me mettais à sa place... Il se réveillait après une succession d'évènements peu réjouissants,  puis les décisions de la duchesse furent néfastes en certaines instances,  mais je me permettrais de porter un jugement sévère sur ses actes,  seul son époux pouvait dire si oui ou non elle avait agit correctement. Les regards qu'ils se lançaient me disaient que les relations conjugales étaient tendues,  d'après le peu d'attention que lui montrait ce dernier,  il souhaitait diriger ces informations a son rythme. On ne se connaissait pas encore,  pas assez pour dire qu'ont étaient proches.  Le temps fera son oeuvre au fur et a mesure de ce séjour que j'espérais bénéfique. Il me semblait important de le connaître plus,  peu importe l'opportunité du moment que je découvrais ce cousin tel la lecture d'un nouveau livres,  une page à la fois ! Lidia de Castellan,  ma dame d'honneur, meilleure amie et cousine m'accompagnait partout où je me rendais.

Je lui ais promis de la laisser choisir son futur époux,  elle me faisait confiance et moi-même en retour tel des soeurs. C'était la fille cadette de ma première tante,  je prenais soin d'elle,  lui assurant les meilleurs chances de rencontrer des bons partis,  et par extension élargie sa perception du monde alentours. Je remarqua un homme assez séduisant,  plutôt bien élevé d' apparence qui avait remarqué ma charmante cousine, elle-même lui le salua d'un échange de regard. Enfin,  continuons a tisser des liens avec mon interlocuteur.  Le prince d'Ys,  duc de Soltariel et baron de Sybrondil... Maciste de Soltariel.

- Je vous remercie encore de me laisse vous découvrir,  l'homme que vous êtes car comme je dis la couronne et les titres ne font pas tout,  ne croyez-vous pas ? Je veux que mes enfants apprennent a se distinguer par leur prise de décision,  leur privilège ne doivent pas fausser leur jugement. Comme vous dites mon fils sera le prochain baron et ma fille fera un mariage prospère un jour, comme votre fils mon cousin.  Je saurais vous le démontrer au grès de nos échanges,  notre rapprochement en tant que membre de la même famille.  Si je peux vous prouvez mes paroles d'une quelconque façon. Je suis disposer pour en discuter ensemble.

- Je me souviens maintenant que mon arrière grand-mère Azenora d'Aphel était une parente de votre arrière grand-père me semble t-il, la soeur d'Ifchem d'Aphel si j'ai bien retenu. Je vous présente présente ma cousine Lidia de Castellan,  ma dame d'honneur et fille du seigneur de Castellan,  sa mère est l'une des soeurs de feu mon père. Je vous fais serment d'alleangeance, vous montreront soutien et respect. Je ne doute pas qu'en constatant ce bon rétablissement vous reprendrez la tête du duché aisément.


Dis-j'en présentant officiellement ma cousine du duc soltaar, celle-ci fit lui ses hommages été s'assoit à côté de moi, à proximité de la vue de Maciste.

- J'ai eu un pincement de douleur lorsque la nouvelle de son décès,  bien que nous avons pas la possibilité de se connaître mieux cela me fait quelque chose. C'est dommage que ça soit déroulé ainsi.  Désormais,  vous êtes parmi nous,  vous vous remettez d'un long sommeil et serait un dirigeant qu'on estime pour sa faculté de raisonnement et manière de traiter vos sujets,  les situations que vous devrez surmonter. D'après un bon dirigeants doit savoir faire la part des choses,  écouter ses vassaux,  la population qu'il gouverne et apporter des solutions mûrement avant de reproduire ce qui s'est passé durant votre absence. Ça me parait une excellente façon de corriger les erreurs qui ont été commises. Vous en croit capable mon cousin.

- Votre pardon me montre déjà que vous savez être un homme de discernement et raison,  ceux-ci sont des qualités indispensables pour un duc et prince comme vous,  même les autres nobles dirais-je.  Quand au sujet de ma rencontre avec le baron d'Apreplaine,  Niklaus d'Altenberg est un homme diplomate,  sérieux et consciencieux du peuple qu'il dirige. Selon mon point de vue,  on peut entamer un échange facile en sa compagnie. Bien sûr je le juge à même d'appréhender diverses types de conversation avec l'altitude adéquat. Il ne demande qu'à faire connaître l'Apreplaine et tisser des liens avec ceux qui le voudront bien. Je ne vois rien d'inquiétant à ce que vous tentez une approche par l'un de vos émissaires. Éventuellement, vous pouvez essayer de le convier à vous rencontrer au palais.  

- Est-ce que ma conclusion sur ce séjour vous conforte,  vous rassure à son propos par mes propos ?

Je faisais désormais partie des familières du duc,  que se soit en tant que parente ou par mon comportement à son égard je chérissais cette preuve de confiance. Le baiser du pardon signifiait tellement lorsqu'on te l'accordait après cette succession d'événements pénibles à se souvenir en ma mémoire,  j'ai perdu un cousin mais gagner un autre qui va devenir un soutien considérable.  Nulle attention d'abuser d'un tel privilège pour assouvir des desseins cachés,  loin de là cette idée insensée. Je me mis à penser que mes enfants seraient sur et certains d'avoir une protection, un parrain au pouvoir assez stable pour leur garantir un environnement sain. Bien évidemment,  je m'attelais à leur procurer des valeurs essentielles,  simples mais qui pourront dicter leurs futurs choix,  l'un deviendra le prochain baron d'Ysari et l'autre fera un mariage avantageux. Je n'en demandais pas plus ! En parlant de famille,  était-ce judicieux de parler d'alliance entre nos maisons ? Le regard du patricien sybrond ne me trompait pas,  puis c'était un bon parti pour un mariage... Le cousin de mon cousin avec le sang de la maison d'Aphel,  en soit le mien également si on résumait en ces mots. Il me paraissait bien de proposer une alliance qui renforcera nos liens naissants. Ils se renforceront au grès de nos échanges,  on progressait dans cette voie à la teneur de l'échange du moment.

- Je souhaites faire perdurer cette relation familiale entre nous a travers une première alliance,  si vous n'y voyait aucune objection unir ces deux gens de bonne familles,  dont les regards ne vous ont sûrement pas échapper mon cousin. Je me suis promis de lui chercher un bon parti, et je crois que ça ira une première étape vers une alliance durable. Les liens du sang,  la famille compte autant pour vous et moi. Qu'en pensez-vous ?

- Comme mes jumeaux sont vos cousins aussi,  me ferez-vous l'honneur de devenir leur parrain ? Je ne pourrais orienter vers un autre choix, car au-delà de de vos prérogatives vous êtes un parent qui me paraît apte à les guider,  je serais rassuré de les savoir sous bonne protection en grandissant.

Di-j'en partageant mes propositions avec mon cousin d'un ton aimable et posé, il me semblait qu'une entente mutuelle se nouait,  grandissait tel un arbre qui poussait de la terre pour déployer toute sa splendeur.

- Je serais ravie de devenir la marraine du prince et héritier, Athanase recevra l'affection et les conseils qui feront de lui un homme de bon sens et discernement. Je le traiterait à l'égal des miens, comme ré un membre de la famille. Je vous laisse en parler posément à votre épouse, ma belle-cousine afin de vous mettre d'accord. La proposition me ravit mon cousin.

- J'essaie de diriger mes gens selon les valeurs que je crois justes et respecté leur droit à la parole, car se sont eux qui permettent à nos terres de prospérer par leur travail. Le pouvoir d'un roi ne se mesure pas seulement à sa cour mais aussi le respect et l'attention envers la population moins bien placé. Je le perçois de cet-œil-là, traite tes sujets décemment et ils te le rendront. Vous ne pensez pas ?

Dis-j'en exprimant ma vision des choses aimablement.

Je découvrais ce parent éloigné lors de nos échanges qui se plaçait presque sur un plan philosophique, comme moi il partageait des idées similaires en nombreux points, puis ne se laissait pas dépasser par ses prérogatives assez importantes, en tant qu'homme de pouvoir il devait maintenir une certaine conduite devant la population. Je le jugeais apte à reprendre sa place parmi les dirigeants patiemment, le plus tôt possible serait le mieux en vue de la situation actuelle. Je pensais à mon mari gravement malade et alité dans notre chambre conjugale.

Nos médecins s'occupaient de lui en dépit de son état de santé, je savais que l'intendant assumait la régence pendant mon séjour au palais soltaar. Je pris ce rafraichissement avec plaisir lorsqu'un malaise se manifesta, je reposai mon verre en me demandant s'il pouvait tenir le coup, je me faisais du souci pour son rétablissement comme ses parents les plus proches.

- Je vous propose un seconde union entre votre cousin Anzolo et l'une de mes dames de compagnie et proche, demoiselle Camilla di Fiori, la fille du seigneur de Fiori. Elle a fait la connaissance du praticien lorsque nous sommes arrivés au port.

- Ma cousine serait ravie d'une union avec ce noble praticien, mon oncle m'accorde sa confiance pour parler en son nom. Je suis disposé à adouber ces deux hommes comme chevaliers de ma cour en guise de bonne foi. Est-ce que ça vous conviendrait ?

-Vous sentez-vous assez en état mon cousin ? Je ne voudrais pas que vous presumez de vos forces.

Dis-j'en ne constatant qu'il faisait bonne mine afin de ne pas nous inquiétez pensais-je.

- La demoiselle de Fiori est la fille aînée de l'un de mes commandants de la flotte ysarainne, l'héritière de la maison Fiori. Celle-ci est un bon parti pour votre cousin. Je suggère que celui-ci devienne le vice-amiral de la flotte d'Ysari et son frère mon sénéchal, ainsi il pourra vivre au palais et me servir aux mieux. Si vous me donner votre approbation pour instaurer ces fonctions à mes terres ? Peut-être qu'on tiendrait un accord satisfaisant ?

- Ne vous fatigué pas trop mon cousin, il est important de prendre soin de vous. Vous avez un royaume a diriger et une maison a faire prospérer.

Dis-j'en songeant à ma réponse posément.

Les négociations de la dot se déroulaient aisément, chacun partageait son point de vue et abordait ces unions comme un symbole d'unité entre nos territoires, mais surtout nos familles avec des maisons respectables. Je procédais à un rapprochement bénéfique pour chaque parti, lui entendrait la lignée d'Aphel et moi verrait la baronnie se réinsérer dans la vie politique et diplomatique. Je me sentais ravie de faire désormais partie de l'entourage proche du prince et duc soltaar, autant dire une grande famille qui ne manquait pas d'influence dans le sud de la péninsule... Je ne pensais que ça aurait être possible sans mon mari ! Néanmoins, ne pouvant assumer ses responsabilités de dirigeant en ce moment, je faisais en sortes de tenir debout. 

Je m'inquietais un peu pour mon époux que j'espérais se remettre lorsque je croisai le regard de l'homme près du duc, selon moi son frère qui avait un air de ressemblance avec ce dernier : ces hommes émanaient beaucoup de charme et un patrimoine familial prestigieux, descendant d'ancienne famille pharetane. J'ignorais son nom, enfin bon nombre d'informations le concernant. Son charisme ne passait pas inaperçu, entre autres ses regards discrets envers ma personne. Combien de femme mariée avait des amants ? Je ne le savais pas mais si ça devait m'arriver un jour, conserver le secret serait moins évident. Est-ce je deviendrais veuve à cause de la maladie ? Je le saurais si un signe confirmait mes inquiétudes. Je lui lançai un regard passager en m'adressant à Maciste.

- Je me fais du souci pour votre santé,  je ne souhaites pas compromettre ce rétablissement. L'un de vos cousins pourront me tenir compagnie, qu'en pensez-vous ?  Aller vous reposez pour moi et vos proches.

Dis-j'en me souciant de l'état de santé du duc de Soltariel, cousin et allié de poids.

- Je ne lui en veut point, au contraire ce fut un grand plaisir de rencontrer un parent et cousin avec un tel esprit. Je vous suis grès de me tenir compagnie messire Melkarth. Quel endroit pouvez-vous me montrer ? Celui que vous préférez ? Je me doute qu'il y a beaucoup de pièce,  mais on pourrait faire davantage connaissance.

- Je pus remarquer votre présence et prestance au côté de mon cousin, vous avez ces mêmes cheveux bouclés,  je suppose un trait de famille propre aux descendants des Maldi. D'après votre allure vous devez être un marin d'expérience, est-ce exacte ?

Dis-j'en posant la question au patricien pharetan.

Cet homme dégageait un charme auquel je ne pouvais être indifférent, dû à sa prestance en tant qu'amiral de la flotte soltarine et sybronde, le corps taillé comme il faut pour un grand marin je comprenais pourquoi les femmes appréciaient ses qualités. Néanmoins aucune épouse près de lui, donc probablement des amants entre deux ports peut-être. Les marins avaient le don de nous transporter ailleurs, dans un monde d'aventure maritime et romance etc. Je me sentais légèrement troublée en croisant son regard, ce que je dissimulais le mieux possible, moi-même la fille d'un commandant renommé de la flotte Yasar savait voir que les hommes étaient différents malgré quelques cas similaires, au niveau du tempérament, des manières et sa perception des choses... Enfin me laissait distraire ne rimait à rien, hormis fausser ma première impression sans le connaître. 

Il me surprendrait par ses traits moraux, valeurs qui animaient celui-ci. Je venais de conclure des promesses de mariages destinés à unir nos maisons et intérêt commun, la prospérité de la famille ! C'était une belle façon de rapprocher l'Ysari à la couronne ducale soltaar. Je prenais déjà mes marques dans ce palais où je resterais un petit moment, le temps du rétablissement de Maciste. Mes enfants seront d'ores et déjà sous la protection de celui-ci, et je comptais désormais parmi les proches du prince. Je n'en demandais pas plus pour le moment, ça signifiait une marque de confiance à mes yeux. Aurais-je l'audace de succomber à cette drôle de sensation ? Je me projetais pas encore, car je suis une femme mariée. Je ne devais pas penser à ça mais bon, j'ai le droit de rêver ! Il me guidait vers un beau jardin de la cour, l'endroit y était apaisant. Bien loin des convenances usuelles

- Ce cadre est propice à la discussion, j'aime assez me tenir loin des coutumes de la cour de temps à autre. Vous vous y rendez parfois pour réfléchir ? Parler moi un peu de vous Melkarth.

Dis-j'en voulant découvrir mon guide en ce jardin reposant.

- Mon prédécesseur a donc succomber aux charmes de ces lieux, je le comprends tous a fait lorsque l'on découvre une flore aussi diversifiée que attrayante. Ces gens sont effectivement les miens mais parfois j'aimerai me déplacer sans escorte derrière moi. Laisser moi faire messire.

Dis-j'en me retournant pour m'adresser a mes gens.

- Je n'aurais pas besoin de vos services pour le moment, sir Melkart sera me conduire à travers ces passages rassurez-vous-vous. Allez donc vous reposez a vos appartements, on se revoit plus tard dans la soirée.

- Vous voyez que ma méthode marche également, ainsi vous pouvez me parler de vous maintenant. Un marin de belle prestance comme vous n'a t-il pas une promise ? À moins que la mer soit votre compagne de route. De nombreuses prétendantes doivent se bousculer pour éveiller votre intérêt.

Dis-j'en leur demandant de me laisser en la compagnie du guide.

La promenade se passait tranquillement en me parlant de l'histoire des lieux, j'apprenais qu'avant mon passage précédent baron à frôler le sol soltarien. Ça me faisait plaisir d'entendre ses explications, sa façon de raconter les choses me rendait curieuse de le plus, un tel esprit ne pouvait qu'aimait voyager et voguer sur les mers... Un véritable marin qui occupait des fonctions importantes dans cette partie de la péninsule. L'envie de le découvrir grandissait en moi, car je rencontrais peu de gens avec son état d'esprit. Il était d'extraction noble mais en même temps se laisser pas dépasser par ses privilèges. Je me défendais un peu plus en sentant que la conversation se limiterait par aux convenances, sujets d'usages communs rattachés aux affaires etc.

La liste me paraissait trop longue pour débattre de cela à l'heure actuelle. L'adjectif le plus probant serait "bon vivant" ! Je ne serais guère étonné qu'il y ait eu des aventures passagères entre deux ports. Certes, je me demandais quelle sensation procurait la vie d'un marin. La liberté de parcourir plusieurs kilomètres sur un navire, ce qui me rappelait l'engouement de la mer liée à ma maison, les hommes avaient cette passion chez les de Feoda. Je ne connaissais pas la partie lointaine maternelle de la famille, mais au cours de ce séjour j'en saurais plus à propos de la maison Maldi, dit "sangderoy" dut àleur règne sur les alentours du lac d'Aphel.

- Vous êtes des passionnés de la mer ? Même dans chacune de vos entreprises ? Cela me rappel mon père qui était un commandant renommé de la flotte d'Ysari, il aimait me raconter le récit de ses voyages dés qu'il rentrait au domaine.

- Votre famille a t-elle d'autre provenance qu'Aphel ? Je ne me doutais pas être une parente éloignée du duc et vous jusqu'à mon arrivée au palais. La vie nous réserve de drôle de situation, ne croyez-vous pas ?

Dis-j'en m'adressant au patricien aphelois en dessinant un sourire léger.

- Je crois que vous pouvez attirer l'attention de bon parti, nombreux sont les seigneurs qui veulent unir leurs filles à un homme comme vous. Mais vous semblez assez accaparer par vos fonctions d'amiral.

- Je ne dirais pas exigeant, mais je vous avoue qu'à un moment vous voudrez prendre épouse. Je comprends néanmoins ce choix dans un sens, il y a trop peu d'union sortant des convenances.

Dis-j'en tentant de saisir l'explication de ces refus.

- Votre maison possède un passif prestigieux,  vous connaissez vos origines familiales sans aucun doute. Je pense que nos choix ne devrait jamais dépendre d'autrui, du moins selon les circonstances dans lesquels nous nous trouvons raisonnés avant d'agir. On a la chance d'être bien nés contrairement à d'autres, ainsi je me soucie de la population qui font beaucoup pour faire prospérer nos régions et garantir le train de vie de la noblesse. Vous en pensez quoi ?

Dis-j'en faisant sa connaissance progressivement.

Lorsque j'écoutais ses réponses, je me disais qu'il devait sûrementune vingtaine de maîtresse sur son tableau de conquête : dame, fille de marchand et bourgeois etc. Je n'étais pas assez intime pour savoir le chiffre exact, mais on se rapprochait l'un de l'autre durant cet échange. Je pensais à ce que je pourrais lui dire, quoiqu'n regardant bien le cadre dans lequel on se promène... Comment ne pouvait-on pas apprécier ces rares moments de discussion informelle, non-accèssur les domaines de la politique, la gestion du territoire et la guerre. C'était trop demandé une période loin des batailles et dissensionsentre diverses maisons nobles, parfois territoire. Je ne voulais surtout oublier les désaccords actuels rien que pour ses heures, je savais qu'en étant une parente éloignée et alliée ses intérêts me tenaient à coeur. Je savourais ce moment de détente où la vue du jardin m'apaisait, me rappelait les récits racontés par mon père avant son décès. 

D'ailleurs, le lignage avait des lointaines origines dracena qui se sontdiluées à travers les unions, ma maison regorgeait de diversité par rapport aux mariages principalement sudiste et estreventine, ce sang-là venait de mon ancêtre messire Maximilian de Feoda premier du nom et arrière-grand-mère dame Lidia de Feoda, fille d'un prince marchand de Thar. Il s'attendait sûrement à ce que je succombe à ses compliments, je ne suis guère indifférente mais en sachant un peu le nombre de relation qu'un marin entretenait par port. Il était hors de question que je fasse une bêtise. D'un autre côté son charme le rendait intéressant, sa fougue le démarquait de la plupart des nobles que je côtoyais à ma cour. Puisque j'étais au palais ducal pour une durée indéterminée, je comptais profiter de ces jour et nuit au mieux sur le sol soltaar.

- Mon père se nommait Arturo de Feoda, décédé lors de ma onzième année sauvant une flottille de navire marchand sur la mer d'Éris, vous ne devez avoir entendu parler de lui.

- Avez-vous d'autres passe-temps en dehors de la mer et le commandant de la flotte royale ?

Dis-j'en approfondissant mes questions, je cherchais à le cerner davantage. Je goutai un morceau de ce fruit, puis lui repondit d'un ton aimable.

- Je vous remercie pour cette delicate attention,  ce fruit est delicieux.  Est-ce l'un de vos agrumes préferez ?

Dis-j'en appréciant l'attention de ce geste, notre premenade continuait aisément.

- Je comprends votre indignation par rapport à ce manquement de respect envers la maison Maldi, car pour vous la fidélité et l'honneur sont des valeurs essentielles
à tous hommes faisant un serment de vassalité. Je conçois également qu'un tel revers de conduire entraine de lourdes conséquences, la perte de la confiance de son suzerain et disgrâce sur sa personne. Je ne pourrais sans doute pas leur pardonner facilement ; leurs actes et dévotions me semble l'une des façons d'exprimer ses plus sincères regrets. Hélas,  le monde où nous nous trouvons s'imprégne de variantes peu reluisantes. Il faut savoir s'accommoder de ses nuances et ne pas suivre la voie dicter par autrui, seulement celle qui vous paraissez la plus raisonnée et justes, enfin vous saisissez évidemment ma pensée.

- Si vous donner le premier coup sans avoir aux préalables le pour et le contre de vos décisions, il devient fort possible que d'autre subisse le contrecoup : lorsque vous brandissez l'étendard de la bataille vous semez l'inquiétude, briser des espoirs comme celui de revoir un proche espérant ne jamais revivre ce doute perpétuelle. Vous avez sûrement ressenti durant une fraction de seconde cette peur de trépasser au combat. Je ne vous juge point là dessus. Certains esprits s'évertuent a penser que prendre une terre n'a aucune importance, je suis assez passionnée lorsqu'un sujet me tenait à coeur,  la tranquillité de mes gens m'importait ! Je ne suis pas au courant de tous les points de cette affaire,  mais je peux imaginer les négociations nécessaires en ce moment même, sachant que les parties concernés jouissent d'influence, d'agent et de pouvoir. J'espère que ses tensions enfouies ou omniprésente seront mit de côté pour qu'un traité de paix s'établit entre eux.

- Nous devons soutenir notre parent, le duc et lui apporter le soutien dont il a besoin afin de rétablit un  semblant de calme au sein de la péninsule. Croyez-vous que je pense à tord ?

Dis-j'en pensant à la situation actuelle calmement.

Je savourais cet échange où on discutait en toute simplicité, l'homme était affecté par le revers de conduite du fils du vicomte de Calzi, patriarche de la maison d'Anoszia... Je ne vais pas lister ses titres à la lettre prêts non plus ! Je me mettais à sa place en songeant à l'ensemble des faits, il avait raison de leur porter rancune et indignation vis-à-vis de son frère, les descendants du roi TrigmarMaldi ne pouvaient accepter ce genre d'action sans y remédier, du moins rester spectateur des havres de nobles en train de se disputer des territoires ne leur appartenant pas forcément. Néanmoins, le vent d'inquiétude qui soufflait au coeur du Midi me rendrait perplexe sur un traité de paix entre nos deux partis, mais je croyais mon cousin en mesure d'atteindre cet objectif. C'était un partisan de la couronne. 

Ce cadre verdoyant d'exotisme n'était pas propice à ce genre de sujet. Je contemplais la flore et ses variétés de plantes ainsi que sa personne par parcimonie, il me changeait les idées durant la promenade comme s'il me courtisait, ce fruit semblait exprimer son intérêt à mon égard. Me trompais-je ? Je me montrais réceptive a son charme sans le lui directement, le language de la séduction était tellement subtil, et le saisir dans ces mots, son rapprochement se faisait de manière inattendue, on n'envisageait ce cas de figure demille et une possibilités. Je ne mettais pas de mots dessus, la sensation d'attirance qui semblait présente ! Je ne savais que faire, donc je conservai mon calme en étant moi-même à ses côtés. 

- J'apprécie le compliment que vous m'adresser messire, je saurais rajouter le raison parmi mes agrumes favoris. La femme du sud conserve la liberté de ses choix je vous rejoint dessus ; apte a aimer,  ressentir ou diriger au même titre que l'époux. Nous sommes moins contraintes que nos consœurs du nord.

- Je partage ce goût commun pour les livres et les lettres,  cela vous distingue des marins de ma connaissance. J'aime me poser quelque part et, y lire un livre lorsque je peux échapper aux doléances de la cour. Je suis férue de poésie ainsi que des balades dans les rues commerçantes pour faire des emplettes par lesquels je rencontre divers gens. je ne voyage pas à mon grès comme vous, donc les sorties que je m'accorde sont un bol d'air frais. Voyez-vous rien de particulier.

Dis-j'en passant une agréable promenade en sa compagnie, on tissait des liens au fur et a mesure de l'entrevue. Je dessinais un sourire amusé en le regardant un instant.