L'apparition d'un nouveau chevalier [Finito]

Nom/Prénom :  Balthazar de Chanteloup
Surnom :  Le Chevalier au cerf
Âge/Date de naissance : 54 ans. En paraît 27
Sexe : Masculin
Race : Demi-drow
Faction : Péninsulaire
Particularité : Oreilles pointues

Alignement : Bon
Métier : Chevalier
Classe d'arme : Corps à corps

Équipement :
- Armure complète de chevalier, son grand père finança intégralement l'équipement, il alla même jusqu'à vendre une partie de ses terres, délaissées depuis des années depuis le raid drow. Son haubert est la cause de son surnom, étant serti de cornes.
- Écu
- Epée familiale baptisée Caladbolg. Signifiant "Dur tranchant". C'est en entendant un barde prononcer l'histoire d'une épée de ce nom qu'il la baptisa ainsi. C'est une épée de bonne facture se transmettant d'héritier mâle en héritier mâle chez les Chanteloups que son grand pére lui remit lors de son adoubement. Bien que le cousin de Balthazar est l'héritier légitime à laquelle l'épée devrait revenir, la seule possibilité de devoir affronter son cousin de sang mêlé pour la récupérer lui a ôté toute velléité de propriété sur le bien
- Maarteau de guerre à deux mains baptisé Souffrance. Allié à la force et l'endurance du chevalier elle devient une arme redoutable entre ses mains. Ce surnom de Souffrance vient surtout d'un humour bien propre à Balthazar. Les noireaux font de la souffrance un art? Et bien Balthazar les frappe avec.
- Lance
- Destrier blanc : Cheval nerveux et fier. Du fait de sa longévité Balthazar a appris à ne pas s'attacher aux animaux, dont la vie paraît bien éphémère. Cependant son destrier actuel, du nom de Bucéphale, est d'une intelligence et d'une force rare ce qui en fais un animal naturellement attachant dont le chevalier prend le plus grand soin

Description physique :

Balthazar est un chevalier. En tant que tel son corps, de taille moyenne, fut façonné par son entraînement martial, quand bien même les mauvaises langues disent que sa musculature est davantage dû à son sang de drows.
Son visage est le témoignage de ses origines, un visage trop fin pour être humain mais trop carré pour être elfique sur lequel une barbe de quelques jours peut se trouver avant d'être impitoyablement enlevée.
Ses yeux sont d'un bleu océan, héritage de sa mére, sa chevelure est d'un blanc laiteux, héritage de son sang drow, inhabituel chez les hommes.
Sa couleur de peau est basanée, ce qui en fit évidemment une victime de choix pour ceux qui haïssent les Drows. C'est pour cela que le demi drow ne se sent réellement bien qu'en armure, le haubert cache toute appartenance quelconque, ne laissant la place qu'au courage . Son visage est souvent froid, dénué d'expression ce qui n'empêche pas qu'un grand sourire puisse apparaître dessus de temps à autre

Description mentale :

L'orgueil, Balthazar en est envahi. Il essaie constamment de briller pour prouver la médiocrité des autres combattants.  Ce trait de caractére lui fait se sentir supérieur par rapport aux autres chevaliers, ce qui lui donne un côté arrogant que n'arrange pas sa froideur naturelle. Le fait d'avoir appris plus lentement que les humains lui a permis d'intégrer et de s'approprier les gestes qui paraissent fluide et naturels chez lui, l'exemple le plus flagrant est son maniement de l'épée, il ne paraît faire aucun geste en trop, la fluidité de ses enchaînements paraissant naturelle.
En dehors de ce trait de personnalité ,que notre chevalier essaie tant bien que mal de réprimer, Balthazar est un chevalier exemplaire, suivant les préceptes du code de chevalerie, défenseur de la veuve et de l'orphelin.
Sa condition de sang-mêlé développa chez lui une attitude extrêmement froide envers les semblables de sa mère, allant jusqu'à l'agressivité même, quand il ne raille pas les autres chevaliers pour leur incompétence c'est pour se murer dans un silence éloquent. En conséquence il a peu d'amis et de personnes à qui il accorde sa confiance, mais ces quelques individus connaissent un Balthazar totalement différent de ce qu'il laisse transparaître, une personne chaleureuse dans l'intimité, qui se soucis des siens, d'une loyauté et d'un dévouement infaillible.
Courageux chevalier il n'en a néanmoins pas mené large devant le voile, et comment aurait il put dire quelque chose ou tenter quelque chose face à ce soleil sans lumiére? Durant tout le mois que dura le Voile il sentit le danger, omniprésent, pesant. En guerrier il pouvait lutter contre monstre et magicien sans sourciller mais cette période avait été troublante, la menace se trouvait dans l'air, inatteignable, on pouvait en sentir la puissance sans pour autant dire d'ou elle provenait. Il pria chaque jour la Déesse devant l'épreuve dont elle semblait accabler son peuple jusqu'à ce que le danger, emporté par la lumiére libératrice du soleil, disparu. Durant cett période il combattit avec acharnement brigands et autres malandrins qui avaient profité de l'obscurité pour sévir.
Également c'est une personne toujours en quête de reconnaissance de la part de son seigneur, c'est d'ailleurs pour cela que les autres chevaliers le tolèrent tant bien que mal malgré son caractère méprisant, de par sa fidélité à son seigneur, aux préceptes chevaleresques et ses prouesses guerrières il s'est rendu digne. Il est toléré à défaut d'être entièrement accepté. Cependant sa vaillance lors de la dernière confrontation avec les Drows, compté par les bardes, lui ont valut un certain respect de la part de la population locale


Histoire :

Balthazar de Chanteloup est originaire de la Baronnie d'Alonna et a une particularité relativement dérangeante.... Il est né du viol de sa mére par les Drows lors d'un raid de ceux ci à l'encontre du château de feu son grand pére le châtelain Eole de Chanteloup.
Le brave homme n'était alors pas la lors du drame et la garnison était assez faible, les soldats ayant été déployé pour assurer la protection des routes face aux attaques des bandits qui s'étaient faits plus virulente. Ce raid fut un véritable drame, la population de Clairesac fut massacrée, la garnison passée au fil de l'épée et la fille du châtelain déshonorée. Le seigneur à son retour retrouva ainsi sa fille et une population brisée. On raconte que les hurlements de rage du brave homme auraient pu faire trembler n'importe quelle armée.
Toujours est-il que c'est ainsi que fut conçu notre futur chevalier. Non désiré, non attendu, issu d'une conception infamante. N'importe quelle famille bien pensante aurait exécuté l'enfant dés sa naissance, que pouvait-on espérer d'un sang mêlé, drow de surcroît, dans ce monde d'hommes ? Son salut il le dû à sa mère, qui décéda en couche, suppliant son pére de laisser l'enfant vivre. Le bon seigneur, chevalier exemplaire, ne put se résoudre à tuer un enfant de son sang et à ne pas respecter la volonté de sa fille.

Cependant l'exigence qu'on attendit de lui fut assez poussée dans son enfance, il avait eu la vie sauve mais encore fallait il qu'il surpasse le peuple de sa mère car ces derniers pouvaient le rejeter pour ce dont il était issu, il fallait donc qu'il se fasse respecter pour ce qu'il était. Combien de fois maudit il ses oreilles pointues? Les enfants et les paysans le fuyaient comme la peste à cause de sa différence. Il n'eut jamais d'amis durant son enfance ce qui le rendit assez froid.
A 10 ans son corps en paraissait 7, à 20 ans 10. Son grand pére, conscient qu'aucun seigneur quel qu'il soit ne voudrait entraîner un sang mêlé à la chevalerie supervisa personnellement son entraînement, aidé également de maîtres d'armes et précepteurs. De pars son sang elfique il vieillissait et apprenait plus lentement que les hommes, mais chaque geste appris, répété, exécuté, du plus simple au plus complexe, devenait gracieux chez lui. Devant sa différence Eole eut la sagesse de ne rien brusquer .
De cette différence Balthazar en fit une force. A mesure que sa musculature se développait il mania avec habileté la lance et l'épée. A sa trentième année, il en paraissait quinze, ses maîtres d'armes se faisaient faucher aux entraînements tel du blé sous les faux.
A son trente-cinquième printemps son grand pére le fit adouber devant les amis de la famille. Il avait été resplendissant ce jour la, montrant ses talents à la lance et à l'épée. Le banquet avait également été somptueux. A la suite de son adoubement, en bon chevalier il choisit de prêter serment aux barons et baronnes d'Alonna. Son Grand pére put obtenir une audience à la baronne d'alors, Pearla. Il ne sut ce qui avait été le plus humiliant ce jour la, le fait que son grand pére, ce fier homme, implore la miséricorde de son seigneur sur ce qu'il allait voir, ou le crie d'effroi de la baronne quand il enleva son haubert? Néanmoins celle ci, en reconnaissance de la fidélité et des loyaux services de la famille à la baronnie, accepta que le sang mêlé prêta allégeance mais ce ne fut pas sans mal. Durant les 15 ans qui se succédèrent le chevalier, qui fut connu dans la baronnie comme le chevalier au cerf du fait de son haubert serti de cornes, n'eut de cesse de prouver son mérite. Aussi bien pour montrer sa valeur auprès de la population que pour solliciter la clémence de chaque nouveau seigneur de la baronnie. Par ailleurs si son seigneur décidait un jour de le mettre à mort il offrirait son cou sans sourciller .Constamment ivre de reconnaissance la baronnie ne connaît pas de chevalier plus zélé et dévoué que ce sang mêlé.
Pour cette raison le chevalier ne se soucis également que peu de la situation actuelle concernant la politique successorale de Diantra, cela lui paraît loin. Quand bien même si son avis était différent de celui de son seigneur sa condition de sang mêlé lui interdirait tout signe de contestation. Ainsi il suit loyalement ce que son seigneur décide.

Il se distingua à ses 54 ans, lors de la dernière invasion Drows. Les bardes ne cessent de chanter la fougue du chevalier au cerf quand celui ci s'élança follement au devant des lignes noires, lance baissée, quand sa lance se brisa ce fut sa lame qui chanta pour lui, quand il fut mis à terre de son destrier il combattit à pied, masse d'arme levée comme n'importe quel sergent d'armes, affrontant l'ennemi, tuant l'ennemi, tuant ce peuple qui représentait l'infamie pour les hommes, rependant dans la boue ce sang qui coulait en lui. Il fit honneur à la chevalerie et à son nom ce jour là. C'est d'ailleurs par sa bravoure et son respect exemplaire de la chevalerie que les autres chevaliers d'Alonna, à défaut d'accepter pleinement  ce sang mêlé, le tolérent. Si ça n'échange en rien la méfiance récurrente qu'il suscite à visage découvert cela adoucis un tant soit peu l'attitude de la population à son égard. Seul ses gens, habitué à leur maître et à sa bonté, se comportent sans méfiance vis à vis de lui.

A la récente mort de son grand pére il ne put prétendre à un quelconque héritage de par son extraction. Un cousin éloigné hérita des terres de son grand pére, et dans sa grande sagesse, pour éviter toute velléité guerrière de la part de la honte familiale que représentait le sang mêlé, lui légua quelques terres et paysans pour pouvoir mener son train de chevalier.

HRP

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