[MdO 2016] Le plaisir nuptial! Ou non! ( Pv Haldren)

1er jour de la deuxième Ennéade de Verimios de l’an 8, dans l’ancienne Tour en ruine à la frontière des Wandrais et de la péninsule.

Au retour de sa mission, la jeune femme revenait des territoires Wandrais, le voyage fut laborieux, cette région était très risquée, mais sa volonté avait permis de survivre. De ce fait, la jeune femme pouvait tirée une grande fierté personnelle. D’une grande hâte, sa pensée était dédiée au retour à Lourmel avec l’envie de replonger dans le lit et se détendre pour un bon moment. Mais il restait encore deux jours de marches pour revenir de sa mission.

Lorsque la nuit commençait à tomber sur la région, au loin, la guerrière apercevait une tour abandonnée, détruite par une ancienne attaque. Cet endroit fera un bon petit foyer pour se reposer et pratique de se défendre en cas d’attaque ou de se cacher. La jeune femme marchait et examina l’intérieur de l’ancienne ruine. Une fois dedans la tour, la majorité du toit était en ruine, laissant la lumière passait avec le reste de bois. Néanmoins, les murs de pierre qui former l’intérieur du bâtiment restait intacte.

Une fois à l’intérieur, la jeune femme décida de préparée son feu de camps à l’aide du bois récolté autour de la tour, puis, elle entassait le bois pour former un gros tas. Puis, à l’aide de ses pierres de feu, elle les entrechoqua pour faire germer des petites étincelles contre les petits pailles secs. A force d’effort, les petites flammes jaillirent et s’empressa de le mettre autour de tas de bois. En peu de temps, la flamme prenait de l’ampleur pour éclairer toute la pièce. Un soupir de soulagement s’échappa de ses lèvres, heureuse de son petit feu.

Assise sur le sol, elle retira sa longue cape en fourrure utilisait pour les montagnes Wandrais et de son gilet en cuirs noirs. Ainsi, elle se retrouvait en simple gilet de lin qui était le dernier rempart de tissus. Le temps était clément et le temps était fameux, la fraicheur était douce et agréable. Envelopper par la chaleur, Lyarra fermait les yeux, appréciant le calme et le repos. Ces petits moments, la jeune femme l’appréciait avec délicatesse.

Mais, toute chose à une fin, un bruit inconnu interrompit la détente de la jeune femme. Aux aguets, elle dégaina sa longue épée, sortit de son fourreau. Puis, la guerrière se trouva à l’extérieur de la tour, les oreilles aux aguets. Le son provenait de la droite, par instinct, elle se mit en garde en position de défense. Est-ce un animal ? Un brigand ? la nuit noire ne permettait pas de distinguer la provenance de ce bruit. Puis, elle apercevait une silhouette.

« Qui va la ?! » Dit-elle d’un ton sec et autoritaire.

Temps de merde, pluie de merde, pays de merde, marmonna l’archimage en écartant les branches d’arbre de son chemin.

L’espace d’un instant, il eut envie de recourir à son art pour se téléporter jusqu’à Amblère, mais il détestait faire cela sans savoir d’où il partait car les marges d’erreurs augmentaient alors drastiquement… or il se retrouvait plus égaré encore qu’une bigote entrant dans un bordel. Vaguement conscient de se trouver quelque part à la frontière des Wandres, Haldren espérait trouver sur son chemin un point de repère qui lui permettrait de disposer d’indications fiables. De toute façon la nuit allait tomber, autant se trouver un abri et repartir le lendemain matin frais et dispo. Une bonne heure plus tôt, du haut d’une colline, il avait repéré au loin une ancienne tour de garde en ruines qui pourrait lui offrir un toit. La pluie menaçait, ce qui rendait l’idée de dormir à la belle étoile fort peu attrayante, d’où son pas rapide en direction du refuge.

Quelle ne fut pas sa surprise, désagréable précisons-le, de voir en s’approchant qu’un feu brûlait déjà dans les ruines. Apparemment quelqu’un avait eu la même idée que lui et tentait de s’approprier ce qui revenait de droit au drow ! L’ayant aperçue le premier, Haldren estimait que la tour lui appartenait donc pour la nuit, et il ne comptait pas s’en laisser déposséder par quelque bûcheron puant ou par un groupe de bandits en maraude. Resserrant sa cape, il pressa le pas en continuer à maugréer à voix basse, son humeur oscillant entre les stades « désagréable » et « cataclysme à venir ».

Incapable de se déplacer furtivement dans un milieu aussi hostile qu’une forêt, l’archimage faisait craquer maintes branches mortes sous ses pas, ce qui annonça son arrivée car il fut hélé par une voix féminine et autoritaire alors qu’il gravissait la pente menant à la tour. Haldren ne s'embarrassa guère à répondre et en vint directement à des injectives :

Foutez le camp de ma tour, je l’ai vu en premier ! Allez, ouste, trouvez vous en une autre, celle-là est à moi ! C'est ma précieuse !

Ses yeux perçant les ténèbres distinguaient une forme armée d’une épée, sans qu’il lui soit possible de mieux distinguer les traits de l’inconnue car la lueur du feu l’aveuglait. En tout cas, la donzelle semblait seule, ce qui impliquait qu’elle allait se retrouver mise à la porte manu militari, à grands coups de pompe dans les fesses !

Alors, vous êtes bouchée, oui ou merde ? J’ai dis que cette tour est à moi, brailla-t-il avec autant de grâce et de distinction qu’un nain ivre.

Lyarra percevait la voix, écouter l’inconnue qu’elle n’arrivait pas encore à discerner aux premiers abords. Par contre, ce bougre hurlait énormément, il voulait attirer des maraudeurs et la mettre dans une position inconfortable ce con ?! Sa seule pensée était de fermer la gueule à cette personne. Puis, le culot de l’inconnu l’insupportait. Sans discerner son physique, elle s’approchait lame en main, prête à découdre, renforcé par sa démarche autoritaire comme veut sa personnalité farouche.

Puis, elle discernait la peau noire de l’homme, ces oreilles pointues, un drow dans toute sa splendeur. Double raison de le faire dégager de cet endroit ! Un drow dans un territoire d’homme et un emmerdeur de première ?! En guise de réponse, proche de l’homme, un coup de pied vient percuter le bide de ce dernier pour le

faire chuter sur le sol, le cul par terre. D’un ton froid, arrogant, elle répondit à sa provocation

« Ferme ta putain de gueule ! T’es un drow et un putain d’emmerdeur ! Tu es dans mon territoire et non le tiens. Puis merde ! T’es si con que ça de te mettre dans un territoire humain ! Il faut être maso ! Ou désespéré ! Ne me donne pas envie de tuer quelqu’un! »

Elle regarde le temps, les nuages obscurcissent et ce temps maussade amplifie la colère de la jeune femme. Ici même, le temps ne voulait pas être clément pour la demoiselle. longtemps. D’un ton plus retenue mais toujours aussi autoritaire. Elle disait clairement sa pensée

« Pourquoi un perdue comme toi irait imposer sa loi! Pourquoi je te donnerais ce privilège ? Saches ! Drow que je ne te laisserais pas me faire partir de cette tour ! »

Elle le regarda de toute sa hauteur, les reflets lumineux reflètent sur le dos de la demoiselle, éclairant un peu son visage très féminin. Elle dominait, sa posture était très autoritaire. Il fallait que cette femme domine la situation en raison de sa position de femme et en plus côtoyait un Drow itinérant ! Puis, une question se posait. Que faisais ce « sombre » à l’intérieur des terres humaines ? Déjà, il est sur que ce dernier ne doit pas être un soldat ? Un déserteur ? Seule l’avenir le dira.

Alors là…

Non mais alors là…

Elle ne sait pas à qui elle a affaire, la madame ? Elle connait pas Raoul ! Moi quand on m’énerve, je ne discute plus, j’éparpille façon puzzle. On va la retrouver en petits morceaux de Lourmel à Amblère, la cocotte qui ose envoyer un coup de pied à notre héros fétiche adoré sans peur et sans reproche (Haldren, NLDR). Oser faire choir dans la gadoue spongieuse un être d’une perfection quasi-divine n’entre pas dans les critères garantissant le secours de la convention de Genève, aussi je ne réponds plus de rien.

Lorsqu’Haldren se releva, son regard avait tourné au rouge uniforme, tel un volcan en éruption. D’une nature bienveillante (sic) et conciliatrice (sic bis), le drow se sentait outragé au plus profond de son fondement. Alors qu’il venait en toute légalité flanquer à la porte de cette tour l’indésirable squatteuse, voilà qu’il se trouvait accueilli par des coups de pieds ? Horreur ! Damnation ! Rage ! Comme si une journée passée à crapahuter dans une forêt infecte au milieu d’animaux baveux ne suffisait pas à son malheur, il fallait qu’on lui refuse un gite pour la nuit !

Espèce de conne !

Passant immédiatement à sa forme de Super Sayen IV, Haldren invoqua ses sortilèges les plus puissants, ceux qu’il réservait d’habitude à la destruction d’un dieu ou à l'anéantissement d’un empire. Sa main se tendit, et l’énergie s’y concentra dans un vortex d’où sortaient les voies obscènes des damnés. La trame même de l’univers se tordit sous la violence du sort, tandis que l’archimage arrachait au plan des Ombres une arme à la mesure de la situation. Apparut alors…

(jet de dé 20…. merde, un 1… échec critique)

…une poêle à frire ?

Sans trop se préoccuper de son remarquable fail, Haldren se saisit de l’attirail de cuisine et l’abattit sur le crâne de l’enquiquineuse tel le glaive de la justice châtiant les incroyants. Un « gong » sonore retentit dans toute la clairière, faisant fuir lapins et renards qui assistaient avec stupeur au spectacle. Dans la longue litanie des duels entre humains et drows, celui qui se déroulait ce soir là risquait de n’apparaître qu’à la rubrique des plus catastrophiques.

Afin de renforcer son avantage, Haldren décida de lancer une salve d’insultes lui permettant d’abaisser la résistance mentale de l’adversaire.

Bougre de chèvre moisie ! Sapajou ! Régente de carnaval ! Ecrevisse mal cuite ! Marchande de guano ! Emplâtre ! Galopine ! Sais-tu seulement combien coutais ma tenue que tu as souillée avec la boue ?

Brandissant un pan de tissu souillé en guise de preuve, le drow continua à brailler sa colère :

Dix piastres, que ca m’a couté à Thaar ! Dix foutus piastres ! Et inutile d’essayer de le ravoir au lavage, la boue ne part jamais complètement sur de la laine de mouflon ! Comment vais-je encore me faire respecter si je me ballade les fesses à l’air, hein ?

Intéressante question, au demeurant.

Après une scène très effrayante pour la jeune femme qui montrer toute la puissance du drow en colère. Lyarra resta une instante bouche bée, la peur était mêlée à son envie de le tuer. Par les dieux, elle ira affronter un homme puissant, le cœur palpitait très fort par son ardent désir de le défier. En position de garde, la guerrière était prête à découdre ou mourir…

Puis, il y avait une poêle dans ses mains…Ses yeux se posa sur l’objet, surprise, voir irréelle. Tout cette incantation pour une poele ? Elle ne mettait aucun son, trop surprise. Par ailleurs, ce drow fracassa cet objet de cuisine sur sa tête. Elle était sonnée par le coup mais aussi par cette scène burlesque. Une poele pour une si grande incantation ? Cet elfe se fou royalement de sa gueule ! En plus, il la frappe avec cette arme ! Cet objet est fait pour cuisiner ! Par pour taper ! Un acte totalement stupide !

Lyarra se laissait insulté par ce sombre totalement tarée, digne d’un clown qui montre ses caprices d’adolescent. Toujours bouche bée, la femme regardait l’homme parler à vive allure tels qu’un train. Ce drow était très inventif pensa la jeune femme avec un brin d’admiration.

Puis, épée au sol, le poing de la femme vient se cogner contre la joue de l’elfe. Puis, ses mains saisissement le col de son vêtement, elle le fixa droit dans les yeux.

« FERME TA GRANDE GUEULE ! Tu me casses les ovaires à t’entendre hurlait comme un sale gosse capricieux pour des vêtements misérables que tu portes ! Il est sale et alors ?! Qu’est que j’en ai à foutre ?! Hein ?! T’as vues mes habits ! JE ne vais pas pleurer parce qu’il est sale ! Bordel ! Pour un drow t’es pires que ces petites pucelles de nobles qui composent la péninsule !»

Puis, les mains se posaient sur le pantalon du sombre. Par un geste sec, rapide, le froc du sombre se retrouva au sol.
« Voilà ! Tu as les fesses à l’air ! C’est bon ?! T’es contents ?! Tu vas venir encore m’emmerder ? Tu vas me menacer encore avec ta poele comme une vielle boulangère ?! Hein ?!

Puis, les bras croisés, le regard fixant sur le visage sombre et son « engin ». Elle ne cessait de regarder les deux, le sourire aux lèvres.

« Franchement…je connais les drow…mais toi. Tu es une race atypique…Je plains tes frères qui ne savent plus quoi faire de toi….. »

Puis, une idée venait pour se pauvre petit drow. D’une ère énigmatique, elle sortit un mouchoir et l’envoya à l’archimage.

« Pour ton petit cul fragile. Oh moins tes fesses seront propres comme le cul d’un bébé. »

Haldren se saisit du mouchoir du bout des doigts, fronçant le nez comme une dame de la haute société se déplaçant au milieu des huttes puantes de ses serfs. Nul n’était besoin d’avoir suivi des études de psychologie cognitive pour deviner que le drow arrivait au bout de ses réserves de patience. Sa maitrise mentale de lui-même était tellement durcie qu’on aurait pu s’en servir pour ferrer les chevaux.

Merci… je suppose.

Une chose qui n’était pas durcie, par contre, se trouvait entre ses cuisses. Quoi ? Cela vous choque ? Réfléchissez deux secondes alors. Haldren vient de passer une journée de merde dans une forêt miteuse, à s’écorcher sur toutes les branches et dans toutes les ronces que cette garce de Kÿria a mis sur son chemin. Une enquiquineuse de première lui a volé son gite pour la nuit d’une manière que même les seigneurs des ruelles de Thaar trouveraient cavalière. Il est fatigué, trempé comme une soupe, son estomac crie famine et il a les fesses tartinées de gadoue.

Et vous voudriez qu’il bande comme un étalon dans cette situation ?

Désireux d’apaiser la tension qui s’était installée, l’archimage essuya quelque peu son auguste fessier ainsi que son pantalon, qu’il remonta ensuite d’un geste sec.

Vous vous êtes bien rincé l’œil ? C’est bon ? grinca-t-il.

L’espace d’un instant, il envisagea d’invoquer ses minions pour qu’ils le débarrassent définitivement de cette agaçante humaine, mais la motivation n’y était tout simplement pas. La frontière du « j’en ai marre » se trouvait largement dépassé, les puissants torrents de la colère également, et Haldren pagayait gentiment dans un plan d’eau calme en aval à bord d’une bouée gonflable à tête de canard.

Ecoutes… euh, mam’zelle… le drow ne connaissait pas le nom de la donzelle et s’en fichait un peu… si nous trouvions un arrangement ? Tu me laisses profiter de ton feu et en échange, je partage avec toi ma nourriture.

Acceptant cette trêve temporaire, les deux voyageurs s’assirent autour du feu de camp, continuant toutefois à se regarder par en-dessous l’air méfiant. Ayant posé son paquetage, Haldren en sortit des tranches de viande séchée, qu’ils se partagèrent et mangèrent en silence. La viande n’était pas franchement bonne, malgré les épices qui y avaient été ajoutés pour relever le goût, mais la faim constitue de loin le meilleur des condiments.

A la fin du repas, le drow se cura une dent du bout du doigt, en ressortit un petit bout de gras qu’il jeta dans le feu, et dit du ton de la conversation :

C’était de l’humain, du Lourmellois je crois. Il y en avait un régiment dans l’armée qui nous a attaqués à Oesgard et que nous avons massacrée. Leurs corps ont été démembrés et fumés afin de compenser les convois de ravitaillements qui n’arrivent plus guère. Un peu fade, mais les rations de voyage le sont toujours.

Plus que les mots, c’était la voix du drow qui pouvait horrifier. Froide, clinique, précise, sans le moindre gramme d’émotion ou de sentiment.

Au lieu de lutter et le risque de se faire tuer. Lyarra préférait accepter sa proposition. Pourquoi ce choix ? L’homme était dangereux, malgré le fait que cette femme l’avait bien humiliée.

Après de longues heures à remplir son ventre par la viande sécher, dont le gout était un délice pour une fille qui mangeait des pauvres plantes de montagnes ou vieille carcasse…voir, elle mangeait des œufs d’oiseaux. L’elfe profitait d’énonçait la provenance de son repas : Un humain,précisement du Lourmellois. Le visage de la femme marqua un visage de surprise, déconcerté. Oui, LA guerrière mangeait sa propre race, cannibale dans cette instant. Elle mangeait, apprécié une viande humaine. Ainsi, sa pensée imaginait la scène affreuse de la carcasse de cette homme, dépecer, les organes retirer de son corps. Le cadavre était juste un animale qui servirait de nourriture pour les conquérant. Sa conscience la reprenait, sa morale voulait qu’elle vomisse tout ce qu’elle mangea. Mais ! Le mal était fait, son corps avait besoin de l’énergie nécessaire pour pouvoir avancer, se reconstituer. Tant pis, sa conscience en prendra un coups, la survie prévaut sur les notions de morales. Pour se rassurer, les hommes avaient déjà commis ses actes d’anthropophage pour survivre…Donc, aujourd’hui, Lyarra avait mangé pour survivre. Alors, elle n’avait aucun regret, hormis, l’horrible image des hommes déchiquetait comme de la viande. Une peine pour eux, le monde pouvait être horrible…toute façon, à ses yeux, le monde était horrible.

Alors, à côté de son compagnon de nuit, son ennemi, Lya ne bronchait pas, du moins, ne voulait pas montrer la surprise dans ses yeux. L’elfe noir en prendrait plaisir. Par arrogance, son regard se rive sur le visage glacial du Drow. Il voulait prendre un malin plaisir de perturbée l’humaine ! Il peut rêver, la guerrière ne va pas fléchir facilement, elle préfère crever. Puis, la phrase raisonna dans la tête de la guerrière.

« Des villages sont pillés par ces hordes de sauvages. Des femmes sont violées et des enfants sont enlevés alors qu’au Nord, des Peaux-Noirs massacres des villes entières. Nous vivons une sombre année, Lyarra. Je compte énormément sur votre expérience pour m’apporter des réponses aux nombreuses questions que je me pose. Ne me décevez pas. »

Dans cette belle parole qui raisonna dans sa tête, la jeune femme pourrait se moquait totalement, mais, une promesse intérieure c’était faites pour Dame de Lourmel. Dans ce paradoxe, Lyarra avait créé un lien par un serment silencieux…Puis, la provenance de la nourriture avait fait tilté la jeune femme,ainsi, il était dans l’armée et non un errant. Une réflexion conne, mais remplit de mystère. Son compagnon était à la frontière Wandrais et de la Péninsule…Pourquoi il était là d’ailleurs ?

Par un rapide conclusion, L’elfe méritait de mourir. Alors que faire ? Prendre sa lame et trancher sa tête…Trop risqué…Trop dangereux. La magie représentait une menace, il faut se plier au drow. Tout d’abord, il fallait le cernée, le comprendre pour mieux le manipuler. Oui, cette technique était mieux. Bref, il fallait tenter.

Ainsi, elle se forgea un caractère du moment. Ainsi, son regard se figeait toujours sur le compagnon du soir, étirant un sourire un brin provocateur. Puis, rompant le silence avec une voix banale…limite quotidienne.

« Si, on enlevait le coter éthique des choses, vous êtes un peuple opportuniste. Vous manquez de nourriture, vous voyez des cadavres, vous les utilisez. C’est un bon moyen de maintenir une bonne santé. Je comprends votre témérité dans les champs de bataille, dans ce cas. Malgré le défaut de votre peuple d’aller dans une terre trop lointaine, c’est un risque pour vous. »

Puis elle enchaina.

« Par contre, tu es assez différent des tiens…Tu…mh comment dire Chaotique ? Chaotique t’irait bien, mais…Par curiosité, d’où vient ta magie. Malgré. Ce sort…un burlesque, il reste néanmoins puissant…D’où vient-il ? Autre question,drow, qu’est-ce la magie ? »

Est-ce vrai ce qu’elle dit ou le contraire. Tout dépend l’interprétation que l’elfe peut faire ou les autres personnes qui entendront ça. Impossible de savoir ce qui est vrai ou faux dans cette parole, seule Lyarra le sait…Et ça elle ne le dirait pas.

Assez étonnamment, l’humaine ne fut pas prise d’une réaction de dégoût lorsqu’Haldren lui révéla l’origine peu ragoutante de son repas. Indifférence ou sublime maîtrise de soi ? Dans les deux cas, le drow approuva silencieusement tout en continuant à mâchonner sa portion.

Beaucoup d’humains sont horrifiés en apprenant que nous les mangeons. Cela m’a toujours étonné, car après tous nous appartenons à deux races différentes. Le véritable cannibalisme serait de se manger entre drows, ce qui n’arrive que très rarement, je vous rassure. Et comme vous l’avez souligné, il s’agit avant tout de pragmatisme face à la disette.

Tisonnant le feu, Haldren ouvrit sa gourde et but une gorgée.

Vous n’arriverez pas à comprendre les drows si vous ignorez notre côté pragmatique. Votre peuple nous décrit comme cruel et sadique, mais quel mal y-a-t ’il à vouloir le pouvoir ? C’est dans l’ordre naturel des choses que les plus forts dominent les plus faibles, refuser cela au nom d’une soi-disante égalité serait aller à l’encontre des lois naturelles.

Pourquoi l’archimage livrait-il ainsi le fond de sa pensée et de son impitoyable philosophie à une inconnue ? Peut-être tout simplement car il se trouvait fort heureux d’avoir un public attentif. Les écureuils et les renards, ses compagnons de route en forêt depuis plusieurs jours, manquaient clairement de capacité d’écoute.

Lorsque l’humaine parla de chaos pour désigner Haldren, ce dernier sourit légèrement.

Le chaos ? Oui, ma chère, d’une certaine façon c’est mon idéal. Le chaos et l’entropie. J’ai étudié des siècles durant les principes de fonctionnement de ce monde, et au final tout fini par ces deux concepts.

Le repas étant terminé, ils s’installèrent plus confortablement, prenant appuis sur leurs bardas mais en veillant à laisser le feu entre eux comme une barrière de protection contre toute traîtrise éventuelle. Fou mais pas idiot, Haldren continuait à se méfier, car après tout il constituait pour l’humaine un adversaire héréditaire que ses ancêtres avaient dû combattre génération après génération.

Amusé d’être interrogé sur l’origine de son art, le drow y répondit avec complaisance :

La magie « est » le chaos, ma chère. L’étincelle qui allume l’incendie, le rocher qui déclenche l’avalanche, le grain de sable qui enraye la grande horlogerie. Grâce à la magie, nous pouvons changer le cours de l’histoire, influencer le destin et nous élever au-dessus de la multitude qui ne contemple l’univers que par leurs propres yeux. Je regrette que tu ne puisses pas voir la magie car il n’est pas de spectacle plus beau. Lorsque tu y arrives, tu peux presque sentir le pouls de la création.

Le regard du drow se perdit un peu dans le vague lorsqu’il se plongea au sein des flux de magie. La plupart tournoyaient autour de lui en une folle sarabande, mais chaque être vivant, Lyarra comme les autres, s’y trouvait également relié.

Tu as raison, je suis différent des miens pour des raisons… qui me sont personnelles. Et je ne pense pas être téméraire, car contrairement aux fanatiques qui tiennent Amblère et Nebelheim, je peux à tout instant me retirer du combat.

Le drow but une nouvelle gorgée à sa gourde.

Mais je m’égare ! Et toi, qui es-tu et que fais-tu donc dans ce lieu loin de tout ?

« Raison personnelle hein ? Toi aussi, tu ne suis pas la voie qu’on t’impose à ce que je vois…ou que les siens t’imposent. » se mit à sourire légèrement.

Lyarra se tut un long moment, ses yeux rivait sur le siens, toujours en train de regarder le Drow. Elle à cette fâcheuse habitude de ne plus jamais baissé les yeux à la moindre personne. Les codes de l’expression du corps recelaient des informations utiles pour les observateurs. Du moins la compréhension du geste restait réservé à des fins observateur.

Haldren demeurait un être à part, teinté de mystère à résoudre. D’un certains coté, sa philosophie était parfois semblable à celle de Lya. Cette caractéristique fit sourire à la guerrière, témoignant son appréciation pour le sombre.

« Fanatique tu dis ? Dans quel sens ? Qui vont se battre au bout sachant qu’ils vont perdre ? Pour reprendre ta phrase du début…Oui, mon peuple vous définis tels quel…Mais bon, si on regarde de loin, on peut dire que nous les humains on n’étaient pas des êtres parfait. On vous a détruit vos terres ancestrales, ce qui vous a rendue haineux. Dans ce genre de chose, nous sommes aussi des « méchant » pour vous…Mais ! Cela ne m’empêchera pas de tuer les drows..JE n’aurais aucune hésitation !

Saches sombre…Quand je vous vois, je ne fais aucune différence entre drow et humains. Les humains ont bien plus fait de dégâts sur ce sol que vous. Cette idéologie est tellement fausse et hypocrite, que je trouve la noblesse totalement misérable. » elle se mit à rire en disant cela. elle admirait d’une certain manière les sombres pour différente raison. Elle enviait les femmes drow de pouvoir évoluer dans la société, d’être une guerrière et des femmes remplies de vaillance. Les humains semblaient si pathétique par leurs idéologie stricte qui empêcher d’évoluer dans le monde . Dans cette pensée, on pourrait la qualifier d’hérétique, de parias.Aux yeux des hommes,.« Appelles moi, Loup… Vos mieux de ne pas trop se savoir l’un ou l’autre…Demain, on sera peut-être des ennemis, on s’entretuera…Je préfère vivre ce moment de trêve de manière bien agréable…Pas dans cette lutte éternel…Tu sais…Tu ressembles aux légendaires drow de Doeb..C’est bien ça ce qui vive en Estrévent. Mon père a couché avec l’une d’eux, en gros, c’est lui qui m’a appris d’enlever cette vision fausse du monde. »

Lyarra se mit à rire légèrement, préférant de ne pas dévoiler son identité et ni trop savoir sur l’individu. Cette trêve devait être le plus agréable que possible. Un petit moment, le silence s’installa dans la tour avant de rompre par la même voix de tout à l’heure.

« Je pense que la raison d’être ici te soit inutile à savoir. Je dois faire quelque chose et je rentre de ce quelque chose. Mais ce que tu peux savoir…à propos de moi, je ne suis pas comme les péninsulaire. Ma vision est plus estréventine que Péninsulaire…Je paris que tu le sais déjà non ?»

Pour abaisser sa méfiance, Lyarra jeta sa lame au loin en guise d’une petite confiance à l’égard du sombre. Peut-être avoir jeter son épée au loin était peut-être une mauvaise idée ? Vue la distance qui séparait, la guerrière serait déjà morte par sa magie…Donc, épée ou non, le risque était pareil.Ses yeux restaient toujours rivés aux siens, perçant comme toujours. Songeuse, remplie de curiosité, de nouveau la femme le questionna.

« Mhhh…..Dit, tu en penses quoi des humains et des drow ? quels sont tes visions des deux peuples ? De ce que je sais…Les drow ne sont pas si ignoble qu’en bataille. Il faut voir Estrévent, ils sont normaux.» souriait un peu.

Au même moment, Elle sortit de son sac de l’herbes d’origine estréventine , une gourde d’eau et deux tasses de fortune en métal. En premier point, Lyarra versait de l’eau sur les deux tasses, proches du feu pour réchauffer cette d’eau. Avec un peu de tissus, elle mit les deux herbes pour servir de filtre. Une fois l’herbe dans la tasse, ils s’infusent. Dans cette herbe, il y’avait un assortiment d’herbe exotique mais une drogue capable d’apaiser les douleurs du corps, générer d’autre sens selons certains. Elle est utilisée pour les gens malades, les plaisirs coquins et bien d’autre. Tout dépendait de l’utilisation.

« Il y en a un pour toi... »

Le regard fixe de Lyarra ne gênait guère Haldren, qui appréciait lui-même d’utiliser cette technique de muette concentration pour déstabiliser ses interlocuteurs. Et ses pupilles blafardes lui donnaient un certain avantage dans ce petit jeu, son regard ayant réellement un aspect peu naturel. Assez étonnamment toutefois, la guerrière semblait plutôt d’accord avec les convictions pseudo-philosophiques présentées par le drow, ce qui selon ce dernier prouvait chez elle des capacités cérébrales bien supérieures à celle des autres membres de sa race. Vous ne serez probablement pas surpris, cher lecteur et adorable lectrice, que votre héros jauge l’intelligence des gens en fonction de leur accord avec ses propres théories. Que voulez-vous, il est comme ça notre Haldrou…

Très bien, Loup, puisque tel est ton nom, ricana-t-il.

Il regarda la jeune femme préparer les infusions, et en prit une qu’il but sans hésiter.

Les humains, comme les drows, comprennent en leurs rangs quelques êtres d’exception et une majorité de gueusaille tout juste bonne au rôle de serviteur. Je n’estime guère les tiens, Loup, mais j’ai l’honnêteté d’admettre que vos courtes vies vous limitent sans que vous puissiez y trouver remède. Regardez vos mages, ils n’ont que quelques décennies de travail une fois formés, là où mon peuple a des siècles devant lui. C’est injuste pour vous, dommage.

Une légère chaleur s’emparait de lui. La tisane ?

Savez-vous ce qu’il vous manque ? La même chose qu’à nous : une magiocratie. Vous êtes dominés par des nobles parfois à peine capables de lire par eux-mêmes, et qui emploient des clercs pour rédiger leurs missives, l’écriture constituant pour eux un acte d’une telle complexité qu’ils frémissent juste à l’idée de s’y frotter. Seul le savoir devrait amener la domination, et nul plus qu’un mage n’est apte à gouverner… si seulement les mages n’avaient pas un si fichu caractère et une telle volonté de s’entretuer pour des peccadilles.

Oui, pas de doute, la tisane était droguée. Secouant légèrement sa tasse, l’archimage regarda de travers Lyarra.

Vu les effets, il s’agit d’un aphrodisiaque, je suppose ? Inutile en ce qui me concerne, je ne suis pas sensible aux effets des drogues et… et de toute façon je ne ressens guère d’attrait charnel pour les humaines.

Blam, prends ça dans tes dents, poulette ! En matière de galanterie, Haldren venait de rejouer l’Armageddon.

Lyarra l’écoutait attentivement à son discours très philosophie. Son point de vue était presque semblable à celui de la guerrière. Au fond, elle hocha la tête, par respect à l’égard de l’elfe. Oui, il était vraiment intelligent dans sa folie. Cet homme restait un grand paradoxe, il était taré et habile de son cerveau. Haldren ressemblait au joker de son enfance.. Ce joker l’avait marquée par sa folie et son intelligence sombre, réaliste et révolutionnaire. Mais, ce joker se fut tué par un noble, trop grande gueule. Son souvenir la marqué à jamais. Haldren marquera sa petite existence d’humaine.

Encore une fois, la pensée de Maélyne faisait son grand retour dans sa tête. « Un Age sombre ? » Presque une décennie, la péninsule volait en éclat par l’arrogance des seigneurs qui voulait accaparer le pouvoir. L’armée Eldéenne ne changerait à la situation. Puis, une nouvelle fois, Lyarra va à l’encontre de son peuple. Un traité d’amitié avec un drow sera peut-être un bon augure pour l’humaine, juste pour ce soir.

Puis, Lyarra renchérit le discours de l'elfe

« On ne sera jamais aussi fort que vous dans le domaine magique, je le crains. Notre courte existence est l’horrible vérité de notre faiblesse ; elle peut être aussi la force d’un être humain face à la vie. Vous vivez longtemps, vous penserez tout de suite à dire que vous avez la vie devant vous. Par mon expérience, ma vie est courte, chaque jour, je profite de ma misérable existence par un ardent désir de vivre, de défis et de me battre. Voilà, cette soif insatiable de vivre peut faire notre force. » Elle se tut un moment, pour reprendre sa respiration et continue « La magiocratie ne marchera pas ici.. Non, il faut une méritocratie, un monde sans noble. La noblesse parasite les gens de talents et compétent. Comme tu l’as dis, la noblesse sait à peine lire. Alors, menez les hommes à la guerre...mène obligatoirement à une défaite. Le meilleur exemple est Oesgard, on avait une grosse armée détruite par vos « fanatique » qui déduit que vous n’êtes pas une réelle armée. L’incompétence se reflète par la défaite stratégique des nobles. J’en suis sur, un simple paysan qui à l’intelligence de mener une grande avec l’opportunité d’avoir le savoir peut-être un grand général. Notre peuple est puissant, mais dominé par des oppresseurs.

Mais, heureusement, une partie de la noblesse récupère les erreurs débiles de la majorité. Néanmoins ils ne sont pas nombreux et dignes. Tu as raison, le savoir c’est le pouvoir. Cette pensée était pour Maélyne de Lourmel qui l’avait intrigué par sa différence vis-à-vis des autres nobles. A ses yeux, Dame de Lourmel comptait parmi les nobles de talents. Dans sa tête, cette femme ne faisait pas partie des culs poudré misérable et vantardise.

Mais j’envie les femmes drow, j’aurais voulue naitre là-bas et saisir ma chance d’être une militaire Eldéen. Je ne douterais pas que je réussirais à mener une armée. »

Son discours était sa vérité, elle était rêveuse de voir cette société se métamorphosée en une réelle méritocratie. La guerrière espérait de pouvoir évoluer dans une société qui donnerait ce privilège à l’ensemble de la population. Son rêve était d’être militaire, dirigée une immense armée. Mais la réalité empêcha de vivre réellement son rêve.

Vu les effets, il s’agit d’un aphrodisiaque, je suppose ? Inutile en ce qui me concerne, je ne suis pas sensible aux effets des drogues et… et de toute façon je ne ressens guère d’attrait charnel pour les humaines.

Lyarra se mit à rire, le ventre se crispa par son rire euphorique. La drogue devait agir sur sa personne pour se montrer très tactile.

« J’utilise cette drogue pour calmer mes douleurs physiques, me sentir à l’aise. Je vois que ça marche pour moi.»

Puis, d’un haussement de sourcils, Lyarra se gratta lentement la joue. Assez de rester assise, elle se leva, s’approcha du Drow le dominant toute sa hauteur. La guerrière se mit à genoux, le regard rivé sur ses yeux ténébreux, étirant un sourire amusée.

« M’ouais..Tu dis ça…mais bon, les femmes drow sont tous noire…il y a peu de diversité…C’est triste. Comme je t’ai dit, quand on enlève les codes de la société, les femmes humaines sont pire que les femmes Eldéenne dans le plaisir charnel pour le simple fait que notre vie est courte…donc on profite chaque minute de notre petite vie.

Puis, elle agrippe les mains du sombres pour venir toucher son opulente poitrine. Cette situation lui plaisait, teinté par son envie de découvrir de nouvelle chose. Fichtre, elle n’irait pas suivre la moralité de son peuple. La femme n’en avait cure. Tant pis, aujourd’hui, la guerrière sera peut-être une hérétique.

« Fais-moi découvrir ton talent, je veux connaitre la sexualité de votre peuple. Sinon, fais-moi miroité avec ta magie dont je suis à la foi curieuse et intrigué. Ou les deux. » Elle termine par une dernière phrase « Ne me voit pas comme ces humaines effarouché et soumise à l’ordre établit. Je ne suis pas l’une d’elle » elle profita de croisait les mains de l’elfe avec les siennes, sujette à son attention. « Alors que veux-tu faire ? »

Parfois les humains posent des questions naïves, se dit Haldren, tout en soupesant la paire de melons de Lyarra. À moins qu’il ne s’agisse d’une question de pure forme, une sorte de politesse avant le passage à l’acte charnel destinée à démontrer sa capacité d’agir en véritable gentlewoman. Dans tous les cas, le résultat ne pouvait qu’être le même et la guerrière fut basculée sur la paillasse comme une biquette allant à la traite.

Et bourre la ribaude, bourre la ribaude ! Par devant et par derrière, en cadence et sans faiblir ! Allez Haldren, fais lui gouter ta sève, c’est le printemps ! Le nectar monte et la petite abeille veut le butiner ! Pas de repos, pas de trêve, montre lui le missionnaire nisétien et la brouette de Lante (positions fort appréciées du temps de l’ancien empire). Elle en veut encore ? Quelle gourmande ! Allez, une claque sur le popotin et on remet le service ! Le temps de se secouer le bigoudi chauffant pour le mettre à température, et on y retourne ! Jamais de repos pour le service trois-pièces du drow, il peut remettre le couvert encore et encore, c’est admirable, superbe ! Oui Nelson, le champion en titre du viol de débauchées sera probablement encore sacré ici, à Wandres-sur-Montagnes-Pelées. L’intégralité de la vidéo en replay sur miraporn.org, bande de petits coquins.

Bref, tout ce paragraphe pour expliquer qu’ils baisèrent. Poésie, poésie… que ferions-nous sans toi ?

Au matin, Haldren se réveilla et s’extirpa des bras de sa conquête d’une nuit. Il savait devoir faire encore un long trajet et se rhabilla discrètement, sans réveiller Lyarra. Alors qu’il s’apprêtait à sortir à pas de loups (à pas de drows, devrions-nous dire), il se fut la réflexion qu’un petit souvenir en gage d’amitié pour une humaine plus intelligente que la moyenne serait de sa part un acte de galanterie. Un bijou peut être ? Non, Lyarra ne semblait pas du genre à se parer de belles vêtures mais plutôt de privilégier le fonctionnel.

Sortant de sa botte un poignard d’obsidienne, le drow le posa sur les affaires de Lyarra. L’arme venait d’un prêtre d’Isten qui s’en servait parfois lors des cérémonies de son culte. Sur la garde se trouvait représentée la déesse, nue et lascivement étendue sur un lit, ses orbites vides fixant le porteur de l’arme. Cela ferait un souvenir pour l’humaine, et Isten correspondait bien à leurs activités nocturnes… un rappel taquin ne manquant pas de piquant.

Cela fait, le drow sortit de la tour abandonnée et reprit sa route.

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