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J’étais assise devant le bureau du maitre de maison. Le maitre de maison, un valeureux guerrier de l’ordre posa son regard sur le mien. Il demeurait inflexible, imposant et son regard était inquisiteur. Il réfléchissait un moment, puis, il rompit le silence.
« Demoiselle courevent, je vous fais appel car j’ai eu vent de votre bonne volonté au sein de l’ordre. Je vous offre une opportunité de vous mettre en valeur et montrer à Othar votre capacité à résoudre un souci. » il laissa la dernière phrase en suspens, puis, il posa un avis de rechercher.
« Vous allez me traquer cet homme qui en train de mettre le chao à Velteroc. Il est reconnu pour avoir détruit le village de Valaria, Anguemort et un village proche de la capitale. Les femmes ont été violée et égorgé, une bonne partie de la population était massacré. Son nom est Frispouille Blanche trou, il est très bien armé et sa bande aussi. Ils sont bien équipés et dangereux. Il s’arrêta un moment, me regardant du regard. Puis, il recontinua de plus belle
La garde de Velteroc assure la protection des villes et quelques villages. Pour la traque, nous avons pris l’initiative de les éliminés. Pour l’ordre, pour nous, ils seront un moyen de prouver que l’ordre d’Othar est un protecteur et mettre de l’honneur à notre culte.
« Bien » répondis-je simplement, puis, je renchéris
« Je pense que vous voulez en venir à quelque chose de particulier qu’une simple traque au bandit. N’est-ce pas ? »Il regarda son acolyte à droite de lui. Mon regard se posa sur le sien. Le maitre de maison répondit d’un geste rapide de la main.
« Tu es nouvel, quelques hommes te voient prometteuse. Nous avons plein de recrue qui doit montrer leurs talents. Ils ne sont pas tous novice, certains, étaient des chevaliers. Kairn, ton garant et ancien confrère du chef de l’ordre me garantit que tu es un bon élément pour nous. De ce fait, nous t’offrons la chance de commander une escouade et les volontaires. » Il pointa du doigt l’homme à ses coté
« Il sera le témoin de tes actions, il sera mes oreilles et mes yeux, il jugera tes fait et geste. Demain, tu partiras pour la capitale du médian, un intendant t’attendra pour te présenter les participants. Soit là, à l’aube. »J’hochais la tête, je me relevais, inclinant davantage envers le maitre de maison. Au moment de partir, il m’arrêta
« Fais gaffe Lyarra, il est dangeureux et très malin. N’oublie pas que tu es une femmes, tu dois prouver ta valeurs auprès tes hommes et éviter de te faire prendre par ses chiens. Tu sais très bien ce que font les hommes avant de tuer une femme.»
Je souriais lentement en direction du maitre de maison
« Je sais très bien ce que sont les hommes. Ne vous en faites pas, ils vont avoir peur de moi, je vous le promet » Souriais-je en fermant la porte.
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Le lendemain matin, la lumière du soleil commençait à éclairer le paysage. Vétue d’une simple robe de chambre, je regardais par la fenêtre le magnifique paysage de la région, encore inconnu. Puis, mes yeux se tournait en direction d’Elia en train de dormir. Son visage paisible exclamait un sourire doux et innocente. Puis, la petite se réveilla lentement, intrigué d’être seul sur ce lit. Elia me regarda un moment avec les yeux mi-clos.
« Maman… » dit-elle d’une voix faible.
« Dors ma puce…Dors » Mon visage s’approchait du sien pour déposer un baiser sur son front. Elle m’adressa un fameux sourire candide. Puis, elle me fit la bise sur la joue.
« Tu vas partir…Je ne veux pas que tu partes… » Me supplia l’enfant.
« Il le faut…mon devoir m’appel. Je te promets de revenir, ne t’en fais pas. » posa ma main sur son cœur, la rassurant.
Rapidement, Elia se rendormit en se mettant en boule. Je pris le draps en la bordant pour éviter un coup de froid. Rapidement, je me dirigeais dans une pièce qui me servait de vestiaire. Nue, je me vête d’une armure en plate métallique, ma nouvelle longue épée était accrochée à la lanière de la ceinture. Je ne fus pas encore habitué à porter une armure en métal qui recouvrit ma tenue de cuir, mais il était certains que je serais mieux protégée.
En sortant de la chaumière, je vis mon bras droit en train de m’attendre avec deux chevaux. Je vis le mien, caressant le museau de la bête, puis, me hissait sur lui. Mon regard se posa légèrement sur l’acolyte.
« Les autres sont où ? » demandais-je
« Ils sont à la place, ils nous attendent madame. »---------------------------------------------------
Peu de temps après, nous étions arrivé sur la place centrale de la ville. Un groupe de cavalier de l’ordre attendait patiemment qui semblait être une vingtaine d'homme. Kairn était là, en train de dicter quelques conseils. Ils s’adressaient avant tout aux recrues de l’ordre. Je ne me doutais pas que le maitre de maison voulait tester ces arrivants dans un baptême de feu, je compris une nouvelle fois le choix de me prendre comme chef de mission. Il voulait tester l’ensemble du groupe.
Néanmoins, sur une chaise en face d’une table, un intendant de la maison Ducal notait les noms des participants à la chasse aux bandits. Il était là pour écrire les éventuelles récompenses de la traque de ces criminels. Quelques volontaires étaient présents, mais, il était encore tot pour partir en chasse. J’avançais lentement, je descendais de ma monture pour m’approcher de l’intendant.
« Demoiselle courevent, laissez-moi me présenter. Je suis Sir Faulburg, intendant de la maison Velteroc. Comme vous le savez, je suis en train de recenser les participants de la traque. Avec l’accord de mon seigneur et de l’ordre, vous pourrez diriger l’expédition. »
J’hochais la tête, posant ma main sur la table de l’intendant, mon regard se posa sur les volontaires. Les hommes étaient avant tout des paysans….Ils cherchaient une revenche ? Ce point là n’était pas négligeable mais le pouvoir en place offrait aussi une belle récompense. Rapidement, l’intendant renchérit sa phrase
« Les participants qui auront participer à la traque gagneront la solde standard de la participation. »« Ceux qui ont prouvé plus que nécessaire leurs valeurs ? Ont-ils la chance de gagner plus ? » demandais-je
« Bien sûr, nous avons une solde de base qui nous a été mise à disposition. C’est vous qui choisissez qui donner plus ou non, madame. »« Bien et pour l’ordre ? »« Ils sont déjà payer, madame. »J’hochais la tête lentement. Le bras droit qui servait de témoin pour le maitre de maison me regarda avec son regard impérieux. Il était très grand, musclée et visiblement expert dans l’art du combat. Il s’approcha, posant la main sur mon épaule.
« Tu devras non seulement gérer un groupe de l’ordre, mais gérer les gens inexpérimentés. Fais-en sorte de les faire revenir vivant… Tu as de quoi montrer ton talent, cependant, tu pourrais montrer ta débâcle. »
Je pris sa main, relâchant sa pression sur mon épaule, le regardant droit dans les yeux
« Je sais…Pas la peine de me faire rappeler. »Je me collais contre la table, croisant les bras. Le regard se posa sur le témoin de la mission. Puis, peu à peu, la populace affluait mais il n’y avait guère de réels participants. Le monde était de plus en plus nombreux. Impatiente, je prenais une décision. Je devais attiser la colère de la foule, faire rappeller les actes horribles de ce bandit. Indirectement, faire germer la flemme d’Othar et être l’inquisitrice suprême de ces criminels.
Je montais sur une caisse en bois, puis, mon pied percutait le bois à plusieurs reprises pour attirer l’attention aux éventuels participants. Je tapotais une nouvelle fois, je vis quelque regard interloqué, surtout, les hommes à mon service. En attirant l’attention, je vis peu à peu l’ensemble du monde en train de me regarder, voir, la populace me regardait d’un air intrigué.
« Mes chers citoyens » annonçais-je, je montrais le dessin du criminel « Cet homme a une armée de brigand, privant de nombreux marchands les produits cueillis des pauvres villageois. Cet homme a massacré des villageois, violées des femmes et tuer des enfants. Pleins de villages étaient décimé par lui et ses hommes. Dans cet amas de monde, je sais que quelques un connait ces hauts faits de massacre »
Un vie homme leva du doigt, un paysan remplie de haine dans son regard
« Il a violée ma fem ! Il a violé la p’tite et égorgé mon fils ! Ce c’nard a tout tué ! Ce fils de p’papétisienne mérite qu’on lui coupe les couilles ! Qu’on lui coupe les couilles ! » fit-il de son accent de paysan.
JE regardais l’homme en moment, esquissant un sourire espiègle. Je pointais du doigt l’homme
« voilà une victime de ce meurtrier. Moi, Lyarra Courevent, La louve Noire et fière guerrière d’Othar, je vous offre la chance de venir avec moi pour détruire ces chiens ! L’armé du Médian renforce la sécurité de vos terres ; Moi et mes hommes iront traquer ce chien ! Je vous demande à vous, peuple ! De prendre cette chance que le Duc vous offre ! La chance de venger par vous-même ce fils de chienne ! Il croit faire sa loi ? La loi ! C’est nous ! » je pointais du doigt l’intendant
« Ceux qui participent auront une petite récompense, mais penser surtout à faire preuve de justice ! Confiez-moi vos vis ! votre courage ! On terrassera l’ennemi ! Je vous le promets que l’homme aura peur de nous. Car, il va connaitre pour la première fois la terreur au moment de mourir »Je m’asseyais sur la caisse en bois, rapidement, je vis quelques nouveaux participants. Le discours avait su touché le cœur des citoyens. En quelques minutes, je vis un amas de volontaire, j’étirais un sourire satisfait. Mon regard se posa sur le témoin de la scène, il se contentait juste de me regarder.