Retour à Edelys (PV)

La transition entre les troupes de Velteroc et l’armée Missèdoise c’était bien déroulée. Mais avant le départ de la garnison du comte Nimmio, une rencontre entre les commandants des deux armées était nécessaire .Jorah De Parmepeyre, et Théobald  passèrent une heure à s’entretenir de la situation de la ville et des personnes de confiance. Ainsi l’échevin de la ville Hugues Franquet était pour une collaboration pleine et entière avec la garnison, de même  Arapienzzo Carvali  n’était opposé en rien opposé aux étrangers, tant que ces derniers respectés la ville et ses habitants. Mais quelques nobles n’étaient pas vraiment de cet avis, tel était le cas du  sire Robert de la Herse. Même si il n’était pas très puissant, ce petit seigneur était populaire dans la ville, il avait essayé de faire s’affronter les forces Missèdoise et l’ancienne garnison de la ville. Fort heureusement son infâme stratagème échoua. Etrangement c’est probablement cet échec qui le rendit populaire, car si il avait fonctionné la répression qui aurait suivit  l’aurait probablement fait passer pour l’un des plus grands inconscient  de l’histoire. Et la population ne lui aurait probablement pas pardonné d’avoir sacrifié la vie de nombres d’habitants pour un sursaut d’orgueil tardif. Mais hélas les jeunes nobles avaient souvent un orgueil plus important que le commun des mortels. Mais Théobald avait réussit à mettre son orgueil de coté

Après le départ des troupes de Velteroc les forces Missèdoises occupèrent les casernes et les chevaux prirent places dans les écuries de la ville. Cela se passa encore sans problèmes, de plus les relations allaient être beaucoup plus faciles entre les habitants et la nouvelle garnison. Cela pour plusieurs raisons, la première étant la meilleure réputation des forces Missèdoise qui avait la chance de ne pas être dirigé par un « boucher ».  La seconde était du à la proximité de Missède, les deux territoires était frontaliers, et de nombreux échanges avaient déjà lieux.  Edelys et Missède faisant parti d’un même royaume les frontières n’était tout au plus  que des bannières douanières et non pas des murs virtuels infranchissables. Certains habitants avaient même de la famille sur les terres du seigneur d’Ethin, seuls quelques seigneurs froissés dans leurs orgueils pouvaient poser problèmes. Mais Théobald avait envisagé cette éventualité et c’est pourquoi il convoqua tout les grands de la ville peu après son arrivé. Et tous répondirent présente, l’échevin, les maitres des corporations, les nobles restants et les notables de la ville.  Beaucoup vinrent surtout par curiosité, et ne cachèrent pas qu’ils étaient heureux d’avoir été mandé par le baron.  Nimmio ne leur avait fait honneur que de sa garnison mais non de sa présence, or il était important de prendre au sérieux aussi bien les nobles que  les notables des villes. Les petites intentions évitaient bien souvent les grands problèmes. Un seigneur se devait de voyager afin de se montrer à tous et de ne point paraitre délaisser les gens qui sont tous sa protection, sauf si la distance est bien trop grande.

Théobald fût donc ravi de voir tous les grands de la ville présents dans la salle du trône de la forteresse.  

Seigneur et bon bourgeois de la ville d’Edelys ! Je vous salut tous et je suis heureux de vous accueillir en ce lieu. Je vous remercie d’être venu aussi rapidement, je me devais de vous voir en ce jour. Missède prend le relais de Velteroc et je compte bien voir les choses changer, nous ne sommes pas ici pour vous occupez contrairement à mon prédécesseur.  Je souhaite que les choses reprennent leurs cours, le congrès d’Apreplaine avance et la paix est proche. Ainsi maintenant que cette région est sous mon autorité je souhaite la voir avancer et j’espère compter sur votre soutient.

Avant toute chose il faut que nous puissions administrer correctement la ville et les terres alentours. C’est pourquoi je compte sur votre aide pour soutenir mes clercs quand au recensement des habitants et des terres abandonné par leurs habitants, qu’ils soient seigneurs ou non.  Ceci est nécessaire afin d’assurer de bonnes récoltes mais aussi la sécurité de nos campagnes. Les terres abandonnées seront pour moitiés redistribuées selon mes soins et l’autre moitié vendue aux enchères, mais seulement aux habitants de la bonne ville d’Edelys,  nous ne souhaitons pas que des étrangers fortuné profitent de leur position pour s’accaparer vos terres. La redistribution selon mes soins, touchera aussi bien des Missédois que des habitants de la région méritant, et je compte sur vous pour m’aider à choisir.

Concernant la sécurité je souhaite rétablir au plus vite le guet de la ville ainsi que les milices dans les campagnes.  En attendant mes troupes suffiront à garantir l’ordre et à éloigner les brigands, qui fort heureusement ne sont plus très nombreux grâce aux importants efforts du langecin lors des dernières ennéades. Cette sécurité ne sera que plus profitable à la prospérité de la ville, des campagnes remplis et productive ne pourrons que nous être utile. Mais cela ne me parait pas suffisant pour cette ville c’est pourquoi je souhaite aussi dynamiser le commerce, une foire verra surement le jour dans votre ville, sa situation est idéale pour en accueillir une.   De nombreuses visites diplomatiques sont aussi  nécessaires afin de garantir un retour à la paix et la prospérité, et maintenant qu’Edelys  et ces alentours sont sous ma responsabilité je souhaite avoir un homme attaché à vos intérêt à mes cotés. Ainsi il pourra m’aider  à prendre les meilleures décisions vous concernant. Je pense bien entendu à sir Robert de la Herse qui a déjà montré son attachement à vos intérêts.


Le sir  en question sursauta à l’annonce de son nom, et bien que s’inclinant poliment un mélange de surprise  et de méfiance se lisait sur son visage. Manifestement il avait eu du mal à croire au pardon du baron, malgré les valeurs véhiculé par la noblesse.  Mais les autres convives étaient moins réservés. Beaucoup semblait heureux de voir les choses enfin évoluer dans le bon sens et avait intériorisé le changement d’ère qui s’annoncé. Après la destruction de Diantra son statut de capitale était à relativiser, maintenant les centres du pouvoir étaient en Ercac ou à Soltariel. Ainsi voir un noble défendre leurs intérêts leurs fit grand plaisir surtout que ce dernier prenaient en compte leurs avis et acceptaient l’un des leurs dans sa suite.

Le jeune baron resta encore deux jours dans la ville afin de répondre aux doléances des divers  notables de la ville, et aussi rendre justice. Il dut alors calmer les inquitudes de nombres de personnes qui n'avait oser s'exprimer le jours de son arrivé.  Il laissa ensuite la ville et les troupes  aux mains du sir Lambert de Marnoir qui se devait de continuer l’opération séduction et surtout lui faire transmettre les rapports sur la situation de la ville. Mais les habitants eurent une nouvelle surprise quand on leurs annonça  que le baron organiserai un banquet dans deux ennéades (ils le furent encore plus quand ils apprirent que la ville n’aurait rien à débourser).  Ainsi beaucoup de notables et de nobles gens préparent leurs arguments afin de faire valoir leurs droits à des terres au jeune baron. Pour cela beaucoup n’hésitèrent pas à aider les clercs Missédois et l’administration de la ville, à trouver les terres sans propriétaire.