Nombre de messages : 59 Âge : 29 Date d'inscription : 07/02/2016
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 25 ans Taille : Niveau Magique : Arcaniste.
Sujet: Kamil (Terminé) Mar 9 Fév 2016 - 9:35
Nom/Prénom : Kamil Âge/Date de naissance :Vingt-deux ans, Année 971 du Xème cycle Sexe : Masculin Race : Humain Faction : Peuples libres Particularité : Timide, anxieux, impulsif, intelligent. Ne supporte pas d'être contredit ou moqué. Alignement : Chaotique Neutre Métier : Sorcier, pilleur de tombe Classe d'arme : Magie de la vie
Équipement :
Lorsque Kamil est en mission, il prend l'habitude de s'habiller comme un riche marchand marchand du Zurthan, en prenant le soin de dissimuler son visage derrière un masque. Il porte ainsi une djellaba rouge amarante et grise en tissu, partiellement recouverte d'un long ruban écarlate qu'il enserre au niveau de son heaume magique en tissu, sans lequel il serait également privé de ses pouvoirs. Il possède également des spalières en cuir, ainsi que des renforcement de la même matière au niveau de ses bras. Il possède une paire de gant et des bottes de tissus d'Ithri'Van renforcée en cuir pour la marche.
Description physique :
Kamil est petit comme la plupart des membres de son ethnie. Il arbore une silhouette athlétique d'un mètre soixante cinq pour soixante-deux kilogrammes. C'est un individu correctement musclé, mais pas excessivement. Ses cheveux bruns semi-raide sont constamment teinté en rouge selon la culture de son ethnie, mettant en valeur ses yeux verts très vifs, flanqués sur une peau d'ébène. Son visage est osseux, plutôt brachycéphale. Ses traits ne sont ni fins, ni grossiers.
Description mentale :
Kamil est un jeune homme particulier. D'un tempérament anxieux et impulsif, il n'est pas de ceux qui savent garder leur sang-froid, et à tendance à s'énerver et à se lasser rapidement. D'un égoïsme notoire, il déteste que les choses ne se déroulent pas comme il l'entend et ne supporte pas d'être contredit. Il ne supporte également pas la taquinerie, ou que difficilement et encore moins la moquerie, ce qui a tendance à lui attirer un certain nombre d'ennui, étant quasi-incapable d'accueillir les critiques au second degré. De cette personnalité difficile naît une tendance paranoïaque légère le conduisant au renfermement sur lui-même, et au repli social. Il n'est en effet pas le plus sociable de sa communauté, se contentant de deux amis très proche. En dépit de son caractère pénible, le jeune sorcier est d'une intelligence significative. Très spéculateur, et introspectif sur sa personne, cérébral plutôt que pratique, il conduit à son âge un véritable cheminement intellectuel. À cela s'ajoute une aura charismatique ne fonctionnant que sur certains individus, généralement un peu perdu comme lui, qu'il doit à son apparence physique radieuse et à sa voix puissante. Le garçon possède également une assez bonne culture générale qu'il doit son goût prononcé pour la lecture et à sa curiosité.
Capacités magiques :
-Réanimation : En relevant des cadavres, Kamil peut contrôler cinquante acolytes dans un rayon de cinq-cent mètres. Pour relever un serviteur, il doit disposer de ses gants sur lui et prononcer une formule pendant deux secondes. -Assemblage : À partir de cadavres de chair encore fraiche ou en putréfaction, d'os, ou des deux à la fois, Kamil peut fabriquer des golems de chair, dit des "Homoncules" de deux tailles différentes. Ces créatures sont lentes, mais d'une force et d'une résilience étonnante, et qui dépendent leur corpulence. Elles sont d'autant plus dangereuses qu'elles peuvent être armées. Lorsqu'elles ne sont pas faites que d'os, leurs sont associés un véritable danger épidémiologique. Chargée de morceaux de corps en putréfaction, ces types d'homoncules transportent avec eux des maladies liées à la pourriture de la chair. Ce danger infectieux concerne également les sorciers qui les commandent. Le danger de mutilation est cependant plus élevé contre un Golem d'os, cette créature étant effectivement faites par d'une myriades d'os de toutes sortes, condensés, et souvent tranchants. Il est toutefois beaucoup moins aisé de mettre sur pied un golem qu'un simple cadavre. La fabrication du golem associe un travail pratique avec une touche de magie chargée d'animer la créature correctement assemblée. Lors de l'assemblage des morceaux de cadavres, le sorcier se recouvre de protection et place un filtre chargée d'herbes thérapeutique sous son nez. L'assemblage d'un golem dure entre deux heures pour un Golem normal, et quatre heures pour un grand Golem. --Homoncule d'os standard : 2,5 mètres de haut, 1 de large, équivaut à trois cadavres humanoïdes -- Homoncule de chair et d'os standard : 2,5 mètres de haut, 1 de large, équivaut à trois cadavres humanoïdes --Grand Homoncule d'os : 4,5 mètres de haut, 2 de large, équivaut à cinq cadavres humanoïdes. -- Grand Homoncule de chair et d'os : 4,5 mètres de haut, 2 de large, équivaut à cinq cadavres humanoïdes.
Histoire :
Au Sud du Zurthan, d'anciennes légendes racontent qu'une très ancienne secte de mages a traversé les âges, vivant repliés sur eux-mêmes parmi les regs semi-montagneux du désert. La secte de Qhot regroupe les adeptes d'une des dernières religion millénariste de Myra, vivant en communauté sous l'égide d'un puissant sorcier, et se livrant à des activités magiques et profanes. « Les profanateurs », surnom qu'ils doivent des tribus Fellyadas de leur région, s'explique par les étranges activités qu'ils pratiquent au service de la Magie de la Vie. Un pillage systématique de tombes, regorgeant de leur énergie vitale, les ossements.
Kamil Mi'dun est né dans la nécropole de Qhot, le vaste monde souterrain dans lequel prospèrent la retraite Kirniite. Une ancienne communauté victime d'une Razzia row qui conduit à l'extermination de la plupart de leur ethnie d'origine, il y a maintenant bien longtemps.
Description du Mausolée de Qhot, Écrits d'origine inconnu, bibliothèque de la nécropole
J'aimerai établir une description sommaire des étonnants travaux de nos aïeux. J'ai depuis pu explorer de fond en comble le mausolée, et j'ai déjà réussi à m'y perdre par deux fois. J'espère de tout cœur que ces documents ne tomberont pas dans de mauvaises mains, ce qui signifierait probablement notre perte à tous. À l'heure actuelle nous sommes encore peu nombreux, notre œuvre n'est pas achevée. Nous devons rester cachés.
La structure, car s'en est une, est étonnement vaste et s'étend verticalement et horizontalement sur quatre niveaux. Chaque niveau étant deux à trois fois plus vaste que le précédant. Les niveaux I, II et III sont façonnés dans la butte de sable même, je dirais plutôt la colline, et j'ai d'ailleurs remarqué qu'il est possible d'entrevoir légèrement la structure à certains endroit depuis l'extérieur. Il est indispensable que nous corrigions cela, le monde n'est plus aussi calme que jadis et il arrive parfois que des voyageurs passent près de notre fief. Je note qu'heureusement cette région n'est que très peu convoitée par les caravanes. Mais venons-en maintenant à la description.
Avant toute chose, j'aimerai avertir d'une généralité : l'intégralité des plafonds, des parois et des sols du mausolée sont recouverts de petites pierres sédimentaires. Des colonnes ont été dressées à de nombreux endroits pour minimiser le danger d'un effondrement. Le premier niveau, d'une surface d'environ soixante-quinze mètres carrés, est situé au plus proche de la surface, ou plutôt du sommet de la butte dans laquelle est taillée notre forteresse souterraine. Ce niveau est composé d'une chambre unique, à partir de laquelle débute un escalier s'élevant vers une sortie optionnelle au sommet de la butte, s'apparentant à une plaque d'obsidienne recouverte d'une fine couche de sable, et actionnée par un mécanisme à chaîne. L'escalier se termine dans un coin de la pièce. À la diagonale de cet angle, se situe l'escalier qui descend aux niveaux inférieurs. Le centre de la pièce est occupé par dix rayons parallèles d'étagères de pierre taillées dans la roche sédimentaire. Les quatre parois de la pièce sont frappées d'une multitude de meurtrières fines, laissant entrevoir le paysage. Ces étagères sont remplis de corps d'archers, qui disposent ainsi d'un zone d'action à 360°. C'est effectivement à ce niveau du mausolée que ces pantins sont les plus performants. Le second niveau, d'une surface de trois-cent cinquante mètres carrés, constitue l'internat et le foyer de notre communauté humanoïde constituée d'une quarantaine de familles. Chaque famille dispose d'une pièce d'une vingtaine de mètres carrés, réparties circulairement à travers l'étage. Les familles sont le noyau vital de notre communauté. Elles fournissent nos jeunes mages, recrutés à l'âge de neufs âges sur leur endurance à l'énergie mana. Les autres contribuent à travailler pour notre communauté à divers postes. Dans ce monde hostile, notre maître nous assure un mode de vie prospère dont nous n'avons pas à nous plaindre. L'étage des famille est pourvu de trois colimaçons descendant vers l'étage inférieur. Quatre ouvertures sont incrustée dans la paroi adverse du couloir et donnent vers le centre de l'étage qui est un foyer commun fragmenté en trois pièces : une pièce culinaire de vingt mètres carrés, des toilettes mixtes de vingt-mètres carrés, pourvues d'un canal d'évacuation ingénieux, ainsi qu'une pièce centrale d'une cinquantaine de mètres carrés faisant office de salle à repas et d'espace de détente. Notre communauté est merveilleusement soudée, mais les règles y sont strictes ! Le troisième niveau, d'une surface de six-cent mètres carrés est notre espace de production et de recherche. Il est réparti en sept chambres plus ou moins denses. En y allant par ordre croissant, la plus petite pièce est consacré à l'artisanat. C'est dans cette salle d'une vingtaine de mètres carrés qu'un groupe de femmes, assistées parfois par certains hommes, brodent les tuniques et autres éléments d'apparat ou de symboliques. Vient ensuite notre laboratoire de recherche d'une trentaine de mètres carrés, dans lequel nous mettons au point des élixirs pour nous prémunir contre les pandémies saisonnières, mais aussi des poisons pour y enduire nos armes. Vient alors la salle d'arme et ses cinquante mètres carrés. Nos écuries sont remplis de quatre cent montures, dont trois cent cinquante sont à l'état morbide. Elles sont stockées dans une myriade de compartiment. Nos montures constituent la force de traie de nos cent-dix chars de guerre, tirés chacun par quatre monture.
Nous disposons également d'une autre chambre d'une centaine de mètres carrés dans laquelle stationnent nos charrettes commerciales. Nous en possédons une cinquantaine. Les deux pièces restantes, de deux cent mètres carrés et de trois-cent mètres carrés, sont respectivement destinées à l'harnachement et à l'équipement des cadavres, de façon à en faire des fantassins à partir de nos réserves à l'armurerie, et à l'assemblage de nos homoncules pour la seconde. Le système de communication avec le dernier niveau est particulier à cet étage. Outre trois escaliers standards plus ou moins larges, par lesquels peuvent facilement descendre les fantassins ou nous-mêmes, la salle d'assemblage des homoncules est pourvue d'un système monte-charge par chaîne, qui permet de faire monter et descendre une plateforme en bois sur laquelle sont chargée plusieurs homoncules standards ou un grand homoncule. Enfin, comme ce niveau est au rez-de-chaussé de la butte, quatre sorties y débouchent sur l'extérieur, dont les écuries et le dépôt de charrettes. Le quatrième et dernier niveau est présent sous la butte et s'en étend au-delà. D'une superficie de neuf cent mètres carrés, cette méga-chambre est répartie en cinq pièces. La plus petite d'une trentaine de mètres carrés, est un cercle rituel. C'est ici que les activités liées à la magie ou aux sacrifices sont pratiquées. Cette pièce est circulaire. Nous disposons également d'une chambre d'une taille similaire, que nous nommons « La Salle des Cartes ». C'est entre-autre ici que notre maître et ses plus proches serviteurs, planifient nos actions en s'aidant d'une vaste carte étalée sur un bloc d'obsidienne. La Chambre Ardente, d'une cinquantaine de mètres carrés, n'est autre que l'appartement personnel de notre maître. Il est inutile de rappeler que la sécurité de quiconque s'y aventurerait sans convocation ne serait plus assurée. Notre maître Qhot, est un très grand sorcier dont il est dit qu'il est plusieurs fois centenaire, et qu'il a connu les temps sombres pendant lesquels nos ancêtres furent chassé de leur terre. La Bibliothèque de deux-cent mètres carrés regorge d'ouvrages acheminés des quatre coins du monde, et que nous contribuons toujours à compléter. Au delà de ces quatre chambres regroupées, s'étendent les mille mètres carrés restant qui constituent notre « Garde-manger ». Des rayons et des rayons d'étagères de pierres taillées par le soin de nos ancêtres, sont destinées à stocker notre armée de goules. Le Garde-manger est divisé en deux parties, l'une contenant les corps nécessitant d'êtres montés au niveau supérieur, l'autre conservant les acolytes opérationnels pour le combat. C'est ici que nos ouvriers goules contrôlés par des maîtres qui se relaient, travaillent à élargir les parois, évacuer la nuit les débris via des systèmes d'évacuation vers la surface grâce à des escaliers, ériger des colonnes pour empêcher les effondrements. Autre chose de plus troublant encore, en m'étant promené à la surface au dessus du quatrième niveau, il m'a été possible d'entendre les bruits d'outils de nos ouvriers, qui travaillent quelques mètres plus bas. Il ne faudrait pas que des curieux afflux par ces endroits. À entendre mon maître, il n'y a pas de raison à ce que cette chambre ait des limites, tout comme l'armée d'invasion censée y être conservée.
L'enfance de Kamil
Fils d'un père qu'il n'a jamais connu depuis sa disparition dans les « Pics de Feu », nom attribué par les autochtones aux monts du Puy d'Elda, Kamil fut entièrement élevé par sa mère, Da'lia, avec ses deux sœurs. Son éducation débuta à ses neufs ans, lorsqu'il fut le seul de sa famille à être choisi pour devenir sorcier. Parmi la communauté de deux mille individus, seuls un petit nombre est chaque année désigné pour rejoindre les rangs des sorciers. Pendant sept années, Kamil reçut l'enseignement rigoureux qui lui permettrait de devenir un novice de la magie de la Vie. Son quotidien était chargé. La matinée était consacrée à la religion, à la lecture et aux mathématiques. L'après-midi entièrement à la magie. Des années de formatage intellectuel l'amenèrent, comme pour chacun de ses camarades garçon et fille, à ne percevoir le monde que d'une seule manière. Comme un terrain de jeu sur lequel des créatures nées d'une erreur assouvissaient leur duplicité et leur hypocrisie à travers des guerres éternelles. Cette Âge Sombre avait débuté dès lors qu'étaient apparus les Elfes, puis les Hommes, ainsi que toutes les races intelligentes de Mira. Les adeptes de Qhot étaient là pour sauver le monde en le ramenant à l'état primordial qu'il aurait dû connaître. Ils étaient les envoyés du mystérieux Créateurs qui se lamentait de son erreur à travers une prophétie conservée dans les archives de la nécropole. Selon une vision particulièrement manichéenne de l'existence, la communauté de Qhot étaient convaincue qu'une dualité symbolique permettrait de ramener l'équilibre des choses, un choc entre la Vie et la Mort, afin que des cendres d'un monde perdu naisse un Âge d'or. C'est au sein d'une communauté soudée que grandit Kamil, qui se lia également d'une forte amitié avec deux de ses camarades. Hamila et Qajj, deux élèves du même âge que lui qui deviendront plus tard ses compagnons de voyage et de mission.
Une première mission en Ithri'Van, Journal de bord de Kamil
J'avais souvent été déçu par l'apprentissage de la sorcellerie. La chose n'était pas aussi captivante que je le pensais et c'était un art où la patience était certainement la qualité première. Apprendre un sort était extrêmement difficile, le maîtriser entièrement l'était encore plus et à la vue de la difficulté que j'avais d'obtenir ne serait-ce que de médiocres résultats, je n'imaginais pas maîtriser un sort avec de nombreuses années. Pendant longtemps mes leçons s'étaient résumées à l'apprentissage des fondamentaux de l'elfique. Tout magicien se devait de connaître les bases, la plupart des ouvrages étant rédigés dans cette langue. L'initiation à la magie sensu strico n'était venu qu'au bout de trois ans. Mon maître s'était accordé à m'enseigner un sortilège offensif, "l'Apocalyptum". Tiré de la "magie de la pestilence", ce sort d'attaque procédait en une accélération éclaire de l'apoptose d'une zone organique ciblée. La vieillissement accéléré de la chair entraînait rapidement la putréfaction si le sort était maîtrisé. Je m'entrainais sur la faune, et jusqu'à présent, je réussissais à faire apparaître des rides sur la peau d'un fennec que j'avais capturé. »
« ..je devais tout à mon maître, et à l'âge de quinze ans je lui étais absolument dévoué. Il m'avait adopté, apprit à lire, écrire et initié à de nombreuses disciplines, dont la sienne. J'aimais notre communauté, nous l'aimions tous. Certes les goules troublaient un peu l'atmosphère, mais nous étions tous très soudés. Les trois femmes avaient noué des liens plus intimes avec les trois hommes les plus charismatiques du groupe. Notre société se structurait progressivement. Nous devenions le microcosme d'un État. »
« ..à présent, il me confiait ma première mission. Mon maître m'envoyait au Nord du Désert, chez les royaumes humains civilisés, rapporter des ouvrages à partir d'une liste qu'il avait établi. Il y en avait trois, et je devais tous les rapporter. Parallèlement, il avait confié des fonctions semblables à Seth, Amentep et Tokou. Il lui fallait divers matériaux, dont des parchemins vierges, de l'encre noir, et diverses herbes magiques. Cinq sorciers partiraient en même temps que moi, chacun de leur côté, avec sa mission spécifique. Nous étions tous sous son emprise, et les prouesses qu'il avait effectué devant nous suffisaient à dissuader quiconque de déserter. Nous pensions tous que le salut de note âme dépendait de sa volonté. De plus, nous aimions profondément notre maître Qhot. Personne ne le trahirait. »
« Ce voyage m'apprit beaucoup. Je devais, à partir de rien, rapporter des artéfacts retenus dans des endroits difficiles d'accès. J'appris à dérober des objets, et en même temps à monter à cheval. Je dérobais mon premier cheval à proximité de la cité de Thaar. Avant le début de notre périple, mon maître nous avait longtemps enseigné quelques notions de géographie à partir de tracé dans le sable. Nous n'en avions qu'une vague idée du Monde, et pour ma part, je me perdis à plusieurs reprises. »
« Mon voyage de six mois me conduisit jusque dans la « Péninsule », en passant par l'Ithrii Van et l'Aduram. Je m'arrêtais à Thaar, dans le Marquisat de Serramire, dans le Comté de Scylla et enfin à Diantra. L'architecture de cette cité me pétrifia, tant je n'imaginais pas que les hommes puissent être capables de bâtir de telles merveilles. Je vivais comme un vagabond, errant dans les rues le jour et dormant sous les ponds et dans d'autres abris la nuit, tout en gardant un œil sur mon sac de voyage qui grossissait à mesure que j'approchais de la fin de ma quête. Il fallait dire qu'avec ma petite taille, mon teint basané et mes cheveux rouges, je ne passais pas inperçu. Dans les villes que mon maître m'avait désigné pour chercher, je fouillais les bibliothèques, j'interrogeais les archivistes, malgré la barrière du langage qui s'élargissait à mesure que je m'éloignait de Zurthan, je prenais des notes à partir de parchemins que j'avais dérobés, et je dérobais également certains ouvrages pour mon propre plaisir. J'eus un mal de chien à rassembler les manuscrits que me réclamait maître Qhot, il me fallut parfois m'arranger pour m'introduire dans des endroits interdits et bien gardés. Au cours de se voyage, tout se déroula convenablement, jusqu'à du moins, mon périple à Diantra. »
« C'est dans la Cité Royale que j'espérais trouver le dernier ouvrage, espérant qu'il ne serait pas aussi massif que les deux autres que j'avais déjà récupéré. Ils étaient absolument énormes et je dû me séparer d'objets factices que j'avais volé de façon à pouvoir tout transporter. Je restais trois semaines sur place à chercher désespérément le dernier manuscrit que je ne trouvais dans aucune bibliothèque. Manifestement, l'ouvrage n'avait pas été recopié et j’eus alors l'idée d'aller le chercher dans les archives de Notre Dame de Deina. »
« ..la peur au ventre, je me fis volontairement enfermer dans la cathédrale d'où à l'aide d'une bougie, je cherchais en vain toute la nuit le manuel. À force de consulter des ouvrages, j'avais appris à parcourir rapidement les rayons, et tard dans la nuit je mettais finalement la main sur un tome à la couverture pourpre, frappé d'une tête de mort en bronze : « Psychisme et Magie des Ossements ». Je passais le restant de la nuit à veiller, n'osant pas fermer l’œil de crainte d'être moi-même réveillé par les prêtres. Je ne réalisais pas l'inconscience avec laquelle je m'étais introduit dans ce lieu saint. À l'époque, j'ignorais de l'importance que les gens du Nord accordaient à la religion. »
« ..dès l'aube les choses s'animèrent. Je me préparais à sortir de la bibliothèque. J'entendis une clé s'introduire la serrure. Pressant le manuscrit contre mon ventre, je me plaquais contre une étagère. Un prêtre rentra dans la pièce et s'en alla ouvrir les volets des fenêtres. Quand il me dépassa sans me voir, je quittais ma position en me précipitant vers la sortie et je tombais face à un second prêtre. -Que faites-vous ici mon Fils.. ?? Ne savant quoi répondre, je restais muet, et l'homme réitéra sa question en plongeant son regard bleu acier dans le mien. Je ne sais pas ce qu'il y vis, mais l'expression qui se dessina sur son visage m'étonna. Il recula d'un pas en pointant un doigt tremblant sur moi. -DAE.. DAEMONICUS !! -Laissez-moi passer, mon Père. Disais-je en dévoilant mon accent étranger. Je savais que les occidentaux s’adressaient ainsi aux prêtres, comme j'avais déjà remarqué cette situation à Daar. Il se mit à crier de plus en plus fort en me flagellant sur place, tout en continuant à reculer. Une aura de lumière apparut autour de la main qu'il pointait vers moi. Au même moment, j'entendis l'autre prêtre qui accourait dans ma direction. La panique me gagna, et dans la précipitation, je perdis la tête. Je levais la main droite vers l'homme qui me menaçais et prononçais une sale formule que mon maître m'avais apprise « Mââtarubîlîs ! ». Les yeux de l'homme roulèrent en virant au blanc. J'avais quitté ma position quand il s'effondra au sol. Je me précipitais vers la sortie quand j'entendis des cris derrière moi « À MOI ! ON A TUÉ LE PÈRE MIRABEN !! » ; ce n'était pas ce que je voulais, j'avais été trop loin, aveuglé par l'adrénaline !! Mais tant pis, je devais maintenant sortir au plus vite. J'étais apeuré, je n'avais jamais vécu ça. Je traversais l'Église en courant, sous les regards ébahis des religieux qui étaient présent, la panique gagna l'ensemble : « ARRÊTEZ LE ! IL A TUÉ LE PÈRE MIRABEN ! » Hurlait-on de toutes parts. Quand je parvins au seuil, trois gardes me firent barrage avec leur hallebarde. -Laissez-moi passer !! Hurlais-je, désespéré. -ARRIÈRES DÉMON ! Me rétorqua l'un d'entre eux. -JE NE SUIS PAS UN DÉMON ! ! Hurlais-je hors de moi en levant de nouveau mon bras dans leur direction. -RECULES, MONSTRE ! » -APOCALYPTUM !! Une nuée de rayons violacés accompagnés d'une symphonie de cris effroyables s'échappa de ma main et vint percuter les gardes qui s'effondrèrent en se convulsant et en hurlant de douleur. Tandis que l'écho des désolation qui semblaient était sortis de mon propre corps résonnaient encore dans la cathédrale, je prenais mes jambes à mon coup et détalais en enjambant brusquement les gardes. Ou plutôt leur cadavre. Passant au effectivement au dessus d'eux, je remarquais rapidement que le métal de leur armure était anormalement érodé au niveau de leur torse. La chair de leur thorax avait bouilli. Je me surprenais moi-même, jamais je n'avais usé de ce sors avec une telle puissance. Ma volonté de survivre en était probablement la cause. »
« .. je détalais dans les ruelles en courant, tenant fermement le manuscrit sous mon bras. Parvenu aux écuries, je m'emparais de mon sac, et je sautais dans une grosse botte de foin. Il n'y avais heureusement aucun témoin sur place à ce moment là. J'y restais une journée et une nuit à attendre la fin des recherches. Ce fut pénible et long, d'autant que je mourrais de soif. Je finis par parvenir à quitter la ville sur mon cheval, en me fondant dans la foule qui franchissait les portes de la cité, dissimilé derrière mon capuchon. J'étais lourdement chargé, et je dû changer deux fois de bête de trait sur le trajet du retour. Au terme d'un périple de six mois, je revenais parmi les miens. C'était la première et dernière mission que j'effectuais seul. Dorénavant, je serais toujours accompagné, et ce serait tant mieux ! »
Depuis son périple chez les Hommes civilisés, Kamil a gagné la confiance de son maître. Depuis, Kamil a effectué d'autres missions à travers le monde, pour son maître. Son contrôle de la magie a évolué, tout comme sa place dans la hiérarchie de la secte. Il a été sacralisé « Dévot », un titre porté par les agents de la nécropole chargé de traquer les artéfacts magiques à travers le monde. Kamil a aujourd'hui vingt-deux ans.
L'armée des morts de la nécropole de Qhot
Depuis des siècles, adeptes de la secte travaillent à acheminer des ossements et des corps jusqu'à leur fief, afin que les sorciers et les ouvriers y assemble une armée..
-900 Goules Les goules sont les ouvriers de la nécropole. Leur capacités de combat est très limités et se limite à des morsures et des coups de griffes. Leur maintient en activité nécessite que trente sorciers maîtres usent de leur pouvoir à l'intérieur du monde souterrain. Les maîtres se relayent ainsi plusieurs fois par jours. Si la présence de ces lanceurs de sort est urgente à l'extérieur de la nécropole, l'activité ouvrière peut être arrêtée momentanément.
-500 archers squelettes Il s'agit des sentinelles de la nécropoles, essentiellement répartis à son premier niveau. Ils utilisent les mâchicoulis de fortune pour bénéficier d'un rayon d'action de 360°. Une dizaine de maître, voir trente arcanistes est nécessaire pour les commander.
-100 chars de guerre L'emploi du chars s'explique par la gigantesque zone de regs qui s'étend autour de la nécropole. Les chars sont tirés par quatre chevaux et contiennent deux acolytes mort-vivant. L'un est armé d'un arc, l'autre tiens les rennes de leurs montures funestes. Dix des cent chars voient l'archer remplacé par un sorcier maître qui en contrôle dix d'entre eux.
-50 Gardes d'honneur de Qhot Il s'agit de guerriers d'élite bardé d'une lourde armure d'acier. De leur corps d'antan il ne reste que des ossements. Ils manient de grandes claymores à deux mains, traînent une longue cape pourpre cramoisi, et sont dépourvus de heaume, laissant leur véritable tête de mort terrasser leurs adversaire, d'autant qu'ils sont haut de deux mètres dix. Ces soldats furent réanimés à partir de cadavres d'une mystérieuse garde ancienne découverts dans un charnier de lutte à Nisétis. Ils sont aujourd'hui les gardiens de la nécropole.
Dernière édition par Kamil le Mer 22 Mar 2017 - 18:31, édité 17 fois
Guzandrakka
Ancien
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Sujet: Re: Kamil (Terminé) Mer 10 Fév 2016 - 16:02
Bonjour Kamil et bienvenue parmi nous !
Je vais m'occuper de ta fiche sous peu ! :)
Kamil
Humain
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Sujet: Re: Kamil (Terminé) Jeu 11 Fév 2016 - 9:56
Cool! J'attend avec impatience (^^)
Guzandrakka
Ancien
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Sujet: Re: Kamil (Terminé) Jeu 11 Fév 2016 - 17:25
Alors en tout cas, je suis heureux d’accueillir notre premier Zurthan ! Sur le fond de la fiche, je n'ai pas grand chose à dire, elle est agréable à lire et l'histoire est bien construite. Nous manquons d'un BG clair sur les Zurthans, donc ta création sera prise en compte lorsque nous clarifierons la chose.
Mon seul point de correction se situe au niveau de la magie et plus précisément sur celui ci :
Citation :
-Invocation : Sans disposer de corps à ses côtés, Kamil à choisi d'apprendre à invoquer deux Gardiens des Tombes. Il s'agit de deux fantassins squelette émérite rappelés du royaume des morts. Ils combattent de façon autonome sans que Kamil ait à les contrôler. Il peut toutefois leur donner des ordres. Kamil n'étant qu'au premier niveau de ce sortilège, les apparitions ne peuvent perdurer qu'une demi-heure avant de tomber en poussière, si elles n'ont pas déjà été éliminé. Leur invocation nécessite une incantation d'une dizaine de secondes pendant lesquelles le lanceur de sort est vulnérable
De la façon d'on tu le décris ici, ton sort est plutôt tiré du domaine de l'Immatériel. Les mages du domaine de l'âme peuvent lier une âme guerrière à un corps n'ayant pas forcément combattu de son vivant et d'en créer ainsi un guerrier invoqué. Un mage du domaine de la Vie lui devra actionner les leviers physique d'un corps ayant une robustesse particulière ou une constitution guerrière avec les leviers magiques d'on il dispose.
Aussi, une invocation de la vie demande toujours un minimum de contrôle sur celle ci, en fonction de la maîtrise du mage, l'énergie nécessaire à ce contrôle diminue. A noter aussi qu'il est nécessaire d'avoir de la matière brute sous la main pour les deux types de domaines. Dans un terrain ne disposant pas de corps et d'os dans son sol (montagne, désert et possiblement des endroits dans les plaines et forêt), l'invocation ne pourra fonctionner.
On peut imaginer aussi que les nécromants se déplacent avec un squelette entier (plus léger à transporter), un cadavre (encombrant et lourd et nécessitant un moyen de transport) ou encore, plus intéressant dans ton cas, une momie (Compromit entre les deux, demandant moins d'énergie à articuler qu'un squelette grâce aux tendons et aux ligaments encore présent.).
Voila, si tu as des questions à ce sujet, ou sur un autre, n'hésite pas !
Kamil
Humain
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Sujet: Re: Kamil (Terminé) Jeu 11 Fév 2016 - 19:27
J'ai fait les modifs =)
-Partie Équipement (j'ai profité de l'idée des golems pour donner un peu plus de signification au heaume de tissu de Kamil) -Dernière partie de l'histoire (dernier paragraphe)
Guzandrakka
Ancien
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Sujet: Re: Kamil (Terminé) Ven 12 Fév 2016 - 17:01
Alors, pour les dernières précisions, deux choses :
- En premier c'est concernant le golem de chaire, c'est un rituel que j'aime bien et bien décrit, je n'ai pas grand chose à dire sur le fond, sur la forme par contre, tu peux généraliser ce rituel à tout type de matériaux utilisable, tu parles d'un assemblage chaire et os, mais tu peux aussi très bien décliner ça en un assemblage uniquement chaire ou os (dans ce cas, tu perds les effets de la chaire infectée mais tu gagnes le tranchant des os). Enfin voila, pas vraiment de correction à apporter, juste une précision sur la magie.
- En second, voici un passage relevé dans l'histoire :
Citation :
Un brasier de flamme précédé d'un souffle s'échappa de ma main, et percuta les gardes en les projetant au sol. Je me surprenais moi-même, jamais je n'avais usé de ce sors avec une telle puissance. Ma volonté de survivre en était probablement la cause.
Alors, c'est une possibilité envisageable mais pas ainsi. Utiliser la magie sans avoir reçu de formation est possible, mais dangereux et généralement fruit d'un accident due à la sensibilité de ton personnage à la magie. Mais comme tu le décris, c'est un peu trop bien canaliser pour être l'oeuvre d'une forte volonté de survie. Une première approche de la magie sous cette forme est généralement brutal et choquante pour le mage novice non initié, le sort quand à lui peut se révéler puissant mais lancé de façon maladroite. Il faudra donc nuancer ce point et peut être préciser en deux lignes dans les leçons du sorcier que celui ci détecte une certaines sensibilité chez Kamil.
A ce sujet, c'est aussi un peu troublant que ton personnage utilise un domaine de l'élémentaire, possible si on considère qu'il ne puisse plus l'utiliser une fois que son apprentissage du domaine de la Vie commence réellement (Il est impossible de mélanger deux domaines). Sinon, vu que c'est un passage mineur de ton histoire, tu peux aussi modifier ça en transformant le sort accidentelle offensif par un sort du domaine de la Vie, magie du sang notamment ou maléfice de la chaire type putréfaction.
Voila !
Kamil
Humain
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Sujet: Re: Kamil (Terminé) Ven 12 Fév 2016 - 17:44
J'ai suivi tes conseils pour le Golem, et j'ai également modifié le sort utilisé à Diantra. J'ai également détaillé un peu plus la formation de Kamil à la sorcellerie avant son périple, pour expliquer d'où lui vient l'apprentissage de ce sortilège
Sortilège qu'il ne connais plus au passage, puisqu'il s'est pleinement consacré à la magie de la réanimation (^^)
Guzandrakka
Ancien
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Sujet: Re: Kamil (Terminé) Ven 12 Fév 2016 - 17:52
Alors, pour les golems ça me va si tant que tu maintiens la notion de temps nécessaire au rituel. Aussi, les plus grosses des invocations seront encore assez fatigante à gérer sur une longue durée. Pour le sort, je voyais pas trop un sortilège de ce type prendre une teinte violacée, mais je chipote un peu la.
Tu es validé ! Ton rang magique sera Arcaniste
Code:
[Métier] : Sorcier, pilleur de tombe
[Sexe] : Masculin
[Classe d'arme] : Magie (Vie)
[Alignement] : Chaotique Neutre
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
Guzandrakka
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Sujet: Re: Kamil (Terminé) Sam 17 Déc 2016 - 19:27
Ancienne Fiche:
Nom/Prénom : Kamil Âge/Date de naissance :Vingt et un an, Année 971 du Xème cycle Sexe : Masculin Race : Humain Faction : Peuples libres Particularité : Timide, anxieux, impulsif, intelligent. Ne supporte pas d'être contredit ou moqué. Alignement : Chaotique Neutre Métier : Sorcier, pilleur de tombe Classe d'arme : Magie de la vie
Équipement :
Kamil porte une djellaba rouge amarante en tissu et recouverte d'un tabard frappé de divers motifs associant plusieurs couleurs. Ses épaules sont recouvertes de spalières en cuir, elles-mêmes recouvertes d'une couche de laine de mouton. Il prend l'habitude d'enserrer son torse ainsi que ses bras par des bandelettes de façon à être plus souple dans ses déplacements. Il chausse des bottes bleus en cuir fin, de mêmes couleurs que ses gants magiques dans lesquels sont cristallisés ses capacités magiques. Enfin, son visage est constamment dissimulé derrière un heaume de tissu représentant un fennec. Plus qu'un simple habit d'apparat, ce heaume est un véritable masque pourvu d'un filtre au niveua du nez, dans lequel Kamil y place des herbes. L'idée étant de se parer contre le danger épidémiologique véhiculé par ses serviteurs. L'animal culte du Désert de Zurthan. Il doit son équipement à Halima et Aram, qui le confectionnèrent sur l'ordre de Qhot, et qui le lui remirent à son retour de mission dans le Nord. Kamil dispose également d'une bêche qu'il utilise régulièrement pour déterrer des corps.
Indirectement, Kamil tient à sa disposition cinq charrettes (faites de roseaux) et tirées par des chevaux volés par les hommes de mains de Qhot (dix chevaux).Il dispose également de trois petites barques, faites de roseaux également, et permettant d'accueillir chacune cinq individus. Enfin, il a sous ses ordres l'ensemble des Tamengasset rescapés, à savoir trois femmes (s'occupant de l'artisanat et de l'embaumement des corps) et de douze hommes. Depuis que Qhot lui a légué le commandement du Mausolée, Kamil a imposé un code de couleur vestimentaire. Chaque individu, homme ou femme, sortant du Mausolée doit porter une cagoule ou un voile, pourpre ou écarlate. Le Mausolée de Qhot est également pourvue d'une garde d'une vingtaine de goules d'élites. Ils s'agit d'anciens soldats d'élites récupérés dans la ville de Nisétis, équipés d'armures lourdes et armés d'armes blanches. Bouclier et glaive, voir claymore à deux mains pour certains. À la demande de Qhot, l'apparence vestimentaire de ces acolytes a été légèrement modifiée, notamment au niveau des couleurs des touches de tissu ornant leurs armures.
Description physique :
Il arbore une silhouette athlétique haute d'un mètre soixante dix-sept pour soixante-et-onze kilogrammes. C'est un individu correctement musclé, mais pas excessivement. Ses cheveux bruns sont constamment coupés très courts, mettant en valeur ses yeux verts très vifs, flanqués sur une peau légèrement mâte. Son visage osseux est typique de l'ethnie des Tamengasset.
Description mentale :
Kamil est un jeune homme particulier. D'un tempérament anxieux et impulsif, il n'est pas de ceux qui savent garder leur sang-froid, et à tendance à s'énerver et à se lasser rapidement. D'un égoïsme notoire, il déteste que les choses ne se déroulent pas comme il l'entend lui, et ne supporte pas d'être contredit. Il ne supporte également pas la taquinerie, ou que difficilement et encore moins la moquerie, ce qui a tendance à lui attirer un certain nombre d'ennui, étant quasi-incapable d'accueillir les critiques au second degré. De cette personnalité difficile naît une névrose paranoïaque le conduisant au renfermement sur lui-même, et au repli social. La perte de sa famille au cours de son adolescence n'aidant pas sa psyché à trouver un équilibre. En dépit de son caractère pénible, le jeune sorcier est d'une intelligence significative. Très spéculateur, et introspectif sur sa personne, cérébral plutôt que pratique, il conduit à son âge un véritable cheminement intellectuel. À cela s'ajoute une aura charismatique ne fonctionnant que sur certains individus, généralement un peu perdu comme lui, qu'il doit à son apparence physique radieuse et à sa voix puissante. Le garçon possède également une assez bonne culture générale qu'il doit son goût prononcé pour la lecture et à sa curiosité.
Capacités magiques :
-Réanimation : En relevant des cadavres, Kamil peut contrôler cinquante acolytes dans un rayon de cinq-cent mètres. Pour relever un serviteur, il doit disposer de ses gants sur lui et prononcer une formule pendant deux secondes. -Assemblage : À partir de cadavres de chair encore fraiche ou en putréfaction, d'os, ou des deux à la fois, Kamil peut fabriquer des golems de chair, dit des "Homoncules" de deux tailles différentes. Ces créatures sont lentes, mais d'une force et d'une résilience étonnante, et qui dépendent leur corpulence. Elles sont d'autant plus dangereuses qu'elles peuvent être armées. Lorsqu'elles ne sont pas faites que d'os, leurs sont associés un véritable danger épidémiologique. Chargée de morceaux de corps en putréfaction, ces types d'homoncules transportent avec eux des maladies liées à la pourriture de la chair. Ce danger infectieux concerne également les sorciers qui les commandent. Le danger de mutilation est cependant plus élevé contre un Golem d'os, cette créature étant effectivement faites par d'une myriades d'os de toutes sortes, condensés, et souvent tranchants. Il est toutefois beaucoup moins aisé de mettre sur pied un golem qu'un simple cadavre. La fabrication du golem associe un travail pratique avec une touche de magie chargée d'animer la créature correctement assemblée. Lors de l'assemblage des morceaux de cadavres, le sorcier se recouvre de protection et place un filtre chargée d'herbes thérapeutique sous son nez. L'assemblage d'un golem dure entre deux heures pour un Golem normal, et quatre heures pour un grand Golem. --Homoncule d'os standard : 2,5 mètres de haut, 1 de large, équivaut à trois cadavres humanoïdes -- Homoncule de chair et d'os standard : 2,5 mètres de haut, 1 de large, équivaut à trois cadavres humanoïdes --Grand Homoncule d'os : 4,5 mètres de haut, 2 de large, équivaut à cinq cadavres humanoïdes. -- Grand Homoncule de chair et d'os : 4,5 mètres de haut, 2 de large, équivaut à cinq cadavres humanoïdes.
Histoire :
Comment ces documents ont été classés les uns à la suite des autres, c'est ce que leur lecture rendra clair. Tout le superflu a été éliminé, afin qu'une histoire qui revient à tout ce que la croyance juge possible de nos jours s'impose comme une réalité pure et simple. Il s'y trouve, du début jusqu'à la fin, aucune déposition où la mémoire ait été susceptible de se fourvoyer, car tous les écrits retenus sont contemporains des faits qu'ils décrivent, et sont rapportés du point de vue de celui qui les a écrit et dans les limites de sa connaissance.
Extraits sélectionnés du journal personnel de Kamil
« ..au Sud-Est du Désert de Zurthan, étaient implantés quatre tribus sédentaires totalisant près de quatre-cent individus. Cet effectif était composé de la coalition de quatre lignages dits « maximaux » possédants chacun plusieurs satrapies ou tribus-clientes, parmi lesquelles je figurais. Je suis né au sein du lignage « Mekseth » d'une tribu Tamengasset. Élevé en partie par ma mère, Dahiila, et par mon oncle maternel, je n'ai jamais connu mon père qui a disparu dans les Pics de Feu, avant même que ma mère n'accouche. Les Pics de Feu étant le nom donné par les nôtres à la région volcanique s'étendant au Sud. On m'a souvent dit que mon père était un voyageur occidental qui avait adopté nos coutumes après avoir été accepté par la tribu. C'est certainement vrai, comme en témoigne mon apparence physique légèrement différente de la norme ethnique. »
« Je me dois à présent, en hommage à mes aïeuls, de présenter en détail la structure de la société qui fut la mienne pendant ma jeune enfance, et que je n'ai hélas, pas assez bien connue. »
« L'exogamie qui était pratiquée par les Tamengasset les amenaient généralement à vivre en petits groupes de dix à vingt individus nomades appartenant tous au même clan ou « lignage », chaque membre du clan descendant du même aïeul, à part les épouses provenant toutes de l'extérieur. Caractérisés par un système de parenté patrilinéaire et patrilocale, les Tamengasset pratiquaient une forme d'échange généralisé d'épouses entre tribu. Les compagnes d'un même lignage provenaient toutes d'un autre lignage, tandis que les filles d'un même lignage étaient vouées à le quitter pour devenir les femmes d'un autre lignage qui donnaient ses propres filles à un troisième, ceci exerçant une boucle revenant à son point de départ. Par exemple, A donnait ses filles à B qui donnait ses filles à C qui donnait ses filles à A. L'échange généralisé Tamengasset pouvait comptabiliser jusqu'à cinq tribus. Lorsqu'un lignage atteignait l'une de ces deux dernières formes, il cessait généralement d'être nomade et devenait sédentaire. La forme la plus petite d'un lignage était le lignage « mineur ». Deux lignages mineurs formaient un lignage minimal lorsqu'ils s'associaient en revendiquant un parent commun. Lorsque deux lignages minimaux faisaient de même, ils formaient un lignage majeur, qui formerait un lignage maximal en revendiquant un ancêtre commun avec un autre lignage majeur. Lorsqu'un lignage atteignait l'une de ces deux dernières formes, il était assez puissant pour soumettre des lignages plus petits sous son joug, et pouvait alors revendiquer des satrapies. Une forme plus rare d'assujettissement sans contraintes pour les tribus soumises existait également. En effet, n'importe quel lignage pouvait demander à s'associer à un lignage supérieur sans posséder de liens de parenté avec ce dernier. On parlait alors de « tribu-cliente ». Longtemps considéré comme acéphale par les voyageurs, notre appareil politique n'était pourtant pas dépourvu d'un centre coercitif. La difficulté de compréhension de ce système s'expliquait par sa grande subtilité. Mes aïeux étant des êtres superstitieux croyants en la présence permanente « d'Esprits » des membres défunts des tribus, nos étions en partie contrôlées par des individus revendiquant une capacité d'intermédiaire entre le monde de la vie et l'au-delà. On attribuait à ces « sorciers » les bienfaits comme les malheurs pesant sur la communauté, et leur crédibilité était étroitement associée à la prospérité sociétale. J'espère que mes écrits pourront un jour contribuer à l'Encyclopédie de ce Monde !
« Alors que je n'étais âgé que de sept ans, je fus avec les miens victime d'une razzia Drow qui annihilait la quasi-totalité des nôtres. Je n'ai que très peu de souvenir de cet événement effroyable, mais je me souviens d'un mouvement de panique qui avait éclaté quand nos guetteurs étaient venus nous avertir du danger. Nous n'avions plus le temps de fuir, tant les Drows étaient proches. Ma mère m'avait caché dans une armoire de roseaux, dans notre case. À travers les fentes du meuble, j'ai assisté à ses derniers instants. Écrire ces lignes manquent de me faire basculer basculer dans la folie ; si du moins je ne suis pas déjà à l'heure où j'écris ces lignes .. »
« ..tard dans la nuit, parmi les débris encore fumants des kasbah laissées telles quels par l'envahisseur, je fus récupéré par Qhot, le plus ancien sorcier de notre tribu, âgé de soixante-treize ans au moment des faits, et qui avait miraculeusement échappé au massacre avec une poignée de survivant. Sous le ciel étoilé, nous fîmes route vers le sud, guidé par Qhot. Nous étions une quinzaine à ce moment là, et je parcouru une bonne partie du trajet sur le dos des adultes. »
Un nouveau départ
« Notre exil nous conduisit au large de la Mer Oelienne, dans une zone de regs du Désert de Zurthan, encerclée de pitons rocheux éparpillés ça et là. Nous nous installâmes en contrebas d'une large butte qui s'élevait parmi les petit monts, et progressivement nous y bâtîmes un abris de fortune. Nous étions une quinzaine, dont trois femmes, et j'étais le seul enfants. »
« ..notre survie et notre prospérité actuelle, nous la devons à notre Maître, le Sorcier Qhot qui pris les choses en main dès le départ de notre périple. En s'installant à proximité de la Mer Oelienne, il avait déjà en tête l'idée de mettre en place une division du travail bien précise. Il chargea certains hommes d'aller rapporter du poisson, d'autres de garder le camps, pendant que les femmes, qui étaient trois, toujours escortées par un homme, s'en allaient à la recherche de ressources végétales et d'amidon. Il fallait croire que moi, j'étais son privilégié. Il me gardais près de lui et avait établi un emploi du temps bien précis à mon égard. Chaque matin, il me consacrait quatre heures à enrichir ma culture générale. Je devais ensuite participer aux travaux du camps avec les adultes jusqu'en début d'après-midi. Je passais de nouveau le restant de la journée près de mon maître, à enrichir mes connaissances sur le monde. Les choses se déroulèrent à ce rythme jusqu'à ce que j'aie dix ans. »
« Je dois dire qu'à mesure que le temps s'écoulait, mon maître devenait de plus sévère à notre égard. Un étau invisible se refermait sur notre communauté et la discipline devenait beaucoup plus stricte. Il fallait travailler plus, toujours plus. Plus personne également, n'osait s'opposer à la volonté de maître Qhot depuis qu'il avait étranglé à distance l'un des nôtres qui avait remis en cause son autorité. Ce prodige fixerait définitivement la ligne à suivre pour l'ensemble. »
« ..ma vie prit un tournant lorsque mon maître, à l'âge de mes dix ans, ramena du royaume des morts l'homme qu'il avait tué un an auparavant et que nous avions enterré à proximité du campement. Je n'en avais pas cru mes yeux lorsque je vis Akber sortir de sa tombe de terre, ou du moins .. ce qui restait de lui. Sa peau était décharnée, desséchée, ses orbites étaient vides, c'était un spectacle épouvantable. À ce moment là, j'étais loin de me douter que ce genre de prodige deviendrait une habitude. »
« Akber travaillait jour et nuit, il ne s'arrêtait jamais, et ne parlait jamais. À cette époque je ne comprenais pas encore ce qu'était une « goule ». »
« Les choses en était ainsi, les femmes s'occupaient de la rénovation du camps de fortune et de la cueillette, deux hommes s'occupaient de la pêche, deux autres gardaient le camps, Akber creusait nuit et jour un trou dans la paroi de la butte, et le reste des hommes se voyaient confier le rôle de rapporter des .. cadavres. Inutile de préciser qu'il s'agissait là d'actes de profanation purs. Cinq hommes partaient en direction du Sud avec une charrette faites de roseaux récupérés au bord des rares rivières qui se jetaient dans la Mer Olienne, et qu'ils tiraient eux-mêmes. Mon maître leur confiait la charge de récupérer en bordure de la cité en ruine de Nisétis, des cadavres parmi les cimetières présents en périphérie. La première fois qu'il en ramenèrent, j'avais onze ans. Les cinq hommes, respectivement, Tareq, Malik, Seth, Amentep et Qajj, en rapportèrent neufs. Mon maître effectua le même sortilège qu'il avait pratiqué sur Akber, et bientôt de la main d’œuvre supplémentaire vint se joindre aux travaux du camps. Nous nous y accoutumions au fur-et-à mesure, mais pour les femmes, Tjamila, Aram et Halima, c'était une épreuve plus difficile. Elles étaient effrayées ! Aussi, les hommes les rassuraient en les faisant rire. Et progressivement elles n'y prêtèrent même plus attention. Mon maître qui m'initiait progressivement à son Art, m'appris qu'il les contrôlait lui-même et que cela lui demandait beaucoup d'énergie. Je remarquais qu'il se déplaçait dorénavant beaucoup. Il paraissait constamment épuisé. Les ouvriers funestes, dont j'avais maintenant parfaitement compris le statut, à savoir celui de « goule », s'employaient à creuser une galerie sous la butte. C'est du moins ce que mon maître leur demandait. »
« Les choses avaient bien changées quand j'entrais dans ma quatorzième année. Les aller-retours des hommes du camps en direction du Sud s'était multipliés, et mon maître utilisait à présent une partie des goules pour fabriquer des charrettes à partir des matériaux que les hommes qui en avaient la charge acheminaient jusqu'au camps. Cinq charrettes conduites par cinq des nôtres permirent de ramener davantage de main d’œuvre. Mais le contrôle que mon maître exerçait sur ses acolytes l'affaiblissait de plus en plus, maintenant qu'ils étaient une trentaine sous son emprise. À chaque fois qu'il me donnait des leçons de sorcellerie, car elles faisaient à présent partie de mon apprentissage, il devait momentanément arrêter son contrôle sur les morts. J'avais souvent été déçu par l'apprentissage de la sorcellerie. La chose n'était pas aussi captivante que je le pensais et c'était un art où la patience était certainement la qualité première. Apprendre un sort était extrêmement difficile, le maîtriser entièrement l'était encore plus et à la vue de la difficulté que j'avais d'obtenir ne serait-ce que de médiocres résultats, je n'imaginais pas maîtriser un sort avec de nombreuses années. Pendant longtemps mes leçons s'étaient résumées à l'apprentissage des fondamentaux de l'elfique. Tout magicien se devait de connaître les bases, la plupart des ouvrages étant rédigés dans cette langue. L'initiation à la magie sensu strico n'était venu qu'au bout de trois ans. Mon maître s'était accordé à m'enseigner un sortilège offensif, "l'Apocalyptum". Tiré de la "magie de la pestilence", ce sort d'attaque procédait en une accélération éclaire de l'apoptose d'une zone organique ciblée. La vieillissement accéléré de la chair entraînait rapidement la putréfaction si le sort était maîtrisé. Je m'entrainais sur la faune, et jusqu'à présent, je réussissais à faire apparaître des rides sur la peau d'un fennec que j'avais capturé. »
« ..je devais tout à mon maître, et à l'âge de quinze ans je lui étais absolument dévoué. Il m'avait adopté, apprit à lire, écrire et initié à de nombreuses disciplines, dont la sienne. J'aimais notre communauté, nous l'aimions tous. Certes les goules troublaient un peu l'atmosphère, mais nous étions tous très soudés. Les trois femmes avaient noué des liens plus intimes avec les trois hommes les plus charismatiques du groupe. Notre société se structurait progressivement. Nous devenions le microcosme d'un État. »
« ..à présent, il me confiait ma première mission. Mon maître m'envoyait au Nord du Désert, chez les royaumes humains civilisés, rapporter des ouvrages à partir d'une liste qu'il avait établi. Il y en avait trois, et je devais tous les rapporter. Parallèlement, il avait confié des fonctions semblables à Seth, Amentep et Tokou. Il lui fallait divers matériaux, dont des parchemins vierges, de l'encre noir, diverses herbes ou encore des outils de travail comme des pelles et des pioches. Cinq hommes partiraient en même temps que moi, chacun de leur côté, avec sa mission spécifique. Nous étions tous sous son emprise, et les prouesses qu'il avait effectué devant nous suffisaient à dissuader quiconque de déserter. Nous pensions tous que le salut de note âme dépendait de sa volonté. De plus, nous aimions profondément notre maître Qhot. Personne ne le trahirait. »
« Ce voyage m'apprit beaucoup. Je devais, à partir de rien, rapporter des artéfacts retenus dans des endroits difficiles d'accès. J'appris à dérober des objets, et en même temps à monter à cheval. Je dérobais mon premier cheval à proximité de la cité de Thaar. Avant le début de notre périple, mon maître nous avait longtemps enseigné quelques notions de géographie à partir de tracé dans le sable. Nous n'en avions qu'une vague idée du Monde, et pour ma part, je me perdis à plusieurs reprises. »
« Mon voyage de six mois me conduisit jusque dans la « Péninsule », en passant par l'Ithrii Van et l'Aduram. Je m'arrêtais à Thaar, dans le Marquisat de Serramire, dans le Comté de Scylla et enfin à Diantra. L'architecture de cette cité me pétrifia, tant je n'imaginais pas que les hommes puissent être capables de bâtir de telles merveilles. Je vivais comme un vagabond, errant dans les rues le jour et dormant sous les ponds et dans d'autres abris la nuit, tout en gardant un œil sur mon sac de voyage qui grossissait à mesure que j'approchais de la fin de ma quête. Dans les villes que mon maître m'avait désigné pour chercher, je fouillais les bibliothèques, j'interrogeais les archivistes, malgré la barrière du langage qui s'élargissait à mesure que je m'éloignait de Zurthan, je prenais des notes à partir de parchemins que j'avais dérobés, et je dérobais également certains ouvrages pour mon propre plaisir. J'eu un mal de chien à rassembler les manuscrits que me réclamait maître Qhot, il me fallut parfois m'arranger pour m'introduire dans des endroits interdits et bien gardés. Au cours de se voyage, tout se déroula convenablement, jusqu'à du moins, mon périple à Diantra. »
« C'est dans la Cité Royale que j'espérais trouver le dernier ouvrage, espérant qu'il ne serait pas aussi massif que les deux autres que j'avais déjà récupéré. Ils étaient absolument énormes et je dû me séparer d'objets factices que j'avais volé de façon à pouvoir tout transporter. Je restais trois semaines sur place à chercher désespérément le dernier manuscrit que je ne trouvais dans aucune bibliothèque. Manifestement, l'ouvrage n'avait pas été recopié et j’eus alors l'idée d'aller le chercher dans les archives de Notre Dame de Deina. »
« ..la peur au ventre, je me fis volontairement enfermer dans la cathédrale d'où à l'aide d'une bougie, je cherchais en vain toute la nuit le manuel. À force de consulter des ouvrages, j'avais appris à parcourir rapidement les rayons, et tard dans la nuit je mettais finalement la main sur un tome à la couverture pourpre, frappé d'une tête de mort en bronze : « Psychisme et Magie des Ossements ». Je passais le restant de la nuit à veiller, n'osant pas fermer l’œil de crainte d'être moi-même réveillé par les prêtres. Je ne réalisais pas l'inconscience avec laquelle je m'étais introduit dans ce lieu saint. À l'époque, j'ignorais de l'importance que les gens du Nord accordaient à la religion. »
« ..dès l'aube les choses s'animèrent. Je me préparais à sortir de la bibliothèque. J'entendis une clé s'introduire la serrure. Pressant le manuscrit contre mon ventre, je me plaquais contre une étagère. Un prêtre rentra dans la pièce et s'en alla ouvrir les volets des fenêtres. Quand il me dépassa sans me voir, je quittais ma position en me précipitant vers la sortie et je tombais face à un second prêtre. -Que faites-vous ici mon Fils.. ?? Ne savant quoi répondre, je restais muet, et l'homme réitéra sa question en plongeant son regard bleu acier dans le mien. Je ne sais pas ce qu'il y vis, mais l'expression qui se dessina sur son visage m'étonna. Il recula d'un pas en pointant un doigt tremblant sur moi. -DAE.. DAEMONICUS !! -Laissez-moi passer, mon Père. Disais-je en dévoilant mon accent étranger. Je savais que les occidentaux s’adressaient ainsi aux prêtres, comme j'avais déjà remarqué cette situation à Daar. Il se mit à crier de plus en plus fort en me flagellant sur place, tout en continuant à reculer. Une aura de lumière apparut autour de la main qu'il pointait vers moi. Au même moment, j'entendis l'autre prêtre qui accourait dans ma direction. La panique me gagna, et dans la précipitation, je perdis la tête. Je levais la main droite vers l'homme qui me menaçais et prononçais un sale formule que mon maître m'avais apprise « Mââtarubîlîs ! ». Les yeux de l'homme roulèrent en virant au blanc. J'avais quitté ma position quand il s'effondra au sol. Je me précipitais vers la sortie quand j'entendis des cris derrière moi « À MOI ! ON A TUÉ LE PÈRE MIRABEN !! » ; ce n'était pas ce que je voulais, j'avais été trop loin, aveuglé par l'adrénaline. Mais tant pis, je devais maintenant sortir au plus vite. J'étais apeuré, je n'avais jamais vécu ça. Je traversais l'Église en courant, sous les regards ébahis des religieux qui étaient présent, la panique gagna l'ensemble : « ARRÊTEZ LE ! IL A TUÉ LE PÈRE MIRABEN ! » Hurlait-on de toutes parts. Quand je parvins au seuil, trois gardes me firent barrage avec leur hallebarde. -Laissez-moi passer !! Hurlais-je, désespéré. -ARRIÈRES DÉMON ! Me rétorqua l'un d'entre eux. -JE NE SUIS PAS UN DÉMON ! ! Hurlais-je hors de moi en levant de nouveau mon bras dans leur direction. -RECULES, MONSTRE ! » -APOCALYPTUM !! Une nuée de rayons violacés accompagnés d'une symphonie de cris effroyables s'échappa de ma main et vint percuter les gardes qui s'effondrèrent en se convulsant et en hurlant de douleur. Tandis que l'écho des désolation qui semblaient était sortis de mon propre corps résonnaient encore dans la cathédrale, je prenais mes jambes à mon coup et détalais en enjambant brusquement les gardes. Ou plutôt leur cadavre. Passant au effectivement au dessus d'eux, je remarquais rapidement que le métal de leur armure était anormalement érodé au niveau de leur torse. La chair de leur thorax avait bouilli. Je me surprenais moi-même, jamais je n'avais usé de ce sors avec une telle puissance. Ma volonté de survivre en était probablement la cause. »
« .. je détalais dans les ruelles en courant, tenant fermement le manuscrit sous mon bras. Parvenu aux écuries, je m'emparais de mon sac, et je sautais dans une grosse botte de foin. Il n'y avais heureusement aucun témoin sur place à ce moment là. J'y restais une journée et une nuit à attendre la fin des recherches. Ce fut pénible et long, d'autant que je mourrais de soif. Je finis par parvenir à quitter la ville sur mon cheval, en me fondant dans la foule qui franchissait les portes de la cité, dissimilé derrière mon capuchon. J'étais lourdement chargé, et je dû changer deux fois de bête de trait sur le trajet du retour. Au terme d'un périple de six mois, je revenais parmi les miens et constatait ô combien la situation avait changé. »
Le Mausolée de Qhot
« .. j'étais le dernier à être revenu, chacun des agents ayant rempli sa quête avec succès et ayant regagné « Le Mausolée » avant moi. Car c'était à présent ainsi qu'étaient les choses ! Les travaux avaient considérablement avancé depuis mon départ, et les divers matériaux rapportés par les uns et les autres avaient permis d'accélérer les charges. Sous la butte en contrebas de laquelle était établi notre campement, avait été creusée de nombreuses galeries, ainsi qu'une chambre. Mon maître y avait fait accumuler de nombreux corps acheminés depuis les cimetières du Sud. Les outils rapportés par certains avaient permis d'équiper nos ouvriers qui s'en servaient à présent pour parachever leur œuvre. Le travail de nous autres, « vivants », outre la chasse, la cueillette et l'acheminement de corps, consistait à présent à ramener des blocs de pierres qui étaient taillés sur place par nos soin et introduits dans le Mausolée en construction, afin de recouvrir les parois des tunnels, les sols et les plafonds des chambres, ou encore pour bâtir des colonnes de soutient. L’œuvre de mon maître était à présent claire pour l'ensemble. Celui-ci comptait bien déménager progressivement notre petite kasbah à l'intérieur de ce vaste monde souterrain qui ne cessait de s'étendre. »
« .. mon maître consacra les deux mois qui suivirent mon arrivée à étudier les ouvrages que j'avais ramené. J'en avais rapporté une dizaine, dont les trois qu'il m'avait demandé. Quand je lui avais expliqué ce qui s'était passé à Diantra, il avait souligné la nécessité de se dépêcher de terminer le Mausolée. À l'intérieur nous y serions invisible. »
« .. Maître Qhot lisait et comprenait à une vitesse ahurissante. En deux mois il avait déjà mis en pratique un certain nombre de sortilèges recensés dans les tomes. Le plus important des trois était celui que j'avais récupéré à Diantre. Il enseignait entre autre le secret de l'autonomie des créatures relevées, et l'élargissement considérable du rayon d'action de celles-ci. En perçant le mystère de la formule, mon maître consacrait beaucoup moins d'énergie à contrôler ses acolytes, et pouvait à présent effectuer plusieurs choses à la fois. D'une trentaine d'ouvriers, ils passèrent à une cinquantaine, puis à soixante dix et enfin à prêt d'une centaine quand mon maître eut terminé d'analyser son livre. La vitesse des travaux tripla, et les quelques vivants que nous étions devinrent pratiquement inutiles puisque les marionnettes de mon maître se chargeaient à présent aussi des carrières de pierres et de la taille des blocs e utilisant les outils ramenés par certains des nôtres. Nous nous suffîmes à nous mêmes et ne nous occupâmes plus que de la nourriture et des cadavres que nous entassions dans des chambres creusées par les goules. »
« .. de mes seize à vingt-ans, mon maître consacra la plupart de son temps à me former à la Magie de la Vie. Il me disait qu'il préparait quelque chose pour moi, mais que l'heure n'était pas encore venue de me dire de quoi il en retournait. Nous étions tous devenus ses esclaves, chacune et chacun lui obéissait aveuglément, sans broncher. Nous étions transportés par cet homme quasi-divin, et nous aimions cela. »
« La Magie de la Vie était déjà la spécialité de Maître Qhot quand nous vivions encore dans notre tribu. Mais les ouvrages que je lui avais rapporté avaient considérablement enrichis ses connaissances, et il était indéniablement devenu un grand magicien. Sa capacité à ramener la vie me passionnait, je me rendais compte chaque jour de la richesse de ce pouvoir. Nous commencions tous à vivre comme des princes, assistés par une main d'oeuvre qui se chargeait des travaux les plus pénibles. Les ouvriers creusaient nuit et jour sous la butte, et lorsque les réseaux furent suffisamment aménagés et comblés par des pierres taillés, nous aménageâmes à l'intérieur après avoir détruit notre ancienne kasbah. Nous étions devenus invisibles. »
« Mon maître consacrait la plupart de son temps à m'enseigner son savoir. Mon enseignement de la Magie de la Vie fut optimal pendant cinq années. Je troquais les sors élémentaires qu'il m'avait appris au préalable pour une nouvelle forme de Magie. La Magie de la Ranimation. En peu de temps j'apprenais à relever les morts et à les contrôler. Mon enseignement se basait exclusivement sur cela. Je devais approfondir mes connaissances dans trois domaines : -La complexité des serviteurs relevés -Le capacité de serviteurs sous contrôle -Le rayon d'action des serviteurs contrôlés.
En deux ans il fut aisé à mon maître de contrôler prêt de cent cinquante ouvriers à la fois, et à moi d'en contrôler une cinquantaine. À nous deux nous fîmes accélérer considérablement les travaux et les galeries s'étendirent tout autour de la butte, sous le sol de celle-ci. Telle un anneau. Nous n'avions plus de cadavres, mais nous possédions à présent assez de main d’œuvre pour terminer les travaux. »
« À l'âge de mes vingt-et-un ans, alors que j'avais considérablement affiné mon enseignement dans la Magie de la Ranimation, mon maître me convia dans la salle qui lui était dédiée. Notre Mausolée était terminé. De nombreuses galeries reliaient cinq « garde-manger » où étaient stockés les corps, ainsi que d'autres pièces consacrées à mon maître, à moi et aux autres. »
« .. je me souviens de ce discours qu'il m'avait tenu à l'aube de mon indépendance. -Il est tant pour moi de te confier la suite de nos projets. -Je vous écoute maître. -Je suis fier de toi Kamil, tu as fait des progrès formidables depuis que je te connais, je savais que je pouvais avoir confiance en toi. Je t'ai suffisamment formé, et il est tant pour toi de continuer le chemin par toi-même. Je vais me retirer quelques temps dans La Chambre Ardente, mon appartement personnel, pour y méditer et m'y consacrer à l'approfondissement de mes pouvoirs, ainsi qu'à l'étude des nouveaux ouvrages que j'ai envoyé chercher par nos hommes. Je me chargerai de protéger notre repaire si par malheur nous étions découvert. J'espère d'ici peu acquérir la capacité de contrôler l'ensemble de nos acolytes. Il me faudra pour cela passer un rite d'intronisation et quitter définitivement le monde des vivants, et j'ai pour cela besoin de plusieurs éléments très difficile à obtenir. Tous les détails et les lieux susceptibles de les contenir son répertorier dans ces sept parchemins que j'ai fait recopier. Prend ces copies, étudie les et ramène moi ces artefacts. Je te préviens, la quête ne va pas être aisée. Tu vas avoir besoin de temps, ainsi que de nos hommes. Tu prendra les meilleurs d'entre eux pour t'accompagner dans ce nouveau périple. Oh non ce ne sera pas simple.. Mais comprends tu ? C'est là la dernière étape à mon pouvoir de commandement absolu ! Avec ces artefacts, je pourrais, par le biais d'un rituel incantatoire continu, qui devra être alimenté de façon hebdomadaire par un sacrifice, contrôler intégralement chaque acolyte qui aura été animé par ta magie, à condition que tu détienne l'un des artefacts en question. Mais ce n'est pas la seule chose que je te demande. -Je ferais tout ce que vous souhaiterais Maître, mais .. À quand notre vengeance ? -Tu es le fils que j'aurais dû avoir, Kamil. Ce que nous préparons, lentement, mais sûrement, c'est l'assouvissement de nos pulsions rancunières! Toi et moi, nous détruirons les Drows, Kamil ! Et notre Empire s'étendra sur des milles et des milles ! Il n'y aura aucune limite à notre expansionnisme ! Et alors ! Nous nous propagerons, en même temps qu'adviendra l'Avènement de la Vérité. Mais .. nous sommes loin de cela, mon jeune ami. J'attends donc de toi quelques services. Je veux que tu mettes en place un réseau maritime d'acheminement de corps jusqu'à notre repaire. Il y a des îles à l'Ouest d'ici. Explore les, peut-être sont-elles habités. Plus largement, il y a les côtes de l'Ithrii Van. Arrange pour t'approprier plusieurs embarcations, mais reste discret. Il ne faudrait pas semer la panique. Met en place ce réseau et confie en la charge à l'un de nos contre-maîtres. Ce n'est pas tout. Fais en sorte de me amener des cadavres de soldat. Tu en trouvera beaucoup sur les anciens champs de bataille. Grâce à cette armée que je serais capable de commander, comme tu m'auras rapporté l'artefact nécessaire au préalable, tu pourras t'occuper de Nisétis ! Nous devons nous emparer de cette ville. Elle regorge de cadavres, nous démultiplierons ainsi notre armée ! Quand je te dis que cette ancienne cité regorge de trésor, figure-toi, mon jeune ami, que certains de nos hommes ont réussi à explorer quelques kasbah des faubourgs. Ne sais-tu pas ce qu'il y ont trouvé, par Kuajj ? L'une d'entre elles était jonchée de cadavres et très manifestement marquée par la lutte. Je ne sais quelles puissances s'y sont affrontées, mais l'identification des corps atteste qu'il s'agissait d'une garde d'honneur pour l'un des belligérants. Leurs rivaux, à l'image de leurs cadavres, se distinguent par un équipement plus rudimentaire, et me font penser à des autochtones. Je ne sais pas exactement, mais tout cela n'en demeure pas moins passionnant. Nous devons en savoir plus et il est donc capital que tu explores davantage cette ville avant de t'en emparer. Pour l'heure, une vingtaine de ces cadavres de soldats d'élites reposent dans une de nos chambres, ils sont armés et lourdement équipés. J'en ai fait notre garde. Que notre armée se lève !
Fiche en présentoir pour modifications + reprise du jeux.
Guzandrakka
Ancien
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Sujet: Re: Kamil (Terminé) Sam 18 Mar 2017 - 17:46
Déplacé pour modification + revalidation. (Ancienne fiche, cf poste au dessus)
Kamil
Humain
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Sujet: Re: Kamil (Terminé) Sam 18 Mar 2017 - 19:14
Merci Thorgrel :)
La modif est faite, je la soumet à votre analyse '-'
Guzandrakka
Ancien
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Sujet: Re: Kamil (Terminé) Dim 26 Mar 2017 - 14:14
Après explication via MP, tout est ok ! C'est repartit pour toi
chapeau bas! et encore bienvenu!
Code:
[Métier] : Sorcier, pilleur de tomber
[Sexe] : Masculin
[Classe d'arme] : Magie (Vie)
[Alignement] : Chaotique Neutre
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
Artiön Laergûl
Modérateur
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Sujet: Re: Kamil (Terminé) Ven 5 Avr 2019 - 13:31
Ancienne fiche:
Kamil a écrit:
Nom/Prénom : Kamil Âge/Date de naissance :Vingt-deux ans, Année 971 du Xème cycle Sexe : Masculin Race : Humain Faction : Peuples libres Particularité : Timide, anxieux, impulsif, intelligent. Ne supporte pas d'être contredit ou moqué. Alignement : Chaotique Neutre Métier : Sorcier, pilleur de tombe Classe d'arme : Magie de la vie
Équipement :
Lorsque Kamil est en mission, il prend l'habitude de s'habiller comme un riche marchand marchand du Zurthan, en prenant le soin de dissimuler son visage derrière un masque. Il porte ainsi une djellaba rouge amarante et grise en tissu, partiellement recouverte d'un long ruban écarlate qu'il enserre au niveau de son heaume magique en tissu, sans lequel il serait également privé de ses pouvoirs. Il possède également des spalières en cuir, ainsi que des renforcement de la même matière au niveau de ses bras. Il possède une paire de gant et des bottes de tissus d'Ithri'Van renforcée en cuir pour la marche.
Description physique :
Kamil est petit comme la plupart des membres de son ethnie. Il arbore une silhouette athlétique d'un mètre soixante cinq pour soixante-deux kilogrammes. C'est un individu correctement musclé, mais pas excessivement. Ses cheveux bruns semi-raide sont constamment teinté en rouge selon la culture de son ethnie, mettant en valeur ses yeux verts très vifs, flanqués sur une peau d'ébène. Son visage est osseux, plutôt brachycéphale. Ses traits ne sont ni fins, ni grossiers.
Description mentale :
Kamil est un jeune homme particulier. D'un tempérament anxieux et impulsif, il n'est pas de ceux qui savent garder leur sang-froid, et à tendance à s'énerver et à se lasser rapidement. D'un égoïsme notoire, il déteste que les choses ne se déroulent pas comme il l'entend et ne supporte pas d'être contredit. Il ne supporte également pas la taquinerie, ou que difficilement et encore moins la moquerie, ce qui a tendance à lui attirer un certain nombre d'ennui, étant quasi-incapable d'accueillir les critiques au second degré. De cette personnalité difficile naît une tendance paranoïaque légère le conduisant au renfermement sur lui-même, et au repli social. Il n'est en effet pas le plus sociable de sa communauté, se contentant de deux amis très proche. En dépit de son caractère pénible, le jeune sorcier est d'une intelligence significative. Très spéculateur, et introspectif sur sa personne, cérébral plutôt que pratique, il conduit à son âge un véritable cheminement intellectuel. À cela s'ajoute une aura charismatique ne fonctionnant que sur certains individus, généralement un peu perdu comme lui, qu'il doit à son apparence physique radieuse et à sa voix puissante. Le garçon possède également une assez bonne culture générale qu'il doit son goût prononcé pour la lecture et à sa curiosité.
Capacités magiques :
-Réanimation : En relevant des cadavres, Kamil peut contrôler cinquante acolytes dans un rayon de cinq-cent mètres. Pour relever un serviteur, il doit disposer de ses gants sur lui et prononcer une formule pendant deux secondes. -Assemblage : À partir de cadavres de chair encore fraiche ou en putréfaction, d'os, ou des deux à la fois, Kamil peut fabriquer des golems de chair, dit des "Homoncules" de deux tailles différentes. Ces créatures sont lentes, mais d'une force et d'une résilience étonnante, et qui dépendent leur corpulence. Elles sont d'autant plus dangereuses qu'elles peuvent être armées. Lorsqu'elles ne sont pas faites que d'os, leurs sont associés un véritable danger épidémiologique. Chargée de morceaux de corps en putréfaction, ces types d'homoncules transportent avec eux des maladies liées à la pourriture de la chair. Ce danger infectieux concerne également les sorciers qui les commandent. Le danger de mutilation est cependant plus élevé contre un Golem d'os, cette créature étant effectivement faites par d'une myriades d'os de toutes sortes, condensés, et souvent tranchants. Il est toutefois beaucoup moins aisé de mettre sur pied un golem qu'un simple cadavre. La fabrication du golem associe un travail pratique avec une touche de magie chargée d'animer la créature correctement assemblée. Lors de l'assemblage des morceaux de cadavres, le sorcier se recouvre de protection et place un filtre chargée d'herbes thérapeutique sous son nez. L'assemblage d'un golem dure entre deux heures pour un Golem normal, et quatre heures pour un grand Golem. --Homoncule d'os standard : 2,5 mètres de haut, 1 de large, équivaut à trois cadavres humanoïdes -- Homoncule de chair et d'os standard : 2,5 mètres de haut, 1 de large, équivaut à trois cadavres humanoïdes --Grand Homoncule d'os : 4,5 mètres de haut, 2 de large, équivaut à cinq cadavres humanoïdes. -- Grand Homoncule de chair et d'os : 4,5 mètres de haut, 2 de large, équivaut à cinq cadavres humanoïdes.
Histoire :
Au Sud du Zurthan, d'anciennes légendes racontent qu'une très ancienne secte de mages a traversé les âges, vivant repliés sur eux-mêmes parmi les regs semi-montagneux du désert. La secte de Qhot regroupe les adeptes d'une des dernières religion millénariste de Myra, vivant en communauté sous l'égide d'un puissant sorcier, et se livrant à des activités magiques et profanes. « Les profanateurs », surnom qu'ils doivent des tribus Fellyadas de leur région, s'explique par les étranges activités qu'ils pratiquent au service de la Magie de la Vie. Un pillage systématique de tombes, regorgeant de leur énergie vitale, les ossements.
Kamil Mi'dun est né dans la nécropole de Qhot, le vaste monde souterrain dans lequel prospèrent la retraite Kirniite. Une ancienne communauté victime d'une Razzia row qui conduit à l'extermination de la plupart de leur ethnie d'origine, il y a maintenant bien longtemps.
Description du Mausolée de Qhot, Écrits d'origine inconnu, bibliothèque de la nécropole
J'aimerai établir une description sommaire des étonnants travaux de nos aïeux. J'ai depuis pu explorer de fond en comble le mausolée, et j'ai déjà réussi à m'y perdre par deux fois. J'espère de tout cœur que ces documents ne tomberont pas dans de mauvaises mains, ce qui signifierait probablement notre perte à tous. À l'heure actuelle nous sommes encore peu nombreux, notre œuvre n'est pas achevée. Nous devons rester cachés.
La structure, car s'en est une, est étonnement vaste et s'étend verticalement et horizontalement sur quatre niveaux. Chaque niveau étant deux à trois fois plus vaste que le précédant. Les niveaux I, II et III sont façonnés dans la butte de sable même, je dirais plutôt la colline, et j'ai d'ailleurs remarqué qu'il est possible d'entrevoir légèrement la structure à certains endroit depuis l'extérieur. Il est indispensable que nous corrigions cela, le monde n'est plus aussi calme que jadis et il arrive parfois que des voyageurs passent près de notre fief. Je note qu'heureusement cette région n'est que très peu convoitée par les caravanes. Mais venons-en maintenant à la description.
Avant toute chose, j'aimerai avertir d'une généralité : l'intégralité des plafonds, des parois et des sols du mausolée sont recouverts de petites pierres sédimentaires. Des colonnes ont été dressées à de nombreux endroits pour minimiser le danger d'un effondrement. Le premier niveau, d'une surface d'environ soixante-quinze mètres carrés, est situé au plus proche de la surface, ou plutôt du sommet de la butte dans laquelle est taillée notre forteresse souterraine. Ce niveau est composé d'une chambre unique, à partir de laquelle débute un escalier s'élevant vers une sortie optionnelle au sommet de la butte, s'apparentant à une plaque d'obsidienne recouverte d'une fine couche de sable, et actionnée par un mécanisme à chaîne. L'escalier se termine dans un coin de la pièce. À la diagonale de cet angle, se situe l'escalier qui descend aux niveaux inférieurs. Le centre de la pièce est occupé par dix rayons parallèles d'étagères de pierre taillées dans la roche sédimentaire. Les quatre parois de la pièce sont frappées d'une multitude de meurtrières fines, laissant entrevoir le paysage. Ces étagères sont remplis de corps d'archers, qui disposent ainsi d'un zone d'action à 360°. C'est effectivement à ce niveau du mausolée que ces pantins sont les plus performants. Le second niveau, d'une surface de trois-cent cinquante mètres carrés, constitue l'internat et le foyer de notre communauté humanoïde constituée d'une quarantaine de familles. Chaque famille dispose d'une pièce d'une vingtaine de mètres carrés, réparties circulairement à travers l'étage. Les familles sont le noyau vital de notre communauté. Elles fournissent nos jeunes mages, recrutés à l'âge de neufs âges sur leur endurance à l'énergie mana. Les autres contribuent à travailler pour notre communauté à divers postes. Dans ce monde hostile, notre maître nous assure un mode de vie prospère dont nous n'avons pas à nous plaindre. L'étage des famille est pourvu de trois colimaçons descendant vers l'étage inférieur. Quatre ouvertures sont incrustée dans la paroi adverse du couloir et donnent vers le centre de l'étage qui est un foyer commun fragmenté en trois pièces : une pièce culinaire de vingt mètres carrés, des toilettes mixtes de vingt-mètres carrés, pourvues d'un canal d'évacuation ingénieux, ainsi qu'une pièce centrale d'une cinquantaine de mètres carrés faisant office de salle à repas et d'espace de détente. Notre communauté est merveilleusement soudée, mais les règles y sont strictes ! Le troisième niveau, d'une surface de six-cent mètres carrés est notre espace de production et de recherche. Il est réparti en sept chambres plus ou moins denses. En y allant par ordre croissant, la plus petite pièce est consacré à l'artisanat. C'est dans cette salle d'une vingtaine de mètres carrés qu'un groupe de femmes, assistées parfois par certains hommes, brodent les tuniques et autres éléments d'apparat ou de symboliques. Vient ensuite notre laboratoire de recherche d'une trentaine de mètres carrés, dans lequel nous mettons au point des élixirs pour nous prémunir contre les pandémies saisonnières, mais aussi des poisons pour y enduire nos armes. Vient alors la salle d'arme et ses cinquante mètres carrés. Nos écuries sont remplis de quatre cent montures, dont trois cent cinquante sont à l'état morbide. Elles sont stockées dans une myriade de compartiment. Nos montures constituent la force de traie de nos cent-dix chars de guerre, tirés chacun par quatre monture.
Nous disposons également d'une autre chambre d'une centaine de mètres carrés dans laquelle stationnent nos charrettes commerciales. Nous en possédons une cinquantaine. Les deux pièces restantes, de deux cent mètres carrés et de trois-cent mètres carrés, sont respectivement destinées à l'harnachement et à l'équipement des cadavres, de façon à en faire des fantassins à partir de nos réserves à l'armurerie, et à l'assemblage de nos homoncules pour la seconde. Le système de communication avec le dernier niveau est particulier à cet étage. Outre trois escaliers standards plus ou moins larges, par lesquels peuvent facilement descendre les fantassins ou nous-mêmes, la salle d'assemblage des homoncules est pourvue d'un système monte-charge par chaîne, qui permet de faire monter et descendre une plateforme en bois sur laquelle sont chargée plusieurs homoncules standards ou un grand homoncule. Enfin, comme ce niveau est au rez-de-chaussé de la butte, quatre sorties y débouchent sur l'extérieur, dont les écuries et le dépôt de charrettes. Le quatrième et dernier niveau est présent sous la butte et s'en étend au-delà. D'une superficie de neuf cent mètres carrés, cette méga-chambre est répartie en cinq pièces. La plus petite d'une trentaine de mètres carrés, est un cercle rituel. C'est ici que les activités liées à la magie ou aux sacrifices sont pratiquées. Cette pièce est circulaire. Nous disposons également d'une chambre d'une taille similaire, que nous nommons « La Salle des Cartes ». C'est entre-autre ici que notre maître et ses plus proches serviteurs, planifient nos actions en s'aidant d'une vaste carte étalée sur un bloc d'obsidienne. La Chambre Ardente, d'une cinquantaine de mètres carrés, n'est autre que l'appartement personnel de notre maître. Il est inutile de rappeler que la sécurité de quiconque s'y aventurerait sans convocation ne serait plus assurée. Notre maître Qhot, est un très grand sorcier dont il est dit qu'il est plusieurs fois centenaire, et qu'il a connu les temps sombres pendant lesquels nos ancêtres furent chassé de leur terre. La Bibliothèque de deux-cent mètres carrés regorge d'ouvrages acheminés des quatre coins du monde, et que nous contribuons toujours à compléter. Au delà de ces quatre chambres regroupées, s'étendent les mille mètres carrés restant qui constituent notre « Garde-manger ». Des rayons et des rayons d'étagères de pierres taillées par le soin de nos ancêtres, sont destinées à stocker notre armée de goules. Le Garde-manger est divisé en deux parties, l'une contenant les corps nécessitant d'êtres montés au niveau supérieur, l'autre conservant les acolytes opérationnels pour le combat. C'est ici que nos ouvriers goules contrôlés par des maîtres qui se relaient, travaillent à élargir les parois, évacuer la nuit les débris via des systèmes d'évacuation vers la surface grâce à des escaliers, ériger des colonnes pour empêcher les effondrements. Autre chose de plus troublant encore, en m'étant promené à la surface au dessus du quatrième niveau, il m'a été possible d'entendre les bruits d'outils de nos ouvriers, qui travaillent quelques mètres plus bas. Il ne faudrait pas que des curieux afflux par ces endroits. À entendre mon maître, il n'y a pas de raison à ce que cette chambre ait des limites, tout comme l'armée d'invasion censée y être conservée.
L'enfance de Kamil
Fils d'un père qu'il n'a jamais connu depuis sa disparition dans les « Pics de Feu », nom attribué par les autochtones aux monts du Puy d'Elda, Kamil fut entièrement élevé par sa mère, Da'lia, avec ses deux sœurs. Son éducation débuta à ses neufs ans, lorsqu'il fut le seul de sa famille à être choisi pour devenir sorcier. Parmi la communauté de deux mille individus, seuls un petit nombre est chaque année désigné pour rejoindre les rangs des sorciers. Pendant sept années, Kamil reçut l'enseignement rigoureux qui lui permettrait de devenir un novice de la magie de la Vie. Son quotidien était chargé. La matinée était consacrée à la religion, à la lecture et aux mathématiques. L'après-midi entièrement à la magie. Des années de formatage intellectuel l'amenèrent, comme pour chacun de ses camarades garçon et fille, à ne percevoir le monde que d'une seule manière. Comme un terrain de jeu sur lequel des créatures nées d'une erreur assouvissaient leur duplicité et leur hypocrisie à travers des guerres éternelles. Cette Âge Sombre avait débuté dès lors qu'étaient apparus les Elfes, puis les Hommes, ainsi que toutes les races intelligentes de Mira. Les adeptes de Qhot étaient là pour sauver le monde en le ramenant à l'état primordial qu'il aurait dû connaître. Ils étaient les envoyés du mystérieux Créateurs qui se lamentait de son erreur à travers une prophétie conservée dans les archives de la nécropole. Selon une vision particulièrement manichéenne de l'existence, la communauté de Qhot étaient convaincue qu'une dualité symbolique permettrait de ramener l'équilibre des choses, un choc entre la Vie et la Mort, afin que des cendres d'un monde perdu naisse un Âge d'or. C'est au sein d'une communauté soudée que grandit Kamil, qui se lia également d'une forte amitié avec deux de ses camarades. Hamila et Qajj, deux élèves du même âge que lui qui deviendront plus tard ses compagnons de voyage et de mission.
Une première mission en Ithri'Van, Journal de bord de Kamil
J'avais souvent été déçu par l'apprentissage de la sorcellerie. La chose n'était pas aussi captivante que je le pensais et c'était un art où la patience était certainement la qualité première. Apprendre un sort était extrêmement difficile, le maîtriser entièrement l'était encore plus et à la vue de la difficulté que j'avais d'obtenir ne serait-ce que de médiocres résultats, je n'imaginais pas maîtriser un sort avec de nombreuses années. Pendant longtemps mes leçons s'étaient résumées à l'apprentissage des fondamentaux de l'elfique. Tout magicien se devait de connaître les bases, la plupart des ouvrages étant rédigés dans cette langue. L'initiation à la magie sensu strico n'était venu qu'au bout de trois ans. Mon maître s'était accordé à m'enseigner un sortilège offensif, "l'Apocalyptum". Tiré de la "magie de la pestilence", ce sort d'attaque procédait en une accélération éclaire de l'apoptose d'une zone organique ciblée. La vieillissement accéléré de la chair entraînait rapidement la putréfaction si le sort était maîtrisé. Je m'entrainais sur la faune, et jusqu'à présent, je réussissais à faire apparaître des rides sur la peau d'un fennec que j'avais capturé. »
« ..je devais tout à mon maître, et à l'âge de quinze ans je lui étais absolument dévoué. Il m'avait adopté, apprit à lire, écrire et initié à de nombreuses disciplines, dont la sienne. J'aimais notre communauté, nous l'aimions tous. Certes les goules troublaient un peu l'atmosphère, mais nous étions tous très soudés. Les trois femmes avaient noué des liens plus intimes avec les trois hommes les plus charismatiques du groupe. Notre société se structurait progressivement. Nous devenions le microcosme d'un État. »
« ..à présent, il me confiait ma première mission. Mon maître m'envoyait au Nord du Désert, chez les royaumes humains civilisés, rapporter des ouvrages à partir d'une liste qu'il avait établi. Il y en avait trois, et je devais tous les rapporter. Parallèlement, il avait confié des fonctions semblables à Seth, Amentep et Tokou. Il lui fallait divers matériaux, dont des parchemins vierges, de l'encre noir, et diverses herbes magiques. Cinq sorciers partiraient en même temps que moi, chacun de leur côté, avec sa mission spécifique. Nous étions tous sous son emprise, et les prouesses qu'il avait effectué devant nous suffisaient à dissuader quiconque de déserter. Nous pensions tous que le salut de note âme dépendait de sa volonté. De plus, nous aimions profondément notre maître Qhot. Personne ne le trahirait. »
« Ce voyage m'apprit beaucoup. Je devais, à partir de rien, rapporter des artéfacts retenus dans des endroits difficiles d'accès. J'appris à dérober des objets, et en même temps à monter à cheval. Je dérobais mon premier cheval à proximité de la cité de Thaar. Avant le début de notre périple, mon maître nous avait longtemps enseigné quelques notions de géographie à partir de tracé dans le sable. Nous n'en avions qu'une vague idée du Monde, et pour ma part, je me perdis à plusieurs reprises. »
« Mon voyage de six mois me conduisit jusque dans la « Péninsule », en passant par l'Ithrii Van et l'Aduram. Je m'arrêtais à Thaar, dans le Marquisat de Serramire, dans le Comté de Scylla et enfin à Diantra. L'architecture de cette cité me pétrifia, tant je n'imaginais pas que les hommes puissent être capables de bâtir de telles merveilles. Je vivais comme un vagabond, errant dans les rues le jour et dormant sous les ponds et dans d'autres abris la nuit, tout en gardant un œil sur mon sac de voyage qui grossissait à mesure que j'approchais de la fin de ma quête. Il fallait dire qu'avec ma petite taille, mon teint basané et mes cheveux rouges, je ne passais pas inperçu. Dans les villes que mon maître m'avait désigné pour chercher, je fouillais les bibliothèques, j'interrogeais les archivistes, malgré la barrière du langage qui s'élargissait à mesure que je m'éloignait de Zurthan, je prenais des notes à partir de parchemins que j'avais dérobés, et je dérobais également certains ouvrages pour mon propre plaisir. J'eus un mal de chien à rassembler les manuscrits que me réclamait maître Qhot, il me fallut parfois m'arranger pour m'introduire dans des endroits interdits et bien gardés. Au cours de se voyage, tout se déroula convenablement, jusqu'à du moins, mon périple à Diantra. »
« C'est dans la Cité Royale que j'espérais trouver le dernier ouvrage, espérant qu'il ne serait pas aussi massif que les deux autres que j'avais déjà récupéré. Ils étaient absolument énormes et je dû me séparer d'objets factices que j'avais volé de façon à pouvoir tout transporter. Je restais trois semaines sur place à chercher désespérément le dernier manuscrit que je ne trouvais dans aucune bibliothèque. Manifestement, l'ouvrage n'avait pas été recopié et j’eus alors l'idée d'aller le chercher dans les archives de Notre Dame de Deina. »
« ..la peur au ventre, je me fis volontairement enfermer dans la cathédrale d'où à l'aide d'une bougie, je cherchais en vain toute la nuit le manuel. À force de consulter des ouvrages, j'avais appris à parcourir rapidement les rayons, et tard dans la nuit je mettais finalement la main sur un tome à la couverture pourpre, frappé d'une tête de mort en bronze : « Psychisme et Magie des Ossements ». Je passais le restant de la nuit à veiller, n'osant pas fermer l’œil de crainte d'être moi-même réveillé par les prêtres. Je ne réalisais pas l'inconscience avec laquelle je m'étais introduit dans ce lieu saint. À l'époque, j'ignorais de l'importance que les gens du Nord accordaient à la religion. »
« ..dès l'aube les choses s'animèrent. Je me préparais à sortir de la bibliothèque. J'entendis une clé s'introduire la serrure. Pressant le manuscrit contre mon ventre, je me plaquais contre une étagère. Un prêtre rentra dans la pièce et s'en alla ouvrir les volets des fenêtres. Quand il me dépassa sans me voir, je quittais ma position en me précipitant vers la sortie et je tombais face à un second prêtre. -Que faites-vous ici mon Fils.. ?? Ne savant quoi répondre, je restais muet, et l'homme réitéra sa question en plongeant son regard bleu acier dans le mien. Je ne sais pas ce qu'il y vis, mais l'expression qui se dessina sur son visage m'étonna. Il recula d'un pas en pointant un doigt tremblant sur moi. -DAE.. DAEMONICUS !! -Laissez-moi passer, mon Père. Disais-je en dévoilant mon accent étranger. Je savais que les occidentaux s’adressaient ainsi aux prêtres, comme j'avais déjà remarqué cette situation à Daar. Il se mit à crier de plus en plus fort en me flagellant sur place, tout en continuant à reculer. Une aura de lumière apparut autour de la main qu'il pointait vers moi. Au même moment, j'entendis l'autre prêtre qui accourait dans ma direction. La panique me gagna, et dans la précipitation, je perdis la tête. Je levais la main droite vers l'homme qui me menaçais et prononçais une sale formule que mon maître m'avais apprise « Mââtarubîlîs ! ». Les yeux de l'homme roulèrent en virant au blanc. J'avais quitté ma position quand il s'effondra au sol. Je me précipitais vers la sortie quand j'entendis des cris derrière moi « À MOI ! ON A TUÉ LE PÈRE MIRABEN !! » ; ce n'était pas ce que je voulais, j'avais été trop loin, aveuglé par l'adrénaline !! Mais tant pis, je devais maintenant sortir au plus vite. J'étais apeuré, je n'avais jamais vécu ça. Je traversais l'Église en courant, sous les regards ébahis des religieux qui étaient présent, la panique gagna l'ensemble : « ARRÊTEZ LE ! IL A TUÉ LE PÈRE MIRABEN ! » Hurlait-on de toutes parts. Quand je parvins au seuil, trois gardes me firent barrage avec leur hallebarde. -Laissez-moi passer !! Hurlais-je, désespéré. -ARRIÈRES DÉMON ! Me rétorqua l'un d'entre eux. -JE NE SUIS PAS UN DÉMON ! ! Hurlais-je hors de moi en levant de nouveau mon bras dans leur direction. -RECULES, MONSTRE ! » -APOCALYPTUM !! Une nuée de rayons violacés accompagnés d'une symphonie de cris effroyables s'échappa de ma main et vint percuter les gardes qui s'effondrèrent en se convulsant et en hurlant de douleur. Tandis que l'écho des désolation qui semblaient était sortis de mon propre corps résonnaient encore dans la cathédrale, je prenais mes jambes à mon coup et détalais en enjambant brusquement les gardes. Ou plutôt leur cadavre. Passant au effectivement au dessus d'eux, je remarquais rapidement que le métal de leur armure était anormalement érodé au niveau de leur torse. La chair de leur thorax avait bouilli. Je me surprenais moi-même, jamais je n'avais usé de ce sors avec une telle puissance. Ma volonté de survivre en était probablement la cause. »
« .. je détalais dans les ruelles en courant, tenant fermement le manuscrit sous mon bras. Parvenu aux écuries, je m'emparais de mon sac, et je sautais dans une grosse botte de foin. Il n'y avais heureusement aucun témoin sur place à ce moment là. J'y restais une journée et une nuit à attendre la fin des recherches. Ce fut pénible et long, d'autant que je mourrais de soif. Je finis par parvenir à quitter la ville sur mon cheval, en me fondant dans la foule qui franchissait les portes de la cité, dissimilé derrière mon capuchon. J'étais lourdement chargé, et je dû changer deux fois de bête de trait sur le trajet du retour. Au terme d'un périple de six mois, je revenais parmi les miens. C'était la première et dernière mission que j'effectuais seul. Dorénavant, je serais toujours accompagné, et ce serait tant mieux ! »
Depuis son périple chez les Hommes civilisés, Kamil a gagné la confiance de son maître. Depuis, Kamil a effectué d'autres missions à travers le monde, pour son maître. Son contrôle de la magie a évolué, tout comme sa place dans la hiérarchie de la secte. Il a été sacralisé « Dévot », un titre porté par les agents de la nécropole chargé de traquer les artéfacts magiques à travers le monde. Kamil a aujourd'hui vingt-deux ans.
L'armée des morts de la nécropole de Qhot
Depuis des siècles, adeptes de la secte travaillent à acheminer des ossements et des corps jusqu'à leur fief, afin que les sorciers et les ouvriers y assemble une armée..
-900 Goules Les goules sont les ouvriers de la nécropole. Leur capacités de combat est très limités et se limite à des morsures et des coups de griffes. Leur maintient en activité nécessite que trente sorciers maîtres usent de leur pouvoir à l'intérieur du monde souterrain. Les maîtres se relayent ainsi plusieurs fois par jours. Si la présence de ces lanceurs de sort est urgente à l'extérieur de la nécropole, l'activité ouvrière peut être arrêtée momentanément.
-500 archers squelettes Il s'agit des sentinelles de la nécropoles, essentiellement répartis à son premier niveau. Ils utilisent les mâchicoulis de fortune pour bénéficier d'un rayon d'action de 360°. Une dizaine de maître, voir trente arcanistes est nécessaire pour les commander.
-100 chars de guerre L'emploi du chars s'explique par la gigantesque zone de regs qui s'étend autour de la nécropole. Les chars sont tirés par quatre chevaux et contiennent deux acolytes mort-vivant. L'un est armé d'un arc, l'autre tiens les rennes de leurs montures funestes. Dix des cent chars voient l'archer remplacé par un sorcier maître qui en contrôle dix d'entre eux.
-50 Gardes d'honneur de Qhot Il s'agit de guerriers d'élite bardé d'une lourde armure d'acier. De leur corps d'antan il ne reste que des ossements. Ils manient de grandes claymores à deux mains, traînent une longue cape pourpre cramoisi, et sont dépourvus de heaume, laissant leur véritable tête de mort terrasser leurs adversaire, d'autant qu'ils sont haut de deux mètres dix. Ces soldats furent réanimés à partir de cadavres d'une mystérieuse garde ancienne découverts dans un charnier de lutte à Nisétis. Ils sont aujourd'hui les gardiens de la nécropole.
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Sujet: Re: Kamil (Terminé) Ven 5 Avr 2019 - 14:25
Hello par ici :)
Après relecture de ta fiche, je ne te cache pas qu'il y a du boulot pour récupérer tes couleurs :/
La secte avait déjà été nerf plusieurs fois depuis la validation de cette fiche, mais pour coller au BG de la nécromancie et l'esprit de l'utilisation de la magie sur Miradelphia, il faudrait vraiment reprendre les choses en profondeur.
Ceci dit, je crains surtout que tu ne te heurtes à ce qui a été joué IRP, sous-entendu au fil des trames de chacun et décidé pour l'ellipse.
Lorsque tu es parti au milieu de la trame d'Esion que tu avais avec Khernal, de nombreuses décisions ont été prises, jouées et / ou appliqués dans les RPs suivants.
Après que la secte Qhot ait rasée Esion de toute vie et soit repartie vers la nécropole, le IIIe Ost, le C'nros et les Repentis se sont lancés à leur poursuite. Un gros combat a eu lieu se soldant par la défaite totale des Qhot et des pertes sérieuses côté drow. (la fin du RP a été écourtée par manque de réponse des intéressés : Après les zephyres, le mistral )
Par la suit au travers de beaucoup de Rps drows qui ont suivit et dans la trame de l'ellipse du Puy, la situation d'Esion et de la secte ont été décrites et pensées.
Au début de l'an 17:XI, la nécropole a été découverte, pillée et effondrée par le IIIe et le C'nros (possibilité de quelques fuyards comme toujours, mais sûrement pas plus d'une dizaine et sans équipement), Esion est sous domination militaire drow, des dragons rouges se sont installés dans la zone, le Karkal abyssal rode à l'est. Les drows ont donc resserrés un périmètre de surveillance avec des patrouilles le long de la zone.
Il va donc t'être impossible de jouer la secte Qhot dans l'état dans lequel elle était lorsque tu es parti et il va falloir combler le vide de ce que ton personnage a fait depuis.
Si tu as quand même envie de garder le personnage pour le faire évoluer, le staff reste à ta disposition (n'hésite pas à me contacter directement via MP ou sur Discord). Sinon, tu peux créer un nouveau personnage avec un nouveau compte :)
Bonne fin de journée et plein de courage !
Kamil
Humain
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Sujet: Re: Kamil (Terminé) Ven 5 Avr 2019 - 14:56
Coucou Krish, oui justement je comptais appliquer tout ça. La Secte a été anéantie par les Drows. Ça fait donc deux fois que les Drows anéantissent le peuple de Kamil, ce qui va le pousser à en faire une affaire personnelle.
Sur les 500 membres initiaux de la secte, j'allais partir sur environ 490 morts et une dizaine de survivants. Je viens de rédiger une petite Maj, si c'est toujours pas bon, n'hésitez pas à me dire. Mais pas d'inquiétude, notre puissance d'antan est éteinte, nous ne sommes plus que des vagabonds ^^
- - -
Maj 05/04/2019
De nombreuses choses se sont déroulées depuis quatre années.
La Secte de Kamil a prospéré dans l'ombre des lointaines terres Terres Stériles, développant un modeste réseau commercial avec les cités marchandes d'Ithri'Vaan, et par-delà les mers jusqu'à la Péninsule. Les disciples de Qhot, désireux d'amasser des ressources pour accomplir leur projet millénariste, ont été jusqu'à attaquer la cité côtière d'Esion après avoir levé une armée d'homoncules, dans le dessin d'optimiser leur puissance.
Kamil, considéré à ce moment comme le numéro trois de la secte religieuse, était l'un des principaux commandants sur place et s'est notamment chargé d'amorcer les premiers contacts avec les autochtones afin de les contraindre dans un premier temps, de partir. La Secte désirait à ce moment s'étendre, en installant un nouveau comptoir après s'être implantée à Nisétis. Refusant d'obéir aux disciples, les locaux ont pris les armes pour s'engager dans une violente lutte pendant laquelle la plupart sont morts. Pris de surprise par les étonnants serviteurs qui accompagnaient les acolytes Zurthans, les chevaliers qui défendaient Esion ont pratiquement tous été tué, puis les sorciers ont fait regrouper les habitants Drows à l'extérieur de la cité, exécutant l'ensemble avant d'empaler leurs corps sur des pieux érigés sous les remparts. Un acte de représailles envers l'extermination de leur peuplade d'origine par le Puy, vingt années plus tôt. Les humains ont ensuite reçu l'ordre de se rassembler en une longue procession que l'on a fait marcher jusqu'à la cité la plus proche. Mais les Drows du Puy ayant appris par un prodige inconnu la nouvelle de la chute d'Esion et le massacre de leurs ressortissants, ont envoyé un corps expéditionnaire anéantir ce qu'ils considéraient comme une hérésie.
Kamil ayant anticipé cette réaction avait fait installer un réseau de guetteur, avant de prévenir l'arrivée de l'ennemie pour le faire tomber dans une embuscade. Mais les drôles, visiblement aidés par les dieux ce jour là, ont déjoué le piège avant de fondre sur les Zurthans qui s'étaient résolus à quitter la ville. Une première bataille a eu réseau de la plupart des sorciers et de leurs acolytes, mais Kamil et des survivants sont parvenus à fuir et à regagner le Mausolée de Qhot, le quartier général de la Secte, sans savoir qu'ils étaient suivis par des palefrois célestes. L'ennemi a mis le siège devant la forteresse Zurthane, avant de l'investir au bout de quelques heures. Kamil et une dizaine de personnes sont parvenues à s'échapper une seconde fois, mais l'ensemble des fidèles, dont leur grand maître et tous ses lieutenants, n'ont pas eu cette chance, et sont morts sous les épées ennemies.
Par la suite, Kamil à la tête d'une mince diaspora a traversé le désert, allant de tribu en tribu, pour demander l'hospitalité et les soins, car beaucoup de disciples souffraient de vices hérités des combats. Kamil et les Zurthans sont remontés jusqu'à Thaar en toute vigilance, au terme d'une errance de trois mois à se dissimuler dans le désert.
Dans la capitale de l'Ithri'Vaan, ils se sont regroupés dans l'ancien repaire de la Secte toujours entretenu par une fine équipe d'adorateurs, en bordure du quartier marchand de la ville. Depuis, Kamil et les siens ont mis de côté leur codex millénariste et travaillent à refonder leur communauté. Ils se sont jurés de combattre les Drows jusqu'à la fin de leurs jours, ces assassins responsables par deux fois de l'extermination de leur peuple.
Sous le soleil noir de cette journée funeste, un nouveau serrement est né : nous ne serons jamais, les amis des Eldars.
Krish Al'Serat
Ancien
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Sujet: Re: Kamil (Terminé) Lun 8 Avr 2019 - 23:25
Bonsoir,
Comme expliqué via MP, une petite mise à jour de l'histoire ne va pas suffire. :)
Il va falloir que tu édite le premier poste de ce sujet en reprenant la fiche suivante et que tu amandes avec les Bgs actuels. ça te permettra aussi de corriger l'âge qui est incohérent (si ton personnage est né en 971:X, il doit avoir 45 ans en l'an 17:XI)
Code:
<blockquote><FIELDSET><LEGEND> [size=16][color=#ffffff][b]Identité[/b][/color][/size] </LEGEND> <img src="[URL DE TON AVATAR OU D'UNE IMAGE REPRÉSENTANT LE PERSONNAGE (max 300x300)]" align="right" Hspace="25" Vspace="10"/><blockquote>[color=#ffffff][b]Nom/Prénom : [/b][/color]Votre texte ici [color=#ffffff][b]Âge/Date de naissance : [/b][/color] Votre texte ici [color=#ffffff][b]Sexe : [/b][/color]Votre texte ici [color=#ffffff][b]Race : [/b][/color]Votre texte ici [color=#ffffff][b]Faction : [/b][/color]Votre texte ici [color=#ffffff][b]Alignement : [/b][/color]Votre texte ici [color=#ffffff][b]Liens notables : [/b][/color]Votre texte ici
[color=#ffffff][b]Particularité : [/b][/color]
[color=#ffffff][b]Métier : [/b][/color]Votre texte ici [color=#ffffff][b]Classe d'arme : [/b][/color]Corps à corps / A distance / Magie / Défensif / Aucune </FIELDSET>
[spoiler=HRP]<fieldset><legend>HRP</legend>[b]Comment trouvez-vous le forum ? : [/b]Votre texte ici [b]Comment avez-vous connu le forum ? : [/b]Votre texte ici [b]Avez-vous utilisé le Guide du débutant ? : [/b]Votre texte ici [b]Quels BGs avez-vous eu du mal à trouver ? :[/b] Votre texte ici [b]Comme ça, en tant que nouveau, des conseils pour améliorer le forum ? :[/b] Votre texte ici [b]Crédit avatar et signature : [/b]Lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible. Il serait également appréciable que le nom de l’artiste apparaisse dans le champs de votre profil prévu à cet effet ! Un peu de pub ne fait jamais de mal à personne ! [b]Compte autorisé par : [/b]Indiquez le nom du membre du staff qui l'autorise ainsi que le nom de votre perso principal (uniquement en cas de compte supplémentaire bien entendu). [b]Parrain/Marraine : [/b]Le cas échéant, indiquez le nom du parrain ou de la marraine que vous avez choisi(e) et que vous autorisez à poster dans le sujet de votre fiche de présentation.</fieldset>[/spoiler]</blockquote>
Parmi les axes de correction les plus importants :
" La secte de Qhot regroupe les adeptes d'une des dernières religion millénariste de Myra, vivant en communauté sous l'égide d'un puissant sorcier, et se livrant à des activités magiques et profanes." Là c'est vraiment une remarque ponctuelle, mais "Myra" c'est une erreur à laquelle tu devra faire attention Les habitants de ce monde l'appellent Miradelphia. Mira, c'est le petit surnom qu'on lui donne entre joueur et de toute façon, il n'y a pas de y.
La magie - identifier clairement ton focaliseur - retravailler le côté magie pour expliquer comment il la perçoit et quels sont ses rituels / comportements qui l'aident à se focaliser - Montrer que tu as lu et pris en compte le bg sur la [/url]Magie notamment en prenant en compte les temps minimaux d'incantation. - Montrer que tu as lu et pris en compte le bg sur la Nécromancie notamment en réutilisant le bon vocabulaire pour les engeances et en ramenant le nombre de pantins pouvant être relevés et la distance à quelque chose de plus normal. - Pour l'assemblage de golem de chair ne marchera plus en acte magique, mais en acte physique qui doit être fait pour préparer un assemblage et après le contrôler magiquement. Le temps de rassembler les corps et de les coudre cela peut donc prendre plus ou moins de deux heures selon les cas. De plus, il se dégrade à la vitesse d'un corps normal, n'a pas plus de résistance qu'un corps normal, il sera donc plus gros, donc plus fort. Pour le côté épidémie, il sera également comme n'importe quel zombi à moins que tu ne lui inflige d'autres plaies nécrotiques. - Dans ton histoire tu utilises d'autres pendants de la nécromancie, il faut que tu en parles dans le paragraphe magie en précisant les points ou tu excelle et ceux où tu as plus de difficultés.
La zurthanie Étant donné que cette aspect avait été très peu joué par toi et qu'elle posait des limites à d'autres joueurs, la Zurthanie est aujourd'hui encore une terre pleine de mystère. Nous te demandons donc de ne pas parler de son réorganisation géographique ( les montagnes du sud par exemple ) ou des modes de vies des autres clans. Bien sûr, tu peux parler des coutumes des tiens et de votre façon de voir le désert, mais pas de généraliser à un point de vue "zurthan" dans son ensemble.
Retirer les éléments qui ne sont plus a jour ou pas raccord - L'armée des morts - La description de la nécropole (elle sera conservée pour trace dans ton ancienne fiche) - La mention de "démon" dans la bouche des prêtres de ton histoire - Le fait que le culte de Néera garde des livres de magie nécrotiques à Diantra
L'ellipse et les évènements marquants - Comment ton personnage a perçu le Voile ? - Comment ton personnage perçoit-il le rapprochement entre Thaar et les eldéens à partir de l'an 12-13 et que fait-il ? - Comment ton personnage voit-il et perçoit-il les Grands Jeux de l'an 14 ? - Comment ton personnage perçoit-il le retour des dragons ? Surtout sur l'emplacement de son ancienne crypte nisétienne ?
La résurgence de la Secte Déjà en l'an 17, en comptant les rescapés de la nécropole et les éventuels sympatisants restés à Thaar vous ne serez en TOUT qu'une dizaine. Tout le reste devra être fait en jeu et ne pourra pas se faire vite.(nous préférons te prévenir à fait que tu ne prennes pas ça comme une mauvaise surprise) La pensée Qhot est trop loin des religions standards pour trouver beaucoup d'adepte. Et il y a des précisions à apporter d'ordre pratique : - Est-ce qu'ils se cachent ? - Est-ce qu'ils font de prosélytisme et dans ce cas, acceptent-ils les non zurthans ? - La haine des drows est-elle au centre de toute la résurgence ou seulement des rescapées ? - Comment gagnent-ils leur vie ?
Voilà, je pense que tu as déjà pas mal de pistes de réflexions avec tout ça. :)
Bon courage pour la refonte de ta fiche !
Maralina Irohivrah
Hôte
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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 106 ans Taille : 1m70 Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Re: Kamil (Terminé) Jeu 9 Mai 2019 - 17:07
Bonsoir!
Juste vérifier avec toi si tu travailles toujours sur ta présentation?
Si tu as la moindre question, n'hésite pas à la poser par MP aux membres du staff ou via le discord. S'il n'y a pas de nouveau d'ici le 18 Mai, la fiche sera mise dans "fiches abandonnées", où tu pourras la récupérer si le coeur t'en dit.