Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

 

 À la croisée de deux routes (Lyarra/Agmundr, 3 jours de la 6e ennéade)

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Agmundr Marteau-de-Troll
Nain
Agmundr Marteau-de-Troll


Nombre de messages : 5
Âge : 30
Date d'inscription : 07/03/2016

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  207 ans
Taille
:
Niveau Magique : Arcaniste.
À la croisée de deux routes (Lyarra/Agmundr, 3 jours de la 6e ennéade) Empty
MessageSujet: À la croisée de deux routes (Lyarra/Agmundr, 3 jours de la 6e ennéade)   À la croisée de deux routes (Lyarra/Agmundr, 3 jours de la 6e ennéade) I_icon_minitimeLun 18 Avr 2016 - 23:08

À la lueur d'une torche, Agmundr soulageait son jeune bélier de guerre des nombreux bagages qu'il portait sur son dos. Le voyageur était arrivé a Serramire peut avant que les derniers rayons du soleil ne soient disparus du ciel. Il lava quelque peu sa monture avec l'eau de l'abreuvoir destinée aux montures des clients de l'auberge dans laquelle il passerait la nuit, sachant que l'odeur de sa bête incommoderait plus que probablement les pauvres gens qui n'en avait pas l'habitude. Il brossa aussi son poil comme on le ferait avec un cheval. Le bélier ne se laissait pas faire aisément, n'ayant en tête que sa faim et la nourriture qui se trouvait derrière Agmundr. Sachant aussi qu'il était peine perdu de s'acharner, il laissa la bête à son fourrage et son repos. De toute façon, le bélier dégagerait encore fièrement son odeur le lendemain matin.

Il alla porter ses bagages à sa chambre, où une simple paillasse et un coffre étaient les seuls meubles fournies aux clients. Il rangea ses outils et ses vêtements dans le coffre, ne gardant que ses deux marteaux à la ceinture, des biens trop précieux à ses yeux pour les laisser sans surveillance. De plus, même en ville, ils étaient bien plus utiles avec lui que cachés dans un coffre.

Il descendit dans la salle principale de l'auberge. Celle ci faisait office de taverne la nuit tombée, un avantage pour un nain qui désirait boire, mais une déception pour Agmundr qui aurait probablement préféré être plus tranquille après son voyage. Il ferait avec l'achalandage du moment, car le temps qu'il prépare sa monture pour la nuit, les travailleurs avaient déjà commencer à affluer de leurs terres pour se reposer eux aussi de leur journée de labeur. Il ne restait qu'une table libre et le comptoir était bondé, ainsi s'installa-t'il seul à la petite table, demandant à l'aubergiste un repas et sa choppe de bière. L'endroit était tout de même bien entretenu: Le bois du plancher et des murs était bien lavé et ciré, la pièce était illuminée par des torches placées avec attention, afin qu'aucun endroit ne soit dans l'ombre. Agmundr aimait la sécurité qu'il éprouvait en se tenant dans un endroit bien éclairé, lui qui devait parfois dormir dans une tente depuis qu'il se trouvait sans logis. Les conversations du peuple créaient un bruit de fond tout aussi rassurant dans lequel le nain se plongea dans ses pensées, maintenant indifférents aux regards que pouvaient attirer un nain en territoire humain.
Revenir en haut Aller en bas
Louve Noire
Humain
Louve Noire


Nombre de messages : 575
Âge : 29
Date d'inscription : 26/07/2015

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  22 ans
Taille
:
Niveau Magique : Non-Initié.
À la croisée de deux routes (Lyarra/Agmundr, 3 jours de la 6e ennéade) Empty
MessageSujet: Re: À la croisée de deux routes (Lyarra/Agmundr, 3 jours de la 6e ennéade)   À la croisée de deux routes (Lyarra/Agmundr, 3 jours de la 6e ennéade) I_icon_minitimeDim 24 Avr 2016 - 19:40

Après ma retrouvaille avec Elisabeth et rencontrer ma fille, ma vie commençait à se redéfinir. Je prenais la responsabilité de prendre ma fille sous mon elle, abandonné ma voie de l’errance. Prêtre Kairn semblait avoir envie de rester avec Elisabeth, les deux personnages semblaient s’appréciaient. Pour Caley, elle se reposait. J’appréciais beaucoup cette femme, je me sentais bien en sa compagnie. La jeune rodeuse avait quelque chose qui me plaisait, je me sentais à l’aise, du moins, j’espérais que c’était réciproque.

Le soir, je quittais le groupe pour me diriger dans une taverne quelconque. Je rentrais dans le batoment, je regardais le tavernier et prit une cruche d’hydromel. La taverne était remplie de joie, d’amusement et cantonade, la vie battait à son plein dans cette taverne. Je retrouvais dans cette taverne le plaisir de mon enfance et la guilde de guerrier du vieux loup.

Puis, un homme monta sur table, frappait le poid à l’aide de son talon. Tout le monde le regarder, le silence régnait dans la taverne.

« Mes chers clients ! Vous connaissez la taverne ! aujourd’hui ! Nous allons nous vous proposez un spectacle violent ! Un beau combat ! Pour que ce spectacle est lieu ! Je veux deux participants ! »

Dans cet amas de monde, un homme arrogant se montrait dans la masse, il semblait être un chevalier. On reconnaissait bien les chevaliers errants…ils avaient toujours une belle tenue pour se distinguer de la populace. Il était là en train de sourire, approuvant son arrogance. Il semblait confiant de sa prouesse guerrière ? A mes yeux, il n’était qu’un prétentieux. Indirectement, je voulais le combattre, ravaler sa fierté de chevalier.

« Je prends ce chevalier en duel. » interpellais-je

Tous les regards se posèrent sur moi, surpris pour l’ensemble des occupants de l’auberge. La surprise fut accompagnée par des raillerie et des moqueries.

« Une femme, sans arme, une simple femme oserait affronter un Sir. Voudrez-mieux ma p’tite dame de continuer à boire et laissez les vrais hommes se battre. » me balança-t-il le tavernier.

« Une femme doit se contenter d’aider l’homme, pas remplacer l’homme, Madame. »

Je m’arrêtai un moment, je le regardais droit dans les yeux puis j’optais par une réponse un brin provocatrice, à l’égard du chevalier errant et du tavernier.

« Vous pensez que je dirais oui à un duel en tant qu’une simple femme ? Allons. Allons…Je peux comprendre…Voilà, le marché que messire le Chevalier pourrait accepter. Si, je le gagne, je prends son épée et sa bourse. Il me gagne, je serais entièrement dévoué à sir Chevalier pour trois nuits. Qu’il soit un chevalier, d’accord mais il est homme avant tout. Il ne refusera pas de me prendre comme il voudra…Si ? »

Le chevalier se mit à tousser pour attirer l’attention, il me regarda avec un sourire narquois, voire provocateur. L’homme semblait confiant avec l’espoir de me vaincre.

« Si, la petite garçonne veut bien se battre. J’accepte le duel. Si tu perds, tu m’appartiens et je te prendrais dans tous trous une fois ma victoire acquise. »

« Si tu le dis. »

Rapidement, les spectateurs créèrent un cercle formant une arène précaire. Nous étions face à face, nos regards se croisèrent. On se provoquait, il semblait croire que la victoire serait vite acquise. Je me contentais de sourire.

« Les règles sont simples ! Combats à mains nue et sans armes ! Le Combat s’arrête lorsqu’un des combattants est dans les pommes ! » Hurla-t-il avant de terminer « Garçonne ! Chevalier ! Combattez ! » annonça le tavernier

Le combat commençait, le chevalier envoya son droit. J’esquivais ma tête en bougeant la tête, mon poing répondit par une rapide contrattaque en direction de sa joue. Je reculais, j’étais en garde. L’homme tituba sous l’effet de la contrattaque. Son visage était marqué de surprise, sa fierté semblait prendre un coup.

« Allons…Es-tu étonné de te faire frapper par une femme, mon beau chevalier ? » narguais-je

Il s’approcha de nouveau, m’attaqua par une rafale de coup de poing. Ces coups de poings percutaient mon ventre, atteignit le visage. Je me protégeais en contractant mes muscles et servit mes bras comme bouclier. Je calculais la distance qui nous séparer avant d’envoyer mon poing gauche en direction de son nez. Son élan se brisa, puis, il accueilli mon poing droit dans sa figure. Il recula, tenta de retrouver sa garde. Puis, mon pied décolla du sol pour frapper son visage. Le mouvement était parfait, rapide et efficace. Le coup fatal fit chuter l’homme, il ne se releva pas.

« He ben…le chevalier…vous l’avez humilié…une femme battre un homme…c’est juste…bizzare... Ton nom mademoiselle ? » avoua l’homme, surpris.


Je réfléchissais un moment avant de répondre.

« L…Louve noire, c’est Louve noire »


Il me regarda avant de prendre ma main et la lever au ciel

« Louve noire est notre grande gagnante ! Elle mérite une belle cruche ! »


Ainsi, le monde m’acclama, je sentis des tapotements sur mes épaules puis une femme m’apporta les deux récompenses. Son regard était un semblant d’admiration, je lui rendis son sourire avec plaisir. Je m’approchais du comptoir, le tavernier me servait une énorme cruche. Puis, je vis un nain, je me dirigeais vers ce dernier, intrigué de voir un peuple lointain s’établir ici. Je posais la bourse, l’épée et ma cruche. Je frottais lentement ma blessure à la joue et je soupirais.

« Une belle soirée qui se termine par un petit combat. Dites-moi, cher ami, il est rare de voir un fier nain s’installait ici. Quel est le but de votre voyage en territoire humaine ? » demandais-je au maitre nain
Revenir en haut Aller en bas
Agmundr Marteau-de-Troll
Nain
Agmundr Marteau-de-Troll


Nombre de messages : 5
Âge : 30
Date d'inscription : 07/03/2016

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  207 ans
Taille
:
Niveau Magique : Arcaniste.
À la croisée de deux routes (Lyarra/Agmundr, 3 jours de la 6e ennéade) Empty
MessageSujet: Re: À la croisée de deux routes (Lyarra/Agmundr, 3 jours de la 6e ennéade)   À la croisée de deux routes (Lyarra/Agmundr, 3 jours de la 6e ennéade) I_icon_minitimeSam 30 Avr 2016 - 0:55

La soirée avançait lentement et Agmundr buvait rapidement bière après bière. L'alcool humain que l'on mettait en vente ici n'arrivait guère à la cheville des breuvages nains en terme de taux d'alcool et la forte constitution du nain lui permettait de boire la faible bière comme de l'eau. Après quelques services de sa boisson, alors qu'il profitait de l'ambiance dans son coin, une femme entra. Celle ci attira aussitôt l'attention du nain, car son style différait énormément de celui des paysannes des alentours qu'il avait rencontré en passant par les routes des champs.

Le tavernier annonça peu après le spectacle de la soirée: on verrait un affrontement entre volontaires. L'ambiance s'échauffa soudainement sous cette nouvelle qui fit plaisir au nain. Voyageant seul, il fût heureux d'avoir un divertissement pour la soirée, n'ayant personne avec qui discuter, personne ne s'étant présenté à lui. Soudainement, la salle s'excita encore plus lorsque la femme qu'Agmundr avait remarquée proclama pouvoir vaincre un grand homme. Agmundr le reconnu comme un chevalier, pour en avoir croisé quelques uns, mais celui ci n'avait ni la prestance ni la vertue qu'on aurait normalement attribué aux chevaliers.

De par son expérience dans la vie, le vieux nain savait qu'il ne fallait pas se fier aux apparences, et si la femme avait l'audace de défié un guerrier de ce calibre, elle serait elle même un défi pour l'homme. Le combat commença après une annonce peu galante du chevalier errant.

Agmundr avait bien jugé la femme. Le chevalier croyait en finir rapidement et envoya des coups très simples, et malgré leur puissance aucun ne porta avec éfficacité. La femme profita d'une ouverture dans l'attaque de l'homme pour riposter, et ses coups fûrent plus agiles et précis que ceux de l'homme. Elle envoya le pauvre au tapis sous l'engouement général de la salle, qui appréciait la suprise. La femme fût aclamée et la taverne revînt à son ambiance initiale.

Agmundr regarda la femme se diriger vers lui avec sa récompense. Celle ci s'installa à sa table.

« Une belle soirée qui se termine par un petit combat. Dites-moi, cher ami, il est rare de voir un fier nain s’installer ici. Quel est le but de votre voyage en territoire humain ? » demanda-t'elle à Agmundr.

Le nain soupira légèrement. Il était bien heureux de pouvoir passer la soirée avec quelqu'un, mais son histoire n'était pas la plus joyeuse à raconter.

"Préparez-vous bien brave femme, car même dans ce monde de guerre et de misère, mon histoire faire ombrage à une vie complète de dévotion", répondit-il d'une voix grave et d'un accent typiquement nain.

Il raconta brièvement qui il était et sa fonction de forgerune. Quelques paysants autours avait entendu le nain et fûrent surpris, ne l'ayant pas entendu de la soirée. Lorsqu'il arriva à raconter la chute d'Almis, il avait un faible auditoire qui avaient portés leur attention sur lui. Après avoir parlé de la dissolution de son clan, il fît part directement de sa volontée de créer une nouvelle arme légendaire. N'ayant pas fait attention à ceux autour de lui, il s'arrêta lorsqu'il remarqua avoir captivé l'attention de trop de gens à son goût. Voyant que l'histoire était terminée, ils retournèrent à leurs conversations. Agmundr et la femme fûrent tranquilles pour continuer à parler.


"Et vous, quel votre histoire?", demanda-t'il à son tour.
Revenir en haut Aller en bas
Louve Noire
Humain
Louve Noire


Nombre de messages : 575
Âge : 29
Date d'inscription : 26/07/2015

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  22 ans
Taille
:
Niveau Magique : Non-Initié.
À la croisée de deux routes (Lyarra/Agmundr, 3 jours de la 6e ennéade) Empty
MessageSujet: Re: À la croisée de deux routes (Lyarra/Agmundr, 3 jours de la 6e ennéade)   À la croisée de deux routes (Lyarra/Agmundr, 3 jours de la 6e ennéade) I_icon_minitimeDim 15 Mai 2016 - 20:57

La voix du nain était plaisant, remplie d’aventure qui finit tragiquement. Je ne connaissais pas la culture naine, hormis, un culte Commun : Othar pour moi, Mogar pour lui. On avait un dieu en commun, on le vénérait et respectait en tant que tels. La dissolution de son clan était très tragique, il était presque semblable à la destruction d’Amblère. En repensant à Amblère, je repensais à une partie de la population décimé par la guerre civile et l’invasion des fanatique Drows. Pour beaucoup, je devrais haïr la race noire elfique, pourtant, ils étaient semblables aux humains dans leurs désirs de faire la guerre.

Si, on enlevait l’illusion du coté bien et mal, les humains étaient semblables aux elfes noires par le désir de prendre le pouvoir, se hisser et toujours se battre. Personnellement, l’un ne valait pas mieux que l’autre, bizarrement, je repensais à Haldren, il avait à peu près la même philosophie…j’approuvais une partie de sa vision…Puis, je repensais à mon père qui disait que nulle race n’était parfaite, de ce fait, on ne pouvait juger aucune race mais l’individu…

En regardant de nouveau ce nain, ils avaient été trahis par ses frères, les nains ne semblaient pas aussi différents que les humains.

« Mon histoire ? » fus-je surprise. Je m’arrêtais un moment, tournoyant le verre d’alcool. Quelques oreilles entendirent notre discutions. LE monde ne tardait pas à nous écouter. On était deux individus inhabituels. « Mon histoire est longue, je vais vous raconter la dernière histoire que j’ai vécue .. » Souris-je.

Je bus un moment mon verre, le terminant cul sec. Mon regard se posa sur le chevalier réveillait de son petit rêve. Totalement humilier, il se cacha se contentant d’écouter la future histoire.

« Laissez-moi vous conter Amblère. Voyez-vous, cette ville était ma ville Natale, je suis née dans cette ville. Elle était la ville qui m’a bercé, forger à devenir une guerrière et une ville possédant une fin tragique. L’histoire sera la bataille d’Amblère...Comme toute début d’une bataille, l’armé assiégea la ville pendant plusieurs jours. On devait subir les affres du temps, la tension interne des hommes et subir quelques assauts répétés des Drow qui prenne le courage à leurs mains pour nous faire des raids nocturnes. Le plus marrant dans ce siège, en sentant toute les tensions entre seigneurs et les complots. C’était amusant…Ils avaient un but commun mais la grande noblesse se disputait encore pour des « valeurs » mais surtout pour le territoire. Car, Oesgard était déchiré par une guerre civile, chacun, revendiquer son Trones. Quelque fois, les partisans se battirent par rivalité. »

Je m’arrêtais un moment, avant de me centrer sur la scène principale

« La première bataille du siège se déroula sur la plaine, je me rappelais d’être en arrière et soutenir un ordre de pieux guerrier, voire fanatique pour le culte de Néera. Je n’ai rien contre Néera mais un ordre guerrier basé sur Néera….c’est très peu conforme. On était au front, les elfes noirs tentèrent de nous charger, les deux armés se heurtèrent. Pour les grands guerriers, la vision était tout simplement épique et remplie d’image à vous couper le souffle. Puis, l’armée de Serramire avança poussant les noirauds dans la rive, puis, une armée de cavalerie détruisirent tout l’armée des fanatique Drow. La première bataille fut grandiose pour certains, traumatisant pour d’autre. »

Je m’arrêtais un moment, le regard se porta sur le nain et les spectateurs. Je bus une cruche d’alcool, pour ensuite poser avec fermeté sur la table, continuant mon histoire.

« Ca ce n’était pas le plus dure, le véritable défis était de prendre la ville. J’étais là, en compagnies de ces hommes en train de grimper sur la grande Muraille de la ville, les drow n’hésitèrent pas à user de la magie pour nous faire chuter. L’ascension était dure, long et très dangereux. Puis, on investissait la muraille, je me rappelais d’avoir poussé un Drow dans le vide. Son crane se fracassa sur le sol. Avec la troupe, on ouvrit la porte de la ville et on allait sécuriser le Temple de Néera. Le temple était ravagé, il y avait une montagne de cadavre. Une fois à l’intérieur, une armée de Mort vint se dresser contre nous et un Golem de chaire : C’était une monstruosité qui mesurait 3 mètres, il avait arraché un homme d’une main, ne laissant voir que les entrailles. C’était monstrueux, l’art des Noirauds était terriblement abject à voir…Il a fallu qu’un homme puisse tuer le monstre en s’élançant en haut du Temple. Sa Lame s’enfonça dans sa chaire. Il mourut une deuxième fois. »

L’histoire du Golem de chair et la magie des drow suscita la peur chez les spectateurs. Je vis quelques hommes pétrifiaient à l’idée que ces monstres n’étaient pas très loin de Serramire. J’appuyais mon histoire en dévoilant les blessures de bataille. Les hommes et femmes me regardèrent, surpris de me voir vivante de ce carnage. Pour beaucoup, une femme guerrière était impensable....une femme ne devait pas faire ce genre de métier. Pourtant, je le faisais, survivant à ses épreuves.

« Je sentis que mon corps était usé par la fatigue, le combat était long et le corps criait douleur. Ne me posait pas la question, je voulais continuer me battre et voir la bataille se terminait de mes propres yeux. J’avais pris mon épée, je partis clore avec le reste de l’armée la grande bataille d’Amblère. Les drow s’armèrent d’une dernière volonté et n’hésitèrent pas à user leurs moindres forces pour faire un maximum de dégâts. Imaginez, des vaillants soldats se faire déchiqueter par les vétérans survivant à ce chao. Durant cette bataille, je vis un terrible Guerrier d’une force inhumaine, digne des fanatiques d’Othar. Il avait tuer 10 hommes dont des chevaliers. J’aurais pu fuir, j’avais décidé de me battre et d’accepter ce Défis. LE combat était très difficile, l’homme était plus fort que moi et mon corps était blessé par ses coups de lames. J’usais de ma ruse pour le vaincre, je laissais l’homme me planter son épée sur mon épaule, j’en profitais pour l’abattre…Puis, tellement blessée, j’ai tombé dans un profond sommeil avant de vous raconter cette histoire. » terminais-je en buvant la dernière goute.

Un homme s’écria en levant le bras avec une voix roque

« Cette femme est un homme, messieurs ! En tout cas ! Cette garçonnette et les vaillants nains méritent une tournée gratuite ! » Il cria le tavernier, ce denier offrirent deux bières aux conteurs de bonne aventure.

Un couple nous regardait, une femme se posa son regard sur moi, elle hésita un instant avant de poser le fin fond de sa pensée.

« Je vous admire…mais j’ai une question en suspens, pourquoi avez-vous fait le choix de prendre les armes et renoncez à être une femme ?

Je m’arrêtais un moment, m’amusant avec mon verre d’alcool.

« Quelque chose dans ma vie m’a poussé à m’orienter dans cette voix. Une vie simple ou je me sentais continuellement menacé de toute part en raison de mon sexe m’a forcé à me défendre et m’émanciper vis-à-vis de la société. Un choix contraignant ? Oui, mais je me sens libre de faire ce que je veux et ou je veux… »

Elle me sourit, touchée par mes paroles. Par la suite, le groupe agglutinait se dispersaient pour rejoindre leurs places. Mon regard se posa sur le nain, je ne disais rien avant de poser des questions.

« Pardonnez-moi de raconter une histoire, les spectateurs voulaient entendre la mienne aussi…Comme quoi, nous ne sommes pas des gens ordinaires ? » riais-je « Dites-moi, je ne connais pas grand-chose à la culture naine. Dites-moi plus sur la place des femmes dans les royaumes des fiers nains. Comment votre coutume marche ? Vous cherchez à forger une arme légendaire…Pour quelle raison vous êtes venue en Péninsule ? »
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





À la croisée de deux routes (Lyarra/Agmundr, 3 jours de la 6e ennéade) Empty
MessageSujet: Re: À la croisée de deux routes (Lyarra/Agmundr, 3 jours de la 6e ennéade)   À la croisée de deux routes (Lyarra/Agmundr, 3 jours de la 6e ennéade) I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
À la croisée de deux routes (Lyarra/Agmundr, 3 jours de la 6e ennéade)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Deux cauchemars pour une destinée croisée [Vik]
» Agmundr Trollgrund (Terminé)
» [Etat-major]Lorsque deux elfes viennent à parler de deux peuples fort différents
» Deux cultes pour deux hommes [Andran Straggen]
» [Libre] Rencontres impromptues

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Miradelphia :: PÉNINSULE :: Duché de Serramire :: Duché de Serramire-
Sauter vers: