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 Marquisat de Sainte Berthilde

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Sapientia
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MessageSujet: Marquisat de Sainte Berthilde   Marquisat de Sainte Berthilde I_icon_minitimeLun 30 Mai 2016 - 12:54


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Résumé:

« Comme je tiens à ordonner mon récit de manière à ce qu’il serve d’outil de voyage pour ceux qui s’aventureraient par-delà les Monts Corbeaux, je tâcherais de l’ordonner le plus clairement possible. J’entends donner à qui me lit les clés nécessaires pour comprendre le pays Berthildois dans toute son originalité et toute sa splendeur, car assurément, il n’en existe point deux comme celui-ci. J’entends donc procéder par thème selon le plan qui suit : en premier seront abordées des généralités contextuelles, sociales et politiques, avant de traiter son économie, ses coutumes juridiques, puis son armée.


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Carte du Berthildois


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Armoiries de Sainte Berthilde



 • De comment l’on vit au Berthildois


Le Berthildois qui vit dans les plaines n’a pas à craindre, de coutume, les caprices du temps. D’un climat tempéré, les étés ne sont point trop chauds, et les hivers trop froids. Les vents venant de l’Eris sont frais sur la côte, et soufflent vers le sud-est. D’immenses plaines couvrent une écrasante majorité du territoire, hormis le lac Balgure, à l’Est. Plusieurs petits bois se sont formés aléatoirement sur le territoire de Sainte Berthilde, dont le plus touffu est dit d’Unvan. Ce petit bois, qui est en réalité une forêt, a, plus à l’Est, des petits marais où pousse une végétation particulière, dans la région des Cousines, entre Laraus et La Combe. Au Nord du territoire, la forêt de l’Elytre se reflète sur sa voisine, la forêt de la Martyre, à la frontière Nord de Sainte Berthilde avec Arétria. Le bois de l’Esterel, lui, se trouve à l’Est de la ville de Sainte Berthilde, dont le marquisat du même nom a sa frontière naturelle au Nord Est par la forêt d’Hedda.

Les frontières du pays sont également bien dessinées. Au sud, Sainte Berthilde est protégée par les Monts Corbeaux, qu’on dit infranchissables. A l’Ouest de ces montagnes, un territoire escarpé, faisant office de frontière avec le pays Eracien porte le nom de Trouée d’Enguerrand. A l’Est, le Ner, fleuve qui se jette dans le lac Balgure, est la frontière naturelle avec Olyssea, tandis que celle avec Etherna remonte jusqu’à la forêt d’Hedda. Enfin, la frontière avec Arétria n’est qu’une immense étendue verdoyante, rythmée par quelques tours de guets sur la Malelande. La limite s’étend de la forêt d’Hedda à l’Eris, proche de la seigneurie de Simplé, en passant par Ferté-sur-Cours. Le territoire du marquisat est parsemé de petites villes et châteaux, rendant le tout bien équilibré.

La population totale du marquisat s’élève à un peu plus de 400 000 âmes. Un recensement est effectué tous les trois ans dans chaque ville majeure, comprenant les bourgs alentours. La grande ville de Sainte Berthilde est au centre des terres, au carrefour entre les principales routes du pays. Ces dernières relient Eyroles, sur la côte Ouest, à Etherna, en passant par Casteldulac. La seconde relie Arétria à Erac, en passant par Ferté-sur-Cours puis Kelbourg. Une troisième, moins importante, relie la capitale à Laraus, passant par la forêt d’Unvan. Ces routes sont généralement bien entretenues, avec des pierres pour les border. Les auberges du pays Berthildois sont de bonne qualité en général, mais faiblissent quand on monte plus au Nord du pays. Les principales villes sont Kelbourg, Eyroles, Casteldulac, Laraus et enfin Saint-Aimé. Les trois premières disposent de murailles solides, de par leur emplacement stratégique, véritables verrous frontaliers. Eyroles, elle, était la principale cité portuaire de Sainte Berthilde, et l’un des ports du Nord les plus importants fut un temps. Casteldulac et Laraus ne sont que peu fortifiées, usant de leurs atouts naturels pour se protéger : le lac Balgure pour le premier cas, la forêt d’Unvan pour le second. Saint-Aimé, bâtie sur les récifs, est protégée par les hautes falaises, empêchant toute attaque par les flots.

Sainte Berthilde dispose de nombreux châteaux-forts qui charpentent son territoire, eux-mêmes protégeant les petits villages à leurs pieds, du même nom. On peut citer Ferté-sur-Cours, Erignac, Badefols, Hautségur, La Combe et Le Tertre. Les ports mineurs de Sainte Berthilde sont Georgeon, La Toranne et Eyroles. Divers bourgs se trouvent ci et là, comme Anzême, Hardancour, Villeroy, Le Theil, Malbuisson, Saint Cyril et Ronceroc. Je prendrais le temps de tout détailler plus tard dans mon propos.

Le calendrier d’un Berthildois est rempli de fêtes locales, de natures diverses et variées, qui rythment la vie quotidienne. La plupart d’origine religieuse, beaucoup se sont perdues pour ne devenir que des coutumes sociales, ancrées dans les pratiques. Ainsi, avant la semence, on fait bénir le champ par un prêtre de Kyria, afin qu’elle protège ce champ des intempéries. De nombreuses célébrations de saints donnent l’occasion aux villages de s’animer grandement et de faire vivre le commerce local : la fête la plus notoire est la Sainte Berthilde, à la fin du mois de Verimios. La capitale accueille alors de nombreuses festivités. La Saint Cyril fait la fierté des habitants du bourg similairement nommé, au même titre que la Saint Aimé. Il n’y a pas de culte particulièrement dominant dans le pays Berthildois. Les agriculteurs prient la déesse Kyria, mère des Elfes, et ce même si les principales fêtes religieuses ou locales sont des saints de Néera. Le culte rendu à Tyra, déesse de la Mort, est présent dans tout ce qui touche aux funérailles et aux commémorations. La belle église de Cantharel, qui porte le même nom que la forteresse de la capitale, est dédiée à Néera. Celle-ci dispose de belles rosaces, et de charpentes hautes, qui montrent l’implication et la foi du marquisat.


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La démographie berthildoise



La principale poche de population du pays Berthildois est centrée autour de la capitale. Un tiers de la population vit entre Sainte Berthilde, Châteauvieux, Hardancour, l’Argentière, le Theil, et le Tertre. C’est une zone très fréquentée et dense. Le bassin sud, de Villeroy à La Combe en passant par Kelbourg , Laraus et Hautségur est plutôt peuplé également, à l’instar de la poche au Nord, de la Toranne à Ferté-sur-Cours, en passant par Saint-Aimé, Erignac, et Simplé. Enfin, la troisième poche de population moyenne est la région la plus à l’Est du pays, allant de Saint Cyril à Ronceroc, en incluant Casteldulac et Georgeon. L’Ouest du territoire, composé d’Eyroles, de la forteresse de Badefols, et d’Anzêmes, n’est peuplé que de paysans ne remplissant que peu le territoire. Cette région dispose d’une densité faible, à l’instar de la rive du lac Balgure, aux alentours de Malbuisson.


 • De comment le Berthildois a acquis de solides revenus


La terre berthildoise revêt l’atour des terres stables et prospères. Hormis Serramire, Sainte-Berthilde est la terre la plus productrice en céréales. Le climat et la nature des sols sont propices à l’agriculture, qui est le cheval de guerre du marquisat. On y cultive bien sûr le blé, et l’orge, mais on trouve également des champs de seigle, vesce, pois, d’avoine et d’houblon. La position confortable du marquisat quant à ses terres agricoles a naturellement mené à la création de plusieurs guildes, dépendantes de l’agriculture. Ainsi, les guildes se côtoient, et forment un consortium très puissant, composé de la Guilde des Boulangers, des Chasseurs, des Trappistes, des Pêcheurs, des Menuisiers, des Tailleurs de Pierre et des Joailliers. Leurs sièges sont tous à Sainte Berthilde la ville, bien que leurs activités respectives soient très localisées. Les Boulangers et les Trappistes sont essentiellement actifs dans une zone allant de Hautségur à Saint-Aimé, en englobant Hardancour et Anzême.  Les Chasseurs et les Menuisiers officient dans les villes adjacentes aux bois : Laraus, Erignac et Le Theil. Les Pêcheurs officient dans les zones littorales, sur la côte, ou dans les villes proches du lac Balgure. Enfin, les Tailleurs de Pierre et des Joailliers officient uniquement proche de Laraus.

De toutes ces Guildes, celle des Pêcheurs a beaucoup souffert ces derniers temps. Jadis, elle commerçait avec les cités naines, et bien des marchandises circulaient par le port d’Eyroles. Le cataclysme subi par le Petit Peuple réduisit alors drastiquement ces échanges, et pendant un temps la cité portuaire s’approcha d’une disparition. Sa population et ses marins marchands se répartirent alors sur des ports plus petits, comme la Toranne, Simplé, ou Georgeon, rendant l’activité de ces ports plus importantes. Eyroles ne devint qu’un port militaire, subissant l’influence de la forteresse voisine, Badefols. Les forges de l’ancienne cité florissante opérèrent alors un déplacement vers la capitale et vers Laraus, Sainte Berthilde voyant ainsi l’activité de la Guilde des Tailleurs de Pierre et des Joailliers se décupler. Plus généralement admis, la richesse de la terre fait le bonheur des Guildes des Boulangers, Menuisiers, Trappistes et Chasseurs, qui exportent en grand nombre leurs productions.

Céréales en tous genres, bois de bonne qualité, parfois manufacturés en meubles, bières réputées, ainsi que des fourrures, manteaux, et étoffes animales, telles sont les exportations les plus fructueuses du marquisat, qui a garanti son autonomie relative pendant des siècles. La pêche ne permet d’assurer que l’autosuffisance locale. Gisant aux pieds des Monts Corbeaux, la Guilde des Tailleurs de Pierre et des Joailliers, plus communément appelée la Guilde de la Pierre, officie dans les Monts Corbeaux. Jouissant d’une réserve naturelle quasi illimitée, la pierre qui en sort est d’une qualité correcte, et les gisements rares de pierres précieuses sont exploités avec parcimonie. Les Guildes se sont organisées de telle manière à ce que chaque ville de Sainte Berthilde puisse s'assurer de profiter des œuvres de chaque Guilde. Le Consortium jouissant d’une relative liberté d’entreprise, accordée par une Charte ancienne, ils peuvent ainsi librement exporter en grande quantité.

Sainte Berthilde, de par son vaste territoire et la richesse de ses sols, s’est également spécialisée dans l’élevage de chevaux bâtis et nourris pour la guerre. Les grandes étendues verdoyantes et les différentes cultures ont permis à certains paysans de se reconvertir en éleveurs. Les enclos, nombreux, qui ne se sont pas spécialisés dans les chevaux ont imité d’autres, spécialisés dans l’élevage de bœufs ou de porcs, bien nourris. Leur peau est réutilisée pour en faire du cuir, de bonne qualité, qui est lui aussi exporté. Le triangle formé par Châteauvieux, Villeroy et le Tertre concentre l’essentiel des élevages de monture de Sainte Berthilde.


 • Du droit Berthildois


Du fait de sa bonne santé économique, la contrée Berthildoise est un véritable paradoxe entier. Si les marquis successifs se sont rapidement attelés à la tâche de réglementer le mercantilisme caractéristique de Sainte Berthilde, ils n’ont pas cherché à légiférer outre mesure dans les autres domaines, publics ou privés, du droit. Ainsi, si les exportations sont favorisées par le pouvoir en place, et les importations limitées et surtaxées, Sainte Berthilde n’a ni code, ni lois qui régissent réellement les rapports entre les hommes.

Les lois de successions, s’appliquant selon une coutume, répondent au principe de primogéniture. Cela n’ayant jamais été écrit, rien ne le prouve, hormis des siècles de pratique. L’ensemble du territoire de Sainte Berthilde est régi par une seule et même coutume, dite « sainte », ou « Sainte Coutume ». Elle est un ensemble de règles, appliquées avec plus ou moins de zèle selon les régions, qui proposent des solutions pour la majorité des délits privés. Le vol, le meurtre, l’injure, l’infirmité…ces infractions sont réglementées selon le principe de la « vengeance » privée, réglementée, et rachetable par l’auteur de l’infraction. Le montant du rachat est compris entre deux valeurs, en fonction de la condition sociale de la victime, de son sexe et de son âge.

D’autres paramètres importants régissent la « Sainte Coutume ». Par exemple, une place importante est faite à la volonté du coupable, instaurant ainsi un principe de non-imputabilité. Ainsi, un meurtre involontaire pourra être moins grave qu’un vol prémédité de nuit. Selon ce que j’ai pu observer et entendre, j’ai pu dresser un tableau des différents montants du rachat de la vengeance.

Prix du sang :

• Pour un roturier : 50 écus
• Pour un chevalier : 75 écus
• Pour un petit seigneur : 1 souverain
• Pour un grand seigneur : 3 souverains

Préméditation ou non :

• Si préméditation : 1 souverain
• Si non préméditation : 15 écus

Vol :

• Bien estimé à plus de 50 écus : 1 souverain
• Bien estimé à moins de 50 écus : 50 écus

Fracture ou infirmité :

• Œil : 1 souverain
• Oreille : 1 souverain
• Bras droit : 2 souverains
• Bras gauche : 1 souverain
• Jambes : 2 souverains
• Main droite : 2 souverains
• Main gauche : 1 souverain

L’agresseur

• Homme : 20 écus
• Femme : 40 écus
• Entre 0 et 18 ans : 10 écus
• Entre 18 et 50 ans : 50 écus
• Plus de 50 ans : 25 écus

Ces montants sont tous cumulables. En cas d’accusation, un procès est tenu dans le village local. Le tribunal est composé du doyen, du chef de la milice locale, et du seigneur de la ville. La sentence, ou l’acquittement, sont décidés par le tribunal. La diffamation est punie de mort, ainsi que le faux témoignage. Si le coupable est reconnu tel quel, il est sommé de racheter la vengeance sous deux énnéades, sinon, il est condamné à mort ou réduit en esclavage dans la famille de la victime, le choix revient à cette dernière. En cas de conflit entre les seigneurs, où dans le cas où un conflit concernerait un seigneur, c’est le marquis de Sainte Berthilde qui siège au tribunal à sa place, et les deux autres membres sont deux autres seigneurs, généralement de même rang que ceux engagés dans le procès. Les procès, les acteurs de ce dernier, les motifs de sa tenue, son issue, et les membres du tribunal sont notifiés sur un registre, conservé à Sainte Berthilde, et régulièrement mis à jour. L'instance judiciaire touche la moitié du montant de l'amende, l'autre moitié étant donnée à la victime ou à sa famille. La Sainte Coutume régit l’intégralité des rapports entre les hommes. La plupart des délits publics sont punis de mort : trahison, blasphème…etc. Dans le cas du parricide large, la victime est immédiatement condamnée à mort par décapitation.


 • De l’armée du pays Berthildois


L’armée du pays berthildois est fortement teintée de sa culture et de son économie. Non pas que les soldats consomment de la bière en excès, mais les élevages de chevaux ont grandement déteint sur la composition de l’armée du marquisat. Ce dernier a divisé son territoire selon les principaux domaines : Sainte Berthilde, Saint-Aimé, Kelbourg, Laraus, et Casteldulac. Ces domaines incluent les seigneuries plus modestes, selon le modèle suivant :

Sainte Berthilde inclut la ville du même nom, Châteauvieux, l’Argentière, Le Tertre, Hardancour, et Le Theil. Kelbourg inclut la ville similairement nommée, ainsi que Hautségur, Villeroy, Anzême, et Badefols. Saint-Aimé comprend la Toranne, Eyroles, Erignac, Simplé, et Ferté-sur-Cours. Laraus comprend La Combe et Malbuisson. Enfin, Casteldulac inclut Ronceroc, Georgeon, et Saint Cyril. L’effectif total du pays s’élève à 2500 soldats professionnels, et 5800 miliciens, pour un total de 8300 soldats. Le tout est réparti comme suit :

- Zone de Sainte-Berthilde :
1000 soldats professionnels
800 miliciens

- Zone de Kelbourg :
400 soldats professionnels
1200 miliciens

- Zone de Laraus :
300 soldats professionnels
500 miliciens

- Zone de Saint-Aimé :
500 soldats professionnels
1500 miliciens

- Zone de Casteldulac :
300 soldats professionnels
1800 miliciens

Les divers effectifs de Sainte Berthilde se répartissent selon des catégories répondant aux conventions : des unités de cavalerie, de gens de traits, et d’épéistes. En consultant les archives, et m’enquérant de cette composition auprès de quelques seigneurs, j’ai pu lister les différends corps d’armée, qui se répartissent selon le schéma suivant. Chaque zone dépend du grand seigneur local, et les troupes de chaque zone sont levées, entretenues, et dirigées par le seigneur de ladite zone. C'est donc une armée féodale, mais dont l'organisation est collective - ce qui occasionne parfois des confusions et des querelles entre commandants.

• Les lanciers : ils sont 400 professionnels, pour 1600 miliciens. Répartis en compagnies, deux professionnelles et huit de milices, chaque compagnie est formée de deux cents membres, incluant le porte étendard. Une compagnie est dirigée par un chef de compagnie, ou lieutenant. Ces compagnies forment trois régiments : un régiment de professionnel, et quatre de miliciens, dirigés respectivement par un capitaine. L’ensemble des régiments forme la Première Légion de Lanciers, sous les ordres d’un commandant. Leur équipement est correct. Ils sont armés d’une longue lance de 6 mètres de long, et d’un grand, mais étroit bouclier, idéal pour former un mur défensif. Ils sont équipés d’un modique plastron de fer, parfois d’un heaume, de coudières et de genouillères. Le reste de leur corps est protégé par un épais pourpoint matelassé. Leur rôle est de briser une charge de cavalerie.

• Les épéistes : ils sont 1200 miliciens. Répartis en six compagnies de milices, chaque compagnie est formée de deux cents membres, incluant le porte étendard. Une compagnie est dirigée par un chef de compagnie, ou lieutenant. Ces compagnies forment trois régiments : trois de miliciens, dirigés respectivement par un capitaine. L’ensemble des régiments forme la Première Légion d’Infanterie, sous les ordres d’un commandant. Leur équipement est aléatoire : réunissant les paysans riches et pauvres, mais aussi la piétaille, leur équipement va d’une armure partielle de bonne qualité au simple pourpoint. Leurs armes varient de l’épée longue et bouclier à la hachette, en passant par la masse ou l’épée courte.

• Les hommes d’armes : ils ne sont que 1000 miliciens. Répartis en quatre compagnies de milices, chaque compagnie est formée de deux cents cinquante membres, incluant le porte étendard. Une compagnie est dirigée par un chef de compagnie, ou lieutenant. Ces compagnies forment deux régiments de 500 hommes, dirigés respectivement par un capitaine. L’ensemble des régiments forme la Première Légion des Armes, sous les ordres d’un commandant. Leur équipement défensif est aléatoire, une petite majorité arrivant à procurer un plastron, un heaume et un écu, le tout de qualité variable, ainsi que l’arme caractéristique de cette légion : le fléau.

• Les archers : ils sont 800 miliciens. Répartis en quatre compagnies de milices, chaque compagnie est formée de deux cents membres, incluant le porte étendard. Une compagnie est dirigée par un chef de compagnie, ou lieutenant. Ces compagnies forment deux régiments de 400 hommes, dirigés respectivement par un capitaine. L’ensemble des régiments forme la Première Légion des Archers, sous les ordres d’un commandant. Leur arc est court, et ils n’ont qu’un pourpoint matelassé, fourni par leur soin, en guise d’armure. Ils disposent également d’une dague.

• Les arbalétriers : ils sont 1200 miliciens. Répartis en six compagnies de milices, chaque compagnie est formée de deux cents membres, incluant le porte étendard. Une compagnie est dirigée par un chef de compagnie, ou lieutenant. Ces compagnies forment trois régiments de 400 hommes, dirigés respectivement par un capitaine. L’ensemble des régiments forme la Première Légion des Arbalétriers, sous les ordres d’un commandant. Leur arbalète est lourde, se rechargeant par une manivelle. Ils disposent également d’un pavois pour se protéger.

• Les cavaliers : ils sont 1800 soldats professionnels. Répartis en neuf compagnies de professionnels, chaque compagnie est formée de deux cents membres, incluant le porte étendard. Une compagnie est dirigée par un chef de compagnie, ou lieutenant. Ces compagnies forment 3 régiments de 600 hommes, dirigés respectivement par un capitaine. L’ensemble des régiments forme la Première Légion de la Cavalerie, sous les ordres d’un commandant. Les professionnels sont des chevaliers à bannière ou bacheliers, des bourgeois, ou des nobles, et leur équipement est donc complet, leur monture protégée. Ils sont armés d’épées au flanc, d’écus, et de lances. Leurs armures sont complètes : heaume, cotte ou plastron, et bottes.

• L’Égide du Nord : ils sont 300 professionnels, et ne forment qu’un seul régiment. Ils sont la fine fleur des guerriers berthildois, et leur rôle est de protéger le marquis. Ils sont les meilleurs guerriers berthildois, et on y entre que par le mérite. Cavaliers montés, ou chevaliers à pied, ils disposent par défaut de montures, mais peuvent combattre à pied. Leur armement est choisi par chaque membre personnellement. Ainsi certains combattent à la lance longue, d’autres au fléau ou à l’épée.

Les officiers suivent une hiérarchie claire et stricte. Les lieutenants dirigent les compagnies, composées de 200 soldats. Les capitaines dirigent les régiments, qui sont la fusion de deux compagnies. Enfin, les régiments obéissent à un commandant, qui n’est pas forcément noble : il peut être un militaire de carrière. Les commandants obéissent inconditionnellement au général en chef des armées, le sénéchal de Sainte Berthilde. Ils obéissent également directement au marquis. La hiérarchie militaire est stricte, et un officier se doit d’obéir à son supérieur hiérarchique et non à un supérieur social. Chaque compagnie, régiment, et légion dispose de son propre étendard, ainsi que la devise, qui elle se réfère à la légion. »

© Rédaction : Godfroy de Saint-Aimé
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